L'Effet Papillon - Jour J

Véronique tenta d’ouvrir une nouvelle porte. Il était possible que cela fonctionne, comme il était possible qu’elle se retrouve face à un nouveau mur. Il fallait qu’elle démontre son utilité. C’était la meilleure façon de ne pas passer pour la pauvre enfant qui s’était retrouvée ici par hasard. Bon, certes, tout ceci la dépassait un peu, mais elle se devait de s’adapter à la situation.

Arrivant sur la nouvelle porte de ce couloir, elle en saisit la poignée. Puis, lorsque la porte bloqua, elle tenta d’y mettre un coup de botte. Manque de chance, elle se fit plus mal qu’autre chose. OK… La honte ! Espérons que personne ne l’ait vu ! Ce n’est d’ailleurs qu’à ce moment qu’elle remarqua le dispositif électronique permettant d’y accéder. Ha ! Il fallait qu’elle ouvre les yeux !

Forte de cette découverte, elle rejoignit rapidement les autres, grand sourire aux lèvres. Elle désirait partager cette merveilleuse nouvelle. Avec de la chance, ils auraient trouvé quelque chose entre maintenant et il y a une minute à peine ? Soyons optimiste !

La radio grésilla à ce moment. Nous avions tous des moyens de communiquer et il fut rassurant de voir que leur mystérieux indicateur nous soutenait toujours. Véronique était heureuse : tout se goupillait ! Elle se hâta de passer la tête dans la salle accueillant les deux autres filles.

« Les filles, j’ai trouvé une porte avec un lecteur magnétique. Il faudrait quelque chose pour… »

Elle s’arrêta en voyant que les autres femmes avaient bien plus avancé qu’elle même. Aie, sa joie soudaine en pris un coup, mais elle se ressaisit. Cela restait une bonne nouvelle. Elle n’était pas seule dans cette équipe et tout ce qui servait les uns, servait les autres face à l’organisation.

« C’est bien un badge magnétique que tu as là ? » dit-elle en pointant ce que venait de trouver Katty. « Je sais peut-être quelle porte il ouvre. »

Quand le garçon jaillit de derrière elle, elle sursauta. La pauvre restait timide et craintive. Elle serra cependant les poings, se souvenant de ce que la jeune sauvage lui avait dis : il faut être fort et aller au devant de la peur. Elle respira, puis se tourna vers lui.

« Je… J’aurai besoin de ton aide si tu veux bien. J’ai entre-ouvert une porte et je pense qu’une personne plus… « forte » que moi pourrait l’ouvrir. »

La jeune femme se sentait pousser de petites ailes alors qu’elle ne faisait que pointer des faits évidents que chacun avait déjà réalisé. C’est comme dire que le feu ça brûle. C’est con, mais c’est déjà un merveilleux pas un avant pour chaque individu durant sa jeunesse. Une leçon qui se grave bien souvent sur toute une vie… Si on omet certains pyromanes.

« Se déguiser ? »

Véronique trouva l’idée brillante. Après, il serait aisé de lui prouver l’inverse. Néanmoins, la voilà déjà lancée. Voyons si cela sera convaincant.

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Véronique se déguise en chercheur de la Néo-Shinra en suivant les conseils de Lyte.
Elle indique aux autres les éléments qu'elle a récolté.

Donc, il y avait bien eu un petit souci au niveau des communications. Si le problème était censé être réglé désormais, j’étais déjà sur mes gardes pour la suite des opérations, à savoir, fouiller cette pièce qui m’attendait à bras ouverts. Personne. J’entrouvrais le casier déjà ouvert pour l’inspecter, non sans manquer de fouiller la blouse et j’y trouvais ma foi une vraie petite perle. Il y avait aussi des papiers mais en louchant rapidement dessus, je ne comprenais pas un traître mot, mais je préférais rouler ça en boule pour le ranger dans ma poche. On ne sait jamais.

- Comment peut-on être aussi imprudent.

Lâchai-je dans un murmure, suivi d’un soupir. Laisser une telle pépite traîner dans sa poche, c’est une chose, mais la laisser dans un casier ouvert, c’en est une autre ! La personne était-elle partie dans la précipitation pour manquer autant d’attention ? Dans tous les cas, c’était tout bénéfique pour nous, et lorsque je vis Ran me rejoindre pour les casiers, je levais ma main contenant le précieux objet pour lui faire partager la trouvaille. Puis, je fouillais dans mes affaires personnelles pour sortir de quoi crocheter le cadenas du casier voisin. Une fois de plus, à ma grande surprise, il ne résista pas bien longtemps. Une nouvelle blouse dans ce dernier, mais il ne contenait rien. En revanche en levant la tête, j’aperçus le sac en cuir que je m’empressai d’attraper pour regarder à l’intérieur. Un magnétophone et un bout de papier. Par réflexe, je sortis mon petit appareil photo – un jetable afin qu’il ne puisse avoir qu’un usage unique sans être tracé – pour prendre un cliché. A ce moment-là, les autres nous appelèrent pour partager leurs trouvailles mais j’avais déjà enclenché le bouton du magnéto pour écouter la conversation. Un sourcil arqué, je me disais naturellement que je ne pouvais pas garder ça pour moi. Alors quand je rejoignis les autres, ils avaient déjà un plan en tête, Véronique ne manqua pas d’ailleurs de remarquer la carte magnétique. Et elle pensait savoir quelle porte elle ouvrait. Je regardais bêtement le passe.

- Si tu es sûre de toi....

Etrangement, j’arrivais à faire confiance à mes camarades du jour, chose qui n’aurait peut-être pas été évident dans l’autre groupe. Lyte proposa alors de passer à l’étape supérieure, puisqu’on avait trouvé quelques blouses, il suggéra d’en profiter pour nous déguiser et passer incognito pour la suite des opérations. Avant que tout le monde s’en aille, je les arrêtais.

- Attendez ! Miss Donut et moi avons trouvé ça dans un autre casier, ça me paraît important à partager, je ne sais pas pourquoi vous êtes là mais si vous avez envie de dossiers croustillants en sortant d’ici, voilà qui devrait vous confirmer toutes les rumeurs qui ont circulé dernièrement sur le net.

S’ils avaient des appareils pour enregistrer des trucs ou quoi, c’était le moment. Je tendais le magnétophone et attendais qu’ils aient leur attention dessus pour refaire passer le message, confirmant les ordres de discrétion et de circulation du personnel de la Néo-Shinra à travers la ville. Chose faite, notre petit groupe sembla vouloir s’activer, mais avant que Véronique parte de son côté, je me tournais vers elle.

- Si tu peux juste me montrer quelle porte aurait besoin de ce petit bijou.

Je laissais soin à Lyte de fouiller la salle des casiers si jamais il trouvait d’autres blouses. Quant à Ran, peut-être entre deux friandises, aurait-elle une idée supplémentaire pour garantir le succès de notre infiltration.

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Katty essaie d’ouvrir la porte avec le lecteur, à l’aide du badge d’identification

[HRP : Petit post tardif, mes excuses, semaine assez chaude]

Ainsi, il ne serait pas possible de bidouiller les portes pour Mariposa. La tentative de piratage de film serait pour plus tard… Il faudrait trouver une méthode plus classique pour passer cette porte sur le chemin. Peut-être que la fouille dans les casiers serait plus rentable.

Et effectivement, il semblerait que cette piste portait déjà ses fruits. Katty, l’une des participantes, semblait avoir tiré le gros lot : une blouse avec une carte d’accès! Un donut au miel entre les dents, Ran approuva sa trouvaille d’un hochement de tête. De son côté, Véronique tentait le coup de poker en enfilant une blouse de chercheur, sur la recommandation de Lyte.

- Pas sûre que ça durera longtemps, mais je ne sais pas si on peut se permettre de cracher sur le moindre avantage que l’on peut trouver dans notre situation.

La fouille des casiers s’avéra bien profitable; un magnétophone contenant un enregistrement vocal; de quoi passer une autre des sécurités de la porte. Il ne restait plus que le code à trouver et cette porte serait de l’histoire ancienne. Qui sait quels trésors se trouveraient encore dans cette pièce? Autant continuer à fouiller les casiers.

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Ran continue à fouiller les casiers

En possession de cette carte d’accès et de l’enregistrement, les quatre intrus pouvaient se réjouir d’enfin disposer de moyens concrets pour progresser dans la zone.

Kyle avait entrepris de trouver de quoi transporter plus efficacement les quelques fioles récupérées dans la salle précédemment vérifiée. Malgré ses efforts, rien de ce que recelait les casiers qu’ils avaient pu ouvrir ne semblait convenir dans le cas qui le préoccupait. Quelques sacs en plastique, à la rigueur, mais rien qui ne garantissait le transport dans des conditions optimales.
S’il avait la possibilité de continuer à les transporter quitte à risquer un accident, l’autre option était tout simplement de les entreposer quelque part dans l’attente de leur trouver une utilité. Il n’était pas non exclu qu’il ne servirait à rien de s’embarrasser de ces échantillons. Lui-même était déjà suffisamment encombré par le sac contenant les équipements confiés par Mariposa.

Suivant les recommandations du jeune homme, Véronique avait entrepris de récupérer une des blouses entreposées dans les casiers attenants. Après quelques instants à hésiter entre l’un ou l’autre casier déverrouillé, son choix se porta sur l’un de ceux les mieux entretenus, lequel contenait une blouse tout aussi reluisante en apparence.
Cependant, lorsqu’elle voulut l’enfiler, elle se fit quelque peu bousculer par Ran et Kyle lors de leur fouille respective des vestiaires et vint s’empêtrer les jambes dans le banc en bois qui trônait au milieu de la pièce. Si elle parvint à reprendre l’équilibre juste à temps pour ne pas tomber à la renverse, les mouvements amples et difficilement contrôlables firent virevolter les larges pans de la blouse qu’elle n’avait pas eu le temps de boutonner suffisamment. Un bruit de verre brisé se fit entendre, suivi d’un grésillement d’abord très léger puis de plus en plus fort tandis qu’une tâche sombre avait commencé à se former sur l’une des poches de la blouse. La vive douleur provoquée par la brûlure de ce qui devait être le mélange de produits chimique provoqua un réflexe salvateur d’ôter le vêtement, qui pu ensuite constater que le tissu de son pantalon sur une partie du haut de la cuisse avait été attaqués par la mixture inconnue. On était bien loin des effets d’un acide puissant mais elle affichait désormais une portion non négligeable imbibée d’un mélange qui dégageait une forte odeur cuivrée qui commençait lentement à lui faire tourner la tête. Une nausée accompagnée de légers vertiges qui, il fallait l’espérer, s’atténueraient au fil du temps et n’empireraient pas plus.

Ran n’avait pu qu’assister impuissante à cette scène et en prime, n’avait rien trouvé non plus d’utile pour aider le groupe. Avec la blouse qui laissait échapper ses émanations et le manque de connaissances nécessaires au traitement de ce genre de matériau contaminé, il était peut-être temps d’évacuer à leur tour les lieux.

Katty avait échappé de peu aux effluves en s’aventurant dans le couloir pour utiliser la clé magnétique qui venait de lui être confié. Le hasard avait donc bien fait son travail et la carte munie du code sous forme de sigle noir et blanc sensé représenter sa séquence numérique unique activa immédiatement le lecteur placé au mur, qui déverrouilla la porte à laquelle il était reliée en guise de réponse.
La pièce sur laquelle elle venait de déboucher ressemblait à une sorte de bureau, très probablement réservé aux divers responsables des recherches effectués à cet étage. Contrairement au reste de l’étage, le désordre apparent ainsi que l’absence de mesures de sécurité pour ne pas exposer les documents importants susceptibles de compiler les informations sensibles de cette section résultait probablement de la confiance dans le système de sécurité qui était supposer empêcher les intrus d’accéder à cet endroit. Les armoires massives et les tiroirs grands ouverts laissaient dépasser des piles de dossier et autres feuilles parsemés de texte imprimé via les imprimantes à proximité et de nombreux post-it éparpillé un peu partout laissaient apparaître notes et rappels concernant horaires, commandes de matériel et toutes les consignes qui avaient pu paraître importantes au moment d’être rédigées à la main.
Il ne serait pas aisé de localiser précisément ce qui devrait servir leur intérêt mais étant donné le manque de sérieux avec lequel les nombreux indices qu’ils avaient pu trouver avaient été disposé sur leur chemin, il ne serait pas étonnant que le même schéma se reproduise. Katty pouvait probablement déjà se lancer toute seule mais un appui de la part d’un ou plusieurs de ses comparses ne serait certainement pas de trop si elle souhaitait en venir à bout dans un délai raisonnable.

Bon, la fouille du reste des casiers n'avait rien donné. On avait trouvé qu'une seule blouse qui pouvait aller à Véronique mais elle fut rapidement tâché dû à un bris de glace accidentel de produits devant se trouver à l'intérieur...

"Faut vraiment être scientifique pour se dire de laisser des trucs aussi dangereux dans ses poches... Ca va ?"

L'odeur était désagréable et inconfortable mais surtout, elle semblait ne pas être totalement inoffensive. Si le résultat brûlant du mélange existait, c'est qu'il devait s'être produit une réaction non voulue. Cela me confortait dans l'idée que d'emporter les échantillons trouvées précédemment pouvait être dangereux... Je ne voulais pas être à l'initiative d'une fuite d'un virus mortel pour l'homme ou je ne sais quel truc néfaste, détruit par une nonchalance personnelle. Et rien ici, ne semblait pouvoir le transporter.

"Bouge pas, je vais tâcher de rincer pour pas que ça s'aggrave."

Quand on se brûle ou qu'on utilise un produit toxique, c'est toujours marqué dessus de rincer abondamment, j'imagine que ça doit être le cas présent aussi, non ? Après, c'était clairement un réflexe. Je pensais pas au désagrément que mouiller le haut de la cuisse de ma partenaire inconnue allait causer... C'était sympa de ma part mais si elle avait un sale caractère comme... Tiens, j'aurais juré avoir connu quelqu'un en exemple, mais je n'en ai pas souvenir, étrange...

Dans tous les cas, alors que Katty avait déverrouillé la porte s'ouvrant avec la carte et qu'elles avaient accès à une nouvelle pièce. Je préférais éviter les remontrances de la demoiselle maladroite en tentant d'ouvrir une des portes non testées. Histoire d'être plus productif et pas à proximité d'elle.

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Touche et rince la cuisse d'une fille à son insu ><

Action RP Dé : Tente d'ouvrir une des deux autres portes non ouvertes (si je compte bien ^^)

Inventaire : Sac et Montre d'accès (pas de fioles)

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Quelle sensation étrange que de jouer aux espions! A moitié excitée et à moitié apeurée, Véronique pensait toujours devoir faire ses preuves, ne se sentant pas encore totalement à l'aise. Alors, plutôt que de se faire discrète, elle eut subitement l'envie de s'investir.

Enfilant une blouse blanche, elle se montra assez précipitée. Son inattention se traduit par le choc produit par sa rencontre avec le bras de l'un de ses compagnons. Lyte? Ran? Katty? Allez savoir!
Il s'en suivit ce qui faillit finir en chute pour la demoiselle et un son mystérieux émanant de son habit. Une tâche noirâtre se forma au niveau de sa cuisse. Qu'était-ce donc?

"...? "

D'abord inattentive, elle écarquilla soudainement les yeux sous l'effet de la brûlure chimique. Le cri qui retentit fut suffisamment fort pour percer des tympans non préparés à cette agression. Se dégageant comme elle le pouvait, elle jeta la blouse au loin. Sa tête tourna. Tendant la main pour se rattraper à un meuble, elle évalua mal la distance et tomba à la renverse. Était-ce l'effet d'un gaz?

Elle sortit de la salle, la tête embrumée et la main devant ses yeux perlant d'une eau douloureuse. La blessure la taraudait, mais la perturbation de ses sens aussi, au point que les deux se compensait relativement.

Le drone de la demoiselle s'était envolé suite à toute cette action. Alors que Katty laissait écouter l'enregistrement, avec le concours de Ran à ses côtés, le petit robot enregistra une copie de celui-ci. Voilà qui permettrait au groupe de conserver une trace!
Les petits drones sont bien utiles pour le journalisme! Ne les sous-estimez pas!

Reprenant doucement ses esprits et tâchant de nettoyer un peu la blessure qu'elle n'osait regarder fixement avec l'aide du jeune homme, elle sursauta quand Katty revint vers elle pour lui demander de lui montrer la porte où la carte irait. D'abord confuse, puis un peu rouge de constater qu'elle était dans une situation gênante, c'est à dire avec un preux chevalier s'occupant de sa plaie, elle serra les poings et sautilla une fois sur place. Véronique se redonnait, par ce mouvement farfelu, de la confiance en elle. Il fallait qu'elle reste concentrée. Elle était en mission de terrain.

" Suis-moi. Je vais te montrer où la porte se trouve. " puis, se tournant vers Lyte " Merci de m'avoir aidé à rincer ma plaie. C'est très gentil de ta part. Je ne sais pas s'y j'aurai pu m'y prendre aussi bien avec mes nausées. Je pense que c'est bon maintenant. "

La jeune femme conduisit donc Katty devant la dite pièce et entra dedans avec elle. C'était un sacré fouillis, aussi se dit-elle qu'elle pouvait aider son alliée à trouver. Il était temps qu'elle mette la main à la patte plutôt que de se couvrir de ridicule!

" C'est parti! Trouvons ce qu'il nous manque! "

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Recherche ce qui pourrait ouvrir la grande porte à problèmes avec ceux qui veulent!

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Alors, je n’ai aucune idée de ce qu’il s’est passé entre les deux zigottos mais de toute évidence, il y avait eu un sacré bordel avec les blouses et Dieu sait quoi dans la pièce d’où je venais. Le manque de prudence de la Néo-Shinra était bien critiquable, mais il trahissait aussi la position de surprise – et d’avantage de notre point de vue – dans laquelle on les avait laissés. D’ailleurs l’espace d’une seconde, j’en venais à me demander où en était le cortège au-dessus de nos têtes, et combien de temps allait-on avoir la paix dans notre exploration et nos fouilles des locaux souterrains.

- Euh, tout va bien ? Il s’est passé quoi ? Finissais-je par lâcher quand mes camarades se décidaient à repointer le bout de leur nez. - J’ai quelques échantillons de potions à défaut de fioles entières, en cas d’extrêmes nécessités.

Mais autant dire que je n’en avais pas beaucoup et que j’aimerais les conserver pour des situations plus graves, même si je ne pourrais pas me permettre de laisser un de mes alliés du jour en détresse. A ma demande, Véronique me montra la porte sur laquelle elle butait plus tôt et dont j’avais probablement réussi à trouver sa « clé ». Vous avez déjà fait des escape games ? C’est un peu dans l’état d’esprit que je me retrouvais actuellement … avec la sensation de danger qui me guettait, en supplément. Je mentirais si je disais que je ne flippais pas, mais je faisais ceci pour Ruka d’une part, pour moi d’autre part, je ne pouvais me permettre de nous décevoir toutes les deux. Je m’arrêtais alors devant le lecteur et prit une énorme inspiration. Advienne que pourra, prions pour que ce soit la bonne carte !!

Je n’osais même pas regarder quand j’avais pris ma décision de glisser la carte dans le lecteur … c’est finalement le clic de la porte qui s’ouvrit qui me ramena à moi. Ca a marché ! J’y crois pas. J’y entrais en toute insouciance, je ne m’attendais pas à un quelconque danger dans la pièce puisqu’elle était verrouillée et sécurisée, et je venais d’en désactiver « légalement » les protections. Par contre, le désordre était abominable, encore une preuve de la précipitation des employés.

- Les gars, je crois que j’ai trouvé une mine d’or.

Franchement s’il y avait des trucs importants à trouver, c’était le moment ou jamais. Lyte était resté de son côté mais Véronique m’avait déjà rejoint. Cette fois, je me demandais si l’autre groupe avait réussi à trouver des trucs intéressants de leur côté. Ah ! Je n’avais pas retenté la radio ! Bon, j’allais tenter une prise de contact après avoir fouillé le bureau, quitte à trouver des trucs intéressants, autant les partager ensuite avec nos camarades.

Katty fouille le bureau pour trouver n’importe quel document/objet/peu importe intéressant !

La salle aux casiers était plutôt exiguë, et avancer sans se marcher sur les pieds n’était pas chose aisée. Malgré tous leurs efforts, les occupants finirent par se bousculer. Et si personne n’était tombé, ce qui serait en temps normal un incident anodin prit vite des proportions inattendues quand le contenu des poches de la blouse de Véronique s’avéra être… Dangereux.

Un acide ou une substance quelconque dans une fiole, qui s’était brisée à cause des mouvements brusques (mais accidentels !) de Véronique, avait rongé son déguisement ainsi que son pantalon. Fort heureusement, les dégâts étaient minimes sur sa personne, mais la puanteur de l’acide et ses effluves n’étaient pas du tout un bon signe. Kyle, gentleman fort probablement bien intentionné, prit l’initiative de laver la blessure. Ran, la raison pourquoi ce forum est sûrement banni en Chine… Continua à bouffer un donut à la poire en voyant qu’elle était inutile sur ce coup.

- Dommage, on aurait pu s’en servir pour attaquer la porte. Mais l’important est que tu ne sois pas gravement brûlée.

Katty annonça avoir trouvé « une mine d’or », et si les autres se dirigeaient là-bas, la demoiselle au double chignon avait un autre plan.

- Je vous rejoins. Bon…

Retenant sa respiration, Ran arracha l’une des manches de la blouse gisant au sol, la nouant autour de sa tête pour s’improviser un masque de protection contre les effluves. Ce n’était pas génial, mais c’était mieux que rien. Il restait des casiers à fracturer, maintenant sans risque de causer un autre désastre en se bousculant, et passer à côté à cause de l’odeur serait bien le diable. Cependant, au premier effet autre que l’odeur, Ran serait hors de la pièce illico !

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Ran continue de fouiller le vestiaire, au diable les risques !

Les recherches avaient été déjà particulièrement fructueuses compte tenu des circonstances de chacun et pour enfin accéder à la section suivante, les membres du groupe avaient poursuivi leur fouille au travers de la zone.

De prime abord, le vestiaire ne semblait plus vraiment receler quoi que ce soit qui était censé les mener vers leur prochaine destination étant donné que la carte magnétique était probablement leur plus gros indice trouvé à proximité. Les chances qu’un objet du même acabit se trouve au même endroit devaient maintenant être quasiment nulles. Pourtant, cela n’empêcha pas Ran d’entreprendre de passer au peigne fin le reste des casiers encore verrouillés. Si elle ne dispose pas des mêmes outils que Katty ou Véronique pour déverrouiller la plupart des serrures, sa lance s’avère parfaitement capable d’agir en pied-de-biche pour forcer l’ouverture des éléments non-renforcés.
Les quelques casiers qu’elle put ouvrir n’avait visiblement rien d’aussi extravagant que leurs prédécesseurs à offrir : tout simplement vide, ou bien des fournitures basiques qui ne leur serait très certainement d’aucune utilité. Une seule chose cependant eu le mérite d’attirer son attention plus de quelques secondes.
Une feuille de papier froissée où avaient été rédigés quelques notes à la va-vite concernant la routine de maintenance de ce qu’ils appelaient les prototypes de sentinelles. D’après ce qui était griffonné, ces choses devaient être en mesure de permettre d’aider à contenir et neutraliser les sujets d’expérimentation en cas d’urgence. Si le groupe n’avait effectivement pas encore eu l’occasion de tomber sur l’une de ces machines, il n’était pas exclu que la présence de cette note signifiait qu’ils étaient susceptibles d’en rencontrer dans peu de temps. Une dernière annotation en bas de page faisait état de problèmes rencontrés lors des derniers essais du numéro 4, apparemment causés par la présence d’échantillons d’ADN d’un des chercheurs dans le compartiment normalement chargé avec ceux des spécimens à récupérer. L’incident n’était pas décrit en détail mais une faille exploitable dans le système pouvait s’avérer salvatrice en cas de situation désespérée.

De son côté, Lyte avait opté pour accéder à l’une des pièces encore inexplorées de la section dans laquelle ils se trouvaient pour le moment, qui s’avérait être celle que Véronique avait tenté précédemment de pénétrer sans succès, la porte automatique partiellement bloquée par un élément défaillant de l’autre côté de la paroi. S’il fut tenté de jouer des coudes pour essayer de débloquer le mécanisme, il prit la décision de faire de nouveau intervenir son savoir-faire académique dans le domaine de la contorsion et surtout pas mal d’huile de coude qui, après avoir bien évidemment pris soin de poser le sac dont il avait la charge en sureté contre le mur, lui permirent de se glisser à l’intérieur de la pièce et après avoir rétabli l’éclairage, localiser le défaut du mécanisme : un morceau du panneau métallique qui s’était délogé. En le replaçant correctement, la porte automatique termina de coulisser et une fois le sac récupéré, il pu observer plus calmement l’endroit où il s'était introduit.
Il s’agissait d’une sorte d’atelier à échelle réduite, qui comportait au moins trois bancs d’assemblage et tout autant si ce n’est le double de tableaux et emplacements sur lesquels étaient apposés croquis et plans de machines et appareils diverses. Si leur utilité pouvait être difficilement appréciable faute d’un contexte bien établi, il ne faisait aucun doute que les recherches effectuées dans cette partie du complexe devaient nécessiter de disposer de certains équipements spéciaux.

S’il devait être très tentant d’en apprendre plus sur ces projets parallèles, le fait que les deux jeunes femmes semblaient se réjouir d’avoir enfin mis la main sur quelque chose dans la pièce où elles étaient stationnées depuis un petit moment.
Etant donné la montagne de dossiers éparpillés dans le bureau, les efforts combinés de Katty et Véronique n’avaient pas été de trop pour consulter les divers rapports et notes qui étaient susceptibles de receler les informations dont leur équipe avait besoin pour progresser plus en avant. C’est donc au terme de plusieurs minutes à lire minutieusement chaque document qui leur tombait sous la main qu’elles parvinrent enfin à tomber sur la combinaison qui leur manquait, Véronique prenant soin de noter la suite de chiffres sur le bloc-note virtuel de son téléphone portable dès qu’elle l’avait repéré sur la feuille de papier qu’elle tenait dans sa main.

Désormais en possession de tout ce qui leur fallait pour déverrouiller la cloison blindée, il s’agissait de décider comment procéder au travers de la section suivante.

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L'heure est enfin venue de procéder plus en avant dans le complexe. Vous pouvez faire un point sur votre situation avant de poursuivre, comme vous pouvez décider d'ignorer les diverses trouvailles glanées dans ces dernières salles. Quoi qu'il en soit, vous êtes en mesure de déverrouiller l'accès et progresser vers votre objectif.

Il n'est absolument pas nécessaire d'effectuer un lancé de dé sur ce tour, à moins que vous ne souhaitiez vraiment faire une action spécifique en plus d'ouvrir la porte blindée ou vous entretenir avec le reste du groupe.

Une mine d’or. Ce bureau était une mine d’or. Je n’avais pas posé mes mots mais surtout, j’étais loin de me douter combien j’avais raison. Véronique avait fini par me rejoindre dans la pièce, il y avait tellement de choses à lire et à fouiller qu’une paire de bras supplémentaire n’était pas de trop. J’échangeais un bref regard avec elle avant de me mettre d’un côté du bureau pour commencer à attraper les documents. Le réel problème et notre véritable ennemi à cet instant, c’était le temps. Nous ne pouvions nous permettre de rester ici trop longtemps, et c’était bien dommage, ça m’obligeait à lire en diagonal papier après papier, dossier après dossier, alors que je ne doutais pas un instant que les personnes pour qui je travaillais seraient fortement intéressées par tout ce que je pourrais trouver là. Quand je captais une phrase ou un titre sur une feuille qui pouvait être intéressante, j’essayais de la prendre en photo, mais je devais faire vite. Même galère du côté de ma camarade rouquine, nous étions déconnectées du reste du groupe à cet instant … jusqu’à ce que …

- Tu as trouvé quelque chose ?

A la voir tout à coup bien attentive de noter quelque chose. Un dossier, et une note. Une note forte intéressante puisqu’une série de chiffres était précédée des mots « code porte ». Je m’approchais pour regarder le papier un peu mieux par-dessus son épaule avant de relever les yeux et croiser son regard.

- On en a fini ici, ne perdons pas plus de temps.

D’ailleurs, que fabriquaient nos camarades ? On avait bien entendu qu’ils avaient fait du bruit par moment à côté, mais j’étais subjuguée par nos recherches que je ne m’en étais pas inquiétée plus que ça. J’attendais qu’on se rejoigne tous pour faire le point.

- Il semblerait qu’on ait désormais le code de la porte … Vous avez trouvé quelque chose d’intéressant ? J’attendais une quelconque réaction avant de poursuivre. - S’il y a des infos à partager avec l’autre groupe, c’est le moment.

Aucune idée de pourquoi j’y pensais « maintenant » mais autant dire que j’avais un très mauvais pressentiment sur ce qu’il pouvait se trouver derrière la porte blindée … généralement, on garde des choses importantes dans des portes scellées de cette façon … non ?

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Aucune action ce tour-ci donc, Katty attend que tout le monde soit ok dans le groupe pour ouvrir la porte blindée ^^

S’élançant dans la pièce susceptible de contenir la clef de leur progression, Véronique cessa de penser. Ou plutôt, il serait plus exact de dire que l’intégralité de son être se focalisait sur le fait de trouver la combinaison permettant de faire plier la dernière sécurité de cette maudite porte. Oubliant momentanément sa gêne habituelle, ainsi que sa timidité, elle s’empara d’une pile de papier et commença à les lire en diagonale. Il y en avait une pile immense, aussi son drone, volant au-dessus de son épaule, laissa sa caméra se perdre parmi les feuilles volantes et autres joyeusetés.

Ce fut l’engin qui laissa un fin laser percer l’inquiétude et l’anxiété pour délivrer la jeune femme de ses craintes. Elle remarqua un point rouge sur une feuille, puis la lu avec plus d’attention que les autres. Évidemment, cela attira sa camarade qui la voyait noter une série de chiffres.

Ça y est ! Ça y est ! Ça y est ! Véronique se sentait pousser des ailes, se prenant véritablement pour une journaliste d’action et non plus pour une pigiste payée au lance-pierre ! L’investigation allait pouvoir reprendre !

Elle se tourna vers Katty, déjà derrière elle et se faisant une place en dessous de l’engin volant, pour afficher un grand sourire et lever ses mains, attendant vraisemblablement que la demoiselle tape dedans.

« Je l’ai ! »

Difficile de faire plus joyeux qu’elle à ce moment, si ce n’est en offrant un cadeau à un enfant le jour de son anniversaire. Ses yeux pétillaient d’étoiles, mais elle comprit vite que le temps était compté lorsque Katty la rappela à l’ordre.

« Heu… Oui, oui. » Répondit-elle en mi teinte, se renfermant un peu sur elle-même.

Elle suivit donc la demoiselle et attendit la suite des évènements. Il ne restait plus qu’à ouvrir cette porte et passer à la suite.

Elle pensa alors à l’autre groupe. Comment s’en sortaient-ils de leurs côtés ? Ils voulaient causer du grabuge, mais aucune alarme ne sonnait véritablement. Est-ce qu’elles avaient opté pour une approche moins… Directe ?

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Véronique ouvrira la porte et se prépare à la suite de l'aventure!

Nul doute que le type de Luca qui avait fabriqué la lance de Ran pousserait les hauts cris s’il la voyait utiliser le fruit de son labeur pour forcer des casiers, mais c’était quoi l’autre option? Casser les cadenas à coup d’Atomnium? La fouille s’était cependant avérée inutile au final… A une exception près. Des notes concernant des « prototypes » de « sentinelles » supposées contenir les « sujets d’expérimentation »? Voilà qui était inquiétant, à y réfléchir. Surtout que l’une de ces « sentinelles » semblait cafouiller… Une information intéressante, cela dit; restait à espérer qu’elle ne servirait pas. D’une part parce que devoir faire face à ce genre d’engin de mort était une perspective fort peu réjouissante, mais si en plus l’une d’elles ne marchait pas correctement…

Le reste de l’équipe n’avait pas été en reste, à entendre Katty et à voir les autres. Impossible de savoir comment ceux qui avaient été séparés du reste du groupe se débrouillaient, mais de leur coté, l’équipe « Porte » gère la fougère.

- Une mauvaise nouvelle pour moi. Cet endroit à dû servir à des choses très louches; j’ai trouvé un document qui décrit des machines dans cette base faites pour contenir et si besoin est éliminer des « sujets d’expérimentation »; une de ces machins semble aussi avoir un problème et s’attaque aux humains. Je ne sais pas ce qui nous attend plus bas… Mais ce n’est pas une bonne chose. Mieux vaut être doublement prudents quand nous passerons cette porte.

Le dernier donut, sans aucune garniture ni goût excepté le sucre, fut vite avalé. Ran risquait d’avoir besoin de ses deux mains et surtout d’aucune distraction une fois la porte ouverte. Et en parlant de porte, cela ne ferait pas de mal d’aller examiner d’un peu plus près à nouveau ce lecteur de cartes. Juste pour être sûre...

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Ran étudie une dernière fois le panneau d’ouverture pour s’assurer qu’il n’y a pas un piège

Patience est mère de Sureté. Je sais pas trop si j'avais fait preuve de l'un ou de l'autre mais je ne suis pas sûr que j'avais été très prudent à vouloir ainsi forcer la porte qui ne désirait pas s'ouvrir. Et de la patience, non, je crois que je commençais à ne plus en avoir des masses, je trouvais qu'on n'atteignait pas notre but, je n'étais tombé sur rien d'utile et ce n'était pas la fonctionnalité de la pièce qui allait m'assister dans ce but.

Je rentrais donc dans ce qui semblait être un atelier, plutôt un établi. Rien ne me laissait deviner ce qui était usiné à petite échelle dans cet espace clos et encore une fois, je n'arrivais pas à extrapoler ni le fond ni la forme du travail que les employés de ce lieu exécutait. Je soupirais, ne tirais rien du lieu, reprenais ma besace de fortune de ce jour et fut alerter par un son de satisfaction dans la pièce d'un côté. Scène de liesse à laquelle ma camarade aux donuts venait assister également.

Il semblerait que le code de la porte blindée fut trouvé dans ce nouveau lieu et c'était forcément une bonne nouvelle. Normalement, on avait tous les éléments.

"Donc avec le code, on peut passer la porte ? Y'avait pas une empreinte vocale ?"

Quoique pour cette dernière, le monologue du scientifique enregistré ferait l'affaire. Tout semblait bien se goupiller. Au pire, j'avais rêvé cette histoire d'empreinte vocale, je n'aurais pas dû regarder Taken 9 sur la télé de ma chambre d'hôtel, la veille au soir. L'histoire d'un mec qui se fait kidnapper mais en fait, après c'est sa fille qui le sauve, puis non, c'est sa femme, puis le chauffeur de taxi. Kidnappé puis tour à tour kidnappeur et kidnappsauveur, le film usait de toutes les ficelles des films d'espionnage, et de la présence de l'actrice Nicole Kidnap.

Avant que l'on déverrouille ce qui semblait être autre chose qu'un simple placard à balai (ce qui serait décevant, le cas échéant, et étonnant, malgré la hausse des prix des équipements de protection individuelles), Ran nous informait d'un dossier qu'elle avait trouvé sur des robots fabriqués au sein de l'usine, et du défaut de l'une d'elle. La Shinra était une usine d'armement avant tout, et il était pas rare que les machines soient utilisés à des fins militaires... Mais un dysfonctionnement n'était jamais bon signe... Si seulement, ce genre de machines avaient la même batterie que les téléphones portables, ça ne serait pas une menace très longtemps.

"Bon, j'espère que vous êtes bien préparés..."

Je préparais un sort de vélocité qui nous ferait aller plus vite en cas de surprise du chef... J'ouvrais le menu pour vérifier que je m'étais bien préparé... Le menu ? Mais qu'est-ce que je raconte...

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Lyte tente d'utiliser un sort de vent qui augmente la vitesse de chacun

Le groupe s’était rassemblé au bout du couloir, les éléments clés en leur possession pour enfin progresser plus loin. Les dernières vérifications effectuées par Ran ne révélèrent rien de suspect autour de l’interface de déverrouillage de la porte massive, ce qui leur laissait donc le champ libre pour s’en servir et enfin quitter les lieux.

Le timing était le bon, car à peine le code et l’enregistrement reconnus par le système et la porte commençait à se lever pour libérer le passage qu’ils purent entendre le bruit des portes de l’ascenseur qu’ils avaient emprunté quelques dizaines de minutes auparavant s’ouvrirent et laissèrent apparaître les hommes en uniformes identiques à ceux qu’ils avaient neutralisés à leur arrivée dans le complexe, équipés de fusils high-techs pour appréhender le groupe d’intrus qui s’était infiltré dans l’étage.
Une chance donc qu’ils étaient parvenus à débloquer l’accès et de la même manière, le sort lancé par Lyte quelques secondes auparavant permis aux quatre compagnons de passer sous la cloison en un éclair, non sans qu’un coup bien placé de la lance de Ran juste avant son passage n’endommage suffisamment le panneau de déverrouillage pour provoquer une défaillance qui força la cloison lourde à s’abaisser de nouveau brusquement derrière eux, les abritant des tirs et empêchant leur poursuivants de s’avancer. Qui sait combien de temps il leur faudrait pour réparer tout ça mais cela accordait un répit avant une éventuelle confrontation avec cette équipe.

Le groupe d’intrus s’avança alors dans le long couloir. Plusieurs portes lourdement blindées le parsemaient, toutes verrouillées par des lecteurs de cartes magnétiques qui ne semblaient pas réagir à celle en leur possession. Les seuls indices quant à ce qu’elles recelaient étaient les quelques panneaux disposés au-dessus de leur cadre, tels que « Salle d’assemblage », « Traitement du matériel biologique », « Stockage des unités IE », etc...
Ils n’eurent donc pas d’autre choix que de procéder jusqu’au bout d’une traite, ce qui les amena jusqu’à une ouverture sur une zone beaucoup plus spacieuse que tout ce qu’ils avaient pu observer depuis qu’ils s’étaient infiltrés.
L’espace gigantesque semblait se poursuivre sur quelques centaines de mètres en largeur, plusieurs caisses et conteneurs éparpillés le long de ce qui ressemble à un quai, en contrebas duquel des rails avaient été installés pour permettre le passage de ce qui était probablement une sorte de train de marchandises.
Plusieurs installations servant à charger et décharger les caisses tels que des grues et autres machines pour le déplacement des charges aux alentours de la barre d’arrêt. Les postes de contrôles des appareillages, ainsi que plusieurs autres cabines individuelles semblaient se trouver juste derrière, au-dessus desquelles ils purent constater la présence d’une baie vitrée massive.
Un rapport à Mariposa était de rigueur et ce faisant, la réaction ne se fit pas attendre :
« Si ce que vous nous décrivez est bien un quai de chargement, la salle en hauteur avec la baie vitrée doit être leur centre de commande.Il doit sûrement disposer d’un accès au reste du système de surveillance du complexe, ainsi qu’aux différents moyens d’accéder aux zones sensibles.Le sac que l’on vous a confié contient un appareil qui peut vous aider à décrypter les données, servez-vous-en pour récupérer ce dont vous aurez besoin et dépêchez-vous de rejoindre votre objectif. Le temps commence à nous manquer. »

La rampe d’accès menant au poste de commande se trouvait un peu plus loin, juste après l’ouverture qui donnait sur un couloir adjacent à celui qu’ils venaient d’emprunter. En y jetant un coup d’oeil rapide, ils pouvaient constater la présence d’une autre cage d’ascenseurs en bout de corridor, ce qui signifiait qu’ils disposaient à la fois de leur issue de secours mais aussi d’un accès supplémentaire pour les équipes de sécurité de la Néo ShinRa à leur recherche. Leur commanditaire avait raison : il ne leur restait pratiquement plus de temps à perdre.

Le poste de commande était fermé par une simple porte, certes verrouillée, mais néanmoins visiblement moins résistante que toutes celles qui l’avaient précédé. Un coup bien placé à une endroit stratégique devait pouvoir permettre de la forcer, à moins de vouloir tenter une approche plus technique au cas où l’usage de la force brute ne soit susceptible d’activer une alarme qui révèlerait leur position à ceux qui n’étaient pas encore au courant de leur présence.

Si l’envie leur prenait le temps qu’un de leur comparse récupère la carte des lieux et les mots de passe nécessaires, il était encore possible d’examiner les caisses et conteneurs disséminés le long du quai afin de vérifier ce qu’ils renfermaient. Le matériel que les employés de la méga-corporation s’apprêtaient à déplacer avant de tout laisser en plan était loin de susciter un grand intérêt compte tenu de l’urgence de la situation mais à moins de vraiment vouloir s’assurer que le poste de contrôle de la gare ne leur dissimulait rien, il pouvait être bénéfique d’assurer ses arrières.

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Rappel : N’hésitez pas à organiser vos actions à l’avance si vous souhaitez vous entraider.

Enfin, nous avions réussi à passer le cap de cette porte avec de l'espoir. L'espoir de trouver quelque chose de plus convaincant que les bribes d'éléments qu'ils avaient trouvé au sein du vestiaire ou des autres pièces. Mais un son nous avait fait faire volte face. Soit, la porte en s'ouvrant faisait un bruit totalement inadapté quoique cocasse, soit, l'ascenseur venait de s'ouvrir... La question fut vite répondue, et il ne s'agissait pas de jeunes entrepreneurs puisque rapidement, des soldats montraient le bout de leur long canon... de leurs armes.

Heureusement, nous avions le temps et les capacités de nous mouvoir assez vite pour pénétrer dans le couloir suivant et de mettre hors d'état de fonctionnement, la lourde porte qui nous séparait des vigiles en bleu.

Bon, et maintenant, une succession de portes qui se voulaient moins coopératives que la précédente et des noms de salles qui indiquaient tout et son contraire sur leurs usages, jusqu'à ce qu'on arrive à...

"Woooh, mais il fait quelle taille ce truc en vrai ? Tout ça, c'est sous une ville, on est sérieux ?" m'entendais-je à travers l'écho

Une gare. En vrai, une gare, pas tellement, pas d'annonce et de jingle à entendre, et un seul et misérable quai. Et puis, même, une gare sous terre, en fait, ça serait pas bête, ça prendrait moins de place. On ferait des escaliers pour rejoindre la surface et hop. Une vraie bonne idée, mais trop ! Métro, ça serait cool comme nom, même !

Mariposa faisait son speech sur nos découvertes et, l'endroit stratégique semblait se cacher derrière cette baie vitrée. Quelques documents étaient accrochés sur un panneau de liège. La plupart étaient des avis de retard sur les trains... Le prix de la cantine aussi...

"Quoi, 5000 gils pour un sandwich sérieux ?"

Y'en a un qui attirait mon regard, une sorte d'avis de recherche, on dirait presqu'un gamin. Je l'arrachais. S'il était recherché par la Shinra, il me dirait merci si l'information était moins diffusé...

Bon, la porte maintenant. Elle semblait pas être aussi irrésistible que les autres mais ça restait du métal, donc à moins d'avoir une épaule en béton armé, je me voyais mal l'enfoncer. J'essayai de convaincre les autres de fixer notre priorité sur son ouverture, malgré tout...

"Si y'a des rails, c'est que ça doit emmener à plusieurs endroits, peut être même en ville, si on découvre le chemin, on aura pleins de pistes pour notre exploration, et une preuve à donner en ville qu'il y'a un truc bizarre sous leurs pieds, non ? "

Et j'avais vu ce que la demoiselle aux donuts étaient capables avec sa lance, si j'arrivais à lui trouver un endroit plus fragile sur la porte, elle ne devrait pas lui résister longtemps.

Je cherchais donc de la main, un endroit hypothétique où la porte serait faible, et pour le savoir, rien de mieux que d'essayer de voir si le vent passait davantage quelque part.

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Action :

Cherche une faiblesse (où le vent passerait davantage) sur la porte

Le groupe s’était réuni et chacun fit part de ses découvertes. Si Véronique était heureuse d’avoir pu mettre la main sur le précieux code qui leur ouvrirait la porte, son excitation fut bien vite tempérée par la découverte macabre de Ran. Une machine qui s’en prend aux êtres humains ? Des sujets d’expérimentations ? Parfois, l’imagination est bien plus redoutable que la réalité la plus crue qui soit. Aussi, la jeune femme s’imaginait déjà mille et une situations effrayantes avant même de s’élancer à travers la porte maintenant ouverte.

Etait-ce la peur qui lui donna subitement des ailes ? Véronique n’en sut rien, mais son pas se pressa bien plus qu’à l’accoutumée, la propulsant loin derrière l’épais verrou qui se referma derrière eux. Le bruit de poursuivants l’avait alerté, mais elle avait choisi de suivre le groupe plutôt que de se poser trop de questions. Cette sage décision lui avait permis de ne pas trop resté à la traîne face à tous ces aventuriers qui savait si bien réagir dans ce genre de situation.

Dans le long couloir qu’ils empruntèrent, la demoiselle put suivre les différents panneaux ornant le sommet des portes blindées. Petit à petit, les murs s’écartèrent, dévoilant un massif quai de chargement. Il y avait des trains, des rails, des caissons en tout genre, mais aussi des ascenseurs et de mystérieuses portes. La radio de Lyte grésilla alors et le groupe contacta Mariposa pour lui donner plus d’informations sur leur situation. Visiblement, il faudrait se rendre dans la salle en hauteur pour accéder au plan des lieux et trouver la salle aux trésors. Enfin trésors… Cela serait certainement un ordinateur ou une multitude de serveurs. Véronique espérait en revanche qu’elle pourrait voir des choses incroyables pour son reportage. Néanmoins, la vision de cette gare souterraine était déjà un scoop en soit. La Néo-Shinra n’avait pas l’autorisation d’utiliser le réseau ferré autant qu’elle s’en souvienne. A moins que l’information ne soit purement confidentielle et que le citoyen lambda l’ignore ? Quoiqu’il en soit, il était de son devoir d’exposer la vérité et son drone ne tarda pas à cartographier la zone.

Pour sa part, elle souffla un bon coup, reprenant son souffle. Elle n’était pas la plus sportive du groupe, loin de là.

Elle sursauta en entendant Lyte. Il faut dire qu’elle s’attendait à conserver un niveau de discrétion assez important compte tenu de l’immensité de l’endroit. Qui dit qu’un garde ne se cache pas derrière l’une des caisses après tout ?

« Shhhhhhhhhhhhhhhh… »

Elle avait mis son doigt devant sa bouche à la manière d’un enfant. Il n’y avait pas à dire, son attitude avait tout de celle de la personne stressée par une situation la dépassant. La suite de ses paroles interpella davantage la curiosité de la demoiselle qui s’approcha du quai. Il devait bien y avoir des indications sur le contenu des caisses ou la destination de tous ces colis, non ?

« Je me charge de fouiller le quai. »

Sa phrase avait été dite un ton trop haut pour elle, bien que cela reste faible. Les autres ne l’avaient peut-être même pas bien entendu. Quoiqu’il en soit, la voilà à farfouiller entre les caisses, cherchant un document ou une fiche technique sur le contenu des caisses et leur destination.

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Cherche des infos sur le contenu des caisses et leur destination/la destination du/des trains.

Enfin, cette porte n’allait plus être un obstacle. Et il n’était pas trop tôt, car aussitôt que ladite porte commença à s’ouvrir, l’ascenseur s’ouvrait, laissant apparaître un comité d’accueil lourdement armé qui fit savoir aux intrus qu’ils n’étaient pas les bienvenus ! Heureusement, la magie de Lyte cumulée au sabotage de Ran permit à tout le monde de passer l’obstacle et de le refermer au nez de leurs poursuivants. Cela ne les stopperait pas définitivement, mais le groupe venait de gagner du temps pour finir sa mission.

Un long couloir percé de portes renforcées (et toutes fermées) les accueillit, couloir qui se terminait par un quai ferroviaire; sans doute une zone industrielle et/ou logistique. Ran en savait assez sur Dol pour savoir qu’on ne pouvait pas faire trois pas dans ce monde sans tomber sur une voie ferrée; à défaut d’apporter des réponses aux questions des infiltrés, ces rails avaient une chance d’être le moyen de sortir de cet endroit. Le fait que la gare de Deling City était souterraine ne faisait qu’ajouter de l’eau à son moulin… Mariposa interrompit la réflexion pour insister sur l’urgence de la situation, en plus d’expliquer au groupe la suite des opérations.

D’autres ascenseurs se trouvaient un peu plus loin, mais Ran n’y prêta pas attention plus que ça excepté sur comment éventuellement les bloquer; les occupants des lieux pourraient très bien les utiliser pour contourner la porte désormais brisée qui les empêchait de poursuivre le groupe. Une porte enfin non-blindée bloquait l’accès à la salle de contrôle locale, mais avec la quantité de mesures de sécurité dans le coin… Peut-être valait-il mieux entrer autrement.

Lyte, après s’être pâmé sur le prix de la cantine locale, émit une idée semblable à celle de Ran concernant le train.

- Il y a des trains partout dans ce monde, et une telle quantité de cargo et de matériel prendrait une éternité à amener ici « à l’ancienne ». Je ne fais plus trop confiance en ces ascenseurs, donc si on peut se trouver une locomotive pour préparer notre sortie… Ou en faire venir une...

Lyte avait déjà mis la main à la pâte et cherchait une faiblesse à exploiter dans la porte. De son côté, Véronique fouillait pour avoir plus d’informations sur les trains ainsi que leur précieuse cargaison. Quand à Ran… Ces ascenseurs et leur présence ne faisaient que servir de rappel au sujet de la menace ambiante. Plus pour longtemps !

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Ran cherche comment bloquer, temporairement ou définitivement, les ascenseurs.

Spoiler:

Enfin nous allions pouvoir avancer dans le complexe … si encore le temps et les imprévus ne se décidaient pas à jouer contre nous. A peine la porte débloquée que nous entendions du bruit derrière nous, en provenance de l’ascenseur que nous avions emprunté plus tôt pour se rendre sur place. Mince ! Nous étions repérés !? L’adrénaline boostée par la peur et le stress, prit le dessus, entre les sorts de Lyte et le coup bien placé de Ran, nous parvenions à nous y hisser derrière la porte en piégeant la cavalerie de l’autre côté. Je repris mon souffle l’espace d’un instant en fixant la porte avant de me tourner vers mes camarades.

- On ne va pas crier victoire trop vite, ils vont sûrement faire demi-tour et je ne masque pas ma crainte qu’ils empruntent le deuxième ascenseur …

Pour rejoindre le second groupe … si ce n’était pas déjà fait, le raid s’était peut-être déjà scindé en deux au moment de descendre mais bien sûr, j’ignorais tout du crash de l’autre ascenseur. Et en me rappelant l’espace d’une seconde du visage de la gagnante du tournoi et celui de la folle aux cheveux verts, je me disais qu’à la rigueur, on n’avait pas trop à s’en faire. J’espérais juste que ça ne finirait pas dans un bain de sang mais raison de plus de ne pas utiliser la radio maintenant : je ne voulais pas trahir leur position si jamais nos compères d’un jour étaient traqués.

De notre côté, nous étions aussi coincés : nous n’avions pas d’autres choix que d’avancer. Un long couloir, plusieurs autres portes fonctionnant sur le système de cartes magnétiques mais la nôtre n’était désormais plus d’aucune utilité. Il fallait juste avancer … jusqu’à ce qu’on atteigne un immense complexe qui semblait être le cœur d’un gigantesque trafic de marchandises. Discrètement, je prenais une photo mais surtout j’en venais à me demander : et maintenant ? Mariposa s’attendait à tomber sur ce type de complexe dans les souterrains de la ville ? Il n’y avait qu’un moyen de le savoir : faire un rapport … La réponse ne nous avançait pas plus que ça sur la question que je me posais à leur sujet, mais ce qui m’inquiétait le plus dans les propos de notre recruteur, c’était d’avoir souligné combien le temps commençait à nous manquer.

Je suivais Lyte jusqu’au prétendu poste de commandes de la zone, verrouillé bien entendu, mais tout le monde s’interrogeait sur la présence des rails et de la « marchandise » … J’avais bien compris notamment que Véronique aimait fouiner dans les dossiers croquants, je n’étais pas étonnée qu’elle aille fouiller les lieux, quant à Ran et son intérêt pour les ascenseurs …

- Elle a raison, les soldats qui nous ont trouvés connaissent les lieux mieux que nous, ils doivent très bien savoir où on a atterri, je doute qu’on puisse se permettre de repartir par-là ou attendre gentiment que la cage arrive. Et donc amener la cavalerie jusqu’ici. - Il y a sûrement notre solution de secours là-dedans, je vais t’aider avec la porte.

Lâchai-je à Lyte en voyant qu’il commençait à fouiller pour trouver comment l’ouvrir.

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Katty s’associe à Lyte pour faire sauter le verrou (d'une manière probablement plus délicate que Ran )

Les efforts conjoints de Katty et Lyte parvinrent à ouvrir la porte menant au poste d’observation. A l’intérieur se trouvaient plusieurs rangées de stations de travail, ce qui leur laissait l’embarras du choix pour décider laquelle leur servirait à obtenir ce qu’ils étaient venus chercher.
Mariposa leur indiqua que le sac en leur possession disposait d’une clé de déverrouillage qu’il leur suffisait de brancher dans un des ports de la machine choisie et de l’allumer, le dispositif compact se chargerait ensuite de faire tomber toutes les sécurités et de s’infiltrer dans le système pour extraire les informations qui permettent à leur groupe de naviguer jusqu’à la salle des serveurs de la Shin-Ra. Le temps que l’opération s’effectue allait cependant leur demander de faire preuve d’un peu de patience.

De son côté, Véronique avait commencé à inspecter les quelques caisses éparpillées sur le quai de manière très hasardeuse. Rien de bien intéressant au premier abord : des équipements de protection, quelques boites contenants ou ayant contenu des appareils d’analyse semblables à ceux que le laboratoire que son groupe avait quitté peu de temps auparavant comportait ou bien des cages aux barreaux d’acier qui devait avoir accueilli les spécimens mentionnés dans les rapports lus un peu plus tôt. Ce n’est que lorsqu’elle ouvrit la dernière caisse qu’elle trouva enfin un étui laissée par mégarde, qui s’avéra avoir été laissée déverrouillée et dont le contenu se composait de plusieurs petites fioles. Les étiquettes apposées sur chacune d’entre elles pouvaient lui rappeler vaguement celles qu’elle avait malencontreusement cassé lorsqu’elle et son équipe avaient inspecté le vestiaire des laborantins. Il valait donc se méfier de ne pas reproduire le même scénario... A moins qu’elles ne lui servent justement, l’étui renforcé et molletonné à l’intérieur étant suffisamment compact pour être emporté sans risque.

Les radios de Lyte et Katty s’activèrent subitement tandis que les opérations sur l’ordinateur devant eux semblaient se terminer. La voix transformée et légèrement parasitée de Mariposa paraissait tout à coup bien agitée, et ce qu’elle leur annonça trahissait l’urgence de la situation.

« Nos agissements commence à provoquer du remous dans votre secteur. L’accès que vous avez ouvert m’a permis de pénétrer dans la partie en charge du système de détection à proximité. Ils amorcent ce qui ressemble à un mouvement en étau depuis votre position d’il y a quelques minutes et les étages supérieurs. Quelque chose vient aussi de sortir d’une des salles verrouillées que vous avez passé entretemps et s’approche rapidement mais impossible de dire de quoi il s’agit. Je suis parvenu à vous ouvrir l’accès des machines qui servent au chargement et à l’approvisionnement des marchandises, dont la grue magnétique et son module d’orientation que vous avez juste en face. Préparez-vous à lever le camp dès que le programme aura terminé. »

A peine la voix eût-elle fini sa tirade qu’un vrombissement sourd retentit depuis le large couloir tout juste mentionné. Un objet imposant en sortit alors en flottant à quelques centimètres du sol, son envergure impressionnante indiquant qu’il devait servir à plus que simplement maintenir l’ordre.

« Zone sensible atteinte. Suivi de la directive primaire : En cours. Directive 001-A : Confirmée. Déclenchement directive 001-B : Appréhender les intrus. Chambers 001, procédure de pacification en cours de déploiement. Evaluation risques, calculs des actions requises... »

Selon ses propres consignes qui venaient d’être énoncées, la machine s’apprêtait à capturer toutes les cibles qu’il allait repérer dans son rayon d’action mais il valait probablement prendre l’initiative avant pour éviter de prendre plus de risques.

Du côté de Ran, elle venait malheureusement de rencontrer un obstacle surprenant, sous la forme d’une jeune femme en tenue sombre, qui si elle gardait une apparence humaine de prime abord, avait semble-t-il reçu des opérations de remplacement de ses membres par des extensions mécaniques.
« Contact établi avec l’une des cibles. Je procède à l’interpellation. »

Le serre-tête bardé de pics se prolongeant par-dessus ses oreilles (qui venait à priori de lui servir de communicateur) ne faisait qu’accentuer la posture de combat menaçante qu’elle affichait, venant tout juste de forcer Ran à reculer de quelques pas après être sortie en trombe de l’ascenseur que l’artiste martial inspectait quelques instants plus tôt pour tenter de lui envoyer un coup de poing au visage, magnifiquement interceptée par sa lance.

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Mecha:

Cyber-Gal:

Zone de chargement : Vous voilà aux prises avec un androïde d’environ trois de hauteur pour deux bon mètres de largeur, capable de léviter et donc de se déplacer bien plus vite que sa carrure ne le lui autorise. Tant qu’il ne vous repère pas dans son champ de vision, vous devriez pouvoir agir sans qu’il ne s’en prenne à vous mais ses senseurs auront tôt fait de scanner l’intégralité du quai et de ses environs et lorsqu’il passera à l’action, cela pourrait bien signer la fin de votre aventure. Mariposa vous a permis de prendre le contrôle des machines autour du quai et surtout, une magnifique grue dotée d’un aimant très puissant depuis les consoles de contrôle du poste de commande. Faites-en bonne usage mais inutile de trop s’attarder dans le coin une fois que votre chemin vous a été enfin tracé. Récupérez le parcours jusqu’à la salle des serveurs puis filez d’ici dès que possible.

Couloir des ascenseurs : Une cyborg, carrément ? Si elle ne paie pas de mine de par sa petite taille, elle risque de vous occasionner quelques problèmes si vous ne la mettez pas rapidement hors d’état de nuire. Elle a beau avoir eu droit à quelques améliorations sur le plan physique, elle ne semble pas être totalement privée de son humanité comme on aurait pu s’attendre de quelqu’un qui agit pour le compte de la Shin-Ra. Il existe certainement un moyen de faire diversion ou trouver une ouverture pour ensuite vous laisser le champ libre et vous échapper. Vos précédentes expériences pourraient s’avérer riches d’enseignements.

Rappel : N’hésitez pas à organiser vos actions à l’avance si vous souhaitez vous entraider.

Véronique fouilla dans les caisses avec une certaine hésitation. Bien sûr, les paroles de Ran avaient fortement résonné en elle, mais elle ne parvenait pas à trouver de panneau indiquant précisément où chaque train se rendait. Le hangar était immense et ce type d’informations, lorsque l’on ne sait pas où regarder, peut vite passer inaperçu. Cependant, sa quête ne fut pas veine : elle dégota quelques tubes à essais renfermant un liquide poisseux qui lui rappelait vaguement celui avec lequel elle s’était brûlée. Heureusement, cette fois, ces derniers ne lui filèrent pas entre les doigts. Une fois l’étui installé au niveau de sa ceinture, elle leva les yeux pour voir ce que les autres fabriquaient.

Lyte et Katty s’étaient infiltrés dans le poste de commande avec succès. Il ne restait plus qu’à espérer que leur recherche soit fructueuse. Quant à Ran, la demoiselle la vit garder les ascenseurs après avoir fourni son aide. Ces trois-là formaient une fine équipe d’aventuriers alors qu’ils ne semblaient pas se connaître. L’aventure… Parfois elle y songeait, mais elle se savait trop faible et trop peureuse pour se risquer à un grand voyage. La calme vie citadine lui allait bien plus que la boue et la crasse des champs. Pourtant, en cet instant, son cœur balança sous l’effet de l’adrénaline. L’espoir de devenir reporter à temps plein pourrait bien se concrétiser une fois les évènements d’ici publié dans le journal télévisé. Son quotidien de pigiste tout juste bon à fournir quelques photos de chats ou de personnalités arrogantes cesserait alors.

Elle tapa une ligne de commandes sur une tablette à sa disposition et son drone s’envola pour rejoindre le duo dans la salle des commandes. Lorsque ce fut fait, Katty et Lyte purent observer un petit écran sortir du dos de l’appareil. Véronique leur écrivait de la sorte à distance. Si son drone pouvait certes enregistrer les sons comme le faisait un téléphone, elle n’avait pas de quoi utiliser son micro. Il lui aurait fallu un autre robot pour cela, mais ce genre de gadget coutait cher.

« Je n’ai pas trouvé où vont les trains. Si l’on s’enfuit par les quais, je crains que l’on doive le faire à l’aveuglette. En revanche, j'ai trouvé des fioles de produits. Cela nous sera peut-être utile! »

Elle se serait certainement permise un smiley ou deux pour détendre l’atmosphère, mais elle n’osa pas. Elle voulait paraître aussi mature que ses collègues de fortune et donc éviter qu’on ne la prenne pour une gamine.

Puis elle tapa une nouvelle commande, plus rapidement cette fois.

« Vous n'entendez pas un bruit bizarre ? »

Si elle n’avait pas entendu les paroles de la mystérieuse Mariposa du fait de la distance, ce fut un autre bourdonnement qui attira son attention. Elle se figea en découvrant ce qui venait de surgir de l’un des couloirs. Un instant lui suffit pour qu’elle comprenne qu’elle était dans le pétrin. Elle se planqua derrière une caisse sans chercher à en savoir plus. Ce truc, quoi qu’il soit, était grand et imposant. Sa frêle corpulence lui revînt bien vite en tête et elle s’imagina plein de choses sur l’entité robotique dont elle n’avait entraperçu que la silhouette. La « voix » qui suivit la fit trembler davantage alors qu’elle plaçait sa main sur sa bouche et son nez, craignant pour ce qu’il pourrait advenir.

Qu’est-ce que ce fichu robot faisait là et qu’entendait-il par pacification ? Cela ne ressemblait pas du tout à l’infiltration qu’elle avait imaginée !

Que pouvait-elle faire pour se sortir de là ?

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Rejoint Ran et lance un flacon de produit chimique sur la dame robot =)

J'imagine que si j'avais été gosse, j'aurais été tout excité de rentrer dans une salle de commande d'une gare. Pourtant, ça n'avait rien de si cool à première vue mais c'est sans doute le côté inaccessible qui doit séduire un gamin…

On avait réussi y accéder avec Katty, à vrai dire, on avait pas eu le temps encore de trop se souvenir de chaque prénom ni d'en savoir plus.

"Alors, dis moi, qu'est-ce qui a pu te pousser à risquer ta vie à infiltrer un tel endroit ? Fan d'urbex ?"

Si c'était le cas, j'imagine qu'il y'avait bien d'autres endroits à fréquenter pour de l'exploration illégale. J'avais entendu parler de ruines d'un roi maudit non loin de la capitale...

Mariposa avait repris contact avec nous pour nous indiquer que l'on avait le nécessaire pour s'infiltrer dans la console qui gérait tout ce joyeux bordel. On s'exécutait, après tout, on était surtout là pour leur permettre d'atteindre ce genre de sécurité, en fait... Mais chacun semblait avoir un objectif annexe ou alors une grande soif de sécurité. On pouvait apercevoir, la demoiselle que j'avais aidée avec les liquides, trainer entre les différents chargement pendant que celle qui semblait la plus à l'aise avec le combat, s'occuper de l'accès aux ascenseurs...

Rapidement, le drone de Véronique vint nous rejoindre, non sans nous avoir fait sursauter. Le futur du pigeon voyageur en quelque sorte. Elle avait fait chou blanc dans ses recherches ou presque. Au moins, si y'avait de quoi transporter ces fioles en sécurité, voilà plus rassurant...

Mais le prochain message de notre commanditaire se voulait bien plus alarmiste, et les choses sérieuses semblaient commencer. Et quand on voyait la silhouette massive s'approcher du couloir d'en face, y'avait à parier que c'était pas pour des Free Hugs...

Je trouvais rapidement le bouton gérant le micro d'annonce, après tout, les radios étaient en notre possession, on aurait peut être dû leur en prêter une.

"On a de la compagnie, et ça ne semble être que le comité d'accueil, on vous file une de nos radios via ton truc volant."

Au moins, ça allait être plus facile pour communiquer sans que tout le monde entende. Je n'avais pas encore vu que le gros mécha n'était pas le seul obstacle qu'on avait à se défaire.

Bon... par contre, je me sentais mal, j'hésitais à me servir des autres pour réussir à trouver une sortie ou... Non, je peux pas les laisser là...

"Katty, essaie de trouver quelque chose ici, on sait jamais. La grue, ou faire venir un train pour qu'on puisse se casser d'ici... "

Je me positionnai à l'entrée de la pièce. Je réfléchissais, je n'étais pas sûr qu'on soit bien de taille face à un gros robot comme ça... Si Ran saurait se défendre, j'en étais un peu moins sûr pour les deux autres demoiselles. On pouvait pas revenir d'où on venait... L'ascenseur ? Quelqu'un semblait vouloir nous en empêcher...

"Ran, un coup de main ?"

Se tient prêt à protéger l'accès vers Katty ou prêter main forte à Ran.

Le calme avant la tempête, voilà une expression qui s’avéra vraie au grand dam de Ran; alors qu’elle cherchait toujours comment s’assurer que les ascenseurs, un ennemi en apparence robotique se trouvait entre elle et son objectif. C’était problématique de tomber sur un ennemi. Mais prévisible; les choses n’auraient pas pu se dérouler sans aucune embûche jusqu’à la fin. Cette chose, parce que la qualifier d’humaine semblait peu adapté, parla d’« interpellation ». Bon, dans un sens, Ran était rassurée; le terme indiquait qu’elle privilégierait la capture à l’élimination. Mais elle tapait rudement vite quand même! Ou était la planche a pain bleue de Yevon quand on avait besoin d’elle?! Et à en juger par l’écho derrière Ran, le reste du groupe avait aussi rencontré des soucis. C’était mal parti.

Les échos qui émanaient de la zone de chargement, bien que ténus, semblaient indiquer que les choses ne se passaient pas mieux derrière. Cette chose qui lui bloquait le passage était, par contre, bien sortie des ascenseurs; comme quoi, elle avait eu raison de s’en méfier! Fort heureusement, de l’aide se manifestait!

- Je ne dis pas non! Essayons de nous en débarrasser!

Si cette chose était sortie des ascenseurs, il était temps de l’y renvoyer! Et pour gagner du temps, si Ran ne pouvait pas bloquer les ascenseurs, il y aurait toujours la bonne vieille méthode du « J’appuie sur tous les boutons »; impossible de savoir combien il y avait d’étages à cette base, mais cela ferait gagner du temps au groupe.

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Ran tente de repousser la Cyber-Pétasse dans l’ascenseur

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