Forum rpg basé sur les univers des FF VII, VIII, IX et X. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Mar 22 Sep - 10:16 | |
| De plus en plus furieux, le Valseur n'écoutait rien de ce que Bibi pouvait lui dire, peu importe que les mots soient gentils et réconfortants, qu'ils l'invitent à arrêter de se battre et à devenir bon, la créature meurtrière n'avait qu'une idée en tête, en finir avec ses ennemis. Se battre n'était évidemment pas le propre du petit mage noir, il préférait la paix à tout le reste, mais il ne serait pas indifférent à une personne irrespectueuse de ce principe, et c'est pourquoi il chargea de nouveau un sort. Il fallait en finir avec cette histoire de valseur et il devait le faire vite avant que le bateau volant ne soit complètement endommagé. Une gerbe de flamme entoura rapidement le Valseur et le carbonisa instantanément sur place. Voyant que les flammes étaient un point faible de ce grand mage, Pili fit de même et balança un étrange sort de feu.- Allez m'sieur Pili, on peut le faire !Il avait eut à peine le temps de détourner le regard de son homologue meurtrier qu'en un flash il se retrouva devant Bibi et lui envoya un violent coup de poing ce qui le projeta en arrière étalé au sol. Le pauvre petit mage ne pouvait rivaliser avec la force de son compère qui était supérieur à la sienne surtout dans un tel état de fureur. Il s'empara alors du premier objet qui lui vint à la main et se releva. Manque de bol, ce n'était qu'une fourchette mais il tenta tout de même de l'envoyer sur son ennemi et elle lui fonça les dents droit devant en plein dans l'oeil ! Le Valseur gémit de douleur, cela ne devait pas être très sympathique comme sensation, mais après tout, il l'avait cherché. Bibi avait tout fait pour le raisonner mais sans succès. Il réajusta son chapeau trop grand et se mit de nouveau en garde. Leur ennemi était sur le point de rendre l'âme mais le combat n'était pas terminé !========================================================== Bibi tente une attaque simple. Bibi tente d'envoyer la première chose qui lui passe sous la main. (Allez tu m'as porté chance une fois !) |
| | | Chaos Modo à la retraite!
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| Sujet: Re: Mer de nuages Mer 23 Sep - 16:28 | |
| VALSEUREncore une fois, Pili fait appel à la magie de ses peluches pour invoquer un nouveau brasier. Le valseur se consume peu à peu, à la fois à cause de sa fureur mais aussi à cause du feu qui ne cesse de grignoter des morceaux de sa tenue. Bibi lui met un coup de canne mais celui-ci réplique et le met à terre. Pili essaye d'attirer son attention avec une nappe qu'il a récupéré, ce qui a pour effet de s'attirer les foudres du mage noir. En lui fonçant dessus, il parvient à effleurer le mog mais se cogne finalement contre une desserte à couteaux.
Le petit mage, cherchant à aider son ami essaye à son tour de provoquer le valseur en lui tirant une balle qui trainait au sol à côté de lui. Peu prudent, le Valseur glisse sur la petite sphère et s’empale contre un morceau de verre... Il arrête progressivement de gesticuler avant de disparaître sans un bruit.
- Bilan:
Bibi attaque le valseur > -20 HP [Valseur]
Pili attaque le valseur avec Contrition Flamboyante de langue de dragon > -150HP [Valseur]
Valseur [Furie] attaque Pili et Bibi > -40HP [Bibi] et -40HP [Pili]
Actions Environnement:
Pili tente exploite la furie du valseur pour tenter de le faire cogner la desserte à couteaux. Sans réfléchir, le mage se jette sur lui et se retrouve sonné à cause du choc > -50 HP [Pili]
Bibi tire une balle qu'un enfant a laissé tomber dans la précipitation, ce qui fait glisser le valseur qui s’empale finalement sur un gros morceau de verre... Le Valseur est K.O.
Bibi: 495/650HP 0/15 MP Pili: 720/800HP 5/20 MP Valseur: K.O 20/30 MP [Furie]
FIN DU COMBAT
Bibi remporte 350 Gils et Pili empoche 300 Gils !
Pili passe niveau 4 et Bibi passe niveau 3 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Dim 27 Sep - 21:54 | |
| Ce fut la fin du Valseur. Empalé, humilié, furieux, carbonisé et planté par de la vaisselle bon marché. Tout comme Pili le suggérait un peu plus tôt, ce mage noir ne connaîtrait jamais la gloire. Résultat des combats, Pili s'en sortait avec deux ou trois mognons sur le nez mais Bibi, lui, avait un peu plus souffert. Le mog resta un instant à contempler la scène macabre tandis que le personnel de sécurité arrivait enfin, armés de tonfas réglementaires, mais trop tard, bientôt rejoint par le capitaine du navire volant, médusé de voir son si beau restaurant réduit en cendres et en gravas de toute sorte.
"Faut voir la chose d'un bon côté, coupitaine, maintenant, vous allez pouvoir installer une baie vitrée somptueuse. Je suis sur que ça apportera du cachet à votre établissement..."
D'un oeil torve, le dirigeant du navire regarda le mog comme s'il allait le décapiter sur place ou manger sa casquette, l'auteur avait du mal à saisir la nuance d'un tel regard. Cependant, comme figé, il ne fit rien et resta planté là à constater les dégâts dans le restaurant. C'était sans nul doute le bon moment pour s'ecclipser. D'un coup d'oeil, Pili invita Bibi à le suivre sans trop se faire remarquer et les deux aventuriers quittèrent l'arène de combat. Dans un couloir isolé, ils firent une pause te le mog tenta, non sans mal, de rassurer le mage.
"Ah lala... C'est triste hein... Tu sais, je suis pas sur qu'il se serait plu avec tes coupains, coubo. Ce genre d'individus pyromanes n'est jamais salutaire dans un village en bois, crois-en mon expérience de coursier !"
Au loin, deux matelots déboulèrent dans le couloir, à la recherche des deux bagarreurs. Pili ne voulait pas trop savoir ce qu'ils leur réservait, aussi, il prit rapidement Bibi par la main et claqua une mog-bombe fumigène pour disparaître de leur vue, façon ninja. Un peu plus tard, on les retrouva dans l'écurie flottante, près de Coco qui roupillait sagement avec ses congénères. Le mog lui susurra quelques mots à son oreille de volatile et le chocoussin se réveilla en baillant grassement. Encore embué dans ses rêves de plumes, de vers et de chocolégumes, le petit oiseau se releva tant bien que mal et étira ses petites ailes avant de poser sa tête sur le mog et se remettre aussitôt à dormir.
"Allez, fais un effort, Coco, il faut vraiment qu'on parte d'ici, je sens qu'on va avoir des problèmes si on reste encore... Bibi, tu en penses quoi ? Coco est encore trop fatigué pour reprendre la route... Et, tu n'as pas l'air d'aller au mieux de ta forme, coubo... Hummm... Reposez vous ici, je monterai la garde en attendant... Qu'en penses-tu ?"
Le plus sage était de rester ici selon le mog. Mais ils pouvaient aussi faire un dernier effort et rejoindre la capitale d'Hera au petit matin. Mais Pili laissa le choix au mage noir. Après tout, il venait de tuer un de ses confrères, c'était à lui de prendre ce genre de décisions. Il était peut-être encore tout chamboulé par les événements et préférait certainement se reposer un peu avant de reprendre la route. Ou alors, fier guerrier habitué de ce genre de choses, il déciderait de partir au plus tôt pour mieux se reposer dans une de ces auberges tout confort dont disposait Alexandrie. En attendant qu'il décidât de leur sort, le mog fouilla dans ses poches et sortit un sachet de moggarons, estampillés "Chasse au trésor d'Hemera". Il ouvrit le sachet et :
"Tiens, goûte moi çà d'abord, tu m'en diras des nouvelles, coubo ! C'est une grosse dame sur le port d'Alexandrie qui me les a donné !" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Lun 28 Sep - 16:47 | |
| Le valseur n'était décidément pas prêt à abandonner et les propositions de son confrère ne l'intéressant pas, Bibi devait alors redoubler d'effort pour vaincre son enemi juré et l'affronter en face à face. La lutte faisait rage et son énergie se vidait peu à peu, c'est pourquoi il se rua les larmes aux yeux sur sa cible lui donnant plusieurs coups de cannes qui vinrent à peine l'égratigner. L'avantage c'est que cet assaut lui avait permis de faire diversion et le valseur se prit l'attaque de Pili de plein fouet. De rage il envoya valser - normal pour un vlaseur - Bibi plus loin. Légèrement sonné, le petit mage se releva et prit de nouveau la première chose qui lui passa sous la main et l'envoya vers son ennemi. Il s'agissait d'une petit balle mais par le plus grand des hasards, et probablement parce que le valseur était aveuglé par la haine il glissa sur le jouet et finit par s'empaler sur un gros morceau de verre. Le combat était terminé mais Bibi n'en restait pas moins choqué, il ne voulait pas que cela se termine de la sorte.La suite des événements se passa très vite, les forces de l'ordre dudit vaisseau sont arrivées, un petit contentieux démarra entre le mog et le chef de la garde sans quoi ils ne finiraient pas leur séjour dans le ciel en liberté. Ni une ni deux, le mog attrapa Bibi par le bras qui était complètement amorphe suite au résultat de leur bataille. De gauche à droite, il se faisait balancer par son compagnon. Une fois en paix, Pili essaya de rassurer du mieux qu'il pouvait son nouvel ami, mais ça n'eut pas vraiment l'effet escompté. Il gardait toujours un regard triste et très peu enjoué, dans sa tête, il venait de tuer un membre de sa famille.- Tu sais, même s'il était fou, c'était un peu comme un cousin...Il n'eut pas le temps de terminer de dire ce qu'il avait sur le coeur que le mog envoya une sorte de bombe fumigène afin de prendre la fuite puisque de nouveaux gardes les pourchassaient, et ils finirent leur course dans l'écurie des chocobos. L'idée était de partir à l'instant, afin d'éviter de trop lourdes représailles et de se reposer à Alexandrie mais décidément, le petit Choco ne voulait rien entendre. D'après Pili, c'était donc au petit mage de se décider, mais malgré le risque de rester ici, il ne se sentait pas la force de reprendre la route tout de suite.- Je préfère attendre un peu avant de partir... Je suis fatigué et j'ai besoin de me changer les idées.Et quel changement d'idées, le mog lui tendit alors une petite friandise qu'il prit. Avec tout ça il n'avait même pas eu l'occasion de goûter son dessert. Il mangea un petit morceau et trouva le biscuit plutôt bon. Assis au sol, appuyé contre Choco, il commença à laisser ses yeux se fermer et se laissa porter dans le monde des rêves.- Spoiler:
Je ne sais pas comment tu veux t'organiser, tu fais un dernier post et j'ouvre à Alexandre ensuite, peut-être ? Ou tu veux rester ici encore un peu ?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Lun 28 Sep - 18:28 | |
| "Dors tranquillement, héros d'Hera, Pili veille sur toi..."Attendri le petit mog regarda le mage s'endormir puis posa une couverture de chocobo sur lui pour qu'il eût bien chaud. Il se demanda s'il devait lui chanter une petite berceuse mais il devait surtout et avant tout monter la garde. Il avança devant les quelques volatiles présents dans l'écurie volante et mit ses petits poings sur ses hanches pour se donner une certaine importance... "Ok les gars ! La mission du jour, enfin de la nuit, c'est de veiller sur Bibi ! Alors je compte sur vous pour que tout se passe bien ! Allez, tout le monde à son poste..."Deux chocobos ignorèrent complètement le mog tandis qu'un autre se contenta de piocher quelques vers dans son écuelle avant de le regarder d'un air plutôt idiot, ses grands yeux écarquillés, un ver gigotant sur le coin du bec. Pili inspecta les lieux, décala la vidéo surveillance pour ne pas être vu, au cas où, puis se mit à faire ce que tout bon mog faisait en pareille situation, il s'occupa des chocobos en les brossant, en rajoutant de l'eau ou encore en faisant des tresses à l'un de ces volatiles au plumage d'un rose éclatant. Il en profita pour se changer, mit un chapeau de paille et alors qu'il sifflotait gaiement en nettoyant le sol, la porte des écuries s'ouvrit et deux gardes entrèrent... "Dis moi, mog, nous cherchons un de tes compatriotes, le capitaine le cherche lui et son ami pour le remercier de s'être occupé du valseur qui nous a attaqué...""♫ Coubo-coubo-bo ♫ Coubo ? Ah oui ! Ils sont repartis, ils ont pris leur chocoubo et se sont envolés, coubo ! C'était çà tout ce bruit ? Je croyais que c'était un feu d'artifice, moi !""Tu le connais ce mog ?""Bah coubo ! Bien sûr que je le connais ! C'est Steelskin, un vrai voyou !""Bon parfait, allons prévenir le capitaine, il pourra toujours lui envoyer la récompense par la mog-poste..."(Héhé, bande de kupos, ils ne m'ont pas reconnu...)Loin d'imaginer la véracité de leurs propos, le petit mog se satisfaisait grandement de son génie sans égal. La menace qui planait sur eux était maintenant une histoire lointaine et ils pouvaient tous deux dormir sur leurs deux oreilles. Arriva alors Mogka qui revenait de sa pause café et s'étonna de trouver Pili dans les écuries... "Salut Pili ! Qu'est-ce que tu fais là ?""La routine, Mogka, la routine... Je sauve le monde, comme d'habitude...""Coubobo ! Heureusement que nous t'avons pour nous protéger ! Oh mais ? C'est Bibi qui est là à côté de ton chocoussin ?""Oui il se repose un peu, on a du se battre contre son cousin pyromane... Je t'avoue que j'ai bien sommeil aussi...""Dors tranquillement, héros d'Hera, Mogka veille sur toi... Mais rends moi mon chapeau d'abord...""Réveille nous aux aurores s'il te plait, coubo, on doit rejoindre Alexandrie..."Pili s’exécuta puis sauta dans un hamac, au dessus des fichus de paille avant de rejoindre à son tour le doux et paisible royaume des rêves, blotti contre sa peluche moomba toute neuve qu'il avait acquis quelque semaine plus tôt... - Pour Bibi:
Pas de soucis, je te laisse poster notre arrivée à Alexandrie ! Tu voulais voir Grenat avant ?
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| Sujet: Re: Mer de nuages Mar 29 Sep - 16:23 | |
| Bibi empoche 50 Gils, Pili gagne 100 Gils. Pili passe niveau 5 ! Première limite déverrouillée à me faire parvenir par MP ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Mer 7 Oct - 17:47 | |
| Dante et Yumi arrivent de Timber J’étais fière, vraiment très fière d’entendre mon frère me complimenter. Il ne s’était jamais comporté comme quelqu’un de supérieur, mais mon entourage avait toujours agit de la sorte avec lui et moi. Il était l’immense requin de Bevelle, j’étais sa petite sœur. J’avais plusieurs fois eu l’impression de n’exister qu’à travers lui. Je n’étais pas Yumi, j’étais la petite sœur de Dante. Je souriais bêtement en regardant Néro pour voir si lui aussi faisait preuve de fierté à mon égard. Quelques mois plus tôt, j’aurais très certainement attendu patiemment que quelqu’un trouve une solution pour nous. J’aurais subi, comme je le faisais toujours. Grâce à lui, j’avais réussi à sortir de mon petit cocon et à m’affirmer. - Je me suis déjà arrangé pour vous avoir deux places pour l’aéronef de ce soir, il s’appelle le Spitfire. Vous avez rendez-vous à 20h précise pour embarquer ! Aucun retard ne sera toléré, comme vous pouvez vous en douter. C’est d’ailleurs pour ça que je vais vous accompagner. Doués comme vous êtes, vous seriez bien capables de le manquer !Je ne savais pas si c’était une émotion qu’on pouvait qualifier de normale dans notre situation, mais je me sentais euphorique et toute excitée à l’idée de mettre en place mon plan. De plus, Néro nous évitait tout un passage barbant à réserver des places dans un aéronef. Je me levais, pour finalement retourner dans ma chambre et ranger toutes mes affaires. Il ne fallait pas qu’on perde de temps, je n’avais absolument rien à me mettre pour une soirée gala et je n’avais pas l’intention d’y aller en jupe. *** Le soleil était en train d’entamer sa longue course pour se cacher derrière l’horizon. Le ciel se teintait lentement de nuances de rose allant jusqu’à l’orangé. Rêveuse, je le regardais en marchant aux côtés de mon frère et son ami. Le trajet pour arriver jusqu’à l’aéronef me paraissait interminable tant j’étais impatiente de monter dedans. Je n’étais jamais allée dans les airs, et je mourrais d’envie de faire mon baptême. - Dante, Yumi. Je ne pense pas que l’on se reverra de sitôt. C’est pour cela que j’ai un dernier petit quelque chose pour vous. Je me souvenais alors que Néro avait mentionné qu’il était obligé de quitter Timber dans pas longtemps. Ni Dante ni moi n’avions eu plus d’information à ce sujet, mais je ne m’inquiétais pas pour son cas. Un léger sourire rempli de tristesse habillait mes fines lèvres. J’avais eu le temps de m’attacher à lui et j’espérais pouvoir le revoir un jour. Grâce à un signe de tête significatif, mon très cher professeur semblait s’adresser à quelqu’un derrière nous. Je me tournais pour apercevoir un petit homme trapu avec un air agacé sur le visage. Néro provoquait souvent ce genre de sentiment alors je ne m’en étonnais pas plus que ça. L’inconnu tenait deux sortes de petites mallettes noires. Il en donna une à Dante puis me tendit l’autre. Je l’observais pendant quelques secondes en me demandant bien ce qu’elles pouvaient contenir. Toutefois, je n’eus pas très longtemps à attendre, Néro se chargeait de lever le mystère. - Un costume complet pour toi, une robe et des talons aussi jolis qu’inconfortables pour Yumi.Cet homme était vraiment un magicien (dans tous les sens du terme). Si c’était humainement possible, mes yeux se seraient changé en étoiles tant j’étais contente. Quelle petite fille n’avait pas déjà rêvé porter une belle robe de bal dans sa vie ? Perdue dans mes pensées, je calculais à peine l’homme qui avait joué le livreur lorsqu’il nous quitta. - Ne me remerciez pas. Foncez plutôt dans l’aéronef, il va bientôt partir. Le pilote a l’air plutôt pressé en plus, d’après ce que j’entends dans sa petite tête.En suivant l’exemple de mon frère, je remerciais Néro à mon tour et je commençais à attraper mes affaires pour partir. J’avais envie de le serrer dans mes bras, mais je n’étais pas certaine qu’il était ce style d’homme à être tactile. De plus, sa remarque sur mes sous-vêtements me coupa toute envie de m’approcher plus de lui. Je rougissais en baissant la tête… Il pouvait aussi voir ce genre de choses… La réaction de Dante me soulageait et me faisait sourire, cela me confortait dans l’idée qu’il tenait vraiment beaucoup à moi. Il était là pour moi maintenant et cela me réchauffait le cœur. Je me glissais doucement à côté de lui pour attraper son bras et le tirer vers moi. - Il est temps. Néro, si tu me reluques une fois de plus dans mes sous-vêtements, je viendrais te les faire manger. Aller viens mon frère, une nouvelle étape de notre vie commence !Je remerciais de nouveau notre sauveur par la pensée. Il nous avait tellement aidé qu’on lui était au moins redevable toute notre vie. On tournait finalement les talons pour le laisser. Place à l’aéronef. Je me collais plus contre mon frère tellement j’avais hâte de voir à quoi ressemblait l’intérieur du vaisseau. La porte s’ouvrait et j’avançais lentement pour intégrer le plus grand nombre de détail et faire durer le suspense. L’espace était plutôt grand, de là où on venait d’arriver, on voyait très clairement le pilote qui nous attendait de pied ferme. - Quelques secondes de plus et je partais sans vous. Bref, dernier réglage et on décolle. Z’avez des sièges sur le côté-là pour vous assoir. - … Bonsoir…Cet homme puait la mauvaise humeur à des kilomètres. Je levais les yeux au ciel et je posais mes affaires dans ce qui semblait être la salle principale de l’aéronef. De nombreuses vitres nous permettaient d’avoir une assez large vue du paysage et un spectacle magnifique s’offrait à nous. Subjuguée par ce que je voyais, je m’avançais lentement en lâchant mon frère. Le soleil semblait reposer sur l’océan qui nous faisait face. L’immense astre solaire rougeoyait comme jamais en se reflétant sur l’eau salée. Nous étions sur des hauteurs, l’impression que le monde n’était qu’un minuscule grain de sable dans l’univers se ressentait particulièrement à cet instant. J’avais le souffle coupé et ce ne fut qu’en apercevant Néro s’éloigner que je réalisais que les moteurs étaient enfin allumés. L’ensemble de l’aéronef se mit à vibrer et un bruit sourd brisait le calme poétique du lieu. - Vous devez aller vous accrocher mademoiselle. Je me tournais pour observer l’homme quelques secondes, et sans un mot je partais vers un siège. Le décollage s’était passé avec merveille. Mais j’étais déçue de ne pas avoir pu observer tout ça en me collant aux vitres. Personne ne parlait depuis plusieurs longues minutes et nous avions pour seul paysage seulement de l’eau à perte de vue. Je me détachais en attrapant ma mallette. - Bon, je ne sais pas combien de temps de vol on a, mais je vais essayer les affaires que nous a donné Néro ! Je reviens. Je me dirigeais vers ce qui semblait être des toilettes au fond du vaisseau. Une pièce très étroite, j’en venais même à me demander si c’était vraiment grave de me changer devant mon frère. Je commençais tout de même à me déshabiller en prenant soin d’observer les sous-vêtements que je portais. Noirs, assez simple, mais avec quelques endroits plus dans la dentelle. Néro avait tout vu. Je n’arrivais pas à savoir si j’étais blasée ou gênée. Cela faisait déjà plusieurs années que Dante ne me voyait plus en sous-vêtements alors que Néro le fasse était… bizarre. Quoi qu’il en soit, je n’étais pas là pour débattre avec moi-même sur les agissements d’un pervers. Je rigolais à ma propre réflexion en ouvrant la mallette. J’en sortais une robe rouge. Je levais lentement les bras pour qu’elle me fasse face en se dépliant petit à petit. Elle était vraiment magnifique. La couleur s’accordait parfaitement avec celle de mes cheveux. Dans l’ensemble, elle était assez simple alors je m’empressais de l’enfiler pour la voir sur moi. Extrêmement bien cintrée, elle épousait les formes de mon corps à la perfection et me mettait vraiment en valeur. J’enfilais les talons et je m’empressais de sortir des toilettes pour me regarder dans le reflet des vitres et demander l’avis à Dante. Je laissais tout en vrac et me plaçais devant lui. - Alors ? La robe était dans un tissu assez souple et très doux, le haut avait une forme de bustier qui habillait joliment ma poitrine. Le reste de la robe tombait en plusieurs volants qui donnaient une forme assez évasée. Assez courte, elle restait pourtant très habillée et je ne me sentais pas vulgaire dans ce genre de robe. - Et bah, je sais pas où vous allez, mais vous allez tous les faire tomber. Vous devriez faire attention à elle jeune homme. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Jeu 8 Oct - 0:32 | |
| Je constate avec un certain amusement toute l'euphorie éprouvée par ma sœur en entrant dans l'aéronef. Au final, nous ne sommes pas si différents. J'avais eu la même réaction la première fois, lorsque nous avions dû faire une démonstration à l'étranger. Un vrai gamin avec des rêves plein la tête, loin de se douter qu'il allait devenir l'étoile montante du blitzball à l'échelle mondiale.
Le pilote nous reçoit froidement, mais je ne préfère pas réagir pour ne pas envenimer la situation. Je me contente de m'installer à côté de ma soeur après avoir posé mon ballon et ma mallette avec ses affaires. Pour ce qui est de mes lunettes et de ma casquette, je ne les quitte pas pour le moment, afin d'éviter toute mauvaise surprise. En plus, je n'ai pas encore mis l'amulette de Néro.
Après que le décollage soit fini et que l'aéronef se soit stabilisé, ma soeur décide d'aller essayer sa nouvelle tenue. Lorsqu'elle revient, ce n'est pas Yumi que je vois, mais une femme resplendissante, qui éblouie par son charme et sa beauté.
- Et bah, je sais pas où vous allez, mais vous allez tous les faire tomber. Vous devriez faire attention à elle jeune homme.
- Ne vous inquiétez pas, je veillerai "personnellement" à ce qu'aucun homme ne me la prenne.
Je lance un immense sourire à Yumi, fier qu'elle plaise autant mais également un peu jaloux quelque part. Je l'ai retrouvé il y'a si peu de temps... je détesterai qu'un homme me l'enlève si tôt. Lorsqu'elle s'approche de moi, ja m'amuse à la faire tourner sur elle-même en improvisant une petite danse. Je m'assure qu'elle soit bien collée contre mon torse pour lui chuchoter à l'oreille:
- Tu es magnifique. Tu es belle quand tu souris et lorsque tes yeux pétillent. Je voudrais que tu restes comme ça... jusqu'à la fin de ma vie. Peu importe quand elle décide de se terminer.
Je m'écarte d'elle pour aller chercher à mon tour ma mallette.
- Après tout, si nous avons du temps à tuer, je vais faire pareil ! Je ne serai pas très long contrairement à toi !
Je pars me changer le sourire aux lèvres, content de pouvoir à nouveau rire avec ma soeur seul à seul, sans ce climat lourd qui pèse depuis bien trop longtemps sur nous.
Sans surprises, c'est un costume tout ce qu'il y'a de plus classique que Néro m'a offert. Une chemise blanche, un veston noir, un pantalon en tissu noir également, une cravate et des lunettes sombres pour la forme. Après tout, s'il y'a le moindre soucis avec sa pierre, cela me protègera sans doute un peu plus qu'avoir le visage totalement découvert.
Une fois prêt, je me rappelle à nouveau pourquoi je préfère très largement ma tenue habituelle, à savoir torse nu et avec mon bas de sport. La sensation du vêtement sur ma peau, sa texture, la chaleur, le manque d'aisance dans mes mouvements. Beaucoup de détails qui me font rapidement regretter de m'être habillé autant.
Je rejoins ma sœur dans le cockpit en ayant pris soin de récupérer mes affaires ainsi que les siennes. Je les dépose avec les autres avant de prendre une pose aussi décontractée que possible devant elle.
- Alors là je suis déjà moins fan, désolé. Ca manque de... formes, si vous voyez ce que je veux dire. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Jeu 15 Oct - 14:11 | |
| Le sourire qu’abordait mon frère en me voyant était le plus beau des cadeaux que je pouvais avoir en cette période sombre. Je m’avançais doucement vers lui en essayant de garder une démarche naturelle malgré les talons qu’avait achetés Néro pour moi. Ce n’était vraiment pas quelque chose d’habituel pour moi de porter de genre de chaussure. Dante attrapait ma main pour improviser une petite danse, cela me faisait tellement de bien de le voir avec cette expression sur le visage. Je rigolais doucement en répondant à ses gestes pour finalement me retrouver contre lui. Son corps chaud était l’un des plus réconfortants que je connaissais. Je me sentais tellement mieux quand il était proche de moi, comme si j’étais vraiment à ma place. Je sentais le visage de mon frère s’approcher de mon oreille pour y chuchoter quelque chose. Mes joues s’empourprèrent en entendant les compliments qu’il me disait et je cachais mon visage dans le creux de son épaule pour qu’il ne remarque rien. J’avais les larmes aux yeux tant j’étais émue par ce qu’il me disait. Cela faisait tellement longtemps que j’attendais de le retrouver, et enfin, il semblait redevenir le frère que j’avais toujours connu. Finalement, nous nous écartions mutuellement l’un de l’autre pour partager un bref moment de silence qui pourtant était rempli de signification. Puis, Dante attrapa sa mallette avant de se diriger vers les toilettes à son tour. - Après tout, si nous avons du temps à tuer, je vais faire pareil ! Je ne serais pas très long contrairement à toi ! Je préférais tirer la langue plutôt que de lui répondre avant qu’il ne disparaisse derrière la porte. Maintenant seule, je cherchais un endroit pour me voir, bien que cet aéronef ne soit pas équipé en miroir. J’arrivais à percevoir partiellement mon reflet dans quelques vitres, mais rien de bien concluant qui puisse me permettre d’étudier ma tenue en profondeur. J’en profitais alors pour retirer mes chaussures qui me faisaient déjà souffrir, pour redescendre d’un étage. J’étais bien mieux pieds nus. Rapidement, je me tournais en entendant de nouveau le bruit d’une porte s’ouvrir. Mon frère se présentait à moi avec une posture étrange qui se voulait certainement naturelle. J’échappais un petit rire moqueur, sachant parfaitement que Dante avait du mal avec les vêtements. La remarque du capitaine ne fit qu’amplifier mon amusement. Je m’avançais vers lui, un immense sourire sur les lèvres. J’arrangeais presque automatiquement sa cravate qui allait un peu trop sur la gauche avant de le regarder droit dans les yeux à travers ses lunettes - Bonsoir monsieur. Vous êtes vraiment élégant ce soir. Quelque chose manquait. Ou plutôt, était en trop. J’avais toujours l’impression qu’une barrière se trouvait entre nous. Comme si on arrivait à passer de bons moments ensemble, mais que nous étions toujours sur deux mondes complètement différents. Je l’observais pendant plusieurs longues secondes avant de rester focalisée sur ses lunettes. Lentement, une de mes mains s’élevait pour aller attraper leur branche. Je voulais lui dégager le regard. Il passait son temps à se cacher des autres. Ici, à l’exception du pilote, nous étions seuls et j’avais envie de le voir. Je jetais un dernier coup d’œil vers ce dernier pour m’assurer qu’il ne nous observait pas et je plongeais finalement mon regard dans celui de mon frère. - J’ai beaucoup de questions dans ma tête en ce moment. Mon esprit n’est jamais tranquille.
Je faisais une pause pour me permettre de réfléchir tout en posant les lunettes de mon frère sur la pile de nos affaires. - Est-ce que notre plan va marcher ? Est-ce que des gens vont quand même te reconnaître ? Est-ce que certain vont me reconnaître à moi ? Est-ce que Joshua est vraiment le grand méchant dans l’histoire ? Est-ce que papa et maman nous cherchent ? … Te cherchent.J’avais l’impression d’être redevenue la petite Yumi qui avait besoin de son grand frère pour régler ses problèmes. Sauf que j’avais grandi, j’avais évolué et que ce n’était plus le temps des lamentations. - Quoi qu’il en soit, je suis là pour t’aider et je veux que notre mission se passe dans les meilleure conditions possibles, alors on va faire tout ce qu’on peut pour atteindre notre but ! Un petit sourire confiant se glissait sur mes lèvres à mesure que j’observais mon frère. Tous les deux, on arrivait à faire des merveilles, que ce soit en bêtises ou en bonnes actions. Nos parents avaient d’ailleurs eu pas mal de fil à retordre. Mon sourire s’agrandissait lorsque les souvenirs de nos conneries se matérialisaient dans mon esprit. Est-ce que la vie pourrait redevenir si facile un jour ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Lun 19 Oct - 15:14 | |
| Après s'être occupé de quelques ajustements, Yumi finit par me complimenter et me retirer mes lunettes. Instinctivement, je cache mon visage avec le dos de ma main pour finalement y renoncer en réalisant que je suis pour le moment à l'abri des regards indiscrets des fans et paparazzis déchainés.
Ma sœur me fait rapidement part de ses inquiétudes concernant les chances de réussite de notre plan, nos parents, Joshua... En somme, bien trop de choses à gérer pour une seule personne.
- Pour le moment, on se contente de suivre le plan et au moindre soucis, on avisera. Le plus important reste de ne pas se mettre en danger. Il est peu probable que les gens te reconnaissent au premier coup d’œil, ce qui est un avantage certain.
En voyant le sourire de ma sœur apparaître à nouveau, je ne peux m'empêcher de faire de même tout en lui disant d'un ton légèrement moqueur:
- Tu prends beaucoup d'initiatives ces derniers temps ! Si ça continue, je vais finir par te laisser diriger toutes les opérations et me contenter de m'assoir dans un coin pour observer !
Finalement, je ne tiens plus bien longtemps dans cette tenue et je décide d'aller me changer pour me sentir plus à l'aise.
- Bon, fini de jouer, je vais étouffer si ça continue ! Si ma chère sœur me permet, je vais adopter une tenue moins stricte et plus confortable. Je suppose que tu ne comptes pas non plus garder ta belle robe cette nuit ?
Je trottine jusqu'aux toilettes pour me déshabiller en quatrième vitesse et je reviens pour demander au capitaine de l'aéronef quelques informations.
- L'arrivée est prévue pour quelle heure ?
- 7-8h du matin grand max. Je dois pas trainer, j'ai d'autres choses à faire qu'escorter deux zigotos comme vous.
- Je comprends tout à fait, merci encore ! On ne va pas vous déranger plus longtemps. Où se trouve notre cabine ?
- Deuxième porte à gauche après les toilettes, vous pouvez pas la manquer normalement.
- Dans ce cas, bonne nuit !
- Ouais ouais c'est ça bonne nuit.
Nous nous dirigeons vers notre chambre de fortune tout en discutant de choses et d'autres.
- Je ne vais pas beaucoup dormir cette nuit, je suis beaucoup trop impatient pour demain... Si ça ne te dérange pas, je veux bien que tu me parles de papa et maman, de ce que tu as fait à Bevelle. On a pas mal de temps à rattraper toi et moi mine de rien !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Lun 19 Oct - 18:40 | |
| Je n’avais pas fait de remarque lorsque Dante s’était couvert le visage pendant quelques secondes. Mais cela m’avait fait réaliser à quel point sa vie l’avait fait changer. A quel point, à cause de sa notoriété, il ne pouvait plus être comme avant, le petit garçon qui jouait avec moi et faisait des bêtises sans se soucier du reste du monde. Aujourd’hui, il était Dante, le requin de Bevelle qui venait de faire l’un des plus gros scandales sur Spira. Il ne fallait plus que je cherche à retrouver le petit garçon qu’il avait été. Il fallait que je retrouve mon frère, le garçon qu’il était réellement, derrière cette carapace qu’il avait dû se créer pour survivre dans ce monde, où les médias vous guettent sans cesse, pour vous tuer à petit feu en satisfaisant leur audience, en inventant les plus folles histoires possibles. Sourire, lui faire prendre confiance avec moi, reprendre ma place de sœur dans son cœur pour lui faire réaliser qu’il n’était pas seul dans ce monde rempli de fans en délires ou de potentiels ennemi à la recherche de la meilleur astuce pour le voir tomber. Je ne trouvais pas ça normal qu’il soit si… méfiant alors que nous étions seuls, ou du moins, presque seuls. Se couvrir le visage n’était pas un réflexe humain. Malgré tout, j’étais heureuse de l’entendre me complimenter. C’était une réelle preuve que les efforts de Néro pour que je puisse m’affirmer et trouver un chemin à suivre pour trouver qui je suis, n’avaient pas été vains. Un jour, je retournerais le voir, pour le remercier dignement de m’avoir permis de trouver ma propre voie et de ne plus marcher dans l’ombre de mon frère. - J’avance, mais ce serait plus dur sans toi. Tu es une bonne motivation pour trouver des idées cool !Il s’écartait de moi en desserrant sa cravate. Ah, monsieur ne supportait déjà plus la surcouche de vêtement qui couvrait son corps. J’étouffais un rire avant de le regarder, amusée. - Après vous mon cher frère.Je faisais une petite révérence pour lui donner accès aux toilettes. - A l’exception des chaussures que j’ai déjà enlevé, la robe est plutôt confortable vois-tu. Va falloir que tu t’habitues, une soirée, ça ne dure pas dix petites minutes. Il levait les yeux au ciel avant de filer dans notre petite cabine provisoire pour nous changer. Plus vite que je ne le pensais, il était déjà de retour, exactement comme à notre arrivée sur l’aéronef, casquette et lunettes comprises. Je soupirais doucement avant d’aller récupérer mes chaussures et vêtements de rechanges. J’attrapais un jogging que je gardais toujours « au cas où » dans mon sac et un t-shirt marinière bleu clair et blanc. J’avais envie d’être à l’aise pour ce trajet qui allait durer quelques temps encore si j’avais bien entendu le pilote. Enfiler une robe de gala dans trois mètres carré était une épreuve, l’enlever en était une autre. Mes coudes avaient dû se cogner une bonnes dizaine de fois contre les murs des toilettes avant que je puisse retirer tout le tissus qui recouvrait mon corps. Je me demandais alors dans quelles conditions j’allais devoir me changer tout à l’heure pour la mission. Lorsque je sortais des toilettes, la robe et mon sac sous les bras, Dante était en train de venir dans ma direction en disant bonne nuit au pilote. Je le regardais en fronçant légèrement les sourcils pour essayer de comprendre ce qu’il faisait, mais il se contenta d’ouvrir une porte sur ma droite. Je penchais ma tête pour observer à l’intérieur et je compris. Je me tournais alors vers le pilote qui ne nous prêtait vraiment aucune attention. - Bonne soirée.Il levait sa main dans un geste nonchalant voire même agacé, sans dire un mot. Je soupirais, blasée, avant de rentrer rejoindre Dante dans ce qui allait nous faire office de chambre pour la nuit. A une époque, cette pièce devait avoir pour seule fonction, celle de dormir. Aujourd’hui, je doutais qu’elle avait pour définition : chambre ou encore cabine. Si j’avais eu à lui donner un nom, j’aurais plutôt dis, fourre-tout. Contre un mur, il y avait deux caisses en bois collées l’une à l’autre. Posé juste dessus, il y avait un premier matelas simple qui était accompagné d’une couverture. Par terre, un autre matelas. Dans le fond de la pièce, d’autres caisses, dont la plupart étaient ouvertes et laissaient apercevoir des outils et d’autres objets non-identifiés. Sur la droite, deux matelas étaient appuyés contre les parois de la pièce. Et malheureusement, l’absence totale de coussin. Je prenais une voix de jeune fille bourgeoise en regardant mon frère. - Mon dieu mais quel luxe. Je posais mes affaires dans un coin en commençant à replier doucement ma robe pour e pas l’abîmer et la ranger dans sa mallette. - Je ne vais pas beaucoup dormir cette nuit, je suis beaucoup trop impatient pour demain… si ça ne te dérange pas, je veux bien que tu me parles de papa et maman. De ce que tu as fait à Bevelle. On a pas mal de temps à rattraper toi et moi mine de rien !Je me figeais quelques instants sans pour autant me tourner vers mon frère. Je terminais de ranger ma robe avant de me relever pour lui faire face. Il était toujours à l’entrée de la pièce, mais la porte était maintenant fermée. Je remarquais qu’il y avait une petite lampe posée au fond à côté d’un tas de couvertures. Je partais l’allumer en attrapant une sorte de plaid et je m’installais sans un mot sur le matelas au sol en m’appuyant sur les caisses qui soutenaient le second matelas. - Tu viens ? Je tapotais à côté de moi en soulevant la couette pour qu’il vienne s’installer près de moi. Il éteignait de lui-même la lumière principale de la pièce, pour nous plonger dans une ambiance plus tamisée et chaleureuse. - Papa et maman hein…Je restais silencieuse un moment en réfléchissant à ce que je pouvais bien lui dire. - Et bien, les choses n’ont pas beaucoup changé depuis que tu es parti. A l’exception du fait qu’ils se sont rendu compte qu’ils avaient une fille. Je laissais s’échapper un rire de gêne et m’attrapais une mèche de cheveux avec laquelle je jouais nerveusement. Je n’aimais pas parler de mon mal-être dans cette famille, surtout à Dante. - Tu sais, j’ai toujours eu l’impression qu’ils avaient une chose très importante dans leur vie. Et cette chose, ça n’a jamais été moi. Ca a toujours été toi. Tu es leur réussite et tu le seras toujours. Alors quand tu es parti, leur victoire est partie avec toi. Ils ont dû faire face à la pauvre petite fille qu’ils avaient toujours laissée de côté, qui a passé toute son enfance à se débrouiller seule.
Je sentais une étrange colère monter en moi en repensant à nos parents. - Alors tout d’un coup, je suis devenue leur centre d’intérêt. Sauf que la personne que j’étais devenue, n’était clairement pas assez bien pour eux. J’ai toujours fait en sorte de maintenir mes notes au niveau à l’école, d’être sage et responsable. Mais jamais ils n’y ont prêté la moindre attention. Quand je suis enfin rentrée dans leur champ de vision. Je n’étais qu’une pauvre gamine qui n’arriverait jamais au niveau de son frère. Alors je ne travaillais jamais assez pour eux. Je n’étais qu’un poids. Une personne inutile à leur vie. Même regarder un de tes matches en entier me rendant encore plus inutile à leurs yeux. Parce que je ne travaillais pas à la place.Je reprenais ma respiration en me calmant un peu. Ca ne servait à rien de s’énerver contre eux. J’avais toujours été la sœur de Dante. Il n’y avait pas de Yumi qui tienne. - Mais bon, grâce à ça, j’ai toujours été indépendante. Je sais quand je dois travailler, je sais être responsable. Mais ce que je sais aussi, c’est qu’en partant, tu leur as fait mal. Parce qu’ils ne te contrôlaient plus. Tu voles de tes propres ailes. Ta réussite elle est entièrement due à ton propre travail. Plus à nos parents. Je soupirais. Ma vie était réellement catastrophique avant que je ne fugue. Mon cœur se serrait en y repensant. - Sinon, au lycée… hum, j’ai pu entièrement me dédier aux études. Car je n’ai plus réellement… d’amis. Avant, quand tu étais à Bevelle, ils pouvaient avoir la chance de te croiser dans la rue ou autre. Quand tu es parti, ils m’ont vu comme un lien. Puis en plus, à la fusion des mondes, Patema, mon amie, je sais pas si tu te souviens, elle a déménagé. Et tous les autres cherchaient simplement à devenir amis avec moi parce que je suis : LA SŒUR DE DANTE, LE REQUIN DE BEVELLE. Je faisais de grands signes dans le vide pour présenter ça comme si c’était le grand titre d’un des journaux les plus connu du monde. - Y’a même une fille qui voulait sortir avec toi en devant amie avec moi. Mais bon, partir de la maison n’a pas été un grand dilemme pour le coup. Je n’avais absolument pas envie d’aller dans cette université pour devenir je ne sais quoi pour que papa et maman ait l’impression que je devenais quelqu’un d’important. Puis pas d’ami donc pas d’attache. Je me tournais vers mon frère. Mes yeux brillaient avec la lumière. J’avais horriblement envie de pleurer, mais je me retenais. Je me mordais la lèvre avant de faire un sourire à mon frère. - Palpitant comme vie n’est-ce pas ? Ta disparition doit faire paniquer papa et maman au plus haut point. Je suis même pas certaine qu'ils soient parti à ma recherche du coup.
Dernière édition par Yumi le Mar 10 Nov - 17:09, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Ven 30 Oct - 22:50 | |
| Dans notre cabine de fortune, je m'installe à côté de ma soeur pour écouter le récit de sa vie depuis ces dernières années. Pendant de longues minutes je l'écoute avec attention, sans pour autant l'interrompre ou commenter ce qu'elle dit. A la place, mon regard s'assombrit et mon coeur se serre en apprenant le comportement de nos parents, la façon dont ils se sont occupés d'elle lorsque je suis parti.
J'ai parfaitement conscience des espoirs qu'ils ont placé en moi dès que mon talent pour le blitzball s'est éveillé, du fait qu'ils m'ont accordé une importance bien plus conséquente que pour ma soeur. Mais...
- Ta vie te semble peut-être bien fade, ou sans intérêt... Je ne sais pas trop ce que tu peux ressentir. Mais sache que j'ai envié ta situation plus d'une fois. La célébrité, porter les rêves de nos parents, la peur de décevoir, de flancher... Tout s'accumule rapidement, au point où le plaisir du sport s'efface peu à peu... jusqu'à ce que chaque match se transforme en effort pour être aussi parfait que possible pour les spectateurs, Bevelle, pour Papa et Maman... pour toi.
Un peu gêné, je regarde le plafond avant de continuer à m'exprimer, de peur de croiser le regard de ma sœur. J'ai du mal à croire que je puisse l'être alors que cela fait des années que ma confiance en moi me permet de faire face aux milliers de supporters... Sans doute est-ce différent pour elle.
- Je voulais incarner un modèle... Je voulais te donner la force d'avancer en te montrant que je pouvais me surpasser et atteindre les hauteurs. A chaque match, je me suis demandé si tu me regardais, si tu étais fière de moi. Les parents, j'étais sûr qu'ils ne rateraient ça pour rien au monde. Mais toi... je n'en avais aucune idée.
Je marque une légère hésitation avant de regarder Yumi dans les yeux.
- Je n'ai pas du tout rempli mon rôle de frère. J'en suis sincèrement désolé. Je ne suis ni un modèle, ni un exemple à suivre. Actuellement, je suis juste un sportif en retraite anticipée qui se bat pour vivre.
Je souris nerveusement, sans doute à cause du ridicule de ma situation.
- Tu sais, je me fiche pas mal qu'ils soient à ma recherche. Cela fait longtemps que je me suis détaché d'eux. En revanche, je n'ai jamais pu me résoudre à couper le lien qui nous relit toi et moi. Mais j'avais peur qu'en passant du temps avec toi, après tout ce temps... Et bien, que rien ne soit plus comme avant, que notre complicité ne revienne jamais.
Après avoir vérifié que c'était possible, je m'allonge en posant ma tête sur les cuisses de ma soeur, avant de prendre une grande inspiration.
- Je suis heureux de m'être trompé. Je me sens bien avec toi.
Finalement, je regarde ma sœur avec un air légèrement espiègle.
- Et donc, pour en revenir à quelque chose de plus drôle... que penses-tu de Dante en tant que "Requin de Bevelle" ? Je trouve ce surnom un peu surfait pas toi ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Ven 13 Nov - 23:27 | |
| Dante avait attendu silencieusement que je finisse de parler. Il avait toujours été un garçon attentif. Pourtant, je ne m’étais jamais réellement confiée à lui en ce qui concernait nos parents, on pouvait même presque dire que c’était la première fois. En m'écoutant, il ne m’avait pas regardé, n’avait pas bougé, et encore moins dit quelque chose. Seule l’expression de son visage semblait avoir changé au fur et à mesure que je parlais. Lorsque ce fut à son tour de répondre pour réagir à mon monologue interminable, je sentais dans sa voix l’impact que mes mots avaient eu sur lui. Ce fut donc à mon tour de l’écouter me raconter comment se déroulait sa vie et quels en était les inconvénients. J’avais vraiment l’impression de ne plus réellement le connaître depuis qu’il était parti de la maison. Pourtant, il était censé vivre son rêve et donc, être heureux. Mais Dante s’était créé un personnage face aux caméras, et le personnage avait fini par prendre le dessus sur sa véritable personnalité. Le masque s’était incrusté assez profondément pour qu'il n'arrive plus à faire la différence. Il fallait réussir à l’enlever pour trouver qui était réellement mon frère. Depuis que je l’avais retrouvé chez lui à Luca, il semblait déjà avoir fait de nombreux progrès. Là en ce moment-même, c’était le vrai Dante qui était en train de se confier à moi. Mon frère relevait d'ailleurs son visage pour observer le plafond de la cabine, conscient d’être en train de s’ouvrir pour la première fois depuis longtemps. Il fuyait mon regard perçant qui était posé sur lui depuis maintenant plusieurs minutes. Je voulais me souvenir de chaque expression de son visage, chaque mimique, chaque réaction. Tout me semblait important quand cela concernait Dante. Au moment où il décida finalement de me faire face en plongeant son regard dans le mien, l’expression sur mon visage s’adoucie presque automatiquement ? J’avais envie de lui dire qu’il ne pouvait pas se reprocher de ne pas avoir pu jouer le rôle du grand frère parfait. Il était quasiment impossible de gérer sa carrière de joueur de blitzball professionnel ainsi que son rôle de frère. Il avait dû faire un choix et il l’avait fait. Aujourd’hui, je ne voulais en aucun cas qu’il regrette cette décision. Pourtant, les mots restaient bloqués au fond de ma gorge, la serrant fort jusqu’à me donner l’impression de suffoquer. J’avais toujours voulu qu’il reste près de moi, ou du moins qu’il m’amène avec lui. Je n’arriverais pas à lui dire que son départ n'avait rien brisé en moi. De plus, à cause de son étrange maladie, je n’étais même pas certaine qu’il reste près de moi encore bien longtemps et il venait subtilement de me le rappeler. - Dante…Son prénom était la seule chose que j’avais réussi à chuchoter. Je le regardais, un air triste posé sur mon visage. Je me massais les tempes avec mes mains pour essayer de me changer les idées et ne pas en parler. Parler de nos parents n’arrangeait rien, mais Dante eu la bonne idée de s’allonger sur mes cuisses. Lentement, il reposait sa tête sur mes jambes qui étaient en tailleur. Un sourire rempli d’amour et de chaleur s’installait sur mes lèvres pendant que mes mains s’empressaient déjà de caresser le doux visage de mon frère. Lentement, je m’amusais avec ses cheveux en batailles qui tombaient sur son front. - Le requin de Bevelle hein ? C’est un garçon très extraverti, il aime faire sans cesse des blagues et c’est un très bon charmeur. Il en profite d’ailleurs pour draguer un bon nombre de filles. Je tirais doucement la langue à mon frère. Je n'avais pas envie d'associer le Requin de Bevelle à mon frère, pour moi, c'étaient deux personnes différentes. - Je suis certaine qu’il est imbu de lui-même et qu’il a la tête grosse comme un melon tellement il est célèbre. Je marquais une légère pause avant de continuer. - Pourtant, je trouve que son surnom lui va bien. Les autres équipes le craignent, c’est un très grand joueur, bien qu’un peu prétentieux par moment.Je prenais un air innocent tout en abordant un sourire narquois qui en disait long. - Il fait peur, il est vif et rapide. Son surnom lui va bien. Mais bon ce n’est pas comme si c’était toi le requin de Bevelle, tu n’es que le frère de la grande Yumi.Je me penchais alors pour déposer un bref bisou sur une des joues accessible de mon frère. Malheureusement, mes pensées joyeuses et joueuses ne restèrent pas bien longtemps et mon visage se couvrait d’un voile de tristesse. - Quand je t’ai retrouvé à Luca, tu as dit à la presse que j’étais la femme de ta vie. Tu penses que s’ils ont fait un article, je suis en photo dessus ? Il y avait tellement de photographes que je n’arrive même pas à savoir s’ils ont réussi à me prendre en photo. Peut-être en plus que maman et papa sont tombés dessus.Je soupirais. Faire la une des journaux n’était pas la réelle raison à ce changement soudain d'humeur. Au plus profond de moi… j’espérais vraiment que nos parents soient à ma recherche… qu’ils soient inquiets pour moi. J'avais envie qu'ils montrent un réel intérêt à mon égard. - Je me demande vraiment ce qu’ils sont en train de faire… quelle est actuellement leur priorité ? Ils ont perdu leur deux enfants presque en même temps. La lumière qui éclairait faiblement notre petite chambre se mit à vaciller. Je tournais ma tête dans sa direction en me demandant bien ce qui l’avait fait bouger. Presque au même moment, trois bruits sourds se firent entendre sur notre porte. C’était le pilote qui toquait. - Oui ?Sans ouvrir, en nous parlant simplement à travers la porte, il nous annonçait qu’il y aurait quelques perturbations. - Les jeunes, on est en train de foncer droit sur un orage. Pour le moment, rien n’indique qu’il est dangereux, mais si c’est le cas, je serais obligé d’atterrir dès que possible et attendre que ça passe. Pour le moment on est au-dessus de l’océan et ça pour encore un bon bout de temps donc c'est impossible. J’espère que ça ira.Il avait marmonné sa dernière phrase, mais on pouvait sentir à plusieurs kilomètres l’inquiétude qui le rongeait déjà ainsi que son agacement habituel. Mes yeux descendirent vers mon frère. - Dante… Ca va aller hein ? Tu as souvent pris des aéronefs et tu n’as jamais eu de problème hein ? L’excitation de tout à l’heure était maintenant bien descendue, laissant place petit à petit à la peur. Nous n’avions aucun contrôle sur la nature, c’était ça le plus effrayant. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Ven 20 Nov - 17:51 | |
| - Pour résumer, je suis un impressionnant requin arrogant dragueur avec une tête si grosse qu'on se demande comment je fais pour nager correctement, c'est bien ça ? Tu es dure avec moi !
En réalité, rien de ce qu'elle avait dit n'était faux. Il s'agit d'un personnage, façonné de toutes pièces. Un rôle que j'ai d'abord pris plaisir à jouer, mais qui est devenu bien trop envahissant dans ma vie... au point de ne plus trop savoir comment me comporter.
Yumi dépose un baiser sur ma joue, chose qui n'était pas arrivée depuis des années et qui me fait chaud au cœur, avant de tourner la discussion vers un sujet nettement plus sérieux.
- Sans autre source fiable que mes propres mots, il y'a peu de chances qu'ils aient pu faire un article correct... Et puis les nouvelles vont vite dans les médias. Il y'a toujours de nouvelles choses à raconter ainsi que de nouveaux articles à rédiger. Il est fortement probable que tu passes inaperçue très facilement. Les gens auront du mal à faire le lien en te voyant te balader tranquillement à Luca. Néanmoins, il faudra faire attention.
Elle parait de plus en plus contrariée, inquiète ou triste ? Je ne saurais pas dire. Toujours est-il que nos parents semblent être la cause principale de son humeur actuelle.
- Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de voir comment ils se comportaient avec toi pendant mon absence... mais ils restent ce qu'ils ont toujours été pour nous. Les liens du sang nous connectent tous et je suis certain que s'ils sont tombés dessus, toute la ville doit être tapissée d'avis de recherches nous concernant, toi comme moi.
Aujourd'hui, ma carrière de joueur s'est transformée en fiasco monumental et mon état ne me permettra plus jamais de jouer correctement un match entier. Le pilote interrompt notre conversation pour nous renseigner sur les perturbations à venir. Rien d'alarmant en temps normal, mais sa voix trahit une certaine crainte. Inutile pour autant de s'affoler et de dégoûter à jamais ma sœur des aéronefs.
- Ne t'inquiète pas petite sœur, ça arrive souvent ! Les pilotes ont toujours la fâcheuse manie de s'inquiéter pour rien. Je t'assure que ça va aller !
Rares sont les orages et tempêtes capables de détruire ou d'endommager un aéronef de cette taille.
- Tu sais, il y'a au moins un point positif à l'arrêt de ma carrière. C'est que désormais, je pourrais profiter de toutes mes journées avec toi. Peu importe le temps qu'il me reste, c'est une compensation amplement suffisante à mes yeux.
J'aurais tout de même adoré pouvoir aller voir un match avec elle... qu'on le commente ensemble, comme nous le faisions plus jeunes, lorsque l'anonymat nous protégeait de toute cette agitation médiatique.
- Quelles sont mes chances pour que je m'en sorte à ton avis ..? Tu crois que Joshua pourrait avoir une sorte d'antidote ou un truc du genre ?
Je l'imagine mal fabriquer lui-même ses propres poisons... peut-être qu'une personne a pu lui fournir contre une certaine somme ? Pourquoi en arriver à une telle extrémité pour se débarrasser de moi ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Lun 30 Nov - 12:38 | |
| Parler avec Dante était tellement agréable. Il arrivait à me détendre et faire fuir mes inquiétudes grâce à sa simple présence. Il savait trouver les mots pour me rassurer, pour que mes peurs paraissent futiles. J’avais l’impression qu’il connaissait le monde tellement mieux que moi. Avec ses années de Blitzball, il avait eu la chance de voyager partout. Doucement, je recommençais à jouer avec les cheveux de mon frère. Un sourire malicieux apparût alors sur mes lèvres avant que je ne sorte une petite réplique vicieuse pour taquiner le grand joueur de blitz. - J’espère que cette fois, tu ne me mens pas. Je rigolais un peu, fière de la pique que je venais de lui lancer. A l’exception d’un regard noir dans ma direction, il ne releva pas. Pendant quelques secondes, un bref silence s’était installé entre nous. J’en profitais pour soupirer lentement tout en fermant mes yeux. Le vent soufflait de plus en plus fort à l’extérieur, et on pouvait facilement sentir quelques perturbations. Mais si Dante était là, tout irait bien. Finalement, ce dernier brisa notre soudain mutisme. Ses mots atteignirent directement mon cœur pour le compresser fortement dans ma cage thoracique. - Dante…Je ne savais pas quoi dire, ni comment me comporter. J’avais du mal à parler tant ma gorge venait de se nouer. J’étais à la fois heureuse d’entendre qu’il aimait être avec moi et horrifiée de savoir que chaque instant pouvait être le dernier. - Quelles sont mes chances pour que je m’en sorte à ton avis .. ? Tu crois que Joshua pourrait avoir une sorte d’antidote ou un truc du genre ? J’étais tout aussi inquiète que lui par rapport à cette question. J’avais même peur que Joshua ne soit pas réellement le coupable. Néro avait rarement tort, mais nous n’avions pas non plus cherché à vérifier que Joshua pouvait être un réel suspect. Le nœud qui s’était formé dans ma gorge semblait petit à petit descendre vers mon estomac en même temps que la panique. Je secouais rapidement ma tête pour essayer de me remettre les idées en place. Je devais être forte. Forte pour Dante. - Si Joshua n’a pas d’antidote, il saura au moins nous dire ce qu’il t’a donné… Ainsi que pourquoi et quand il a fait ça. Avec ces informations, si il faut qu’on cherche le meilleur médecin de ce monde pour te soigner, je suis prête à le faire. Peut-être qu’il n’aura pas l’antidote mais qu’il saura son nom et encore une fois, si il faut qu’on parte à sa recherche, je le ferais.Je me terrais dans un bref silence, le regard noir de rage. - J’ai tellement de questions à lui poser. Un éclair jaillit juste à côté de nous éclairant notre cabine d’un halo de lumière blanche glaciale. Je frissonnais avant de tourner mon regard vers le hublot. Ce n’était pas passé loin. Une pluie battante faisait rage à l’extérieur depuis plusieurs minutes maintenant. J’essayais de me focaliser sur ce bruit, relativement familier, qui dans d’autres situations, avait le don de m’apaiser. Dante restait calme. Perdu dans ses pensées et imperturbable par ce qu’il se passait à l’extérieur. J’observais avec attention son visage que je connaissais déjà par cœur. Deux marques violettes, qui n’avaient pas lieur d’être, se trouvaient sous ses yeux. En posant la paume de ma main sur l’une de ses joues, je caressais avec tendresse ses cernes. - Dis, tu n’as pas sommeil ? Tu as une sale tête depuis plusieurs jours et je ne pense pas que faire une nuit blanche soit la meilleure solution face à ce problème. Je souriais légèrement avant de repousser doucement la tête de mon frère pour me relever. Je voulais aller éteindre la lumière. Une fois debout, proche de la petite lampe, un nouvel éclair déchira le ciel juste devant mes yeux. Ce spectacle faisait froid dans le dos, mais il était vraiment magnifique. Je restais quelques longues secondes, figée par le bruit assourdissant qui tonnait juste à côté de nous. Même si nous étions maintenant dans le noir, les éclairs me permettaient de me diriger sans trop de soucis vers mon frère, allongé sur le matelas par terre. J’aurais pu m’installer sur celui posé sur les caisses, mais… j’avais envie de profiter au maximum de sa présence rassurante. Je me calais donc à côté de lui avant de soupirer. - Dante… Quels effets a le poison sur toi ? Qu’est-ce que tu ressens ? Qu’est-ce qu’il t’empêche de faire ? Est-ce qu’il te fait souffrir ? J’attrapais sa main pour la serrer fort contre moi. Je ne voulais pas qu’il me laisse. Jamais. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Mer 2 Déc - 21:58 | |
| - Si c'est irréversible... J'essaierai au mieux d'exploiter le temps qu'il me reste.
L'optimisme amène parfois de lourdes déceptions, mais c'est agréable de voir que ma sœur n'a pas abandonné tout espoir. Le temps maussade s'accorde parfaitement à notre discussion. Yumi est aussi curieuse que moi d'avoir des informations sur les intentions de Joshua.
Le bout de ses doigts effleure délicatement le contour de mes yeux pendant qu'elle me parle de mes derniers jours d'insomnie.
Ce n'est pas l'envie qui manque, crois-moi. Mais... lorsque le temps nous est compté, dormir devient soudainement bien plus une perte de temps qu'une façon de se détendre et de se reposer. Perdre ne serait-ce que quelques secondes de conscience me fait mal, surtout lorsque je pourrais les consacrer à autre chose.
Yumi se lève soudainement, ce qui me force à m'allonger sur le matelas, puis éteint la lumière, comme pour signifier qu'elle tient vraiment à ce que je me repose. Elle se fige quelques instants pour observer un véritable spectacle de sons et lumières à l'extérieur. J'ai toujours aimé le mauvais temps. Le contact de la pluie sur ma peau, le déchainement des éléments... La nature toute puissante qui nous fournit de quoi vivre, qui tolère notre présence alors que nous ne cessons de l'exploiter... mais jusqu'à quand cela durera t-il ?
Ma sœur vient s'allonger à son tour et se niche contre moi.
- En temps normal, je ne ressens pas les effets de ma "maladie". On pourrait presque croire que je suis en parfaite santé et d'ailleurs, personne n'est au courant à part les personnes à qui j'en ai parlé... ainsi que Néro. Mais lui, c'est un cas à part. Dès lors que je me lance dans une activité physique un temps soit peu intense, les symptômes se font ressentir. Des palpitations, mes muscles s'engourdissent et j'ai la sensation que l'on plante de petites aiguilles dans chaque tissu de mon corps. Cette douleur s'amplifie d'autant plus que j'ai l'impression parfois de brûler de l'intérieur, d'irradier et je ne peux rien faire d'autre qu'attendre pour que ça passe. Au début, cela n'arrivait que très rarement mais avec le temps, le laps de temps entre chaque crise s'amenuise et je souffre de plus en plus.
Rien que de décrire tout ça me rappelle à quel point je hais cette maladie. D'ici quelques temps, je ne serais plus qu'un bon à rien, un infirme qui peinera ne serait-ce que pour mettre un pied devant l'autre. A mon tour, je sers la main de ma sœur avant de me coller encore plus à elle, le plus proche possible.
- On peut rester comme ça pour cette nuit ? Je... je ne pourrais pas dormir si tu es loin.
Lentement, je ferme mes yeux, me focalisant uniquement sur la chaleur de Yumi, sa respiration, oubliant jusqu'au bruit de l'orage qui continue d'occuper les cieux. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Jeu 3 Déc - 19:34 | |
| La plage s’étendait à perte de vue. Son sable, ocre et doux, offrait un parfait terrain de jeux pour deux jeunes enfants, bourrés d’énergie et d’imagination. L’eau, claire et pure, brillait comme si elle renfermait des milliers de petits diamants. Cette magnifique impression était simplement due aux nombreux rayons du soleil qui s’y reflétaient.
J’étais dans mon corps, du moins, mon corps de 8 ans. J’entendais mon frère crier devant moi, un ballon de blitzball dans les mains. A 12 ans, on sentait déjà parfaitement ses aptitudes innées pour ce sport.
- DANTE !! ATTENDS-MOI ! - YUMI ! ATTRAPE !
Je lui courrais après tant bien que mal, avec pour seul but de ne pas me faire distancer. Jouer avec mon frère était toujours quelque chose de très physique. Dante faisait un incroyable dérapage dans le sable pour se retrouver tourné dans ma direction. Ses yeux brillaient d’un éclat que je ne retrouverais certainement jamais, un éclat de passion. J’avais beau être dans le corps de la petite Yumi, c’était bel et bien ma conscience actuelle qui assistait à cette scène. Me préparant à amortir l’arrivée du ballon, je m’étais arrêtée, les deux mains devant moi prête à la réception. Une brise fraîche, qui nous permettait de survivre à cette chaleur accablante d’été, relevait doucement mes cheveux qui se retrouvèrent devant mon visage.
Je connaissais cette scène. Ne bouge pas tes mains Yumi ! Reste en place, tu vas te prendre le ballon dans la figure sinon.
Malheureusement, je n’étais que conscience, je n’avais aucun pouvoir sur les actions de la petite moi. Comme prévu, voulant me dégager la vue, je changeais de position au dernier moment pour retirer les mèches de cheveux avant de finalement ressentir un énorme ballon s’écraser contre ma joue.
Un éclat de rire me sortait de ma torpeur, j’avais le visage en feu et je me sentais toute étourdie. Je me passais une main sur la joue dans l’espoir de la refroidir, en sentant les larmes monter déjà aux coins de mes yeux. Dante, plié en deux, n’en pouvait plus tellement il riait. Je me retenais de pleurer, trop fière pour montrer cette faiblesse à mon frère.
Mais je ne lui en voulais pas, je savais qu’il viendrait me voir. Je savais qu’il riait du ridicule de la situation et non pas de ma douleur. Alors j’attendais qu’il vienne s’inquiéter.
Pourtant, il ne bougeait pas. Il avait arrêté de rire, arrêté de bouger. Il se tenait bizarrement, comme si d’un coup il peinait pour tenir debout. Une immense main, sortie de nulle part, se matérialisa dans le ciel juste au-dessus de mon frère. Cette main tenait un flacon et elle déversa son contenu sur Dante qui n’avait toujours pas changé de position.
Tétanisée par l’incompréhension, j’observais la scène sans être capable de dire quoi que ce soit. Le ciel se teintait d’un rouge sombre au moment où soleil disparaissait, laissant place à une sphère noire. Mais en voyant mon frère tomber à genoux, le ciel me paraissait bien dérisoire.
Je me précipitais vers lui, paniquée comme jamais.
- Yumi, je t’en supplie retire moi les aiguilles. Il y’a trop d’aiguilles dans ma peau.
Il avait le regard hagard et restait immobile. Pourtant sa voix trahissait une souffrance sans nom. Mais je ne voyais pas d’aiguilles. Ma main tremblait comme jamais quand je tentais de l’approcher de mon frère. Malheureusement au premier contact, il se mit à hurler de plus belle, me faisant sursauter et reculer de frayeur.
- Mon sang brûle Yumi ! Aide-moi !
De grosses larmes roulaient le long de ses joues tandis qu’il continuait de hurler à la mort. Rapidement, ses cris se changèrent en une toux rauque. Je n’arrivais pas à bouger, j’étais obligée de subir ce spectacle sans avoir la moindre solution pour agir. Dante se retrouva à quatre pattes se maintenant comme il le pouvait sur ses deux bras.
Je sentais mes yeux s’inonder de larmes quand je remarquais qu’il commençait à cracher du sang. Dans un dernier élan de force, il releva la tête vers moi, ses yeux injectés de sang me fixait en me suppliant. Il se jeta sur moi, me faisant tomber sur le sable.
- YUMI ! AIDE-MOI*** Ce fut dans un sursaut que je me réveillais de cet horrible rêve. Je frissonnais, complètement glacée par les sueurs froides que je venais d’avoir. Heureusement, j’étais toujours contre Dante. La cadence régulière et posée de sa respiration eût le don de me calmer immédiatement. Il allait bien. Un peu avant de m’endormir, je lui avais demandé quels effets sa maladie avait sur lui. Sa réponse m’avait fait froid dans le dos. J’avais tellement de peine pour lui, j’étais tellement angoissée à l’idée de le perdre que ces émotions avaient été jusqu’à envahir mes rêves pour en faire des cauchemars. Très lentement, je me redressais, la tempête semblait être bien loin derrière nous et un ciel gris foncé habillait maintenant le toit de notre planète. Je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était ainsi que de notre position, mais nous étions bien vivants et tous les deux, alors je me sentais mieux. Je restais donc près de Dante, me rapprochant encore plus de lui pour sentir sa chaleur contre moi. D’un geste négligé, je frottais mes yeux pour réveiller mon visage. Il était hors de question de se rendormir après un rêve pareil. Au bout d’une dizaine de minutes, je ne tenais plus en place, il fallait que je bouge. Je sortais de l’étreinte de mon frère avant de sortir de la cabine à pas feutrés. En frottant mes mains le long de mes bras, je cherchais à créer un peu de chaleur pour paraître à peu près normale devant le pilote. - Et beh, c’est pas la forme. On dirait un spectre mort. Je me pinçais les lèvres pour ne pas relever la réflexion qu’il venait de me faire. - Vous savez quand est-ce qu’on arrive ? - Ouais, d’ici une dizaine de minutes. J’allais aller vous réveiller avec l’autre là.Sans dire un mot de plus, je partais fouiner dans mes affaires pour trouver un peu d’eau à me passer sur le visage. Puis, en pressant le pas, je retournais dans la cabine, j’avais laissé Dante et je me sentais bizarre loin de lui. Ce rêve avait été vraiment retournant et j’avais besoin de lui pour passer à autre chose. En m’agenouillant devant lui, je posais une main sur son épaule. - Dante ? Réveilles-toi, on est presque arrivé. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Lun 14 Déc - 21:59 | |
| - Hmm..?
La vision encore troublée par l'obscurité d'un sommeil profond, je m'éveille lentement en réalisant peu à peu que ma sœur se trouve à mes côtés et que c'est sa voix qui m'a tiré de ma torpeur. Avec une spontanéité propre à mes habitudes et aussi à cause de mes anciennes conquêtes, je l'attire vers moi en la prenant d'abord dans mes bras. Je me place ensuite au-dessus d'elle avant de déposer sur son front un baiser.
- J'ai bien envie de rester ici encore quelques heures... mais je suppose que c'est impossible.
Je me redresse et entame avec un parfait automatisme une série d'étirements, afin d'être prêt à jouer et à m'entrainer dès le réveil. J'ai parfois la sensation d'agir comme un robot. Mais c'est grâce à ce genre de méthodes répétitives ainsi qu' à une bonne dose d' acharnement que j'en suis ici aujourd'hui. Alors je n'ai pas à me plaindre.
- Prête à te balader "seule" à Luca ? J'espère que le collier de Néro fonctionne encore. Je me demande si je devrais déjà mettre mon costume... oh après tout, on trouvera bien un endroit pour se changer le moment venu.
A y regarder de plus près, Yumi n'a pas l'air dans son assiette...
- Petite sœur, tu as passé une mauvaise nuit ?
Elle se redresse et j'approche mon visage du sien pour mieux l'observer.
- Tu dois te ménager. Je suis le seul de nous deux qui devrait avoir une tête de déterré.
J'ose lui lancer un sourire chaleureux, malgré cette plaisanterie plutôt malvenue étant donné la gravité de la situation. Mais après tout, puisqu'il faut se préparer au pire, autant prendre la chose avec le sourire... autant que possible.
- Bon allez on va pas s'éterniser ici. Allons voir notre capitaine grincheux.
Je sors le premier de la pièce et nous rejoignons le cockpit où nous sommes accueillis avec la plus grande des sympathies.
- Ça y est petite nature, t'as fini la sieste ? On va atterrir dans une minute, j'espère que vous êtes prêts.
- Merci pour le voyage ! C'était parfait, si on oublie les secousses et vos plaintes intempestives.
- Grmbl.
Je ris de bon cœur et regarde ma sœur avant de lui tendre mon ballon et de saisir le collier de Néro dans la main.
- Je te laisse ça pour le moment. Fais-en bon usage.
Je me saisis de nos deux petites valises après avoir enfilé le pendentif, tout en priant mentalement pour que tout fonctionne comme prévu.
- C'est parti pour notre infiltration à Luca. Dante et Yumi se rendent à Luca |
| | | Crystal Admin Gardienne
Niveau : 99 Statistiques :
| Sujet: Re: Mer de nuages Ven 25 Déc - 11:16 | |
| Alors qu'ils s'apprêtaient à entrer dans la ville de Luca, un petit mog apparut de nulle part et se précipita devant Dante et Yumi... le temps semblait s'être arrêté, les gens autour d'eux étaient figés et ne semblaient pas être en mesure de voir ce qu'il se passait.... le petit mog tendit alors deux petits cadeaux aux jeunes gens «Joyeux Noël! Coubo!» Il leur remit les cadeaux et pouf! Il disparut! Voyons voir ce qu'il leur a offert? Quoi que, est-ce que ces cadeaux viennent vraiment de lui? =================== Le Mog de Noël vous offre un petit cadeau! Dante reçoit un maillot de blitzball avec une petite carte disant "Parce que je sais que tu pourras rejouer un jour" (cadeau de Yumi) Yumi reçoit une photo d'elle et son frère, lorsqu'ils étaient enfants sur une plage (cadeau de Dante) Joyeux Noël! |
| | | Chaos Modo à la retraite!
Niveau : 100 HP : 9999/9999 MP : 999/999
| Sujet: Re: Mer de nuages Lun 4 Jan - 10:34 | |
| Dante gagne 300 Gils, Yumi gagne 300 Gils! Dante et Yumi passent au niveau 6 ! Première Limite toujours à établir pour les deux joueurs ! Dante et Yumi atterrissent à Luca |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Mar 28 Juin - 18:05 | |
| Cixi et Lynoh viennent du Refuge des Al-BhedCixi bien qu'elle semblait partir à la suite de Génésis sur un coup de tête, avait bien réfléchit au voyage qu'elle commençait, dans de telles circonstance, il ne pouvait refuser. Ils finirent de manger puis passèrent par un magasin de gemme. Il se demandait quand même où ils trouvaient leurs stocks mais bon certains monstres finissaient en poussière cristaline, peut être était ce lié. Elle, acheta plusieurs gemmes et dépensa une somme tellement élevée qu'elle dépassait la totalité de l'argent qu'il avait eu entre les mains. Après, il valait mieux être préparé. Elle fit un dernier tour du refuge pour dire au revoir. Dehors, la chaleur du désert était bien présente et il n'y avait pas le moindre nuage en vue. Elle lui montra son pendentif, qu'elle lança dans le sable et qui se transforma. - Eh bien, voilà qui sort de l'ordinaire. C'était quelque chose qui était étrange, cela piquait sa curiosité. Une fois le véhicule prêt, elle l'invita à monter et promit qu'elle pilotait bien. Il sourit. - Je ne demande qu'à te croire.Une fois à plus haute altitude, il observa le désert. Il était étonné qu'il soit si grand et cherchait approximativement le chemin qu'ils avaient parcouru quelques jours auparavant. L'air chaud du désert était encore présent aussi il préférait éviter de s'amuser avec les brumes pour ne pas risquer de perturber certains courant aérien avec de l'air froid. Il appréciait l'altitude bien qu'il ne contrôlait rien. Il eut, un moment, envie de se tenir debout sur l'engin mais s'il tombait il aurait pas l'air fin. - Du coup, on va sur Gaïa hein? Quand j'étais à Guadosalam, ils avaient une carte approximative du nouveau monde. Si je me trompe pas, Gaïa et Spira sont opposées, tu comptes passer par le Pôle Nord ou Sud? Au fait, tu sais s'il y a quelque chose au Pôle Sud? S'ils passaient par le nord, ils remonteraient forcément toute la partie de Spira qu'il n'avait pas vu mais cela ferait beaucoup à traverser et le trajet serait probablement très long. Après il ne savait pas quelle était la taille de l'océan Austral d'Héméra. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Mer 29 Juin - 11:02 | |
| C'était toujours amusant de voir les réactions des gens devant la technologie al-bhed, mais Lynoh ne semblait pas si impressionné que ça. Je suppose que sur son monde, la technologie est également bien avancée et qu'il n'a donc pas de raison de s'extasier sur ce genre de compression des particules.
On grimpait à bord, et je nous faisais décoller... une fois suffisamment en hauteur, je bifurquais pleins Sud Ouest, j'avais sorti ma carte pour me la coller sur le tableau de bord afin de me repérer. D'ailleurs, Lynoh commençait déjà à s'interroger sur le trajet
«Je passe par le Sud, autant cette île que Wutaï sont plus proches du Pôle Sud, donc c'est plus rapide.» et hop! J'enclenchais le moteur, et on était partis! Je me repérais d'abord au continent de Spira, on allait repasser au-dessus de Luca, de la route de Mi'ihen aussi, et même de Kilika!
«Y'a que de l'eau au Pôle Sud... étrangement, il n'y fait pas si froid qu'au Pôle Nord, je ne sais pas vraiment pourquoi... encore un mystère lié à la fusion des mondes je suppose?» d'un autre côté, sur Spira aussi, avant, y'avait jamais de glace au Pôle Sud, la région froide n'était qu'au Nord... je me retournais de temps en temps, accélérant légèrement jusqu'à ce que l'on quitte l'île de Bikanel...
De l'eau à perte de vue, très peu de nuages encore, jusqu'à ce qu'on approche de la route de Mi'ihen «Tiens... on voit bien les ruines de l'ancienne Luca par là!» car oui, Luca avait aussi été attaquée à de nombreuses reprises par Sin par le passé, bien que je ne sais pas si elle s'appelait Luca à l'époque! «tu connais un peu l'histoire de Spira? Sin tout ça? Le fait que les invokeurs devaient se sacrifier pour réussir à le vaincre pendant un an ou deux? » car de ce que j'avais compris, il avait quitté l'Au-Delà y'a pas si longtemps, il avait du se rendre à Luca à pied s'il avait réussi à croiser au moins trois chimères sur sa route si je me fiais à ce qu'il m'avait dit - Léviathan, Odin, Ramuh - mais ça ne voulait pas dire qu'il connaissait quand même notre histoire! J'avais rapidement parlé de tout ça hier quand il avait mentionné ses malédictions de Leucie tout ça, mais je ne m'étais pas étalée non plus...
On passait donc au-dessus de la route de Mi'ihen, des chocobos couraient tranquillement, preuve qu'aucun chocobogre ne les embêtait pour le moment! Je ne savais pas qu'il y était pour quelque chose d'ailleurs... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Mer 29 Juin - 16:20 | |
| Il devait le reconnaître, il s'agissait d'un bien étrange vaisseau mais il pouvait y avoir une forme de magie qu'il ne connaissait pas derrière chaque technologie, elle avait un sac étrange aussi, mais soit.
Elle avait donc prit la direction du Sud, un peu dommage mais bien plus raisonnable. D'après elle, il n'y avait que de l'eau au niveau du pole Sud, c'était étrange mais cela pouvait probablement s'expliquer en faisant des études géothermiques, il y avait peut être aussi des choses invisibles, camoufler quelque chose au beau milieu de l'océan était souvent très effectif.
Elle lui montra les ruines qu'il avait vu avant d'arriver vers la ville de Luca, d'après elle il s'agissait de l'ancienne Luca. Elle lui demanda ce qu'il savait de l'histoire de Spira.
- Je suis resté quelques temps à Guadosalam avant de partir, j'y ai appris quelques histoires sur Yevon, Sin. J'ai vu des ruines un peu partout donc les histoires sur Sin doivent être vraies. Pour les invokeurs, on m'a dit qu'à la fin de leur voyage il apprenaient le seul moyen de mettre temporairement Sin hors d'état de nuire.
Honnêtement, je pense qu'il devait forcément y avoir un autre moyen, je n'ai jamais rencontré de créature invincible sur un monde physique.
Dans la mesure où l'on pouvait mettre fin à un univers entier, on pouvait toujours mettre fin à un être qui 'vit' dedans.
- Après, je ne connais que la version officielle des événements, celle de l'Eglise j'entends. Je me demande quelle est la version des Al-Bheds.
La vue d'en haut de la route de Mi'ihen était surprenante, on voyait bien plus les ruines qui restaient, ils allaient bientôt quitter ce continent, ce monde pour un nouveau. Il était optimiste, ce voyage vaudrait certainement le détour.
Il attendit un peu puis devint plus sérieux.
- Tu comptes recueillir comment des informations sur ce type? De ce que j'ai entendu, il est également recherché sur Gaïa, rien n'indique qu'il s'y est réfugié après l'attaque.
Il fallait bien commencer à chercher quelque part, et c'était sur Gaïa qu'elle avait le plus de chances de trouver des informations et des indices sur lui, mais traquer un seul homme autour d'un monde si grand pouvait être une tache bien difficile. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Mer 29 Juin - 22:14 | |
| Les histoires qu'il avait entendues... classique venant de ces enfoirés de guados. Je serrais les dents en pensant à la fois où ils avaient attaqué notre refuge, je ne suis pas sure que je ne sois jamais capable de leur pardonner. Là, il ne s'agissait pas d'un seul type, la majorité des guados était bien là bas pour nous attaquer avec leurs monstres...
Je tremblais un peu, ça se sentait au niveau du vaisseau, mais je me ressaisissais en prenant une profonde inspiration. La version des al-bhed hein? «Nous.. on pensait qu'il devait bien exister une machine capable de le détruire. On a... on a essayé il y a plus de trois ans maintenant, ça s'appelait l'opération Mi'ihen.. mais ça a été un échec. La machine n'était pas assez puissante, Sin... a tout détruit sur son passage. Un vrai carnage.» ma gorge s'était nouée, c'était ce jour là que Hank... bref, j'essuyais rapidement mes yeux, je ne pleurais pas, mais ça n'avait pas été loin. Je prenais une nouvelle inspiration avant de reprendre «mais finalement, le truc, c'était simplement de rentrer carrément dans le corps de Sin en passant par la bouche, et de le détruire de l'intérieur. C'est ce qu'a fait Lady Yuna, mettant fin à ce règne de terreur sans avoir à sacrifier sa propre vie.»
Mais elle avait sacrifié la vie d'au moins deux de ses gardiens. Je suppose que le voyage à l'intérieur de Sin avait été dangereux, des pertes avaient été inévitables. Je ne connaissais pas les circonstances de leur mort, mais le jeune homme blond, champion des Besaid Auroch, et Sire Auron, n'étaient jamais revenus de ce combat. Peut être qu'un jour, ils trouveront aussi le chemin qui leur permettra de quitter l'Au-Delà?
Pour l'heure, on avait maintenant dépassé la route de Mi'ihen et on se retrouvait de nouveau au-dessus de l'océan, on allait bientôt arriver au niveau de l'île de Kilika. Le silence s'était installé pendant quelques minutes avant que Lynoh ne le brise en s'interrogeant sur la façon dont j'allais récolter des informations sur Genesis... je me mettais à sourire en bifurquant un peu plus vers l'Ouest, histoire de passer au-dessus de l'île de Kilika
«Rejoindre Wutaï va m'être plus utile que je ne le pensais en fait. Ce village regorge d'espions et de ninjas. Je devrais déjà pouvoir récupérer pas mal de renseignements de leur part... sinon, j'ai aussi une amie qui travaille avec une organisation qui a des yeux un peu partout sur Héméra. Si ce Genesis est quelque part, y'a moyen qu'ils arrivent à savoir où.»
Cependant, j'avais eu l'impression qu'Emi avait hésité quand je le lui avais demandé. Comme si elle ne voulait pas vraiment que je lui mette la main dessus. Je ne sais pas si ce n'est que mon imagination, mais elle m'a conseillé de me renseigner auprès de la Néo Avalanche quand même. «C'est pour ça que je dois aller au Fort Condor... enfin pas seulement, j'ai aussi un disque dur appartenant à la Néo ShinRa que je dois décrypter. J'espère qu'ils y arriveront.» je me tournais vers lui en me dévissant à moitié la tête pour voir s'il me suivait «s'il y a des termes que je cite que tu ne connais pas, dis le moi... je suppose que d'un monde à l'autre, les termes techniques sont pas les mêmes... ah, voilà l'île de Kilika! On voit le temple au sommet de la montagne!»
Je faisais tourner un peu le vaisseau pour qu'il ait une jolie vue... combien de fois ce village a été détruit par Sin? Et pourtant, il s'est toujours relevé. Un bel exemple de solidarité de la part de ses habitants. J'ai toujours aimé Kilika... «c'est le dernier village qu'on va voir avant un moment, après, on aura l'océan à perte de vue pendant quelques heures!»
Et après, on arrivera sur l'île de Wutaï. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mer de nuages Jeu 30 Juin - 4:33 | |
| Il ignorait le passé qu'il y avait entre l'Eglise de Yevon et les Al-Bheds mais il y avait là quelque chose qui l'affectait. Elle fit de son mieux pour se maîtriser et malgré l'émotion, elle raconta, l'opération Mi'ihen, un carnage qu'elle avait vécu.
De ce qu'il savait Sin était invincible mais les Al-Bheds croyaient en leur technologie pour percer son bouclier en vain. Il devait s'agir là d'une grande défaite et désillusion voir un grand moment de désespoir, il n'y avait rien de honteux d'avoir été marqué par un tel événement. Elle poursuivit avec la méthode employée par Yuna, l'invokeuse qui avait détruit Sin, pour vaincre l'immortel. Rentrer dans la créature, détruire une créature qui avait une cuirasse impénétrable de l'intérieur était souvent le meilleur moyen de l'abattre.
- Avec la taille de Sin, je n'y avait pas pensé... ça relève du génie, cette Yuna devait être impressionnante. Je me demande si elle y aurait pensé...
Dans tout les cas elle se serait débrouillée pour arriver à cette conclusion, elle était ce genre de personnes téméraire qui accomplissaient des exploits uniquement parce qu'on croyait la chose impossible.
Ils avaient quitté le continent et la discussion se fit plus sérieuse. Wutaï abritait des ninjas? Il commençait à se demander pourquoi on le croyait de là-bas. Elle fit une allusion à une organisation qui agissait dans l'ombre sur tout les continents, cela ne lui plaisait guère car ils agissaient souvent pour des buts pas toujours très louable et s'arrangeaient pour manipuler les nations afin d'obtenir ce qu'ils voulaient. Elle fit mention d'un disque dur, il ne voyait pas le lien avec le Genesis mais il ne savait pas ce que signifiait Néo Shinra non plus...
- Néo Shinra, j'imagine qu'il s'agit d'un groupe ou une faction mais pourquoi devrais tu le décrypter?
Il avait bien quelques idées en tête mais il pouvait se tromper et il était plus simple qu'elle lui explique la situation.
- Kilika? Je le connais pas ce temple, s'il est sur une montagne c'est celui de Valefort? Ifrit?
L'ile dans son ensemble vue d'en haut était étonnante, la jungle luxuriante semblait avoir le dessus sur toute l'ile mais on y devinait, par endroit, la présence de constructions humaine.
- l'océan à perte de vue... Tu as déjà vu à un moment, l'océan et le ciel totalement bleu qui se confondent sur l'horizon? Le monde semble immensément vide et cela donne un grand sentiment de solitude... Pardon, je divague.
Il ne s'agissait pas d'une scène qui était très courante, il fallait qu'aucun nuage ne soit présent mais soit. Quelque part, il se disait qu'il s'agissait d'une bonne occasion pour lire mais qu'il n'avait pas de livre.
- Cixi? il faudra vraiment ,quand on sera sur Gaïa, qu'on fasse quelque chose pour l'alphabet, je connais légèrement celui de Spira mais si je ne peux pas lire cela risque d'être compliqué.
Savoir lire et écrire, la base de l'érudition et qui permettait d'être autonome. |
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