Forum rpg basé sur les univers des FF VII, VIII, IX et X. |
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Invité Invité
| Sujet: Balamb, Cité Affairée Lun 20 Mai - 22:46 | |
| Le jeune homme ouvrit les yeux lentement, l’alarme de son réveil lui sifflant l’ordre de se lever depuis déjà une bonne dizaine de minutes. Les bruits de la circulation lui parvenaient depuis la fenêtre entrouverte de sa chambre, de même que la lumière du jour filtrant au travers des rideaux sombres pour venir illuminer la pièce montrait à quel point la journée devait être avancée.
L’affichage de l’appareil indiquait les environs de 11 heures, ce qui était à peu près la norme dans le cas de William.
Se redressant d’un seul bras, il porta sa main droite au niveau du front, se rendant compte qu’une douleur venait lui agresser le crâne à intervalle irréguliers. Il tenta de se remémorer la soirée passée mais ne put reconstituer avec certitudes les évènements de la veille. Il en déduisit qu’une autre de ses crises devait s’être produite, le vide mémoriel étant une des conséquences récurrentes de ses pertes de contrôle. Il se dit qu'il en saurait davantage très bientôt tout en venant s’asseoir sur son lit.
Retirant les draps qui le recouvraient à l’aide de sa main droite, il plaqua la griffe métallique lui servant de main gauche sur le dessus du réveil électronique qui s’éteignit en un instant. Il fit ensuite basculer les jambes recouvertes par son pantalon noir par-dessus son matelas pour venir poser pied à terre et se lever lentement, passant sa main gauche derrière sa nuque, le métal froid rencontrant sa peau venant lui donner une sensation rafraîchissante l’aidant à remettre ses idées en place pour la suite.
Attrapant une chemise noire et blanche placée sur une chaise traînant au milieu de la chambre, il passa ensuite dans la salle de bain et se plaça en face du miroir accroché au mur, vérifiant que rien ne sortait de l'ordinaire. Si l'on ommettait les différentes cicatrices ornant le torse et le visage du jeune homme, tout semblait en ordre. Pas de traces de sang, pas de bleu récemment acquis ni aucune contusion. C'était déjà ça , pensa-t-il.
Il releva ensuite la tête et se mit à observer le reflet de ses yeux dorés arborant son éternel regard grave, qui lui donnait une impression de bijoux corrodés, ce dernier adjectif résumant assez bien l’état dans lequel se trouvait le mental de William. Comment allait-il pouvoir continuer à vivre de cette manière, se demandait-il tous les jours. Son état ne faisait qu’empirer au fil des années, peu importe les traitements et médicaments qu’il prenait et il craignait qu’un jour, rien ne pourrait plus l’empêcher de faire une grave erreur.
Le jeune homme se passa un peu d’eau sur le visage, comme pour effacer ces sombres pensées avec le reste et enfila finalement la chemise qu’il avait précédemment récupérée.
Il traversa sa chambre et passa dans la pièce principale de son appartement, laquelle faisait office de salon, salle à manger et cuisine par le biais d’un comptoir faisant la séparation. Il lança la machine à café qui était posée sur le plan de travail, le précieux liquide venant couler dans la tasse posée dans le compartiment prévu à cet effet. Ce faisant, il attrapa la télécommande de son poste de télévision, un vieux modèle à tube cathodique qu’il avait récupéré par le biais d’un service rendu au propriétaire de l’immeuble.
Le flot d’image et de son s’écoula alors, dévoilant les dernières nouvelles concernant Dol et le reste du monde nouvellement formé. Un autre de ces cristaux était le sujet du reportage en cours. Décidément , vint se dire William à lui-même, on n’a pas fini d’en entendre parler de ces trucs…
Les cristaux étaient devenus le nouveau sujet populaire dans le milieu de l’investigation, après la disparition des G-Forces. Il avait déjà reçu de nombreuses demandes d’enquêter sur ces mystérieux artefacts, qu’il s’agisse de requêtes venant de particuliers ou bien provenant d’organisation plus importante. Au fur et à mesure que le nombre d’affaires en rapports augmentait, son agacement vis-à-vis de ce sujet se faisait de plus en plus marqué. Il ne servait à rien de partir à la recherche de telles choses, sauf si on voulait à tout prix devenir le centre d’attention, ce que cherchait à éviter le jeune détective à tout prix.
Il avait un temps pensé que de tels objets pourraient peut-être lui permettre de guérir de sa maladie, mais il se rendit bien vite compte que s’il se lançait dans une telle aventure, il n’en reviendrait probablement pas vivant. Il n’avait pas peur de mourir en combattant on ne sait quelle créature légendaire ou maléfique, ce n’était pas le problème. Il s’agissait plutôt d’une peur viscérale de perdre toute raison en se lançant à la collecte des cristaux. Si ses pulsions devaient se réveiller alors qu’il se dispute avec quelqu’un à ce propos, ou bien qu’il devait totalement perdre la tête pour la seule et unique raison qu’un cristal était à portée, il ne saurait pas gérer cela.
Aussi et pour le moment, il déclinait presque toute demande ayant attrait à cette quête surréaliste. Il pouvait toujours accepter d’aider des personnes souhaitant en savoir plus en récoltant quelques informations, mais il était hors de question pour lui de répondre à quelqu’un lui demandant de chercher à sa place.
William tenta de se calmer en empoignant la tasse maintenant remplie de café et en la portant à ses lèvres, le liquide chaud venant l’aider à se relaxer. Celui-ci était un café assez rare, provenant de Centra. Peu de monde habitait réellement encore sur ce continent, mais les exploitations situées sur l’île des Pampas parvenaient à produire un café au goût et à l’arôme très prononcés, que William appréciait particulièrement.
Afin d’éviter d’en entendre plus sur un sujet qui lui déplaisait, le jeune homme éteignit la télé. De toute manière, il n’était plus temps de se détendre devant un écran, puisqu’il était bientôt l’heure pour lui de rejoindre le bureau du centre-ville qui accueillait son lieu de travail. Mais avant ça , pensa-t-il, une dernière vérification s’imposait.William se dirigea vers le corridor faisant le lien avec sa porte d’entrée, mais ne parcourut pas directement la distance nécessaire et s’arrêta devant un pan de mur situé dans le coin communiquant avec le reste du loft, qu’il fit glisser sur le côté d’un geste du bras gauche. Dedans se trouvait toute une batterie d’appareils électroniques servant à on ne sait quel dessein, que William se mit à manipuler rapidement, écrivant des lignes de codes en quelques instants avant de sortir un fiche qu’il brancha dans un port situé dans le creux du poignet de sa prothèse. Il vint ensuite placer un casque-micro sur son crâne, avant de déclarer :« Vérifications de l’état du sujet William Lawrence, matricule XSD-352. Demande : Observations des activités cérébrales et physiologiques des dernières 24 heures. » L’unique écran parmi les composants de la machine se mit alors à s’activer, affichant diverses fenêtres contenant les relevés demandés par William. Aucune donnée ne semblait indiquer une quelconque poussée d’hormones ou afflux nerveux indiquant des violences durant la veille. Cela semblait encourageant, mais ça ne suffisait pas encore pour être convaincu.« Affichage GPS des derniers lieux visités par la balise, heure de départ : dix-neuf heures trente. Vérification de la base de données de la police et de la BGU concernant les incidents ayant eu lieu dans la soirée. Etablissement des points communs s’il y a lieu d’être. » La carte de la ville de Balamb s’afficha alors dans une fenêtre, surlignée d’un trajet représentant les allées et venues du jeune homme depuis l’heure qu’il avait spécifié. Il savait qu’il n’avait pas quitté la ville, les souvenirs les plus lointains de sa journée d’hier le ramenant à son bureau et le fait qu’il se soit réveillé dans son lit sans trace d’une tierce intervention.
Une autre fenêtre vint lister les différents rapports concernant violences et incidents divers enregistrée par la BGU et les forces de l’ordre. Aucun de ces éléments ne correspondait entre eux, la preuve en était la dernière fenêtre s’étant ouverte par-dessus le reste, un triomphant « AUCUNE CORRESPONDANCE » venant enfin infirmer les doutes de William, qui put éteindre sereinement le dispositif et ranger les éléments dont il n’avait plus besoin dans le mur, refermant le tout sans autre cérémonie.
La machine qu’il venait d’utiliser était, comme il venait de le démontrer, un appareil qu’il utilisait pour faire sa propre surveillance. En accord avec ses anciens supérieurs de la BGU et sur sa demande personnelle, il avait décidé de relier sa prothèse mécanique au réseau de surveillance satellite des Universités par le biais d’une balise intégrée à son bras. Si un incident venait à se produire et qu’il n’avait pas la possibilité de s’en rappeler, il avait toujours cette machine pour infirmer, ou au contraire, confirmer sa culpabilité.
C’était là tout ce pourquoi il luttait actuellement : il lui était désormais impossible de se faire lui-même confiance.
William vint attraper la veste accrochée au porte-manteau de l’entrée, le vêtement à capuche bordée de fourrure et à manche unique lui offrant le confort dont il avait besoin pour sortir en ville, puis s’empressa d’enfiler ses bottes.
Les seuls bagages qu’il emporta comme chaque jour avec lui était sa fidèle arme, le Loup d’Ivoire, qui s’apparentait à un étrange katana-rapière, rangée dans un fourreau attachée à l’arrière de la ceinture de son pantalon, ainsi que les quatres lames d'urgence ornant sa veste. A part cela, il ne désirait pas transporter plus, estimant que cela ne ferait que l'encombrer en situation d'urgence. Il procédait ainsi chaque jour, n'apportant avec lui que ses armes et son téléphone, puisque toutes les affaires relatives à son travail se trouvaient déjà sur place.
Une fois passée la porte de l'appartement, il ne mit pas longtemps à sortir de l’immeuble pour débarquer en pleine cohue. Encore à cette heure-ci, la périphérie de Balamb faisait état d’une agitation propre à la ville accueillant la BGU, l'organisation gérant toutes les demandes envoyées au continent d'Esthar. Et ça ne s'était pas arrangé après la fusion des mondes, le nouveau directeur Squall ayant à gérer les affaires internationales aux côtés des autres dirigeants d'Héméra.
Malgré la distance certaine le séparant de son lieu de vie et son bureau de détective situé dans le centre-ville, il décida qu’il lui serait profitable de marcher un peu pour cette fois. De plus, il n’avait pas encore eu l’occasion d’avaler quelque chose depuis qu’il était levé et le café qu’il avait bu n’avait eu que pour seul mérite de l’aider à se réveiller. Il ne faudrait pas longtemps avant que son estomac ne réclame quelque chose, si bien qu’il plus que certainement devoir passer par une épicerie ou même un café… Il n’était d’ailleurs pas loin d’être midi, alors autant faire d’une pierre deux coups.
Dernière édition par William Lawrence le Sam 8 Juin - 0:47, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Dim 2 Juin - 13:54 | |
| Le mannequin absorbe l'impact de mon poing sans broncher, la surface dure et frais du bois fait contraste avec le corps chaud qui vient de le percuter de plein fouet avant de repartir très vite pour laisser la place à son jumeau. Ainsi dans une succession de mouvement précis et rapide je frappe le tronc de bois doté de bras à plusieurs endroit clés, en effet je sais que la nature m'a doté d'un corps relativement faible aussi je comble mon manque de puissance par la vitesse et la précision de mes attaques et cela demande un entrainement quotidien.
Après tout en tant que journaliste en tactique de combat, je me doit d'être au top aussi bien physiquement que mentalement, c'est pour cela que j'ai une magnifique routine qui est l'entrainement et comme tout les matin je répètes les exercice que mon maître m'a enseigné il y a quelques années de cela.
Mais si aujourd'hui je met un peu plus d'ardeur à l'entrainement qu'à l'accoutumé c'est parce que j'ai rendez-vous à la BGU et si là-bas il y a surement la majorité de mes lecteurs, il y a aussi des gens qui me demande des conseils ou même un combat d'entraînement pour tenter de voir en quoi ils peuvent s'améliorer, eux ou leurs armement.
Je fais encore quelque passe avec le mannequin puis une fois satisfait je finis par reculer de quelques pas tout en récupérant mon souffle, il faut que ce soit efficace mais pas trop épuisant car si je dois combattre sur le chemin ou là-bas, je préfère éviter d'être trop fatiguer pour pouvoir tenir.
Bref, je quitte d'un pas tranquille la salle d'entrainement tout en récupérant ma chemise qui traînait un peu plus loin, je l'enfile d'un seul geste puis referme les fermetures de cuir, je croise alors quelques élève de la TGU, l'endroit où je vie la plupart du temps, mais depuis peu je me déplace un peu plus de part le monde. Il faut dire que la circonférence de la planète à quand même pris une ampleur assez importante et quelques part si cela à bouleversé tout les mondes cela me va complètement.
De nouvelle tactiques, de nouvelle technologie sont à découvrir et surtout l'occasion de sauver mon maître est probablement pour bientôt, du moins je l'espère.
Prenant alors la direction du port de Trabia, je sais que je n'en ai que pour quelques heures de bateau pour atteindre Balamb, heures qui se passe sans problèmes et j'ai beau avoir toujours peur que le bateau se fasse attaquer par un monstre marin, je sais que c'est choses rare.
Une fois déposé sur la petite ville côtière je vérifie l'heure qu'il est et j'ai encore pas mal de temps à tué, je suis censé arriver l'après midi alors qe l'on est en fin de mâtiné aussi aux lieu d'y aller toute suite je vais d'abord profiter de manger un petit quelque chose. Ainsi je me dirige tranquillement vers un petit établissement où je sais que je pourrais manger un bon déjeuner avant d'aller à la BGU, il ne faudrait aps que je sois moins performant parce que j'ai faim. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Dim 2 Juin - 22:16 | |
| La porte de l'établissement s'ouvrit brusquement, l'ambiance extérieure s'engouffrant partiellement dans l'espace tandis que la clochette accrochée en hauteur tinta pour annoncer la venue d'un client potentiel. Un écran disposé au-dessus du comptoir diffusait les informations les plus récentes, les flashs se succédant en boucle pour relater les moindres faits et gestes du monde.
L'endroit dans lequel pénétra William était un restaurant faisant aussi office de café, assez populaire dans le quartier pour proposer un service tardif tout au long de la journée. Ainsi, il était possible pour ceux dont les horaires étaient inconstants de venir prendre un petit-déjeuner jusqu'aux alentours de midi, heure à laquelle la transition s'opérait. Le jeune homme avait bien souvent fréquenté cet endroit, pour la simple et bonne raison qu'il faisait le lien entre son appartement et son lieu de travail. Depuis qu'il avait commencé le métier de détective, nombre de ses affaires lui avait apporté des heures et des heures de travail, difficilement compensée par les courtes nuits qu'il s'infligeait presque tous les jours, plus encore ces derniers temps avec les troubles causés par la fusion des mondes et, encore plus récemment, le retour des calamités. Au fur et à mesure que le temps passait, il avait fini par se fixer une routine lui incombant de venir prendre son repas du matin dans ce restaurant lorsque la nuit avait été difficile. C'était le meilleur moyen pour lui de commencer une journée sans trop de problèmes.
Comme bien souvent, la salle était bondée. Les derniers clients de la fin de matinée laissaient lentement place à ceux du midi et presque toutes les tables de la salle étaient prises. Fort heureusement, un coin reculé de la salle qu'il avait l'habitude d'occuper se libérait juste au moment où il s'avançait. Il s'y installa donc rapidement, prenant tout de même le temps de saluer brièvement les personnes ayant laissé la place libre.
Alors qu'il s'asseyait, il remarqua qu'une partie de la salle lui jetait des regards suspicieux, motivés par la griffe de métal ressortant de sa manche gauche. Ce n'était pas la première fois et ce ne serait certainement pas la dernière, puisqu'il s'agissait du seul élément du physique de Will pouvant attirer autant le regard. Certains semblaient intrigués par ce membre difforme, tandis que d'autres paraissaient nettement plus effrayés, voire même irrités de voir une chose pareille apparaître dans leur champ de vision alors qu'ils profitaient de leur repas. Cela devait plus que probablement leur rappeler les conflits d'il y a quelques années et ce genre de souvenirs douloureux n'avait absolument rien pour plaire, William le savait très bien.« Bienvenue, Law ! lui lança gaiement une des serveuses en s'approchant de son coin de table. Encore une fois, vous avez passé une nuit difficile, n'est-ce pas ? - Effectivement, répondit simplement le jeune homme en consultant la carte du restaurant.-J'imagine qu'encore une fois, vous profiterez du service matinal. Qu'est-ce que vous prendrez, aujourd'hui ? - Un assortiment de viennoiseries et un décaféiné.-Certainement. Je vous les apporte tout de suite. » déclara la serveuse dans un sourire en retournant vers le comptoir principal.
La discussion avait pu paraître presque trop abrupte et à sens unique, les brèves réponses fournies par le jeune homme pouvant facilement passer pour du mépris, mais les personnes travaillant dans cet endroit avaient depuis longtemps pris l'habitude des choix de parole de William. Ils considéraient normal qu'en temps qu'enquêteur, et de par sa situation particulière, il n'était pas très porté sur la parlotte. Il avait depuis longtemps fait comprendre que, pour le bien des autres et sa propre sécurité, il ne pouvait laisser filtrer trop d'informations à son propos.
Malgré tout les défauts de la situation dans laquelle il se trouvait presque à chaque fois qu'il venait ici, il appréciait cet endroit : il lui était possible de se fondre dans la masse facilement du fait de l'affluence importante, les employés le connaissaient désormais suffisamment pour savoir quoi faire en cas de problèmes et du fait de l'espace plutôt réduit, il lui était possible de recueillir aisément quelques informations lorsque le besoin s'en faisait sentir.
Dans le cas présent, rien de bien intéressant ne lui parvenait aux oreilles, les gens autour se contenant de discuter tranquillement de leurs journée de travail, quelques rares voix lui faisant parvenir des politesses concernant sa propre personne.
Il se dit que puisque rien ne semblait indiquer un déblocage immédiat de la situation, il s'en irait dès qu'il aurait fini de manger. En attendant, il allait devoir patienter le temps que sa commande arrive. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Ven 7 Juin - 16:09 | |
| Les bruits de bateau sur le départs ont quelque chose de nostalgique à mes oreilles, alors que je m'éloigne tranquillement du port, mon prochain objectif est ce petit café que j'ai repéré la dernière fois, l'ambiance y est plutôt calme et le café est bon. Bon je risque de prendre un peu plus qu'un simple café, mais il m'a laisser un bon souvenir. Du moins la dernière fois il n'était pas aussi plein, j'ai ouvert la porte le sourire au lèvres et voir la salle noire de monde fut pour moi comme semblable à la fin d'un rêve.
Coup dur, un café plein signifie qu'il est certes très bon, mais qu'il ne me sera pas possible ni de finir m construction d'article ni de manger au calme. Tant pis, il me faut au moins une table où on est pas trop nombreux et je crois qu'un café fera l'affaire.
Mes yeux commence déjà à chercher une table avec peu de gens et quand enfin j'en trouve une, c'est la serveuse qui s'approche de moi pour m'accueuillir, l'air contrie qu'elle à sur le visage ne lui va pas du tout, non pas qu'elle est moins jolie avec, mais plutôt parce que cela signifie qu'elle va me demander de repasser plus tard car il y a trop de monde.
Bon le type est seule à sa table et il va falloir que je la joue fine pour ne pas avoir de problème. Souriant aimablement à la serveuse, je commence à avancer dans la salle avant même de commencer à parler en déclarant sur un ton presque d'excuse. Je rejoins mon ami sur la table du fond, au fait je prendrais un café bien serré s'il vous plait.
Son hochement de tête ainsi que son air crédule me fait comprendre que je l'ai probablement laisser sur le carreau alors qu'elle venait de prendre son courage à deux mains pour me demander de sortir, désolé ma jolie mais à la TGU on nous apprend aussi bien à combattre qu'à jouer la comédie et comparé à une fille de Trabia il était tellement simple de lire sur son visage.
Mais voila la partie la plus compliqué du plan, convaincre l'homme qui semble attendre à sa table de manger avec moi plutôt que seul. J'avance tranquillement vers lui, oh quelqu'un ayant fait la guerre, du moins c'est ce que me dit la prothèse qu'il porte, son modèle est d'ailleurs plutôt rare. Bref, j'en discuterai avec lui plus tard peut être, mais pour le moment j'arrive à côté de la table et lui lance mon plus magnifique sourire une fois qu'il lève les yeux vers moi, bien que je ne doute pas qu'il m'ait repéré dès mon arrivé.
- Excusez, mon intrusion, il me faut absolument un bout de table et un café, aussi puis-je m'installer en face de vous ? Je promet de faire vite.
Courtoisie et politesse sont la base du respect et je suis bien placé pour savoir que du respect il faut en avoir pour toutes choses, aussi je sais que même si il refuse je m'en irais et au pire ferai mon article sans structure, ce ne serai pas la première fois que j'improviserai ainsi avec l'aide de notes mais c'est franchement pas pratique. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Ven 7 Juin - 18:12 | |
| William leva les yeux lorsqu'il entendit le jeune homme qui était entré dans la boutique déclarer rejoindre "son ami" en se dirigeant vers la table où il s'était installé. Il observa l'adolescent d'un coup d'œil expert, établissant avec certitude le fait qu'il ne l'avait jamais vu et donc qu'il ne le connaissait pas, avant de réorienter le regard en direction de la serveuse qui s'était faite rembarrée en un éclair. Sachant pertinemment que le jeune garçon avait menti - elle-même connaissant Law depuis un certain temps et donc connaissant les personnes que côtoyait le privé - elle commença à s'avancer vers eux, probablement pour mettre dehors l'importun, quand le détective lui fit un signe de tête pour indiquer que tout irait bien.
Il est vrai qu'au vu des conditions incertaines dans lesquelles se trouvait William, les employés du restaurant ne pouvaient garantir qu'Akared ne soit victime d'une des crises potentielles de l'ex-SeeD. C'était l'une des raisons principales pour lesquelles les serveuses faisaient généralement en sorte que William soit installé seul à sa table, afin d'éviter un quelconque accident.
Mais pour le moment, le jeune vétéran estimait qu'il n'y avait aucun risque. Les vérifications faites avant son départ de l'appartement n'avaient indiqués aucun défauts, que ce soit au niveau mental que physique. Selon ses propres estimations, il avait encore une dizaine d'heures maximum avant qu'une crise ne se déclenche subitement. Dans le pire des cas, il n'aurait qu'à faire comme à l'accoutumée et s'éclipser par la porte arrière qui lui est préparée depuis son arrivée dans l'établissement.
La serveuse vint reconfirmer la décision de William par un regard dubitatif, ce à quoi il répondit une nouvelle fois par un hochement de tête. La jeune femme partit alors chercher la commande du nouveau client, non sans aller avertir le barman de ce qu'il se passait.« Faites comme chez vous, je n’attends personne. » se contenta de répondre le jeune détective en indiquant la place libre en face de lui.
Lorsque le jeune homme en face de lui fut installé, William l’observa sortir du matériel pour la rédaction d’un article. S’agissait-il d’un étudiant ? Il en avait l’âge, et peut-être même l’allure, même si visiblement les seuls affaires qu’il avait avec lui étaient ce qu’il venait de sortir sur la table. Il n’y avait pas grand-chose d’extraordinaire qui ressortait de l’apparence extérieure de ce garçon et donc, peu d’informations sur ce qu’il était venu faire à Balamb. Car oui, William avait remarqué que ce garçon n’était pas d’ici. Ce n’était pas vraiment compliqué, au vu des nombreux types de personnes qu’avait pu rencontrer Will ces dernières années et il pouvait donc faire la différence entre un habitant de l’île de Balamb et un étranger.
Ses pensées furent interrompus par l’arrivée de la serveuse qui l’avait accueillit lorsqu’il s’était installé à sa table, la demoiselle apportant un plateau sur lequel reposait sa commande.« Et voilà, Law. Un assortiment de viennoiseries et un décaféiné, déclara-t-elle dans un sourire tout en déposant l’assiette et le mug devant le jeune homme.- Merci, se contenta-t-il de répondre en attrapant la tasse de café de la main droite, ramenant à lui l’assiette de croissant et de pains aux fruits de l’autre.-Votre commande arrive dans quelques minutes, fit-elle ensuite en se tournant vers Akared. Je vous remercie de bien vouloir patienter encore un peu. Si vous avez besoin de quoi que ce soit d’autre, n’hésitez pas à me faire signe ou à un autre de nos employés. » Elle lança un dernier sourire à l’adresse des deux clients avant de retourner faire la tournée des tables.
William vint porter la tasse de décaféiné à ses lèvres, prenant alors un petit moment pour savourer sa boisson chaude. L’air frais qu’il avait respiré quelques minutes auparavant, lors de sa balade dans les rues de Balamb, l’avait définitivement réveillé. Ce qu’il buvait à présent avait pour seul mérite de lui accorder un des rares plaisirs qu’il pouvait s’accorder, à savoir la consommation - probablement excessive - de café. C’était bien pour cette raison que la caféine n’était pas nécessaire dans cette commande.
Tout en savourant son petit-déjeuner tardif, il prit soin d’observer du coin de l’œil les écrits de son voisin de table. Il n’essayait pas vraiment de savoir ce qu’il rédigeait, mais plutôt d’analyser la façon de faire du jeune homme. Il se disait, parmi tant d’autres choses, qu’il en apprendrait peut-être plus dans les attitudes corporelles de l’inconnu que dans de quelconques travaux d’étudiant ou quoi que ça pouvait être.
Il n’avait de toute façon rien d’autre à faire en attendant de finir son repas et comme à son habitude, il n’avait pas la langue assez bien pendue pour démarrer un échange de lieux communs. Si ça continuait, un silence gênant allait s’installer. Mais ce n’était pas vraiment ce qui pouvait mettre l’ex-SeeD mal à l’aise. Qu’allait-il en être de l’individu assis en face de lui ? |
| | | Crystal Admin Gardienne
Niveau : 99 Statistiques :
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Mar 16 Juil - 16:06 | |
| ==================================== Suite au départ d'Akared, William est envoyé vers la carte du monde==================================== |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Mar 22 Oct - 19:58 | |
| Madoka, Victorique et William viennent de la BGUWilliam referma la portière derrière lui et fit savoir au chauffeur du véhicule qu’il pouvait repartir sans crainte, à présent qu’ils étaient dans l’enceinte de la ville.
Une fois la voiture perdue au milieu de la circulation matinale, le jeune homme se retourna vers l’endroit où Victorique s’était placée dès sa descente et remarqua qu’elle s’avançait déjà le long des vitrines. Il suivit le mouvement tout en repensant à ce qu’avait déclaré la jeune femme plus tôt concernant son attitude. Un sourire franc était quelque chose que le jeune homme n’avait plus eu cœur à laisser transparaître depuis son accident, puisque le laisser-aller n’était plus une option envisageable depuis ce jour. Cela faisait pourtant un certain temps qu’il n’avait plus ressenti cette sensation d’être épié, près d’un an maintenant. Mais il avait pris l’habitude de rester sur ses gardes quoi qu’il puisse se passer autour de lui, et les nouvelles habitudes avaient parfois tendance à prendre le pas sur les anciennes. Mais elle n’aurait probablement aucune idée de ce dont il parle s’il venait à lui dire ça.
Quelques pas en direction du port les amenèrent à retrouver Madoka, qui prenait le café sur une terrasse d’un des restaurants du quartier commerçant dans lequel il se trouvaient. Malgré l’insistance de la chauve-souris écarlate, Victorique vint accoster la sabreuse et déclara vouloir se lancer dans une séance de shopping, le tout accompagné d’une pique à l’adresse de l’examinateur. Justifiée, car il avait bien joué les rabat-joie depuis qu’ils avaient pris contact la veille. Aussi vint-il se contenter de répondre :« Je n’y vois aucun inconvénient. Après tout, il reste un certain temps avant l’heure du rendez-vous qui nous a été fixé. Je vous laisse décider par où vous souhaitez commencer. » Il n’avait rien de précis à acheter pour le moment, aussi il n’était pas contre suivre le courant docilement. Et puis, il n’était pas dit qu’ils n’auraient besoin de rien pour l’examen qui s’annonçait. Autant jeter un coup d’œil pour le cas où quelque chose finirait par attirer l'attention de l'un d'entre eux. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Dim 27 Oct - 9:33 | |
| «Magnifique alors. Trouver les bonnes échoppes ne devrait pas être bien difficile. Maintenant que vous êtes ici, ce serait une occasion perdue d'éviter d'essayer la couture locale.»Ah mais pour une fois au moins monsieur Lawrence n'allait pas se montrer le rabat-joie de service. Il semblait avoir comprit le message et s'il semblait préférer demeurer sur la touche en ce moment, il n'allait rien faire pour s'interposer. S'il était sage alors pourquoi pas lui acheter quelque chose au passage n'est-ce pas? Enfin, rien ne serait une certitude. Quel genre de goûts pouvait-il avoir d'ailleurs? Difficile de savoir ce qu'il aimerait comme il ne semble ne rien aimer. Le premier choix ne sera pas bien difficile. L'odeur ambiante des pâtisseries et de ces fameux bretzels locaux remplissaient l'air tout en ouvrant l'appétit. À bien y repenser, il s'agissait de la décision la plus logique. Nous étions partie devant, les autres allaient sans doute emboîter le pas. Pookie se sentait déjà mieux dans cette situation, bien qu'il ne semblait pas prêt de vouloir quitter la sécurité de cette étreinte. Les autres devaient sans doute croire qu'il s'agissait de notre élément, mais il n'y avait rien de tout cela à Trabia, et certainement pas à Winhill. La vision la plus commune que nous possédions était celle d'une bibliothèque à vrai dire. Certes, les vitrines étaient semblables à des étalages quand on y pense, mais tout ressemblance s'évaporait au delà de ça. Nous n'avions jamais même vu bon nombre de ces objets auparavant. Nous regardions sans discrimination chaque vitrine sensée laisser un avant-goût de ce qui se trouvait à l'intérieur des échoppes. Tant que nous nous étions forcée de retrouver notre calme en apercevant le reflet de monsieur Lawrence par-dessus notre épaule, voire même en devenir stoïque. Nous ne pouvions lui laisser la satisfaction de croire qu'il avait affaire à une enfant impressionnable. Le détour en avait d'ailleurs valut la peine en constatant qu'ils avaient même eu l'amabilité d'offrir un autre de ces fameux bretzels tout-à-fait gratuitement. Notre uniforme de la BGU avait peut-être quelque chose à y voir, mais où était la valeur de se poser de telles questions? Le salé n'avait jamais particulièrement été notre tasse de thé, mais la saveur qui s'en dégagea à la première bouchée nous en laissa pantoise, et ce dans le bon sens du terme. Tant que nous avions laissé les autres nous devancer alors que nous étions restée sur place, analysant cette pâtisserie sous chacune de ses nuances. Reprenant conscience du monde autour, nous emboîtâmes le pas d'un air presque confus. Et dire que cette boutique allait exister tout juste à la porte de l'université, bien qu'il faudrait traverser le plaines à chaque fois... Quand à un habillement plus désirable, nous ne pouvions que garder en tête les limitations qu'imposaient notre voyage imminent en territoire possiblement hostile. Choisir un seul habit n'allait pas relever de la facilité, mais dans le cas contraire notre chaperon allait probablement en perdre patience. Après plusieurs endroits visités, une robe noire à lacets rouges vin se trouvait de toutes les circonstances, et puis comment résister à cette longue encolure doublée de dentelle noire pour venir nous enserrer le cou jusqu'à hauteur de menton? Les manches noires du chemisier en-dessous se terminant par un anneau d'acier tout en couvrant par conséquent délicatement une partie du dos de la main. Le ruban rouge de la veille se mariait d'ailleurs très bien avec pour conserver le tout. Nous étions cependant laissée avec l'impression qu'il manquait quelque chose. Obel n'allait probablement être un endroit très chaud, et bien que distingué, cet apparat n'était pas le plus approprié pour des temps plus frais. L'occasion toute trouvée pour compléter l'ensemble d'un long manteau noir à la fourrure blanche présente au niveau des bordures et du col. Il y avait de quoi se permettre de le garder ouvert, et puis cela couvrirait la robe qui en deviendrait inutile, et les longs pans qui tombaient de chaque côté jusqu'aux chevilles encerclaient bien le bas de cette dernière en se trouvant un peu plus longue. De nouvelles bottes n'auraient pas été de trop, mais l'idée se heurtait au fait de devoir éviter de trop se charger. «Et vous, vous sentez-vous prête à partir en direction du lac miss Bayushi? Ça ne peut pas faire de mal parfois d'essayer quelque chose qui tend vers des couleurs plus locale si nous pouvons nous permettre un conseil Quelque chose qui vous aiderait à vous fondre un peu plus dans la masse, même si à bien y penser vous nous semblez plutôt de nature à rechercher tout-à-fait le contraire...»Sans doute qu'avec quelque chose de plus classique, sans nécessairement être plus sobre, miss Bayushi songerait peut-être à modifier ses horizons vestimentaires, mais avec un esprit tourné vers la guerre comme le sien, il y avait décidément peu de chances à cela. Quand au cas de monsieur Lawrence, nous n'avions pas vraiment gardé un oeil sur lui, mais les chances étaient bonnes qu'il soit tout simplement resté en retrait à attendre. Le remarquant se tenir de dos, nous avions remarqué un long foulard blanc tout simple, un peu à son image nous disions-nous. Profitant de ce moment d'inattention, nous l'avions jeté en l'air afin qu'il aille se déposer sur sa tête. «Cela devrait s'accorder avec votre palette habituelle. Ce serait bête de repartir d'ici les mains vides, surtout quand tout est pratiquement donné de plus.»Peut-être aurait-il l'air un peu moins renfrogné et un peu plus sympathique d'ailleurs s'il couvrait sa bouche du tissu, mais nous n'espérions pas des miracles. Certes, il pouvait aussi décliner poliment, mais refuser un présent serait malvenu. |
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| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Lun 28 Oct - 19:30 | |
| Libérez le Kraken verticallement challengé ! Il n'en fallait pas plus à Victorique pour partir en direction des boutiques. Premier arrêt : la pâtisserie. Logique à y réfléchir : les bretzels de Balamb étaient déjà mondialement connus, et les choses n'allaient pas en s'arrangeant avec les trois nouveaux mondes ; on disait qu'à Junon, Alexandrie et Bevelle, pas mal de gens commandaient les précieux pains. Victorique ouvrait la marche (toujours avec Pooki, protégé des zeppelins par sa maîtresse), suivie par Madoka et William fermait la marche.
Pendant que Victorique profitait d'un bretzel et jetait divers coups d’œil à droite et à gauche sur les vitrines pour admirer ce qui se faisait dans le coin, Madoka ne prêtait guère attention de son coté. Avoir déjà tout trouvé lors du premier voyage le temps que les deux autres arrivent avait joué. La gnome étant occupée à piller une boutique de vêtements histoire de trouver quelque chose d'un peu plus attirant que son uniforme d'étudiante (pas très adapté pour les missions ; un bon point pour elle), Madoka eut tout le loisir de juger de la qualité des armes à côté : les quelques katanas en vitrine la firent bien marrer. Des bouts de métal affutés, rien de plus : encore un bozo qui voulait imiter les arts de la forge façon Wutaï et se plantait lamentablement. L'imitation est la forme la plus sincère de la flatterie, mais fallait pas déconner non plus. Laissant en plan les armes, Madoka se retourna vers William.- Si j'ai bien potassé l'itinéraire, on devra aller à Dollet et marcher jusqu'à Obel ensuite. Une idée sur ce qu'on pourrait rencontrer sur notre route à ce sujet comme opposition ?Toujours bon de savoir ce sur quoi le groupe allait se retrouver : non pas que Madoka bouillait d'envie de couper quelque chose ou quelqu'un en deux (quoique), mais au cas ou Victorique perdait le peu de cran dont elle avait fait preuve contre le Lygus (ou si Pooki nous faisait un bon coup de stress s'il se mettait trop près de Madoka), il faudrait bien que les deux épées suffisent. Avant que William ne puisse répondre, Victorique ressortait de son fripier, ayant visiblement trouvé chaussure à son pied. Armée d'une suggestion pour Madoka, mais qui arrivait un peu tard.- Déjà fait. Hors de question d'enfiler ça tout de suite vu qu'il me restait du propre, mais j'ai déjà fait ma tournée.Ce qu'elle n'avait pas prévu par contre, c'était que Victorique balancerait un foulard sur la tête de William "pour s'accorder avec sa palette habituelle". Hé, allez savoir, il y prendrait ptetre goût... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Mer 30 Oct - 19:59 | |
| Tandis que Victorique se laissait portée par les vitrines et autres appâts à porte-monnaie, William suivait docilement le rythme en jetant parfois de temps en temps un coup d’œil en direction d’articles en tout genre, mais ne restait pas bien longtemps à partir du moment où il s’agissait d’objets qu’il possédait déjà ou dont il n’avait pas la nécessité immédiate.
Les marchands d’armes n’étaient pas nombreux dans ce quartier, mais les quelques-uns ayant eu le courage de s’installer dans la zone portuaire avaient le mérite de proposer certains articles exotiques, ce qui pouvait toujours plaire à une certaine catégorie de la population. Quoiqu’à en juger par la réaction de Madoka en voyant les sabres exposés, il ne fallait pas s’attendre à des miracles en les achetant. On se serait presque attendu à ce qu’elle s’avance jusqu’au comptoir pour leur décocher une paire de claque au visage des clients présents tout en les traitant de pigeon.
Cela fit penser à William qu’il serait peut-être temps pour lui de vérifier l’état de ses armes, ses couteaux ainsi que son épée ayant très peu servis ces derniers temps. L’altercation d’hier ne lui avait pas vraiment donné l’occasion d’utiliser son arsenal de manière optimale et il se disait que ces longues semaines de repos forcé ne devaient probablement pas leur avoir fait du bien. Cette réflexion l’incita à sortir son téléphone et il vérifia sa boîte de réception. A part quelques messages publicitaires sans importance, un seul mail vint attirer son attention, envoyé par sa banque. Le paiement d’une précédente affaire venait enfin d’être réceptionné sur son compte, ce qui n’était pas du luxe compte tenu de la situation dans laquelle il se trouvait actuellement.
Madoka choisit ce moment pour lui demander quelques précisions sur l’itinéraire qu’ils allaient emprunter, aussi il vint ranger son portable pour lui répondre :« Je doute fortement que nous passions par Dollet, qui reste particulièrement éloigné de notre objectif. Le Lac se jette directement dans la mer via un affluent, aussi nous devrions probablement remonter directement la rivière si la taille du bateau qui nous amène nous le permet. Dans le pire des cas, nous serons débarqués sur la côte de Galbadia et nous emprunterons normalement quelques sentiers balisés pour remonter vers Obel. » De manière très personnelle, il préférait largement éviter de rejoindre Dollet. Il avait quitté sa ville natale depuis bien longtemps et bien qu’il ait déjà envisagé plusieurs fois d’y passer, l’idée ne s’était jamais concrétisée. Soit par peur, par honte, ou bien parce que ses plans s’étaient retrouvés chamboulés par une affaire de dernière minute.
Après son accident et lorsque ses premières crises de paranoïa s’étaient déclenchées, ses parents et ses amis l’avaient épaulé du mieux qu’ils le pouvaient. Mais peu importe ce qu’ils pouvaient tenter, son état s’aggravait chaque jour un peu plus. Parmi toutes les options qui s’étaient présentée à lui, il avait donc choisi la fuite. Une erreur typique de la mentalité d’un adolescent à problème.
Durant cet élan de nostalgie et de regret, Victorique ressortit d’entre les rayons pour proposer à Madoka de changer de garde-robe, ce à quoi la bretteuse répondit qu’elle avait déjà renouvelé ses bagages avant qu’elle ne les retrouve. Il s’était attendu à en rester là, mais la demoiselle aux longues nattes blondes le prit par surprise en lui lançant un foulard du même acabit que son manteau, ce qui ne manqua pas de surprendre le jeune homme, ne s’attendant pas à recevoir ce genre de cadeau.« Je n’ai pas vraiment l’habitude de ce genre d’accessoire, mais on m’a appris qu’il ne fallait jamais refuser un cadeau fait par une femme, déclara-t-il en ôtant le foulard de son visage à l’aide de son unique bras disponible. Et comme vous le dites si bien, ce genre article n’est pas souvent donné dans ce magasin. Cependant, je me dois de faire jeu égal avec vous. Aussi… » Tout en plaçant le foulard dans une des poches de son manteau, le détective vint parcourir un court instant les rayons du magasin avant de se diriger vers la caisse. Usant d’une poignée de gils qu’il gardait presque en toute circonstance, il paya son achat et revint rapidement vers les deux jeunes femmes en tendant à Victorique une paire de ruban à cheveux noirs.« J’ai remarqué que vous sembliez particulièrement affectionner ce type d’accessoire pour vos nattes. » Au final, il lui avait acheté quelque chose de bien banal, que devait sans aucun doute posséder la demoiselle en plusieurs exemplaires. Il n’avait pas fait beaucoup de cadeau aux gens qu’il connaissait, et encore moins depuis qu’il s’était enfui de chez lui. Aussi, il n’était pas tout à fait sûr d’avoir fait le bon choix.« Je pense que nous devrions terminer nos achats par aller chercher de quoi nous équiper pour ce qui nous attends. Il y a une bijouterie ainsi qu’une parfumerie qui vend des potions juste à côté, mais je doute qu’ils soient concernés par les soldes actuelles. » vint-il conseiller tout de suite après, comme pour changer de sujet. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Sam 2 Nov - 8:51 | |
| Eh bien, monsieur Lawrence ne semblait pas exactement emballé à l'idée de recevoir le foulard. Il sembla plutôt l'avoir accepté par politesse comme on évite de faire une sale tête quand l'on reçoit un pull horrible et qui vous démange mais fait à la main donc qui aura demandé beaucoup d'efforts. Cet homme avait au moins un semblant d'éducation au moins. Il avait eu une réaction adéquate en le recevant, bien sa façon de le placer dans sa poche avec désintérêt en disait long sur ce qu'il en pensait. Déçue, nous préférions quitter cette boutique avant de nous mettre à lui sortir ses quatre vérités. Cependant son allusion à nous rendre la pareille, si elle nous avait intriguée, avait de quoi rendre mal à l'aise. Nous n'avions pas pensé qu'il se mettrait à nous donner quelque chose en cadeau également. «Euh, ce ne sera pas... Nécessaire... Vraiment...»Mais il était déjà trop tard. Il s'était déjà éloigné dans les rayons et notre voix tremblotante ne devait même pas lui être parvenu. Évidemment, nous ne voulions pas élever la voix de sorte que l'attention se porte sur nous, et nos jambes nous refusaient de bouger, devenues subitement molles. Il était revenu avec quelque chose entre les mains. Un ruban noir à cheveux. Instantanément, nous pouvions presque sentir tout le sang de notre corps faire une monter sans pour autant redescendre. Un rire nerveux s'échappa de nos lèvres tandis que sa suggestion d'en revenir à notre mission. Notre corps nous semblait être devenue une fournaise. Il était plus que certain qu'il devait avoir remarqué notre réaction, de même que toute personne dans cette boutique disposant d'une vue sur cette scène. Il souhaitait changer de sujet, mais le mal était déjà fait! Qu'est-ce qui lui prenait tout d'un coup pour jouer les gentleman devant tout le monde, et surtout face à miss Bayushi qui devait bien se retenir d'exploser de rire!? «Hum... Euh... Oui! Certes... Nous d-devrions songer à nous p-préparer à, à, à partir, éviter de s'éterniser iii-ici...»Quel moment d'embarras complet. Nous pensions être capable d'en mourir sur-le-champ. Nous avions l'air d'une écolière qui recevait son premier cadeau à vie d'un garçon sur lequel elle porte un béguin à notre façon de baisser la tête honteusement et de garder les bras le long du corps tout en tenant fermement les pans de notre robe. Certes, nous n'avions effectivement jamais reçu un présent d'un homme autre qu'un parent auparavant, mais nous ne devrions pas nous retrouver en telle effervescence indigne pour si peu! Suite à ces balbutiements et bégaiements quasi incohérents, nous lâchâmes un ultime «merci» avant de lui arracher les rubans des mains sans même relever la tête. Nous devions immédiatement quitter cette boutique avant d'exploser littéralement. Nous avions pressé le pas vers la sortie tout en empoignant un Pooki distrait à contempler les articles au passage. Pressé contre notre poitrine, il savait que ce n'était pas le moment de rouspéter. Nous pouvions voir notre issue salvatrice à quelques mètres à peine. Nous pouvions presque goûter cette liberté, du moins jusqu'à ce que l'une des vendeuses ne vienne apporter une remarque complètement gratuite. «Si je peux me permettre, vous avez l'air adorables ensembles.»Non, elle ne pouvait absolument pas se le permettre. Paralysée sur place, notre étreinte sur le familier avait de quoi lui donner l'allure de l'une de ces balles contre le stress qui se déforment quand on appuie dessus. Le commentaire avait fusé de dos, mais il se trouvait clairement à notre égard. Paralysée sur place, comme foudroyée, notre regard vague laissait paraître une panique totale tandis que nous étions bouche-bée, et c'était une chance que nous en étions muette car un cri s'en serait très probablement échappé. Jamais nous n'avions marché aussi rapidement de notre vie. Nous étions enfin sortie et avions prit une très grande inspiration avant de tout simplement étouffer. La tête nous tournait, cette expérience avait eu de quoi nous faire craindre de tomber malade. Nous avions jeté un oeil autour en quête du bijoutier le plus proche avant que monsieur Lawrence ne sorte nous rejoindre. Nous devions nous occuper le temps que notre visage reprenne des couleurs plus normales, et surtout éviter de croiser son regard entre-temps. Postée devant le premier venu, la crise passée et un calme relatif venu, quoique nous pouvions toujours sentir notre coeur battre dans nos tempes, nous nous rendîmes comptes que ce dernier vendait même des gemmes magiques. Le menton appuyé contre la tête de Pooki, nous regardions les différents articles d'une intensité presque religieuse, de sorte à nous occuper l'esprit avec autre chose. Nous avions pensé longuement à nous procurer une autre de ces gemmes tout en passant d'un pas lent d'étal en étal. Ce n'était pas sans jeter un coup d'oeil sur les rubans à cheveux. Au fond ils étaient d'une banalité, mais c'était plutôt ce qu'ils représentaient qui nous avait mise dans tous nos états. La tête plus posée pour prendre une décisions, nous avions pointé un péridot au marchand, de même qu'une seconde pierre de saphir. Après l'épisode du Lygus, il serait plus sage de se préparer adéquatement. Le souvenir de cet aiguillon à travers nos avant-bras n'était certainement pas plaisant, et ces derniers nous élançaient rien qu'à y repenser. Notre stoïcisme habituel retrouvé, nous étions revenue auprès du groupe avec les pierres dans une main, Pooki dans l'autre et les rubans à cheveux profondément enfouis dans notre poche de manteau. Il n'y avait qu'à espérer que personne ne vienne rappeler cet épisode gênant. Très bien. Nous sommes prête à partir. Obel n'a qu'à bien se tenir.- hrp:
Achat d'un péridot et d'un saphir de niveau 1
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| | | Crystal Admin Gardienne
Niveau : 99 Statistiques :
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Sam 2 Nov - 9:45 | |
| ========================== Achat d'un péridot et d'un saphir: -1000 gils [Victorique] ========================== |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Sam 2 Nov - 13:24 | |
| - Pfffffrt !Oh bon sang, que c'était drôle ! Victorique ne pouvait PAS avoir prévu cette réaction de la part de William ! Déjà, le fait qu'il décidé d'aller acheter quelque chose en contrepartie l'avait mise dans un tel état qu' elle était devenue rouge comme après après avoir abusé de la boisson et il n'était pas dur d'imaginer ses genoux faire des castagnettes sous sa robe, mais les choses devinrent encore meilleures quand il revint avec de simples rubans pour la tignasse de la gnome. Rien de spécial dans les faits, mais la réaction de Victorique... N'avait pas de prix. Toute rouge et toute bafouillante, la gothique opta pour la fuite... Avant de se faire intercepter une dernière fois par la vendeuse, qui lâcha un commentaire sur leur mignon petit couple. Le coup fatal. Madoka dut se mordre les doigts pour ne pas éclater de rire au milieu de la boutique tant les choses devenait amusantes. Il ne manquait plus à Lawrence qu'un commentaire sur sa robe pour finir le tout, mais ça n'arriva pas. Le groupe ressortit du magasin, Pooki écrasé comme un de ces poissons tout plats dont le nom m'échappe actuellement par son incroyablement gênée maîtresse, William qui devait se demander ce qui se passait et Madoka qui s'essuyait les yeux pour virer les larmes de rire.
Victorique partit ventre à terre chez le bijoutier le plus proche pour investir dans des gemmes. Madoka aurait fait pareil, mais ses fonds limités lui interdirent cette option. Il aurait peut-être mieux valu arpenter les plaines ou racketter Seiko pour l'avoir molestée, voire participer à ce concours de maillots de bain à Costa Del Sol, mais tant pis. Les animaux d'Obel se contenteraient de poison et de lames de vent. Victorique avait repris des couleurs et son calme entretemps. Mieux valait ne pas tenter quoi que ce soit sous peine de tester les nouvelles gemmes.- Je n'attends que vous. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Lun 11 Nov - 17:21 | |
| La réaction de la jeune femme lorsqu’il lui avait présenté les deux rubans lui avait presque totalement échappé et il se demandait encore ce qui avait bien pu se passer pour que d’un côté, Madoka soit sur le point d’exploser de rire, et de l’autre, Victorique perde tous ses moyens jusqu’à littéralement fuir le magasin en catastrophe. Ce cadeau était-il inapproprié, comme il l’avait pensé plus tôt ? Ou bien était-ce plutôt une réaction provoquée par un autre genre de malaise ?
Il allait finir par croire qu’il s’était isolé bien trop longtemps et que ça lui avait vraiment fait perdre la main en matière d’interactions sociales. Il ressortit à son tour de la surface commerciale avec un air préoccupé sur le visage, non sans remarquer le sourire discret de l’hôtesse à son adresse. Que pouvait-il y avoir de si amusant pour que cette femme lui affiche elle aussi un grand sourire ?
Il abandonna ses réflexions lorsqu’il entra chez le bijoutier, lequel s’affairait déjà à s’occuper de Victorique. Elle avait visiblement portée son choix sur un duo de gemme axée sur la magie, ce qui était tout à son honneur.
Il s’avança à son tour vers le comptoir et désigna une simple gemme au vendeur. Ce dernier se rendit soudainement compte à qui il avait à faire lorsqu’il releva la tête pour confirmer l’achat et vint engager la conversation :« C’est assez rare de vous voir ainsi, Détective. Aussi bien dans le quartier, que bien accompagné comme aujourd’hui. Vous êtes sur une affaire ?- Un travail pour mes anciens collègues du SeeD, plus exactement. En parlant affaires, la ville a-t-elle été agitée récemment ? demanda le jeune homme en tendant une de ses cartes de crédit. - A part cet incident dans l’hôtel du centre-ville, c’est resté plutôt calme ces temps-ci. Mais je ne serais pas surpris que les ennuis nous arrivent dessus sans prévenir, avec les rumeurs qui courent sur le retour des Calamités. Et voilà votre gemme. Merci de votre achat. » William acquiesça et récupéra ses biens avant de sortir dans la galerie marchande. Il ne revint cependant pas directement vers Victorique et Madoka, préférant d’abord passer dans la parfumerie qu’il avait mentionnée plus tôt pour acheter une Potion et un Antidote.
Ayant ainsi complété sa panoplie du parfait petit aventurier, il rejoignit les deux jeunes femmes qui l’attendaient sur la rue.« Si tout le monde est prêt, nous allons pouvoir rejoindre l’embarcadère. Il doit déjà y avoir quelqu’un pour se charger de nous faire monter dans le bateau. » Le groupe se remit en route et parcouru rapidement les quelques rues les séparant du port. Arrivé sur place, William Lawrence eut la surprise de voir garée devant les docks une voiture de police accompagnée d’un visage qu’il connaissait bien.« Vous pouvez vous avancer, je vous rejoins très rapidement. Ca ne devrait pas prendre trop de temps. » Il laissa les deux jeunes femmes continuer sur le quai tandis qu’il vint s’appuyer sur le capot du véhicule, suivit de près par son interlocuteur. C’était un jeune homme au visage agréable mais à la mine soucieuse, les cheveux noirs coupés assez courts et les yeux verts. Il portait un imperméable sombre dont on pouvait voir dépasser une veste noire, sous laquelle étaient visible une cravate de même nuance qui surmontait une chemise blanche.« J’apprécierais que tu me préviennes lorsque tu te sépares de ton bras de cette manière. Pendant un moment, j’ai cru que tu avais retiré la balise pour échapper à la surveillance de Balamb.- Ne raconte pas de bêtises, Yuusei. J’ai moi-même demandé à être mis sous surveillance par ton service. Si je voulais qu’on arrête de garder un œil sur moi, je chercherais d’abord à trouver une solution bien moins contraignante que de m’ôter le bras gauche.- C’est Lieutenant Ayatsuki, pour toi. En tant qu’officier en charge de ton dossier à la préfecture, c’est moi qui suis tenu pour responsable lors de ce genre de débordement. Si tu mets ta balise de côté, préviens-moi sur le champ. Une chance que la puce de ton portable soit encore enregistrée sur nos machines…- Je suis navré que tout ça t’ait inquiété, je n’avais pas tout à fait prévu de laisser ma prothèse à la BGU. Mais comme tu viens de le mentionner, vous avez toujours un moyen pour suivre mes déplacements. Ce n’est pas comme si j’avais disparu des radars. » Le jeune lieutenant de police laissa échapper un long soupir nasal, montrant clairement son agacement quand à l’attitude désintéressée de William. Il reprit cependant la discussion, désireux d’en apprendre plus :« Tu pourrais m’expliquer ce que tu vas faire, maintenant ? Si je ne me trompe pas, tu comptes monter dans ce bateau pour aller sur Galbadia…- Je m’occupe de l’examen d’une élève toute juste transférée à la BGU. Nous devons nous rendre à Obel pour enquêter sur des rumeurs concernant l’apparition d’une chimère dans la région.- Je vois. J’imagine que ça vous fera passer par Timber, si vous prenez un navire comme celui que je vois amarré.- Probablement. - Hum… Dans ce cas, je vais faire remonter l’info jusqu’à leur central. Mais je veux que tu me fasses un rapport détaillé des évènements quand tu rentreras. Le protocole veut qu’il y ait ce genre de compte-rendu dans une telle situation, surtout quand on n’a plus rien pour enregistrer les données concernant ton état physique et mental.- Entendu. Tu l’auras sur ton bureau dans les plus brefs délais. Obel n’est pas vraiment connu pour être une région à risque. Aussi, l’affaire devrait être vite expédiée. » Le jeune officier acquiesça et laissa William repartir en direction de la zone d’embarquement, avant de démarrer son véhicule pour retourner en direction du centre-ville. William emprunta la passerelle déployée par l’équipage du vaisseau, accueillit par deux membres du SeeD lui lançant un salut officiel, auxquels il répondit de la même manière avant de s’enquérir des mesures prises pour le trajet. Comme l’avait deviné Yuusei précédemment, il était prévu de rejoindre Timber en passant sous Horizon. Ils seraient ensuite conduits par d’autres membres de l’organisation jusqu’aux abords du lac, avant d’être livrés à eux-mêmes le temps de leurs investigations.
Une fois que toutes les vérifications furent effectués et que William eut donné son feu vert pour le départ, le bateau se mit en route et quitta le port de Balamb, partant en direction du nord-ouest.Madoka, Victorique et William sont sur l’Océan entre Galbadia et Esthar. - Achats:
Gemme(300 gils) Potion(100 gils) Antidote(100 gils)
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| | | Heartly Ancienne Mère Fondatrice
Fiches du joueur : Niveau : 1 HP : 100/100 MP : 10/10
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Jeu 14 Nov - 10:49 | |
| → William Lawrence achat de 01 Gemme/ 01 Potion / 01 Antidote.
Total des dépenses: - 500 gils sur le compte |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Mer 15 Avr - 19:10 | |
| Mon Dieu mais quelle journée ! Quelle journée vous dis-je. Rencontrer un gamin avec qui j’ai failli m’accrocher, et finalement, j’avais fini par repartir en voyage avec lui. Le retour de la Néo-Shinra et ses points communs avec la Calamité de Gaïa ne lui attireraient que des problèmes à l’avenir selon moi. Dol avait été un bon compromis – et en plus je devais y retourner – dans la mesure où ce monde ne connaissait pas la Shinra et Sephiroth autant que nous, et en prime, c’était un monde qui avait plus ou moins la même avancé technologique et un mode de vie similaire. Il serait sur un monde différent sans pour autant être trop dépaysé. Sauf que le voyage en bateau ne s’était pas très bien passé avec l’apparition de ce mog bizarre, depuis qu’il lui avait cogné sur la tête, Axel ne se comportait plus de la même façon. Il avait été froid avec moi à notre rencontre, peut-être un peu plus doux et enthousiaste à l’idée de voir un autre monde mais … il ne se comportait pas comme un gamin … Alors que là, si je fermais les yeux, j’avais clairement l’impression de fréquenter un enfant âgé de moins d’une dizaine d’années. J’avais été jusqu’à devoir lui raconter une histoire pour qu’il s’endorme … En plus avec ses côtes fêlées il fallait vraiment qu’il se repose et j’étais contente de constater finalement qu’il ne s’était pas réveillé en mon absence. J’avais voulu le réveiller pour manger mais … naaaan, je n’avais pas envie de subir ses caprices d’enfant. Aussi à la nuit tombée, j’allais me coucher dans la cale, non loin de lui pour garder quand même un œil dessus et éviter les bêtises au cours de la nuit. Mais il faut croire que j’avais dû recevoir un coup de masse sur la tête puisque la fatigue de la journée me tomba dessus et je m’étais vite endormie. Par conséquent, je n’avais pas entendu Axel se lever au cours de la nuit, quand je pionce, je pionce ! Les mouvements du bateau et le bruit de la mer me berçaient qui plus est et au final, je n’avais ouvert les yeux que lorsque la lumière de l’aube se faufila dans la cabine. Ouch, réveil dur … J’avais des courbatures partout, le matelas n’était pas des plus confortables ! Mais bon, il ne fallait pas demander du luxe sur un navire quand même. Je m’étirais longuement avant de m’approcher d’Axel pour le secouer un peu. - Hoy. Comment tu te sens ?Pitié, dites-moi qu’il a retrouvé son état normal ! Je l’invitais à venir sur le pont, le capitaine continuait sa navigation et semblait exténué, il risquait de se reposer le restant de la journée une fois à Balamb. J’aurai pu lui demander s’il avait de quoi prendre un petit-déjeuner mais j’apercevais une ville portuaire à l’horizon et comme on allait droit dessus, j’en conclus qu’il s’agissait de Balamb. - On est bientôt arrivés, on va attendre d’accoster pour aller prendre un petit-déjeuner quelque part, d’accord ? Je baissais les yeux vers son torse avant de froncer un peu les sourcils. - Comment vont tes côtes ? Tu as toujours aussi mal ou la potion et le bandage ont fait leur effet ?Je m’en voudrais un peu si je me suis foirée … |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Jeu 16 Avr - 14:47 | |
| Les premières secousses ne perturbent que légèrement mon sommeil. Après tout, ce n'est pas ce qui manque lorsque l'on navigue sur la mer. Cependant, celles-ci sont bien plus vigoureuses et brutales. Comme si... quelqu'un était en train de me secouer. J'ouvre les yeux et croise quasi instantanément le regard de Ruka. Il me faut quelques secondes avant de réaliser qu'elle vient de me poser une question. Décidément, je ne suis vraiment pas du matin... - Hum... Bien... Je suppose...Je laisse échapper un long bâillement tandis que Ruka se dirige vers le pont. Et bah dis donc, elle a l'air largement plus dynamique que moi. Je me lève péniblement mais à ma grande surprise, la douleur de ma blessure a quasiment disparu. Il ne demeure qu'un léger picotement, mais rien de contraignant. Une fois debout, je suis les pas de Ruka tout en essayant d'arranger ma coiffure du mieux que je peux. Ça ne fonctionne jamais, vu à quel point ils sont ébouriffés mais bon, j'ai appris à faire avec. Je monte les quelques marches qui séparent notre cabine du pont et manque de trébucher sur l'une d'elles. Arrivé là-haut, je peux pour la première fois admirer la cité portuaire de Balamb, qui se dresse devant nous. C'est incroyable ce que l'architecture de cette ville est étrange... On dirait Costa, mais en version plus... évoluée, moderne, je ne saurais pas comment expliquer. Je salue le capitaine qui semble bien moins en forme que pendant la nuit. Il aura bien mérité son repos! Ruka se retourne vers moi pour me dire que nous allons bientôt accoster. Oh, aller manger en plus? Ce n'est pas mon estomac qui dira le contraire! Hors de question de continuer la route avec le ventre vide. De toute façon j'ai tout mon temps. Et puis... Ruka compte me laisser à Deling City, alors autant profiter du temps que je vais partager avec elle ! Je ne sais pas trop comment lui dire que je me suis déjà attaché à sa compagnie. Que je n'ai pas envie qu'elle me laisse là-bas. J'aime ce sentiment de sécurité que me procure cet éloignement avec Gaïa. Mais je n'aime pas être seul. Et me connaissant, je ne risque pas d'aller vers les autres pour me faire des amis ou je ne sais quoi d'autre. Bah... je trouverais bien un moment pour lui dire après tout. La voilà qui jette un œil sur mon bandage, en me demandant si tout va bien. - Te fais pas de soucis va! Tu as fait un super boulot, vraiment ! Je te suis doublement reconnaissant... d'abord mon billet pour Dol, maintenant tes soins. Je ne vais plus arriver à me passer de toi si ça continue.
Je ponctue ma dernière phrase avec un sourire malicieux... Ah mais oui, j'oubliais! - Pour être exact, je dirais même TRIPLEMENT reconnaissant! Comme tu as dû le remarquer, le Mog m'avait jeté un sort... je me suis retrouvé coincé dans mon propre corps, incapable de faire autre chose que de regarder ce gosse parler et agir à ma place... Par chance, il semble que l'enchantement se soit rompu pendant la nuit! Enfin bref. Tout ça pour te dire... merci pour tout. Et désolé pour le désagrément.Je rougis légèrement en repensant aux questions gênantes que je lui ai posées la veille. Heureusement qu'elle ne l'a pas mal pris... Ça aurait pu être une vraie catastrophe. Le bateau s'approche progressivement du pont et nous nous apprêtons à débarquer. Mon cœur bat soudainement la chamade. J'ai si hâte de voir ce qui s'y trouve ! Je veux pouvoir combler les vides de ma mémoire avec des centaines de nouveaux souvenirs! |
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| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Sam 18 Avr - 0:08 | |
| Pas vraiment du matin celui-là. Je le comprends, des fois, on n’a pas idée de combien je suis capable de faire une énorme grasse matinée. Mais sur un bateau quand même, c’était assez difficile car désagréable. Ce n’était pas un bateau de croisière, juste un simple rafiot qui faisait des navettes sur demande, à condition qu’on ait l’argent qu’il faut pour payer le trajet. Je n’oubliais pas qu’il devait me rembourser le petit d’ailleurs, non mais ! Je ne perds pas le nord avec l’argent moi ! De retour sur le pont, j’attendais qu’Axel me rejoigne pour prendre de ses nouvelles, et visiblement, il reprenait une façon de parler un peu plus correct, et j’étais soulagée d’entendre que ses côtes allaient mieux. Ouf ! Je ne me suis pas foirée avec son bandage, c’était une bonne nouvelle. J’étirais un sourire amusé lorsqu’il disait qu’à ce train, il ne pourrait plus se passer de mes services … et là, il se reprenait pour s’expliquer pour la veille. Un sort oui … Je me doutais bien qu’un truc n’était pas net avec ce mog, c’était bien un gamin qui avait pris sa place. Je hochais la tête face à ses excuses, c’était déjà oublié. - T’inquiètes. En temps normal, c’est clair que je t’aurai déjà jeté par-dessus bord mais je me suis bien rendue compte qu’un truc clochait depuis que t’avais pris ce coup sur la tête. Je ne te connais peut-être pas des masses mais j’en ai suffisamment vu et entendu pour me rendre compte que tu te comportais bizarrement. Il fallait attendre encore plusieurs longues minutes pour que le bateau débarque au port de Balamb. De là, je remerciais chaleureusement le capitaine pour sa navigation et lui conseillais un bon repos. A voir les poches sous ses yeux, il en avait bien besoin et l’avait bien mérité surtout. Quant à Axel, je l’attendais sur la terre ferme avec un sourire aux lèvres. - Bienvenue à Balamb ! Et sur Dol d’ailleurs. Ne compte pas sur moi pour te faire visiter les lieux, c’est la première fois que je débarque dans cette petite ville aussi. Je penchais la tête sur le côté en l’observant d’un air amusé. - Tes premières impressions ?Qu’est-ce que ca lui faisait de se sentir sur un monde différent ? Etait-il totalement indifférent ? Ou excité comme une puce peut-être ? Je sais qu’à mon arrivée sur Dol la première fois, j’avais envie de sauter sur tout ce qui bouge et découvrir tous les secrets de ce monde qui m’était inconnu … Bref, comme une gamine. Maintenant, ca me laissait plus ou moins indifférente mais c’était sûrement parce que Dol ne m’était plus aussi inconnu qu’autrefois. Cet effet de nouveautés referait peut-être surface lorsque j’irai sur Spira ou Héra. Toujours est-il que mon estomac me ramena à la raison lorsqu’il lâcha un énorme gargouillis ! Arf, nous n’avions toujours pas déjeuné. Je regardais les environs, il n’y avait que des bateaux de pêche aux alentours, hors de question que je mange du poisson de bon matin !! Je ciblais la route qui montait vers la ville et machinalement je me mettais en marche pour la suivre. Je faisais signe à Axel de me suivre et nous remontions une ruelle où se trouvait un hôtel. Mais bon, ca ne m’intéressait pas … Je préférais m’aventurer en plein cœur de la ville, observant les gens déjà bien matinaux dehors pour leur promenade quotidienne. Ils avaient l’air de vivre simplement dans cette ville au premier coup d’œil et cette ambiance me plaisait. Finalement, ce fut une odeur de viennoiseries fraîches qui m’attira jusqu’à une boulangerie. Ils étaient en train de ranger des croissants, des brioches ou encore du pain. Bon ! On va s’acheter un truc ici !! Je m’approchais pour parler à la vendeuse et elle fut presque surprise de nous voir ! - Oh ! Bonjour ! Voilà des têtes qui me sont inconnues ! Vous avez de la chance, personne n’est encore arrivé mais d’habitude il y a une foule pas possible pour piquer mes bretzels ! Vous en voulez avant que tout le monde ne vienne se les arracher ? - Euh … Vous dites ca comme si les gens se faisaient la guerre pour de vulgaires pâtisseries. - De … De vulgaires pâtisseries !? Les bretzels de Balamb sont les meilleurs !! Vous ne trouverez pas mieux ailleurs ! Et ne sentez-vous pas cette délicieuse odeur et … - Ouais ca va ca va, mettez-moi en deux !!Non mais c’est bon, elle va pas me faire un speech sur des bretzels quand même ? |
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| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Lun 20 Avr - 2:30 | |
| Tout ce beau monde qui fourmille dans les rues. Toutes ces odeurs qui s'échappent des restaurants et autres établissements pour les voyageurs affamés. Le scintillement des armes et des pierres précieuses sur les étals, ainsi que les vendeurs de poisson qui tentent désespérément d'attirer les chalands. C'est loin d'être une ville gigantesque, mais alors on peut dire que l'animation est au rendez-vous! Je ne peux m'empêcher de poser les yeux sur le moindre recoin de ce nouveau lieu. Que dis-je ! De ce nouveau monde qui s'offre à moi ! Cela fait plusieurs minutes que nous marchons dans les rues de Balamb. Pourtant, personne ne semble faire attention à ma couleur de cheveux. Des gens me fixent, me dévisagent lorsque je les bouscule sans le faire exprès, mais pas une remarque sur mon apparence. Je hâte le pas pour revenir à hauteur de Ruka, qui a pris de l'avance et qui semble déterminée à trouver un endroit où manger un morceau. Elle semble jeter son dévolu sur une petite boutique, dont des odeurs incroyablement appétissantes embaument l'air que l'on respire. Après avoir parlementé avec une dame qui semble plus passionnée envers ses bretzels qu'en tout ce qui peut exister sur ce monde, Ruka se décide à acheter deux "Bretzels". - Dis Ruka, c'est quoi des "Bretzels"?J'espère que ma question ne lui paraîtra pas trop stupide. Si ça se trouve, il s'agit de quelque chose de si évident que je vais lui donner l'impression d'être un parfait imbécile ... Et puis d'abord, pourquoi achète-t-elle les choses sans me demander mon avis? En plus je lui suis déjà redevable! Inutile de faire grossir ma dette encore plus. Je pose mon sac à dos au sol et commence à chercher les Gils que j'ai gagné durant le combat contre le Sahagin. - Au fait, je pensais le faire plus tôt mais avec les événements, je n'en ai pas vraiment eu l'occasion. Tiens!Je lui tends l'équivalent de 250 Gils, la somme exacte que Ruka avait dû payer pour me faire embarquer à bord du navire. - Je pense qu'on peut dire que nous sommes quittes!Je ponctue cette phrase par un sourire satisfait. Maintenant je vais pouvoir penser à me faire plaisir avec les Gils qu'il me reste, sans avoir à me préoccuper de ma dette! D'ailleurs, pendant que nous marchions, j'ai repéré une magnifique pierre d'un vert si pur et éclatant que je pense me l'approprier! J'attrape Ruka par le bras une fois qu'elle tient bien notre repas en main. Ca va faire la seconde fois que je la traine quelque part tiens. - Allez on se dépêche! Je dois acheter une de ces pierres là-bas! J'en ai vu qu'une dans le genre et je veux à tout prix l'avoir!Une fois devant la marchande, je pointe du doigt la pierre d'un air déterminé. - Bonjour Madame. Je souhaiterais vous acheter cette pierre-là! - Oh je vois que Monsieur est connaisseur ! Ça sera donc un péridot pour le jeune homme à la crinière argentée! Vous avez l’œil, c'est indiscutable! Tout cela pour la modique somme de 500 Gils!Je prends ce compliment comme une façon de me persuader que j'ai fait le bon choix. Mais peu importe, je ne suis pas du genre influençable. Mais 500 Gils ... c'est pas un peu cher pour un caillou vert? - Vous êtes sûre que c'est le bon prix pour une simple pierre? - Oh, mais non mon bon Monsieur! Loin de moi l'idée de douter de vos connaissances en la matière, mais dois-je vous rappeler que cette pierre peut vous insuffler un pouvoir exceptionnel, qui fera sans doute des étincelles lors de vos prochains affrontements?Oh... elle doit parler des fameuses gemmes. Cela veut donc dire que toutes ces pierres permettent d'utiliser des capacités différentes? - Ne vous méprenez pas, je vous faisais marcher. Tenez, voilà pour vous.Le péridot en main et le porte-monnaie alléger, je me retourne vers Ruka pour lui montrer mon tout premier achat. - Et voilà le travail! Maintenant à table !- résumé des dépenses:
-250 Gils [Axel] et +250 Gils pour Ruka (dette), -500 Gils Axel > Achat d'un péridot
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Lun 20 Avr - 15:46 | |
| Allô ? Ici Héméra, Héméra appelle Axel. Il était totalement subjugué par tout ce qu’il voyait autour de lui, c’était assez amusant à voir. Mais moi, j’avais faim et je m’étais aventurée en plein cœur de Balamb à la recherche d’un restaurant ou d’une boulangerie. Et j’avais fini par être attirée par l’odeur alléchante de viennoiseries et pâtisseries … La vendeuse s’apprêtait à me faire un speech sur les bretzels mais là franchement, non merci, je n’ai pas que ca à foutre, j’ai faim et je m’en fous. Aussi pour lui clouer le bec, je lui en achetais deux sans même demander l’avis d’Axel. Oui ben désolée mais ca fait trente secondes qu’on est là et elle me gonfle déjà ! J’attrapais le sachet avec les bretzels, payais la vendeuse, et je tournais les talons pour m’éloigner vite fait ! Mais Axel me freina, ne sachant pas ce qu’était un bretzel. J’en sortais un du sachet pour lui montrer. - C’est ca ! C’est un pain un peu brioché et salé, mais je sais qu’il y a des personnes qui en mangent avec de la confiture aussi … Désolée de ne pas avoir demandé ton avis mais elle me soulait, je préférais lui clouer le bec. Je mordais à pleine dent dedans, c’est vrai que c’était bon ces cochonneries ! Ce n’était pas la spécialité de Balamb pour rien. Pendant ce temps, Axel fouillait dans sa bourse pour sortir la somme de 250 gils qu’il me devait pour avoir payé le voyage. Ah ! Il n’avait pas oublié, tant mieux ! Je gardais mon bretzel dans la bouche et j’attrapais les billets pour les ranger dans mon propre portefeuille. Brave petit. - Merchi bien ! Chose faite, je reprenais le bretzel dans ma main. - J’avais déjà prévu de te harceler si tu ne me remboursais pas mais je vois que je n’en aurai pas besoin. J’étirais un sourire malicieux, bah quoi ? Faut bien l’embêter aussi un peu le petit jeune. Par contre, il avait visiblement repéré la boutique des gemmes et voulait absolument s’en procurer une. Je n’avais guère le temps de réagir qu’il m’avait chopée le bras pour m’y traîner de force. Je le lâchais pour le laisser vadrouiller dans la boutique, moi, j’allais dans celle d’à côté, liée à une forge pour ceux qui désirent un équipement neuf. Je devrais songer à acheter une vraie dague plutôt que garder ce couteau mais lorsque je vois le prix de celles qu’ils font ici, je constate que je n’ai pas assez. Je me tournais vers les protections, il y en avait en tout genre. Des armures, des bracelets, des casques, et même des bijoux … Je m’approchais des pendentifs pour les observer de plus près … Si on est dans une forge, je doute que ces objets soient de simples bijoux sortis droit d’une joaillerie pour égayer la beauté d’une femme. Je me tournais alors vers le forgeron. - Dites. Ils ont quoi de particulier ces bijoux ? - Ca ? Ils protègent contre des éléments en particulier. On a un peu de tout comme vous pouvez le voir. Vous cherchez une protection en particulier ?Je croisais les bras pour réfléchir … Ca peut m’être utile dans ma quête. Où est-ce que je n’avais pas cherché encore ? Je n’ai pas été sur le continent de Centra pour ce qui est de Dol – je me rappelais alors du rêve avec Lyte et je me faisais songeuse, où était-il maintenant ? Toujours sur Spira ? Hum, reprends-toi Ruka ! Les secteurs enneigés ! Je n’ai pas été chercher pour la Chimère de la Glace ! Et si je devais voyager dans des zones froides, autant me protéger contre la basse température. Surtout que de base, je déteste le froid, maintenant que je me suis habituée à vivre dans la chaleur de Costa Del Sol. - Vous avez des protections contre la glace ? En bijou de préférence, comprenez qu’avec mon gabarit je ne vais pas me promener avec une énorme armure. Le forgeron éclata de rire avant de s’approcher d’un des présentoirs et ressortir un superbe pendentif en cristal, ayant la forme d’un flocon. - Ca vous va ? Celui-là immunise contre la glace, pour 3000 gils. - Mais il est SUPERBE, comment lié l’utile à l’esthéti … Euh quoi ? 3000 gils ? J’ai que 1000 et des cacahuètes … - J’ai le même modèle mais moins puissant. Au lieu d’immuniser, il réduit la puissance des attaques de glace sur votre personne. Vous pourrez toujours l’améliorer chez un autre forgeron qui en a les capacités lorsque vous aurez l’argent. Ce modèle coûte 1000 gils justement. - Juste une résistance ? C’est mieux que rien, j’achète !Il rangeait ce pendentif pour en sortir un autre, identique, au premier coup d’œil, il n’y avait aucune différence, mais je le croyais sur paroles pour ce qui était de ses capacités. J’échangeais donc mon argent contre cet accessoire que j’accrochais illico autour de mon cou, puis je le remerciais et rejoignais Axel dehors qui demandait son bretzel. - Alors t’as trouvé ton bonheur ?? Désolée, je me suis permise de m’acheter ce petit bijou pour me protéger contre la glace et le froid. Je prévois de faire un tour dans la neige quand je t’aurai amené à Deling City !Il faudra que je me refasse une garde-robe d’ailleurs, hors de question de me trimballer au pôle nord en petite tenue. Ruka achète et équipe un Pendentif Flocon pour 1000 gils afin de bénéficier de DegGlace/2 |
| | | Chaos Modo à la retraite!
Niveau : 100 HP : 9999/9999 MP : 999/999
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Lun 20 Avr - 17:16 | |
| Axel rembourse Ruka ( - 250 Gils), puis achète un péridot. ( -500 Gils)
Ruka récupère son argent ( +250 Gils) mais achète ensuite un Pendentif Flocon ( - 1000 Gils). Axel utilise le péridot et apprend la technique magique Lightning Armor Ruka possède maintenant une résistance aux attaques de type glace ( dégats/2)Gains: Axel ( +100 Gils) Ruka ( +150 Gils) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Mer 22 Avr - 15:22 | |
| - Spoiler:
Gomen pour la longueur
Je pense que c'est en entendant une nouvelle fois le nom de Deling City que je me suis mis à parler sans réfléchir: - Tu sais Ruka... je ne sais pas si j'ai envie d'y aller... à Deling City.Je cherche mes mots un peu trop longtemps à mon goût. Mais je veux pouvoir m'exprimer correctement, pour qu'elle comprenne le message. - On a quitté Costa depuis quoi, une journée? Pourtant... pour une raison que j'ignore encore, je n'ai pas envie de me retrouver de nouveau seul, même à l'abri des brimades et des regards en coin des passants. En l'espace de ce petit laps de temps en ta compagnie, je me suis rendu compte... à quel point partager des moments avec quelqu'un pouvait être agréable. Et dans le même temps, que je voulais rester à tes côtés. Mon dieu, ce que je dis est si... gnan gnan. Bah vas-y Axel, tu veux pas lui offrir un bouquet de fleurs et une bague pendant que tu y es? Allez reprends-toi! T'es un homme quand même, un peu de dignité! - Mais si tu refuses, je comprendrais tout à fait tu sais! Je veux pas être une gêne pour toi et que tu me vois comme une contrainte! Je pourrais sans doute me débrouiller seul, je suppose.Mon embarras doit se voir à des kilomètres. En plus je bute presque sur chaque mot, c'est ridicule ! Avant qu'elle ne puisse répondre, je me saisis du bretzel qui m'est destiné et le mange d'une traite. Au moins ça va m'éviter de dire plus de bêtises et de m'enfoncer. - Bref, c'est à toi de voir!Je ne sais pas vraiment ce que je ferais si j'étais rejeté. Sans doute lui dirais-je que je vais me rendre à Deling City seul, histoire de m'habituer à me débrouiller par mes propres moyens. Et puis comme ça, ça m'évitera de m'attacher un peu plus à elle. Bon dieu que je suis défaitiste... Faut vraiment que je me ressaisisse, c'est pas la fin du monde! Je peux pas forcer les gens comme ça ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Jeu 23 Avr - 22:31 | |
| Les achats ? C’est fait ! Même si je n’étais pas immunisée à la glace, au moins, j’y résisterai un minimum lorsque je me déciderai à visiter les contrées enneigées de chaque monde. Bon, je connaissais déjà le Village Glaçon sur Gaia mais j’avoue n’avoir jamais mis les pieds au Grand Glacier, trop dangereux mais à bien y réfléchir … C’est la cachette idéale pour la Chimère de la Glace ou pour le Cristal de la Glace. Je faisais part de ces projets à Axel mais sa réaction fut des plus inattendues. Je m’arrêtais alors pour me tourner vers lui et le fixer de mes yeux rubis. - Comment ca « tu n’as pas envie d’y aller » ?C’est ce qui était convenu non ? Et où irait-il dans ce cas ? C’est alors qu’il se lança dans un mini monologue aux expressions un peu tendancieuses … Mais de ce que je comprenais, il avait envie de rester avec moi. Dans un premier temps, j’avais gardé un air parfaitement sérieux, peut-être même un peu sévère en fait. Mais plus je le voyais gêné de ses propres propos et de sa demande, plus j’étirais un sourire qui se voulait de plus en plus amusé. Jusqu’à me mettre à siffler d’admiration. - Wahou. De toutes les conquêtes que j’ai eues dans ma vie, t’es le premier à me sortir une déclaration pareille ! T’as prévu de me passer la bague au doigt ou quoi ?Evidemment je me moquais de lui et je me mis à rire de bon cœur. C’était soudain quand même ! C’est vrai qu’on ne s’était connus que la veille, mais j’avais l’impression à l’entendre depuis hier, qu’il avait connu bien trop de solitude pour continuer de la supporter. Mais qu’est-ce que je vais faire de lui, moi ? L’embarquer avec moi dans ma quête ? Nous n’avions pas discuté des Chimères et des Cristaux depuis hier, il faut dire que si ce sujet fait parler de lui sur Héméra, en groupes réduits, on évite d’en parler. Je suppose que les gens n’ont pas envie de partager leurs connaissances à ce sujet, au risque que les autres en tirent profit et trouvent les Cristaux avant eux. Il en allait de même pour moi et je reprenais un air sérieux en réfléchissant. - Viens … Je l’entraînais dans une rue moins fréquentée. Loin des oreilles indiscrètes. - Ecoute. J’ai quelque chose à t’avouer. Je ne voyage pas que pour découvrir Héméra. Je cherche quelque chose de particulier, plusieurs choses même … et ca risque de prendre énormément de temps. Je suppose que tu as entendu parler des Chimères et des Cristaux ?Qui n’en a pas entendu parler ? Avec les journaux et les informations télévisées, ca avait fait la une absolument partout. Je serai vraiment étonnée du contraire, à moins qu’il ait été enfermé pendant des mois dans sa chambre mais quand même … - Je suppose que je n’ai pas besoin de te faire un dessin après t’avoir dit ca. Je les recherchais. Voilà, point. Le pourquoi ? J’estime que je n’ai pas besoin d’en parler maintenant. Ce n’est rien de très personnel non plus, disons que s’il est intéressant de découvrir la culture, l’histoire, les peuples, des autres mondes qui composent Héméra … Je ne la sens pas vraiment, cette histoire de fusion. La race humaine ne cesse de vouloir le pouvoir et la guerre. Gaia et Dol sont peut-être proches au niveau de l’évolution, mais j’ai cru comprendre que ce n’était pas le cas des autres. Qui dit qu’il n’y aurait pas un dirigeant qui viendrait faire la guerre aux autres à l’avenir ? J’ignore ce qui est derrière cette fusion et ce qu’elle a entraîné, mais à mes yeux, ca ne sent pas bon. Gaia commençait enfin à connaître la paix depuis la défaite de Sephiroth et la disparition de la Shinra. Je veux retrouver ce monde-là, celui qui était en train de se reconstruire. - Es-tu vraiment sûr de vouloir me suivre en sachant que je convoite ces pierres ? Ta présence ne me dérangera pas, tant que tu ne te mets pas en travers de mon chemin, et tant que tu ne te mets pas gravement en danger. Oui, c’était dangereux. Pour les raisons citées plus haut, trop de monde était à la recherche des Cristaux. Dieu sait si quelqu’un en avait déjà en leur possession, vouloir les arracher des mains d’un individu, ca allait inclure de devoir se battre et/ou de faire preuve de ruse. Donc voilà … Il venait de quitter son nid, mais se sentait-il prêt et capable de voler si loin ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Lun 27 Avr - 10:46 | |
| Mais c'est qu'elle se moque de moi en plus ! Je lui dit un truc le plus sérieusement possible, je galère pour lui expliquer la situation et elle croit que je me déclare... Enfin bon, je l'ai un peu cherché faut dire. En tout cas, les révélations s'accumulent au fur et à mesure que l'on discute. - Oh je vois... Donc tu cherches à récupérer ces cristaux si j'ai bien compris. Ma foi... tant qu'on voyage et qu'on découvre plein de choses, ça me va! En plus, je ne vois vraiment pas pourquoi je les voudrais. Mon père me tenait souvent au courant de ce qu'il se passait sur Héméra. C'est comme ça qu'il m'apprit l'existence de ces cristaux. En tout cas, Ruka n'a pas l'air d'avoir l'intention de me dire ce qu'elle veut en faire. La première idée qui me vient en pensant à ce que j'en ferais, c'est sans doute de retrouver la mémoire. Mais au final, je ne vois pas vraiment ce que je pourrais apprendre de plus que ce que mon père m'a raconté. J'ai toujours eu une confiance aveugle en lui. Il a été mon seul point de repère depuis cet accident. Je ne sais pas ce que je serais devenu sans lui. - ... Enfin, je pourrais toujours demander une nouvelle couleur de cheveux. Mais bon, je ne pense pas que le jeu en vaille la chandelle.Je lui lance un sourire des plus sincères. D'ailleurs, je me rends compte que je n'avais quasiment jamais souri ces dernières années. J'en ai mal à la zygomatique, c'est étrange mais vraiment agréable. - Du coup, c'est quoi le programme? On doit aller quelque part en particulier? Ou alors tu n'as pas la moindre idée d'où se trouvent ces cristaux et on se contente de chercher au hasard sur Dol?Non parce que bon, c'est bien gentil de vouloir faire une quête pour la gloire, la fortune ou je ne sais quoi, mais j'ai pas vraiment envie de risquer ma peau pour des prunes. - Il faut aussi qu'on trouve un moyen de transport. Parce que bon, si tu veux qu'on trouve les cristaux avant les autres, va falloir speeder un peu!Mine de rien, ça me donne une de ces formes de me dire que l'on va parcourir le monde en long et en large! J'en oublierais presque que j'ai été blessé! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Balamb, Cité Affairée Mer 29 Avr - 0:15 | |
| Bon, Axel tenait à rester avec moi, sauf qu’avec mes projets, ca pouvait être compliqué. Projets que je fus obligée de lui révéler pour éviter les mauvaises surprises par la suite. Bravo, il avait déduit tout seul que je cherchais les Cristaux … Notez le cynisme dans cette phrase. En tout cas je fus presque soulagée d’entendre qu’Axel ne voyait de toute façon pas quoi faire de ces pierres. Oh ? Pas de quête de pouvoir ? Pas de truc personnel ? Mais c’est super pour moi ca ! Et ca m’enlèverait une épine du pied qu’il raisonne comme ca jusqu’au bout. Ce serait con que je réunisse tous les Cristaux pour qu’à la fin, on s’arrache la gueule pour savoir qui va faire son vœu hein ? M’enfin, Axel plaisanta sur le fait qu’il pourrait éventuellement demander une nouvelle coupe de cheveux et je me mis à pouffer de rire. - On peut toujours passer chez un coiffeur, ca va plus vite !Mêlant le geste à la parole, je passais ma main dans ses cheveux sans gêne pour les frotter et le décoiffer avec amusement. Bon allez, stop la plaisanterie. Forcément, maintenant que les choses étaient dites, nous n’avions plus vraiment besoin de nous rendre jusqu’à Deling City. Mais je tenais toujours à passer à la BGU pour avoir des nouvelles de ce Lyte ! Puisque la finale datait de la veille, je doutais sincèrement qu’il soit déjà rentré, mais bon, si je peux choper son numéro de téléphone déjà, ce serait cool. Axel s’interrogeait sur notre nouvelle future destination et fit même une remarque sur nos moyens de déplacement. - J’en ai conscience, mais je ne peux pas aller plus vite que la musique non plus. Quelle ironie quand on sait que la musique est mon domaine de prédilection. - Déjà môssieur, je compte bien aller à la BGU quand même. J’ai déjà retourné Dol dans presque tous les sens, il n’y a que le nord que je n’ai pas vu. Sinon après je pense qu’il y aurait eu de fortes chances pour que j’aille sur Héra ou Spira. Je n’ai pas vu ces mondes encore.Et puis bon, c’est bien beau de vouloir courir après les Cristaux, mais il n’oubliait pas une étape le petit ? Je croisais les bras tout en continuant d’avancer, louchant un peu partout pour m’assurer que personne ne s’amusait à écouter la conversation. - De toute manière, avant de chercher les Cristaux, il faut chercher les Chimères. Visiblement, ils sont liés. Il paraît que Sephiroth et plus tard un beau gosse venant de Dol avaient trouvé la Chimère de la Terre près de Canyon Cosmo. Mais lorsque j’y suis allée moi-même, il n’y avait plus rien, à part un immense cratère … Soit les Chimères disparaissent après qu’on les ait trouvées, soit elles se déplacent. Aux informations, ils avaient clairement dit que les Chimères « protégeaient » les Cristaux. Et peu de temps après, Sephiroth avait attaqué la Prison du Désert … Là où se trouvait autrefois le Cristal de la Terre de ce que j’ai compris, toujours aux informations. Ca coulait de source, les Chimères protègent les temples des Cristaux – ou les Cristaux tout court plutôt – et si on voulait des indices, il fallait les rencontrer au préalable. Mais où les trouver, ces Chimères ? - Ca me semble logique que les Chimères se trouvent dans des lieux où leur élément domine. Titan était au Canyon Cosmo, là où la terre dominait. Si je dois trouver une Chimère de la Glace ou de la Neige, ce sera forcément dans une zone froide, tu ne crois pas ?En tout cas s’il fallait retourner Héméra pour pister les lieux où un élément particulier est présent, ca risque de ne pas être triste comme voyage tiens. D’autant plus que les plus problématiques seraient sûrement celles de l’Eau et de l’Air. Surtout l’air en fait ! Il y en a partout quoi … |
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