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Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!?

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MessageSujet: Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? EmptyMar 11 Juin - 22:22

*Chers passagers, nous sommes en présent en approche de la ville de Balamb. Il vous est prié de vérifier vos bagages avant que nous atteignons la prochaine gare.*

VictoriqueNous avions relâché un long bâillement avec cette annonce qui nous tira un peu de notre torpeur. Le confort de ce train valait bien chaque gil investit, bien qu'il s'agissait des derniers que nous avions en poche. À peine étions-nous à nouveau éveillée que notre regard divagua en direction des hublots. Voyager sous la mer elle-même était une expérience impressionnante, bien que légèrement intimidante. Bien que le paysage marin était en soi magnifique, il n'était aisé de se sortir de la tête ce qui pourrait arriver si jamais un accident survenait. Mieux valait éviter de s'imaginer ce genre de scénarios catastrophes, ça ne pouvait que les attirer. La faune de l'autre côté du verre était de loin plus intéressante à observer que celle qui se trouvait dans ce train. La tasse de thé que nous avions demandé plus tôt reposait toujours sur la table. Le breuvage n'était plus fumant, mais toujours suffisamment chaud pour être apaisant. Pour le moment, il n'y avait qu'à attendre le menton perché sur sa main, que le voyage se termine.

-Squall Leonheart hmm? À quoi peut-il ressembler?

Pas une personne en Dol ignorait qui était Squall, évidemment. Il avait grandi à Winhill, tout comme nous, mais malgré cela, ça ne voulait pas dire qu'elle l'avait connu personnellement. Une fois de plus, nous ne nous étions jamais réellement mêlée aux autres enfants, alors de tête, nous ne pouvions nous souvenir de lui. Nous espérions au moins qu'il se trouvait être séduisant. Avoir su, en voilà un contact qui aurait pu se montrer fort profitable. Comme quoi du talent provenait de ce petit village perdu malgré tout. Les battements d'ailes de Pooki étaient sans répit. Sans doute qu'un animal volant devait se sentir plus nerveux encore de voyager sous l'eau. Presque en panique, il finit par s'échapper de la loge du train pour partir en sa propre aventure. Nous étions tentée de le laisser à lui-même, mais cette bête était bien capable de nous apporter mille ennuis.

Ce n'était pas sans lâcher un grognement plaintif que nous nous étions levée de la banquette. Il pouvait se faire écarteler par un petit morveux, ça lui apprendrait bien, mais le perdre pourrait se prouver être... Problématique. Toutes nos chances de survie par rapport à la quête insensée à laquelle nous comptions prendre part dépendaient de cette chauve-souris. Franchement, à quoi pensaient-ils donc tous? Représenter la TGU sur le terrain autrement que par leur couverture journalistique? Certes, ils comptaient sur le fait que nous possédions la capacité d'aller plus loin que les autres, mais c'était de la folie. Toutes choses considérées, c'était un peu notre faute de leur raconter que nous possédions une G-Force en premier lieu et affirmer que nous avions vaincu cette sorcière en une seule attaque, mais tout de même! Mettre tous ses oeufs dans le même panier était de la folie, peu importe l'angle duquel on regarde la chose. Elle lâcha finalement un soupir vaincu.

*trop tard pour reculer, il va falloir assumer nos gestes, Victorique. Si jamais nous rentrions en couarde, nous serions la risée de l'université entière, voir de Winhill également... Le monde ne serait pas assez grand pour vous y cacher. Maintenant où diable se cache ce pudding volant. Hng, nous prendrions bien un pudding au chocolat pour faire passer toute cette tension.*

Attendre dans sa cabine qu'il rentre ou aller le chercher, là était la question. Et s'il était parti trouver une nouvelle maîtresse d'ailleurs? Il avait fait le coup à cette Marcy après tout. Avions-nous agi de façon cruelle envers cet animal? Nous l'avions récupéré de ses griffes, et pour cela il semblait reconnaissant. Il aura cependant refusé que nous lui octroyons un nom plus... Distingué. L'appellation que lui avait donnée son ancienne maîtresse nous envoyait toujours des frissons de dégoût à travers le dos. De plus nous arrivions presque à Balamb. Était-ce son plan? Se cacher dans les bras d'une autre personne et fuir cette mission suicide? Il ne perdait rien pour attendre celui-là! Pour cela, mais surtout pour nous forcer à appeler son nom à voix haute en plein lieu public.
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MessageSujet: Re: Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? EmptyMar 11 Juin - 23:50

hrp:
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Balamb. Cette petite cité paisible et reposante était à présent devenue le lieu d’habitation de  Zell Dintch, un ancien Seed qui avait combattu auprès de Squall Leonhart pour venir à bout de la calamité de ce monde Ultimécia. Si on devait conter l’histoire jusqu’à son début, elle serait longue. Bien trop longue pour être raconter de nouveau et de toute façon, la jeune Seed n’avait pas la tête à repenser à tout ça. C’était du passé et à présent, il y avait des soucis, bien plus important qu’une histoire du passé. Aujourd’hui, Auréa n’était pas venue à Balamb pour aller voir son entraîneur. Non, elle était ici pour venir accueillir une nouvelle arrivante qui venait de la TGU sur ordre de son directeur. À quoi ressemblait la demoiselle ? Ce qu’elle venait faire ici ? Ça la belle combattante était incapable de le savoir, toujours est-il qu’elle comptait bien réussir la mission que Squall Leonhart lui avait affectée. Même si pour ça, elle était obligée de faire l’escorte et de protéger la jeune inconnue en cas de besoin. Venant d’une fac, l’arrivante devait bien être capable de se protéger, mais il aurait était futile de contester des ordres venant d’un membre bien plus haut gradés qu’elle. Après tout, elle avait jurée fidélité à la BGU et même si les tâches pouvaient se montrer ingrates, Auréa préférait taire ses idéaux pour bien faire son boulot. Ce n’était pas pour rien qu’elle était devenue un Seed et elle comptait bien faire honneur à son université.

Vérifiant sa montre de temps en temps, la combattante aux cheveux noirs, préféra accélérer un peu plus le pas, de façon à ne pas être en retard sur le lieu du rendez-vous. La ponctualité était quelques choses d’important et de primordiale, puis il aurait été malvenue d’accueillir cette personne et de lui faire presser le pas par la suite. Ce n’était pas correcte et encore moins bienvenue venant d’un militaire comme elle. Ses talons claquaient sur le sol dans un rythme rapide. Chaque pavés en prenait pour son grade et plus la jeune Seed avançait vers le lieu du rendez-vous, plus son visage devenait sérieux et autoritaire. Comme toujours quand elle voulait faire bonne figure. La gare n’était plus très loin à présent et elle pouvait voir que quelques personnes se hâtaient d’aller prendre leurs billets pour aller entreprendre un voyage de longue haleine, bien que maintenant, le confort était assez luxueux dans ses machines. Passant du côté des accompagnateurs, Auréa se tenait droite sur le quai de la gare de Balamb. Ses bras étaient croisés et sa posture droite. Elle attendait sagement que le train en destination de Timber arrive à bon port. Au vu de l’heure, il ne devrait pas tarder à arriver et pendant que celui-ci commençait à se montrer à l’horizon, la demoiselle se remémora les mots qu’on lui avait annoncés au début de cette petite mission. Elle devait accueillir une jeune femme qui approchait la vingtaine d’année, cheveux longs blonds, mais surtout, un détail qu’Aurèa risquait de ne pas rater, son style vestimentaire qui approchait visiblement de la poupée. Avec ça, si elle ratait c’est qu’il lui faudrait une bonne paire de lunette, mais bon de toute façon, même si la jeune étudiante s’était habillée normalement, elle faisait confiance à son instinct pour la repérer. Le train était maintenant arrivé à hauteur de l’étudiant de Balamb. La machine crachait bruyamment de la fumée, signe qu’il était maintenant à l’arrêt. Décroisant ses bras pour prendre une posture un peu plus militaire, Auréa regardait chaque visage défiler devant elle, jusqu’à repérer une jeune femme qui faisait bien plus jeune que son âge, par contre le style vestimentaire collait parfaitement à la présentation qu’on lui avait faite de cette personne. S’approchant donc confiante, la jeune femme arriva à hauteur de l’arrivante avant de la saluer d’un salut militaire, tout en lui adressant la parole avec une voix neutre et respectueuse.

« Bonjour, êtes-vous l’étudiante de Trabia que doit recevoir Monsieur Leonhart Squall ? »

Elle attendit un peu avant d’avoir confirmation sur la personne avant de donner suite à sa mission. Elle n’avait pas vraiment de doute sur la personne, mais il valait mieux attendre avant de faire quoique ce soit. Prudence était mère de sûreté comme on dit. Dès que la jeune demoiselle confirma son identité, la jeune Seed continua de garder sa posture avant de se présenter à son tour.

« Je me présente, je suis Auréa Adamova. On m’a chargée de vous escorter jusqu’à la BGU pour que vous puisez accédez à celle-ci sans encombre. Je vous prie de bien vouloir me suivre s’il vous plait. »

Toujours avec une voix respectueuse, la jeune militaire, repris une pause décontractée et relâchée, avant de tourner le dos à l’étudiante pour la mener à bon port. Maintenant la mission commençait pour elle tout comme la jeune femme qui se tenait derrière elle.


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MessageSujet: Re: Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? EmptyMer 12 Juin - 3:33

Victorique-Nous te retrouvons enfin espèce de petite gélatine volante. Mais que diable t'as-tu pris de fuir de la sorte?

La chauve-souris tremblait toujours entre nos mains. Cette scène semblait bien trop familière, et nous ne nous sentions pas du bon côté de l'histoire cette fois. Nous soupirâmes profondément après avoir tout simplement recueillit l'animal entre nos bras. Franchement, le prendre ainsi nous donnait carrément l'apparence d'une fillette qui traînerait partout avec elle une peluche. Courir avec ces bottes n'était pas aisé, aussi avions-nous causé une légère commotion parmi les passagers en tout en causant un léger raffut. Nous nous excusâmes de plates excuses avant d'emboîter le pas de retour à notre cabine. Le voyage tirait vers sa fin, et nous pouvions voir le train qui entamait sa remontée vers la surface. Quel dommage était-ce, il était rare de pouvoir admirer les bancs de corail d'aussi près et de façon aussi nette surtout. À une autre fois peut-être.

Maintenant il était compréhensible pour nous de s'imaginer pourquoi Pooki avait été aussi effrayé du voyage. Avec l'habitude de voler libre dans le ciel, ce devait être une expérience terrifiante de se retrouver sous des milliers de tonnes d'eau tout en se déplaçant à vive allure. Ses convulsions s'étaient lentement arrêtées quand il se tenait contre nous. Ce gaillard avait beau se trouver être une corvée par moments, nous ne pouvions oublier aussi aisément le fait qu'il nous avait sauvée la vie par une fois déjà. Pour le moment, il s'agissait surtout de déplacer nos bagages quand nous auront à descendre de ce train. Respirer l'air frais ferait le plus grand bien, même pour nous qui n'avions jamais vraiment été une femme d'extérieurs. Nous tirions sur la poignée de la lourde valise pour la tirer hors de l'espace de rangement. Nous remarquâmes qu'il demeurait toujours un peu de thé dans notre tasse tout juste avant de mettre le pied hors de la cabine. Quelle mauvaise idée était-ce d'en boire ce qu'il restait, maintenant devenu froid. Nous esquissâmes une grimace avant de nous reprendre.

La valise faisait presque notre taille, mais fort heureusement, le fait qu'elle soit montée sur roulettes faisait en sorte que même nous puissions la déplacer. Nous nous étirâmes quand nous avions sentit le véhicule commencer à perdre de la vitesse. Le voyage touchait à sa fin, et bien que nous soyons demeurée la majorité du temps assise, nous ne pouvions nier un certain épuisement. Les balades en train nous auront toujours donnée sommeil après tout. Traverser les couloirs du train s'avérait être une tâche plus ardue qu'à notre arrivée. Tous étaient pressés de sortir, et il était difficile de se frayer un chemin sans être bousculée. Ces gens n'avaient-ils donc aucun égard pour une dame? Il n'y avait qu'à espérer que ce manque de manières n'était pas généralisé ici à Balamb. Ni une, ni deux, mais trois fois presque affalée contre le mur du couloir. Nous avions eu à attendre un bon moment avant de pouvoir simplement attendre l'une des portes.

Nous descendîmes botte à plate-forme d'abord tout en recherchant un équilibre satisfaisant. La dernière chose que nous souhaitions était bien de tomber et de salir notre longue robe noire. Notre valise opposa une certaine résistance quand nous tentions de la décharger du véhicule, mais outre un peu de fil à retordre, nous étions finalement à bon port. Pooki n'avait pas perdu de temps pour s'élancer dans les airs à peine étions-nous à l'extérieur. La main à présent libre, nous pouvions nous saisir de notre ombrelle sans problème, le soleil brillait haut et fort et mieux valait éviter de se brûler la peau. Nous observâmes les bâtiments qui s'étendaient dans le paysage, et avions fait quelques pas vers l'avant pour consulter l'une des grandes cartes affixées à un tableau. Du moins, jusqu'à ce qu'une voix vienne nous tirer de notre contemplation. Une femme de grande taille, filiforme et plutôt jolie, bien que nous ayons eu préféré une rencontre avec un être plus masculin. Sa démarche et ses manières rappelaient très aisément celles qu'ont les militaires. Elle ne perdit pas de temps pour se présenter. Nos yeux s'étaient illuminés à la mention de Squall. Nous avions beau eu regarder aux alentours, il n'était lui-même nulle part. Elle devait donc avoir été envoyée afin de venir nous cueillir.

-Effectivement, nous avons été envoyée par l'université de Trabia afin de porter assistance dans cette épineuse situation dans laquelle nous sommes. Victorique De Bastille est notre nom, mais nous estimons que vous le saviez déjà.

Nous effectuâmes une courbette en guise de présentation, tout ce qu'il y avait de plus classique en levant à la fois légèrement le pan de notre robe à l'aide de notre main libre. Cette femme savait sa politesse au moins, bien qu'il y avait une certaine sévérité à dénoter dans son ton. Plus sévère que n'importe quel professeure que nous avions rencontré à notre université. Nous avions une bonne première impression somme toutes: elle avait du caractère, mais demeurait bien éduquée. Elle confirma qu'elle se trouvait bien ici afin de la guider avant de tourner les talons. Tout cela s'annonçait sérieux, le coeur un peu gros avions-nous emboîté le pas. Son rythme s'annonçait difficile à suivre en raison des jambes quasi interminables qu'elle possédait, surtout alors que nous avions nos propres bagages à transporter. Au moins en voilà une qui serait facile à garder dans son champ de vision malgré tout vu la différence de tailles. Nous pourrions pratiquement nous faire passer pour sa fille, damné soit notre handicap vertical. Il y avait de quoi se sentir un peu jalouse en fait. Elle continuait de marcher en silence d'un pas quelque peu pressé, silence qui commençait à nous rendre un tantinet mal à l'aise.

-Miss Adamova, allons-nous rencontrer monsieur Leonheart en personne en passant? Inutile de faire de promesses, nous nous imaginons bien qu'il s'agit d'un homme occupé. Nous sommes issue du même village où il est né saviez-vous? Pour ce que cela puisse vouloir dire, nous ne l'avons jamais vu en personne auparavant, du moins aucune mémoire ne persiste. Ah certes, il y a certainement des choses plus pressantes à discuter. Serait-ce arrogant de vous poser quelques questions quant à ce qui risque de nous attendre une fois arrivées à la BGU?

L'ombre de la chauve-souris écarlate planait au-dessus de nous deux. Cela nous faisait penser que nous n'avions pas encore prit la peine de lui présenter son animal de compagnie. Eh bien, difficile à dire si ce genre de conversation pouvait même l'intéresser, et puis rien ne pressait à ce niveau. Mine de rien, nous étions en train de mettre pied dans la cour des grands. Il était de notre ressort de laisser une bonne impression, et surtout de faire honneur à la TGU, rien que cela. Malgré tout, il était difficile de détacher le regard des bâtiments et de l'architecture, de même que de la vie quotidienne qui se déroulait face à nous à notre passage. Nous nous attendions à la même ambiance qu'à Trabia, et nous avions tort...
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MessageSujet: Re: Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? EmptyMer 12 Juin - 12:56

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Dès le premier coup d’œil, la jeune Seed avait remarquée que la jeune étudiante, faisait bien plus jeune. On aurait presque dit une petite fille et si on ne lui avait pas dit son âge, elle l’aurait peut-être traitée comme telle. Par simple politesse ou pour ne pas intimider la demoiselle, mais vu qu’elle avait eut des informations capitales, elle savait exactement comment traiter la demoiselle. Comme une fille de son âge, bien qu’en y pensant Auréa était plus âgée de quatre, mais cela, il y avait pas besoin de s’étendre d’avantage dessus. Le nm de l’étudiante de Trabia avait des sonorités un peu bourgeoise, ce qui n’étonnait pas au fond la jeune militaire. Au vu de sa tenue, un prénom et un nom rustre aurait été bien plus impressionnant.

Emboitant le pas, pour maintenant escorter la jeune demoiselle aux allures de poupées. Les pas de la Seed claquaient frénétiquement, donnant un rythme bien plus rapide que Victorique avait l’air d’avoir du mal à suivre. Au début la jeune femme n’y faisait pas attention, préférant guetter les alentours au cas où. Même si la mission n’avait pas l’air dangereuse, ni périlleuse, il valait mieux s’assurer que tout soit en ordre pour que l’ascension se passe au mieux. Bon Balamb n’était pas une ville à risque et les habitants étaient généralement calmes ne cherchant pas la bagarre, donc au fond il n’y avait vraiment pas de quoi s’inquiéter, mais esprit militaire oblige. Surtout qu’Auréa était parfois du genre paranoïaque, mais heureusement pour elle, ce trait de caractère n’était pas un défaut encombrant. Le silence était présent parmi les deux protagonistes, aussi, inutile de dire que la jeune Seed était loin d’être une grande bavarde, au grand désarroi de la jeune Victorique. Ce moment morne avait même quelques choses de troublant, quoique ce trouble touchait plus l’étudiante que la militaire qui avait l’habitude de ce genre de situation. C’est donc sans surprise qu’Aurèa entendit à nouveau la voix de cette jeune fille. Sa façon de parler avait quelques choses de particulier. On pouvait sentir qu’elle était fille d’une bonne famille, à moins que ça soit une façon de s’exprimer qu’elle avait développée seule. Dans tous les cas, c’était unique. Rare était les personnes qui parlaient dans un langage aussi soutenue, mais aussi en s’exprimant comme si elle n’était pas seule. Est-ce qu’elle s’exprimait aussi pour la bestiole qui l’accompagnait ? De plus, c’était qu’elle genre de créature ?  En regardant vaguement l’animal Auréa arqua doucement un sourcil, elle se posait plusieurs questions intérieurement, mais elle ne voyait pas l’intérêt d’exprimer ses états d’âme là-dessus. Tout ce qu’elle devait faire, c’était effectuer sa mission, le reste pouvait attendre. Tout en continuant de tourner le dos à la petite poupée, la militaire écoutait ses paroles attentivement. Analysant plus les questions qu’elle posait que l’histoire de sa vie. Du moins, savoir que cette jeune fille venait du même village que monsieur le directeur, n’était pas quelques choses qui fascinaient la jeune Seed. Toujours était-il qu’elle écoutait en silence, sans rien ajouter. Elle attendait juste que l’étudiante est finie de parler pour s’exprimer à son tour, sans vraiment s’intéresser à autre chose que les réponses à ses questions.

« Selon ce que l’on m’a ordonné, vous devez normalement rencontrer monsieur Leonheart. Je me dois de vous accompagner jusqu’à son bureau. Concernant la réponse à votre autre question, je dois avouer que je ne comprends pas vraiment votre requête. De qu’elle risque parlez-vous ? Vous pouvez être un peu plus précise je vous prie ? »  

Avait-elle peur de se faire torturé ? Ou bien parlait-elle du chemin qui menait jusqu’à l’université de Balamb ? Il y avait tellement de possibilité de question et de réponse, qu’Auréa aurait bien voulu avoir plus de détails concernant ses risques. Après tout, elle n’était pas devin et la jeune demoiselle pouvait parler de toutes autres choses. Comme ce fléau qui avait touché Dol et d’autre monde pour les faire fusionner. Faisant disparaître les G-forces et obligeant les gens à utiliser la magie sous forme de gemme. Au fond, la militaire ne connaissait pas la raison qui avait poussé Selphie Tilmitt à envoyer une de ses étudiantes auprès de la BGU et de toute façon, il aurait été incorrect de questionner la jeune gothique lolita sur ce sujet. Si on ne lui avait pas donnée plus de détails c’est que ça ne regardait que les directeurs des deux universités. C’est tout. Pas la peine de s’en mêler et de jouer les troubles fêtes. Se retournant enfin vers Victorique, Auréa regarda celle-ci tout en regardant sa valise. Elle était aussi grande qu’elle et la pauvre jeune fille avait l’air de connaître des difficultés à la transporter. Même avec les roulettes, ça semblait être assez ardu pour quelqu’un comme elle. Pas qu’elle l’a jugée frêle et fragile, mais peut-être qu’un petit coup de main ne serait pas de refus.

« Si vous me le permettez, je vais transporter votre valise à votre place. Il sera plus aisée pour vous de suivre mes pas, sans un poids de votre taille. Au vu de votre attirail, je suppose que vous allez rester quelques temps à la BGU. Si c’est le cas, je vous ferez la présentation de notre établissement pour votre confort et pour que vous puissiez avoir vos marques. Autant vous faire une visite guidée avant de vous présenter à monsieur Leonhart. »

Puis comme ça, il y aura pas besoin de le faire après la rencontre, puis peut-être aussi que Victorique de Bastille avait envie de poser ses affaires avant de se présenter ouvertement au directeur de la BGU. Dans les deux cas, ça pouvait être une initiative à soumettre et peut-être que la demoiselle apprécierait cet accueil.


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MessageSujet: Re: Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? EmptyMer 12 Juin - 17:04

VictoriqueLe silence était pesant entre toutes deux. Ce n'était pas tout-à-fait une chance que, pour l'une des rares fois où nous tentions d'engager une conversation, nous tombions sur une personne qui nous ressemblait en ce point. Si nous ne la sentions pas du tout hostile, elle ne se montrait pas des plus approchables non plus. Un soupir nasal discret était survenu. L'annonce comme quoi nous rencontrerions le directeur de la BGU était cependant de quoi redonner un peu de courage. Nous dénotions par contre une certaine tension dans sa voix. Sans doute que d'accueillir les nouveaux venus n'était pas sa tasse de thé. Une tâche triviale qu'elle avait accepté même si elle se devait un peu ingrate de toute évidence. Sa réponse à sa dernière question ne nous empêcha pas de pousser un rire seulement à moitié contenu. Sans doute devait-elle avoir mal comprit sa demande, cela ne manquait pas d'arriver par moments avec ceux qui n'étaient pas habitués à notre façon de nous exprimer.

«Risques? Dans le sens de dangers? À vous de nous dire si vous pensiez la route dangereuse. Nous cherchions plutôt à nous enquérir sur ce à quoi ressemble la vie à la BGU. Si un uniforme sera nécessaire par exemple, le fonctionnement des lieux en général. Cet établissement est de nature plus militarisée après tout, il ne fait aucun doute qu'il soit plus stricte. Ce serait dommage de faire un pas de travers à peine arrivée après tout.»

Des dangers? Pensait-elle que nous allions nous faire attaquer à chaque détour de rue? Nous pensions cette ville sécuritaire, mais à regarder miss Adamova scanner les rues d'un oeil méfiant, son inquiétude se mettait à devenir nôtre. À quel point cette ville pouvait se montrer dangereuse? Nous n'avions jamais vraiment été plus loin que Trabia, et à Winhill, les menaces étaient toujours clairement définies avec les monstres qui rôdaient parfois trop près. Là par contre, c'était tout autre si la criminalité était forte. Nous avions une certaine perspicacité et étions toujours prudente lors de nouvelles rencontres, certes, mais nous n'allions pas nous faire croire que nous parviendrions à mettre une correction à peu importe qui tenterait de nous agresser. Nous pensions très vite cette escorte moins superflue d'ailleurs. Par sa prestance seule, Miss Adamova saurait bien faire déguerpir plus d'un individu mal intentionné. Eh bien, comme quoi, il ne fallait pas toujours se fier à la beauté d'une ville seule pour juger de son état.

*Du calme Victorique, c'est en pensant au malheur qu'il survient...*

Plus facile à dire qu'à faire. Si nous regardions toujours aux alentours lors de notre visite de cette cité, notre regard se portait à présent davantage sur les gens. Ainsi était-il préférable de dénoter toute trace d'hostilité, ou de perversité, dans leurs regards. L'intuition féminine jouerait le reste. Nous avions resserré notre poigne autour de notre ombrelle et pressâmes le pas pour nous rapprocher un peu plus de notre gardienne. Du moins, jusqu'à ce qu'elle se retourne à nouveau pour nous adresser la parole. Outre le commentaire indirect sur notre taille qui eut pour réaction de nous faire détourner le regard avec un certain ennui, ses intentions semblaient nobles. Nos traits s'étaient adoucis rapidement suite à la moue que nous avions faite pour même prendre un air de curiosité. Elle ignorait donc les détails de sa visite si elle nous questionnait sur sa durée. Ce genre d'établissement devait après tout agir sur la base des informations données seulement si nécessaire comme toute bonne machine militaire.

«Cela dépendra de la suite des choses, mais dans un cas de figure optimal, nous devrions demeurer ici quelque temps en effet. Pour ce qui est de la valise, le geste est apprécié. Pour ce qui est de la visite, nous ne voudrions pas faire davantage indulgence de votre précieux temps. Cependant, il serait impoli de notre part de refuser si vous pourriez nous assurer que cela ne vous dérange en aucun cas.»

Nous ne pouvions nous enlever de la tête l'idée que le geste était forcé, bien que posé en de bonnes volontés. S'accrocher aux jupons des officiels n'était certainement pas une bonne façon de se faire bien voir, surtout si ceux-ci estiment vouloir mettre leur temps à meilleur escient, même si nous ne pouvions nier qu'un tour de l'endroit, aussi rapide soit-il, serait fort informateur, ne serait-ce que pour éviter de demander notre chemin par la suite. Un poids se faisait de plus en plus lourd au centre de notre poitrine à la simple idée de rencontrer le chef des SeeD. La question demeurait s'il était du genre autoritaire ou encore laxiste. Allait-il nous inspecter à la recherche de n'importe quelle faille, chose qui ne serait probablement pas bien difficile du point de vue d'un général, ou serait-il inclusif. Difficile à dire quand nous pensions au fait que nous ignorions tout de l'homme en personne. Nous avions entendu parler de ses exploits, certes, mais rien en ce qui le concerne humainement. La nervosité s'installait lentement, mais sûrement.
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MessageSujet: Re: Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? EmptyJeu 13 Juin - 13:10

Devant le rire peut contenue de la jeune demoiselle, Auréa arqua un sourcil, se demandant ce qu’il pouvait y avoir de drôle dans les propos qu’elle avait tenus. C’était-elle montrée hilarante sans le vouloir, ou avait-elle posée une question quelques peu idiote ? La réaction de l’étudiante aurait pu en vexer plus d’un, du moins ceux qui avaient un égo surdimensionné ou une fierté quelques peu extrême, mais pour la jeune Seed, il y avait rien de cela et elle attendit patiemment que la demoiselle s’exprime d’avantage avant de lever doucement les yeux vers le ciel, comme pour trouver ses mots. Si elle trouvait la route dangereuse ? Pour elle non, il n’y avait pas vraiment de risque, du moins, les monstres des plaines entre Balamb et la BGU n’était pas d’une force extraordinaire et les combattre était plutôt aisée, mais comme elle ne connaissait pas les compétences de la jeune poupée, elle ne pouvait pas vraiment parler pour elle. Puis quant à cette question des fonctionnements des lieux, le mieux serait peut-être de lui expliquer en détail, de façon à ce qu’elle ne fasse pas de faux pas inconscient comme elle l’expliquait si bien. 
« Pour ce qui est des risques. La ville de Balamb n’est pas un endroit dangereux. C’est une ville plutôt calme et agréable. Nous avions même un membre des Seeds légendaires qui y a élu résidence. Il s’occupe des entraînements de certaines recrus. En dehors de la ville par contre, réside quelques monstres dans les plaines et sur la route qui mène à la BGU. Je ne connais pas vos capacités, mais si vous savez vous battre, je pourrais dire que c’est une zone à risque faible. Est-ce que cela vous rassure ? » 
Car bon, elle avait bien remarqué que la jeune fille était quelques peu nerveuse, mais peut-être que ça venait du fait de rencontrer monsieur Leonhart à moins aussi que ça soit à cause de ses propres réaction, mais cela Auréa n’en avait pas conscience, car pour elle, elle n’agissait que comme on lui avait apprit, mais peut-être qu’elle avait un comportement quelques peu extrême. Ça elle ne pouvait pas le nier et on lui reprochait quelquefois ce mini défaut. Ravalant un peu de salive pour éviter de s’assécher la gorge, il était temps maintenant d’expliquer le fonctionnement de la BGU, ou du moins quelques règles à savoir.
« Le port de l’uniforme est fortement recommandé si vous ne voulez pas vous attirer tous les regards. Il est aussi porté pendant des événements importants, mais après ça, je pense que vous verrez cela avec monsieur Leonhart. Après tout, monsieur le directeur ne portait pas vraiment l’uniforme à l’époque ou il était encore étudiant. Au vu de votre provenance, peut-être que vous n’aurez pas à le porter. » 
Après, Auréa n’en savait pas vraiment plus. Pour elle, s’était recommandé, mais peut-être que pour monsieur le directeur, Victorique n’aurait pas besoin de porter l’uniforme de la BGU le temps de son séjour dans l’université. En tout cas, avec son style vestimentaire, c’est sûr que Victorique ne passerait pas inaperçue. Pas que la militaire critiquait au contraire, mais peut-être qu’il serait plus sage de ne pas se faire remarquer, juste d’un point de vue des regards, mais après, ça ne l’a regardé pas plus que ça. Ce n’était pas à elle de décider à la place de la jeune fille et encore moins du directeur et jamais elle ne se permettrait un tel affront. Remarquant quelques minutes avant cette discussion que la valise de la demoiselle était bien trop lourde pour elle. Auréa se proposa de la porter, tout en lui demandant si la gothique lolita voulait une présentation des lieux à son arrivée. Au vu du poids qui se trouvait dans son attirail, il était presque évident que la belle poupée allait séjourner quelques temps dans l’université, du moins, c’est ce qu’avait conclu la jeune Seed. Ecoutant la jeune femme, tout en prenant ses affaires personnelles. La militaire continuait d’écouter Victorique en silence, attendant juste que celle-ci finisse ses paroles, avant de lui répondre avec un ton neutre et détaché. De toute façon, après cette mission, elle n’avait pas grand-chose à faire, donc au niveau de son temps, elle pouvait se permettre d’en perdre. Si encore elle avait une autre mission ou des entraînements, là c’est sure qu’elle ne se serait pas proposée, mais là, autant se montrer raisonnable et respectueuse.
« Cela ne me dérange aucunement. Il serait préférable de faire un tour avant votre rendez-vous. Même s’il y a des indications dans notre université, je pense qu’il serait plus confortable pour vous de connaître le chemin des dortoirs. Il serait problématique par exemple que vous preniez le chemin de la serre à cause d’une ignorance qui n’est pas de votre faute et je pense que vous n’avez pas envie d’apporter votre valise dans le bureau du directeur. » 
Puis ça ne ferait surement pas bonne impression, du moins, il risquerait d’y avoir des remontrances. Bon monsieur Leonhart n’était pas un monstre, mais il n’allait peut-être pas d’apprécier le fait qu’Auréa n’avait pas vendu plus de service auprès de cette invitée. Ce qui était compréhensible et la militaire aurait peut-être appréciée ce geste dans une autre université. Approchant en plein cœur de la ville, l’odeur du pain chaud et des pâtisseries en tout genre, flottait doucement dans l’air. De quoi donner de l’appétit même pour ceux qui n’avaient pas faim. La jeune Seed était d’ailleurs étonnée de ne pas voir son entraîneur Zell Dincht. Habituellement quand il sentait cette odeur, il était capable de tout arrêter pour se jeter sur les bretzels encore chaud. Au moins, elle ne risquait pas de devoir s’arrêter pour taper la causette, ce qui l’arrangeait au fond. S’arrêtant pour se retrouver une nouvelle fois vers Victorique de Bastille. Auréa regarda doucement la ville, avant d’indiquer chaque endroit à la gothique lolita.
« Comme vous le savez, ici c’est Balamb. C’est la seule ville qui se trouve près de la BGU. Par ici, vous y trouverez le port, avec ses pêcheurs. Il y a aussi un hôtel qui est assez bien entretenue. Là d’où nous venons, se trouve la gare comme vous avez pu le voir, avec cette boulangerie qui fait la renommée de la ville. Leurs pâtisseries y sont très appréciées. Par là, vous avez des locations, l’entrée de la ville, mais aussi le chemin qui mène à la BGU. C’est ce chemin-là que l’on va entreprendre. Des questions ? » 
Si la jeune fille restait dans les environs pendant quelques jours, il était peut-être important de lui indiquer les directions majeures de la ville. Après tout, peut-être qu’elle aurait envie de se balader un peu dans la ville si jamais la BGU l’ennuyait un peu. Au pire, elle pourrait toujours participer aux cours, ou aux entraînements, mais ça après c’était à Victorique de décider.


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MessageSujet: Re: Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? EmptyJeu 13 Juin - 20:09

VictoriqueLes clarifications de Miss Adamova apportèrent au moins un vent de répit. Ainsi il n'y avait pas de criminalité rampante ici, ce qui était à parier avec une université à proximité, de même qu'un instructeur à l'intérieur même de la ville. Les monstres dans la plaine de Balamb n'étaient pas réputés pour être bien dangereux comme l'expliquait sa chaperonne, bien que cela dépendait probablement du point de vue. Du moins, ils ne pouvaient pas être bien plus dangereux que les monstres qui rôdent autour de Winhill. Le port d'uniforme se trouvait loin d'être notre tasse de thé, mais il pouvait probablement se faire exception pour ce qui était des événements importants. De plus, faire tourner quelques têtes à son passage pourrait s'avérer amusant. Outre cela, il ne semblait pas y avoir de règles étouffantes, bien qu'une discipline inflexible face aux instructions allait être de mise. Malgré une certaine nervosité quant au fait que nous allions probablement devoir combattre nos premiers monstres, nous affichions tout de même un écran de confiance.

«Quelques petits monstres de bas étage ne causeront pas problème alors. Nous avons été référée de la part de miss Tilmitt elle-même après tout.»

Pour ce que cela voulait dire. Dans les faits c'était surtout pour nous rassurer nous-même que nous avions dit cela. Allons, nous avions ces gemmes, n'est-ce pas? Si jamais les choses prenaient un mauvais tournant, il n'y aurait qu'à se servir de sa magie. Si nous avions au moins une qualité de guerrière, il s'agissait au moins de cela, alors mieux valait en faire bonne usage et créer une bonne impression chez son hôte. Sans doute que notre apparence menue devait l'avoir rebutée quelque peu, alors il était de notre ressort de faire en sorte de compenser notre faible stature par notre vivacité d'esprit. Dans les faits, se préparer mentalement à ce genre d'épreuve était ardu. L'idée seule de rechercher davantage de ces combats, même s'il s'agissait de retrouver ces cristaux au pouvoir de légendes, était difficile à accepter, et ce au point de se demander ce que miss Tilmitt avait bien pu voir en nous. Malgré tout, il était difficile de lui dire non. S'il y avait quelque chose à craindre bien plus que les monstres, c'était bien elle, et il était hors de question de lui annoncer la vérité et s'attirer son courroux de la sorte!

Nous avions relâché la poignée de notre valise en réponse à la requête de la militaire. De par sa propre stature, nul doute qu'elle n'aurait aucun mal à transporter ces quelques bagages. Elle n'avait rien des apparences d'une brute, mais elle dégageait bien une certaine prestance qui faisait signe qu'elle savait très bien se défendre, puis nous serions la première à affirmer que la taille n'est pas tout. Cela faisait un poids en moins, mais Pooki avait aperçu le geste. Sans perdre de temps, il s'était cabré pour effectuer un plongeon. La chauve-souris fit quelque tours à vive allure autour de nous, jusqu'à s'arrêter devant. Sa requête était on ne peut plus claire, et ce n'était non pas sans un soupir profond que nous avions étendu le bras pour le retenir contre notre poitrine. Dans cette position, complètement immobile, n'importe qui le confondrait pour une peluche à présent. Nous n'aimions pas le tenir de la sorte en public. Nous avions déjà le malheur de paraître aussi jeune, s'il fallait en plus que les gens croient que nous nous baladions avec des jouets, quel embarras était-ce.

Peu importe l'endroit dans le monde où nous pouvions nous retrouver, une odeur familière et particulière se trouvait dans l'air. Si miss Adamova ne nous avaient pas arrêtée à nouveau, nous l'aurions bien fait nous-même pour tenter de déceler la provenance de ces parfums. Cela faisait si longtemps que nous n'avions pu profiter d'une pâtisserie digne de ce nom. La salive nous remontait au palais tout en tentant d'identifier ce que nous arrivions à sentir. Les parfums sucrés dansaient avec ceux de nature salée sur un fond de pain frais. Même si nous avions mangé à bord du train, il était difficile de résister à un tel appel. Si nous n'étions pas attendues, alors cela ne faisait aucune question qu'une visite se serait imposée. Nous n'avions pas perdu un mot des directions de Miss Adamova, mais l'appel des boulangeries était toujours aussi envahissant. Nous secouâmes énergiquement la tête pour chasser ces pensées impures. Ce n'était pas le moment d'aller se chercher des douceurs, ou l'était-ce? Si jamais elles arrivaient légèrement en retard, elles pourraient bien blâmer une rencontre de monstres corsée après tout. Difficile de dire si notre chaperonne accepterait, elle ne semblait pas être une personne à se laisser gagner par ce genre de choses.

«Ce... Ce ne serait pas inapproprié de prendre quelque minutes et nous procurer quelque chose à manger pour la route, n'est-ce pas?»

Rien n'était moins sûr à ce niveau. Nous allions probablement nous voir rembarrée avec un argument tel que nous n'auront qu'à revenir ici une fois l'entretien passé. Le tout sera de prendre ce dénis avec panache. Or, éviter de goûter aux délices locaux lorsque présentés serait en soi pratiquement rustre de notre part. Cela n'allait pas nous aider à passer pour plus mature en aucun cas, mais voilà qui pouvait bien rester entre nous, surtout si miss Adamova s'en trouverait complice. Nos yeux devaient, malgré nos efforts, arborer un air quelque peu suppliant.
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Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? 13060703354916241211269335 Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? 13060703354916241211269334

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MessageSujet: Re: Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? EmptyVen 14 Juin - 11:08

PNJ
Les paroles de la jeune gothique concernant ses compétences avaient quelques choses de positif. Bon bien sûr, Auréa ne laisserait pas l’hôte de la BGU se débrouiller seule en combat, mais si jamais elles se retrouvaient encerclés ou prise au piège, elle pourrait attaquer ses assaillants sans risque de voir l’objet de sa mission blessée. C’était une chose à ne pas négliger. Approchant donc au cœur de la ville, la militaire ne se gêna pas pour présenter rapidement les lieux à la jeune étudiante de Trabia. Indiquant chaque destination tout en indiquant ce qu’il pouvait y avoir au bout du chemin. En se tournant doucement vers la demoiselle pour voir si elle n’avait pas de requête, il était presque amusant de voir qu’elle tenait maintenant son animal de compagnie. Enfin, dans ses bras on aurait plutôt dit une peluche. C’était vraiment une bête bizarre et cette situation était quelque peu troublante. Victorique de Bastille n’avait déjà pas l’air de faire son âge de part sa taille et de son style vestimentaire, mais avec l’animal dans ses bras, elle avait vraiment l’air d’une enfant de bonne famille. Préférant ne pas relever ce détail, la jeune Seed demanda par politesse si la belle poupée avait quelques questions à poser. Elle s’attendait à tout, mais pas à ce que la demoiselle ait une envie soudaine de goûter aux mets de la pâtisserie. Toisant rapidement la bâtisse parfumée, la militaire ne se gêna pas pour regarder vivement la montre à son poignet. Il est vrai que l’odeur était vraiment alléchante et même elle, ne serait pas contre une petite douceur, mais une mission était une mission et pour la jeune femme aux cheveux noirs, il n’était pas primordial de s’arrêter ainsi pour satisfaire une envie. Esprit militaire oblige. Posant maintenant le regard sur la jeune fille, Auréa la regarda un long moment avant de fermer les yeux pour les rouvrir doucement. Sans le vouloir, son air était maintenant autoritaire et sa voix, bien qu’elle était neutre, montrant qu’elle ne céderait pas.

« En effet, ce geste serait plutôt inapproprié et nous ferait perdre un temps précieux. Si vous avez faim, nous avons toujours une cafétéria à la BGU. Après selon la durée de votre séjour, vous pourrez toujours en profiter pour vous arrêter ici et pour commander les mets que vous désirez. Si vous n’avez pas d’autres questions je vous prie de bien vouloir me suivre pour continuer notre ascension. »

Au niveau de la chance, la jeune Victorique n’était pas vraiment bien lotis. Auréa était une Seed un peu trop fidèle à ses principes. La ponctualité était de rigueur chez elle et elle n’aimait pas vraiment dévier de sa mission, même pour satisfaire les estomacs ou les envies de ses troupes. Autant dire que même si la gothique lolita insister sur ce sujet, le non serait le seul mot qu’elle arrivera à faire ressortir chez cette militaire. Sans vraiment attendre d’autre demande de la part de l’étudiante, la jeune femme aux cheveux noirs tourna à nouveau le dos, transportant la valise de l’hôte dans une de ses mains. Cette fois, elle marchait au rythme de la jeune femme. Pour son confort, mais aussi pour s’assurer qu’elle arrivait à suivre sans problème. Maintenant qu’elle n’avait plus sa valise à transporter, ça devait être plus pratique pour avancer. Il n’y avait pas beaucoup de monde dans la ruelle qui menait à la location de véhicule, mais aussi aux portes de la ville. En regardant les maisons d’un air neutre, Auréa pouvait voir le lieu d’habitation de monsieur Dintch ce qui l’a fit sourire intérieurement. Au vu de l’heure, il devait être soit en entraînement, soit en train de flâner comme à son habitude. À moins qu’il ait enfin repéré l’odeur de la boulangerie et qu’il était en train de dévaliser les bretzels du commerce. La troisième option n’était pas impossible, mais au fond, Auréa ne s’inquiétait pas pour ce genre de détail. Elle était en mission et elle devait garder son sérieux jusqu’au bout de celle-ci. Continuant la marche sans vraiment briser le silence qui s’était installé à nouveau, la jeune militaire pouvait voir que les portes de la ville se rapprochait peu à peu, indiquant qu’elles n’étaient plus très loin de la sortie à présent. S’arrêtant à hauteur de celle-ci, la jeune femme aux cheveux noirs se tourna rapidement vers la gothique lolita, la regardant un petit moment avant de lever doucement le regard vers la plaine qui était verdoyante. La mer n’était pas très loin des bordures de sables, mais de la ville, ça semblait être assez lointain.

« Il nous reste plus qu’à suivre le chemin et nous seront arrivés à la BGU. J’espère que vous êtes prêtes. Ne vous en faites pas, au pire, je serais là pour vous aider en cas de besoin. Si vous vous sentez fatigués n’hésitez pas à rester en arrière. »

Il était temps de quitter la petite ville de Balamb à présent. À moins que la jeune demoiselle ait quelques choses à faire, mais si c’était pour une histoire de pâtisserie, elle pouvait tout de suite oublier. Auréa était catégorique dessus et elle comptait ne pas céder, mais au vu du caractère de la jeune femme, elle se doutait qu’elle ne reviendrait pas dessus. Du moins, elle l’espérait.

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MessageSujet: Re: Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? EmptyVen 14 Juin - 20:02

VictoriqueEnfer et damnation, notre requête s'était retrouvée, sans grande stupéfaction, rejetée dans les plus brefs délais. Nous avions adoptée une moue visiblement déçue, même si nous nous y attentions. Le fait que nous n'aurons qu'à nous servir une fois arrivées à leur cafétéria était une bien maigre consolation. Une nourriture conservée et emportée jusque sur le site de l'université ne pouvait se comparer à quelque chose qui venait d'être fraîchement préparé sur place. Nous adoptions une moue déçue face à ce refus catégorique, mais le ton qu'avait employé miss Adamova semblait inflexible, et légèrement intimidant à vrai dire. C'était le deuil dans l'âme que nous marchâmes en sa compagnie afin de la suivre jusqu'aux portes de la ville, non pas sans jeter un coup d'oeil à quelques reprises par-dessus notre épaule. Peu étonnant que notre chaperonne en vienne à refuser, certes qu'elle ne devait pas être du genre à avoir la dent sucrée. Si la situation n'avait pas été des plus sérieuses, nous n'aurions eu aucun mal à lui fausser compagnie tandis qu'elle avait le dos tourné, et à vrai dire la pensée avait traversé notre esprit pour en sortir aussitôt. Il s'agissait non seulement de notre réputation, mais celle de miss Tilmitt qui étaient en jeu. Ce n'était ni le moment ni le lieu pour se montrer têtue.

Pour y revenir et se procurer ce que nous manquions aujourd'hui, elle pouvait parier que c'est ce que nous allions faire, et en double portion plutôt qu'une qui plus est. Ce ne sera que quand nous arrivâmes aux portes de la ville que la tension était revenue. Nous allions devoir faire ce périple à pied semblait-il, ce qui voulait par la présente dire qu'il risquerait fortement d'y avoir des monstres sur leur passage. Nous avions déglutit à cette idée, jamais auparavant n'avions-nous vu ces choses de près, encore moins en avions-nous combattues. D'accord, Pooki était un monstre quand on y pensait, mais il n'entrait pas réellement dans la catégorie effrayante qui essaie de vous dévorer le visage. Il n'y avait qu'à espérer que ces stupides gemmes fassent leur travail. Dans tous les cas, la militaire ne se trouvait pas loin en cas de pépin, mais certes que nous ne n'allons pas faire bonne impression à nous accrocher à ses jupons. Nous gardions la chauve-souris près de nous sans problème cette fois comme il serait également notre gardien lors de ce périple, même s'il n'en avait pas l'air. Nous nous étions retournée vers notre gardienne, encore toujours incertaine, mais nous ne reculions pas malgré cette adversité.

«Nous allons fort bien, mais vos préoccupations sont appréciées. Avec le temps ça ne deviendra que routine, n'est-ce pas?»

Nous pouvions toujours espérer que ce périple se fasse sans encombres, mais l'espérance était le mieux que nous puissions faire. Nous pouvions ressentir un serrement dans notre poitrine rien qu'à l'idée de nous aventurer dans ces plaines, mais ce sentiment, il nous faudra le purger. Nous ne pouvions nous plaindre d'un poids que nous avions choisi de porter dans les faits. Déjà, les hautes semelles de nos bottes étaient mal adaptés à marcher dans l'herbe de la plaine, et le pollen menaçait déjà de nous agresser le nez. Un bien joyeux départ.

destination:
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Admin Gardienne

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Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? 13071707290916241211390246Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? 13071707284516241211390238
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MessageSujet: Re: Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? Périples périlleux, ho! Pourquoi avoir accepté!? EmptyMar 16 Juil - 16:04

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