L'Effet Papillon - Jour J

L'Effet Papillon - Nuit fatidique

Comme à l’accoutumé, Deling City était plongée dans sa pénombre habituelle, mais contrairement à son quotidien ordinaire, ses habitants s’étaient rassemblés non pas pour profiter de ce qu’elle avait à offrir en termes récréatifs mais bien dans un but tout autre. Le plus gros de la foule s’était assemblée en un cortège autour de l’arc de Deling qui se préparait à quitter les lieux et défiler dans les rues. À côté de cela, les forces de l’ordre avait mis en place plusieurs barrages à certains points-clés autour des accès à la station principale, la résidence présidentielle et du manoir Caraway.

Si les annonces mises en lignes sur l’application Butterfly Effect avaient certes encouragé le gouvernement de Galbadia à rester à l’affut de comportements suspects jusqu’à récemment, ce n’est pas pour autant qu’ils avaient décidé de contrôler systématiquement les allées et venues de ses citoyens et des visiteurs en provenance des autres régions du monde. Rien ne laissait sous-entendre qu’ils réfutaient toute possibilité d’intrusion mais leurs actions ne reflétaient pas non plus une volonté concrète de stopper les opérations de ce groupe isolé.

Dans ce contexte, les entrées dans la capitale s’effectuaient sans grande difficulté et tous ceux qui avaient répondu à l’appel au secours de la population locale devaient être parvenus à pénétrer les murs de la ville dans les jours qui précédaient. Leurs divers contacts les avaient préparés à rejoindre le cortège en se fondant dans la masse, ce qui minimiserait les chances d’être suspecté trop rapidement, voire même de leur offrir l’occasion d’échapper aux contrôles grâce au soutien des manifestants qui ferait diversion en cas de problème.
Rien ne permettait d’affirmer que tout irait bien ensuite mais au moins, ils étaient tous assurés d’atteindre le point de rendez-vous près de l’arche sans encombre.

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Rien de bien compliqué pour le moment. Contentez-vous de décrire votre arrivée à Deling (pour ceux qui ne s’y trouvaient pas déjà de base), ce qui vous a poussé à participer, puis il s’agira d’indiquer comment vous avez rejoint le lieu de rendez-vous à proximité de l’Arche de Triomphe de Deling.

Prochain Bilan le Jeudi 26 Mars, dans la soirée

Amusez-vous bien !

La sorcière aux cheveux couleur menthe à l'eau, se trouvait déjà à Deling Coity, la ville nocturne avant que toutes ses rumeurs ne commencent à affolé les foules et créer un attroupement en ville ainsi qu'un contrôle pour toute entrée et sûrement sortie de la ville. Certes, Kerta devait éviter cette ville, étant rechercher sur Dol, dés qu'on est une sorcière, on est forcément mal vue sur son monde d'origine. Mais en passant par ici pour se reposer, elle avait d'abord eu l'idée de rendre une visite à son ancienne prison et tout faire cramer ou bien libérer les autres personnes enfermé et liquider chaque personne qui bossait ici. Créant ainsi un point de naissance à la folie qui pourrait régner en ville... Mais avant que ce projet ne prenne forme et ne la démange, elle et la petite sauvageonne n'avaient pas pu échapper à tout ce qui se passait autour de cette application. Pour tout dire, la sorcière ne s'y connaissait pas trop, elle avait un portable pour contacter sa femme ou inversement si besoin. Mais pourtant, elle avait cette application sur son portable. Peut-être l'autre « Kerta » qui l'a installé auparavant ? Quoi qu'il en soit, elle n'avait donc pas échappé à toutes ses rumeurs et tout ce qui semblait indiqué que quelque chose pourrait se passer, se tramer en secret en ville, sous la ville, au-dessus de la ville ? Allez savoir après tout...

La sorcière n'était pas du genre à se jeter sur une rumeur, mais pour le coup, il fallait bien avoué que ça titillait un peu sa curiosité étant donné que cela touchait la Néo-Shinra. Ce logo, c'était après tout celui qu'elle avait vu sur le gros poisson qu'elle avait vaincu chez elles, donc c'était plus ou moins liée à eux. Et pourquoi qu'ils jetaient leur ordure chez elle d'abord ? Elle devait quand même en toucher deux mots à ses guignols pour qu'ils lui rendent des comptes. Et autant dire que même la meilleure excuse du monde ne suffira pas à la sorcière à venir les faire chier. Ils avaient foutu le bordel chez elle, blesser sa femme, ses amies, ils allaient morfler et pas qu'un peu !

« Ma petite Shellie, qu'est-ce que tu penses de leur rendre une petite visite ? On pourrait se venger, causer un gros trou chez eux et foutre un monstre ingérable à contrôler... Du moins, c'est le moins que l'on puisse faire, pour la suite... Mmmhh... On verra, je n'ai rien de particulier en tête, si ce n'est qu'ils vont très certainement. Tu es de la partie, ma petite Shellie ? »

Depuis leur rencontre, Kerta et Shellie ont pu assez apprendre à se connaître pour voyager ensemble et travailler main dans la main. Ce n'était pas toujours l'idéal, mais ça tenait la route, vu le caractère si changeant de la sorcière, c'était une bonne chose que la petite sauvageonne tenait encore à ses côtés. La Néo-Shinra n'était sûrement pas prête à voir débarquer deux femmes de ce genre dans leurs locaux secrets...

[Note: J'espère ça ira pour entamer le rp, je savais pas trop comment raconter l'avant infiltration ^^"]

Lyte Swarley. SeeD depuis quelques mois. Né à Dollet d'un père technicien sur la tour relais satellite et d'une mère enseignante. Il avait été "spectateur" de la mission test de terrain de la BGU sur demande lors de l'invasion de Galbadia. Depuis, ses aspirations étaient devenus réalité, et voici la première mission où il se la joue "solo"...

La nuit avait été agité. Je regardais par la fenêtre mais dans cette ville, aucun rayon de soleil n'irait vous indiquer l'heure qu'il était. Machinalement, je portais la main sur la table de nuit pour y récupérer mon portable personnel pour y lire l'heure. Je n'étais pas en retard, c'était là le principal. Et une autre notification m'annonçait que mes cultures étaient prêtes à être récoltées. Il n'était plus l'heure de jouer, à présent, alors je laissais cela de côté. Je me redressai sur mon lit, me rhabillai et m'asseyai sur le devant du lit pour mettre chaussettes et chaussures. D'abord la jambe gauche, toujours.

Je buvais un peu d'eau pour m'hydrater et essayais de remettre de l'ordre dans ce que j'avais vu cette nuit. Ces visions étaient de plus en plus fréquentes... Ce n'étaient pas des rêves ou des cauchemars, ça avait pas du tout cette impression là... Des souvenirs, d'aussi loin qu'ils pouvaient, cela ne me disais rien non plus.

Je scrollais dans l'historique de mon téléphone pour retrouver cet article qui parlait de rêves communs à plusieurs personnes. C'était une piste... Pourtant, j'avais l'impression d'être plus vieux dans ce que j'appellerai des visions. Et je voyais beaucoup de personnes pour ce soit commun à toutes celles-ci. Et ce n'était jamais les mêmes "souvenirs"...

Bref, plutôt ne pas y penser pour le moment, je mangeai la fin de mon sandwich avant d'attaquer le vif du sujet. Je laissais mon téléphone perso dans la table de nuit pour prendre celui que l'on m'avait confier pour l'occasion avec l'application en question. Je devais assister à ce regroupement pour prendre le maximum d'informations possible, aussi bien via les objectifs de ce rassemblement que de comprendre qui est derrière tout cela. Et si jamais, je devais surtout cacher que je faisais partie du SeeD pour ne pas mettre en péril la situation géopolitique de la BGU.

Il était temps d'y aller... Rendez-vous à l'arche.

- Hmmmmmmmm...

Impossible de voir ce que Mégane pensait vu qu'elle lui tournait le dos, mais elle devait commencer à trouver le temps long. Elle devait pourtant se douter qu'emmener Ran dans une ville où il y aurait un peu plus de choix culinaire que les nouilles du comptoir de Rin risquait fort de provoquer un "léger" contretemps. Et par "léger", il fallait comprendre "45 minutes devant la même vitrine de pâtisserie".

Dû à sa méconnaissance de ce qui se passait hors de Spira, Mégane dut expliquer la situation à la caricature pékinoise qui voyageait avec elle ainsi que les raisons de leur venue à Deling City. Les sorcières, femmes ayant le potentiel d'utiliser naturellement la magie sur Dol contrairement à la majorité de la population, avaient toujours été considérées avec méfiance et réputées être source de problèmes. De récents événements n'ayant fait qu'ajouter de l'huile sur le feu, Dol avait mis au point un système d'informations public afin que la population puisse se sentir plus en sécurité...

Et le système marcha à la perfection. Très vite, une rumeur d'étranges figures errant dans les sous-sols de la ville de Deling naquit, puis prit de l'ampleur jusqu'au point ou un utilisateur inconnu incita qui se sentirait d'attaque à intervenir pour percer à jour ce mystère à se rendre à Deling. Et contre toute attente, il y eut flopée de volontaires pour s'attaquer à la tâche ! Et dans le lot, Mégane...

Mégane qui devait ronger son frein en voyant Ran plus intéressée par des donuts que par cette aventure ! Mais enfin, Ran finit par se décider à rentrer dans la pâtisserie... Puis à en ressortir, portant une de ces brioches fruitées que Mégane avouait apprécier... Et une boîte "légèrement" plus large, avec au moins une trentaine de beignets dedans...

- Trop d'options, j'ai pris un de chaque parfum. On ne sait pas quand nous devrons passer à l'action et sans un de ces téléphones qui font tout, j'ai peur de trouver le temps long le temps que tout soit expliqué. Ah, et pour me faire pardonner...

Avec sa souplesse presque surnaturelle par moments, Ran réussit, en agitant violemment la boîte, à expédier sa pâtisserie à Mégane puis, avec une seconde secousse, à déloger une des siennes et la saisir entre ses dents. Le tout en marchant vers l'arche où se trouvait le point de rendez-vous...

- Hrm hrmr hm hrmemrmr hrmr. Hrmgfmhr hmf hng. (Thé vert et chocolat noir. Vraiment pas mal).

« Bon, j’y vais. Espérons que tout se passe bien.
-T’en fais pas, va. Vous aurez le meilleur soutien possible tout du long, donc pas de raison que vous ayez plus de problème que d’habitude.
-Ouais. Enfin, vu comment elle a décidé de présenter les choses, ça ne m’étonnerait pas qu’elle en profite encore pour se donner le beau rôle.
-C’est probablement l’affaire la plus importante dans laquelle elle s’implique depuis un moment. Elle vous aidera à cent pour cent, je le sais. Tu ne seras pas seule, de toute façon. D’autres gens seront là, et ta nouvelle partenaire est plutôt compétente, de ce qu’elle a bien voulu m’en dire.
-Hah ! Tu te doutes bien que je ne l’aurais pas embarqué dans tout ça si elle n’est pas capable de suivre mon rythme. Pas besoin que je m’inquiète pour toi non plus, j’imagine ?
-Exact ! Même s’ils commencent à rôder dans le coin, tu peux être sûre que je ne risque rien. »

La porte de l’appartement se referme derrière moi tandis que j’emprunte la direction de la cage d’escalier. Une fois que je suis sortie de l’immeuble, je rejoins Ran sur le trottoir d’en face et nous montons dans le bus qui vient tout juste de rejoindre l’arrêt à proximité.

Etant donné le nombre de messages en attente dans ma boîte vocale à mon retour de Spira, il m’était impossible d’ignorer les problèmes que mes contacts de Deling avaient récemment constaté. Ran avait encore une fois écouté attentivement mes explications sans en perdre une miette et après quelques secondes à peser le pour et le contre, avait accepté de m’accompagner.

L’opération en elle-même n’était pas particulièrement une surprise pour quelqu’un comme moi qui s’était un minimum préoccupé de la situation de Dol depuis l’an dernier, en établissant notamment ces connexions avec mes consœurs vivant dans la région. Ce qui m’avait pris au dépourvu était plutôt que l’auteur du message sur Butterfly Effect s’était permis de faire appel à des gens venus de l’extérieur. C’était le risque de s’exposer à plus de monde que nécessaire mais compte tenu de ce que l’individu en question était habituellement capable de faire, le risque avait été probablement calculé. En tout cas, c’est ce que j’espérais.

L’arrivée devant les boutiques de l’arcade s’était faite sans encombre et après avoir rapidement fait le tour des premiers commerces, Ran s’arrêta sur une pâtisserie qui exposait un grand nombre d’article plus qu’appétissants dans sa vitrine.
A peine avais-je fait mention des premières sucreries qu’ils étaient susceptibles de vendre que ça avait suffi à la convaincre de s’y engouffrer.
Elle mit un certain temps à faire son choix, ce que je comprenais étant donné que c’était certainement la première fois qu’elle voyait une sélection aussi large, et ressortit plusieurs minutes après avec sa commande, accompagnée d’un sachet supplémentaire. Le logo affiché sur l’emballage me fit comprendre qu’il m’était destiné, la pâtisserie qu’il contenait s’avérant être mon pêché mignon du moment. Ran devait avoir remarqué les regards captivés que j’avais lancé en direction de cette friandise toute particulière lorsque nous sommes passées à proximité le jour de notre arrivée en ville.

« Merci pour l’attention. dis-je en réceptionnant l’offrande avant d’en déballer le plastique. Je pense que vu ce qui nous attend, ça ne sera pas de trop. »

Nous reprenons la marche en direction de la place de l’Arche de Deling. La foule qui s’amasse en parallèle commence à prendre de plus en plus d’ampleur, jusqu’à se densifier à un point tel qu’il devient presque impératif de forcer le passage pour avancer.

« Au moins, on est assuré de ne pas être repéré immédiatement par la sécurité, au milieu de tout ce monde. »

Une ville pour toujours dans l'ombre, mais pourtant qui ne dormait jamais. Quel curieux concept. On lui avait parlée de Midgar et comment autrefois elle s'était retrouvée dans une situation similaire, mais c'était autre chose de le voir, de le vivre. Toute cette énergie était un assaut sur les sens, un barrage que Shellie vivait très bien. Ce flot éparpillé, ce chaos dans lequel tout baignait, en était inspirant, presque enivrant. Plus important encore, il y avait bien plus de gens présents pour la voir et l'entendre! D'abord par son apparence plus étrange, puis par ses gestes, Shellie ne prenait longtemps à devenir le centre d'attention. Le plus difficile à gérer pour la sorcière aura été de la tirer de là chaque fois qu'elles croisaient des musiciens de rue. L'addition soudaine d'une danseuse n'avait pas l'air de les déranger à en juger des gils supplémentaires qu'on leur jetait.

Demander à Shellie si elle était prête à causer des ennuis semblait bien rhétorique. Par contre, la discrétion s'avérait un sujet plus épineux. Ici et ailleurs, on pouvait considérer la petite sauvage comme une célébrité après avoir été sous les caméras et vue par le monde entier à un tournoi mondial. À en juger par la range de peluches à son image dans la vitrine tout juste derrière la makonoïde quand elle s'arrêta pour lui poser la question, on n'avait pas tardé à tirer profit de son allure peu orthodoxe.

-Si un festival à lieu, Shellie veut y être. Elle espère y trouver des gens forts, d'autres comme Shellie peut-être. La violence flotte déjà dans l'air, elle demande à s'embraser. Celui qui a capturé Shellie la dernière fois, elle aimerait bien le croiser, et s'amuser encore.

Relâcher des monstres dans sa cour arrière de la sorte avait bien remonté Kerta. Pourtant, cela voulait juste dire à la petite que les adversaires viendraient à eux plutôt que d'avoir à les chercher. Eh bien, si la ShinRa ne ferait pas de bons voisins, c'était tout naturel de leur rendre la pareille. Pour cette sauvageonne par contre, ça ne lui semblait rien d'autre qu'un grande fête, une à laquelle elle comptait bien participer. Déterrer les secrets de la multinationale ne l'intéressait pas autant que d'affronter sa ménagerie de monstres et de mercenaires. Il y avait du bon au moins à prendre toute l'attention sur elle. Quelle diversion inespérée pour les autres.

Leur approche de l'arche se faisait tranquillement, du moins jusqu'à ce que la petite trop impatiente pour attendre les feux d'intersection décida de transformer le trafic en jeu de plateformes sous le regard horrifié des passants qui ne donneraient en temps normal pas cher de la peau de quelqu'un qui tenterait la même chose. Il n'y avait pas de doute à avoir que toutes les caméras étaient sur elle. Autant celles de la ville que les passants qui prenaient mille clichés. Marquée des symboles de la ShinRa sur sa bague d'oreille et son bracelet à la cheville, elle était défiante de leur contrôle, de leurs tentatives de faire d'elle la même chose qu'ils aient fait de ses semblables. Avec un sourire pointu et une démarche légère tel une invitée d'honneur, nul besoin d'écarter une foule aussi coopérative.

-Il ne faudrait pas rater ce bal de sang. Shellie ne le pardonnerait pas.

Spoiler:

Et le jour J était finalement arrivé. J’étais déjà venue deux fois ici par le passé, une fois pour un stage de formation, histoire d’apprendre aussi les spécialités de cocktails de Dol, une deuxième pour passer une semaine de vacances avec ma meilleure amie. Ruka, une dolienne. On s’était rencontrées pendant mon stage et on n’a pas cessé de se parler depuis ! C’était alors ma troisième visite. Mon arrivée dans la ville sombre datait d’hier et j’étais venue pour deux raisons. La première, voir ma meilleure amie, un bar sympathique avait accepté de la laisser chanter – sa passion – elle qui souhaitait se faire repérer dans le domaine. Bref. La deuxième raison découlait de ces « séparations » fréquentes avec elle, ça m’avait poussée à utiliser cette fameuse application pour rester en contact avec. Les rumeurs étaient diverses mais la mention d’une potentielle enquête sur la Néo-Shinra n’avait pu que mettre des puces à l’oreille.

Bonjour à tous, je m’appelle Katty Emerson et je viens de Gaïa. Costa Del Sol plus précisément où j’ai su dénicher mes talents de barmaid, escrimeuse de compétition à mes heures perdues, mais surtout, mon travail me fait voir et rencontrer tant de gens. Et me fait surtout entendre beaucoup de choses. Vous n’imaginez pas combien de flics et journalistes ou autres on peut voir passer dans un bar pour faire parler les barmans qui entendent toutes les rumeurs. Depuis la fusion, vous vous doutez bien que le nom de la Néo-Shinra avait secoué le monde, et le nôtre avant tous les autres. J’avais même essayé de faire des recherches pour savoir si une organisation comme Avalanche serait debout pour lutter contre eux. J’étais une des nombreuses victimes de la Shinra, alors quand mon contact local – Ruka – a mentionné ce nom en m’invitant, vous vous doutez bien de ma réponse.

Je l’avais rejointe dans ce fameux bar qui dénichait les nouveaux talents. Me voilà, heure H, assise à une table près de la scène improvisée en terrasse, à l’écouter chanter. Une jolie brune, cheveux courts, des yeux couleur rubis tels les miens – si bien qu’on nous prenait souvent pour deux sœurs – une voix d’or. Pas de doute, c’était elle. Avec ma tignasse flamboyante, elle m’avait repérée mais pas de quoi se faire déstabiliser dans son show. Elle attendit d’être libre pour se changer en coulisses et me rejoindre boire un verre. Ca faisait du bien de se faire servir, pour une fois ! Si les retrouvailles avaient été joyeuses en premier lieu, je sentais ses yeux remplis d’inquiétude tout à coup. L’heure du rendez-vous approchait.

- Tu es sûre de vouloir faire ça ? Je veux dire, t’as été jusqu’à ne pas prendre ton arme. Si jamais ca tourne mal … Qu’elle me lança. Je la connaissais joueuse et joviale, mais elle savait se faire mère poule pour les gens qu’elle aimait. J’en souriais.
- Tu ne veux pas y aller pour ne pas te faire remarquer, le travail me revient.

Mon doigt effleurait le bord de mon verre et en faisait le tour à plusieurs reprises. Le message de l’application était passé par de trop nombreuses personnes pour passer inaperçu. On sentait les autorités locales alertées par l’affluence de la foule. J’avais pris soin de prendre quelques gemmes avec mes économies, je n’étais pas une spécialiste de la magie, mais je saurais faire le strict nécessaire pour m’enfuir si le danger me guettait de trop près. Et je ne manquais pas de le lui rappeler. Je voulais juste savoir ce que faisait la Néo-Shinra ici, si elle y était réellement, et ce qu’elle y faisait. Si je pouvais m’en approcher, prendre des photos et les envoyer à mes contacts, ce serait trop beau de les faire étouffer dans l’œuf. Le problème étant, que la Shinra était bien sûrement bien consciente de leur réputation passée et de l’impact que ça avait aujourd’hui. Ils étaient bien plus malins qu’on ne pouvait l’imaginer.

Je sentais au regard de Ruka, qui me soutenait toujours du sien, qu’elle avait envie de venir, ne serait-ce que pour me protéger. Elle ne connaissait pas la Shinra, mais je lui en avais parlé à maintes reprises. Elle savait que c’était un gros poisson. Mais elle avait ses propres secrets qui l’a poussée à ne pas vouloir se faire remarquer. Elle m’accompagnerait au point de rendez-vous pour me soutenir autant qu’elle le pouvait, et repartirait.

- De toute façon, le message a été si largement diffusé qu’ils doivent s’attendre à de la visite. S’ils ont des choses à cacher, ils les ont sûrement déjà déplacé … Finit-elle par lâcher en soupirant, avant d’empoigner son verre pour le finir d’une traite.
- Et s’il le faut, ca n’a strictement rien à voir avec eux et je découvrirais quelque chose d’inattendue et d’autres nouvelles formidables à révéler au monde entier !

Après tout, les annonces de l’application n’avaient jamais clairement mentionné le nom de l’organisation, ce ne sont que les rumeurs qui ont fini par alimenter la chose et beaucoup soupçonnait Rufus d’avoir étendu son entreprise au-delà de Gaïa pour un contrôle encore plus totale qu’auparavant. C’était du moins le point de vue d’habitants de Gaïa comme moi, du point de vue de Dol, ça pouvait être aussi une organisation liée à leurs corps armés, d’espionnage, ou autre, certains parlaient même d’un refuge de sorcières dans les sous-sols de la ville …

Pour toute réponse, ma belle partenaire me lança ce regard, vous savez, ce fameux regard qui veut dire « mais qu’est-ce que tu fous ». Un mélange d’inquiétude et de blasement. Enfin bon, je sortais mon téléphone pour regarder l’heure, et lui faisait signe qu’il était temps de lever les voiles. La note payée, on commençait à s’éloigner pour rejoindre le cortège … Même si une fois fondues dans la masse, ma camarade allait me dire au revoir, non sans me lâcher un dernier regard trahissant son appréhension.

Personne ne savait ce qui allait se passer aujourd’hui.

Un calepin entre les doigts, Véronique consulta quelques notes qu’elle avait rassemblée jusqu’ici. Ses longs cheveux enflammés tombaient sur ses épaules, cachant son air concentré. Elle mordillait la gomme d’un critérium, visiblement agacée. Les sourcils froncés, elle poussa un soupir proche d’un cri d’exaspération, se jetant en arrière sur sa chaise. Son calepin lui échappa, tombant devant elle. Sa tête heurta la table, manquant de faire tomber le verre qui y était posé.

« J’en ai marre... »

Plus elle avançait, moins elle y comprenait quelque chose. Cela faisait deux semaines maintenant qu’elle avait rejoins une agence de presse locale. Quoique « rejoindre » était un bien grand mot. Elle n’était qu’une pigiste, tout juste débutante, bonne à collecter des photos et des récits pour se les faire racheter par des personnalités plus connues dans le monde journalistique. Leurs noms étaient vendeurs. Le sien demeurait inconnu. Enfin… Ce n’était pas plus mal. Elle ne comptait pas attirer l’attention.

Elle releva ses yeux larmoyants sur sa boisson aux couleurs d’un coucher de soleil. Se réconforter dans l’alcool… Elle était tombée bien bas. En même temps, elle déprimait. Les rumeurs qui s’entre-croisaient sur l’application Buttefly Effect se contre-disaient tant et si bien qu’il était difficile d’en tirer quelque chose d’exploitable. Son employeur s’était intéressé à ce sujet et avait envoyé une dizaine de personnes comme elle y dénicher des indices qui n’adviendraient probablement pas. L’annonce vendait pourtant du rêve et elle espérait surfer sur cette vague pour monter en grade… Mais il faut croire qu’elle n’obtiendrait rien de glorieux.

Elle sirota son verre. L’alcool était suffisamment bien dosé pour le sentir sans laisser cet arrière goût rance en bouche. Et c’était sucré. Elle adorait le sucré.

Son téléphone vibra. Son copain. Son sourire revint tandis que ses joues pâles s’empourpraient. Il avait pensé à lui envoyer un message en premier sans qu’elle ne le sollicite. C’était rare. Un de ces petits plaisirs simples qui la faisait rougir et apprécier l’instant présent. Elle finit son verre avant de lui répondre. L’alcool avait bien des défauts, mais il pouvait être inspirant. Elle ferma les yeux.

« Bon, si cette rumeur de rendez-vous ne donne rien, j’abandonnerai ce boulot pour le rejoindre.»

C’était plus stimulant que de suivre des pistes sans fondement.

Elle appuya sur un bouton situé à sa ceinture. Le drone posé sur la chaise à côté d’elle bipa, déploya des hélices et prit son envol à côté d’elle. Le signal rouge au niveau de la caméra indiquait qu’il filmait. Au moins son matériel était de bonne qualité.

Il ne fallut que quelques minutes à Véronique Jasper pour rejoindre le lieu indiqué par la rumeur. Évidemment, un attroupement s’y était concentré. Bon, pour le coup, elle savait quoi faire. Avoir une carte de presse avait du bon pour passer les contrôles. Les forces de l’ordre connaissaient le besoin d’informer la population. Et puis, si elle prenait des images des policiers repoussant les manifestants, cela pourrait lui rapporter, non ?

La porte d'un magasin de confiserie se fermait dans une petite rue adjacente à la grande avenue de la ville nocturne. Une sucette en bouche, un casque de musique sur les oreilles, Chelsea déambulait dans les rues d'un pas tranquille. Sa longue chevelure rousse lâchée descendait jusqu'au bas de son dos couvert d'un veston. Sa tenue ressemblait à celle d'une étudiante, ce qui semblait normal quand on savait qu'elle en était une. Mais le regard avisé des habitués de Galbadia pouvait dire qu'elle ne venait pas d'ici.
Malgré son jeune age Chelsea est grande, presque un mètre quatre-vingt mais c'était en apparence, l'illusion tombait assez vite lorsque l'on pouvait voir la taille de ses bottes qui lui remontaient jusqu'à la moitié des tibias dont la taille des semelles avaient de quoi en faire sourciller plus d'un.

Il y avait beaucoup d'étudiant de la TGU qui avaient pour vocation de devenir photographe ou reporter et si Chelsea espérait dénicher un scoop avec cette histoire, c'était surtout pour prouver ses talents. Les missions d'infiltration, ça la connaissait. Du moins c'est ce qu'elle prétendrait après cette soirée.

Chelsea avançait inlassablement vers l'Arc de Triomphe, esquivant habilement les passants absorbé par leur téléphone tout en s'amusant avec son petit sac à main tout juste assez grand pour contenir sa boite à maquillage et son sachet de sucreries. Une douce musique venait couvrir le vacarme de la ville et le brouhaha des manifestants.
Elle n'était pas du genre à manifester avec les autres ni même à faire les choses à découvert. En général, quand on apercevait Chelsea c'était qu'elle avait finit ses carabistouilles.

Arrivée parmi la foule, elle se servit subtilement des différentes personne autour d'elle pour poursuivre son avancée. Se penchant sur certains, s'appuyant sur d'autres, c'est avec d'agiles ruses qu'elle s'approcha discrètement d'un kiosque puis d'un abri bus pour gagner progressivement du terrain et disparaître du coin de l’œil des vigiles pour atteindre tranquillement le point de rendez-vous.

- Hihi, ça en est presque trop facile.

Son attention se reporta sur la confiserie qu'elle était en train de manger, cachée à l'ombre, en attendant le début des opérations.

La foule qui s’était assemblée autour de l’arche de Deling avait certes été momentanément surprise par le spectacle acrobatique offert par la demoiselle en tenue traditionnelle mais lorsqu’elle finit par atterrir et disparaître parmi le reste des manifestants.

Quelques instants après, un coup de sifflet retentit, indiquant que l’heure était venue de débuter leur marche en direction des lieux de pouvoir de la capitale.

Au même moment, les membres de l’équipée clandestine purent se rendre compte en consultant l’appareil qui accueillait l’application qu’ils venaient tous de recevoir une notification leur signalant qu’ils étaient attendu à un angle précis de l’édifice. En effet, en s’y rendant, ils purent constater qu’un grand sac en toile avait été disposé dans un recoin de l’architecture qu’il leur aurait été probablement impossible de repérer sans les indications du message qui leur avait été envoyé. Il fut suivi d’un deuxième, leur indiquant cette fois-ci qu’ils devaient accéder aux égouts, grâce à l’accès situé à l’intérieur même de l’arche via un sas de maintenance ouvrable grâce la clé placée dans la poche annexe du sac. L’autre poche, plus grande, accueillait l’équipement qui leur serait nécessaire pour progresser une fois descendus. Il leur faudrait donc transporter ce poids en plus, au moins pour une partie du chemin.

L’ouverture du sas s’effectua sans problème et ils purent s’engouffrer les uns à la suite des autres le long de l’échelle menant aux souterrains. Une fois en bas, une dernière notification les informa qu’ils allaient devoir couper les téléphones et autres appareils qu’ils utilisaient jusqu’à maintenant pour communiquer et récupérer ce qui leur servirait d’alternative, à savoir des communicateurs radio qui avaient visiblement déjà bien servis, juste assez pour équiper chaque membre du groupe. Une rapide prise en main leur permit de confirmer qu’ils étaient en parfait état de fonctionnement malgré leur apparence.

« Bien, je constate que de ceux qui ont répondu à notre appel, sont présents un nombre bien plus élevé que celui auquel nous nous attendions. Au nom de tous nos compatriotes, je vous remercie sincèrement de vous être déplacés aujourd’hui. »

La voix qui était sorti des radios portait la marque d’un filtre, oscillant d’un bout à l’autre du spectre audio qu’il était possible de transmettre à l’aide de ce type de matériel.

« Je ne doute pas que vous avez des questions concernant le but de cette expédition mais elles devront cependant attendre quelque peu. S’il n’est pas exclu que le spectacle offert pas notre amie à corne a pu alerter une partie de nos opposants, il est bien plus probable que nous ayons jusqu’à ce que les autorités dispersent le cortège une fois qu’il aura atteint le palais présidentiel pour que la fenêtre d’opportunité ne soit définitivement close. Je vous encourage donc à commencer vos recherches. Tout ce qui relève de l’incongru dans un endroit comme celui-ci peut être une piste nous menant vers notre objectif. »

La fréquence se tut quelques secondes, avant que la voix modifiée ne s’exprime à nouveau :
« Mariposa est le nom que nous nous sommes attribués. Permettez-moi de vous renouveler nos remerciements, car peu importe ce que le reste du monde pense, vous rendez un grand service à cette nation. »

******

On commence en douceur.
Vous allez devoir faire appel à vos talents naturels dans chaque domaine, et cela passe par le lancé d'un dé à 6 faces à la fin de votre prochain poste.

La valeur renvoyée par ce dé va alors être additionnée à la valeur de la statistique de votre personnage pertinente à la situation (force, magie, défense, protection, vitesse ou agilité selon l'action demandée), le tout pour un résultat compris entre 1 et 16.
On compare ce chiffre à la difficulté de l’épreuve déterminée à l’avance et, si le score obtenu est égale ou supérieure, le personnage la réussit. Bien sûr, cela vaut uniquement pour les épreuves qui ne sont pas des énigmes avec un bon chemin à choisir ou une réponse à donner.

Pour ce tour-ci en particulier, pas de pénalisation en cas d'échec mais par la suite, si la situation fait intervenir un risque de blessure/perte de temps important, voici ce qui se passe :

Spoiler:

Vous êtes globalement libres de vos actions.

Pour ce premier tour, du moment que trois joueurs sur les huit parviennent à réussir leur jet de dé, vous pourrez progresser à l'étape suivante.
La statistique qui importe : l'agilité

Prochain Bilan le Lundi 30 Mars, dans la soirée

Amusez-vous bien !

Étant dans cette ville que la sorcière répugnait, elle gardait de côté son idée de faire cramer son ancienne prison qu'ils nommaient ici, hôpital psychiatrique, le cramer ou autre, elle ne comptait pas leur laisser le temps de souffle par son passage ici, mais pour le moment, son attention fut légèrement détourné. Dans les rues, en se rapprochant de l'arche, il y avait un monde incroyable, à croire qu'une fête allait y être donné. Une fête ou une parade peut-être ? Lorsque Edea fut l'ambassadrice de Galbadia, c'était ce qui s'était passé. Ultimécia ou une autre sorcière voulait chanter la même chanson ? Elle pourra sûrement voir ça de plus près si elle ne pête pas un câble avant et qu'elle ne décide de laisser parler sa magie pour tout faire sauter dans le coin. Non pas qu'elle aurait la prétention de se dire qu'il serait simple de faire sauter ce truc comme il serait facile d'éclater un ballon de baudruche, mais lancer quelques sorts dans la foule et faire un maximum de dégât, c'était déjà plus dans ses cordes.

Au travers des rues où des musiciens ambulants usaient de leur instrument, cela fit danser la petite sauvageonne. Cela ne dérangeait pas Kerta, du moment qu'elles n'étaient pas en retard, ça lui allait. C'était d'ailleurs très étrange de voir que Shellie semblait populaire. Non pas pour ses danses, mais derrière certaines vitrines, il y avait des peluches à son effigie. Alors la question était de savoir, pourquoi elle avait droit à ça et pas elle ? Kerta ne souhaitait pas spécialement voir son image décliner en peluche ou autre, mais comment avait-elle eu ce privilège ? La sorcière ne connaissait pas vraiment le passif de la sauvageonne, mais pourquoi ? Et elle alors ?! Elle a fait crasher un vaisseau, chercher des noises avec les Yévonistes, rien que pour ça, un type costard cravate aurait au moins dû lui proposer des choses ! Bon, finalement, elle était peut-être un peu jalouse. Mais avec Kerta, ce n'était que temporaire, dans deux rues, elle aura tout oublier.

Arrivant non loin de l'arche, l'ambiance était encore plus festive même si la sorcière aux cheveux verts ne se sentait pas envahit par une soudaine envie de remuer les fesses ou crier de joie. Cela n'a jamais été son truc de toute façon. Mais Shellie se mit à agir seule, créant un début de panique, mais qui avait au moins eu le mérite d'écarter les badauds afin de leur laisser l'occasion de passer sans devoir donner des coups d'épaule pour se frayer un chemin. Ok, un bon point pour elle.

« Comment veux-tu rater un tel bal ? Nous serons les musiciennes de cette mélodie. »

Si Kerta venait à passer à l'action, pour sûr que voir Shellie faire ses petites choses n'intéresseront plus les caméras. Une sorcière tue des innocents lors d'un défilé, voilà qui garantis un boost d'audimat avec un titre pareil. Observant son portable, elle vit le message indiquant de se rapprocher de l'arche pour y trouver un sac en tissu. Une fois que ce fut fait, elle trouva aussi dedans une petite clé pour ouvrir un certain passage. Les égouts. Cela n'emballait pas Kerta de marcher dans la merde, mais elle n'avait pas trop le choix. Mais si elle avait le choix ! Si elle voulait faire demi-tour et transformer cet amas de gens en un bûchée géant ? Voilà qui serait amusant, non ?! Enfin, autant d'abords voir ce qui allait se passer. Arrivant sous Deling City, elle ne prit pas la peine de refermer la trappe ou autre, si des soldats débarquent, ça allait être plus amusant après tout. Arrivant en bas avec Shellie, toujours personnes, pas de monstre, pas de soldat, juste elles. Pour l'instant. Un nouveau message irrita les oreilles de Kerta, ce portable qui ne cesse de sonner, ça lui donnait des envies de meurtre ! Par chance, il disait justement d’éteindre ce dernier... ça évitait le meurtre électronique. Bien que d'autres personnes venaient à les suivre, la sorcière plissait les yeux en se demandant si elle devait les tuer... Elle leur accordait le bénéfice du doute. Après tout, ils avaient aussi le même communicateur radio qu'elles donc, ils étaient dans le même « camp » ? Pour elle, du moment que le sang coule, ça lui va, mais pas question de faire copain-copain avec le premier guignol un peu trop joyeux de se la jouer rebelle de la société.

La voix sortait d'ailleurs de la radio, venant donner un petit discours, mais la seule réaction de la sorcière fut un soupire soulager une fois que la voix se taisait.

« Enfin, il commençait à me gonfler, lui... Bon, c'est comment qu'on doit se marrer ici ? »

Oui, elle était loin de l'image de la petite fête qu'elle avait en tête. La sorcière dévisageait une nouvelle fois ceux qui leur avait collé au cul avait de regarder autour d'elle. Rien de rien d'amusant... à croire qu'elle était descendue juste pour renifler la douce odeur des latrines de ville...

« Tu crois qu'ils ont planqué une bombe à faire sauter dans le coin ? Faire s'écrouler la ville par-dessous, ce serait juste rendre la monnaie de leur pièce, tu crois pas ? »

Dit-elle à Shellie. Ils avaient troué le sol chez elles, pourquoi pas le faire en pire ici ? Pour Kerta, c'était un juste retour de bâton, pas sûr que les autres l'entendent de cette oreille...

Action de Kerta:
Rien de spécial pour le moment

« T'as entendu parler de cette rumeur ? »
« Ah oui, si à minuit, tu regardes dans ta télé éteinte, tu vois ton âme sœur ! »
« Non, pas celle là ! Celle de l'appli qui prévoit de s'infiltrer dans la ville ce soir pendant la parade ! »

La foule était en effervescence, aussi bien pour les festivités que pour les rumeurs qui allaient bon train dans une ville hyperactive comme Deling City. Quand est-ce que la ville allait changer de nom, d'ailleurs ? Elle portait toujours le nom de Winzer Deling, le dernier tyran qu'a connu la patrie de Galbadia.

Et pour rajouter à cette ébullition de la populace amassée auprès de l'Arche, une invitée particulière faisait son apparition, invitée qui avait un goût de déjà vu pour moi... Mais un élément de réponse fut donné par les Gossip Girls à côté de qui, je me trouvais. Elle était la gagnante du tournoi, ceci expliquerait alors cela...

L'application réagissait enfin, et donnait quelques consignes pour trouver un sac en toile où attendait le nécessaire pour commencer l'infiltration. Des personnes semblaient déjà avoir récupéré leur dû mais les deux silhouettes que je voyais s'éloigner vers l'intérieur de l'arche ne pouvait être rattrapé. Tant pis, je prenais le nécessaire parmi ce qu'il y'avait dans le sac, et je prenais la même direction. Il n'y avait pas assez de cartes magnétiques pour tout le monde alors j'en prenais une et décidai de patienter, une fois la porte entrouverte pour laisser passer les suivants.

La prochaine étape était de descendre les barreaux de l'échelle qui mènerait aux égouts, pour l'instant, toute la procédure était obscure et on ne savait pas trop à quoi ça rimait. Tout le monde semblait loger à la même enseigne. Je ne parlai pas tellement avant d'avoir poser un pied à terre, le tout étant d'être plutôt discret jusque là.

On arrivait dans les égouts, un canal séparait deux berges de béton, et une petite roue tournait sous l'effet de l'eau qui n'était pas si odorante et peu trouble sur cette partie des égouts. La radio portative incitait à éteindre les téléphones et à n'utiliser que le système mis à leur disposition pour communiquer mais avant de communiquer avec les éventuels autres groupuscules, je me tournais vers ceux à côté de moi.

« Salut, moi c'est Lyte »

Je n'étayai pas davantage la conversation, serait-il utile d'en dire davantage ? Il fallait que je masque le fait d'appartenir au SeeD, mais si on me demandait mes motivations, alors je répondrai certainement un truc bateau.

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Lyte se présente.

Difficile d’y voir vraiment clair parmi toute cette foule. Je faisais vite la conclusion que nous étions peu nombreux à répondre au « réel » appel de l’application, tout le monde semblait enthousiaste à l’idée de manifester dans les rues … Ou leur enthousiasme venait d’autre chose ? En regardant bien au travers de la foule, je commençais à comprendre, d’autant plus que les conversations remontaient jusqu’ici : la fameuse gagnante du tournoi des nations unies était là. Travaillant dans un bar, avec un événement aussi mondial que celui-là, vous pensez bien que j’avais travaillé toute la journée avec la télévision allumée, à ce moment-là … Je fronçais d’ailleurs les sourcils à cette pensée, la collaboration entre le nouveau président de Deling et la Néo-Shinra ne faisait qu’accentuer l’impression que ces pourritures étaient dans le coin.

- Je ne suis pas vraiment rassurée de savoir que des guerriers connus soient là. Finit par lâcher Ruka à côté de moi, le regard perdu devant elle. Enfin pas si perdu que ça, je pense qu’elle cherchait celle qui attirait l’attention de la foule devant. Mais alors que le gong s’apprêtait à sonner, elle se tourna vers moi, souriant, mais le regard inquiet. - Je te laisse gérer la suite. A plus tard. Fais attention à toi.

Un sourire espiègle de ma part – je la rassurais comme je le pouvais ! - et la voilà qui quitta la foule pour retourner à ses occupations. Je la suivais des yeux jusqu’à ce qu’elle soit suffisamment loin. Et quelques minutes plus tard, alors que le cortège commençait à avancer, je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche. Des indications …

Bientôt en suivant les instructions, je me rendais compte à quel point nous étions si peu nombreux. Mais vu l’opération dans laquelle on voulait se lancer, moins on serait nombreux, moins on se ferait remarquer, n’est-ce pas ? J’étais assez amusée de constater que je semblais avoir deux sosies de moi-même dans le groupe, moi qui me pensais unique ! Mais je me calmais assez vite en constatant que la fameuse Shellie et surtout celle qui semblait l’accompagner, semblaient vouloir faire jeu à part. Quelque chose d’inquiétant semblait se dégager d’elle, mais je préférais ne pas juger. J’imagine que chacun ici présent avait ses raisons de vouloir se lancer dans une telle entreprise.

Désormais en bas dans les égoûts, je coupais mon téléphone comme demandé et attrapais un des appareils de communication fournis par notre « employeur » d’un jour, je m’amusais à le bidouiller jusqu’à comprendre son fonctionnement, bien que la voix brouillée qui en ressortit avait presque failli me faire lâcher la radio tant je ne m’y attendais pas. Mariposa hein ? Les « instructions » données, nous étions libres de commencer nos recherches dans cet endroit. Pas très agréable de vadrouiller dans les égoûts mais soit. Mon regard fixait la première grille au loin alors que la voix de la seule figure masculine résonna à côté de moi.

- Enchantée Lyte ! Moi c’est Katty. J’espère que tu ne te sens pas trop seul au milieu de ce monde de femmes.

Nous n’étions pas vraiment là pour nous faire des amis, mais si déjà on pouvait se faire des alliés, ce ne serait qu’un plus. Nous étions étrangers mais j’avais le sentiment que plus que jamais, le travail d’équipe serait de rigueur.

D’ailleurs, si j’étais bien d’accord sur un point de ce que la voix bizarre avait indiqué à la radio, c’est que la présence de la gagnante du tournoi avait dû en alerter plus d’un, mais nous serions à priori tranquilles pendant quelques temps. Le cortège serait notre diversion, et c’était pourquoi il ne faudrait pas perdre ce temps précieux.

- On n’a pas trop le choix que d’emprunter le même chemin pour l’instant j’ai l’impression, mais il arrivera forcément un moment où ça va se diviser. On va peut-être devoir former des groupes pour couvrir plus de terrain.

Et moins se la jouer solo si quelques dangers nous guettaient, je me souvenais de cette rumeur comme quoi les égoûts étaient habités par des monstres … Certains ne seront peut-être pas d’accord avec moi, mais j’avais de base plus un esprit de groupe qu’autre chose. La fille aux cheveux verts ne serait sûrement pas d'accord à entendre ses propos, elle savait qu'on était seuls dans ces égouts et qu'on entendait tout ce qu'elle disait ou ?

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Katty propose une idée pour avancer ! (Mais ce n’est qu’une idée, chacun fait comme il veut :p)

Son arrivée dans cette ville était déjà un acte de guerre, une existence sans chaînes une provocation autant qu'une moquerie. Tous leurs yeux étaient déjà sur sa personne, dès ce moment, alors qu'elle cause commotion ou non n'allait pas changer ce fait. La seule chose qui importait, c'était de s'être glissée au sein de cette foule. Ce chaos humain, elle pourrait le naviguer les yeux fermés. Un serpent dans les herbes hautes, sa petite stature jouait en sa faveur pour ce rôle. Croiraient-ils ce petit monstre suffisamment futé pour les évader sous terre? Elle suivit sa maîtresse qui ouvrit la voie, se glissant à travers la bouche d'égout avec un geste fluide en la devançant.

Et elles ne seraient pas seules ici bien longtemps. Le piège avait été une possibilité, et c'est non sans une certaine déception que cela ne s'avérait pas être le cas. Une voix désincarnée, inhumaine, leur exposait la situation, et ce qu'elle attendait d'eux. Tout de même, éviter de se présenter en personne et user d'artifices pour se camoufler. Ils ne détenaient pas le commanditaire le plus brave. Bien sûr, il ne fallait pas écarter la possibilité que l'un d'entre eux soit un traître, mais ça ne rendrait que les choses plus amusantes, n'est-ce pas? Dans d'autres circonstances, Shellie y aurait été tentée.

Les griffes à ses orteils grattaient contre le béton froid et humide tandis qu'elle marchait lentement autour du groupe, examinant chacun l'un après l'autre. Leur disposition, leurs forces et faiblesses apparentes, lesquels seraient les plus amusants à combattre, Shellie avait une lueur prédatrice dans l'oeil tandis qu'elle analysait ses alliés du moment. Un comportement dicté par sa nature de chasseuse. Sous l'attention particulière de l'unique homme du groupe, le flash de ses crocs accompagna son approche d'un geste fluide auquel peu auraient l'espoir de réagir avant qu'elle ne soit pratiquement nez à nez avec.

-Les instincts de celui-là semble la pousser en sa direction. C'est une voie dangereuse, mais intense.

Avec un sourire en coin et sa langue passant sur sa canine inhumaine, un charisme animal exultait de la jeune fille. Son monde en était un violent, pas de doute là-dessus. La makonoïde le laissa sur ces mots et gloussa un coup en lui rendant son espace personnel, se balançant lentement de gauche à droite en fredonnant. S'équiper de ce communicateur était chose plus compliquée. Elle se demanda longuement quoi en faire. L'envie de le jeter à l'eau lui était venue, mais elle opta finalement pour imiter les autres étape par étape afin de l'enfiler.

-Shellie est là pour s'amuser, mais elle veut aussi savoir pourquoi elle porte leur marque. Leur passé hante ce monde et d'autres; des êtres brisés et misérables qui hurlent leur douleur à l'idée d'exister. La dépravation qui a prit place en ces murs, elle veut le voir, y goûter, leur faire vivre la même terreur.

Avec un pas léger qui contrastait la gravité de ses paroles, elle était confiante que son flair, malgré l'odeur âcre autour qu'ils imbibaient, la mènerait à coup sûr à leur destination. S'il y avait de l'activité anormale ici bas, ils convergeraient très certainement vers un même point.

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Shellie cherche des traces humaines (ou monstrueuses) récentes

Véronique suivit les instructions inscrites sur son portable, prenant quelques clichés de la foule à l’aide de son drone. La machine virevoltait autour d’elle avec une grande discrétion, évitant d’attirer l’attention des forces de l’ordre. Si elle pouvait éviter les problèmes, autant le faire, non ?

Son portable bipa. Elle décrocha et laissa sa déception clairement s’afficher quand elle vit que ce n’était « que » l’application. Elle s’attendait à son copain. Bon, au moins, elle avait une nouvelle piste. Il n’y avait plus qu’à la suivre et espérer en tirer quelque chose d’intéressant. Son patron la féliciterait peut-être.

Ce qui lui parut étrange de prime abord fut de s’éloigner de la masse. Elle pensait que plus de monde aurait reçu le fameux message. Visiblement, ce n’était pas le cas. Un pervers avait-il hacker son portable ? Elle tressaillit à cette pensée, puis souffla en constatant que d’autres femmes s’approchaient. Elle se faisait vite des films, mais il fallait bien rendre sa vie palpitante. A défaut de concret, elle imaginait… Peut-être trop vite.

Descendre dans les égouts… Ha. Elle regarda ses chaussures. Elles n’étaient pas neuves, mais elle y tenait. Une hésitation l’assaillit, un soupir suivit.

« Quand il faut y aller... »

Elle se lança à la suite des personnes qu’elle venait de voir. Après tout, elle ne pouvait se permettre de rater ce scoop, et encore moins de se le faire voler.

« B-Bonjour... Véronique. Enchantée...»

Elle sourit, mais resta quelque peu en retrait. Quel groupe hétéroclite ! L’une des femmes avait une queue de cheval et semblait plutôt à l’aise. Il y avait un garçon aussi. Plutôt beau gosse, bien qu’elle fut surprise de voir la petite blonde se mettre juste sous son nez. Elle pouffa malgré elle, puis mit sa main devant sa bouche.

« D-Désolé ! »

La demoiselle aux marques avait quelque chose de félin… N’était-ce pas… ? Shellie ?! La grande gagnante du tournoi ?! Elle sourit, les yeux pleins d’admiration. Quoiqu’il se passe, elle aurait forcément son scoop ! Son drone s’éleva dans les airs à côté d’elle. Elle le laissa prendre des photos, toussota, puis tenta de s’approcher. Elle s’arrêta, repoussant l’idée d’une interview. Cette femme… Rien qu’à la regarder elle en avait des sueurs froides. Bizarre comme sensation. Pourtant, elle ne put s’empêcher de se sentir effrayée. Elle avait un truc, cette demoiselle aux cheveux verts. Qui était-elle ? Elle l’ignorait.

C’est à ce moment qu’elle sentit l’ambiance générale. Chacun avait des raisons de s’impliquer. Des raisons visiblement plus profondes qu’un scoop journalistique. Elle saisit son drone entre ses bras et se mit à suivre le groupe. De tête, elle allait mémoriser le chemin. Elle espérait juste ne pas trop se faire remarquer. Son langage corporel la trahissait aisément. Elle se sentait toute petite.

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Véronique suit le groupe et tente de repérer quelque chose d'inhabituel.

Du mystère à ne plus savoir qu'en faire, décidément. Non seulement il y avait bien plus de monde que Ran ne pensait de présent à cet événement, mais les participants étaient bien plus hétéroclites qu'il n'y paraissait. Il y avait de tout et tout le monde qui prenait part à cette "chasse aux sorcières".

Une fois tout le monde arrivé au point de rendez-vous désigné par les organisateurs, un autre message les invita à descendre dans les sous-sols près de l'arche qui servait de point de rencontre, après avoir ramassé tout le fatras qui serait nécessaire à cette aventure. Une fois en bas, les choses sérieuses pouvaient débuter. Autant le coup de s'auto-attribuer un nom était pompeux, autant ce genre de choses n'était pas quelque chose que l'on pouvait faire sans dissimuler un minimum son identité. Dans tous les cas, le temps était compté ; dés que le cortège qui traversait la ville serait dispersé, il serait impossible d'agir sans attirer l'attention, alors autant mettre les baskets à turbo et attacher ses lacets tant qu'il en était encore temps. Et tout ce baratin lui donnait une idée à partager avec Mégane...

- La logique voudrait qu'on descende ou reste dans les égouts ou quoi que ce soit de souterrain, non ?

Une idée qui s'accompagna, en attendant une réponse, d'un coup de dents dans un autre donut.

- Fraise. Classique.

Temps de voir si l'on pouvait descendre encore plus profond.

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Lancé de dé : 4
Agilité : 6
Total : 10

Je n’avais pas quitté des yeux les environs de l’arche depuis que nous avions rejoint la place. Même si j’avais observé du coin de l’œil le spectacle de rue improvisé en engloutissant la brioche offerte par Ran, j’avais pris soin de rester attentive à tout ce qui pouvait sortir de l’ordinaire. Mes interrogations furent rapidement balayées par le bandeau affiché sur l’écran du téléphone que je tenais, nous indiquant de nous rapprocher de l’arche pour y récupérer le sac contenant le matériel préparé par le commanditaire.

Après avoir interpellé Ran pour l’inviter à me suivre, nous nous retrouvons face à un groupe de personnes visiblement rassemblées par des instructions similaires aux nôtres. Les présentations attendront donc, puisque nous nous engageons à l’intérieur de l’édifice presque immédiatement, en prenant bien évidemment soin de ne pas oublier d’emporter le sac avec nous et de refermer l’accès à l’intérieur de l’arche.

Une fois dans les égouts, nos ordres s’enchaînent tout aussi rapidement et lorsque chacun est équipé de son communicateur, celui transmet la voix, évidemment modifiée, de l’individu en charge de nous relayer pour que cette mission se déroule.

Toujours dans le mélodramatique, de ce que je constate. Enfin, ça devrait au moins avoir le mérite de nous donner une raison supplémentaire de coopérer.

L’ambiance est un mélange de tension d’un côté et plutôt bon-enfant de l’autre, vu les réactions que j’observe. Difficile de dire si cette galerie de personnalités sera capable de former une équipe efficace pour procéder plus loin.

Pour le moment, pas de raison de dégainer le sabre que j’ai conservé dans le tissu rouge qui lui sert d’étui mais je me permets néanmoins de resserrer ma prise quelques instants dessus avant m’exprimer à mon tour :
« Ce ne sera pas une mince affaire mais en procédant prudemment, on ne devrait pas rencontrer trop de problème. Si on ne perd pas l’objectif qui nous est fixé, ça devrait aller. »

J’y mets autant d’aplomb que possible pour encourager les derniers réfractaires à y mettre du leur mais je me doute que ce n’est pas quelqu’un comme moi qui pourra les motiver à quoi que ce soit s’ils ont autre chose en tête. Il faut espérer qu’au moins, on ne se monte pas les uns contre les autres à peine nous nous sommes rencontrés.

« Soit ils ont installé des équipements qui indiquent le chemin à prendre, soit l’accès est lui-même dissimulé dans les environs. »

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Mégane commence ses recherches des installations suspectes.

Adossée au tronc d'un arbre, à l'ombre des regards des vigiles, Chelsea attendait un signal, un événement qui sortait de l'ordinaire qui lui signifierait que les choses sérieuses commenceraient.
Alors qu'elle finissait sa confiserie et commençait à jouer avec le petit bâtonnet en plastique, elle s'imaginait déjà l'épopée d'infiltration qui allait avoir lieu. Cela allait être super, comme dans les films.

Un coup de sifflet la sortit de ses rêveries et son tibia se mit à vibrer, elle cachait son téléphone dans une de ses bottes pour plus de discrétion et aussi parce qu'il n'y avait pas la place dans son sac à main.
Elle suivit les indications mais laissa la récupération du matériel à d'autres et se dirigea vers les égouts où l'on venait lui ouvrir la porte. Elle fit un léger clin d'oeil à celui qui tenait la porte comme un message codé entre commandos et elle s'installa dans un coin de la pièce pour jauger les personnes qui était déjà là et les arrivants. Les deux premières étaient déjà des plus particulière, le monde était vaste disaient ils... Mais quand même. Les autres semblaient un peu plus... Classiques mais c'était probablement mieux. Tous descendirent sans trop dire mots et les uns après les autres, les espions du jour s'engouffrèrent dans les égouts.

Chelsea attendit pour descendre la dernière, le meilleur pour la fin comme on disait souvent. Et puis, il ne fallait pas que quelqu'un rate sa glorieuse arrivée en terre hostile.
Elle descendit l'échelle d'une manière qui ne fut remarquée et impressionnante que part sa représentation imaginaire de la scène et posa un pied à terre.

La mission commençait enfin, l'odeur n'était pas fameuse mais l'ambiance était top. Ils reçurent un appel via des fréquences chiffrées et leur informateur utilisait un modulateur de voix. Peut être avait elle été trop enthousiaste par la situation et pas assez attentive aux directives, mais bon quelqu'un d'aussi efficace qu'elle n'en aurait probablement pas besoin.

La dangereuse voulait déjà tout casser et son amie à corne se comportait comme... De manière très étrange. Mais elle se souvenait l'avoir vu combattre au tournois d'il y a peu donc cela ne la surprit que peu.

Petit à petit, les gens se présentèrent. Lyte, Katty, Véronique, Fraise... Cela en faisait des noms à retenir... Elle avait beaucoup de mal avec les prénoms, surtout quand il s'agissait pas du sien curieusement... Elle ferait comme d'habitude, elle donnerait des indications en interpellant une ou deux personnes, et celui qui était responsable de ce dont elle parlait se reconnaîtrait. Ouai, bonne tactique.

- Salut moi c'est Chelsea, hihi. J'espère qu'on va bien tous s'entendre!

Chelsea était une caricature en elle même, tout dans sa façon être montrait qu'elle était faussement une gentille fille, sauf peut être aux yeux des personnes sensibles à son joli minois. Elle surjouait certes mais elle ne mentait pas.

- Le réseau des égouts couvre toute la ville, si quelqu'un s'est installé ici, on ne peut que le trouver.

Et dans le cas contraire, ce serait à 87.5% la fautes des autres, bien largement assez pour minimiser sa part de responsabilité dans cet échec. Chelsea haussa les épaules pour elle même, sortit une nouvelle confiserie, puis se mit à suivre le groupe.

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Chelsea scrute Minutieusement les alentours.

Si le groupe avait d’abord paru montrer des signes d’inimitié dans les premiers instants, tous avaient apparemment su faire abstraction de leurs points de vue parfois opposés pour coopérer et suivre les consignes délivrées à travers les communicateurs.

Au bout de quelques minutes, l’un d’entre eux pu observer la présence d’irrégularité dans une partie du mur adjacent au canal principal, qui se révélèrent être l’un des fameux accès qu’ils s’attendaient effectivement à trouver, preuve supplémentaire de la véracité des rumeurs qui faisaient le tour du continent.

Ils transmirent l’information via leur moyen de communication, ce qui entraîna une réaction immédiate :
« Merveilleux ! Vous allez devoir déverrouiller ces trappes et il s’avère que nous avons justement préparé de quoi accomplir cette tâche très simplement. La poche intérieur du sac que nous vous avons confié contient un bracelet qui doit servir à s’identifier, en espérant bien sûr qu’il n’a pas été désactivé depuis que nous nous le sommes procuré. »

L’un des membres du groupe s’exécuta en fouillant le sac à l’endroit désigné pour en retirer ce qui ressemblait à une sorte de montre dernier cri, dont l’affichage avait été légèrement ébréché. En l’approchant du pan de mur suspect, celui-ci s’illumina par endroit avant de laisser échapper plusieurs sons à la suite, puis finalement libérer son mécanisme de verrouillage.

En l’ouvrant, ils débouchèrent sur un large conduit et constater qu’ils allaient être amenés à emprunter une nouvelle échelle, avec cette fois plusieurs lampes pour éclairer leur descente qui devait être estimée à une dizaine de mètres au bas mot. Pour les plus inquiets, ce qui s’apparentait à une sorte de treuil était installé juste au-dessus, probablement plus souvent utilisé pour assister la manipulation de caisses de matériel.

Une fois que tout ce beau monde s’était retrouvé en contrebas, ils purent avancer au travers des couloirs marqués par divers panneaux d’information. Le complexe semblait s’étendre à travers les souterrains bien plus loin qu’ils ne l’avaient imaginé dans un premier temps car ce ne fut qu’au bout de quelques minutes supplémentaires à marcher qu’ils débouchèrent enfin vers un hall nettement mieux éclairé et équipé que tout ce qu’ils avaient pu voir jusqu’à présent. Il allait cependant falloir se montrer plus prudent à partir de ce moment, car ils pouvaient désormais entendre des voix à proximités.

« On a une idée de qui il s’agit ? Combien ils sont ?
-Non, aucune. Tout ce qu’on sait, c’est que la dernière fois que le bracelet en question a été vu, c’était avant que l’agent qui le portait ne soit retrouvé salement amoché dans une clinique non loin de l’entrée G-65. Il ne faut pas s’attendre à ce que ces types prennent des gants non plus. Raison de plus de s’équiper comme il faut. »

Il semblerait que des gardes non loin soient en train d’effectuer leurs préparatifs pour accueillir comme il se doit le groupe d’intrus.

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Cinq joueurs doivent réussir leur lancer de dé pour passer à l'étape suivante, qui influeront donc sur la statistique la plus importe selon l’action choisie pour ce tour précis. A vous de déterminer quel genre d’action est la plus pertinente à réaliser pour vous sortir de ce mauvais pas. N’hésitez pas à réaliser des actions conjointes, si vous estimez être capable de compléter vos coéquipiers.

Prochain Bilan le Lundi 6 Avril

Kerta avait fini par jouer le jeu, se rendant dans les égoutS bien que cette idée n'était pas faite pour lui plaire... bah oui, c'est un coup à tomber sur des tortues mutantes qui font du kung-fu, accroc à la pizza... Qui sait cuisiner une pizza ici ? Personne ? Forcément comme personne ne sait le faire, ça va finir en bain de sang, leur maître rat karateka va vouloir venger ses enfants adoptifs et ça va finir en slasher dans des égouts. Bande-annonce disponible sur Bedflix. La sorcière observait tout ce monde qui semblait les suivre, ne songeant pas vraiment au fait qu'ils avaient eu ce même message qu'elle. Après tout, certaines étaient peut-être des sorcières venue rejoindre sa famille ? Bon, sauf le mec... La dernière fois qu'Hyne à donner ses pouvoirs à un mec, ça a très mal fini, c'est pour ça que dorénavant, il n'y a que des sorcières ! Et Adel alors ? Hm, elle était en avance sur son temps, elle a usé de ses pouvoirs pour se faire appeler monsieur. Bon, elle ignorait si elle avait le service trois pièces, mais en tout cas, adieux les nichons, bonjour les pectoraux ! Après, voulait-elle se faire appeler, il, elle... C'est un coup à la qualifier comme un homme et qu'elle vous réponde, « Je ne sais pas ce qui vous fait dire que je suis un homme, mais je ne suis pas un homme. Ha non. ». Bref, revenons-en à nos tortues d’égouts.

Face à... bah à riens, le groupe se retrouvait un peu perdu, Kerta cherchait rapidement du regard un truc à faire, d'amusant mais rien. Shellie semblait analyser le groupe, portant son intérêt sur le seul homme du groupe. En quoi il était intéressant, Kerta se le demandait, mais elle n'était pas là pour foutre sa merde. Pas encore. Si certains s'amusaient à se présenter, Shellie venait annoncer clairement qu'elle voulait en savoir plus sur son passé et ce qui l'ont fait ainsi, mais la façon dont elle le disait, la douleur, la dépravation, leur faire vivre la même terreur. Ouh, si elle ne serait pas déjà marié, elle aurait pu trouver la sauvageonne assez charmante. Cela ne l'empêchait pas de se rapprocher d'elle, passant ses bras autour de sa taille pour la câliner, et pour baiser l'une de ses cornes avant de frotter sa joue sur ses cheveux.

« Huhuhu... Que tu es adorable parfois... »

Un compliment qu'elle pouvait dire à Shellie ou à une autre personne si elle était assez couverte de sang, cruel, sauvage ou même morte. Oui, la beauté chez certaines personnes se trouve dans la mort après tout. Loin de se changer en Laura Ingals psychopathe, elle partageait juste un instant douceur psychotique avec Shellie pendant que les autres continuaient de bavarder ou tourner en rond. Alors que quelqu'un semblait avoir trouvé une piste, la voix de la radio reprenait vie en évoquant un bracelet dans le sac, qui leur servia à passer cette trappe de façon légale. Kerta prit le sac avant de réfléchir... Et si ce bracelet était un piège pour le faire sauter une fois la porter passé ? Ou qu'il transmet un poison dans son corps au moment du bip ? Ou qu'il serve à invoquer un dieu destructeur qui ferait disparaître Héméra aussi facilement qu'un claquement de doigt ? Espérons qu'il ne sache pas claquer des doigts... Mais dans le doute, elle leva son regard vers l'homme du groupe et lui jetait le sac.

« Enfile ce machin, tu vas pas laisser une femme faire tout le boulot quand même ? »

Kerta et sa délicatesse, elle était charmante, n'est-ce pas ? C'est sûr que si on es pas violent, fou ou une sorcière, on a peu de chance de lui taper dans l'œil. Sauf si à ce moment précis, elle avait une crise de folie qui permettait à la sorcière de se montrer aimable envers une autre personne, mais pour le moment, ce n'était guère le cas. Il ne semblait pas y avoir de piège – presque dommage – et cela ouvrait donc la voie pour la suite, laissant le groupe progresser donc sur cet unique chemin, pour le moment. Prenant une echelle pour descendre encore plus sous terre, le groupe arriva non loin d'un grand hall mieux éclairé que ce qui était au-dessus et un peu moins puant aussi. C'était assez important pour le souligner quand même.

« J'vais rafraîchir l'ambiance, avec de la chance, Shellie, tu vas pouvoir te défouler ! »

Action de Kerta:
Envoie (pas) gentiment le sac vers Lyte
(Si tout le monde est d'accord)
Va user de sa magie de glace pour au moins essayer d'immobiliser les soldats (coller leur chaussure au sol)

Je n'eus aucun mal, en voyant toutes les demoiselles à qui j'avais tenu la porte de constater que je serais le seul représentante de la gente masculine. On avait attendu d'arriver au premier niveau des égouts après une volée de barreaux d'échelle pour faire connaissance. Le fétichiste des cheveux roux n'aurait eu que l'embarras du choix parmi beaucoup de jeunes demoiselles à la chevelure de feu. Les présentations étaient expéditives, et je ne sais même pas si j'avais su entendre le prénom de chacune, tant une migraine me revenait.

Katty, Shellie et cette Kerta dont je ne connaissais pas le nom... Je ne crois pas les avoir déjà vu vraiment, et pourtant ? J'étais perdu dans mes pensées, que je n'avais pas vu justement, la... d'ailleurs, oui qu'était-elle vraiment, une hybride ?, s'approcher de moi pour me... manger ? Elle semblait m'observer sous toute les coutures, et je n'avais piper aucun mot de ce qu'elle me disait, si c'était à moi qu'elle parlait, d'ailleurs... puis elle s'éloigna rejoindre sa camarade aux cheveux... atypiques ? J'avais l'impression de m'être déjà battue contre elle, alors qu'aucun combat de ce type ne me parlait... Je pense que le fait d'avoir été confiné dans cet hôtel dans une nuit perpétuelle me fait un peu un effet jet lagué. Il fallait revenir à nos Malakus.

"Okayy......."

Chacun allait de sa supposition sur la présence ou non de locaux et de la manière pour trouver leur piste mais alors que nous étions un peu dans le flou et qu'il fallait aider à l'allumage, on eut une nouvelle communication de notre superviseur mystère. C'était un peu comme si on commençait un escape game avec que des inconnus, les débuts sont forcément fastidieux. Et qui nous indiquait par où nous pourrions trouver un accès.

Dans le sac à malice, il y'avait une montre qui fait office de clé magnétique légèrement rayé. Comment se l'étaient-ils procuré, j'imagine que ça restera dans le mystère. Toujours est-il que Kerta me balançait le sac et la montre de manière... Mouais, bref... et souhaitait que je me porte volontaire. Je ne voyais pas ce qu'il pourrait y avoir de dangereux dans l'utilisation de ce matériel alors je jaugeai du regard l'auditoire pour voir si quelqu'un s'y opposerait, si non, je m'exécuterai. J'essaierai bien sûr de la garder le plus longtemps possible, et si cela pouvait enrichir mon rapport, ce serait un beau vestige de l'opération.

Une porte se déverrouillait et nous invitait davantage à redescendre sous les strates de la ville de Deling City. Si c'était un piège ou autre, on y allait tout droit mais nul raison de reculer maintenant. Une fois arrivé en bas, nous entendions des voix, nous n'étions pas encore repéré mais visiblement, un comité d'accueil se préparait. Le temps de faire le tour des troupes, il fallait trouver la bonne stratégie. Ces demoiselles savaient-elles se battre ? Ne serait-ce pas un peu trop risqué de foncer tête première ? C'était sensé être une infiltration...

Mais, Kerta ne semblait pas de cet avis et décidai de passer en force... Plus question de penser à un autre plan, mais l'important surtout, c'est de minimiser l'impact de cette entrée en matière et d'empêcher que l'on avertisse tout le complexe de ce qui se trame. Si toute la force armée de la Shinra arrivait, on ne pourrait pas aboutir à notre objectif. Je tentai alors de faire ce que je pouvais auprès des gardes que Kerta tentait de geler sans lui lancer un regard inquisiteur.

"Je suis pas sûr que ce soit très malin de foncer tête baissée, tu sais ?"

Mais Shellie et Kerta semblait pas venir pour vendre des gemmes...

ACTIONS LYTE :

Ouvre la porte avec la montre (si okay pour tout le monde)
Essaie d'empêcher le déclenchement de l'alerte après l'attaque de Kerta en empêchant physiquement les gardes de le faire.

Les présentations faites pour une partie d’entre nous, les diverses personnalités commençaient assez vite à se refléter. Certains avaient la tête sur les épaules de toute évidence, d’autres semblaient un peu plus renfermés sur la situation, d’autres … UNE AUTRE plutôt, mangeait carrément ? Bon appétit ? Je devrais peut-être arrêter de fixer ce donut avec un regard perdu dessus, elle va croire que j’ai envie de lui voler ! Pour l’instant, le duo que je trouvais le plus bizarre était celui de la jeune femme aux cheveux verts et la gagnante du tournoi. Se retrouver en présence de cette dernière était particulier, elle avait l’air assez spéciale mais si elle parlait de la Shinra dans ses propos, j’étais malheureusement … d’accord avec elle. La Néo-Shinra ne devrait même pas exister.

Mes yeux finirent par se tourner vers, de toute évidence, la plus jeune du groupe. Avec l’une des deux autres rouquines, elle semblait vouloir se montrer la plus audacieuse et curieuse que nous en commençant à chercher toutes traces d’une activité suspecte dans les environs. Je finissais par suivre, jusqu’à l’instant où une anomalie semblait avoir été repérée par mes coéquipiers sur un mur. Oui et ensuite ? C’est ça qu’on cherche ? Pour vérifier, j’attrapais ma radio.

- Euh, et maintenant ? Y a un truc chelou sur le mur des égoûts.

Je sais pas si « Mariposa » avait des caméras installées quelque part ou quoi, mais on semblait être au bon endroit et ils avaient déjà l’équipement prévu pour aller plus loin. De fil en aiguille, avec le matériel adéquat, des conduits et une échelle plus tard, nous voilà dans une installation … fort peu rassurante. Le stress commença à sérieusement me gagner à ce moment-là.

- Il y a donc bien des installations dans les sous-sols de Deling City …

Et le logo de la Néo-Shinra arboré fièrement dans certains couloirs ne semblait que confirmer les rumeurs. Je fronçais les sourcils en repensant à ce que Ruka avait dit lorsqu’on entendit des voix plus loin qui semblait confirmer qu’ils attendaient de la visite. ** S’ils savent que quelqu’un arrive, ils ont peut-être effectivement déplacé des éléments gênants pour eux. **
Pensais-je. Donc mon travail ici allait réellement commencer. Je vous avais dit que Ruka était l’une des raisons de ma venue ici vu qu’elle m’avait appelée pour ce projet … Mais mon déplacement avait été en réalité bien approuvé par mon employeur « secret ». Comme je l’avais dit, j’avais mené ma petite enquête pour savoir s’il y avait une nouvelle organisation de lutte face au géant de Gaïa et vous n’imaginez pas le nombre de personnes prêtes à leur tenir tête … mais nous manquions de preuves concrètes pour les faire couler et nous proclamer comme rivaux. Je ne suis pas une guerrière, mais les renseignements et les enquêtes, c’est ma spécialité !

De toute évidence, notre premier obstacle était là, et j’avais bien raison de me méfier de la folle aux cheveux verts : la voilà qui essayait de foncer dans le tas ! Je marmonnais à la sorcière – bien que j’ignorais que c’en était une en réalité – pour la gronder.

- Non mais ca va pas non ?? On n’est pas là pour se faire cramer dès notre arrivée !

Alors que Lyte – qui était devenu notre porte-bagage – essayait de réparer les dégâts en maîtrisant les gardes, je regardais autour de nous pour repérer nos diverses options. Nous étions dans un hall avec plusieurs accès.

- Je vais pas loin mais je veux m’assurer que le boucan n’a pas déjà alerté d’autres patrouilles !

Lançais-je à mes coéquipiers du jour. Je ne m’éloignais pas trop mais je me faufilais un peu plus loin de la « zone sensible » pour pouvoir guetter s’il n’y avait pas du mouvement ailleurs … et qui nous serait défavorable.

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Katty se faufile en éclaireur pour s’assurer que d’autres gardes n’approchent pas

Véronique ne savait pas trop où se mettre au sein de ce groupe originale. Que ce soit les personnes qu’elle venait de rencontrer ou les nouvelles arrivantes, aucune ne lui semblait particulièrement abordable. Il faut dire qu’elle n’avait pas l’habitude de travailler avec autant d’inconnus. Son drone prit des photos de la petite sauvageonne, ainsi que de la femme lui caressant la tête. Pas dit que cela soit utile, mais c’était si mignon ! Elle garderait probablement cela pour elle. Par ailleurs, son attention se reporta très rapidement sur une certaine personne. Des donuts… Hmmm… Ce petit goût de sucré dans l'air, elle en salivait déjà.

« Excusez-moi, puis-je vous en prendre un ? Ils ont l’air délicieux. »

Elle baissa légèrement la tête, un peu penaude d’une telle requête. Ses joues étaient au moins aussi rouges que les colorants de la précieuse pâtisserie !

L’équipement dont ils s’équipèrent ne tarda pas à leur transmettre des informations. Véronique ne put réprimer un sourire à cette nouvelle. Mariposa donc ? Un prénom plein de mystères ! Elle s'imaginait cette inconnue comme la maîtresse d'un jeu dont le but était de trouver de quoi mettre à mal la Néo-Shinra ! Cette histoire était du genre de celle que l'on ne connaît qu'une fois dans sa vie! Qu’à cela ne tienne, elle jouerait. C’était excitant ! Elle avait enfin son scoop ! Toutes ses recherches portaient enfin leurs fruits! Dire qu'elle désespérait quelques minutes plus tôt! Quelle andouille! Son chéri hallucinerait quand il verrait son reportage!

Il ne fallut pas longtemps pour trouver un mur se dégageant particulièrement du lot. La voix leur communiqua alors de nouvelles instructions, comme l’animateur d’une télé-réalité le ferait. Étaient-ils filmés ? Cette simple pensée la fit de nouveau rougir. Elle ne tenait pas spécialement à être le centre d’attention.

Une montre ouvra un passage secret, révélant un lieu qu'aucun égout ne devrait abriter. Les conduits noircis firent place à un métal impeccable où treuil et échelles se cachaient. Il ne lui fallut pas longtemps pour entrevoir le gouffre de ténèbres menant au cœur de la terre. La descente fit un peu peur à la demoiselle de prime abord. On en voyait pas vraiment le bout dans cette obscurité. Les lampes étaient d'une aide précieuse, mais cela ne la rassurait pas.

« On doit vraiment passer par là, hein ? »

Elle eut un mouvement de recul, puis reprit son courage à deux mains pour s’enfoncer dans les abysses. Elle ne pouvait pas faire demi-tour aussi près du but. L’échelle était bien entretenue en plus, signe d’un entretien régulier. En contre-bas, la lumière fit progressivement son retour. Des panneaux d’indications allaient en tout sens. Elle prit des photos.

« Le complexe, on y est ! »

Elle en oublia presque les autres. Rien qu’être ici était déjà un scoop d’enfer ! Les étoiles dans ses yeux indiquaient bien qu’elle ne voulait plus faire machine arrière. Pas aussi vite.

Des voix la tirèrent de sa rêverie. Des gardes. M-M-Mince ! Avait-elle fait trop de bruit? Ses yeux se posèrent sur Katty, confus et peinées. Pourtant, elle reprit rapidement ses esprits. Tous les autres semblaient calmes. Avaient-ils donc l’habitude de ce genre de situation ? Était-elle seulement à sa place ici bas ? Cela ne semblait pas être des curieux voulant seulement percer un secret. Ils semblaient prêt à se battre. Contre des armes à feu, vraiment ?

La femme terrifiante fut la première à se mouvoir. Le jeune homme suivit. Elle agita ses mains, prise de panique, et lança le seul sort qui lui semblait efficace dans cette situation. Espérons que les soldats n’aient pas trop mal !

« Silence ! »

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Véronique lance un sort de Silence sur les Gardes.

Peu de gens pourraient se vanter d'avoir le courage d'embrasser la petite sauvage comme ça. Ses allures de jeune fille ne diminuait pas ses attributs de prédatrice, que ce soit ses griffes acérées, ses crocs pointus ou ses yeux qui cherchaient le moindre moment de faiblesse. Et pourtant, elle se montrait bien docile pour le moment. Sa disposition était légère, joyeuse, mais à cela s'ajoutait le fait qu'elle pouvait l'être tout autant tout en tuant son prochain. Tout cela était un grand jeu pour elle. Néanmoins, elle sembla apprécier ce moment de proximité avec la sorcière en lâchant un rire.

Dès qu'on lui rendit sa liberté par contre, Shellie se sépara un peu du groupe. Ils étaient bavards, il n'y avait pas à dire. Plus intéressant que cela était les traces d'êtres humains passés par ici avec plus de fréquence qu'à la normale. Son nez la guida vers un pan de mur, et l'esprit inquisiteur des autres trouvèrent les mécanismes secrets. Sans plus attendre, la makonoïde s'engouffra dans la gueule du monstre. L'obscurité ne semblait décidément pas la gêner. À moitié entre le pas de course et de danse, la faible lueur des lampes se reflétait sur le jaune de ses vêtements et de sa bijouterie. Parlons-en justement, puisque la marque que portait sa bague d'oreille et le bracelet à sa cheville étaient drôlement similaires à celles sur les murs. Avant d'avoir une chance de lui demander, elle disparût de vue en se jetant en bras de l'échelle à la fin du conduit. Dans un sens, Shellie était de retour chez elle, et comptait bien faire en sorte qu'ils le sentent passer.

La tension montait, et montait. C'était bien, très bien même. Allez savoir ce que les autres iraient causer sous l'effet du stress. Cela rendait toujours les choses bien plus intéressantes! Enfin, pour peu que l'on pouvait l'accuser de n'être venue que pour se battre, son attitude changea du tout au tout. Partie était la chanteuse, la danseuse, la joyeuse. Se mouvant d'une ombre à l'autre, la makonoïde, entendait déjà les sons de leur première cible. Ses oreilles s'agitaient dans l'obscurité, son souffle se raccourcit alors qu'elle contenait à peine son excitation, mais pas encore. L'attente la tuait, mais dans l'anticipation venait les meilleures sensations, et elle ne serait pas déçue.

Des soldats, et ils étaient proches. Elle ne crut pas bon d'avertir le groupe, ce serait leur voler une bonne surprise après tout. Sans attendre ou se questionner, Kerta lança l'attaque, et Shellie suivrait dans cette embuscade impromptue. Sans grande surprise, la sorcière amenait un élément de chaos que la jeune fille qui l'accompagnait pouvait apprécier à sa juste valeur. Un geste simple pouvait changer la situation en massacre, tant pour un côté que l'autre. Aux côtés du jeune homme, elle se lança à l'attaque en suivant dans ses mouvements. Son but n'était pas de maîtriser les gardes par contre, mais tout simplement de les envoyer au tapis avant qu'ils n'aient temps de réagir. En bondissant de derrière Lyte, la petite sauvage se préparait à livrer un coup de pied sur chacun d'eux tandis qu'il les tenaient si gentiment en place.

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Shellie utilise l'angle mort laissé par Lyte pour frapper sournoisement les gardes

Les choses prenaient une autre tournure. Sitôt les instructions données, la voix mystère indiqua à tout le monde comment procéder : descendre plus bas dans les profondeurs de la ville, comme indiqué. Cependant, la progression de tout ce beau monde fut vite interrompue quand le groupe tomba sur des gardes. Des gardes qui s'attendaient à leur venue...

La femme aux cheveux verts du groupe fut la première à réagir, se débarrassant du bracelet offert par Mariposa à ses agents secrets du jour avant de jeter un sort de glace au sol, visiblement pour tenter de geler les gardes sur place. Le seul homme du groupe, qui s'était retrouvé désigné d'office pour porter la quincaillerie, semblait douter du plan "passage en force", mais il fut lui aussi pris de vitesse par cette magicienne et opta pour tenter d'empêcher les gardes de sonner l'alarme. Une autre personne tentait de s'éloigner pour aller observer les couloirs plus loin pour s'assurer que ce raffut n'ameuterait personne. Et le reste du groupe ne faisait pas mieux, tous tentant de stopper les gardes. Bon...

- Mégane, je crois qu'au point où nous en sommes... Autant contribuer au chaos. Discrètement.

Aussi discrètement qu'il était possible de "contribuer" en trimbalant une tonne de donuts, dont l'un en train de laisser des traces de caramel à se prendre des coups de dents. Mais même avec la bouche pleine et une main prise, il restait une main libre à Ran pour tenir sa lance et mettre des coups de hampe sur le crâne des gardes.

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Ran aide Lyte et compagnie à pourrir les gardes

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