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Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb

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MessageSujet: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptySam 15 Juin - 1:51

-> Balamb - Périple périlleux, ho ! Pourquoi avoir accepté !?

VictoriqueUne nouvelle bourrasque de vent qui balayait la plaine venait de nous passer, et apportait avec elle son lot de pollen qui nous arracha une série d'éternuements suraigus, suivis d'autres plus profonds. En plus des monstres nous avions déjà notre propre combat de toute évidence. Il était facile d'imaginer que beaucoup de jeunes tourtereaux appréciaient des plaines dans ce genre pour un effet garanti chez les adeptes de romance. Dans notre cas, l'avis était tout autre. Certes, il y avait de la beauté dans un bouquet ou un jardin, mais une quantité aussi brutale ne parvenait qu'à éveiller un inconfort. Nous n'avions jamais réellement apprécié ni plaines ni grand espaces fleuris depuis notre jeunesse. Affublée d'une santé précaire, nous nous étions souvent retrouvée incommodée par des allergies qui ne cessaient de revenir. Évidemment, il fallait bien que nous soyons issue de l'une des seules dernières communautés rurales. Il était facile d'imaginer pourquoi nous préférons la ville à présent. Rien que pour cette raison, demeurer à Trabia était une véritable bénédiction.

Notre vision se brouillait par moments, malgré nos efforts de couvrir notre visage à l'aide d'un mouchoir de poche. Nos yeux devaient se trouver larmoyants en raison de cette agression constante à laquelle ils étaient sujets. Faire le voyage entre l'université et Balamb allait s'annoncer plus éprouvant que prévu, surtout que nous étions bien déterminée à y retourner goûter aux créations culinaires du coin. Maudites soient ces allergies qui se mettaient toujours dans notre route. Nous ne manquions pas de lâcher une plainte nasale de temps en temps vu cette situation. Pooki lui par contre s'était libéré pour parcourir de long en large la plaine à son bon vouloir. Qu'il en profite tant qu'il le pouvait celui-là. Nous ne pouvions qu'espérer être présentable quand nous arriverons enfin face à Squall. Dans tous les cas, une toilette s'imposait avant.

C'était une chance au moins que nous pouvions déjà apercevoir notre destination face à nous. Cela sauvait au moins de toute question par rapport au temps que devrait encore prendre leur voyage. La seule consolation se trouvait dans le fait qu'ils avaient au moins relié la ville jusqu'au quartier général par une route, car nous doutions de la stabilité de bottes à plate-formes dans l'herbe. Pour ce qui serait de l'embarras, sans doute que le fait de s'affaler de tout notre long par terre aurait fait fort. Le transport de la valise ne se serait pas faite aisément non plus après tout, nous pouvions tout de même avoir une pensée envers miss Adamova. Nous avions levé la tête en sa direction pour lui adresser la parole, tout juste après avoir été interrompue d'un autre éternuement c'est-à-dire.

«Vivement que nous arrivions jusqu'à la BGU. Tout ce pollen est sur le point de nous monter à la tête...»

Le beau temps était une maigre consolation, et puis la pluie nous aurait presque été un bénéfice. Nous étions venue équipée d'une grande ombrelle après tout, et nous comptions bien la conserver, qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il fasse grand soleil.

Les distractions visuelles moins nombreuses ici, notre regard s'était cette fois plus attardé sur notre gardienne elle-même. Une fois de plus, nous envions beaucoup ces longues tiges lui servant de jambes, que dire, ces échasses qui la portait plutôt. Cela s'en trouvait presque frustrant si au fond elle n'avait eu aucun contrôle là-dessus. Dans tous les cas, elle se trouvait bien élégante pour une militaire, et ce même dans l'uniforme qu'elle portait. Sans doute qu'elle pourrait faire sensation si jamais elle se donnait la peine de porter quelque chose de moins commun. Même si ça ne semblait pas être sa préoccupation première, toute femme qui se respecte, aussi sérieuse par rapport à son travail soit-elle, avait bien besoin de sentir belle et désirable parfois. Nous nous demandions bien quel serait son avis quand au fait de la rencontrer hors du cadre de son travail un de ces jours. D'une part, nous avions bien remarqué une lueur d'envie quand elle avait refusé de s'arrêter pour se procurer de quoi manger. Elle semblait être une personne disciplinée, certes, mais elle aussi était humaine.

Pendant ce temps, cette grosse chauve-souris écarlate s'était pointée le bout de son nez inexistant, traînant dans sa bouche une énorme fleur aux pétales de couleurs variées, allant du vert à la base pour changer jusqu'à un rose vibrant à leur fin. En voilà un qui voulait se faire bien voir. Nous étions surprise qu'il aille jusqu'à lui apporter une fleur de la sorte, il était généralement très timide envers les inconnus. Probable que le fait qu'elle ait annoncé être venue nous escorter ait fait en sorte qu'il l'apprécie elle aussi, ou avait-il un autre but en tête? Difficile de savoir ce qui trottait derrière ces billes blanches qui lui servait de yeux. Dans tous les cas, le puissant parfum seul de ce cadeau qu'il lui offrait était suffisant pour nous provoquer une nouvelle montée dans nos allergies. Une série d'éternuements de tous les octaves plus tard, nous pouvions enfin exprimer notre avis sur la chose.

«Fuah... Étrange, il est très timide envers les étrangers normalement. Nous pensons que le fait que vous vous soyez présentée comme escorte lui ait plu. Ça ou encore il se cherche un perchoir comme nous avons les mains pleines. Ou mieux, peut-être nos enseignements sur comment agir à l'encontre d'une dame finit enfin par lui entrer dans la tête. Il s'agit peut-être d'un monstre, mais il n'a certainement aucun point en commun avec ceux-ci.»
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptySam 15 Juin - 15:30

PNJ
Le temps était au beau fixe dans le ciel. Le soleil pointait le bout de son nez et ses rayons réchauffaient intensément la surface du sol, aidant les fleurs à diffuser un parfum florale agréable, bien que cette odeur semble incommoder la petite lolita qu’Auréa escortait. Allergie aux pollens surement, au vu des réactions en masse de la jeune femme ça ne pouvait être que ça. Nez qui coule, éternuement sans aucune raison, yeux qui pleurent, elle avait la tout les signes distinctives de cette gêne inguérissable. En voyant le résultat de l’environnement sur la demoiselle, la jeune Seed se trouvait au fond plutôt chanceuse, elle n’avait jamais vraiment eut de problème de santé et encore moins d’allergie, ce qui était un bon point pour elle. La route pour aller à la BGU n’était pas trop longue, mais en entendant la jeune femme espérer d’arriver vite dans l’université, Auréa ne pouvait que la comprendre. Pas qu’elle voulait en finir avec sa mission, non, juste qu’elle comprenait le supplice qu’était en train de vivre Victorique de Bastille. Pourtant, bien qu’elle fût compatissante, la militaire ne répondit rien à cette remarque, toutefois, elle hocha la tête d’un air compatissant avant de regarder à nouveau les lieux. Combien de fois avait-elle traversée cette plaine que ça soit seule ou accompagné par des amis ou par des collègues ? Trop de fois surement et elle se souvenait même d’avoir arpentée celle-ci pour atteindre la mine de souffre. L’épreuve pour obtenir la G-Force d’Ifrit était un examen important à l’époque, mais maintenant que les G-force avait disparus, elle n’était plus qu’une zone d’entraînement ou la chaleur était insupportable. Le monde avait changé en peu de temps et ses changements avaient quelques choses de perturbant. Dire qu’à l’époque, la demoiselle possédait trois G-force, maintenant, elle ne pouvait compter que sur ses propres capacités. C'est-à-dire ses performances à l’escrime qui était un domaine où elle excellait. Bien qu’elle se battait plus avec un katana, qu’avec une épée ordinaire. Elle aurait très bien pu utiliser ses gemmes pour utiliser la magie, mais Auréa préférait se débrouiller sans, préférant comptant sur sa force qui n’était pas à sous-estimer. C’est pas parce qu’on est une femme qu’on ne peut pas se débrouiller. Pendant qu’elle vaquait à quelques pensés, la petite créature de la lolita se dressa devant elle, ce qui l’avait un peu surprise sur le coup. Il tenait une fleur assez jolie dans sa bouche et il semblait être plutôt heureux de sa trouvaille. En voyant que la fleur en question était pour elle, la jeune Seed esquissa un fin sourire sur ses lèvres, le premier depuis le début de cette mission, avant de tendre la main pour recueillir la plante. C’était une attention délicate et il aurait été malvenue de rejeter un cadeau offert avec autant de gentillesse. Coupant un peu la tige avec son ongle. Auréa rangea avec soin la fleur sur une de ses poches de devant laissant celle-ci donner un peu de couleur à sa tenue terne de militaire. Sa main s’étendit à nouveau, mais cette fois, pour caresser la tête de la petite créature. Vu que la gothique lolita était en train d’expliquer son comportement, Auréa trouva que c’était une bonne occasion pour parler de la créature en face d’elle.

« Donc cette petite créature est un monstre ? Fascinant. C’est bien la première fois que j’en vois un comme lui. Ou l’avez-vous trouvé exactement ? Sur le continent de Trabia ? En tout cas je dois avouer qu’il est très bien éduqué. »

Et pas bien éduqué parce qu’il lui avait offert une fleur, non, plus dans sa façon de se comporter et d’être discret. Depuis que la Seed en présence de la demoiselle, la créature ne s’était pas trop fait remarquer et elle ne semblait pas être du genre à attirer les ennuis. Enfin, cela après Auréa ne voulait pas trop juger là-dessus, mais pour un monstre, s’était étonnant d’en voir un aussi docile. Peut-être que Victorique l’avait eu depuis sa tendre enfance ? Elle aurait bien voulus connaître la réponse, mais il aurait peut-être été indiscret de la poser comme ça sans raison. Puis au pire, peut-être que la lolita allait lui expliquer. De toute façon, jouer les curieuses en mission n’était pas vraiment la tasse de thé d’Auréa. Bien sûr elle était curieuse en temps normal, comme tout le monde, mais elle préférait se montrer respectueuse plutôt que d’importuner quelqu’un. Après tout, tout le monde n’avait pas envie de raconter sa petite vie et au fond, c’était mieux ainsi. Reportant son attention sur les environs, le regard or de la militaire analysait chaque endroit de la plaine. La petite plage avait l’air d’être assez calme et aucun son n’avait l’air de provenir des petites forêts environnantes. Quand au coin de verdure, elle était plutôt paisible ce qui était peu rassurant. Bien sûr, une escorte qui se passe dans le calme était quelques choses de reposant, mais la jeune femme aux cheveux noirs avait un mauvais pressentiment. Son instinct de combattant était en alerte et bien qu’il n’y ait pas l’air d’avoir un chat dans les environs, elle préféra rester sur ses gardes. Autant se tenir prête en cas de danger imminent.

« Si je puis me permettre une question, j’aimerais connaître vos compétences de combat. Est-ce que vous utilisez une arme ou bien le don des gemmes ? Que je sache si vous êtes plus une adepte de l’attaque à distance ou du combat rapproché. Rassurez-vous, je ne pose cette question que pour me renseigner. »

Pour se renseigner, mais aussi pour savoir si elle pouvait se permettre de se lancer à corps perdus dans la bataille. Car, si la jeune lolita était plus une adepte de la magie, ça serait un bon point pour la militaire. Pourquoi ? Parce que les mages étaient des experts de l’attaque à distance ce qui leur permettait de prendre moins de coup que les manieurs d’armes. Ainsi, elle pourrait attirer la férocité des monstres sur elle. Il valait mieux qu’elle encaisse les coups à la place de sa mission. Certes, il y avait une infirmerie à la BGU, mais autant ramenée l’invité en entier et sans blessure.

hrp:


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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyDim 16 Juin - 5:17

VictoriqueNous avions trouvé l'intervention de la chauve-souris un peu maladroite de se présenter de la sorte avec une fleur dans la bouche, mais il semblerait qu'au contraire il ait fait bonne impression face à la militaire. Aucun doute là-dessus quand elle le gratifia en lui caressant le crâne. Ses ailes s'étaient mises à battre plus énergiquement encore tandis qu'il demeurait sur place, et s'envola à nouveau pour demeurer à une distance mesurée. Pour une chauve-souris, le fait qu'il n'avait aucune fourrure devait s'avérer étrange. Il s'agissait davantage du sentiment d'une fine peau de nouveau-né au toucher. Son corps lui-même était d'une résilience insoupçonnée par contre. Tous les chocs qu'il pouvait recevoir semblaient en effet n'avoir aucun effet dessus, et il se contentait de s'écraser pour reprendre sa forme. Une qualité qui pourrais s'avérer assez problématique s'il n'était pas inoffensif par lui-même. Lorsque miss Adamova nous questionna sur la nature de l'animal, nous avions légèrement dévié le regard au sol, et évité contact. Notre silence pesant avait perdu de sa gravité en raison d'un éternuement explosif, mais l'idée était présente. Nous redoutions la question tôt ou tard, bien que le fait qu'elle semblait ouverte d'esprit sur la nature de Pooki était bon signe. La fascination n'était pas la réaction que nous attentions dans tous les cas.

«Il... Il appartenait auparavant à la sorcière dont nous avions été sujette à une attaque à Trabia avant que l'université ne soit détruite. Comme il s'agissait de son familier, à défaut d'avoir été adopté sur-le-champ, il aurait lui aussi été mit à mort. Il est facile d'assumer qu'il ait servi de cobaye auprès d'elle. Malgré nos meilleurs efforts de lui faire adopter un nom plus adéquat, il ne répond qu'à celui de... Pooki... Le nom que lui a affixé la sorcière en question. Nous ne nous sommes jamais vraiment séparés depuis. Nous préférerions garder discret le fait qu'il s'agisse d'un monstre miss Adamova. Certaines personnes se trouvent parfois... Moins réceptives quant à ses origines.»

Le simple fait qu'il s'agisse d'un monstre, peu importe sa personnalité et le risque qu'il pouvait représenter, pouvait effectivement mener certaines personnes plus frileuses à ce qu'il se prenne des mesures dites «préventives». En toute honnêteté, il s'agissait un peu d'une situation similaire dans laquelle les sorcières se trouvaient. Simplement parce qu'elle en avait rencontré une qui se trouvait être totalement folle, assumer qu'elles l'étaient toutes ne tenait que de la folie. Assumer qu'elles soient toutes diaboliques et méritaient d'être tuées était absurde. D'une même façon, il n'y avait qu'à observer notre familier voleter joyeusement sur ces plaines pour nous demander la même chose par rapport à ces monstres. Il n'y avait jamais réellement eu place à la négociation après tout, ça na toujours été que la guerre. Ressasser tout cela nous rendait quelque peu pensive, et nos talons commençaient à traîner contre le sol de la route sur laquelle nous progressions. Notre démarche risquait de porter à confusion avec nos yeux rougis et larmoyants. Nous nous dépêchâmes de les essuyer avec notre mouchoir et reprendre un pas plus rapide.

L'ambiance était redevenue plus tendue quand notre gardienne s'était cabrée tout en épiant les environs. Elle semblait être sur ses gardes tout-à-coup, et le fait qu'elle vienne nous demander quelles étaient nos dispositions au combat n'aidait pas à nous mettre en confiance. Il s'agissait peut-être de nos pauvres yeux irrités, mais nous n'arrivions pas déceler quoique ce soit pouvant se montrer hostile. Malgré tout, la tension qui parcourait le corps de mademoiselle adamova s'était transmise jusqu'à nous. En guise de signal, nous avions levé notre ombrelle un peu plus haut pour attirer l'attention de la chauve-souris. Celle-ci s'arrêta dans ses boucles aériennes pour nous observer, puis s'approcher calmement. À contrecœur, nous avions rangé notre mouchoir pour tenir Pooki à nouveau contre nous. Nous étions tentée d'avouer que nous n'étions pas du tout versée dans un quelconque art de combat, mais il était trop tard pour ce genre de révélations.

«Comme vous l'aviez probablement imaginé, nous sommes davantage versée dans l'usage des gemmes. D'ailleurs, quand nous parlions du fait que... Pooki... Ait été cobaye dans sa vie, eh bien il se peut qu'il vous surprenne. Ne vous en faites pas, nous nous efforçons d'en faire un gentleman, il ne nous laissera pas dans le danger.»

Nous avions une fois de plus déglutit à l'idée de combattre des monstres. Ce n'était plus le jeu ou les petits mensonges blancs à présent, nous risquions notre propre peau à présent, sans parler de celle de mademoiselle Adamova. Si quelque chose devait lui advenir, nous n'aurions que nous-même à blâmer à la forcer de la sorte à jouer les escortes alors que nous n'étions probablement qu'un poids mort, un fardeau alors qu'elle pensait probablement avoir à ses côtés une élève possédant un certain potentiel. Maudite soit notre vanité, pourquoi avoir accédé à la demande de miss Tilmitt!? Il y avait sans doute bon nombre d'autres étudiants à Trabia qui méritaient bien plus ce transfert. Ce ne sera que quand Pooki agita les ailes de manière frénétique que nous avions compris que nous avions une poigne trop étouffante, nervosité oblige. Instinctivement, nous nous étions rapprochée encore un peu de notre chaperonne.
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyDim 16 Juin - 18:39

PNJLa question concernant la provenance de la chauve-souris avait l’air de gêner la gothique lolita. Du moins, il était impossible de savoir si son comportement venait de son allergie ou d’une réticence à voir cette question s’exposer au grand jour. Il est vrai que la créature faisait planer beaucoup de questions à son sujet, à commencer par sa provenance, car il était rare de voir des monstres aussi inoffensifs et qui ne soit pas doté d’une haine farouche. Un long silence s’installa donc après ses questions ce qui étonna la jeune Seed qui s’était arrêtée tout en se tournant vers la jeune demoiselle. Elle qui avait l’air d’être un peu bavarde, voilà qu’il était étonnant de la voir dans ses états. Un éternuement eut raison de ce silence et celui-ci avait fait quelques échos dans la plaine. Loin des échos assourdissants, mais il restait assez étonnant. Les lèvres de l’étudiante s’ouvrir enfin, déliant sa langue pour parler de cette créature aussi fascinante que surprenante. Donc il était le compagnon d’une sorcière ? Au fond, cette vérité n’étonna pas la militaire qui regardait Victorique avec un air neutre. Par contre en entendant quelques paroles, l’étonnement pris-le dessus. Une sorcière qui avait attaqué Trabia ? Il était donc le compagnon d’Edea kramer ? Parce qu’à part elle, il n’y avait pas eu d’autre sorcière qui avait attaqué la fac de Trabia. Prenant doucement son menton avec sa main, la jeune Seed était quelques peu pensive, néanmoins elle écoutait les mots de la lolita sans en perdre une miette. C’était vraiment une histoire surprenante.
 
« Je vois, je ne pensais pas qu’Edea Kramer avait un tel compagnon à ses côtés. Il à l’air d’en avoir vécu des choses. Pour ce qui est de l’anonymat à son origine, je peux vous affirmer que votre secret sera gardé. Malgré que de part son aspect, il risque de susciter la curiosité de certaines personnes. »
 
Car ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir une créature pareille volter au-dessus de vous, mais bon, au vu de la gêne qu’avait provoquée cette discussion, Auréa décida de ne pas en demander plus. Au moins par respect par la demoiselle. Cette histoire de sorcière n’avait pas finis de faire parler d’elle, pourtant maintenant, on pouvait presque dire que c’était de l’histoire ancienne. Il y avait plus que quelques femmes élues maintenant, puisque le monde de dol avait acquis la magie en peu de temps grâce aux gemmes. La guerre contre les sorcières étaient à présent terminée et elle ne suscitait plus une menace pour qui que ce soit. La seule menace qui pouvait  apparaître maintenant, c’était la folie de l’homme en plus du retour de la calamitée de ce monde Ultimécia. Le reste faisait partit de quelques futilités bien qu’il n’était pas négliger. Reprenant la route normalement comme si de rien n’était, Auréa questionna cette fois-ci la demoiselle par rapport à ses tactiques de combat. Sait-on jamais dans les plaines, on était rarement tranquille, du moins, cette tranquillité pesante ne rassurait pas vraiment la militaire. C’était calme, bien trop calme et normalement leur présence aurait dû se faire sentir dans la plaine. Ecoutant les paroles de Victorique tout en guettant les alentours. Donc elle utilisait les gemmes ? La magie était donc sa force. Ses mots avaient vaguement fait sourire la jeune Seed. Au moins, la demoiselle n’allait pas être en danger imminent, ce qui était rassurant, toutefois, le fait de savoir que…Pooki savait se battre lui aussi, l’avait amusée. Ne retenant pas un sourire, la demoiselle aux cheveux noirs regarda un moment le compagnon dans les bras de la lolita avant d’adresser une nouvelle parole.
 
« Je lui fais confiance. La galanterie à l’air d’être un de ses domaines de prédiction. »
 
Un sourire amusé étira doucement ses lèvres qui jusqu’ici n’avait pas éprouvée la moindre expression, à part un petit sourire tout à l’heure, mais il n’était pas au niveau de celui-ci. Après ses paroles, quelques peu flatteuse envers la créature, la militaire s’engagea à nouveau sur la route goudronnée, jusqu’à ce qu’elle entende un bruit, comme un flottement dans l’air. Tendant doucement la main devant Victorique comme pour l’arrêter, Auréa ne tarda pas à porter la main sur son arme. Sortant le katana de son fourreau avec soin comme pour éviter de faire plus de bruit. Poussant sa main en arrière comme pour faire reculer la magicienne, le regard de la militaire se faisait maintenant un peu plus dur, indiquant que le combat était imminent.
 
« Restez en arrière surtout. Avec votre magie, vous n’avez pas vraiment besoin de vous mettre en avant. Essayée de les attaquer à distance. Je vais m’occuper d’eux avant qu’il ne vous charge. »
 
Enfin pour ça, il faudrait peut-être qu’il montre leur bout de leur nez. Le bruit se rapprochait de plus en plus, le monstre essayait d’être discret, mais ses déplacements étaient loin d’être silencieux. Soudain, par pur réflexe et par instinct de militaire, Auréa attrapa la jeune étudiante par la main et la poussa avec force devant elle, avant de se retourner pour faire face à son ennemi, mettant le katana au travers de sa route pour le repousser sauvagement. Une attaque par derrière donc ? C’était quand même un peu prévisible, heureusement que la jeune Seed avait réagit à temps, sinon, la pauvre lolita se serait prise une attaque en traître.
 
« C’est un Xylopode…Si vous avez une magie de feu, ça peut nous être utile. Il y est assez sensible. Faites attention à vous et restez bien derrière moi. »
 
Maintenant, il était temps de se mettre au travail, la fuite pouvait être une option, mais la jeune militaire préférait faire face à l’ennemi plutôt que d’agir en lâche. Se mettant en position de combat, Auréa ne tarda pas à se jeter sur la créature, abaissant son arme sur le soit disant torse du monstre de façon à le faire reculer encore un peu. Le coup fut efficace, mais pas assez pour venir à bout de la bestiole. Positionnant le katana en face de ses yeux, la jeune femme fit doucement glisser ses doigts sur la lame de son arme ce qui eut pour effet de faire briller celle-ci décuplant une énergie bien plus forte qui pouvait se faire ressentir. S’élançant à toute allure sur la créature, l’arme entra une nouvelle fois en contact avec le monstre ce qui créa cette fois une explosion. Une espèce de fumée s’éleva dans les airs, avant de se disperser pour faire apparaître la créature à terre. Bien sûr elle n’était pas encore morte, l’impact l’avait juste assommé un peu. Auréa elle, s’était repositionnée devant la lolita de façon à ce qu’elle ne se fasse pas blesser par le monstre en face d’elle. Il avait l’air d’être résistant, mais ce n’était pas ça qui allait arrêter la jeune femme. En position d’attaque, la créature s’éleva rapidement dans les airs, fonçant vers auréa pour attrapa sa main armé avec son aiguillon, profitant que celle-ci ne puisse plus se défendre pour l’attaquer au corps à corps. Les crocs de la créature s’étaient enfoncés dans la peau de la jeune Seed, mais malheureusement pour lui, elle avait plus d’un tour dans son sac. Elle n’était pas devenue Seed pour rien.
 
« Désolé mon grand, mais ce n’est pas avec moi que tu vas te rassasier. »
 
Profitant que son autre main soit libre, Auréa attrapa très vite son Katana avec sa main gauche et planta brutalement la lame dans l’aile du Xylopode, ce qui eut pour effet de le faire lâcher prise tout en l’éloignant des deux jeunes femmes. La demoiselle n’allait quand même pas se faire avoir comme une bleue tout de même.
 
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyLun 17 Juin - 7:55

VictoriqueEdea Kramer disait-elle? Était-elle en train d'insinuer qu'elle pensait que nous nous étions mesurée face à Edea Kramer!? Rien de tel, la raison pour laquelle ça n'avait resté qu'un fait divers était le fait qu'il ne s'agissait non pas d'une attaque, mais d'une simple altercation qui avait mal tourné. Mieux valait régler au plus vite ce quiproquo avant qu'elle n'en vienne à nous trouver plus extraordinaire que nous l'étions. Cependant, tout juste avant que nous n'arrivions à ouvrir la bouche pour corriger ce malentendu, notre gardienne s'était stoppée net tout en faisant barrière avec son bras. Elle se tenait en alerte comme un chien de garde. Nous n'osions pas lui demander ce qui se passait au juste tant sa pose était sérieuse, surtout qu'elle venait de tirer son arme de son fourreau. Une fois de plus, l'idée comme quoi elle parvenait à en déceler davantage que nous revenait à la charge.

«Hum... De quoi au juste-- Uwah!?»

Sans crier gare, elle s'empara de notre main pour tirer de façon pour le moins énergique dessus. Nous nous étions retrouvée catapultée de l'autre côté pour nous retrouver face à face avec la source de son agressivité. La seule idée que cette chose s'était retrouvée si près de nous sans que nous le soupçonnions donnait froid dans les dos. Si nous n'étions pas en bien mauvaise posture, ou probablement même encore en vie, c'était bien en raison de la vigilance de la militaire. Des remerciements se feraient nécessaire par la suite.

Mademoiselle Adamova commença alors à aboyer tout ce qu'elle connaissait sur la créature face à nous. Honnêtement, nous étions plus transie qu'autre chose à observer la chose avec la bouche béante. Pour ce qui était de faire bien attention de rester derrière sa gardienne, cela elle savait faire! Alors que nous étions toujours pétrifiée, la militaire n'avait pas perdu de temps pour se lancer dans un assaut sauvage en direction du monstre. Encore plus pantoise étions-nous à observer notre chaperonne se battre contre cette chose et, ultimement, provoquer une explosion par la simple utilisation de son arme. Le souffle de ce puissant choc, mêlé à la poussière qui avait été levée était enfin parvenu à nous faire nous ressaisir. Elle s'était repositionnée face à nous, à l'affût de tout mouvement suspect. Quand la chose s'était relever pour attaquer à son tour, nous n'avions pu que lever le bras en guise de réflexe, une fois de plus protégée par notre escorte. Quand nous eûmes un second aperçu de la situation, nous avions poussé un petit cri paniqué quand nous avions vu le liquide carmin s'écouler de sa blessure que venait de subir notre gardienne.

Nos pensées étaient en train d'être noyées dans une épaisse soupe de confusion et de craintes. Voilà, si ce n'était plus suffisamment clair à présent, il ne s'agissait plus d'un jeu. mademoiselle Adamova venait d'être blessée, tout cela pour nous protéger alors qu'au fond nous n'étions ici que par vanité. Elle risquait sa vie pour rien de plus qu'un sale mensonge? Peu importe à quel point nous refusions de le croire, mais il fallait se rendre à l'évidence. Une douleur aiguë nous avait forcée hors de cet état de transe. Pooki venait de nous mordre la main et se débattait comme un diable dans l'eau bénite pour se dégager de notre emprise. En soi, il avait raison, nous ne pouvions la laisser seule face à ce danger, mais comment aider? La technique qu'avait utilisé la sorcière de Trabia nous était venue à l'esprit. Allait-elle réellement fonctionner contre un vrai monstre? Il n'y avait qu'un seul moyen d'en être certaine. Nous avions empoigné fermement notre familier pour nous concentrer. Le corps du petit monstre était devenu noir, et une fumée opaque en émanait. En ce moment, le Xylopode était sur le point de retourner à la charge. Quand il s'élança pour tenter de finir le travail, c'est une surprise de taille qu'il recevra. Nous nous étions mise en position pour effectuer ce lancer.

«Nous te défendons de l'approcher, vile bête!»

Avec un rugissement, nous avions projeté la chauve-souris de toutes nos forces en sa direction. L'essence de la gemme avait prit le dessus, et la torpille noire fusa dans la direction des deux autres. Notre coeur avait menacé de s'arrêter lors d'un instant quand la trajectoire s'approchait dangereusement de mademoiselle Adamova, mais un soupir de soulagement s'était échappé de nos lèvres quand le familier l'avait contournée pour aller s'écraser brutalement sur le monstre. L'impact avait été tel que tous les deux furent emportés sur plusieurs mètres avant d'aller s'écraser dans la prairie près de la route tout en retournant herbe, plantes et terre. Nous regardions le petit cratère qu'avait causé la chauve-souris avec des yeux agrandis de surprise pour ensuite dévier notre regard sur nos mains. Avions-nous réellement causé une attaque de cette magnitude? Difficile, quasi impossible à croire si la scène ne se déroulait pas juste devant nous. Pooki avait été le premier à se relever. Il se retourna vers nous pour nous observer de ses deux petites billes blanches qui lui servaient de yeux. Son corps revint lentement à son rouge d'origine. Il allait entreprendre de revenir vers nous, mais de violents spasmes avaient épris la créature qui se tortillait vigoureusement. Sa longue queue garnie de pointes happa au passage le familier qui fut éjecté plus loin. Le vilain s'était à nouveau relevé, bien que péniblement cette fois.

Nous avions appelé l'animal de compagnie, mais celui-ci se trouvait à présent trop loin pour arriver à temps pour une seconde attaque. C'était maintenant à nous de jouer il semblerait. Des sueurs froides parcouraient notre front, et nos genoux comme nos dents n'avaient cessé de claquer ensembles depuis le début, mais nous étions toujours debout. Avec la blessure de notre escorte en tête, il nous fallait un moyen de lui porter assistance. Une démonstration du pouvoir de ces gemmes nouvelles venues allait se montrer nécessaire. Un essai dans un environnement plus sécuritaire aurait été particulièrement apprécié, mais le moment n'était plus à l'hésitation. Nous avions jeté l'ombrelle au sol pour lever les bras en direction de notre cible. Les mots résonnaient dans notre esprit abandonné aux impulsions électriques et à l'adrénaline dans ce court moment de lucidité.

«Aegida umbra: pugno calumniam! Écrase les insoumis qui osent se tenir sur notre route!»

Nous abaissâmes les bras pour nous mimer en train d'appliquer une pression vers le sol. Un large cercle noir s'était ouvert sous le monstre qui se trouvait sur le point de frapper à nouveau. Un crépitement sourd survint, puis un boom sonique assourdissant frappa. Le xylopode s'était écrasé au sol et n'arrivait plus du tout à s'envoler. Une force invisible semblait l'y retenir, mais dans les faits, son propre poids suffisait présentement à le faire souffrir. Des craquements sinistres fusaient de ses jointures misent à rude épreuve tandis que des cris suraigus fusaient de la chose. L'effort à fournir pour maintenir ce sort était intense, si bien que nous avions l'impression de pouvoir tomber dans l'inconscience. Nous étions cependant parvenue à entrouvrir les lèvres pour nous écrier.

«Vite, nous n'allons pas... Nos allergies vont...»

Ce n'était pas non plus le meilleur moment pour être sujette à ces allergies. Allaient-elles réellement être la fin de nous au final? Maintenir ce cercle de gravité était déjà suffisamment difficile, nous retenir d'exploser en une série d'éternuements rauques rendait la chose plus ardue encore. Quelques secondes de plus allait sans doute être notre meilleur. Il n'y avait qu'à espérer que mademoiselle Adamova parvienne à se saisir de cette chance.

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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyLun 17 Juin - 21:12

MadokaSentir ses sandales fouler l'herbe était rafraîchissant pour Madoka. Pas aussi rafraîchissant qu'une bruine de printemps, qu'une légère brise ou que les premières neiges, mais surtout moralement rafraîchissant. Il avait fallu attendre 3 plombes que le bateau parte de Junon et 3 plombes de plus pour qu'il arrive à Balamb ; ce qui fait 6 plombes passées avec du métal, du béton et l'ombre de la ShinRa autour de soi. En d'autres mots, miss bonnet G s'était bien fait suer pendant quelques temps.

Dol était le premier monde que notre samurai blanche avait décidé de visiter après avoir arpenté Gaïa. L'abondance de technologie permettrait de ne pas se sentir trop décalée, et puis cette histoire de G-Forces était fort intéressante : même si elles avaient disparu, savoir comment les invocations de ce monde marchaient était un sujet passionnant d'études. De ce qui avait pu être pioché à droite et à gauche, les habitants de Dol capables de se synchroniser avec une GF (comme on disait ici) pouvaient également aspirer la magie des monstres, l'utiliser pour lancer des sorts et se renforcer physiquement et mentalement. On était LOIN des matérias.
Mais c'était surtout ces "gunblades" qui intéressaient Madoka. Allez savoir qui était le petit génie qui avait eu l'idée de fusionner un pistolet et une épée et de se dire qu'il fallait appuyer sur la détente pendant qu'on tapait pour faire mal... Mais c'était fichtrement pas con. Les hallebardes-fusils de Wutaï pouvaient être considérées comme un très lointain cousin de ces armes ; et même si imaginer scotcher un pistolet à son katana semblait une idée stupide... Voir comment ces armes s'utilisaient ne pouvait pas faire de mal, surtout s'il y avait quelques bottes à intégrer dans le style de Madoka. Tout ce qui serait plus constructif que de répéter les mêmes coups étaient à encaisser en tout cas : le répertoire du shikake-waza et de l'oji-waza s'usaient vite.

Bien qu'il y eut une route, la femme en noir préférait couper par l'herbe et les plaines pour profiter un peu de la verdure. Balamb était bien plus pittoresque et agréable à l’œil et au poumon que Junon, mais il n'y avait rien de tel que le vent dans les cheveux et l'odeur de la nature pour qui restait sur la route. Il y avait non loin d'ici une université militaire, selon les habitants de la ville ; en plus d'être une merveille architecturale, le bâtiment avait la réputation de pouvoir se changer en vaisseau si le besoin s'en faisait sentir. De plus, un des vainqueurs d'Ultimécia (une puissante magicienne et l'équivalent de Sephiroth dans ce monde) dirigeait l'endroit. Comment ne pas aller voir ce truc ?
Cependant, ses pensées à l'idée de ce qui l'attendait furent vite interrompues par... Une explosion. Au milieu des plaines. O.K. Soit Balamb était entourée d'un champ de mines, soit quelqu'un se fightait pas loin. Sans se presser (des fois que ce soit VRAIMENT un champ de mines), la porteuse des deux nouvelles lunes d'Héméra partit d'un pas assuré voir ce que c'était que ce tadzam. Le temps de s'en approcher, autre chose était arrivé : un gros "Boum". Curieusement curieux, pensa Madoka en dégainant son sabre.
La source du boxon fut rapidement identifiée : une gnome déguisée en gothique et une femme à l'air militaire combattaient un truc moche, coincé au sol par ce qui ressemblait à de la magie. La gnome semblait à l'origine de la magie clouant le monstre au sol, mais elle semblait épuisée et l'autre avait clairement une marque de coup de dents sur le bras. Temps de montrer ce que savait faire Wutaï.

Sabre dans les deux mains, Madoka décida vite de la stratégie à adopter. Tant que ce truc était coincé dans son cercle noir, il ne pouvait pas sortir : l'attaque à distance était donc la solution évidente ; et qui possédait une attaque à distance à l'épée ? Mais c'est la paire de nichons parlante et son Vent Tranchant, bien sûr.
A vingt pas du cercle, Madoka prit le temps de s'aligner sur l'animal en furie et brandit le sabre au dessus de sa tête avant de l'abattre à la verticale d'un coup. Au passage de la lame, l'air ondula comme une vague, vague qui se matérialisa, formant une distorsion de l'air semblable à une bulle formant un arc de cercle. Bulle qui partit de la lame et fila vers le monstre, tranchant net l'herbe sur son passage... Et le monstre. Coupé en deux comme par une hache. Une coupe nette et précise. Et létale.
Rangeant tranquillement son sabre dans le fourreau de bois rouge laqué, Madoka approcha les deux femmes comme si de rien n'était avant de respectueusement s’incliner devant elle en guise de "Bonjour".



- J'espère ne pas vous avoir volé votre ennemi.
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Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb 13060703354916241211269335 Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb 13060703354916241211269334

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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyMar 18 Juin - 16:30

La blessure en soit n’était pas dangereuse, bien que le sang qui s’écoulait de la plaie aurait pu en choquer plus d’un. Ce n’était pas la première fois qu’Auréa se prenait une morsure ou même une attaque d’un monstre et bien qu’elle serrait des dents pour éviter d’exprimer la douleur, elle se sentait d’attaquer pour continuer. Le cri de sa petite protégée eut de quoi la surprendre, mais au fond, la jeune lolita ne devait pas être une adepte des combats pour avoir réagit de cette façon. C’était là, la différence entre Trabia et la BGU et connaissant cette différence, la jeune militaire préférait donc être victime des coups de la créature, plutôt que de laisser Victorique au sort du destin. Sa mission était de la protéger, elle tenait donc à assumer son rôle jusqu’au bout. La blessure de la jeune Seed avait des répercutions inattendues. Du moins, même en apprenant que Pooki pouvait se battre, la militaire ne pouvait cacher sa surprise en voyant la créature changer de forme. Enfin il ne changeait pas vraiment de forme, mais de couleur. Du rouge carmin, il était passé au noir ténébreux avec de la fumée qui émanait de son corps. Autant dire qu’Auréa avait du mal à cacher son expression de surprise, néanmoins, elle appréciait le faite que la jeune lolita s’inquiète pour elle. Bien que cette inquiétude n’avait pas lieu d’être, surtout avec la blessure qu’elle s’était prise. Ce n’était qu’un Xylopode ? Le plus grave aurait surement était des blessures causés par un T-rex, mais ce n’était pas vraiment le moment pour en parler. Profitant que la magicienne se concentre sur un sort, la jeune Seed en profita pour s’élancer à nouveau sur la créature, effectuant un combo de coups de lame, esquivant quelques attaques du monstre, avant de retourner auprès de l’étudiante pour la protéger. Soudain, un rugissement s’était fait entendre derrière elle et elle vit une espèce de torpille foncer droit sur elle. Est-ce que la trajectoire était mal calculée ? Auréa avait-elle fait un faux pas pour se trouver sur le chemin de l’attaque ? Impossible de le savoir, mais heureusement pour elle, la créature avait très vite dévié sa trajectoire pour viser le Xylopode ennemi. Un soupir de soulagement s’était échappé des lèvres de la femme aux cheveux noirs. Une attaque de cette espèce aurait été difficile à esquiver et vu la vitesse à laquelle pooki arrivait, il aurait tenu du miracle d’échapper à ça.

« Impressionnant. Quand vous me disiez qu’il savait se battre, je ne pensais pas à ça. On peut dire qu’il est une arme redoutable… »

Jusqu’ici, Auréa n’avait combattue qu’avec des armes. Elle avait vu d’autres collègues utiliser la magie, des gunblades, mais des créatures en tant qu’arme jamais. Ça valait vraiment le détour et jamais la militaire aurait cru voir cela un jour. M’enfin, si elle l’avait vu une fois, elle ne le verrait pas deux fois de suite. Le xylopode avait profité que la créature se remette de ses émotions pour l’attraper avec sa queue. Éjectant la pauvre chauve-souris au loin. Est-ce qu’on pouvait vraiment dire que Victorique était désarmée dans ses cas-là ? Peut-être que oui, mais en voyant la créature se relever, Auréa releva son arme, prête à défendre mademoiselle De Bastille contre chaque assaut que la créature effectuerait. Soudain, une voix dans une langue ancienne s’était fait entendre et par pur réflexe, la militaire s’était tournée vers son objet de mission, avant de regarder chacun de ses mouvements. De la magie, du moins elle utilisait le pouvoir des gemmes. N’ayant jamais encore utilisée ce pouvoir, Auréa admira chaque détail qui s’évacuait de cette force, remarquant que le Xylopode était à la merci de la magie. La créature ne pouvait plus bouger, mais elle semblait souffrir sous la pression de ce sort à la fois terrifiant et puissant. Le pouvoir des gemmes n’étaient donc pas à sous-estimer, bien qu’elle ait une faille. Du moins, elle avait l’air de consommer beaucoup d’énergie, car Victorique n’avait pas tardée à faire comprendre qu’elle allait lâcher prise dans peu de temps. Hochant rapidement la tête, la jeune femme aux cheveux noirs allait s’élancer sur le monstre, lorsque qu’une attaque venant d’ailleurs la fit stopper nette. Au début, il y avait eu une vague, puis une espèce de distorsion de l’élément qui s’était formée en un arc de cercle nette et précis qui avait tout tranchée sur son passage, coupant le monstre en deux, comme l’aurait fait la célèbre G-force Odin. Les yeux d’Auréa c’était écarquillée. Elle n’avait pas trop comprit ce qu’il s’était passée et en entendant la voix d’une femme, la militaire s’était très vite retourné tout en pointant la lame de son Katana vers la jeune femme. Ce n’était pas vraiment pour la menacer. Disons juste qu’elle avait agit par simple réflexe. Avant de baisser son arme, la jeune Seed regarda la nouvelle venue de haut en bas, remarquant ses vêtements qui étaient loin d’être semblable à ceux que portaient les gens de Balamb. Ou de ce monde d’ailleurs. En y réfléchissant, peu de personnes portaient des habits traditionnels assez ancien avec un décolleté à faire pâlir les plus démunies et à faire baver les hommes les plus malveillant. Après avoir analysé la jeune arrivante, Auréa rangea rapidement son arme, avant de saluer la blondinette de la même façon qu’elle. Préférant s’excuser de son comportement. Il valait mieux ne pas chercher une quelconque hostilité avec les gens des autres mondes.

« Veuillez pardonnez mon comportement, je n’ai pas pour habitude de rencontrer des étrangers pendant mes missions. Ne vous en faites pas pour l’ennemi. Votre aide à était bénéfique pour se débarrasser de lui. »

Tournant le dos pour faire face à Victorique, la jeune militaire tendit doucement sa main pour aider la lolita à se relever, se tournant une nouvelle fois vers l’étrangère tout en faisant barrière entre elle et la jeune étudiante. Même si elle n’avait pas l’air agressive, il valait mieux se méfier. On n’est jamais à l’abri d’un risque même s’il était inexistant. S’approchant de la blondinette tout en faisant signe à mademoiselle De Bastille de ne pas bouger, la jeune Seed continuait à regarder la jeune femme, mais cette fois, droit dans les yeux. Il valait mieux se renseigner sur elle, avait de prendre des décisions à son encontre.

« Vous n’êtes pas de ce monde n’est-ce pas ? Serait-il possible de connaître votre identité et la cause de votre présence ici ? Je suppose que si vous avez fait tout ce chemin jusqu’ici, c’est pour une raison précise. »

Bon ça pouvait être aussi par curiosité de découvrir les autres continents, mais au lieu de tirer des conclusions trop hâtives, la militaire préférait attendre les réponses de jeune femme plantureuse. Elle plus à même de répondre à ses questions que n’importe qui d’autre.

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Dernière édition par Heartly le Dim 19 Jan - 14:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyMer 19 Juin - 0:15

VictoriqueIl y avait bien des limites à ce que nous pouvions faire à l'aide des gemmes. Nous avions finit par nous écrouler à genoux au sol tout en relâchant notre emprise. Nous nous demandions si mademoiselle Adamova avait été en mesure d'achever cette créature, mais cela comptait pour peu à présent, puisque celui-ci semblait avoir été tranché net en deux. Une vision qui n'était pas plaisante à être témoin, mais mieux valait que ce soit lui plutôt que nous. Nous avions relâché un profond et bruyant soupir de soulagement tout en levant la tête au ciel. Il s'agissait de notre tout premier monstre et nous n'étions pas du tout pressée à répéter cette expérience. Nous n'étions plus trop certaine de vouloir refaire le trajet plus tard pour nous rendre jusqu'à Balamb.

«Fuah... Nous sommes en vie? Nous sommes bien soulagée que ce soit terminé et que cette chose ne soit plus de ce monde. Est-ce que cela fait de nous une mauvaise personne?»

Car oui, se réjouir de la mort d'une créature, même s'il s'agissait d'un monstre était généralement perçu comme une réaction plutôt insensible, voir même pire encore. Plutôt que de débattre sur les répercussions morales de ce qui venait de découler ici, nous préférions garder cela à plus tard et profiter de ce calme afin de pouvoir simplement respirer un peu. Repos qui sera de courte durée, car une voix s'était prononcée. Avait-elle eu quelque chose à voir avec ce qui venait de se produire? Tandis que nous maintenions le cercle de gravité, nous n'avions plus vraiment connaissance de ce qui se passait aux alentours. Nous étions drainée de nos forces, et utiliser les gemmes à nouveau s'annonçait impossible. Nous avions abaissé notre regard sur la source du bruit, avant de basculer vers l'avant pour éternuer de façon tout aussi énergique une fois de plus. Le peu que nous avions pu voir nous était suffisant, surtout quant au niveau de modestie auquel nous avions affaire. Pour ce qui était de voler, elle pouvait se garder tous les monstres de la plaine que nous n'y verrions aucun inconvénient.

La main de notre gardienne croisa notre champ de vision. Nous avions levé les yeux, jusqu'à pouvoir voir de près la blessure qu'elle avait subit lors de cette altercation. Nos yeux prenaient l'eau une fois de plus, bien que ce n'était pas en raison de nos allergies cette fois. Nous avions abaissé la tête une fois de plus pour éviter de croiser son regard. Nous avions peine et misère à contenir les convulsions auxquelles nous étions aux prises. Nous lui en serions presque sautée dessus pour l'enlacer et lui déclarer être désolée pour tout, mais le geste allait certainement être jugé comme hautement inapproprié, et si nous lui disions la vérité, ce serait peu étonnant qu'elle se mette en colère. La situation n'avait plus rien d'un jeu dès que nous avions mit les pieds sur cette saleté de train, mais nous avions préféré garder cette idée au loin pendant ce temps. Nous avions accepté son aide pour nous remettre sur pied, les yeux toujours rivés sur ceux-ci.

«Nous sommes profondément désolée. Si jamais nous avions été moins... Davantage... Nous ne méritons pas cette opportunité. Si vous préféreriez que nous rentrions à Trabia, nous comprendrions.»

Suite à un reniflement, nous avions placé notre main de revers face à notre bouche, de sorte à éviter de nous embarrasser encore davantage face à miss Adamova, tout comme devant cette inconnue. Nous étions criblée de regrets devant cette situation. Si seulement elle avait eu affaire à quelqu'un qui avait réellement l'étoffe d'une SeeD, alors elle n'aurait certainement pas reçut une seule égratignure. Notre trop-plein d'émotions touchait à sa fin, et notre respiration revenait peu à peu à un rythme normal, mais un malaise persistait toujours. Nous devions nous éloigner d'elle , ne serait-ce que légèrement afin d'éviter de commettre l'irréparable. Nous n'avions pas à rechercher bien loin, car Pooki s'était à nouveau montré le bout du nez. À quelques mètres plus loin, il battait de l'aile et retomba au sol. Ce coup de la part du Xylopode l'avait mit en bien mauvais état semblait-il. Nous nous étions précipitée pour le recueillir dans nos bras, faisant fit de notre propre épuisement. Il avait le souffle court et ne bougeait plus un muscle, mais il ne semblait pas être en danger, c'était déjà cela de gagné. Toujours dos aux deux autres, nous avions les épaules raides les nerfs en effervescence. Nous n'avions pas l'énergie de faire connaissance, peu importe si la nouvelle venue venait de loin ou non.

«Nous devrions peut-être nous dépêcher de nous rendre jusqu'à l'université avant que d'autres monstres ne pointent le bout de leur nez.»

Tout en maintenant toujours la chauve-souris contre nous, nous n'attendions pas notre reste pour aller chercher notre ombrelle, et nous saisir de la poignée de notre valise pour faire quelques pas devant, puis attendre que les autres se mettent en route pour nous suivre.
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyMer 19 Juin - 0:57

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MadokaCe n'était pas comme ça qu'on disait bonjour ici selon le guide touristique, pensa la waponaise en voyant la femme mordue au bras pointer son sabre (grossière reproduction d'un sabre de Wutaï, au passage) vers elle. Méfiance parfaitement normale, cela dit ; alors que les deux étaient en train de lutter contre un monstre, quelqu'un se pointait comme un charme et le coupait en deux aussi proprement qu'un oignon dans une pub pour des couteaux sans être physiquement à portée du monstre. Il y avait de quoi se poser 2 ou 3 questions.
Fort heureusement, la militaire décida de baisser son bras et de s'excuser pour ce geste ; pas de quoi fouetter un chat. Répondant d'un hochement de tête, l'attention de Madoka fut vite attirée par la gnome magicienne.
En plus de son accoutrement des plus particuliers, celle-ci parlait à la première personne. Bonne éducation ou snobisme ? On jugerait plus tard.

Après avoir admiré la militaire aider la magicienne à se relever, cette dernière commença à marmotter quelque chose au sujet d'une opportunité pas méritée avant de partir au trot ramasser... Une grosse chauve-souris écarlate avec l'air mal en point. Un animal de compagnie, un jouet ou un familier ? Dur à dire de là ou était la manieuse de sabre, et aller lui demander n'était pas la meilleure intro possible.
La militaire s'assurait de son côté qu'il n'y ait pas de temps mort dans la conversation et demanda l'éternel "Qu'est-ce qui vous amène ici ?" tandis que la magicienne indiquait son envie de repartir fissa. Il y aurait bien une minute de causette à faire avant.



- Madoka Bayushi, sabre à vendre et âme errante, madame. Vous pouvez dire que je viens de nulle part et souhaite y retourner, acquérant richesse, honneur et compétence sur mon passage.

Mes pas m'ont amenée vers l'université de Balamb pour voir ce bâtiment qu'on dit magnifique. Les trésors d'Héméra me suffisent amplement comme raison de voyager pour l'instant.
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyMer 19 Juin - 2:52

Quelques minutes plus tôt…

WilliamWilliam déposa la monnaie sur le comptoir, achevant de régler la note du restaurant. Du coin de l'œil, il se permit d'observer le jeune homme qui s'était installé à sa table quelques minutes auparavant, encore en train de noter on ne sait quoi sur le carnet qu'il avait sorti lorsqu'il s'était assis.
Au final, la conversation ne s'était pas engagée et l'ex-SeeD s'était contenté de finir rapidement son déjeuner sans mot dire.

Maintenant qu'il laissait l'adolescent à ses occupations et qu'il retournait aux siennes, cette situation n'avait pas plus d'importance pour lui qu'elle pouvait en avoir lorsque les deux hommes étaient assis l'un en face de l'autre. Cela avait au moins eu le mérite de lui épargner une fuite d’informations involontaire et il doutait à présent de la pertinence qu’aurait eue une conversation avec ce jeune homme. L’individu en question semblait cependant être en visite à Balamb sur le long terme, aussi il était tout à fait possible qu’ils se recroisent tous deux sur l’île.

Le détective laissa de côté ces pensées et salua une dernière fois le personnel de l’établissement, avant de quitter le café.

C’est ce moment que choisi la sonnerie de son téléphone portable pour retentir depuis la poche intérieure de son manteau, la mélodie aux timbre agressif venant retentir quelques secondes avant qu’il ne décroche :


« Wiliam Lawrence à l’appareil.
- Salut Will, c’est Erika Gartner au bout du fil ! Ta mécano de la BGU favorite et le génie qui t’a fourni ton nouveau bras ! déclara énergiquement une voix féminine à l’autre bout du combiné.
-Bonjour, Erika. Que se passe-t-il au quartier général ?
-Pas grand-chose en ce moment… Même après tout le bruit qu’à fait la grande fusion, nos supérieurs ne semblent pas plus occupés que d’habitude. Même notre dirlo n’a pas l’air d’avoir beaucoup à traiter, alors qu’il est pourtant le deuxième après le président Loire à être concerné par les affaires d’états.
-Hum… C’est compréhensible. Après la grande réunion qui s’est tenue en présence des autres grosses têtes d’Héméra, le dernier évènement ayant obligé Squall à intervenir fut cette attaque sur le manoir Caraway… Autrement, que me vaut cet appel ?
-On m’a demandé de te contacter pour un travail. Apparemment, il faudrait que tu ailles remplacer un de nos éléments dispatché dans la région pour une mission d’escorte. Je n’ai pas les détails, mais cela aurait quelque chose à voir avec une envoyée de Trabia.
-Le prix de ce service ?
-Hum… Je n’ai aucune information sur une quelconque récompense, ce sera à toi de régler ça avec les responsables lorsque tu seras arrivé.
-J’ai un travail, désormais. Si on ne me paye pas pour les tâches que j’effectue, à quoi sert-il que j’accepte d’obéir à l’Université ? Je ne suis plus SeeD.
-Tu l’as été et c’est tout ce qui compte. Rappelle-toi que la BGU as accepté de te libérer de tes obligations de mercenaires uniquement parce que ton état mental ne te permettait plus d’être soldat. De plus, tu ne vas pas te plaindre qu’on te donne de quoi t’occuper. J’ai entendu dire que les affaires ne débarquent pas en masse à ton bureau, ces temps-ci. J’ai tort ? demanda la jeune femme d’un ton moqueur.
-Très bien. Le lieu de rendez-vous ?
-Je t’envoie les coordonnées sur ton portable. J’ignore pourquoi, mais les communications à destination de la personne que tu dois remplacer ont l’air de déboucher sur le vide…
-D’après ce que je vois, elle se situe dans les plaines entre la ville et l’Université. C’est probablement pour éviter d’être surpris lors d’un combat qu’elle a coupé son communicateur. Je vais aller voir ça au plus vite. Laisse-moi le temps de passer à mon bureau pour vérifier mes affaires et je devrais pouvoir les rejoindre assez vite.
-Merci beaucoup. Ah ! J’allais presque oublier. Si tu as un peu de temps en arrivant au QG, j’aimerais que tu passes me voir pour une vérification rapide de ton bras.
-Je verrais sur place si je peux passer au labo. A la prochaine.
-Bye, Will ! »

Le jeune homme rangea son téléphone dans sa veste, avant de presser le pas en direction de son bureau de détective, que ne se trouvait plus qu’à quelques minutes de marche de là où il se trouvait. Il ne tarda pas à pénétrer l’immeuble accueillant son lieu de travail, vérifiant au passage la boîte aux lettres de son agence avant de monter les escaliers menant à l’étage accueillant les locaux qu’il occupait.

En réalité, son office de détective était un simple appartement deux pièces qu’il louait pour presque la moitié du prix de son propre appartement. Composé uniquement de la pièce principale - où trônaient un canapé, une table basse sur laquelle reposaient la plupart de ses outils de travail et un amoncèlement de dossiers en rapports avec ses précédentes affaires - et de la salle de bain faisant office de toilettes, il lui était possible de passer la nuit ici lorsque son travail l’obligeait à veiller tard pour telle ou telle raison.

D’un coup de main expert, il sorti le vieil ordinateur posé sur la table de son état de veille, en plus d’activer la boîte vocal de son téléphone de bureau pour vérifier les derniers messages. Tout en tapant son mot de passe sur le clavier de l’appareil datant d’une autre époque, il put entendre que les seuls messages qu’il avait reçu depuis son dernier passage n’étaient qu’une succession de demandes toutes plus folles les unes que les autres concernant ces fameux cristaux. Décidemment, il allait continuer à en entendre parler un bon moment. Un des messages provenait d’Erika, qui avait essayé de le contacter d’abord à son bureau, pensant qu’il s’y trouvait déjà à l’heure de l’appel. Ce n’était pas faute d’avoir essayé.
Aucun message important n’était arrivé sur sa messagerie électronique, aussi il s’empressa de remettre son poste en veille avant de vérifier son courrier tout en se dirigeant vers la sortie. Annonces en tout genre, publicités et autres prospectus venaient polluer le tas d’enveloppes, aussi il jeta le tout dans la corbeille placée à l’entrée de son bureau avant de sortir, refermant à clé les locaux.

Une fois sorti, il hésita quelques instants à aller chercher sa moto pour faire le trajet le séparant du point de rendez-vous de l’endroit où il se trouvait. Cependant, il se rappela qu’il faudrait encore quelques jours d’entretien à son véhicule pour être en état de fonctionner correctement. Il avait commencé à s’en occuper il y avait un certain temps de cela, mais il manquait toujours un détail pour qu’elle puisse rouler sans problème et elle était forcée de reposer dans un garage réservé aux occupants de l’immeuble devant lequel il se trouvait. Il lui faudrait vraiment finir de la remettre en état dans les jours qui suivraient, autrement il lui serait difficile de se déplacer sur le continent d’Esthar comme il l’entendait.

Pour le moment donc, il se dirigea à pied vers la sortie de la ville la plus proche des coordonnées qui lui avaient été fournies.


*****

Il ne mit pas longtemps à rejoindre la plaine faisant le lien entre la ville de Balamb et la BGU, les rues de la cité encore moins fréquentées à cette heure de transition, et s’avança sur la route en observant les environs avec attention, ne souhaitant pas être ralenti par une embuscade de monstres. Quelques instants passèrent, avant qu’il n’aperçoive enfin un groupe au milieu de la route. Cependant, il remarqua qu’au lieu de n’être composé que de deux personnes comme il était mentionné dans le message transmis par la BGU, une troisième silhouette était présente. Il resta sur le qui-vive tout en avançant vers elles, ne sachant pas exactement ce qu’il pouvait se passer. De ce qu’il pouvait voir, l’accoutrement arboré de manière aussi extravagante par cette troisième femme ressemblait à ce que certains voyageurs disant venir de Gaïa arboraient fièrement, mais ce n’est pas pour autant qu’il baissa sa garde.

Une fois suffisamment proche, il s’annonça en un léger raclement de gorge, avant de déclarer :

« Veuillez m’excuser. Mon nom est William Lawrence, détective de profession et ex-SeeD. On m’a chargé d’informer Mademoiselle Auréa Adamova, officier de la BGU, qu’elle avait été réaffectée et qu’en cela, je devais la remplacer dans sa mission d’escorte de Mademoiselle Victorique de Bastille, envoyée de la TGU. L’ordre de mission est inscrit ici, si vous souhaitez le consulter. » ajouta-t-il ensuite en sortant son portable, sur lequel était affiché le message contenant toutes les informations sur la tâche qui avait été confiée au jeune homme.

Le style militaire de l’une et les riches vêtements de l’autre lui avait permis d’identifier celles à qui il devait s’adresser en priorité, aussi il orienta directement son regard vers Auréa lorsqu’il eut sorti son appareil, s’attendant à ce qu’elle vérifie en priorité les termes de cette réaffectation avant de décider de quoi que ce soit. Il prit cependant soin de surveiller du coin de l’œil la troisième personne présente, son bras métallique vibrant légèrement en préparation à tout geste suspect de la part de l’étrangère.
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Heartly

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Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb 13060703354916241211269335 Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb 13060703354916241211269334

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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyMer 19 Juin - 12:34

PNJApparemment, Victorique de Bastille avait l’air de s’en vouloir. Du moins, elle semblait être attristée par le fait qu’Auréa avait reçu une blessure. Un comportement qui étonnée grandement la militaire, mais au vu de l’éducation de chacune, elle préférait cacher sa surprise. Soupirant d’amusement, la militaire se rapprocha de la demoiselle, laissant un moment l’étrangère de côté. Il valait mieux rassurer l’étudiante, surtout qu’à cause du choc, elle disait des paroles quelques peu étrange. Retourner à Trabia alors qu’elle venait de la part de Selphie Tilmitt et qu’elle avait rendez-vous avec Squall Leonhart serait vraiment inappropriée. Se baissant un peu à hauteur de la jeune femme, Auréa avait l’impression d’avoir affaire à une petite fille, mais cela, il valait peut-être mieux ne pas lui avouer. Au vu de son âge, elle risquait de ne peut-être pas apprécier cette ressemblance.

« Retourner à Trabia ? Voyons mademoiselle De Bastille, vous avez rendez-vous avec monsieur Leonhart à la demande de mademoiselle Tilmitt. Il ne serait pas vraiment correcte de votre part de fausser compagnie. Puis ne vous en faites pas pour cette blessure, ce n’est pas de votre faute, je n’avais pas à baisser ma garde. De plus il y a une infirmerie à la fac. Donc pas de quoi s’inquiéter. »

Le ton de sa voix était doux et réconfortant. Une de ses mains s’était posée sur l’épaule de la demoiselle, comme pour la rassurer. Ce n’était pas grave, il n’y avait pas eu une effusion de sang et encore de zone sensible touchée. Elle avait encore la fonction de son bras, ce qui était une bonne chose. Sans bras, il aurait été plus délicat de continuer, mais heureusement ce n’était pas le cas. Se tournant maintenant vers l’étrangère, il valait mieux s’occuper de son cas, avant de faire quoique ce soit et après avoir posé ses questions, Auréa attendait les réponses tout en croisant les bras. La femme se nommait Madoka Bayushi. Un prénom et un nom qui ne sonnait pas comme ceux de ce monde. C’était un indice de plus qui permettait de dire qu’elle venait. D’où ? Cela après Auréa n’en savait rien. Madoka se présentait donc comme une âme errante qui semblait vouloir acquérir des richesses de l’honneur et des compétences pour améliorer ses aptitudes de combat. Du moins, c’est ce que la militaire avait comprit. Elle désirait donc se rendre à la BGU pour voir en quoi ressemblait ce bâtiment. Tout en indiquant que les richesses d’Héméra étaient suffisant comme raison pour entreprendre un voyage. Regardant longuement la kunoichi, la jeune Seed essayait de déceler si ses intentions étaient nobles ou bien mauvaise. Après tout, elle n’avait pas vraiment méchante. Du moins en apparence, mais est-ce qu’elle pouvait vraiment juger que sur ça ? La lolita avait retrouvée sa petite chauve-souris est tout en s’adressant aux deux femmes, elle indiquait son envie de rentrer rapidement à la BGU. Le combat avait du vraiment la traumatiser pour que son envie soit si grandissante. Regardant rapidement la jeune femme puis Madoka, Auréa s’était mise à soupirer avant de sortir son portable de la poche, préférant demander l’autorisation de ses supérieurs avant de décider d’elle-même. Le combiné contre son oreille, la militaire entra donc en conversation, indiquant la présence de cette Madoka Bayushi et les raisons de sa présence. La demande était simple, elle demandait si elle avait l’autorisation de mener cette femme jusqu’à la BGU. Demande qui avait l’air d’être positif. Bien qu’il fallait faire attention à ce qu’elle n’aille pas dans des endroits un peu trop secret de la fac. Acquiesçant tout en fermant le téléphone à clapet, la jeune femme aux cheveux noirs se tourna vers la Kunoichi avant de poser une de ses mains sur ses hanches. Cette fois, sa voix était un peu plus militaire reprenant à merveille son rôle.

« Vous avez l’autorisation de mes supérieurs pour voir cette fac de plus près. Toutefois, vous resterez sous mon entière responsabilité. Donc vous allez devoir me suivre. »

Maintenant que c’était fait, les trois protagonistes pouvaient reprendre la route, jusqu’à ce qu’un homme se fit découvrir dans les environs de la plaine. Plissant les yeux pour mieux voir de qu’il s’agissait, Auréa fut surpris de voir un ancien Seed à sa rencontre. Elle ne connaissait pas personnellement Wiliam Lawrence, mais elle l’avait aperçue plusieurs fois à la BGU quand il était encore un Seed. C’est donc par pure politesse militaire que la jeune femme salua le jeune homme avec le salue des Seeds, écoutant ce qu’il avait à dire avant de consulter l’ordre de mission. Elle était réaffectée sur une autre mission ? Pour qu’un ancien Seed vienne jusqu’ici, c’était forcement vrai. Du moins, elle ne doutait pas de ses paroles, mais préféra vérifier quand même ce nouvel ordre. De façon à savoir où elle devait se rendre. Lisant le message, la jeune femme rendit le portable au jeune homme, avant de s’adresser à lui pour lui présenter les personnes qui étaient présentes.

« Très bien. Avant de partir de nouveau sur Balamb, permettez-moi de vous présenter Victorique de Bastille. La jeune étudiante venue de Trabia de la part de Selphie Tilmitt. Elle a rendez-vous avec monsieur Leonhart, il faudrait donc que vous l’escortez jusqu’à son bureau. Cette autre jeune femme est Madoka Bayushi. Je viens de demander la permission pour lui accorder le droit de voir la fac de plus près. Le rendez-vous est à onze heures. Si vous avez le temps et si ce n’est pas trop demandé, il faudrait faire visiter la BGU à mademoiselle De Bastille. Au du moins, lui montrer l’endroit approprier pour ranger sa valise. Je m’en remets donc à vous. »

Tournant les talons pour entreprendre la marche en sens inverse, Auréa se tourna un moment vers la lolita pour lui sourire légèrement. Indiquant qu’elle n’avait rien n’a crainte de sa nouvelle escorte. Bon il est vrai que son bras mécanique n’était pas rassurant, mais s’il avait été recommandé pour remplacer la militaire sur la mission, c’est qu’il était compétant, bien qu’il ne faisait plus partis des Seed. Au fond Auréa espérait que ça allait bien se passer, surtout dans la plaine avec les monstres qui grouillaient. Bon maintenant cette mission n’était plus de son ressort et elle devait se concentrer sur une autre missive. Elle devait prendre un train pour atterrir vers Deling City et faire le trajet jusqu’à la prison du désert. Une longue mission en perceptive, mais c’était de son ressort. Arrivant aux portes de la ville, la militaire s’était retournée une dernière fois, avant de s’évaporer dans la cité paisible de ce continent.

__________________________
Pendant que le groupe était en train de faire connaissance, trois créatures avaient profités de cet échange pour s’approcher du petit groupe. Ils avaient l’air menaçant et agressif, mais contre des guerriers, ils risquaient de ne pas faire long feu.

information sur les monstres:


Dernière édition par Heartly le Dim 19 Jan - 14:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyJeu 20 Juin - 0:49

VictoriqueLe fait de voir mademoiselle Adamova se pencher sur la sorte pour nous conforter était une scène pour le moins étrange. Si ce n'était du contexte présent, nous aurions bien pu s'en emporter pour si peu. C'était à s'en douter quand nous avions affaire à des gens beaucoup plus grands de stature. Notre réaction était des plus inappropriées comme elle le faisait remarquer d'une façon admirablement calme. Elle eut besoin de nous rappeler nos obligations, nous avions complètement oublié notre entretien avec le chef des SeeD. Nous ne pouvions plus fuir à présent, que nous le voulions ou non. Nous nous étions saisie de notre mouchoir pour sécher nos pleurs et se montrer un peu plus présentable. Peu importe dans quel pétrin nous avions mis les pieds, ce n'était plus le moment de se défiler, ou alors ce serait l'équivalent de devoir aller vivre en ermite très loin d'ici, une solution qui n'était pas tout-à-fait viable sur le long terme.

«Vous nous en voyez confuse. Vous avez parfaitement raison miss Adamova, nous ignorons ce qui nous est passée par la tête. Ce genre de démonstration pathétique ne se reproduira plus.»

Par contre, le fait qu'elle vienne jusqu'à poser sa main sur notre épaule était de quoi être un peu mal à l'aise. Sa façon d'intervenir de la sorte donnait pratiquement l'impression d'avoir affaire à une mère. Un traitement auquel nous avions souvent eu droit en raison de notre stature. Cette fois par contre, il s'agissait d'un sentiment différent associé par rapport à ce geste. Il n'y avait pas de condescendance dans sa voix, ni prenait-elle un ton niais que l'on employait à l'égard d'une simple gamine. Quand elle se releva, nous étions soulagée de ne plus être aussi près. Ce n'était pas que le geste n'était pas apprécié, mais nous n'avions certainement pas l'habitude d'une telle promiscuité physique envers quelqu'un, et nous ne n'y attendions certainement pas de la part d'une militaire. Nous préférions éviter d'interférer, et nous étions contentée d'un hochement de la tête à l'encontre de la nouvelle venue en guise de salutation.

Ce qu'elle racontait demeurait cependant étrange. Faire tout ce chemin simplement pour du tourisme, la BGU n'était pas exactement un lieu de visite, bien que le bâtiment soit de toute beauté. Difficile de croire qu'une lame à vendre aille se rendre dans des coins aussi reculés où elle devrait d'abord se faire connaitre avant de même songer à être embauchée. Nous n'avions pas vraiment d'expérience dans le domaine du mercenariat, mais cela semblait tout de même quelque chose qui allait de soi. Peu importe ce que nous avions à dire là-dessus, ce n'était pas comme si la BGU ne saurait s'occuper d'une seule femme advenant le cas que ses intentions ne soient pas exactement ce qu'elle avançait. Nous faisions amplement confiance à miss Adamova pour la tenir à l'oeil de plus. Pour ce qui était de son accoutrement, on pouvait qualifier le nôtre d'excentrique, mais elle celle-là n'avait aucune honte semblait-il. Difficile de dire s'il s'agissait d'un apparat traditionnel ou plus commun de là où elle venait, nous n'étions pas suffisamment renseignée sur les autres mondes après tout.

Les choses avaient prit un tournant pour le plus étrange quand une autre personne s'était présentée au groupe. Même si nous ne pouvions déceler un quelconque signe distinctif de la BGU, le fait que notre gardienne elle était en pleine confiance était suffisant pour que nous le soyons également. Nous passions le regard de la militaire à l'homme à plusieurs reprises quand il affirma qu'il allait être celui à assurer notre escorte. Affectée ailleurs disait-il? Le fait qu'elle parte aussi vite nous laissait un goût amer. La rencontre fut brève, mais nous sentions que nous avions pu assez bien nous entendre avec quelqu'un pour changer. Notre nouveau chaperon avait au contraire l'air peu commode. Il n'y avait pas à l'étudier bien longtemps pour se douter qu'il n'était pas très friand à l'idée de nous escorter. Nos bonnes manières n'ayant pas été oubliées, nous avions effectué une courte courbette en guise de salutations.

«Revenez en un seul morceau alors, ce serait dommage d'aller à cette boulangerie seule.»

Nous envoyions la main une dernière fois en direction de miss Adamova avant qu'elle ne quitte les lieux. Nous ignorions où elle devait aller, ni combien de temps elle y serait. Si ce qu'elle avait fait jusqu'ici n'était que routine, alors quelles étaient les chances à ce qu'elle soit grièvement blessée lors d'une mission plus sérieuse, voir même... Il était fort préférable d'éviter de songer à ce genre de choses. Il en revenait donc à se présenter proprement face à l'homme qui se voulait à présent être notre nouvelle escorte. La main métallique qu'il avait se trouvait pour le moins voyante, et inspirait peu confiance, mais s'il était réellement avec les SeeD alors nous n'avions sans doute rien à craindre. Mieux valait l'avoir en allié qu'en ennemi il fallait avouer. Il ne fallait pas juger un livre par sa couverture, peut-être avait-il de bonnes manières au final.

«Un étrange retournement de situation dans tous les cas. Mieux vaut ne pas s'éterniser, nous ne tenons pas à croiser davantage de ces monstres.»

Nous nous étions distanciée de quelques pas par rapport aux deux autres, surtout pour nous retrouver plus composée après autant d'émotions. Toujours dans nos bras, les oreilles de Pooki s'étaient dressée d'un coup. Ses ailes recommençaient à battre et il s'agitait quelque peu malgré son état loin d'être resplendissant. Cet excitation de sa part n'était pas normale, et cela nous avait poussée à regarder aux alentours. Nous nous étions crispée en apercevant de qu'il avait entendu. En parlant du loup, il avait décidé de se montrer le bout du museau. Un bourdonnement sourd se faisait entendre de plus en plus clairement alors qu'un monstre ailé, suivi de deux énormes limaces avançaient vers le groupe.

«Nous avons de la compagnie...»

Pooki était arrivé à se dégager de notre emprise. Nous tentions de le contenir, il n'était pas dans une situation favorable pour se battre. Il releva la tête pour plonger son regard dans le nôtre. Certes, nous ne pouvions nous servir des gemmes dans notre état, mais user encore davantage de lui pourrait s'avérer dangereux. Nous avions effectué quelques pas vers l'arrière pour nous retrouver un peu plus en sûreté avec les deux autres à l'avant. Vu les armes qu'ils arboraient, il s'agissait d'une position plus sensée pour nous. Plus rapide que ses alliés, le monstre ailé sera le premier à se jeter sur notre groupe. En un clin d'oeil, il s'éleva dans les airs avant d'être à portée. Nous levâmes les yeux au ciel, simplement pour être éblouie par le soleil. Quand la silhouette sombre s'était enfin dessinée, le monstre était déjà en train de fondre directement sur nous. Son énorme pince s'était ouverte, et semblait chercher une prise confortable autour de notre gorge. Figée sur place, ce ne sera que quand il sera tout près que nous avions réagi par réflexe en plaçant notre familier face à nous. Les énormes dents de la pince emplissaient notre champ de vision, et il ne manquait que quelques centimètres afin qu'elles ne touchent à nos tempes, mais elles étaient stoppées net. L'Elmidea tentait de refermer sa poigne, mais le corps glacé de notre familier à présent changé en une masse de glace l'en empêchait.

Notre coeur s'était presque arrêté de battre l'espace d'un instant en apercevant les fêlures le long de la glace, bien qu'il aurait menacé de s'arrêter pour toujours si ça n'avait été de son intervention. En panique, nous avions injecté encore davantage d'essence des gemmes dans le corps de l'animal, et une série de pieux de glace étaient sortis simultanément de son corps. La créature poussa un hurlement suraigu et battit en retraite, bien que ce n'était pas en un seul morceau. La partie supérieure de sa pince avait été disloquée avec suffisamment de violence pour carrément l'arracher. Ça n'en restait pas moins une lame aux dents acérées pour autant. Il prit rapidement de la distance tout comme de l'altitude pour redescendre à plusieurs mètres de distance et se positionner en tenailles par rapport au groupe, les deux larves de l'autre côté.

«Si vous avez des idées, ce serait le moment! Nous avons épuisé toute notre magie dans le précédent combat»
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyJeu 20 Juin - 22:25

MadokaMéfiance level : Guerre Froide. Il était presque physiquement possible de palper la méfiance dans l'air envers la nouvelle arrivante ; Madoka ne leur en tenait cependant pas rigueur : nul doute qu'on ne rentrait pas à la BGU comme dans un moulin, et si ces 3 personnes en étaient, il était évident qu'ils seraient méfiants. L'idée de traverser le monde de long en large juste pour voir ce qu'il contenait de beau semblait au mieux hippie et au pire louche, et si la Boobie Lady n'avait rien à se reprocher de son côté, impossible pour les trois autres de le savoir.
Trois autres, car un nouvel arrivant s'était joint au groupe : manteau blanc, multiples ceintures et tout le tadzam... Et une main noire métallique. Bah, quiconque avait vu ou entendu parler de Barret et son bras-mitrailleuse n'était pas plus étonné que ça de voir des membres cybernétiques. N'y prêtant guère plus d'attention, Bayushi l'honora d'une simple courbette, comme les deux autres.
Entretemps, la militaire "consolait" la "petite" après son freak-out. Le manque d'expérience du combat avait du la mettre en sérieuse déroute après avoir affronté la créature volante, et si elle restait secouée, les mots la remirent vite en place. Du moins, c'est ce qu'elle disait, car son insistance à partir trahissait une trouille bleue.
La "requête" de Madoka devait nécessiter un feu vert ou deux de la part des têtes pensantes, car il fallut que la militaire téléphone à la BGU avant de lui que oui, elle pouvait venir, mais il faudrait la suivre. OK.



- La simple vue du bâtiment me suffira. Je ne comptais pas m'y arrêter plus de quelques minutes ; juste le temps d'en garder un souvenir et de repartir, madame.


Rien de plus, rien de moins. Si un sale coup avait été pris, elle aurait demandé l'autorisation de souffler un peu, mais ce n'était pas le cas, donc, miss gazongas serait juste repartie comme elle était venue. Mais se faire "inviter" comme ça n'était pas une mauvaise nouvelle.
Cependant, ce serait Manteau Blanc qui jouerait les guides touristiques au final : la militaire au sabre de 3ème zone était appelée ailleurs. Restait à espérer que la "petite" n'allait pas avoir une réaction disproportionnée si sa matrone improvisée partait. Le fait qu'elle semblait avoir retrouvé sa peluche (a moins que ça n'en soie pas une...) devait l'avoir calmée, vu que tout le monde se quitta fort poliment.
Tout allait bien jusqu'à ce que la peluche ne se mette à s'exciter, révélant... Des monstres. Que personne n'avait entendu. Et si les grosses larves vertes a l'air franchement full derp n'avaient rien fait, le cafouillazibule mal ficelé volant n'avait pas perdu de temps : profitant plutôt intelligemment du soleil pour aveugler les combattants, il fut en un claquement de doigts sur la loligoth et était sur le point de lui soustraire la tête des épaules. Fuck.

Ragaillardie ou boostée par son précédent match, celle-ci ne resta pas les bras ballants : interposant sa pas-peluche entre elle et le monstre, ce dernier se changea en glace et stoppa net le monstre volant. Et histoire d'en rajouter, un peu plus de pics de glace lui cassèrent sa pince.
Le monstre partit rejoindre les larves attardées... Seulement pour se faire couper en deux net par le sabre de vent de Madoka, qui avait patiemment attendu que le monstre volant s'éloigne de la loligoth pour attaquer à son tour : un monstre volant, ça craint le vent, après tout. Et les trucs gluants sans cervelle n'étaient pas encore à portée pour les toucher.
Frapper en dégainant sur un ennemi qui ne s'y attendait pas : un partisan du clan de la Grue en aurait applaudi. Bon par contre, impossible d'utiliser une technique après ça.
Madoka allait s'occuper du cas des larves quand l'une d'elles, réalisant que leur pote du moment venait de finir sa vie de façon peu agréable, réagit... En éjectant un long fil de soie gluante aux pieds de la dame en noir, qui manqua d'embrasser le sol de peu, mais se retrouvait bien coincée sur place. Et le temps de couper la soie, l'autre ver compléta le tout en... Crachant des ondes roses bizarres émettant un bruit très désagréable : assez désagréable pour être physiquement douloureux ! Foutues cochonneries de Dol.

Madoka réalisa un peu tard que son nez et ses tympans saignaient un peu sous l'effet des ondes roses bizarres, mais rien à faire : le temps qu'elle coupe la soie, restait à espérer que Manteau blanc n'avait pas que sa prestance à apporter à la baston.
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyVen 21 Juin - 1:03

WilliamWilliam prit le temps d’écouter attentivement les directives laissées par Aurea avant qu’elle ne parte, tenant à ce que le travail qui lui avait été confié soit effectué dans les règles et qu’aucun malentendu n’ait lieu. Lorsqu’il entendit que la jeune femme aux longs cheveux blonds avait été autorisée à observer l’Université au plus près, il comprit qu’elle ne possédait pas de but nocif à l’égard du groupe, aussi il se permit de relâcher quelque peu son épaule gauche. Il avait le devoir de protéger ces deux personnes, peu importe qui elles étaient ou ce qu’il pensait d’elles. Un travail était un travail, aussi il vint déclarer :

« Dans ce cas, vous pouvez partir tranquille. Je veillerai sur ces deux personnes jusqu’à ce qu’elles aient atteint l’académie. »

La SeeD s’en alla donc, visiblement assurée de la bonne continuation du groupe. Les trois purent alors se remettre en route, seulement pour se faire arrêter quelques secondes après par un groupe de monstre des plaines. William se prépara au combat en dégainant sa fameuse épée Loup d’Ivoire, mais à peine s’était-il mis en garde que la créature ressemblant à un insecte volant se jeta sur la demoiselle dont il avait la responsabilité prioritaire. Sa vitesse ne lui permit pas d’intercepter l’attaque, mais Victorique et son familier  surent faire preuve de suffisamment de ressource pour contrer l’assaut, l’étrange animal que le détective avait prit pour une grosse peluche se changeant en bloc de glace pour bloquer le coup, occasionnant de sérieux dégâts à l’Elmidea. Lorsque la bête ailée se recula en prévision d’un autre assaut, elle fut interceptée par une bourrasque tranchante dont l’origine était le katana de celle appelée Madoka. L’insecte géant succomba à cette attaque redoutable, mais les larves se mirent à coordonner leurs mouvements pour bloquer ceux de la sabreuse, qui subit une attaque sonore en même temps que William.

Ce dernier grimaça légèrement sous le coup de la douleur, mais ne broncha pas davantage et préféra partir à l’attaque au plus vite. Faisant passer son sabre derrière lui, il se dirigea en premier lieu vers la larve s’étant occupé de ligoter Madoka et l’attrapa fermement à l’aide de sa griffe de métal, comme s’il ne s’agissait que d’une simple pierre. Il frappa la bestiole gélatineuse contre le sol près de cinq fois, avant de la lancer en direction de sa congénère, qui s’apprêtait à réitérer une nouvelle attaque. Rejoignant l’emplacement des créatures en quelques pas rapides, il écrasa sous sa botte la tête de celle qu’il avait malmenée auparavant, avant d’utiliser son bras en métal pour bloquer la gorge de la seconde, encore étourdie par la réception de sa copine. Il refit passer le Loup d’Ivoire en première ligne, appuyant toujours plus de pression de sa main gauche avant de venir transpercer de sa lame le crâne de la bête, qui laissa échapper un dernier râle de douleur. Alors qu’il retirait son arme du corps du monstre, il sentit du mouvement sous son pied et constata qu’il restait encore un peu d’énergie à la première larve, qu’il s’empressa d’ôter en venant lui perforer l’arrière de la tête avec sa griffe artificielle, qu’il fit ensuite parcourir le long de la masse inconsistante avant de le retirer tout aussi brutalement.


« Ce devrait être suffisant, déclara-t-il en retirant le fluide corporel de son arme d’un seul geste, avant de ranger l'épée dans le fourreau à l’arrière de sa ceinture, lequel disparut rapidement derrière les pans de son long manteau. Il se tourna ensuite vers Victorique, ayant entendu la phrase prononcée dans le feu de l’action. Dans l’éventualité où un autre groupe ne fasse son apparition, je vous conseille de rester derrière moi. Tant que nous ne serons pas arrivés à la BGU, le risque d’être attaqué en chemin existe toujours. Si vous sentez que quelque chose ne va pas, n’hésitez pas vous éloigner le plus possible. Je tâcherais de focaliser l’attention des ennemis sur moi. Et sachez que je parle aussi pour vous, mademoiselle... » déclara-t-il à l’adresse de Madoka.

Ces consignes valaient aussi bien pour une attaque de monstre que pour une éventuelle crise du jeune homme, mais il se gardait bien de préciser ce dernier point aux jeunes femmes qu’il accompagnait.

Se rendant compte que sa main artificielle était toujours couverte par le liquide visqueux, il s’éloigna de quelques mètres avant de la secouer un peu, les gouttes verdâtres s’éparpillant sur le sol autour de lui. Il prit ensuite le parti d’aller chercher la valise de la jeune envoyée de Trabia, qui s’était retrouvée renversée sur la route dans l’agitation. Il préféra vérifier que le conteneur n’avait pas été abîmé par tout ceci, mais aucune ouverture ou aucun signe de casse n’était visible sur la surface de la valise.
S’avançant donc avec l’objet dans la main droite, il déclara :

« Plus que quelques minutes et nous seront à destination. Je le répète, au moindre signe suspect, n’hésitez pas vous éloigner. »

Et il reprit la route en tête de file, arborant son éternel regard vide et son attitude évasive.
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyLun 24 Juin - 10:42

VictoriqueLa suite des événements avait été plutôt floue dans notre tête. Le fait d'avoir faillit perdu notre propre tête à la merci de l'un de ces monstres nous avait pour le moins secouée. Le fait d'avoir faillit perdre la tête avait au pour effet de nous secouer, c'était peu dire. Tandis que le monstre s'éloignait, nous étions restée pétrifiée sur place, le corps secoué d'un léger tremblement. Pooki, quant à lui, était revenu à la normale et se tenait prêt à s'interposer à nouveau. Ce ne sera que quand un bruit agressant était venu secouer tout le groupe que nous nous étions à peu près ressaisie. La femme aux drôles d'habits semblait être en mauvaise posture tandis qu'une épaisse soie lui faisait entrave. Pour une raison ou une autre, ceux-ci semblaient plus incommodés par ce bruit, même si nous avions nous aussi à nous couvrir les oreilles afin de s'en protéger un tant soit peu.

Nos options étaient peu nombreuses à ce moment-là. La magie n'était pas une option, même s'il y avait à parier que l'énorme corps gras de ces limages répugnantes aurait été mis très à mal par un peu de gravité traîtresse. Lancer notre familier sur l'un d'eux représentait un choix tout aussi mal avisé avec le précédent coup qu'il avait reçu. Si elle attaquait un, il y avait de bonnes chances que l'autre se mette sur son cas, et il n'allait pas être en mesure de s'éloigner à temps. La seule chose sensée sembla être de délier cette Madoka. Nous avions posé nos mains à nouveau sur Pooki, et son corps était redevenu glace à nouveau. Une fine lame de glace s'était créée sur son corps, et tandis que nous étions toujours capable de le lancer dans cet état, il partit une fois de plus comme une fusée. Avec la lame sur son corps, il avait davantage l'air d'une guillotine fonçant à toute vitesse en fait. Sans difficulté aucune, il coupa à travers la soie qui reliait la femme au monstre dont l'emprise devait déjà être beaucoup moins forte.

Quand notre regard s'était reposé de nouveau sur ces énormes larves, telle avait été notre surprise de constater que William la Main d'Argent n'avait pas perdu de temps pour carrément leur foncer dessus le premier. D'un terme que nous ne qualifierions que de sauvagerie, il s'était servi de sa griffe pour pourfendre ces monstres de façon pour le moins brutale. Si leurs corps de ces monstres ne faisaient pas que disparaître en poussière une fois tués, il était facile d'assumer qu'il s'agirait d'un beau gâchis qu'il aurait causé ainsi. Dans tous les cas, il était absolument hors de question de lui serrer la main. D'une part pour la griffe, d'une autre parce qu'il avait touché directement à ces monstres dégoûtants. Il y avait de quoi aire la moue face à ses consignes, mais politesse obligeait à ce qu'elle conserve une apparence neutre. Rester à l'écart du groupe n'avait justement pas été chose avisé de toute évidence comme nous avions été attaquée malgré tout, et avions faillit en perdre la tête qui plus est. Nous soupirâmes avec une certaine lourdeur dans la voix.

La goutte de trop fut quand il s'était subitement adonné à inspecter nos bagages. Notre visage devait bien être en train de tourner légèrement au cramoisi tandis qu'il touchait à nos possessions sans retenue ni permission avec la main qui lui avait tout juste servi à éventrer ces monstres. Nous nous étions précipité à peine eut-il terminé, et tant pis nous détestait par la suite. Nous cherchions à lui reprendre la valise des mains, quitte à devoir la porter pour le reste du voyage. La première tentative fut un échec des suites à un éternuement sonore bien qu'aigu qui avait fait pencher tout notre corps vers l'avant.

«Sauf votre respect, il est hautement inapproprié de se permettre de toucher aux possessions d'une dame sans sa permission monsieur Lawrence. Devons-nous vous rappeler qu'il s'agit de cette même main qui a servi à pourfendre ces monstres répugnants?»

Nous n'étions pas en colère, mais hautement frustrée d'un tel agissement de sa part, ça oui. Nous avions jeté un coup d'oeil rapide par nous-mêmes afin de nous assurer que nos bagages étaient à la fois pas été endommagés par cette nouvelle altercation, ni salie par l'insouciance de cet homme. Un soupir de soulagement s'échappa de nos lèvres en constatant qu'il ne s'agissait de ni un, ni l'autre des cas à première vue. Nous n'avions pipé mot du voyage cependant, toute tentative d'inspirer courtoisie chez cet individu s'annoncerait un échec. Pooki en ferait sans doute un meilleur élève. Quant à lui justement, il se secoua un peu et prit son envol. Son état était visiblement moins piteux qu'il ne l'était. Il était au moins très résilient, nous pouvions lui accorder cela. Il alla ramasser notre ombrelle qui traînait elle aussi sur la route. Elle avait malheureusement souffert de cette altercation, mais il ne s'agissait de rien d'irréparable. Tout juste de quoi se protéger du soleil, nous avions déjà suffisamment de nos allergies pour nous incommoder. Un écran bien pratique pour se couper de notre nouveau chaperon advenant le cas que l'envie d'être casse-pied en plus lui prenait. Il n'y avait qu'à espérer qu'il n'allait pas aboyer ses directives de tout le voyage.

Un avions au moins adressé regard compatissant envers Madoka qui allait elle aussi se retrouver avec un guide bien rustre semblait-il. Peut-être les choses étaient-elles parties du mauvais pied et qu'il ne voulait pas mal faire. Peut-être était-il tout simplement plus maladroit qu'il le montrait, mais autant était-il qu'il n'était effectivement pas un hôte des plus invitants.
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyLun 24 Juin - 20:01

MadokaQuelle cochonnerie, cette soie! Collante, gluante et solide comme on ne dirait pas, Madoka était bien empêtrée dedans, malgré ses piques et taillades répétées au sabre pour s'en sortir.
Fort heureusement, William n'était pas en reste. Un peu trop, même. Au lieu d'utiliser son épée comme n'importe quel guerrier sensé, l'homme utilisa sa main mécanique pour soulever de terre l'une des larves, la cogner contre le sol à plusieurs reprises et la jeter contre l'autre ver, avant d'aller les achever. Bon. Aussi impressionnant que ça paraissait pour le clampin moyen, Madoka n'était pas le clampin moyen. Ce style de combat n'avait qu'un seul qualificatif pour elle : suicidaire. Ou ce type ne savait pas se servir de son épée, ou il voulait flamber avec sa main de métal, ou il voulait y laisser sa peau. Mais dans tous les cas, ne pas utiliser une arme et mettre en danger son intégrité physique comme cela... Dépassait l'entendement. Quelqu'un d'autre ferait un commentaire à ce sujet, mais elle n'en pensait pas moins : ce type n'était pas complètement sain dans la tête. Ou alors il prenait trop son job à cœur. Tant de possibilités.

Ses commentaires n'avait cependant pas lieu d'être, vraiment : Victorique et sa peluche-familier-arme-truc avaient prouvé qu'ils savaient servir à autre chose que faire joli dans le décor et remplir le quota de loligoth, et Madoka ne portait pas un sabre pour faire joli. Misogynie ? Volonté de rouler des mécaniques ? Encore une fois, tant de possibilités.
Victorique avait réagi déjà : visiblement, l'idée que le fait que Lawrence et sa main of doom, qu'il venait d'utiliser pour triturer la valise de la petite, ne lui faisait pas des masses plaisir. Logique ; d'une part parce que aussi peu aimable Auréa semblait être, elle avait réussi à plus ou moins gagner la confiance de la gnome ; de l'autre parce qu'une main pleine de jus de larve, ça devait être crade à souhait.



- Vous laisser faire et manquer une opportunité de tester mon kenjutsu contre la vermine locale ? Mes maîtres me battraient comme plâtre s'ils entendaient une telle chose !

Votre attention est plaisante, mais en ce qui me concerne, je ne peux vous laisser avoir le monopole des cadavres. Si Mademoiselle et son familier nous laissent leur part, il devrait bien y avoir assez de monstres pour que votre épée et mon sabre arrivent à satiété.
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyMer 26 Juin - 2:09

HRP:

WilliamWilliam ne releva quasiment pas la remarque de Victorique sur le fait que les possessions d’une dame ne pouvaient être manipulées par un parfait inconnu. Il comprenait qu’elle n’appréciait pas qu’on se permette ce genre de familiarité, mais il avait cru comprendre qu’elle ne supportait pas bien l’environnement dans lequel elle se trouvait, les éternuements répétés montrant bien l’inconfort de la situation. Le poids des bagages était assez important : il le sentait bien peser sur son bras droit depuis qu’il avait empoigné la valise.

Voilà que le premier malentendu apparaissait. Soit. Il allait devoir remédier à cela du mieux qu’il pouvait.


« Je n’avais nulle intention de vous vexer, déclara-t-il en déposant le bagage à terre. J’avais cru comprendre que votre condition avait tendance à se dégrader dans ce genre d’endroit. Aussi m’avait-il semblé tout indiqué de vous épargner le transport de ce bagage assez encombrant, ne serait-ce que jusqu’à ce que nous atteignons l’Université. Mais sachez que tant que nous ne sommes pas encore totalement à l’abri d’une attaque de monstres comme ceux que nous venons d’affronter, vous devrez composer avec cet objet et je crains que cela ne vous gêne plus qu’autre chose. Bien que je puisse en dire autant de ma propre personne, au vu de mes compétences versées dans l’affrontement à portée réduite. Je comprends donc que vous vous inquiétez du bien-être de vos possessions et puisque vous semblez insister, je respecte votre choix et vous restitue votre bien, » fit-il en laissant la valise en évidence, s’éloignant ensuite de quelques pas.

Le manque d’émotion dans sa voix aurait pu passer pour une forme éloignée d’agacement, voire même d’ennui, mais son discours était resté basé sur un ton se voulant neutre du début jusqu’à la fin. Le jeune avait surtout voulu faire en sorte qu’on ne croit pas à des moqueries ou de l’ironie de sa part, les mots qu’il avait employés pouvant parfaitement passer pour ce type de comportement, plus encore dans la situation actuelle. Il ne savait pas s’il s’était fait comprendre et à vrai dire, il s’en fichait un peu à présent : il avait au moins tenté de se rattraper. Qu’elle prenne ça de manière positive ou négative maintenant n’avait plus grande importance, il tâcherait de stabiliser la situation en conséquence le temps que ce travail prenne fin.

Au tour de la sabreuse de Gaïa, maintenant. Lorsqu’elle s’exprima vis-à-vis de son précédent avertissement, il ne put s’empêcher de lever un sourcil interrogateur quant à son comportement. Etait-elle suicidaire ou juste avide de combats ?

La seconde option semblait la plus juste, aux vues des capacités de combat de la plantureuse femme en face de lui.
Elle brandissait son sabre de manière experte, savait utiliser son arme de diverses manières - comme pouvait en attester sa technique de lame de vent - et avait mentionné ses « maîtres », ce qui prouvait qu’elle avait acquis ses bases sous la direction de professeurs révérés. Seul son caractère explosif, du peu qu’il avait pu observer, semblait indiquer qu’elle pouvait prendre des risques lors d’affrontements. Ce n’était pas un problème en soit, du moment qu’elle savait ce qu’elle faisait.

Cependant, restait le problème de l’état dans lequel se trouvait William. Il jeta un coup d’œil à sa montre. Depuis sa dernière estimation, il s’était écoulé près d’une heure où il avait dû évoluer rapidement dans les rues de Balamb, quitter la ville pour rejoindre le lieu de rendez-vous et participer à un combat ayant provoqué un léger afflux nerveux ainsi que quelques efforts musculaires. Malgré le peu de chose que ça représentait pour une personne normale, William voyait en ces actions un inconvénient majeur : cet enchaînement rapide l’avait suffisamment stressé pour que, des dix heures de marge qu’il avait précédemment envisagées, il ne restait plus qu’environ sept heures pendant lesquelles il pouvait espérer ne pas perdre le contrôle de ses actions et provoquer un incident. En apparence, cela semblait suffisant. Mais le jeune homme n’était jamais sûr de ce que ce laps de temps représentait, tant sa « maladie » pouvait être complexe. Il lui était déjà arrivé qu’une de ses crises ne se déclenche peu de temps après qu’il ait envisagé une douzaine d’heures de répit, aussi bien qu’il était arrivé qu’une journée entière ne passe sans que rien ne lui arrive. Rien ne pouvait lui garantir que son état ne s’aggrave sur le chemin leur restant à parcourir pour rejoindre l’académie.

Mais puisque Madoka paraissait si enjouée à l’idée de combattre, il ne la retiendrait pas de se défouler, puisque telle semblait être sa volonté. Il lui faudrait juste rester prudent et à l’affut d’une quelconque anomalie dans son entourage.


« Faites comme vous voudrez ! Je tiens tout de même à vous rappeler que nous ne sommes pas à l’abri de dangers plus importants, malgré les apparences. Je sais que les patrouilles circulant autour de la ville et de l’Université font en sorte de nettoyer les environs de manière récurrente. Mais les risques sont toujours là, qu’on le veuille ou non. Et sachez que je ne cherche pas à monopoliser les adversaires. Mon seul but est de vous conduire indemne jusqu’à la BGU, rien d’autre. C’est ce pourquoi j’ai été engagé aujourd’hui, et je me dois de respecter les ordres qui m’ont été donnés. »

Une fois de plus, William s’exprimait avec son air sombre donnant l’impression qu’il faisait des remontrances. Ca ne plairait probablement pas à cette originaire de Wutaï, mais il tenait à être clair sur ses intentions. Auréa avait été clair, il devait escorter les deux jeunes femmes à bon port et cela impliquait qu’elles ne devaient pas être exposées inutilement à un quelconque danger. Si cela l’amenait à prendre toutes les attaques à leur place, il ne dirait rien. Sa formation de SeeD lui avait appris qu’un soldat ne pouvait pas accepter de laisser les civils se faire blesser pour son salut. Et même après avoir quitté les rangs de la BGU, il était hors de question de tourner le dos à ce principe, même ici. Car bien que Victorique et Madoka fussent capables de se défendre par elles-mêmes, elles restaient sous sa responsabilité jusqu’à ce qu’il soit relevé de son devoir.

« Avançons, maintenant. L’heure avance et nous risquons d’être en retard au rendez-vous avec le directeur Squall Leonhart. Malgré que je ne vous empêcherai pas de combattre, tâchez de vous éloigner le plus possible si je vous en fait la demande. »

Il reprit donc la marche d’un pas vif en direction du grand bâtiment de l’Université de Balamb, tout en faisant en sorte de garder une certaine distance entre les deux jeunes femmes pour éviter le pire. Cette discussion avait légèrement réveillé en lui ses tendances paranoïaques, qui lui intimaient l’idée saugrenue qu’une crise pourrait survenir à n’importe quel moment. Mieux valait donc prévenir que guérir. Même si pour lui, il était impossible qu’on lui guérisse ce mal.
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyVen 28 Juin - 9:10

VictoriqueCe n'était qu'après qu'il s'excusait donc d'avoir agit sans nous demander. C'était de quoi simplement démontrer que notre réaction était déplacée et nous tourner au ridicule. Notre visage en dérougit légèrement, mais toujours pas entièrement, quoiqu'il ne s'agissait pas que de frustration maintenant. Avec un soupir nasal bruyant, nous avions détourné le regard. La situation devenait épineuse, et ça ne partait pas exactement du bon pied. Par réflexe avec l'embarras, nous avions gonflée les joues l'espace d'un moment pour ensuite laisser tomber la pression. Ce n'était pas le moment de faire une scène, et puis ce monsieur Lawrence n'était pas de ceux que l'on voulait se faire un ennemi, il n'y avait qu'à voir ce qu'il savait faire avec cette main mécanique.

«Maintenant vous en devenez embarrassant... Nous ne vous en tenons pas rigueur, tâchez juste d'avertir quand vous vous emparez des affaires d'une femme, cela pourrait vous éviter des malentendus.»

Était-ce parce qu'il nous prenait pour une simple enfant qu'il s'en permettait autant? Il n'aurait probablement pas agit de la sorte face à une femme qu'il considérerait de son âge. Certes, il était l'aîné ici, ça ne faisait pas de doute, mais nous n'en étions pas moins une adulte malgré les apparences. Damnée soit notre handicap vertical. Nous avions donc le plaisir de transporter nos bagages. En même temps, il serait malvenu de le lui demander alors que nous venions presque de piquer une crise comme il les avaient touchés sans demander notre avis. Il s'agirait de quoi se faire passer pour une hystérique lunatique. Nous avions faite basculer la poignée, puis, non sans difficulté traînions-nous nos affaires. L'épuisement venant de deux combats d'affilé face à des monstres se faisait bien sentir, sans parler qu'elle était bel et bien lourde cette valise.

Qu'il raconte ce qu'il veut par rapport à une quelconque stratégie, il allait de soi que nous n'allions pas nous tenir devant la mêlée. L'un implorait à toutes de se tenir le plus loin possible de lui, tandis que l'autre elle semblait bien impatiente de se lancer à corps perdu dans la bataille si jamais nous étions de nouveau attaquées. Sa motivation par rapport à aller chercher le combat auprès de ces monstres nous échappait complètement, et honnêtement, nous n'avions pas réellement envie de comprendre. Encore l'une de ces philosophies étranges de guerrier sans doute. Quant à nous, nous avions bien assez à nous occuper à transporter nos biens et éviter de tomber visage premier à force d'éternuer. Nous ne faisions plus exactement attention à nos alentours, surtout avec Pooki qui montant la garde tout en voletant autour du groupe. Tout ce que nous pouvions voir était la silhouette de la BGU qui se faisait de plus en plus nette, après avoir essuyé nos yeux larmoyants avec tout ce pollen qui flottait dans l'air évidemment.
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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptySam 29 Juin - 17:07

MadokaDaaaw, il ne rigolait pas. Nul.

Après avoir fait comprendre d'une voix plus barbée qu'autre chose qu'il ne comptait pas piquer la valise de la gnome, mais juste l'en délester le temps d'arriver à la BGU pour ne pas qu'elle aie à se la coltiner. Au final, mademoiselle récupéra son stock de dentelles. Nul doute qu'elle allait regretter d'avoir ouvert son clapet maintenant qu'il lui fallait trimbaler à nouveau ses bagages. En parlant de bagages, c'était une bien grosse valise pour une si petite personne. Elle avait combien de petites culottes à trimballer, au juste ? Ces riches...
Manteau blanc n'était pas en reste, cela dit : Madoka n'avait certes pas choisi les meilleurs termes pour dire qu'elle ne comptait pas rédiger des haikus pendant qu'il se faisait des monstres, mais sa réaction laissait à penser qu'il avait compris "Allons défoncer tout l'écosystème à coups d'épée !" Oui mais non, camarade. Il avait l'excuse d'avoir un job à accomplir, cependant : c'est à lui qu'on tirerait les oreilles s'il arrivait quelque chose aux dames. Rendez-vous ou pas rendez-vous (même si elle n'était pas personnellement concernée), il faudrait y aller.



- Je n'en demandais pas plus.


Et c'était reparti vers la fac de guerre.
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Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb 13060703354916241211269335 Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb 13060703354916241211269334

Niveau : 1
HP : 100/100
MP : 10/10

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MessageSujet: Re: Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb Une militaire et une lolita en direction de l'université Balamb EmptyMer 3 Juil - 11:15

→ Victorique de Bastille passe niveau 2 et gagne 350 gils
→ William Lawrence passe niveau 2 et gagne 150 gils
→ Madoka Bayushi passe niveau 2 et gagne 250 gils

Merci de mettre les liens à la fin et au début de votre rp quand vous changez de sujet Wink.


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