[Yusuke - Schneid] - Quand David et Goliath s'allient!

Note: évidemment pour moi, ce sera des gils! ^^
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A mon approche, mon compagnon de fortune se mit en garde, une position sure et efficace, de toute évidence, il avait l'habitude des combats.

Tachant alors de le détendre en lui affichant ce qui s'apparentait le plus chez moi à un sourire, je répondis à sa plaisanterie sur un ton tout aussi léger avec ma voix de stentor.

« En forçant un peu, mais généralement, je reste dehors, ça m’épargne de devoir rembourser un cadre défoncé ou un plafond troué. »

Détendre l'atmosphère avec de l'humour. En cela il me rappelait Valéria. Et malgré le fait qu'il restait sur ses gardes, je sentais qu'on allait bien s'entendre. Quant à la blonde magicienne, aucunes traces d'elle nulle part. Apparemment, elle était resté derrière, et lorsque je reviendrais là d'où j'étais venu, une seule seconde s'y serai alors écoulé. Une magie fort intéressante, mais qui était totalement hors de ma compréhension.

« Je vois, une sorte de donjon au trésors. Il y a de la magie dans l'air, et pourtant, je ne suis pas magicien. Ici tout semble... Différent. »

Répondant simplement aux dires de mon compagnon d'un jour, je comprenais que j'allais d'une part devoir faire équipe avec lui si je voulais m'en sortir, et d'autre part, que le jeu en vaudrait sans aucun doute la chandelle, si tant est qu'il ne soit pas trop gourmand.

« Il va donc nous falloir tailler notre chemin jusqu'à la sortie. Ca me va. »

Au moins aux dire de Yusuke, les règles avaient l'air simple. Cela serai toujours appréciable lorsque viendrait le temps de réfléchir aux énigmes.

« Et je me nomme Schneid, Delacroix Schneid. Quant à mes compétences, si j'en crois ce que tu dis, tu auras tout le loisir de te faire ta propre opinion sur elles d’ici quelques instants. »

Je lui avais serré la main sans forcer. Etant donné sa carrure, je ne voulais pas lui broyer les os, et puis, j'avais l'habitude avec Valéria.

« Et bien, allons donc voir de quels trésor cette tour est la dépositaire. »

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Étage 1: lancé de dé "Salle"

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'Dé Salle' :

Et pénétrant alors tous deux dans l’enceinte de la tour, je fus surpris d’y découvrir une salle bien plus vaste que ce que l’extérieur de la structure nous avait laissée percevoir. Encore une preuve de la magie environnante.

« C'est étrange tu ne trouves pas ? Cette tour n'est pas ce qu'elle semble être. Il nous faudra nous méfier des illusions. »

Cette tour me perturbait, mais elle n'était pas la seule. Cette sensation, ce grondement dans mes oreilles et dans ma tête alors que j’avançais dans la première pièce de ce singulier édifice, c’était comme si quelque chose en moi s’agitait, quelque chose que je n’avais encore jamais ressentit auparavant, mais qui grondait.

*Est-ce le sang dans mes tempes ? Quels sont ces coups sourds et réguliers ?*

Je ne mis pas longtemps à comprendre qu’il s’agissait là des battements de mon propre cœur.

*Pourquoi bat-il si fort ? Et pourquoi ma nuque me fait-elle mal ?*

Je la sentais comme irritée... Non, brûlée, comme si quelque chose l’avait meurtrie. Devais-je demander à mon compagnon d’y jeter un œil ? Pour l’instant, je décidais que non, cela n’était pas encore si dérangeant.

« J’imagine qu’il n’y a que fort peu de personne originaire d’Héra là d’où tu viens dans ce cas. »

Je n’osais le lui dire, mais Yusuke n’était pas non plus un prénom commun là d’où je venais.

« Et bien moi je suis originaire du continent de la brume, d’une ville appelée Tréno, la cité de la nuit. Mais je n’y ai pas passé toute ma vie, dès que j’en ai eu l’occasion, je suis allé rouler ma bosse ailleurs. »

L’aventure promettait d’être longue, alors autant en profiter pour faire plus ample connaissance. Après tout, si je devais risquer ma vie aux cotés de Yusuke, j’avais le droit d’en savoir davantage sur lui, et vice versa.

« Non je ne connais pas Wutaï. Je n’ai jamais mis les pieds à Gaïa, mais j’ai souvent côtoyé des marchands qui en revenaient. Il parait que la vie là-bas y est très différente de celle sur Héra, et la technologie bien plus avancée. Un jour peut-être, lorsque l’occasion se présentera, j’irai explorer ces autres mondes ayant fusionné au notre. »

Après tout, même si ces continents devaient être bien différents les uns des autres, je gageais que même là-bas, les mercenaires devaient avoir de quoi vivre.

« Mais tu dis venir d’un autre monde d’Héméra. Viens-tu de Dol ? Ou de Spira peut etre ? »

La porte se referma sur nous comme elle s’était ouverte, sans nous demander notre avis.

Instinctivement, je portais ma dextre à la poignée de mon épée, et balayais la zone du regard. Nous n’étions pas seuls.

« Tu les sens toi aussi ? »

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'Dé monstres' :

« Si tu y as mis les pieds, cela veut dire que tu y es allé il n'y a pas 4 ans. Pour ma part, je n’y suis pas retourné depuis près de 9 ans. Il parait que la situation y a bien changée, mais même après toutes ces années, il m'est toujours désagréable de penser à cette ville. Trop de mauvais souvenirs, pour trop peu d’instants précieux. »

L’avenir ferait peut-être que mes pas se dirigeraient vers la nouvelle version de la ville qui ne dormait jamais, peut-être. Si jamais cela se produisait, il faudrait encore que Valéria soit d’accord avec un éventuel retour aux sources. Mais pour l’instant, et fort heureusement pour nous, le monde était vaste. Aujourd’hui bien trois fois plus vaste qu’il ne l’avait été il y a 9 ans.

« Ça commence. »

Dégainant Dragonslayer, j’en laissais alors lourdement tomber la pointe au sol, et provoquais ainsi le premier contact de l’acier contre la pierre. L’arène ainsi marquée, ce sol était mien, une manière bien à moi de m’approprier les lieux.

J'allais alors m'élancer sur nos adversaires, mais Yusuke était vif et rapide, encore plus rapide que je ne l’étais, ce qui n’était pas peu dire. Et aux vu de ses conseils avisés, il semblait avoir eu plus que son lot d’affrontement par le passé. Son expérience surement bien plus grande que la mienne, je serai sage de suivre ses conseils.

« Compris. »

Echanges rapides et concis. En pleine bataille, la moindre seconde gagnée était une potentielle seconde séparant la victoire de la défaite, et si mon compagnon avait eu l’initiative, et avait prouvé sa propre puissance en matérialisant une immense vague ayant frappé nos trois adversaires, il allait réaliser que niveau vitesse, je n’étais moi-même pas en reste.

Me penchant en avant tout en tendant l’ensemble de mon corps, je vidais mes poumons dans un soupirs rauque avant de filer droit sur la boule de flamme me faisant face. Yusuke m’avait prévenu concernant ses capacités suicidaires, aussi, il me fallait la tuer vite.

Mes muscles semblaient irradier d'énergie. Serrant et desserrant ma main devant moi, je réalisais alors que je me sentais incroyablement puissant dans cette arène, comme si une force mystérieuse me renforçait alors. J’avais l’impression de pouvoir broyer jusqu’aux cranes de mes ennemis comme de vulgaire coquille de noix avec mes seules mains, mais je ne pouvais pas exalter, pas encore.

Concentré, je devais rester concentrer. Ce combat n’était pas fini, il venait à peine de commencer. Le triomphe viendrait en son temps, mais pour l’instant, j’avais un monstre à occire.

« MOUAAAAAAAAR ! »

Ma nuque me faisait de plus en plus mal, mais cette douleur, loin de m’handicaper ou me ralentir, me faisait me sentir plus léger, plus puissant. Franchissant d’un bond la distance me séparant de ma cible, j’abattis sur elle ma lame sans pareille.

Elle massive et implacable, elle qui emporta dans son sillage tout un pan de la créature encore sonnée de l’assaut précédent de mon compagnon.

La créature était frêle, aussi mon acier ne rencontra guère de résistance, et seul le sol stoppa ma descente.

Les dalles explosèrent sous le poids de mon arme, mais mon adversaire ne se laissa pas démonter.

Encore en vie quoi que mourant, il n’était pas suffisamment affaibli pour se rendre. Sa gueule s’auréola bientôt de flammes, et son souffle se fit ardent. Torrent de feu projeté dans ma direction, je ne pus que subir sa magie, me protégeant simplement de ma lourde lame pour m’épargner une fin aussi rapide que douloureuse.

L’acier rougeoya, mes mains et mes bras furent brûlées et ma cape de voyage s’embrasa, mais je tins bon.

Malgré la douleur, malgré l’odeur de chair brûlée, je tins bon.

Et me relevant d’un bond pour échapper au reste du brasier, j’arrachais ce qui restait de ma cape de ma cuirasse pour retomber au sol.

J’avais chèrement payé mon attaque, mais mon adversaire ne supporterait pas mon prochain assaut, c’était en cela que nous étions différents.

Récap de tour:

Toute cette puissance, cette vigueur qui affluait, s'en était si grisant, si euphorisant... Jamais je ne m'étais sentis aussi bien. Ce souffle de feu m'aurait normalement laissé quasi à demi mort, pourtant, je sentais qu'à présent, je pourrais en encaisser une dizaine sans risques pour ma vie.

Quelle était cette force qui s'engouffrait en moi ? Et etait-elle aussi dans le corps de mon partenaire ?

« Hum ? »

Yusuke me révéla une information fondamentale. Si ma puissance n'avait fait qu'augmenter en ces lieux, ce n'était pas forcément le cas de tous. Certains pouvaient donc perdre de la puissance en des lieux pré-défini ?

Qui était donc celui qui ici se souciait d'un tel arbitrage des puissances ?

« En effet, je ne me suis jamais sentis aussi puissant, et c’est une sensation similaire à l’ivresse. Cependant ne t’en fait pas. Je sais que le combat et la gnôle ne font pas bon ménage. »

J'essayais de donner le change, mais je sentais bien que je n'étais pas moi même. L'ivresse du combat avait toujours été forte en moi, et ce lieux ne faisait que la décupler.

« Et toi ? Es-tu de ceux qui furent diminué lors de ce tournois ? Es-tu diminué ici ? »

A ses mots, je devinais que Yusuke devait quand à lui avoir plutôt été bridé, aussi, je n'osais imaginer sa véritable puissance hors de ses murs. Si ici nous étions égaux, cela n'était que temporaire.

Le monde était décidément plein de formidables adversaires, et cela me mettait en liesse. Une liesse que je ne pouvais pas encore pleinement savourer, car mon compagnon se dépêtrait comme il le pouvait avec ses deux adversaires, aussi, il me fallait aller l'aider au plus vite.

« Il est temps d’en finir… »

Je n'avais rien à ma disposition qui soit aussi impressionnant que la vague d'eau ou les lames de lumières que Yusuke avait manifesté de sa magie. Tout ce que je pouvais faire, c'était frapper, frapper toujours plus fort, jusqu'à obtenir la victoire...

« Raaaaaaaaah… »

D'un large mouvement circulaire, je frappais d'un premier mouvement le bombo qui alla s'écraser contre le mur environnant, avant de foncer sur lui, l'épée crissant contre les dalles au sol.

Le monstre de flamme, se dépêtrant comme il pouvait de sa prison de pierre, réalisa sans doute que sa dernière heure était venue, et combattit avec l’énergie du désespoir. Ses mâchoires s'ouvrirent en une gueule béante, avant de se refermer sur mon épaule qui la percuta de plein fouet.

N'ayant pas eut le temps de me défendre, je sentis ses dents perforer mes spallières d'acier pour atteindre la chair tendre se trouvant en dessous, mais j'étais déjà au-delà de ces petites blessures. Tout au plus une douloureuse piqure de moustiques.

Mon sang coula le long de mon bras, et sa vision fit naitre sur mon visage un sourire carnassier.

« MOUAAAAAAAAAAAAAAR ! »

M'arrachant aux mâchoires de la créature que j'avais de nouveau encastré dans le mur, j'armais alors mon coup final, qui dans une unique frappe verticale, fendit la créature en deux avant de la faire disparaitre dans une gerbe de flammes.

« Encooooore... »

Le monde autour de moi devenait simple, clair et concis. Tuer, ou être tué. Dans ces instant que j'avais déjà connus par le passé, l'univers entier semblait se réduire à mon épée et à mon ennemi, mes deux ennemis en l’occurrence.

Trop ivre de sang pour réfléchir, j'armais une nouvelle fois Dragonslayer avant de bondir sur la sombre créature gélatineuse. Encore une fois, je frappais de haut en bas, voulant elle aussi la fendre en deux, mais ce fut comme frapper dans un flan. Ce corps quasiment liquide allait être difficile à découper, mais cela ne m’arrêterait pas. Je n'étais pas de ceux qui contournais un obstacle. Ma voie était droite, et elle passait par la créature qui me faisait face.

Une créature qui, furieuse d'avoir ainsi frappée, en profita d'avoir encore mon arme dans son corps, pour passer à l'attaque. Sa forme devint lame acérée, et frappa dans ma direction. Une attaque originale, mais prévisible.

Elle l'ignorait encore, mais toute ma vie je m'étais entrainé face à des armes de ce type, aussi, déviant le coup de mes gantelets, je n'aurais qu'à subir qu'une légère entaille au mollet. c'est du moins ce que je crus, jusqu'à ce que je vois la lame de mon adversaire devenir éthérée une bref seconde, le temps pour elle de traverser mon gantelet, juste avant de redevenir solide au moment de frapper ma cuirasse. Maudite magie !

« RAAAAAAAAH ! »

Récap de tour:

Récap de tour:

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Étage 2: lancé de dé "Salle"

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'Dé Salle' :

Alors aux prises avec la créature gélatineuse, j'arrachais mon arme de son corps dans une grande gerbe de fluides gluant avant d'armer un nouveau coup, ce monstre ne savait pas à qui il avait affaire !

Et alors que je m’apprêtais à frapper, comme un écho se rappelant à moi, la voix de Yusuke me somma de m'éloigner.

*Danger !*

Je ne le voyais pas, mais je le sentais arriver. Lui, ou plutôt sa prochaine attaque. Je sentais la magie émanant de lui s'assembler, gonfler, puis prendre forme sous sa volonté. Quelle était cette sensation ?

Il me fallait partir, il me fallait lui laisser un angle de tir, car oui, je n'étais pas seul face à ces adversaires, et quoi que troublé par l'ivresse du combat, j'en étais reconnaissant aux dieux.

Me servant de mon arme comme d'un appuis terrestre, je profitais de l’intérêt soudain de la créature envers mon compagnon pour m'évader dans les airs. Le torrent qui suivit acheva du même coup le monstre verdâtre. Deux sur trois, il ne restait plus que le noir.

Et dire que d'après ses propres mots, Yusuke n'était même pas à la moitié de sa puissance réelle. Qu'aurait-il donné à sa pleine puissance en ces lieux ? Il aurait sans aucun doute put tuer d'un seul coup l'ensemble des trois monstres.

Moi qui me sentait incroyablement plus puissant, je n'osais imaginer l'horreur que devait être l'expérience inverse, et la déception de n'avoir jamais eu vent des tournois dont il parlait que via quelques journaux les évoquant à peine me fit me rendre compte de tout ce que j'avais perdu en battant la campagne.

Avec facilité et célérité, le troisième et dernier monstre rendis l’âme alors que je retombais au sol. Notre première épreuve était terminée, et elle était gagnée.

« Bien joué. »

La porte du fond s'ouvrit alors, et une étrange fontaine aux eaux lumineuses apparue. A la manière dont elle était apparu, je sus qu'elle était magique, mais restait à savoir si ses eaux limpides n'étaient pas un poison enrobé de beauté.

« Tu es sur de toi ? Cette fontaine est peut etre un piège. »

J'étais du genre méfiant pour tout ce qui concernait la magie, et si Yusuke me paraissait fort sympathique, je n'en restais pas moins méfiant envers les cadeaux mystérieux.

J'eus un moment d'appréhension en le voyant boire goulument les eaux cristallines qui s'offraient à nous, mais je fus rapidement forcé de constaté qu'il ne s'était pas trompé.

« C'est... c'est formidable. »

Jamais je n'avais vu une chose pareille au cours de mes voyages. Un tel prodige était hélas bien trop rare à contempler dans un monde où la magie était surtout utilisé à des fins agressives.

Joignant alors mes mains pour en faire un creuset, je fus frustré de ne pouvoir extraire pas même la plus petite goutte de cette fontaine miraculeuse pour la porter à ma bouche. Sans doute était-ce la une magie destinée à interdire à quiconque d'extraire cette eau miraculeuse de sa source première.

« Et bien qu'à cela ne tienne. A la tienne. »

Et plongeant ma tête dans le déversoir, je bus à grandes gorgées, en sentant qu'à chacune d'elles, mes blessures se refermaient.

*C'est incroyable...*

Les gorgées se succédèrent, en même temps que mon corps se régénérait, et devant alors reprendre mon souffle, je sortais une tête entièrement sèche de l'eau immaculée avant de regarder mes bras entièrement guéris.

« Plus aucunes brulures... Pas même une cicatrice. »

La magie était décidément bien étonnante.

« Je... »

Ouvrant et fermant mes mains à la remarque de Yusuke, je sentais encore cette formidable puissance m'habiter. La douleur dans mon cou s'était elle aussi apaisée jusqu'à disparaitre. Tant de nouvelles sensations à découvrir en si peu de temps.

« C'est grisant. Formidablement grisant. Avoir cet aperçu de mon potentiel me ravis, mais ce n'est jamais qu'un potentiel. Je doute d'un jour être à nouveau ce que je suis en cet instant. Puissant, mais également novice. Fort, mais aussi fragile. Cependant une chose est sure, je compte bien en profiter autant que possible. »

Oui, la fièvre me gagnait déjà à nouveau. J'étais né pour cela. Né pour me battre, né pour tuer. Alors si aujourd'hui je pouvais le faire et en obtenir quelques récompenses, alors cela me convenait tout à fait.

« Aller, en avant. La suite promet d'être intéressante. »

Récap de tour:

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'Dé monstres' :

La magie était décidément bien surprenante. Et apparemment, le miracle de la fontaine de régénération n’était pas exclusif à ce lieu. Comment avais-je pu laissé passer une information aussi capitale que celle d’un tel miracle se trouvant déjà sur mon propre continent ?

« Merci pour cette information, il faudra que j’aille en cette foret également. La rumeur en dit seulement qu’elle est remplie d’étranges plantes surplombées de cage et qui kidnappent les égarés pour se nourrir de leur énergie vitale avant de les amener au maitre de la forêt. »

Sans doute les autochtones auraient-ils une mission en rapport avec ce genre de désagrément. L’avantage avec les monstres, c’est qu’ils généraient toujours du travail auprès de la population locale.

Remarquant le sourire de Yusuke à ma réponse concernant ma possible évolution, je souriais à mon tour de la sienne. Visiblement, on ne s’était pas compris.

« Je ne doute pas d’un jour pouvoir devenir naturellement aussi puissant que je le suis actuellement. Lorsque j’apprends que de part le monde existent des personnes au moins deux fois plus forte que je ne le suis, il me parait évident que de biens plus haut sommets existent que celui de ma puissance actuel. Mais cette puissance qui est la mienne… Elle est comme un alcool. Temporaire, agréable, euphorisante même, mais dangereuse, toxique si je n’y prends pas garde. Je n’ai actuellement pas l’expérience pour savoir m’en servir à son plein potentiel. C’est cela que je voulais dire avec ma précédente déclaration. A cet instant, je suis à la fois fort et faible. Puissant mais fragile. Mais lorsque viendra le jour où j’aurai de nouveau atteint cette force, l’expérience aura fait de moi un tout autre guerrier. »

J’espérais avoir été plus clair cette fois, mais le temps n’était plus aux paroles, car du plafond de la deuxième salle, un nouveau couple de monstre faisait déjà son apparition.

*Encore cette créature noire visqueuse…*

Cette fois nous savions à quoi nous en tenir. L’expérience valait parfois plus que la puissance, et Yusuke semblait bien d’accord avec cette idée.

« Tuons ces monstres rapidement, et nous verrons ce que la salle suivante nous réserve. »

Combien de salles aurait-on à parcourir ? Combien avant de pouvoir partir ? Ou combien avant que nous en ayons assez… En ce qui me concernais, je pourrais bien faire cela pendant des jours…

« Attention ! »

Si la gelée noire restait invariablement sur place et se préparait à attaquer avec une lenteur en somme toute rafraichissante, l’autre créature elle, avec une prodigieuse vitesse, fondit sur mon partenaire armée d’un harpon rudimentaire.

L’attaque fut cependant aisément déviée, et la créature en perdit même l’équilibre lorsque Yusuke la fit voler vers moi d’un coup de pied bien placé.

Une proie facile, un coup évident.

Mon arme déjà dégainée sembla alors revivre que je l’armais à nouveau. Le chant de l’acier sur la roche s’éleva dans notre arène, et un premier coup heurta violement la créature qui fila tel un boulet de canon percuter le plafond culminant à une petite dizaine de mètres du sol.

« RAAAAAR ! »

L’impact d’une violence inouïe suffit à arracher à la pierre gravât et fumées, mais cela ne suffit pas à sonner la créature, qui se reprenant dans sa chute, me lança son harpon. Une attaque qui cette fois je l’espérai, n’avais rien de magique, car par pur réflexe, j’y opposais alors le plat de ma lame. Une technique que j’avais déjà expérimenté par le passé, et qui cette fois encore, obtint de remarquables résultats.

Le harpon d’une étrange matière éclata en rencontrant le métal de mon arme, mais je n’allais pas sagement attendre que la créature retombe au sol. Une autre proie était à ma portée, et si j’en jugeai par son corps flasque constellé de trou, elle était déjà plus morte que vive, et n’avais pas encore eu le temps d’attaquer.

Autant en finir rapidement. A deux sur la créature aquatique, nous en finirions en un éclair.

« MOUAAAAAAAAAR ! »

Fonçant alors presque au ras du sol en direction de ma nouvelle cible, je profitais de mon allonge et ma vitesse supérieure pour la prendre de court. Du moins je le croyais, mais la créature, déjà sévèrement blessé, presque déjà morte, avait déjà choisie sa cible bien avant que Yusuke ne lui porte son premier coup, aussi, lorsqu’elle me vit foncer sur elle, c’est tout naturellement que son corps se transforma en lance acérée et ne fila dans ma direction. Un coup que je savais désormais imparable. Alors cette fois, je ne m’occupais que d’épargner mes points vitaux, et laissais la lance tracer son sanglant sillon le long de ma hanche droite.

Maudite créature sournoise ! Armant Dragonslayer dans mon dos, je bondis alors dans les airs, et fendit la créature sur toute sa longueur avant d’exploser de ma lame la pierre sous elle. Vaincu en un éclair par nos puissances combinée, le monstre se désagrégea alors en poudre de cristal.

Un monstre vaincu, il en restait encore un, et le hurlement de défis qu’il produisit alors en voyant son camarade tombé trouva son écho en moi.

Visiblement ces créatures ignoraient la peur. Elles étaient à peine plus que des automates dont le maitre des lieux disposait à sa guise dans un but encore bien mystérieux. Une existence bien misérable, mais que je comptais bien honorer à ma façon.

« RAAAAAAR ! »

A chaque mort, je me sentais devenir plus léger, plus avide de combat, plus assoiffé de sang. Et ma nouvelle puissance ni arrangeait rien. J’en voulais plus, toujours plus. Encore et toujours plus, jusqu’à me retrouver au sommet d’une montagne d’ossements brisés et de chair déchiquetée.

Quel visage pouvais-je bien afficher en cet instant ?  Je n’aurai su le dire avec certitude, mais je gageais que mon compagnon pourrait me l’indiquer si jamais je lui posais la question.

Et raclant alors le sol de mon arme, je projetais gravats et étincelles aux yeux de mon adversaire avant de décrire un cercle autour de mon axe pour abattre à nouveau mon arme.

Le coup fut cette fois bien plus terrible pour mon adversaire, et le sonna visiblement par son impact. Je crus alors tenir ma victoire, mais parmi ses cris de douleur et ses borborygmes ineptes, je crus distinguer comme une formule magique, juste avant qu’un geyser surpuissant ne me percute en pleine poitrine et ne me fasse alors voler dans les airs.

Maudite magie !

Récap de tour:

Spoiler:

Récap de tour:

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Étage 3: lancé de dé "Salle"

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'Dé Salle' :

Le jet d’eau avait beau avoir quasiment écrasée ma cuirasse par sa puissance, je n’étais pas encore sonné.

Le souffle court, mon cœur s’emballa d’avantage alors que mes pieds avaient quitté le sol. J’étais dans les airs, dans un état proche de la transe, dans cette zone indescriptible où le temps semble comme suspendu.

Autour de moi, je voyais les mille et mille perles de lumière qui composèrent jadis l’attaque de la créature aquatique, mille et mille joyaux décomposant la clarté ambiante en autant de rayons multicolores. Mais loin d’être abattu ou vrillé par la douleur, je me sentais bien, vraiment bien. A chaque coup que je recevais, je sentais un peu plus cette puissance qui grondait en moi s’éveiller, ainsi que ma nuque se faire plus douloureuse.

La sensation de brulure m’était revenu en même temps que la douleur des coups ennemis, mais avec elle, cette sensation de chaleur indicible avait également point en moi.

Y avait-il désormais autre chose en moi que cette seule puissance que la tour semblait m’offrir ? Ou n’en avais-je simplement pas encore découverts toute l’étendue ?

Il n’y avait qu’un moyen de le savoir.

Me tendant alors en plein vol, j’envoyai mes jambes à la renverse, pivotant ainsi sur moi-même avant de planter mon arme dans le sol en contrebas, et m’en servant alors comme d'un pivot, je décrivis autour de sa poignée un tour complet avant de revenir à la charge, plus ardent et plus enragé que jamais.

« RAAAAAAH ! »

Des mots me parvinrent alors, des mots que sur l’instant je ne comprenais pas, comme s'il provenait d'infiniment loin. N’avais-je alors plus de conscience ? Je me sentais léger, si léger, infiniment léger, dans un monde d’une blancheur infinie se réduisant à mon arme et à ce qu’elle pouvait atteindre. Un monde qui menaçait de me submerger, un monde duquel je devais revenir !

Me reprendre, reprendre mes esprits ! Je le devais ! Je ne savais pas ce qui m’attendait dans cet état second, mais cela n’était pas moi. Cela ne devait pas être moi.

Stoppant net mon avancée alors que j’expirais le contenu de mes poumons dans un puissant soupir, je sentais cette force en moi qui a présent me hurlait d’avancer, qui me hurlait de frapper encore et encore toute chose sur mon passage jusqu’à ce que je sois le seul être au monde. Comme une voix intime et pourtant inconnue, je l’écoutais sans l’entendre, d’où qu’elle venait, je ne pouvais y échapper, tout du moins pas encore.

« Non ! »

Devenais-je fou ? Etait-ce le pouvoir de ce lieu qui avait éveillé cette force en moi ? Cette force qui désormais grattait de ses griffes et de ses crocs dans ma tête et sous ma peau ?

« Assez ! J’en ai eu assez pour l’instant ! »

Je reprenais le contrôle. La rage et la soif perdaient en puissance, mais elles étaient toujours présente, comme deux compagnes tout juste éloignées.

Plantant alors mon arme dans le sol pour y prendre appuis, je m’autorisais un instant de répit alors que Yusuke achevait le dernier monstre de la salle avec nonchalance.

Soufflant toujours d’excitation lorsqu’il m’adressa la parole, je relevais alors vers lui un visage que j’avais voulu aussi accommodant que possible, mais rien ne garantissait que j’y sois parvenu.

« Je te le rappellerai soi en sure, et de ton coté, rends-moi la pareille, et rappelle-moi de ne jamais te provoquer en dehors de cette tour. Ta magie et toi ne feriez qu’une bouchée de moi. »

Un compliment rendu pour un compliment donné. J’espérais ainsi détourner la conversation de mon état des plus préoccupants. Cette force qui irradiait dans mes veines avait soulevée de nombreuses questions, et je n’aurais pas trop de mille salles de ce genre pour y trouver toutes les réponses.

« Et tu as raison. Je devrais m’économiser… Oui m’économiser… Haha. »

Je crois n’avoir jamais été moins convaincu par ce que je disais de toute ma vie. De quelle fatigue parlait-il ? J’osais à peine en chercher moi-même la réponse. Etais-je devenu si enragé que cette sensation m’était devenue étrangère ? Où était-elle seulement masquée ? Etouffée par toute cette rage et cette soif qui me tenaillaient de concert ?

« J’ai très soif… »

Arrachant sans effort Dragonslayer à la pierre qui l’avait retenu, j’avançais vers la fontaine dans un état presque second. L’ivresse de la bataille retombée, je me sentais désormais vide, tellement vide…

Plongeant alors de nouveau ma tête dans l’eau enchantée, je buvais ce nectar régénérant jusqu’à satiété avant de me redresser.

« Haaaaaaaaaaa… »

Et alors que je regardais avec admiration le pouvoir régénérateur de la fontaine faire son oeuvre tant sur ma chair que sur mon équipement, je réalisais que cet endroit me rappelait les légendes que m’avait conté mon père il y a longtemps. Ces histoire à propos d'un lieu de combat sans fin ou les braves mourraient en journée dans de titanesques batailles avant de ressusciter la nuit pour aller ripailler avec les dieux. Un lieu que j’avais toujours qualifié de paradis perdu, mais qui aujourd’hui, avait pris à mes yeux comme un air de réalité.

Mon armure alors de nouveau réparée et ma cape de voyage raccommodée, je me tournais vers Yusuke comme flambant neuf.

« Cette tour… Ta femme t’a-t-elle dit combien de temps elle avait passée à la parcourir ? Combien de monstre elle avait dut y affronter ? Les trésors qu’elle y avait trouvés ? Peut-être nous y prenons-nous mal ? »

Récap de tour:

J’avais beau avoir essayé de le dissimuler, je savais que je n’avais trompé personne ici. Ni Yusuke, ni moi-même. Mon nouvel état s’était accompagné d’une nouvelle fureur inexplicable, et étant donné qu’il était coincé ici avec moi, mon compagnon de route avait le droit de s’en inquiéter.

« Rêver à d’autres personnes ? Non, mes rêves sont… D’une toute autre nature. Le genre que l’on aimerai éviter. »

Et ne tenant pas à m'étendre sur le contenu de mes propres rêves, je m’apprêtais à partir pour la troisième salle lorsque je vis qu'il voulait visiblement se reposer, et je ne lui en tenais pas rigueur. Après tout, si je ne semblais pas ressentir la moindre fatigue pour l’instant, ce n’était certainement pas son cas. Aussi, plantant mon arme dans le sol, je m’adossais à son plat avant de simplement me laisser tomber sur son long.

« Ta femme semble être quelqu’un d’exceptionnel, et tu l’aimes, ça crève les yeux. Quelle chance tu as... »

Souriant devant les détails que me fournissais cet homme un peu plus âgé que moi sur sa moitié, je me rappelais alors le vieil adage soulignant que n’étaient heureux que celui ayant trouvé celle capable de l’aimer pour ses défauts. Etait-ce le cas pour Yusuke et sa femme ? Il me faudrait pour l’instant me contenter de mes suppositions, car cette question était encore bien trop intime pour notre conversation. Après tout, nous venions à peine de nous rencontrer, et lui comme moi avions autre chose en tête.

« Je… »

Visiblement aussi inquiet que moi concernant mes précédents combats, Yusuke avait décidé de crever l’abcès en ouvrant une discussion qu’au final, je savais parfaitement inévitable. Après tout, il avait aussi le droit de savoir.

« Je me souviens de tout ce que j’ai fais, mais pendant un instant, je t’ai perdu. Pas perdu de vue, je t’ai perdu, comme si tu été sorti de mon monde. Un monde qui alors se résumait à mes ennemis, à mon arme, et à ce qu’elle pouvait atteindre… Rien d'autre n'existait alors. »

Les mots étaient fort peu explicites pour décrire avec précision ce sentiment inconnu qui m’avait alors submergé, mais je comptais bien faire de mon mieux.

« Cette puissance, cette force qui me renforce en ce moment même, elle n’a pas que décuplée ma puissance, elle a aussi éveillée quelque chose en moi… Quelque chose qui se nourrit de sang et de douleur, quelque chose qui gratte dans ma tête et sous ma peau. Quelque chose qui veut sortir, qui veut se libérer et me faire perdre tout contrôle. J’ignore ce que c’est, j’ignore même si c’est quelque chose que je dois accepter, refuser, libérer ou repousser. Je crois que je ne le saurais qu’en essayant, mais je n’ose le faire. »

Je n’avais pas peur pour moi, j’avais peur pour lui. Il semblait être parfaitement capable de se défendre tout seul, et même si nous nous affrontions céans, je me doutais bien que son expérience et son équipement supérieur lui procurerai surement un avantage décisif, mais je ne voulais pas avoir à lui infliger cette épreuve, pas si je pouvais l'éviter. Jamais mes compagnons ne devaient pâtir de ma fureur. Jamais.

« Tu disais que j’avais ici un aperçu de ma puissance à venir, et j’y avais alors répondu que je craignais ne pas avoir l’expérience pour la comprendre, en voici la preuve. Cette force qui bouillonne en moi ne demande qu’à exploser, mais je ne sais ce qui en résultera si jamais je la laisse faire. Comme un enfant à qui l’on donnerait un canon, je ne comprends pas encore la puissance qui m’a été ici prêtée. Tout ce que je sais, tout ce qui m’effraie, c’est que lorsque la rage et la soif de sang commencent à monter, lorsque le monde se réduit à une sensation chaude et légère, lorsque les pensées s’affinent au point de ne plus exister, lorsque je perds tout contrôle… J’adore cela. »

Il était vrai que frôler la mort, ou tout du moins, le danger, avait pour effet de délier les langues. Nous nous connaissions à peine, mais nous étions déjà à échanger sur des choses plutôt intimes. Lui me parlant de sa femme, moi lui parlant de ma rage noire et de ma soif rouge.

Deux états de conscience dont m’avait parlé mon père jadis et qu’il avait décrit comme faisant partie de la famille au même titre que notre impressionnante carrure et notre gout pour les épées gigantesques.

Jusqu’à présent, je n’avais considéré cela que comme de mystérieuses allégories, des métaphores de notre soif d’aventure et de combat, mais en cette tour, je réalisais qu’une vérité bien plus tangible s’était cachée derrière ces histoires.

*Père… Où es-tu à présent ?*

« J’ai entendu parlé de cette fameuse transe, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’en voir une de mes propres yeux. Peut-être mon état est-il lié. Peut-être pas. Mon père m’a un jour conté une histoire sur notre sang, et sur le fait que nous étions condamnés à le subir dans la joie. J’ai toujours cru qu’il s’agissait là d’une métaphore concernant notre propension à choisir des métiers violents, mais il semble qu’il faille le comprendre plus littéralement. »

Observant mes mains immaculées et mon armure rutilante, nul n’aurait pu alors imaginé qu’il y a quelques instants à peine, toutes deux étaient alors couvertes de sang.

« Je ferai attention ne t’inquiète pas pour cela. Aussi grisant que soi cet état, je n’ai pour l’instant attaqué que des ennemis. Et si jamais cela devait me changer en bête décérébrée avide de sang, et bien je serai reconnaissant aux dieux d’avoir croisé ton chemin avant que cela ne m'arrive dans la réalité. »

Un sourire amer sur le visage, je ne savais pas s’il me fallait être heureux ou triste. Ce bon dans mon avenir avait révélé un penchant certain pour le carnage, mais je ne le découvrais pas avec Valéria. Etait-ce de la chance ? Cela y ressemblait en tout cas.

« Rends-moi donc ce service en tant que guerrier aîné, si jamais j’en viens à lever mon arme contre toi, envois moi promener jusqu’à ce que je reprenne mes esprits. En échange, je promets de tout faire pour ne jamais perdre le contrôle. Marché conclu ? »

Et tendant ma large main dans sa direction, j’osais espérer que nous avions là un terrain d’entente. Après tout, si je devais apprendre à me contrôler, mieux valait que je le fasse avec un vétéran qu’avec Valéria.