L'Effet Papillon - Jour J

L'odeur de ses bonbons l'aidait à traverser cet enfer nauséabond à en faire pleurer des bogomiles. Fort heureusement, à défaut d'être très loquaces, l'équipe trouva rapidement, c'est à dire avant que sa réserve sucrée ne soit vide, une trace suspecte sur un mur. Trop fort, les informations qu'elle avait donné étaient sorties au hasard, une chance que ça se soit bien passé.

Un nouvel appel de l'informateur leur donna des indications sur la marche à suivre et c'était Lyte qui s'en occupa. Grâce à un étrange accessoire, un passage secret fut dévoilé derrière l'étrange marquage. Si elle n'avait pas été aussi professionnelle et compétente, elle aurait sorti son téléphone pour filmer une story instamog mais bon... Pas de réseau.

Descendre dans les abîmes ne l'effrayait pas, elle avait l'habitude des escapades nocturnes furtives. Jusqu'à maintenant, à part l'odeur et encore, cela ressemblait à une excursion classique vers les réserves des cuisines.
Si atteindre l'étage inférieur n'était pas bien compliqué, le fait que des gardes soient stationnés non loin rendait déjà la première minute infiltrée complexe. En effet, si les gardes effectuaient des rondes régulières, elle parierait sur le fait qu'ils devaient communiquer via des radios avec le centre de surveillance. Un rencontre directe et c'était la...

- Keeewaaaa?

Voilà que l'assoiffée de sang démarrait déjà les hostilités en préparant une magie de glace. Alors qu'elle resta une ou deux secondes dans la même posture que le Cri, Lyte et la sauvageonne fonçaient pour attaquer les gardes. Heureusement qu'il semblait y en avoir une qui réfléchissait mais maintenant que rouquine deux avait pris la meilleure place, celle de l'éclaireur qui se mouillait pas, elle était forcée de faire quelque chose.
Elle ne serait pas assez rapide pour rattraper les deux fonceurs... Trois maintenant que Fraise décidait de foncer elle aussi... Et pourquoi elle fonçait avec la nourriture? Avec une magie rapide et précise, elle pourrait peut être faire quelque chose...

- Bon, advienne que pourra.

Un arc irisé aux allures aqueuses se forma suivant le tracé en arc de cercle de sa main droite tandis qu'elle préparait une flèche d'eau de l'autre en direction des gardes. Si l'autre magicienne voulait jouer avec du froid... Et bien soit, elle essaierait de faire en sorte à ce qu'ils soient facile à geler.

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Chelsea utilise une magie aquatique pour tenter de tremper les gardes avant la glace de Kerta.

Trouver cette trappe aussi facilement relevait presque du miracle, vu qu’elle ne se démarquait quasiment pas dans l’obscurité partielle de la zone. Autrement, on aurait pu tourner en rond encore un bon moment.

La descente se poursuit et nous arrivons dans un long corridor aux murs d’acier et à l’ambiance diamétralement opposée, beaucoup plus aseptisée et froide.

On ne tarde à intercepter une conversation entre plusieurs gardes quelques mètres plus en avant qui suggère que notre intrusion n’est pas totalement passée inaperçue.

« Zut ! C’aurait été trop beau, bien sûr. Bon, il faut réfléchir à une stratégie et- eeEEH ! Non mais, attendez ! »

La femme aux longs cheveux verts avait déjà commencé à incanter quelque chose avant même qu’on n’ait le temps de se concerter et préparer notre tactique. En constatant la prise d’initiative, tous commencèrent bon gré mal gré, les uns après les autres, à tenter de rectifier le tir à leur façon.

Les gardes allaient être maîtrisés, ce qui éliminait donc le danger le plus pressant mais en observant autour de nous, je remarque que la pièce d’où ils se sont extirpés juste avant l’assaut semble comporter une sacrée quantité d’équipement qui pourrait nous être utile. Si on n’a pas rencontré de problème majeur jusqu’à présent, il est toujours plus rassurant de disposer de quoi anticiper les actions de notre adversaire.

Je me mets donc à fouiller dans les casiers et tiroirs, en espérant trouver de quoi nous aider par la suite.

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Mégane fouille le poste de garde.

« Allez, les gars ! On s’en occupe darre darre et on pourra dire qu’on a fini notre journée !
-Hé ! Vous entendez pas quelqu’un qui - Ouah !
-C’est quoi ce bordel ?! D’où elle sort, cette glace ?! »

Les gardes avaient été on ne peut plus surpris par le sortilège lancé par la sorcière aux cheveux verts. En plus de les empêcher d’avancer plus loin, ils avaient pour la plupart été privé de l’usage de leurs armes à cause de la vague de froid qui les avait subitement parcourus.

Malheureusement pour le jeune Lyte bien encombré par la charge qui lui avait été confiée un peu contre sa volonté, les hommes qu’il avait cru bon d’intercepter avant qu’ils ne contre-attaquent parvinrent à récupérer leur matraque et à l’empêcher d’approcher plus. S’il n’était donc pas parvenu à accomplir ce qu’il espérait, il permit néanmoins à d’autres de parvenir à leur fin.

La magie utilisée par Chelsea avait donc atteint ses cibles, occasionnant donc une accélération de la baisse de température corporelle et les empêchant de s’agiter davantage.

Le sortilège de Véronique avait quant à lui permit de neutraliser les cordes vocales de toute l’escouade encore capable de bouger, évitant ainsi qu’ils ne retrouvent leur coordination trop vite.

Malheureusement pour elles, Katty et Ran se retrouvèrent en partie prise entre deux feux.
La première se retrouva à glisser par inadvertance sur le sol réfrigéré à cause de la puissance un peu trop importante du sort, lui occasionnant une belle chute qui l’empêcha de s’avancer vers le couloir qu’elle souhaitait aller vérifier.
La deuxième dut quant à elle composer avec l’humidité qui l’entourait et le fait que Lyte s’était malheureusement retrouvé dans le passage après sa mésaventure avec les gardes. Si elle ne prit pas de coup perdu, ce fut la boîte de donuts qui s’envola dans les airs dans la confusion. Elle parvint à la récupérer à l’aide de sa lance mais l’un des deux qui s’en était extirpé se fit arroser par une flèche d’eau avant d’être presque instantanément congelé sous l’effet de la morsure du froid, l’autre se faisant attraper au vol par Shellie qui passait par là à ce moment.

L’absence de synchronisation avait justement laissé le champ libre à la sauvageonne du groupe pour neutraliser une bonne fois pour toute leurs opposants, les coups assenés expertement envoyant au tapis chacun des gardes jusqu’à ce qu’il ne reste plus un seul d’entre eux en état de faire quoi que ce soit qui pourrait leur nuire.

Après quelques instants de flottement, pendant lesquels la glace eut le temps de fondre, Mégane ressortit du poste de garde avec deux radios. Etant donné l’état dans lequel celles que portaient les hommes en uniforme se trouvaient après cette embuscade, c’était une véritable aubaine qu’elle soit parvenue à en récupérer encore en état de marche. Si elle en conserva une, elle offrit la seconde à Katty juste après qu’elle eut récupéré de sa chute.

Une chance donc qu’aucune alarme n’ait été enclenché au terme de cette commotion. Pour le moment, rien ne semblait indiquer l’arrivée d’une autre troupe, ce qui leur laissait un peu de temps pour se remettre sur pieds.

En prenant le temps de regarder autour, ils purent constater qu’au-delà du poste de garde, dans la direction du couloir que la barmaid entreprenait de surveiller, un lobby apparaissait. Décoré sobrement avec quelques sièges et plantes artificielles, il était plus intéressant de noter la présence de deux cages d’ascenseurs accompagnées de leur panneau garni de boutons d’appels respectifs. Les affichages numériques n’indiquaient aucun mouvement de leur part, signe donc qu’ils étaient utilisables immédiatement pour peu que l’on fît preuve d’un minimum de patience.
En s’approchant encore un peu plus, on pouvait constater qu’un papier scotché indiquait : « Suite à un certain nombre d’incidents liés à l’espace disponible dans la cabine au cours des dernières semaines, il est nécessaire que la charge maximale de chaque ascenseur n’excède pas les 350 kilos, soit l’équivalent de quatre adultes. Merci de respecter cette consigne à la lettre en attendant de futurs travaux de réaménagement. »
Manque de moyens ou simples économies, la notice qui était déjà déchirée sur les bords ne laissait aucun doute quant à l’urgence dans laquelle il avait été fixé au mur. Raison de plus pour y prêter une sérieuse attention.

Si le groupe souhaitait progresser au même rythme il allait être nécessaire de se scinder au moins en deux pour emprunter les deux ascenseurs en même temps.

Prochain Bilan le Lundi 13 Avril

C'était un bien beau bordel... Dur d'exprimer mieux ce qu'il s'était passé dans l'absence de coordination. Huit contre une petite poignée, le rapport de force avait été respecté et par chance, l'alerte n'avait pas eu le temps d'avoir été donné. Mais c'était le première ligne d'un établissement qui semblait ne pas vouloir laisser percer tous ses secrets au grand jour.

J'avais donc décidé de me retourner vers Kerta qui était à la genèse de cette initiative quelque peu malheureuse. Nos motivations n'avaient pas du tout l'air d'être les mêmes, ce qui, de prime abord, pourrait être un problème... Quoique...

Quelques unes avaient observés ce qui nous attendait ensuite, pas de forces armées sur place avant que nous empruntions deux ascenseurs qui ne pouvaient pas accueillir tout le monde, et j'allais pas manquer de galanterie, en demandant le poids de ces demoiselles. Ni essayer de le deviner... Enfin bref, il ne fallait pas que j'égare mes pensées... Mais la séparation pouvait être une solution.

"Ecoutez, je pense qu'avant d'aller plus loin, il faut qu'on se pose quelques minutes. Ce qu'on nous demande, c'est de trouver des renseignements. Je..." Il ne fallait pas que je grille ma couverture de SeeD." Je ne suis pas partisan d'affronter de face tout le monde, et je ne sais pas si tout le monde est rôdé au combat"

Même si pour le coup, j'avais été un de deux qui avaient été le moins efficace dans ce domaine...

"Et en même temps, il faut pas rêver, on semble être attendu. Pour l'instant, ils ne savent pas qui, ni combien... Si vous, votre ambition c'est de faire du grabuge, allez-y, je sais que je pourrais pas vous en empêcher. Mais autant que ça profite aux autres pour pouvoir récupérer toutes les informations possibles sans être embêtés, qu'est-ce que vous en pensez ? "

Que certaines viennent mettre le bazar, pour laisser le champ libre aux autres, ce serait l'idéal, sûrement. Après, ce qu'il advient de l'autre camp, tant pis, c'est pas mon problème...

J'écoutais les réactions à ma proposition, de l'autre, je zieutais pour voir si les endroits étaient filmés. Si c'était le cas, un des premiers objectifs seraient peut être de chercher et désactiver cette salle d'enregistrement.

Lyte :

Groupe => Essaie de convaincre de séparer ceux qui veulent passer en force, de ceux qui veulent jouer dans la discrétion.

Action => Essaie de repérer si des caméras sont présentes.

C'était un beau bordel et quel bordel justement ! Ha, Kerta n'était pas là pour faire dans la dentelle, silencieuse, agissant avec finesse non non non. Elle fonce dans le tas ! Pour la jouer plus fine, il lui faut autre chose que deux branquignol payer à se gratter les roubignoles. La preuve ! Kerta débarquait pour venir les empêcher de bouger en gelant principalement leur pied et ça avait réussi ! Après, entre les chutes de certains entraînant une pluie de donut, ce qui au final, était intéressant comme façon de faire, Kerta ne retenait qu'une chose dans sa vision égoïste, sa Shellie avait réussi à éliminer les deux gardes. Un bon duo qu'était ses deux-là, mais la sorcière n'allait pas non plus prendre les autres de haut, pas tout de suite en tout cas. Elle avait agi rapidement, sur un coup de tête et prenant les autres au dépourvu donc il faudrait peut-être mieux se coordonner... ou pas. Shellie avait bien réussi elle, pourquoi pas eux ? Qu'ils aient réussi ou non leur coup, la sorcière n'avait juste retenue de cet échauffement qu'elle avait bloqué l'adversaire et Shellie les avaient mis à terre. Oui, l'une avait réussi à les rendre muets, mais ça compte pas dans son équation à elle.

Elle offrit un sourire à sa petite Shellie, comme pour lui dire, bon boulot ! La caresse sur la tête en moins. Maintenant, restait une autre question, deux ascenseurs, maximum quatre personnes, fallait donc faire deux groupes de deux, sauf si certaines personnes savaient perdre du poids en un claquement de doigt ? Ou en se délestant d'un membre ou deux, elle peut aider pour ce point. Cela dit, avant de faire les groupes, le seul mec du groupe venait à proposer deux équipes, mais l'une discrète et pas l'autre. Sous-entendait-il qu qu'elle n'était pas discrète ? Non car appelons un chat, un chat, c'est le cas. Elle n'était pas venue ici pour se faufiler comme une Catwoman version Deling City, si elle se faufile ici, elle laissera sa griffe à coup de dynamite. Façon de parler, car elle n'a pas de dynamite. Pas pour le moment. Kerta croisait les bras et levait son regard vers lui avec un léger mouvement de tête, son regard était loin d'être aimable, cela dit les personnes qu'elle ne regarde pas froidement se compter sur les doigts de la main.

« Fait ce que tu veux, je vais pas te forcer à me suivre à dire vrai. Je suis là pour moi. Si Marie-pousse-toi veut en profiter pour qu'on foute la merde ou trouver des preuves, je m'en fous. Moi, je suis là, car j'ai une histoire à régler avec eux. Je joue selon mes règles, je lui obéis si ça me chante. Suivez qui vous voulez, moi et Shellie, on reste ensemble. »

Qui aurait les cacahuètes et assumer son côté bourrin en suivant Kerta ? Elle va vite le savoir. Après, ils peuvent la suivre et faire route à part une fois sortie de l'ascenseur. La sorcière voulait bien jouer le jeu de la voix... Oh.... Kerta à eut un frisson en alignant les mots « jeu » et « voix » dans la même phrase... Une vision d'horreur... Des débiles enfermés dans une maison qui savent pas alignés deux mots sans assassiner un Bescherelle... Bref. Elle va jouer leur jeu à Mariposa pour le moment, mais ça ne lui plaît pas, faudra pas venir pleurer. Kerta observait les alentours, qui sait si elle pourrait trouver un truc intéressant dans le coin ? Non ? Rien de rien ? En même temps, ce n'est pas comme si un coffre se trouvait dans un coin... Elle ne pensait pas que Shellie voudrait être discrète, mais on ne sait jamais quelle réponse elle pourrait donner.

Action de Kerta:
Observe les alentours en quête d'un quelconque trésor caché?

La définition du mot "infiltration" semblait varier quelque peu entre membres du groupe. Même s'il n'y avait pas 36 solutions pour passer outre les gardes, un tantinet de coordination supplémentaire ou de délicatesse aurait été préférable... Au final, il y eut limite plus de dégâts et de coups infligés entre membres du groupe que sur leurs cibles dans la cohue ! Et deux victimes collatérales importantes...

- Oh non, cerise et abricot, ils me tentaient bien ceux-là...

Au moins l'un des deux n'était pas perdu pour tout le monde. Mais au moins, ce chaos avait permis d'accomplir l'objectif qui était de stopper les gardes. Derrière eux se trouvait un lobby avec des ascenseurs. Des ascenseurs qui, à en juger par la note accrochée sur les portes, ne pourraient pas contenir tout le monde individuellement, forçant une séparation. Et déjà des tensions naissaient...

L'homme qui s'était retrouvé dans le rôle imposé de la mule fut le premier à s'exprimer, notant le fait que tout le monde parmi les héros du jour n'était pas forcément apte à se battre et que, si certains étaient juste venus pour littéralement casser la baraque, libre à eux de le faire, mais autant que cela rende service à tout le monde. L'autre membre du groupe qui avait lancé l'assaut sur les gardes semblait plut s'en ficher du moment qu'elle pouvait bousiller l'endroit ; une raison comme une autre, mais...

- Nous sommes ici pour une raison précise, pas faire ce qu'on veut. Faisons ce pourquoi on nous a envoyé ici et après, on pourra "s'amuser".

Les priorités n'étaient pas là pour le décorum, et vouloir jouer l'électron libre qui n'écoutait personne pouvait vite faire tout tourner au vinaigre. Quand à la suite, elle était plutôt évidente. Mordant dans un nouveau beignet, Ran appuya sur les boutons des ascenseurs.

- Ne restons pas devant les portes. Si des renforts montent, on pourra les surprendre. ...Parfum mangue ? On aura tout vu.

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Ran appelle les ascenseurs

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Les ténèbres humides laissèrent bien vite la place à la lumière d'une salle de contrôle. Un premier sort de Glace, mêlé à de l’Eau, traversa la pièce pour venir congeler les gardes. Paniquée, Véronique agita maladroitement ses mains, comme si elle désirait mettre de la distance entre les nouveaux arrivants et sa frêle personne. Son sort eut pourtant l’effet escompté, aussi surprenant cela puisse-t-il paraître. Elle mit une main à sa tempe, contenant un petit mal de crâne. Il est vrai qu’elle était sujette à des migraines ces derniers temps, chose que l'utilisation de magie amplifiait. Comment cela se faisait-il que cela la prenne dans un moment pareille ?

Fort heureusement, malgré l’armement des soldats, ils furent vite mis hors d’état de nuire. Véronique s’approcha d’eux, se retenant de parler d’une main maladroite. Elle venait d’enfreindre la loi en s’en prenant à eux, n’est-ce pas ? Ne risquait-elle pas de devenir une criminelle en s’aventurant plus loin ? Ce dilemme moral la surprit tout autant qu’il la rongea. La graine du doute commença à répandre ses racines dans son esprit. Certes, elle voulait filmer ce qu’il se passait ici, mais devait-elle prendre le risque de mettre, non pas sa carrière, mais sa sécurité en danger ?

Elle s’accroupit devant les gardes. Ils respiraient. Bon, oui, peut-être que c’était évident pour tous les autres, mais elle demeurait une civile ! C’était… Impressionnant que de voir un corps s’effondrer. Elle serra les poings sur ses cuisses. C’est alors que le commentaire du seul homme du groupe arriva à ses oreilles. Il était très clairement sa porte de sortie.

« Je… J’aimerai vous accompagner. »

Son drone virevolta au dessus d’elle et se posa sur son épaule. Elle ne savait pas vraiment où se mettre. D’un côté, elle sentait que le groupe le plus agressif serait certainement celui qui lui donnerait le plus d’informations sur son scoop à venir. D’un autre côté, elle voulait éviter de blesser ou de tuer. Le risque était grand.

« Je… Je veux dire que je ne suis pas sûre de pouvoir… Enfin… Je suis discrète et... »

Sa voix devenait de plus en plus fluette à mesure que les mots sortaient. A ce rythme, elle risquait de ne pas pouvoir finir ses phrases. C'était cela qu'une première aventure.

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Véronique se place aux côtés de Lyte, prête pour prendre un des ascenseurs.

L'Effet Papillon - Jour J - Page 2 Ringu_10

J’étais parvenue à mes fins en fouillant les tiroirs et casiers du poste de garde pour trouver les deux talkies-walkies que j’ exhibe fièrement en quittant la pièce.

Je me rends alors compte que le bataillon avait enfin été maîtrisé et que notre groupe commençait tout juste à reprendre ses marques. Il faut croire que je m’étais faite plus discrète que je ne l’imaginais.

Tout le monde ne s’en était pas sorti aussi bien que moi : celle qui avait tenté de surveiller le couloir menant plus en avant avait fini face contre terre, probablement à cause de la couche de glace qui commençait tout juste à fondre sous ses pieds. Je m’approche d’elle mais heureusement, plus de peur que de mal vu qu’elle réussi à se relever sans aide de ma part. Elle me rassure très vite, après quoi je lui tends une des deux radios, estimant qu’une était déjà bien assez pour écouter les conversations de nos poursuivants.

En avançant vers le lobby qui accueillait les cages d’ascenseurs, le reste du groupe avait déjà commencé à discuter des mesures à prendre pour progresser de manière efficace.

Si j’étais d’accord avec la plupart des arguments énoncés, je n’avais aucune idée de ce qui serait le plus susceptibles de fonctionner. En même temps, difficile de prendre les bonnes décisions si on ne savait pas ce qui nous attendait si on continuait sur notre lancée.

« Mariposa, répondez. Nous sommes entrés dans le complexe... »

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Mégane fait un rapport de la situation.

Pour une embuscade, si on pouvait appeler ça comme ça, le groupe avait fait preuve de toute la grâce et de la synchronicité d'un groupe de théâtre pré-scolaire... Sur glace. Pour cette fois au moins, une enfant star fera son apparition pour sauver la situation. D'abord un usant le pauvre garçon comme tremplin pendant sa propre chute, elle se fit suffisamment élevée pour retomber avec fracas sur les deux gardes. L'espace d'un instant, quelque chose de sucré lui tomba sous le nez et, comme par instinct, l'attrapa en bouche sans même briser sa concentration. Un tour de force en soi.

Ensuite suivit la descente. Un coup de pied pour chaque garde, un coup que tous les témoins pouvaient sentir passer. Dans un sens, c'était le résultat auquel on s'attendait venant d'une gagnante de tournoi mondial. Un coup rapide et brutal plus tard, son élan n'arrêta pas là, et l'un des malheureux lui servit de luge sur la glace pour un moment tandis que la makonoïde rigolait à pleins poumons. Occupée à terminer la pâtisserie qu'on lui avait gracieusement offerte, elle se retourna, assise en tailleur pour écouter les esprits s'échauffer. Ce silence soudain l'avait perturbée quelque peu, mais les choses étaient bien vite revenues à la normale. Les tensions s'échauffaient déjà, au grand plaisir de leur spectatrice qui terminait de se lécher les doigts. Maintenant qu'elle se faisait faire la morale, et cela l'ennuyait bien. Elle se releva pour faire face à Ran.

-Si elle n'aime pas comment Shellie se comporte, elle peut essayer de la battre pour la soumettre. Elle devrait être prête à y verser du sang par contre.

Un sourire pointu accompagna ses propos. Il n'y avait pas malice ou agressivité, mais l'air de défi était palpable. Si elle cherchait à jouer à l'alpha, autant qu'elle assume le rôle ou se taise. La makonoïde n'avait aucun scrupule à en remettre une couche pour faire passer le message. Cela fait, un regard en biais trouva celle qui se cachait derrière le jeune homme. Trouver une personne aussi normale en cette entreprise était, en soi, l'anormalité. Le fait qu'elle n'ait pas fait demi-tour au premier signe de danger était admirable d'une certaine façon, mais pas tout-à-fait suffisant. Une mort vaine est un tel gâchis. Innocemment, elle se glissa derrière Véronique, assez proche pour sentir même un murmure.

-Avoir peur est une bonne chose, jusqu'au moment où elle paralyse. Arrête-toi, écoute-toi, et respire. L'instinct trouve une voie bien assez vite...

Sortit-elle les dents l'espace d'un moment? La petite sauvage s'éloigna en fredonnant de la jeune fille avant qu'on la suspecte de chercher une victime. C'était tout le contraire. Cette peur nue était enivrante, et de ce fait avait toutes les raisons du monde de la garder en vie. Elle ne s'en cacherait pas, Shellie était curieuse de voir comment elle se débrouillerait, mais hélas n'en entendrait probablement que de lointains échos. Pour sa part, il n'y avait aucun doute qu'elle ferait partie du groupe qui passerait en force. Cela ne voulait pas dire qu'elle n'irait pas chercher des réponses. La ShinRa était ses créateurs. Dans quel sens? Allez savoir, mais cela l'embêtait toujours. Ne serait-ce que pour couper ses liens avec la corporation de manière définitive, elle était intéressée à savoir.

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Shellie demeure en duo avec Kerta

Des gardes si tôt? Cela ne sentait pas bon... Un groupe aussi nombreux serait difficile à camoufler et compte tenu des barbares qui semblaient constituer le groupe. Devant réagir rapidement pour coordonner les actions de chacun, entre les ruées de certains, les glissades des autres et la magie, Chelsea décida de lancer un sort qui se marierait bien avec celui en préparation mais voilà, Fraise tomba et fit s'envoler deux donuts dans les airs.
Le trou d'un des donuts vint s'aligner parfaitement avec sa cible et elle n'était du genre à rater une telle occasion. Elle ajusta son tir et décocha sa flèche. Le tir fut parfait, PARFAIT MADAME LA JUGE! La flèche traversa parfaitement le donut pour venir se ficher sur les gardes et les tremper mais voilà, une flèche d'eau, ça mouille. Compte tenu du sort de froid actif, le donut n'y survit pas et gela. Chelsea hurla intérieurement, un si beau tir, parfaitement cadré, gâché. Elle imaginait déjà Fraise folle de rage qui casserait tout et elle était déjà prête à rejeter entièrement la faute sur la coupable, Kerta.

Mais rien ne se passa à ce propos et le groupe se retrouva devant deux ascenseurs et certains parlaient déjà de se diviser en deux groupes, Kerta et Shellie d'un coté et les gens moins enclins à faire exploser des choses de l'autre.
Chelsea restait en retrait pour profiter de ses bonb- Observer la situation pour faire le choix optimal qui viendrait maximiser les chances de réussites de la mission.

Tandis que certaines n'en faisaient qu'à leur tête, d'autres essayaient de calmer le jeu et d'autres ne semblaient pas très confiantes dans leur aptitudes martiales. Chelsea joua avec le bâton de sa sucette tout en rigolant légèrement.

- Peu m'importe le groupe, je peux m'en sortir en toutes circonstances. Du genre, imaginez là un beau gosse arrive pour me filer son numéro, bon bah j'accepte et puis paf le coup du berger et mat! Haha, trop facile et ensuite je lui envoie un sms pour qu'on se fasse la belle.

Des fois, elle se disait que les gens ne réalisaient pas la chance qu'ils avaient de pouvoir traîner avec elle. Mais bon, elle était généreuse que voulez vous.

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Attend que les autres choisissent un ascenseur pour monter dans celui qui reste

- Putain !

Fut le seul mot qui put s’échapper de ma bouche au moment de ma glissade à cause du beau bordel qu’avaient foutus mes coéquipiers du jour derrière moi, alors que je souhaitais aller inspecter les couloirs voisins. J’avais jeté un regard noir dans la direction de tous les lanceurs de sort, quoi qu’au final, j’avais dévisagé un peu tout le monde, dans le feu de l’action, et le dos tourné à ce moment-là, à part la miss aux cheveux verts, aucune idée qui étaient les autres mages du groupe. Je suis sûre d’avoir entendu une autre voix féminine lancer une incantation mais qui a fait quoi, ça !

En tout cas le temps que je me relève, la cadette du groupe était revenue et s’était approchée de moi pour partager ses trouvailles. Je hochais la tête dans sa direction en guise de remerciement avant de chercher à analyser le matériel : des radios ennemies ?

- On va pouvoir surveiller les communications des gardes avec ça.

A condition qu’elles fonctionnent toujours, je me risquais pas trop à les tâter pour ne pas les activer par accident et alerter justement la cavalerie, mais du premier coup d’œil, pas de problème visible. On le saurait bien assez tôt de toute façon.
Bon ! En prenant la direction que je souhaitais à l’origine, on arrivait devant deux ascenseurs, et de toute évidence, on n’allait pas tous pouvoir rentrer dans le même. Avec les divergences de point de vue, nos routes allaient irrémédiablement se séparer ici. Et la mienne allait être toute tracée, quand bien même j’étais tentée de vouloir surveiller la fameuse « reine des glaces », son caractère trop impulsif et qui n’en fait qu’à sa tête risquait de me faire perdre patience. Elle courait trop facilement vers le danger, et mon but à moi, c’était de choper des renseignements en toute discrétion, pas de me bagarrer. Je levais alors le nez vers Lyte.

- Je te suis. L’idéal serait même que la petite et moi ne soyons pas dans le même groupe, puisque nous avons chacune une radio appartenant à l’ennemi, les informations pourront être suivies dans chaque groupe.

De là à dire que je lui faisais confiance – à Lyte j’entends -, pas encore, mais de toute évidence, c’était le plus raisonnable des deux et sa façon de vouloir agir semblait se rapprocher de la mienne. Et visiblement, l’autre rouquine – la plus timide – semblait vouloir venir aussi. Les autres s’attelaient chacun à leur tâche et leurs envies en attendant que les ascenseurs arrivent. Avec le papier sur les ascenseurs, on ne pourrait pas être plus de quatre voire cinq grand maximum dans les ascenseurs – à condition d’être des poids plumes – alors je me demandais qui viendrait encore avec nous. Peut-être la miss donut ? Elle avait bien raison en disant qu’on était là pour un travail d’abord, le loisir après. Rappelons que pendant ce temps, le cortège au-dessus de nous, nous servait encore de diversion. Pour combien de temps ?

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Katty suit Véronique et Lyte pour prendre un des ascenseurs !

Tout le petit groupe s’était remit sur pied rapidement et s’était avancé vers les ascenseurs. En attendant qu’ils deviennent accessibles en atteignant le niveau actuel, les informations transmises par Mégane provoquèrent une vive réaction de la part de Mariposa.

« Vous ne cesserez décidément pas de m’impressionner ! Se séparer maintenant semble un peu prématuré mais on ne peut pas exclure la possibilité que la sécurité soit effectivement renforcée aux niveaux inférieurs. D’après vos informations, les deux appareils en état de fonctionnement que vous avez récupéré sont déjà répartis au sein du groupe, ce qui tend à suggérer que vous en disposiez d’au moins une par équipe. »

Il paraissait évident que pour finaliser les équipes, il serait nécessaire de prendre en compte chacun des points forts et faiblesses qui avaient été exposés lors da précédente altercation. Cela amena donc une conclusion rapide de la part de ceux qui avaient encore un peu de mal à prendre une décision :

Katty ayant déjà opté pour que sa radio de la ShinRa serve au duo que formait apparemment déjà Lyte et Véronique, Mégane répondit par l’affirmative à l’injonction tacite qui lui demandait de proposer ses services à Kerta et Shellie, qui semblaient prêtes à tout sauf prêter attention aux mouvements des agents susceptibles de les intercepter.

En constatant l’équilibre des forces des équipes actuelles, il fut admis que les compétences de Ran pour le combat seraient plus utiles à l’équipe qui comportait à priori déjà trois civils. Mariposa proposa donc que les talents pour le support démontrés plus tôt par Chelsea pourraient être mis à profit dans celle à qui il risquait de faire défaut.

Les équipes maintenant constituées, Mariposa reprit la parole :
« Ne vous inquiétez pas pour les communications à l’intérieur des galeries, nous allons sécuriser le point d’entrée que vous avez utilisé et établir un relais donc pensez à rester en contact tout du long avec les appareils que nous vous avons confié. En ce qui concerne l’objectif immédiat, cherchez un terminal ou tout autre accès à un plan des lieux. Lorsque ce sera fait, il sera plus simple de coordonner toutes les actions futures. Avancer à l’aveugle ne servira qu’à augmenter les risques de vous trouver acculés. Bonne chance ! »

Les ascenseurs avaient enfin atteint le lobby, la sonnette reproduite via les haut-parleurs à l’intérieur de la cabine indiquant qu’ils étaient prêt à l’emploi. Après un dernier échange de regards et d’encouragements, les deux équipes s’engouffrèrent chacun de leur côté et sélectionnèrent leur destination à l’aide du panneau de contrôle. Plus moyen de faire demi-tour maintenant que les portes s’étaient refermées et qu’ils amorçaient leur descente.[/b]

En attente d'un poste MJ complémentaire !
Ne pas répondre avant !

Les équipes se séparèrent donc en entrant chacune dans un ascenseur.

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Les répartitions sont les suivantes :

Groupe 1 : Lyte - Katty - Ran - Véronique

Groupe 2 : Kerta - Shellie - Mégane - Chelsea

Je vais m'occuper de faire le maître du jeu pour le groupe 2. Un nouveau sujet va être créé pour ce groupe et j'invite donc les joueurs en faisant partie à s'y rendre.

Concernant les joueurs du Groupe 1, Nexus va certainement refaire un poste pour vous mettre dans une situation... Plaisante heart

... (Oups, j'en fais parti Razz

)

Je vous rappelle aussi que vous disposez de moyens de communications. N'hésitez donc pas à prendre en compte ce que fait l'autre groupe. Qui sait, cela pourrait vous être utile? siffle

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Le groupe 1 attend le prochain poste de Nexus!

(sinon je mords... )

Profondeurs du complexe Néo ShinRa - Groupe 1

L’ascenseur avait amorcé sa descente depuis quelques instants quand le bruit d’un appareil dans la cabine retentit l’espace de quelques secondes, provoquant la surprise des quatre personnes présentes qui en cherchèrent l’origine. Ils n’eurent cependant pas l’occasion de s’interroger plus longuement, une voix mécanique déformée par le matériel audio installé annonça un bref « Accès confirmé. » avant que le silence ne revienne. Pas le temps cependant de se poser plus de questions sur ce qu’il venait de se passer, les portes de la cabine s’ouvrant sur l’étage qu’il venait d’atteindre.

Le lobby, cette fois moins large et ne possédant pas d’articles de décoration par rapport au précédent, s’ouvrait sur un large couloir qui s’étendait de gauche à droite sur une longue distance. L’extrémité gauche débouchait sur ce qui ressemblait à une cloison en acier renforcé accompagnée d’un clavier numérique et d’un interphone, probablement dans le cadre d’un système de reconnaissance vocale. A moins de pratiquer la ventriloquie, cette double mesure de sécurité les empêchait de s’avancer plus loin pour le moment, ce qui ne leur laissait que l’autre partie du couloir, parsemée de six portes coulissantes susceptibles de receler moults indices ou dangers potentiels. Trois de chaque côté, dont deux étaient étrangement restées ouvertes : la première laissait échapper un son aigu constant, comme une alarme ou une minuterie laissée en route dans la précipitation, tandis que la deuxième ne démontrait aucune particularité sonore, rendant sa situation aussi incertaine que celle des pièces fermées.

Le choix pour démarrer leur exploration de l’étage était donc assez large, avec son lot d’interrogations par rapport à la situation actuelle.

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Faites votre choix parmi les possibilités qui vous ont été données. Pour rappel : cloison renforcée avec code + reconnaissance vocale d’un côté, et de l’autre 4 portes fermées (verrouillées ou non, à vous de le découvrir) et 2 portes laissées ouvertes, dont une avec une ambiance sonore particulière.

J'étais pas mécontent de la formation des équipes, à dire vrai, peu importe celles qui m'accompagnaient, j'étais surtout soulagé de ne pas faire équipe avec celles qui ne semblaient chercher davantage les ennuis que de remplir les objectifs... On avait de quoi communiquer avec elles puisqu'on avait deux radios portatives mais à savoir si elles n'étaient pas sur le canal que d'autres soldats utilisaient. On avait bien celle qui nous liait avec Mariposa, au pire...

Nos chemins se séparèrent donc, j'étais avec Katty, Ran et Véronique, c'est cette dernière qui semblait la moins à l'aise avec l'opération, il était donc logique qu'elle fasse partie de l'infiltration plus "classique" si je puis dire.

L'ascenseur s'ouvrait, je laissais ces demoiselles passer et c'était parti pour la descente. La destination était inconnue et on ne s'était même pas concerté pour savoir sur quel bouton appuyer, il serait peut être idiot que l'on se rende compte que le point d'arrivée soit le même que l'autre groupe au final. Un scan d'identité se déclenchait mais... rien... Etrange, était-il défectueux ? A-t-il reconnu quelqu'un de notre groupe qui travaillerait ici... Ou bien... C'était sans doute trop gros pour que ça puisse être le cas mais... Si notre commanditaire n'était autre que la Shinra qui voulait juste du grabuge pour passer pour les victimes.... Mouais, et prendre le risque de révéler leur présence, ce n'était peut être pas vraiment malin. Toujours est-il que le trajet se fit sans encombre mais....

"Dites, vous avez rien entendu ?"

J'avais cru entendre un bruit sourd au loin, sans doute mon imagination...

Pour ce qui est de la suite, c'était l'inconnu, en tant que bons infiltrés, on avait pris soin de tendre l'oreille et de vérifier que personne ne se trouvait à proximité, cela semblait pas le cas. On débouchait sur un long couloir, d'un côté, ça semblait peine perdue, de l'autre...

"Bon, on a que l'embarras du choix. Peut être faut-il qu'on se sépare pour aller plus vite... On a pas tellement de temps à perdre..."

Après tout, ce sont des locaux de travail, et une fois la nuit passée, les gens reprendront leur boulot... Quoique, il n'y a pas tellement de nuit ici...

On pouvait entendre un son assez dérangeant, une alarme, autre chose ? Toujours est-il que ce bruit pouvait masquer quelques errements de notre part mais surtout nous empêcher d'entendre ce qu'il se passe, et si du monde arrive...

"Je serais d'avis de zieuter ici d'abord... Mais vous pouvez peut être regarder ailleurs si vous le souhaiter..."

C'était une sorte de gros escape game géant quoi... J'espère juste qu'on aura plus d'une heure pour ressortir...

ACTIONS :

Lyte essaie de trouver d'où provient le bruit strident (dé)

Lyte propose de se séparer pour explorer les salles (rp)

Les affinités de chacun permirent aux différents groupes de se former relativement rapidement.
Véronique se fit toute petite compte-tenu de la situation. Malheureusement pour elle, c’est ce trait de sa personnalité qui attira l’attention de la championne du tournoi. Difficile de décrire le frisson qui la parcourut de haut en bas lorsqu’elle entendit la voix de la makonoïde. Un tremblement soudain, un frisson glacé, un souffle coupé, ce furent là les signes trahissant sa profonde angoisse. En ce cours instant, elle ne trouva rien de mieux à faire que d’obtempérer.

Ses muscles crispés se relâchèrent lentement alors qu’elle écoutait son corps et tentait de reprendre le contrôle de ses esprits. Sa respiration figée reprit son cours, lent et immuable. Elle se retourna vers la jeune femme pour la remercier, mais Shellie était déjà occupée ailleurs. Cette drôle de dame possédait une énergie folle. Elle était forte. Véronique ne pouvait que le reconnaître et l’admirer pour cela.

Enfin, les ascenseurs arrivèrent. La demoiselle s’y engouffra, bientôt suivie par ses alliés. Puis la descente s’opéra. Un son étrange traversa la cabine. « Accès autorisé », vraiment ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? Lyte semblait avoir mal compris, aussi la demoiselle s’éclaircit la voix afin de lui répondre.

« Je… Je pense que l’ascenseur a dis « accès autorisé ». Peut-être est-ce grâce à la montre que tu portes ou à Mariposa? » lança-t-elle innocemment.

Elle ne pouvait que faire des conjectures à ce niveau. Il n’y avait aucune garantie. Elle prit son drone dans ses mains et sortit de la cabine une fois celle-ci arrivée. Une nouvelle salle les accueillait, vide. Voilà qui était rassurant, elle ne put d’ailleurs réprimer un discret soupir.

En observant les alentours, il fut très vite dévoilée une salle fermée par une porte blindée. Voilà qui bloquait l’une des routes possibles. Fort heureusement, il restait l’autre partie du couloir qui regorgeait de portes aussi intrigantes que mystérieuses. L’homme du groupe proposa de prendre les devants. Il voulait que chacun fouille un lieu, ce qui semblait assez logique au vu de la configuration. Des documents confidentiels traînaient peut-être ici. Peut-être serait-il possible de s’en servir contre la Néo-Shinra et, dans le cas de la jeune journaliste, d’obtenir le scoop de sa carrière !

« Je... »

Sa voix déjà faible ce fit presque inaudible. Il fallait être discret et c’était là le domaine d’expertise de la demoiselle.

« Je vais voir celle-ci. Bonne chance à vous tous. »

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Véronique tente, très discrètement d'ouvrir l'une des portes fermées. Si ce n'est pas possible, elle passera à la suivante, toujours avec discrétion.

Ainsi, le groupe était désormais officiellement séparé. Au moins, les deux obsédées de la destruction étaient partis de leur côté, aussi ceux qui n'étaient pas trop portés sur le fait de réduire les lieux en cendres n'auraient, espérons-le, pas trop de problèmes. Ce qui était étrange était que l'ascenseur descendit de lui-même après avoir confirmé que ses occupants avaient un "accès autorisé". Comment ça ? Sans code, ni badge, ni rien ? Si seule une personne fit ouvertement la remarque, mettant ça sur le dos de la montre que Mariposa leur avait fourni mais... C'était un peu trop beau pour être vrai.
Peut-être que certains ou certaines n'étaient pas qui ils prétendaient...

L'ascenseur arriva à un nouvel étage, plutôt austère comparé à l'autre. Une porte de sécurité, bien fermée cette fois, bloquait le passage d'un côté du couloir. De l'autre, plusieurs portes dont l'une qui laissait échapper un son strident. L'homme proposa que le groupe se sépare pour couvrir plus de terrain.

- C'est trop faible pour être une alarme généralisée. Il doit y avoir quelque chose, mais rien qui ne devrait nous inquiéter. Mais évitons de nous séparer trop; si nous avons de la compagnie, mieux vaut garder l'avantage du nombre. Et à huit yeux et oreilles, nous serons plus difficiles à surprendre.

La demoiselle un peu pas sûre d'elle avait opté pour aller étudier les portes fermées, ce qui ne laissait que peu d'options à Ran. Avec pour seule preuve de son passage quelques gouttes de confiture de myrtilles, la caricature maoiste partit étudier la porte blindée qui bloquait le passage. Qui sait, peut-être y aurait-t-il une procédure d'ouverture d'urgence ou autre afin de passer outre...

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Ran va étudier la porte en acier sécurisée

Spoiler:

Bon, c’était donc l’heure de se séparer, même si notre « employeur » semblait sceptique de procéder ainsi aussi tôt dans l’opération, nous n’avions malheureusement pas le choix si nous voulions couvrir le plus de terrain en moins de temps possible. Et nos différences de points de vue risquaient aussi de devenir un problème. Comme prévu, le groupe se scindait en deux, et de sorte à laisser une radio par groupe pour garder une communication. Véronique, Ran, Lyte et moi entrions alors dans le premier ascenseur après avoir distribué le matériel adéquat nécessaire à la communication entre nous. Un petit « accès autorisé » nous avait un peu surpris avec ma collègue rouquine ne pense que cela provenait de Lyte. Rappelons que la miss aux cheveux verts l’avait assigné comme porte-bagage, ce qui signifiait que le plus gros du matériel était en sa possession, dont la fameuse montre qui nous avait permis de pénétrer dans les locaux de la Néo-Shinra.

Le véritable souci et la première « épreuve » si je puis dire, nous attendait une fois tous sortis de l’ascenseur : un lobby, plein de portes. Toutes différentes, toutes avec son lot d’inquiétudes. Lyte proposa rapidement de se scinder pour couvrir plus de terrain, là où notre amie gourmande pensait que c’était dangereux d’opérer ainsi : déjà que le groupe entier avait été coupé en deux, c’était effectivement un risque de nous séparer davantage en cas de mauvaise surprise.

- Miss Donut a raison, évitons de trop nous séparer, le premier qui trouve quelque chose de trop louche appelle les autres. Et n’oubliez pas ce que Mariposa nous a demandés aussi, gardons le contact avec les autres et essayons de trouver de quoi nous repérer. Autrement dit, un plan des lieux. Puisque Ran voulait étudier la porte sécurisée, je la retenais quelques secondes avant. - Notre « employeur » semble avoir pas mal de ressources, n’hésite pas à les contacter pour leur décrire précisément le système. S’il le faut, ils pourront le hacker.

De mon côté avant de choisir une porte, je regardais minutieusement le couloir où nous nous trouvions, mais de toute évidence à première vue, pas de plan des lieux. Je suivais alors les instructions de Mariposa à la lettre en commençant une première communication avec l’autre groupe à l’aide de nos appareils.

- Ici Katty du groupe … On n’avait jamais dit qui était le groupe 1 ou le groupe 2 d’ailleurs. - de l’autre groupe. Nous sommes arrivés dans un couloir rempli de portes mais aucun plan des lieux. Comment ça se passe de votre côté ?

Aucune réponse après un délai d’attente, évidemment, je n’avais aucune idée des mésaventures qu’ils avaient vécu de leur côté ou peut-être qu’il y avait finalement du brouillage ? Nan, je ne pensais pas Mariposa si stupide pour nous conseiller de communiquer si le matériel ne pouvait pas marcher. En tout cas, cela nous aiderait grandement à avancer si déjà ils avaient trouvé un terminal ou quoi que ce soit de leur côté qui pouvait aider à se repérer ici. Je ne pouvais plus me permettre d’attendre de mon côté étant donné que mes camarades s’avançaient déjà.

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Actions de Katty :

• RP : Tente de communiquer avec l’autre groupe.
• Dé : Essaie d’espionner discrètement ce qu’il se passe derrière l’autre porte ouverte (celle où il n’y a pas de bruit)

Les quatre avaient donc débuté leur petite enquête chacun de leur côté malgré les réticences de deux d’entre eux à se séparer davantage.

Le sac d’équipement sur l’épaule, Lyte s’était avancé vers ce qu’il pensait être l’origine du bruit constant. La porte laissée ouverte débouchait sur une sorte de salle aménagée, les grandes armoires en aciers indiquant d’abord un but de stockage tandis qu’une fonction de laboratoire était suggérée par les ilots servant de poste de travail disposés les uns à la suite des autres pour une petite dizaine en tout, avec leur lot d’appareils tels que des microscopes et autres stations d’analyse, ainsi que leur espace de rangement individuel disponible sous leur plan de travail. Le son semblait provenir de quelque part dans cette salle mais aucun indice visuel ne lui permettait de déterminer l’endroit exact. Il allait devoir fouiller plus en profondeur s’il espérait trouver quelque chose.

Véronique avait quant à elle tenté de s’avancer vers l’une des portes fermées, du côté opposé à celui choisi par Lyte. Si le mécanisme avait paru se débloqué dans un premier temps pour lui permettre de s’engouffrer, il s’était subitement bloqué en ne laissant que quelques centimètres d’écart entre la porte automatique et son cadre. Il y avait certes de quoi laisser passer le bras pour tenter une manœuvre mais étant donné que la pièce était plongée dans la pénombre par manque d’éclairage, le risque n’en valait peut-être pas la peine. Il restait encore trois autres portes fermées, peut-être aurait-elle un peu plus de chance sur les suivantes.

De son côté, Katty avait préféré opter pour une approche plus méticuleuse par rapport au contexte, utilisant l’outil de communication récupéré au tout début de cette aventure pour contacter ses équipiers et les informer sur leur situation. Le grésillement qu’elle eut pour seule réponse n’avait probablement pas manqué de a faire cogiter par rapport ce qui pouvait leur être arrivé mais si l’on s’en référait au temps qui s’était écoulé depuis leur dernier contact, c’était encore loin d’être particulièrement alarmant.
Elle prit sur elle de mettre de côté ses inquiétudes sur le moment et se dirigea vers la deuxième porte ouverte. Il semblait s’agir d’un vestiaire, avec plusieurs casiers renforcés installés le long des murs. L’un d’entre eux était entrouvert et laissait dépasser la manche caractéristique d’une blouse de travail. Au premier abord, il devait s’agir de la norme mais elle n’était peut-être pas à l’abri de surprise si elle parvenait à en ouvrir un ou deux de plus. Au contraire de ce qu’on aurait pu s’attendre de la part d’une entreprise à la pointe de la technologie, les casiers n’étaient maintenus fermés qu’à l’aide de simples cadenas en métal.

Enfin, Ran s’était avancé vers la cloison. Celle-ci ne présentait absolument aucune irrégularité sur sa surface, ce qui excluait toute tentative de passer outre pour le moment. Le panneau installé au mur adjacent attendait que l’on interagisse avec, mais sans les informations appropriées, peu de chance de le faire réagir dans le bon sens. Et très certainement que si les erreurs se succédaient, une procédure de sécurité risquait de s’enclencher. Peut-être fallait-il revoir sa stratégie le temps de rassembler le nécessaire pour poursuivre dans cette voie.

L'endroit était vaste. Ce qui ne rendait pas les recherches aisées, d'autant plus que nous ne savions ni réellement ce que nous cherchions ni si nous étions à un étage intéressant. Avec le passif de la Shinra, nul doute que de nombreux projets devaient être inscrits dans ces locaux. Et une majorité de ces projets ne seraient pas forcément nuisibles... La Shinra était avant tout une société d'armement qui avait trouvé de quoi s'enrichir dans l'énergie. Je n'en savais guère plus sur ce groupe.

Il fallait peut être juste trouvé des preuves que ces locaux existent, ce qui les discréditeraient sans doute. Après tout, qui peut se rassurer d'avoir des locaux top secret à plusieurs mètre sous terre en dessous leurs habitations et travail ?

Le laboratoire dans lequel je me trouvais ne m'aidait guère à me faire un avis sur ce qui se tramait ici et les quelques notes visibles ne m'aiguillait pas, trop de mot techniques et savant ou qui ne correspondait à rien sur Dol. Mako, matéria, Midgar...

Mais je n'étais pas venu dans cette pièce pour cela à la base mais pour trouver la source de ce sifflement strident et sonore. Je fermai les yeux pour me concentrer à m'aider car rien ne présageait l'origine du bruit. Tout ce que j'entendais, c'était les bruits de pas de mes partenaires et une de leurs voix appeler dans le talkie pour connaître les avancées de l'autre groupe. Je ne saurai les reconnaître à leurs voix... A vrai dire, il serait possible même que je les confonde physiquement, en fait...

Non, même de garder les yeux fermés et de me priver d'un de mes sens ne me permettait pas de voir avec mon ouïe... Je les rouvris, clignant des yeux pour me réhabituer à la lumière vive des néons. Pas d'indice visuel... Je vis un croquis de ce qui ressemblait à un mammifère volant, vous savez ce qui peuvent empoisonner l'être humain, qui vivent dans des grottes et qui seraient "aveugles" selon ce qu'on en croit. Elles se dirigeraient par... Mais oui... Essayons cela après tout.

Je refermai les yeux et tentai par un savant mélange de magie et de concentration à diffuser une magie de vent de manière concentrique autour de moi. Si le son et le bruit ne se voit pas, il se manifeste par sa diffusion dans l'air ambiant, et donc si ma magie de vent est altéré dans une des directions, j'en déduirai que la source du bruit viendrait de là. Cela valait toujours le coup d'être essayé...

Une fois cela accompli, en fonction du résultat, je tentai de m'en approcher sans demander des nouvelles de mes camarades.

"Vous trouvez quelque chose d'intéressant ?"

Parce que moi, pour l'instant rien, mais cela va peut être changer immédiatement...

ACTION DE :

Utiliser de la magie d'air pour faire office d'ultrason et repérer la source du bruit.

L'Effet Papillon - Jour J - Page 2 Vzoron10

Véronique s'approcha à pas feutrés de l'une des portes. Était-elle fermée? Elle se risqua à poser son oreille dessus. Aucun bruit. Elle tenta de la pousser un peu, mais elle ne bougea pas. Bon... Il restait l'utilisation de la poignée. Celle-ci s'abaissa et... Manqué. Le son du verrou se fit entendre. Cela signifiait donc que cette porte ne pouvait être ouverte. Enfin, pas tout à fait. Quelque chose la bloquait. On pouvait y passer le bras, mais au vu de la pénombre dans la salle, cela n'augurait rien de rassurant.
Mince... Il fallait espérer que les autres lui réservent un sort différent. Cependant, avant de poursuivre son exploration, elle se tourna vers les autres. Ran venait de s'avancer vers la grande porte à l'autre bout du couloir. Elle l'observait, mais ne pouvait visiblement pas y voir de faille. Il allait falloir trouver un moyen de l'ouvrir.

La jeune femme se sentait plus en sécurité avec ce groupe. L'autre était quelque peu... Agressif. Prêt à se ruer dans toutes les aventures possibles, semant du grabuge et alertant la sécurité. Ces alliés du moment était bien plus discret. D'ailleurs, l'une des filles tenta de joindre le groupe des fonceurs. Il fallait espérer qu'elle obtienne une réponse.

La voix du garçon s'extirpa de la salle dans laquelle il s'était engouffrer. Véronique faillit sursauter avant de soupirer.

" Non, choux blanc. La porte est à moitié ouverte et je ne vois rien dedans. Je tente une autre porte. "

Un peu de sueur coulait sur son front. Elle avait l'étrange sensation de ne pas être à sa place. Au fond, elle désirait simplement prendre quelques clichés compromettant de dossiers qui traînaient, mais elle se doutait à présent que ça ne serait pas si simple. Cependant, elle avait horreur d'être inutile et/ou laissée de côté. Comme pour chercher une certaine forme de validation, elle chercha le regard de la demoiselle au téléphone, puis tenta d'ouvrir une autre porte. Elle espérait avoir plus de chances.

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Véronique tente d'ouvrir une autre porte.

Toujours aucune réponse de la part de l’autre groupe. Soit ils n’étaient pas en condition pour répondre, soit les appareils ne fonctionnaient pas. Dans tous les cas, je ne pouvais pas me permettre de rester immobile en attendant une réponse qui ne viendrait peut-être jamais. D’autant plus que mes camarades s’activaient de leur côté !

A mon tour alors, je m’étais approchée de l’une des portes, une qui était déjà ouverte. Je longeais le mur avant d’y passer lentement et discrètement ma tête. En soit, c’était bête, nous étions si peu discrets à notre arrivée que si quelqu’un était là, il nous aurait déjà entendu depuis longtemps. Mais ne sait-on jamais, et s’il y avait quelqu’un avec des écouteurs ?? J’avoue avoir eu un pic de stress au moment de passer ma tête. Que je me rassure, il n’y avait en réalité personne, seulement un nombre croissant de casiers. Je m’approchais alors de ces derniers. L’un d’eux avait une manche qui dépassait : une combinaison de travail peut-être ? Je n’aimais pas trop ça, il n’était pas difficile de se monter la tête en se rappelant des scientifiques de la Shinra première du nom … alors que ça appartenait peut-être à des techniciens de maintenance, ou que sais-je. Bref.

Alors que je commençais à regarder autour de moi pour analyser d’autres détails de la pièce, la seule voix masculine de notre équipe retentit.

- Je suis arrivée dans une sorte de vestiaire. Je vais essayer d’ouvrir des casiers.

Car s’il y a bien un détail qui venait de m’interpeler, c’était la protection basique de ces derniers. Est-ce que ça signifiait qu’il n’y avait rien d’important malgré tout ? Si c’était des casiers renfermant des choses compromettantes, pour sûr que la Néo-Shinra les aurait bien protégés et renforcés. Mais bon … Ne sait-on jamais, un mec sur une inattention qui aurait voulu s’alléger de choses encombrantes en le laissant dans son vestiaire et hop. Soyons positifs mais ne nous attendons pas à grand-chose pour autant, ce serait le meilleur moyen d’être déçu.

Evidemment pour une ancienne orpheline un peu délinquante dans ma jeunesse, c’était presque le destin qui m’appelait ! J’étais assez chipie dans mon enfance, je volais pour mes propres petits plaisirs – dirais-je, caprices – de gamine, tant je détestais ma famille d’accueil. Alors je ne sortais jamais sans une épingle ou une barrette. En l’occurrence, j’avais une barrette dans mon petit sac, donc espérons qu’il soit aussi facile de crocheter ces cadenas. Et n’oublions pas cette blouse non plus !

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Actions de Katty :

• RP : Ouvre le casier entrouvert pour l’inspecter (s’il est bien ouvert ? sinon on oublie cette action)
• Dé : Tente de crocheter le cadenas du casier voisin afin d’en découvrir le contenu !

La porte était, comme on pouvait s'y attendre, bien fermée. Il ne semblait pas y avoir de méthode pour l'ouvrir qui ne ferait pas un bruit de tous les diables ou ne déclencherait pas d'alarme. Mieux valait laisser de côté ce passage pour le moment... Katty lui avait bien conseillé de contacter Mariposa pour le moment ; cela valait le coup d'essayer.

- Euh, Mariposa ? Ici Ran. Vous auriez un moyen afin de passer une porte blindée protégée par un code a notre étage ?

Le temps que Mariposa réponde, Ran écouta les conversations des autres. Si Lyte et Véronique n'avancaient pas vraiment, Katty avait une piste bien plus intéressante à portée de main. Un vestiaire là où tout le monde range ses affaires... Il y avait toujours des étourdis incapables de se souvenir du moindre code, mot de passe ou autres... Et qui les notaient ! C'était un espoir maigre, mais il pourrait bien y avoir quelqu'un d'assez idiot pour avoir noté son code à lui et l'avoir laissé dans son casier.

Ignorant le reste de l'action, Ran partit directement vers là où Katty se trouvait et, la voyant affairée à tenter d'ouvrir les casiers, s'y mit aussi. Si Mariposa ne répondait pas, c'était une piste mince, mais une piste quand même.

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Ran aide Katty à ouvrir les casiers

Les radios qui leur avaient été confiées avant l’entrée dans le complexe se manifestèrent une fois de plus, pour enfin délivrer un discours intelligible mais néanmoins non-exempt de quelques sons parasites, probablement créés par la distance et les nombreuses surfaces les séparant de l’origine des communications.

« Nous venons d’établir le relais pour transmettre le signal jusqu’à vous. On en a profité pour faire un peu le ménage et préparer votre extraction. »

Si la voix déformée par le filtre s’était bien gardée de détailler la signification de « faire le ménage », il devait être rassurant de constater qu’ils disposaient d’un soutien bien présent de la part de leur mystérieux commanditaire.

« Vous ne devriez plus avoir aucun problème pour communiquer entre vos deux équipes. Navré de devoir vous demander ça mais si vous avez précédemment tenté de communiquer, je vais vous demander de bien vouloir répéter. »

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Tandis que le reste du groupe rattrapait les dernières évolutions de la situation par l’intermédiaire de la radio, Lyte avait décidé d’employer les grands moyens afin de ne pas perdre davantage de temps et avait entamé un processus délicat faisant appel à ses connaissances en biologie et magie. Le vent lui permit de faire circuler les informations environnementales bien plus efficacement que jusqu’à présent et l’origine du son lui apparut très clairement comme provenant d’un des cabinets de rangement sous un des postes de travail vers le fond de la salle. Il n’était absolument pas verrouillé et une fois ouvert, il révéla son contenu : il s’agissait d’une de ces machines servant à mélanger ou agiter les échantillons habituellement manipulés dans un lieu comme celui-ci, une centrifugeuse comme il était coutume de les nommer. Le bruit qu’il était possible d’entendre depuis le couloir était donc celui de la minuterie de la machine, qui avait vraisemblablement terminé l’opération pour laquelle elle avait dû être employé. Le processus avait probablement été programmé plusieurs heures avant que le groupe d’intrus ne mette le pied dans cette zone, ce qui avait dû occasionner un oubli ou encore un acte volontaire de dissimuler les travaux dans la panique précédant un potentiel impératif d’évacuation du personnel.
Quoi qu’il en soit, Lyte avait maintenant sous les yeux une machine lui signifiant qu’il pouvait récupérer un, voire plusieurs échantillons biologiques. Quant à savoir à quoi cela pourrait bien leur être utile, il allait avoir besoin d’un peu plus d’informations et d’un contexte favorable. Les laborantins avaient aussi pris soin de ne pas laisser en évidence la plupart des notes et manuels qui pouvaient potentiellement expliquer le but des expériences locales. S’il était vraiment déterminé, il pouvait évidemment continuer à fouiller les lieux ou au contraire, en rester là pour le moment et repartir prêter main-forte à ses camarades.

Malgré sa déconvenue précédente, Véronique ne se démontait pas pour autant et tentait donc d’ouvrir une autre porte. Malheureusement pour elle, ce deuxième essai s’avéra tout aussi infructueux car la cloison avait cette fois été solidement verrouillée. Si la précédente avait pu montrer quelques signes de faiblesse, celle-ci était maintenue fermement en place par un système de verrouillage très performant. Elle put cependant constater qu’il s’agissait de l’une, si ce n’est la seule des six portes qui semblait être équipée d’un lecteur magnétique intégré laissant donc sous-entendre qu’avec les bons outils, il serait possible de venir à bout de cet obstacle.

« Nous ne disposons pas encore d’un accès au système de sécurité de cette infrastructure, malheureusement. Il est cependant probable qu’une des salles à proximité de la vôtre dispose des équipements qui vous permettront de déverrouiller cette porte. »

La réponse délivrée à travers la radio de Ran n’avait certainement pas manqué de la décevoir quelque peu mais compte tenu des circonstances, c’était déjà un miracle qu’ils aient pu accéder à ce niveau sans encombre, au contraire de leurs homologues loin dessous. La porte de sécurité était donc mise de côté pour le moment et la jeune femme en combinaison partit rejoindre sa comparse en train de fouiller le vestiaire.

Katty constata donc que le casier laissé entrouvert recelait donc une blouse de protection tout à fait banale. Ce qui était plus intéressant était ce qui était contenu dans ses poches. Les quelques morceaux de papier froissés semblaient plutôt anecdotiques puisque majoritairement constitués de notes de recherche écrites à la va-vite et de documents presque impossibles à décrypter pour qui n’était pas chercheur émérite mais elle put cependant constater la présence de ce qui semblait être un badge d’identification, doté d’une piste magnétique très certainement reconnaissable par les lecteurs installés à cet étage.

La fortune lui souriait donc déjà en solitaire et grâce à Ran qui venait de la rejoindre, le deuxième casier ne résista pas longtemps non plus. Le contenu de ce dernier s’avéra déjà plus atypique, puisqu’en plus de la blouse identique à la précédente, un sac en cuir renforcé était disposé sur l’étagère au-dessus. Rien d’intéressant dans les poches du vêtement de protection cette fois mais le sac contenait quant à lui une sorte de magnétophone/enregistreur numérique accompagné d’un mot rédigé à la main sur un bout de papier arraché d’une feuille plus grande. Selon ce message, l’appareil contenait un extrait d’une conversation ayant eu lieu quelques semaines lors d’une réunion du personnel à propos des mesures mises en place à la suite des premières rumeurs évoquées par la population. On pouvait entendre le chef de service tenter de rassurer ses collègues et les encourager redoubler de vigilance lors de leurs déplacements entre le centre de recherche et leurs lieux de vie. Par crainte de répercussions sur les conditions de travail, la personne qui semblait avoir réalisé l’enregistrement encourageait le destinataire à qui elle semblait l’avoir confié de faire parvenir à un de leur supérieur de Gaïa dans les plus brefs délais. Manque de temps ou simplement par peur de mettre sa carrière en danger, le propriétaire du sac avait donc préféré conserver l’appareil là où il pensait qu’il serait à l’abri.
Si Katty et Ran n’avaient pas encore trouvé de quoi résoudre le problème de la combinaison à entrer sur le clavier numérique, elles venaient pourtant de récupérer l’échantillon vocale qui allait leur permettre de compléter la deuxième étape de la procédure de déverrouillage.

L'astuce marchait et je parvenais assez rapidement à situer l'émission de ce bruit qui accaparait toutes mes pensées depuis que je venais de faire irruption dans la pièce. Moi qui m'attendais à trouver un appareil sophistiqué ou nous facilitant notre invasion discrète. Voire même un gadget top secret, je tombais sur un de ces appareils qui permettait de... je ne sais pas trop quoi, remuer très fort ou quoi, des produits. Une sorte de shaker électronique en gros...

Peut être que le contenu de ces fioles étaient importantes, un sérum, une potion d'immortalité... Ou un virus très contagieux qui forcerait les gens à rester chez soi... Et si je l'embarquais, qui me dit qu'on saurait en faire quelque chose, et que j'avais de quoi l'emmener et en sécurité et dans les conditions optimales ? Si ça se trouve, il fallait le conserver dans un sachet isotherme ou quoi... Ne sachant pas, je demanderais à la radio, ou à mes camarades si quelques unes étaient plus calés que moi en chimie expérimentale.

J'entendais, d'ailleurs, la radio et deux d'entres elles discuter dans une pièce non loin, je me permis de les rejoindre alors qu'une autre tentait de vérifier quelques portes étaient ouvrables, lesquelles ne l'étaient pas. Katty et Ran étaient dans ce qui semblait être un vestiaire, et casier après casier, elles trouvaient peut être des choses intéressantes...

"Quelque chose d'intéressant ici ? De mon côté, le son venait d'un appareil, y'a des tubes à essai mais je sais pas trop si ça vaut le coup de les embarquer avec nous..."

Elles avaient trouvé quelque chose de plus intéressant que moi, apparemment, puisqu'il y'avait une carte magnétique trainant dans l'une des blouses, c'était sûrement le premier objet clé intéressant, en plus, de celui que je me trimballais au poignet.

"Est-ce que ça vaudrait pas le coup qu'on en profite pour trouver de quoi nous dissimuler si on tombe sur des employés du coin ? La blouse, ça doit aller à tout le monde, non ?"

Je me décidai donc à rajouter deux paires de bras à fouiller les casiers dans l'espoir de trouver des choses bien précis, et qui pourrait faciliter notre infiltration. Je ne sais pas quel était l'étendue des dégâts avec le groupe des bourrines mais si on pouvait éviter de laisser trop de traces et se la jouer Voleur Fantômes, ça m'arrangeait. Peut être que l'unes des deux en auront marre de chercher dans les vieilles guenilles des savants et tenter d'utiliser la carte, moi, je m'étais fixé cet objectif. Et puis, contrairement à un vestiaire de salle de sport, les savants ne transpiraient pas autant.

RP :
Rejoint les filles

Dé :
Fouiller pour trouver de quoi se déguiser et/ou transporter les fioles

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