Forum rpg basé sur les univers des FF VII, VIII, IX et X. |
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Invité Invité
| Sujet: En route pour Junon Mer 15 Oct - 17:47 | |
| Sara Bard et Vilal Rannveig viennent de Fort Condor========================== La visite au Fort Condor avait été plus qu'instructive, et Vilal avait déjà quelques bonnes bases du système d'armement de Gaïa. De toute évidence, ils étaient du genre à utiliser la poudre, comme pour les canons, sauf qu'ils avaient réussi à perfectionner l'armement pour le rendre plus maniable et mieux adapté aux soldats. Il devait beaucoup à Sara et sa manière de discuter avec les gens de façon ouverte et spontanée, qui, comme il l'avait supposé le jour où il l'avait engagée, était son atout majeur.
Malgré tout, la demoiselle semblait avoir pris une douche froide en se rendant compte qu'ils n'étaient pas en vacances, mais bel et bien en mission, et que pour Vilal, ça avait son importance et qu'il n'était donc pas du genre à dévier de sa trajectoire. Certes, peut être qu'elle parviendrait à le décoincer un peu, histoire que leur lien de parenté et les raisons de leur séjour aux yeux des autres, paraisse plus crédible. Enfin, ils auraient tout le temps d'y travailler si tant est qu'elle trouvait les arguments pour le convaincre.
En attendant, ils devaient rejoindre Tio. De toute évidence, Sara préférait marcher un peu, aussi le chevalier approuva mais préféra la mettre en garde«Quoi qu'il arrive, nous serons probablement à Junon dans la matinée. Malgré tout, prépare toi à combattre, si nous ne sommes pas sur le dos de Tio, les monstres pourraient s'en prendre à nous. Il est peut être temps de reprendre ton entraînement.» quant à l'argent dont elle disposait, effectivement, il pourrait toujours lui être utile pour acquérir de nouvelles gemmes, et donc de nouvelles techniques.
Ils se mirent donc en route, après que Vilal ait ajusté son épée dans son dos. La demoiselle s'interrogeait rapidement sur la ville de Junon, il est vrai qu'elle risquait d'être déçue dans la mesure où c'était quand même une cité assez sinistre, entre la pollution, ces buildings et la partie pauvre de la ville, ce n'était pas le meilleur endroit pour passer des vacances!«Je crains que ça ne te plaise pas beaucoup. Junon est vraiment une ville militaire, tout semble tourner autour de l'armée là bas. La ville se sépare en deux parties, une qui ressemble un peu à Kalm, des petites maisons tranquilles, mais sans voitures.» ce qui devrait lui plaire «et l'autre partie... disons qu'elle risque de bien te surprendre. Des bâtiments très hauts, peu esthétiques avec une technologie très avancée. Des soldats partout, de grandes rues avec bon nombre de véhicules. Malheureusement, c'est surtout là que nous allons devoir nous rendre.»Car oui, c'était vraiment l'endroit qui les intéressait par rapport à leur mission. Mais peut être qu'ils pourraient au moins déjeuner dans la ville basse si elle préférait. Toujours est-il qu'ils se trouvaient désormais dans les plaines de Junon, ils avaient une longue route à faire et les monstres seraient surement nombreux à vouloir leur tomber dessus.«Si jamais nous venions à rencontrer des monstres, tiens toi prête. Ton entraînement aujourd'hui consistera principalement à éviter leurs attaques. Tu ne devras pas forcément chercher l'attaque. J'aimerais que tu te concentres en priorité sur l'esquive pour aujourd'hui.» car elle semblait avoir tout de même de bonnes bases offensives, donc autant qu'elle exploite d'autres capacités pour le moment. |
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| Sujet: Re: En route pour Junon Jeu 16 Oct - 15:14 | |
| Ne disait-on pas pourtant que la curiosité était un vilain défaut? Et c'était pourtant ce qui semblait être l'atout majeur de Sara ici. Enfin oui, elle n'avait même pas fait exprès de poser toutes ces questions... elle les aurait sans doute posées même en voyageant seule. Enfin, ils avaient quitté le Fort Condor en direction de Junon. Et si d'après les gardes la route aurait été rapidement faite sur le dos de Tio, à pied c'était quand même un peu plus long... et ils risquaient de rencontrer des monstres en route. Oui, je me demande quel genre de monstre y'a dans l'coin... au moins on dirait qu'y'a pas d'marais à traverser. Sara n'avait toujours pas oublié cette histoire de serpent géant. Elle était par contre très enthousiaste à l'idée de continuer son entrainement. Et pour ça, elle avait entièrement confiance en Vilal. Pour le moment pas de monstre en vue, Sara et Vilal commencèrent donc à marcher, laissant derrière eux le fort et ses habitants. Ils parlèrent de Junon, Vilal lui expliqua que c'était une ville militaire et il pensait que Sara n'aimerait pas... en fait elle avait vraiment du mal à imaginer ces constructions géantes dont il parlait. Et elle pensait surtout qu'elle apprécierait ou pas selon la façon de vivre des gens la bas: Uhm... v'savez, moi, tant qu'les gens sont pas trop casse pieds... j'peux bien m'habituer. Pour les véhicules... c'est surtout pour Tio qu'ça m'inquiète! Y'a des enclos là bas? ah... ou alors on va le laisser dehors... j'me suis toujours pas faite à l'idée qu'ce truc fonctionne de loin! Sara attrapa son appeau à Chocobos et le regarda comme si elle le découvrait pour la première fois. Elle se demandait si la mer était si 'dégueulasse' à Junon que le disait le garde la veille. Mais pas parce qu'elle pensait aller se dorer la pilule, oh non! Elle savait très bien qu'elle n'était pas en vacances, mais elle pensait plutôt à aller courir dans le sable. Ça faisait une sensation qu'elle aimait beaucoup, elle avait très vite senti une petite douleur aux jambes, ce qui pour elle indiquait qu'elles travaillent et ça, elle aimait! C'était de bonnes douleurs! Le commandant revint sur le sujet des monstres et Sara l'écouta avec attention. Elle devait privilégier l'esquive. C'était un peu comme pour la fête de la chasse en fait. Sauf que ce jour là, elle avait du aussi attaquer évidemment. Mais cette fois il avait bien précisé de ne pas chercher à attaquer. Mais dans ce cas, il ne fallait pas qu'il se mette en bouclier. Enfin ça semblait assez clair pour Sara, finalement: Oui, merci commandant. Oui, ses exercices pratiques semblaient simples à comprendre au moins. Ils continuèrent donc à marcher et Tio courait un peu dans les environs. Final'ment. J'crois qu'c'est bien pour Tio qu'j'ai pu acheter cet appeau. Il peut s'défouller comme ça. Commandant, et j'vais d'voir faire quoi une fois à Junon? Y vaut sans doute mieux qu'vous m'expliquiez en ch'min. Vue qu'une fois la bas il valait mieux faire profil bas. Peut-être que Tio s'était un peu trop éloigné, car un énorme hibou venait de sortir d'un bois tout proche pour s'attaquer à eux. Puis, sentant peut-être là une chance d'avoir leur part du gâteau, deux autres petits monstres étranges arrivaient en courant pour se joindre à la bataille Y sont malades?! Pas moyen! La demoiselle prit immédiatement son arme et se tint prête à attaquer. Mais se rappela de ce qu'avait dit Vilal: il fallait surtout éviter les coups. Son but était donc de ne pas se faire toucher. Elle se mit donc dans une position qui lui permettrait de bouger facilement d'un côté ou de l'autre. Gardant bien ses ennemis dans son champ de vision. ~ Zemzelett X1 Niveau 18 HP: 285 MP: 36 ~ Neurosuphéroth X2. Niveau 16. HP: 150 MP: 20 ~ Les deux petites bêtes semblaient assez rapides et l'une d'entre elles se mit à courir vers Sara qui parvint au moins pour cette fois à éviter ses coups de becs. C'est qu'ça joue pas ces bestioles! Bon elles n'étaient sans doute pas là pour jouer, en effet. Mais le monstre était à présent de l'autre côté de la jeune femme et elle devait donc faire d'autant plus attention, elle tenta donc de s'éloigner assez pour les garder quand même dans son champ de vision, mais ces bêtes n'avaient pas l'intention de les laisser tranquilles. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Sam 18 Oct - 14:34 | |
| Petit trajet à pied jusqu'à Junon donc. Tio pouvait se dégourdir les pattes comme il le voulait ,et pour eux, ça leur faisait une promenade digestive. En chemin, ils discutaient un peu de Junon, de ce que Sara allait pouvoir découvrir là bas, et la façon dont elle pourrait réagir face à la technologie sur place. «Disons que ces machines ont tendance à faire une fumée désagréable et l'air ambiant n'est pas très respirable. Rien à voir avec ce que l'on connaît.» il avait même du mal à comprendre comment ils pouvaient respirer là bas, s'entraîner au combat, ces choses là. Enfin, elle verrait par elle-même... quant à Tio, c'était une autre histoire.
«La ville étant séparée en deux, peut être que le côté village aura un enclos pour le garder. Sinon il va devoir apprendre à s'en sortir tout seul dans les plaines.» car bon malheureusement, il allait devoir s'y habituer. Contrairement à Héra, la majorité des mondes n'avaient pas trop pour habitude d'avoir des chocobos comme compagnons, sauf un peu Spira, mais seulement à certains endroits.
Toujours est-il que maintenant qu'ils étaient dans les plaines, il fallait qu'ils se méfient car des monstres pouvaient surgir à tout moment, et Vilal donna ses instructions à Sara pour la suite de son entraînement. Elle ne devait pas se faire toucher. Il jouerait sur l'attaque, et elle uniquement sur la défense, ou plutôt l'esquive. Chaque chose en son temps, par la suite, une fois qu'elle pourrait esquiver les attaques ennemies, elle pourrait attaquer. Et visiblement, ils allaient pouvoir mettre cet entraînement en action car pas moins de trois monstres s'approchèrent.
Si le chevalier avait déjà entendu parler des zemzelett, il ne connaissait pas du tout les deux petits qui étaient avec lui! «Bon, ils ne semblent pas très résistants. Si je les attaque, ils devraient vite être mis hors d'état de nuire. Je t'accorde une dizaine de minutes pour esquiver toutes leurs attaques, ensuite je les achève, il ne s'agirait pas qu'on soit trop blessé dans cette histoire.»
Histoire tout de même de leur faire comprendre à ces créatures qu'ils n'avaient pas affaire à des débutants, le chevalier empoigna son épée pour pivoter sur lui-même et donner un bon coup d'épée horizontal en un ~Dark circle et ainsi les affaiblir au maximum, tout en faisant attention à ne pas tuer les petits monstres en les gardant juste à bonne distance! Bon, maintenant, c'était à Sara de jouer pour voir ce dont elle était capable! - Récapitulatif:
Sara: 1850/1850 hp • 55/55 mp Vilal: 1850/1850 hp • 45/55 mp Zemzelett: 35/285 hp • 36/36 mp Neurosuphéroth A: 10/150 hp • 20/20 mp Neurosuphéroth B: 10/150 hp • 20/20 mp Euh... comment ça se fait qu'on ne soit pas à 100% alors qu'on sort juste d'un endroit où on a passé une nuit pour 50 gils?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Sam 18 Oct - 22:46 | |
| Sara n'avait vraiment aucune idée sur la question, mais Vilal l'avisa de la situation dans les rues de Junon. Apparemment les machines faisaient une drôle de fumée. Ah, un peu comme à Kalm, donc. Sara se souvenait de la drôle d'odeur qu'elle y avait senti. Ça irritait la gorge et elle en était sure, pouvait donner mal à la tête à force. Mais ils n'était pas restés assez longtemps pour ressentir les effets de cette pollution à long terme. Aussi, Tio allait peut-être devoir rester dans les plaines. Sara soupira, malgré elle, en regardant son ami fidèle au loin. Finalement, elle ne craignait pas tellement qu'il ne s'en sorte pas... mais elle ne voulait pas vraiment qu'il soit loin d'elle. Oh j'sais bien qu'il s'en sortira... hein. Ils continuèrent donc leur route, Sara tentait de se faire à l'idée de laisser Tio en liberté. Mais trois monstres déboulèrent d'un bois un peu plus loin pour s'en prendre à eux. L'un d'eux était un énorme hibou, mais d'après le commandant, ils n'étaient pas vraiment résistants. Bien commandant! À nous quatre, alors! Termina-t-elle, laissant Justice pour le moment et se concentrant pour essayer d'anticiper au maximum leurs mouvements. L'un des deux monstres verts et jaunes couru dans sa direction immédiatement suivi par l'autre. Sauf qu'ils n'allaient pas dans la même direction, la prenant en sandwich. C'était à se demander parfois si ces monstres n'était pas intelligents... Sara les laissa arriver près d'elle et fit comme à son habitude, elle recula rapidement alors qu'ils arrivaient presque à son niveau pour éviter leurs coups de becs. Le gros oiseau, lança une boule d'électricité qui fonça sur la jeune femme et cette dernière couru avant de se pencher pour tenter d'éviter l'attaque. Malheureusement les attaques magiques étaient vraiment difficiles à esquiver et malgré ses efforts, Sara se prit une bonne décharge! Aoutch! Tsss! Mais les petites bêtes à quatre pattes ne semblèrent pas vouloir la lâcher et elle remit rapidement à essayer d'esquiver les coups de bec par-ci, par-là, elle se prit quand même un ou deux coups parmi les dizaines d'attaques des deux quadrupèdes. Sans doute qu'ils avaient compris qu'ils n'avaient aucune chances contre Vilal et qu'ils préféraient s'attaquer à Sara qui n'avait pour le moment montré aucun signe d'agressivité vis à vis d'eux? Sara s'essouffla quand même assez vite, à courir à droite et à gauche, se baissant et sautant même parfois pour éviter les coups. Elle se disait qu'elle en aurait fini bien vite si elle les avait attaqués... mais elle faisait son exercice au mieux. Même si elles n'atteignaient pas l'endroit qu'elles visaient, les bêtes lui donnèrent quelques égratignures. Mais un gros bruit alerta Sara, un genre de sifflement accompagné d'un gros *tonctonctonctonctonc*. Un coup de vent passa aussi alors que la chose semblait s'approcher. Commandant!!! Qu'est-ce qui s'passe?! C'est quoi? Pourtant malgré tout ce remue ménage, les monstres eux ne semblaient pas fuir ou quoi que se soit. Ils étaient sans doute habitués à entendre ce genre d'engins passer assez souvent. D'ailleurs Sara avait déjà entendu ce bruit aussi, mais jamais si fort et n'avait jamais vraiment compris d'où il provenait. Après avoir atteint sa puissance maximale, le bruit recommença à baisser et Sara vit une drôle de volaille en fer s'éloigner en même temps. C'est c'truc qui fait tout c'bruit?! Eh! Sara! Tu as des monstres aux trousses!!... il y avait presque de quoi oublier ce minuscule détail, ah c'est sur que le moment était bien choisi pour voir un de ces hélicoptères pour la première fois. Ceux qui étaient à la Ferme des Chocobos étaient de tous petits hélicoptères justes bons à filmer la course. Sara se fit surprendre par l'une des bêtes qui lui donna un vilain coup de bec dans la jambe, lui arrachant un cri. Elle sortit Justice et trancha là où elle put! Celui là en avait trop fait! Ça suffisait! Mais la bête s'écroula... Sara regarda Vilal et fit une grimace... Décidément... c't'entrain'ment part en vrille! Elle savait bien qu'elle avait fait un peu n'importe quoi... en plus elle avait fini par attaquer alors qu'elle ne devait pas. Entre cette décharge qu'elle s'était prise plus tôt et ce coup de bec... elle avait plutôt morflé durant ce simple petit combat. Ils n'étaient peut être pas résistants, mais ils attaquaient fort! Et dire qu'ils auraient pu tuer ces monstres en deux temps, trois mouvements. - Récapitulatif:
Sara: 1240/1850 hp • 55/55 mp Vilal: 1850/1850 hp • 45/55 mp Zemzelett: 35/285 hp • 31/36 mp Neurosuphéroth A: vaincu. Neurosuphéroth B: 10/150 hp • 20/20 mp
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Lun 20 Oct - 19:57 | |
| Rien ne vaut un combat en situation pour pouvoir s'entraîner correctement. Vilal avait déjà bien affaibli les bestioles afin d'éviter quand même que Sara ne se fasse attaquer trop violemment. Bien qu'il avait malheureusement oublié les capacités magiques de ces monstres!
Il ne fallut pas longtemps pour que ces bestioles comprennent qu'effectivement, la jeune femme ne comptait pas se faire toucher et que par conséquent, il fallait user de stratagèmes plus fourbes pour l'atteindre! À savoir, la magie... «Je déteste ce procédé..» malgré tout, Sara s'en sortait plutôt bien, elle sautait à gauche, à droite, malgré le poids de son épée qui pouvait lui faire perdre l'équilibre. Vilal gardait une posture défensive et les monstres ne semblaient pas vouloir s'en prendre à lui...
Il estimait au bout d'un moment, qu'elle avait suffisamment encaissé pour l'heure, et il s'apprêtait à passer à l'offensive lorsqu'un hélicoptère passa au-dessus d'eux pour rejoindre Junon... si les monstres ne semblaient pas en être affectés, Sara semblait presque terrorisée et le chevalier dut rapidement se placer devant elle pour encaisser quelques attaques de monstres le temps qu'elle se remette«Ne te laisse pas distraire par l'inconnu! Tant que ton environnement ne t'attaque pas directement, tu dois faire abstraction de tout!» le zemzelett avait battu violemment des ailes, mais le chevalier tint bon malgré l'onde de choc, protégeant ainsi la demoiselle de son propre corps avant de foncer vers l'animal, l'achevant sur le coup avant de se tourner vers le dernier lézard encore en vie et faire de même.. un coup d'épée avait suffit aussi.
L'un des lézards se dissipait en pluie de cristal, l'autre restait simplement là et le chevalier sut qu'il allait servir de repas à d'autres prédateurs, aussi il l'attrapa par la queue et l'envoya voler plus loin derrière eux pour ne pas attirer inutilement les monstres vers eux. Puis il se tourna vers Sara et désigna l'hélicoptère au loin qui se dirigeait vers Junon.«Cette chose est un aéronef de ce monde. Et comme tu peux le constater, ça fait énormément de bruit. Tu comprends mieux pourquoi je disais que la ville de Junon te serait probablement désagréable? Où est Tio?» visiblement, le pauvre chocobo avait eu peur de ce bruit assourdissant et il s'était enfuit. Mais probablement qu'il n'était pas allé bien loin. Il y avait une petite forêt pas très loin, mais peut être s'était-il envolé?
Enfin Sara n'aurait qu'à utiliser son appeau pour le rappeler, mais pour l'heure, ils devaient se remettre en route, récupérant quelques gils des monstres avant de poursuivre et faire le point sur les stratégies du jour.«Bon, comment tu te sens? Qu'as-tu ressenti face à tes tentatives d'esquive? Est-ce que tu sais ce que tu dois travailler?» il savait déjà le type d'entraînement qu'il lui ferait subir pour qu'elle s'améliore, mais il voulait tout de même voir si elle était capable d'exploiter ses forces et ses faiblesses toute seule. Elle était agile, mais encore un peu trop dissipée... le passage de l'hélicoptère en avait été la preuve. Mais c'était normal à son âge, et Vilal ne lui en voulait pas vraiment.- Récapitulatif:
Sara: 1240/1850 hp • 55/55 mp Vilal: 1400/1850 hp • 45/55 mp Zemzelett: vaincu Neurosuphéroth A: vaincu. Neurosuphéroth B: vaincu
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Mar 21 Oct - 12:53 | |
| Ne pas attaquer était en lui même un exercice difficile. C'était tellement plus facile de répliquer au lieux de courir, de bouger dans tous les sens et de garder l'œil sur tout... Mais Sara avait confiance en cet exercice que lui donnait Vilal. Il savait surement ce qu'il faisait, alors elle se prêtait au jeu.
Les monstres semblaient d'ailleurs le laisser tranquille et Sara était leur nouveau jouet. Mais ce qui était le plus compliqué restait d'échapper aux sorts que lançaient les monstres. Et Sara n'y parvint pas. En apparence, l'exercice se passa relativement bien pourtant, jusqu'au moment où un hélicoptère vola au dessus d'eux dans un véritable vacarme. Vilal avait du intervenir à nouveau alors que Sara était dans une confusion passagère. Ce genre de choses ne se passaient pas sur Héra. Vilal ne tarda pas à remettre les idées de Sara en place et elle se remettait petit à petit. Oui commandant! J'veux bien moi! Mais c'pas facile!
Oui, il lui faudrait sans doute encore un peu de temps pour avoir la maturité nécessaire pour se concentrer sur le combat en dépit du reste autour. Ce genre d'évènements était encore un choc pour la jeune femme. Mais Vilal avait gardé tout son sang froid et en avait fini avec les deux monstres restants en un rien de temps. Sara soupira en tournant la tête de gauche à droite lentement. Son sentiment était mitigé sur cet entrainement. Elle sentait encore sa jambe lancer là ou l'un des étrange quadrupèdes l'avait becquetée, et un genre d'engourdissement sourd dans son épaule là ou la boule de foudre l'avait touchée. Vilal lui expliqua ce qu'était ce drôle d'engin et elle haussa la tête en plissant les paupières avec une moue. Et quand on est là d'dans, on fait comment 'ec tout ce bruit? On finit pas sourd?! demanda-t-elle, encore choquée par le fait qu'on puisse voyager dans ce genre de choses.
Mais Vilal ne tarda pas à lui demander où était passé Tio... Sara fit des yeux ronds en se souvenant de son Tio! Avec tout ce remue ménage elle n'y pensait presque plus... Oh NON! C'est vrai!!! Tio! Elle sortit son appeau à Chocobo pour l'appeler. Elle fit la petite mélodie qu'elle avait apprise à son compagnon ailé et regarda tout autour d'elle pour le chercher. Elle revit le cadavre du monstre que Vilal avait jeté plus loin, un charognard n'avait pas tardé à venir se servir. Puis elle entendit un petit « kweeh » au loin... Tio sortait la tête, caché derrière un buisson, puis il sortit, s'avançant lentement vers eux. Sara partait à sa rencontre et lui donna un petit chocolégume séché provenant de leur ferme... l'un des derniers. Une fois secs, les chocolégumes étaient relativement légers, mais il ne pouvait pas en rester éternellement. Sara se tourna vers Vilal et pensa profiter de l'occasion d'avoir cette forêt dans le coin pour y faire une toute petite pause: Commandant! V'pouvez m'attendre ici une minute, s'vous plait?! J'serai vraiment pas longue!
La route était encore surement assez longue jusqu'à Junon. Quand Sara revint, il était grand temps de se remettre en route. Elle arriva presque en courant. Villa lui demanda ce qu'elle avait retenu de son entrainement, elle répondait alors qu'il recommençaient à marcher...
J'un peu l'impression d'l'avoir totalement raté... mais en fait j'me rend compte que j'préfère combattre les gros monstres que ces petits trucs là... même à la fête de la chasse j'avais commencé à penser ça. Ces p'tits écureuils là, y sont rapides, agiles... vous sautent dessus avec leurs petites griffes... c'est vraiment pas évident de s'en débarrasser et encore moins d'éviter leurs attaques. Après le grand hibou là... c'pas facile d'éviter sa magie. J'sais pas trop comment faire quand c'comme ça. Faudrait p't'être les en empêcher? Et ça... pas dit que ça fonctionne à tous les coups... d'autant plus que Sara ne savait pas très bien comment ça marchait la magie chez les monstres. Peut-être aussi que si Sara pouvait être aussi rapide et agile que ces petits monstres dont elle parlait, elle serait plus difficile à arrêter, elle aussi? Peut-être que commencer sa formation que maintenant était un handicap. Les autres commençaient bien plus tôt qu'à 19 ans d'après ce qu'elle savait.
Mais pour le moment il fallait vite arriver jusqu'à Junon. Enfin s'ils ne rencontrait pas d'autres monstres en chemin. Sara posa sa main sur Tio, tout à fait naturellement et il fit un bond, Oh... ça va aller mon p'tit Tio! Faudra t'habituer... comme moi. Ah! Commandant... J'vous avais d'mandé juste avant les monstres mais... j'crois qu'vous avez pas eu l'temps d'répondre... on va faire quoi à Junon?
Sara avait d'autres questions en tête, mais elle avait commencé à comprendre que Vilal risquait d'oublier de répondre si elle en posait trop d'affilée, comme elle avait la fâcheuse habitude. Sara voyait la mer sur sa gauche, mais la route n'allait pas tarder à tourner pour qu'ils aient la mer bien en face cette fois. Et une fois en vue, il serait impossible de rater Junon, avec son énorme canon. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Mer 22 Oct - 18:57 | |
| Il est vrai que Vilal faisait toujours les remarques sur le moment, de la même manière qu'à force de trop lui en demander, il finissait par faire le tri dans les réponses à donner, mais concernant l'hélicoptère, c'était surtout qu'il n'avait pratiquement aucune donnée à ce sujet. «Je l'ignore. Peut être n'ont-ils pas besoin de l'audition là dedans.» de toute façon le concernant, il jugeait qu'il n'y avait probablement pas besoin de se parler pendant le trajet, c'était même une idée qui lui correspondait très bien donc il ne s'était jamais posé la question.
Non là, il s'interrogeait surtout sur Tio, mais avec son appeau, Sara avait réussi à le retrouver et s'était éclipsée un temps pour aller dans la forêt. «Fais attention.» il ignorait ce qu'elle comptait faire là bas, mais s'il n'était plus avec elle pour assurer sa sécurité, il préférait qu'elle fasse attention. Mais elle revint rapidement pour pouvoir reprendre la route vers la ville tout en discutant de l'entraînement du jour.
Contrairement à ce qu'elle pensait, la demoiselle avait surement bien mieux compris ce qu'elle avait à faire au cours de cette épreuve! «En effet, tu sembles cerner la raison pour laquelle je t'ai demandé d'esquiver sans attaquer pour aujourd'hui. Entraînement que l'on perfectionnera lorsque l'on pourra, pas à Junon cependant, s'il y a un endroit où l'on ne doit pas paraître soldats, c'est bien là bas.» il comptait le lui expliquer par la suite, mais pour l'heure, il était question de l'entraînement.
«Tu ne pourras pas toujours esquiver ton ennemi. L'intérêt de cet exercice est que tu puisses cerner ceux que tu peux esquiver, et ceux pour lesquels tu as besoin d'un rempart. Autrement dit, je t'ai demandé de faire cet entraînement pour que nous puissions mieux combattre ensembles. Pour les ennemis lents, tu devras les attirer vers toi tout en esquivant leurs attaques pour que je puisse être l'épée. Et inversement, pour les ennemis petits et rapides, je serai le rempart pendant que tu attaqueras.»
Il se tourna vers Sara tout en marchant, se demandant si elle avait compris le but de l'entraînement. Ils pouvaient en discuter encore un peu de toute manière, puisqu'il leur restait bien une petite heure avant de regagner Junon. D'ailleurs, autant en profiter pour lui expliquer ce qu'ils allaient faire là bas. «Junon est probablement la capitale militaire de ce monde. S'il y a un endroit où nous pourrons en apprendre plus sur leur système d'armement, c'est ici. Nous allons donc devoir arborer des tenues civiles et discuter dans les tavernes» ici on appelle ça des bars, mais passons «pour discuter avec des soldats après leur service. J'aurais aimé pouvoir visiter leurs installations, malheureusement j'ignore comment on pourrait s'y prendre. Peut être qu'une idée te viendra au cours des échanges là bas.»
Honnêtement, avec la curiosité dont elle savait faire preuve, et l'innocence qu'elle dégageait naturellement, il ne doutait pas qu'elle pourrait amadouer un soldat pour qu'il lui fasse visiter une usine ou autres! Mais il n'était pas habitué à ce genre de manœuvre d'infiltration - honnêtement, on voyait bien que la discrétion de base, ce n'était pas son truc - donc autant que Sara trouve des solutions à ce sujet, même si des fois, il avait l'impression que c'était les solutions qui venaient à elle que l'inverse! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Jeu 23 Oct - 13:18 | |
| Cet étrange aéronef avait sérieusement sonné Sara. Elle haussa les épaule alors que Vilal disait qu'ils n'avaient peut-être pas besoin de l'audition. S'ils en avaient besoin ils étaient sans doute bien mal lotis de toute façons. Oui, j'commence à m'dire que v'z'avez drol'ment raison, toute ces machines ça m'plait pas trop. Mais j'vais faire avec. C'doit être utile une fois qu'on est habitués. Sinon ils ne les utiliseraient pas.
Sara promit de faire attention et elle s'échappa deux minutes dans la foret, eh elle n'avait pas de temps à perdre la bas et encore moins envie de se faire attaquer par des monstres. Elle aperçut un groupe de monstres au loin, mais ne comprit même pas s'il s'agissait d'arbres ou d'animaux... C'est p't'être un camouflage..? Elle se dépêcha de retourner auprès de Vilal et ils reprirent la route, faisant le bilan du premier entrainement de la journée. Et contrairement à ce que Sara pensait, le commandant ne la réprimanda pas. Justement! J'voulais pas vraiment attaquer c'drôle de lézard. Mais 'ec tout ce qui s'était passé quand j'l'ai vu v'nir vers moi, mon corps a réagi tout seul. Et puis elle n'était pas vraiment fière d'avoir tant paniqué face à l'hélicoptère.
Mais Sara se tût, écoutant attentivement les paroles de Vilal concernant les plans qu'il avait pour les combats. C'était un peu compliqué dit comme ça... mais avec de l'entrainement, ils réussiraient surement. Elle y réfléchit encore, tournant et tournant les mots dans sa tête. Et lorsque Vilal se tourna vers elle, elle expliqua avec ses mots ce qu'elle pensait avoir compris: Si j'comprends bien: j'dois occuper les gros monstres pendant qu'vous les attaquez et attaquer les p'tits pendant qu'vous m'protégez d'leurs attaques.
Que se soit ça ou pas... c'était la seule conclusion à laquelle elle avait aboutit. Puis la discussion continua sur Junon, c'était LA ville militaire par excellence d'après ce qu'avait compris Sara du discours de Vilal. Trainer dans les tavernes... quelle drôle de façon d'accomplir une mission. Cette allusion fit sourire Sara. Puis il parla de visiter leurs installations... uhuhm... Ça dépend... vous croyez qu'y'aura des gens d'mon age? Ça s'ra sur'ment plus facile d'leur parler à eux... les plus vieux sont toujours plus méfiants... euh... pardon, commandant. Mais... v'z'êtes pas vieux, hein. Et puis j'comprends toujours pas comment la dame à Lindblum a pu vous prendre pour mon père! Si elle le voyait! Rien à voir! Oh, elle se dispersait un peu la Sara! Elle espérait surtout ne pas avoir froissé le commandant et préféra biaiser un peu: Donc vous s'rez mon oncle à temps plein dans cette ville? C'est ça? Restait à espérer pour lui qu'elle n'abuse pas de sa position! Pour le reste... l'occasion fait le larron comme on dit! Et à n'en pas douter, ils en sauraient plus sur ce monde et leur armée après leur séjour à Junon.
Sara vérifia que Tio ne s'éloignait pas trop... se demandant combien de temps ils allaient rester en ville. Puis Sara pensa aux vêtements qu'ils allaient porter une fois la bas. Elle allait surement devoir faire l'effort de porter un peu ses robes? Mais en fait elle avait remarqué que les gens du coins n'avaient pas beaucoup de robes comme on portait sur Héra. Elle paraitrait surement un peu étrange aux yeux des autres habillée comme ça. Mais peut-être que ça jouerait en leur faveur ça aussi? Uhm... commandant... j'me disais: v'z'allez donc pas garder vot' armure? Et... est-ce qu'on doit laisser nos armes à l'auberge? Y'a pas d'risques?
La ville était en vue à présent, même si elle était un peu cachée, collée à la falaise comme elle était. Mais le grand canon surplombant la vielle ville ne pouvait pas passer inaperçu. Sara ne connaissait rien de l'histoire de cette ville, n'imaginant pas le remue ménage qu'il y avait eu avec le canon notamment. Woaw! C'canon est énorme!!! ils font rien comme les autres ici! Soit c'est des mini-canons à main, soit des canons énooooormes! Même le canon du château parait ridicule à coté d'ça!
- Spoiler:
En fait je sais pas si tu as autre chose à faire dans les plaines ou alors si on peut arriver à Junon. A toi de voir. (vue que là on est au même nombre d'xp) Au pire je peux enlever le dernier paragraphe!
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| | | Véga Étoile à la retraite
Niveau : 1 HP : 100/100 MP : 10/10
| Sujet: Re: En route pour Junon Ven 24 Oct - 19:43 | |
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Sara et Vilal gagnent 400 Gils chacun.
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Tous deux entrent à Junon. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Jeu 29 Oct - 18:41 | |
| Premier poste de Liesel
Imbécile de vendeur… Depuis que j’avais quitté Junon, je ne décolérais pas. Je m’étais montrée des plus agréables au comptoir de cette agence de location de buggy, mais cette espèce de singe misogyne n’avait pas voulu me filer un de ces tacots pour franchir la plaine. Pourtant, je ne demandais pas grand-chose, juste un petit prix, parce que, depuis le temps que j’avais quitté Trabia, je vivais sur mes réserves. Et les instructeurs SeeD, même les plus compétents, étaient loin d’être payés en lingots. De toutes façons, j’avais la certitude que le problème ne se situait pas au niveau du prix que j’étais prête à mettre. J’avais bien vu son petit air dédaigneux quand je lui avais dit de quoi j’avais besoin, ce petit air qui m’avait immédiatement laissé penser qu’il ne prendrait pas le risque de laisser le volant d’un si gros bolide à une jeune femme un peu frêle. C’est à peine s’il s’était retenu de rire et de me dire : « soyez sérieuse, ma p’tite dame. » quand il m’avait envoyé paitre. Mais il n’était pas le seul à savoir lancer des regards lourds de sous-entendus, et je ne m’étais pas privée de lui adresser celui que j’avais de plus glacé en stock. Quant à savoir si ce primate avait assez les deux sous de jugeote nécessaire au décodage de mon attitude, c’était une autre histoire. En tous cas, on pouvait dire qu’il m’avait bien fait perdre mon temps. Et vu qu’il était le moins cher que j’avais trouvé, pas question d’aller en voir un autre. Junon ne m’avait rien apporté, je devais bouger. Mais je tournais en rond : pour partir, il fallait des Gils. Alors, quand j’avais entendu ces deux jeunes soldats dire qu’une des boutiques était en rupture de stock d’items qu’on pouvait trouver sur certains monstres qui trainaient dans les plaines à côté, je n’avais pas réfléchi une seconde. Et maintenant, face à ce troisième monstre qui avait débarqué, je commençais sérieusement à me demander si je n’avais pas perdu ma capacité d’analyse en même temps que ma patience dans ce magasin de location de buggys. Aucun des deux premiers n’avait rien laissé en disparaissant et je doutais que le troisième en fasse autrement. Le chargeur de mon Beretta, lui, se vidait à vitesse grand V, et j’avais déjà encaissé quelques coups qui nécessiteraient, sinon d’aller voir un toubib bon marché, au moins d’acheter un baume cicatrisant. En trois mots comme en quatre, cette opération s’avérait tout sauf rentable. Ne laissant en rien perturber par ce qui me trottait dans la tête, j’ajustai froidement mon tir pour donner le coup de grâce à mon nouvel ennemi. Il avait beau foncer droit sur moi, si j’attendais suffisamment longtemps pour vider mon chargeur pile entre les deux yeux, il mourrait. Enfin, d’après mes calculs, il y avait 75% de chances qu’il y passe. Le risque était suffisamment faible pour que je le prenne sans sourciller. Je commençais à épuiser mes munitions dès qu’il eut parcouru la moitié de la distance qui nous séparait. Le sang-froid toujours intact, je décomptais à voix basse" le nombre de balles qu’il restait dans mon chargeur à mesure que mon Beretta les crachait : "3…. 2…. 1…"
Le Neurosuphéroth était si près quand je me décidais à appuyer une dernière fois sur la gâchette que je vis la balle finir sa course au milieu de son front… Et ricocher pour n’y faire qu’une éraflure, n’entamant en rien la course de mon ennemi. En un éclair, ma belle confiance vola en éclat. Je ne pus retenir une grimace, fermai les yeux et contractai mes abdominaux en prévision du choc à venir. Le coup de tête du monstre en plein dans ma cage thoracique me coupa le souffle et me projeta à terre, une bonne trentaine de centimètres plus loin. Quand je me redressai, je constatai qu’il avait reculé de quelques mètres pour gratter furieusement sa blessure au front. Il était visiblement essoufflé. Il lui faudrait quelques secondes avant de me foncer dessus à nouveau. Il fallait que je les mette à profit pour recharger mon arme de poing et en finir une fois pour toutes. Pour les soins, on verrait plus tard. J’étais secouée, mais moins que lui. Si aucun de ces copains ne débarquait à sa suite, j’aurai le temps de faire le nécessaire. Je n’avais pas encore attrapé mon chargeur dans la petite sacoche que je portais quand un bruit de moteur allant croissant me fit instinctivement tourner la tête. J’aperçus ce qui semblait être un motard, et me retournai vers le monstre, maudissant mes reflexes à cause desquels j’avais quitté des yeux ma cible. Grand bien m’en fit, puisque le Neurosuphéroth, profitant de ma distraction, fonçait vers moi de plus belle. Je lâchai un grognement et roulai sur le côté pour l’éviter et me relever, tout en essayant de combler le retard que j’avais pris dans le rechargement de mon arme. Peine perdue, le monstre n’allait pas s’en laisser conter et avait modifié sa course en conséquence. Pour gagner encore quelques secondes, je fis demi-tour et courut droit vers le motard qui fonçait vers moi, poursuivie par le monstre. J’éjectai le chargeur vide de mon Beretta de ma main droite et fouillai, à l’aveugle, dans mon sac à dos pour y attraper le nouveau, qui se faisait désirer. D’un coup d’œil derrière moi, je vis que le monstre avait gagné du terrain et lâchai un soupir, sentant que je ne pourrai surement pas échapper à un nouveau coup de boule. Imbécile de motard... - Récapitulatif du combat:
Liesel : 425/500HP Neurosuphéroth : 5/150HP
J’ai juste fait une fin de combat rp pour que tu puisses arriver et sauver une belle demoiselle en détresse !
- Spoiler:
Désolé, c'est long ! J'espère que la mise en place t'ira. Et puis, c'est un test de poste à la première personne. Je ne sais pas si ça durera !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Dim 1 Nov - 19:38 | |
| => Squall vient des plaines de Junon.Nos motos filaient droit vers Midgar, traversant plaines et rivières avec une facilité déconcertante. Le trajet n’allait pas durer bien longtemps, deux heures tout au plus. Il faut dire que la faculté de ces bolides à voler au-dessus des cours d’eaux avait un avantage bien utile : celui de prendre un raccourci et éviter ainsi la Caverne de Mithril, le Marais puis la ferme des Chocobos. Je n’avais jamais mis les pieds à ces endroits mais cela ne me dérangeait aucunement de ne pas les traverser, bien au contraire. Plus vite j’arriverais à Midgar et plus vite j’avancerais dans mes recherches. Mais voilà, je sentis mon portable vibrer dans ma poche suivi d’un grand bip sonore pour m’indiquer que j’avais reçu un message. Je m’arrêtai quelques instants pour le lire – Psyché en fit de même mais s’occupa autrement. Il s’agissait de Shu qui me faisait part de quelques nouvelles. Si la récupération d’un orbe du vent par un groupe de SeeDs et la mise au courant d’Irvine sur les agissements de la Néo-ShinRa me furent expliqués en deux ou trois lignes succinctes, c’était bien évidemment l’annonce du retour de Linoa à la BGU qui était le plus important – à mes yeux du moins. Ainsi était-elle revenue de sa petite aventure aux côtés de Lyte Swarley. Sans doute devait-elle être déçue de ne pas me voir présent sur place, surtout à quelques jours près ! C’était rageant. Laguna allait également se rendre sur place pour lui transmettre un remède contre la marque qu’Ultimécia lui avait administré au moment du tournoi. Une bonne nouvelle, mais sans doute Linoa aurait-elle aimé que je sois à ses côtés dans ce genre de situation… Le docteur Geyser était le seul à être capable de créer cet antidote, mais… Et si cela ne marchait pas ? Elle avait besoin de moi pour l’aider à traverser cette épreuve… Nous l’avions déjà fait auparavant, lorsqu’elle avait appris qu’elle était désormais une sorcière. Je ne veux pas qu’elle ressente à nouveau cette solitude qu’elle avait éprouvée à l’époque… De toute manière, Shu me demandait de revenir au plus vite dans le cas où il y aurait un problème, aussi allais-je devoir mettre mes projets de côté pour le moment. Refermant mon téléphone, je m’adressai à Psyché en lui expliquant la situation. Je n’allais malheureusement pas pouvoir me rendre à Midgar comme je lui avais dis. Sans que je n’eus le temps de lui proposer de m’accompagner, elle me dit qu’elle comprenait et qu’elle continuerait seule pour le moment, bien que nos chemins se recroiseraient assurément un jour. Voilà qui m’épargnait de devoir trouver les mots justes pour justifier notre séparation soudaine. Je voulus retourner Stiria au garage d’Oliver mais Psyché insista pour que je la garde encore quelques temps. De toute manière, il était humainement impossible pour elle de les conduire toutes les deux en même temps. Et puis, étant donné qu’elles étaient toutes les deux connectées, il allait être plus facile de se retrouver plus tard. Cela allait donc me permettre de gagner du temps. D’un hochement de tête, je la remerciai sincèrement avant de redémarrer le moteur, de lui souhaiter bon courage pour trouver ce qu’elle cherchait puis de rebrousser chemin. Cette rencontre fut courte mais il ne s’agissait pas d’adieux pour autant. Sans attendre, Stiria fila vers Junon en retraversant à nouveau la rivière d’ordinaire infranchissable à pied. J’avais accéléré l’allure, me disant que j’allais peut-être pouvoir prendre un navire à temps en direction de Dollet, quand j’aperçus soudainement au loin une silhouette qui courrait dans ma direction. Plus je m’approchais et plus je distinguais la forme d’un monstre à ses trousses. Il s’agissait d’une femme, probablement en mauvaise posture. Décidément, c’était ma journée aujourd’hui… Je ne faisais que de tomber sur des inconnues. Espérons cette fois qu’elle ne me demande pas de me suivre car je n’avais vraiment pas le temps désormais. Mais bon, je ne pouvais pas non plus passer à côté d’elle sans rien faire. Aussi, dans un profond soupir, j’appuyai sur le bouton permettant d’ouvrir les compartiments latéraux de la moto où j’avais rangé ma Gunblade, et saisi mon arme. J’arrivai quasiment à leur niveau, aussi ralenti-je mon allure pour asséner un coup de pistolame au monstre, qui disparut sous le choc. Voilà qui était fait. Désormais à l’arrêt, j’attendis que l’étrangère ne reprenne son souffle pour m’enquérir de son état de santé. « Tout va bien ? Difficile à dire… Toujours était-il qu’elle semblait se diriger vers Midgar, mais il lui restait une bonne journée de marche avant d’y arriver. Pas sûre qu’elle soit vraiment préparée pour un tel voyage. Vous allez où comme ça ? » Je voyais l’heure qui défilait sur le tableau de bord de Stiria et le stress de rater le dernier bateau commençait à me prendre. Un navire devait probablement faire le trajet de nuit, ce qui me convenait très bien vu que c’était la fin d’après-midi actuellement. Si elle le voulait, je pouvais toujours la ramener à Junon pour qu’elle s’y repose, tant que cela ne me freinait pas dans ma course. Encore fallait-il qu’elle me réponde pour cela… - Spoiler:
Pas de souci ! La première personne va bien à ton personnage
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Mer 4 Nov - 21:02 | |
| « Trouve le chargeur, trouve le chargeur… » me répétai-je sans cesse, trouvant dans cette litanie la force de ne pas me laisser distraire davantage par cette moto qui fonçait droit sur moi. Quand mes doigts sentirent le contact froid du métal du chargeur, un sourire carnassier se dessina sur mes lèvres. Je fis un effort de contorsion supplémentaire pour que ma main aille chercher plus loin dans mon sac à dos et m’emparai de mon chargeur. En le sortant, je constatai qu’il s’agissait de celui rempli de balles Venin. Je grimaçai devant la perspective de gâcher MP et balles rares pour achever ce monstre qui effectuait sa dernière ruée. Tant pis, je n’avais plus le temps : il avait gagné trop de terrain. Je glissai enfin le chargeur dans mon Beretta quand le motard croisa ma course. Je me retournai rapidement, tant pour ajuster mon tir sur mon ennemi que pour jeter un œil à ce que faisait le nouvel arrivant. Assez rapidement pour le voir trancher de sa lame le Neurosuphéroth, qui éclata en poussière cristalline, et me priver de ma victoire. Un peu désarçonnée, je pris sur moi pour ne pas hurler après ce bretteur providentiel et regardai si le monstre n’avait rien laissé derrière lui. Non, rien non plus. Heureusement pour lui, parce que je dois reconnaitre que j’aurai eu bien plus de mal à me contenir d’incendier ce « bienfaiteur » sorti de nulle part s’il m’avait piqué mon butin. Sans l’ombre d’une hésitation, je fonçai droit vers lui, pour lui demander des comptes. Entre l’autre singe de l’agence et ce nouveau gus, qui m’avait fait « l’honneur » de me débarrasser d’un monstre alors que je m’en sortais largement assez bien toute seule, j’étais servie, point de vue « image de la femme ». Ceci dit, il fallait que je garde à l’esprit que ses intentions étaient peut-être moins louables, et qu’il pouvait n’avoir exterminé le monstre que pour s’occuper tranquillement de mon cas. La main cramponnée à mon Beretta, j’ajustai tranquillement ma nouvelle cible et, arrivée à quelques mètres de lui, je lançai, sur un ton neutre : « Qu’est-ce que vous me voul… »Mon sang ne fit qu’un tour et ma phrase mourut dans ma bouche quand je reconnus l’homme qui chevauchait la moto. Je l’avais déjà aperçu une fois et puis, même si ça n’avait pas été le cas, il était difficile pour une SeeD de ne pas reconnaitre l’un des trois directeurs d’université quand il se tenait face à elle. « Squall Léonhart ! » articulai-je, au bout de quelques secondes qui me semblèrent bien trop longues pour que mon émoi passe inaperçu. Je me repris bien vite en rangeant mon arme dans son étui et en me redressant dans une sorte de garde-à-vous : « Instructrice SeeD Erhgeiz, de la TGU. » me présentai-je, avant d’ajouter, plus pour la forme que parce que je le pensais vraiment. « Toutes mes excuses pour le malentendu, mais je préfère prendre mes précautions. »J’esquissai un sourire enjôleur pour attendrir mon interlocuteur, tout en le soumettant à une analyse poussée. Qu’est-ce qui pouvait bien amener un directeur aussi loin de son université ? Pourquoi voyageait-il seul, de surcroit ? Etait-il, lui aussi, à la recherche des cristaux ? Et puis, où est-ce qu’il avait bien pu avoir cet engin, qui n’était certainement pas de facture dolienne ? Quoi qu’il en soit, je n’allais pas rencontrer un vrai directeur d’université tous les jours. Il ne fallait pas que je laisse filer avec lui ma chance d’en apprendre un peu plus sur son étrange présence en ces lieux et, peut-être, me mettre sur une piste exploitable pour ramener mon fameux trophée à Trabia. Aussi, je réagis vite et, remisant mes idéaux féministes dans un coin de ma fierté, je lui lançai, sur un ton faussement reconnaissant : « Merci pour le coup de main, en tous cas, Monsieur. Je ne sais pas si j’aurai tenu encore longtemps sans vous… Vous allez vers Junon ? Je crois que je ferai mieux de vous suivre. Je n’aurai pas dû m’aventurer seule sur ces plaines. »Selon mon analyse, vu qu’il avait foncé pour me sauver, il y avait de grandes chances qu’il se bouffisse d’orgueil devant pareille reconnaissance de sa supériorité de mâle et qu’il me laisse grimper derrière lui. Après, j’aviserai. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Dim 8 Nov - 0:26 | |
| Quelle longue journée… Et elle n’était pas encore terminée. J’avais passé le plus clair de mon temps sur des moyens de transport, en commençant par le bateau ce matin puis la moto jusqu’à maintenant. Tout cela était loin d’être productif mais il s’agissait d’une étape obligatoire à passer. Sur le trajet, j’avais fait la rencontre de Psyché, une femme au comportement étrange mais qui avait un bon fond, et même si cela n’avait pas duré, voilà qu’une autre femme croisait mon chemin. Cette dernière était à l’antipode de Psyché : cheveux d’un blond plutôt terne, vêtements de couleur rouge et marron, comportement défensif… Car oui, elle pointait son arme à feu vers moi, se méfiant sans doute de la raison de ma présence ici. Il faut dire que je venais d’arriver à toute allure en fonçant droit sur le monstre qui la pourchassait, et comme je venais de m’arrêter, il était naturel qu’elle se méfie de moi. J’ignorais encore à qui j’avais à faire, aussi ne tentai-je aucun mouvement brusque et stupide. Je la laissai simplement s’approcher de moi, jusqu’à ce qu’elle soit suffisamment proche pour me questionner. Seulement voilà, alors qu’elle commençait à me demander ce que je lui voulais, elle se figea sur place. Je pus voir son regard méfiant se détendre peu à peu avant qu’elle ne lâche finalement ces quelques mots : mon nom et prénom. Je fronçai légèrement les sourcils en entendant cela. Ainsi, elle me connaissait ? Devais-je en être rassuré ou au contraire me méfier à mon tour ? Il fallait avouer que la situation n’était pas à mon avantage : cette femme braquait toujours son arme à feu sur moi, aussi avait-elle l’avantage de la rapidité si elle décidait de m’attaquer. Toutefois, mes craintes ne semblaient pas fondées puisqu’elle s’empressa alors de ranger son arme et de me saluer d’une manière que je ne connaissais que trop bien. « Instructrice SeeD Ergheiz », hein ? Voilà une identité qui ne me disait rien, et pour cause : cette jeune femme venait tout droit de la TGU. Selphie serait plus à même de la connaître que moi. Je rangeai ma Gunblade dans le compartiment de la moto puis fit un signe de tête pour saluer la jeune femme et lui dire ainsi de terminer son salut. Elle s’excusa alors de la situation. « Ce n’est rien. On n’est jamais trop prudent. » En soi, elle avait adopté le plus adapté à sa condition actuelle : seule dans ces plains hostiles, et probablement avec peu de ressources, mieux valait-il prendre les devants face à une telle rencontre. Toujours était-il qu’elle me remercia de l’avoir tirée d’affaire en m’occupant du monstre pour elle. Je ne lui donnai pour seule réponse qu’un simple hochement de tête avant de poser une main sur ma hanche. Peut-être s’en serait-elle sorti toute seule sans mon intervention ? Mais il était inutile de se poser la question puisqu’on ne connaitrait jamais la réponse. C’est alors qu’elle me demanda si j’allais vers Junon et, sans poser la question directement, suggéra qu’elle m’accompagne afin de ne pas trainer seule dans les plaines plus longtemps. Au moins, je ne risquais pas de perdre bêtement mon temps avec elle. « Dans ce cas, nous devrions partir maintenant. » Et sans perdre une seconde, je démarrai l’engin. L’écran du tableau de bord s’alluma et l’heure s’afficha en gros chiffres blancs. Il était aux alentours de dix-sept heures, ce qui me laissait encore un peu de marge avant le départ du prochain navire. Je tournai une dernière fois mon regard vers la jeune femme et lui tendis le seul et unique casque dont je disposai. « Vous montez ? » A moins qu’elle ait prévu de me suivre à pied mais cela lui prendrait bien plus de temps, sans oublier que je ne comptais pas rouler à sa vitesse de marche. Je positionnai mes mains sur les poignées du guidon et attendit que la SeeD ne monte derrière moi pour donner quelques accélérations. La moto partit en trombe et atteignit rapidement une vitesse convenable pour arriver à Junon dans les temps. Nous n’étions plus très loin désormais mais une question me brûlait les lèvres depuis tout à l’heure, aussi ne pus-je la contenir plus longtemps. « Que faisiez-vous dans les environs… ? » Je voulus intégrer son prénom à la fin de ma phrase avant de me rappeler qu’elle ne me l’avait pas dit, s’étant simplement présentée par son nom de famille. Je n’avais pas pour habitude de me montrer curieux de manière générale mais je devais avouer que de rencontrer une SeeD de Trabia ici m’étonnait. Selphie l’avait-elle envoyée dans les environs pour une raison précise ? Ou était-elle venue de son propre chef ? Il était peu probable que Selphie ait eu les mêmes intentions que moi en décidant d’envoyer quelqu’un surveiller les agissements de Rufus Shinra… A vrai dire, j’avais quelques doutes sur le fait que Selphie ait été tout simplement informée des récents événements concernant la Néo-ShinRa. Shu allait certainement pouvoir me le dire à mon arrivée. Stiria filait droit vers Junon, dont seul l’immense canon dépassait de la montagne qui cachait la ville. En effet, il nous était impossible de la distinguer de là où nous étions puisque nous arrivions par le côté. Néanmoins, le canon était assez avancé sur l’océan pour être visible et mon regard se posa quelques instants sur lui. Est-ce que cette arme était facilement transportable ? J’éprouvais quelques réserves à son sujet… Une telle machine pouvait s’avérait dévastatrice si utilisée à mauvais escient. Et ce Rufus était si… imprévisible. Je ramenai mon regard sur le tableau de bord pour y lire l’heure à nouveau. Nous étions dans les temps. - Spoiler:
Je ne change pas de sujet car on ne va pas rester longtemps à Junon (juste le temps d'aller au port, quoi ^^). On ira directement dans le topic de l'océan après !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Dim 8 Nov - 20:21 | |
| Je devais revoir mon jugement, et vite. Contrairement à ce que je m'étais imaginé initialement en le voyant arriver comme un chevalier sur son blanc destrier, Squall Léonhart n'avait pas l'air de vouloir se vanter particulièrement de sa victoire sur le monstre dont j'étais quasiment venu à bout à moi seule. Il avait à peine souri lorsque j'avais rogné sur mon orgueil pour le remercier et m'avait quasiment félicité d'avoir pointé mon arme sur lui, quand plus de la moitié des hauts-gradés que je connaissais se seraient offusqués d'être menacés de la sorte par un subalterne. Il fallait le reconnaître, si cette réaction n'avait pas de quoi me le rendre plus sympathique – qu'en avais-je à faire, de toute façon – elle avait au moins le mérite de crédibiliser un peu le personnage. Mais même pourvu d'un peu de logique, il n'avait même pas réfléchi une seconde avant d'accepter de m'emmener. Il avait suffi de passer en mode « faible femme » pour le convaincre. Ceci dit, il ne fallait pas que je me réjouisse trop vite : se faire ramener à Junon, qui n'était qu'à quelques minutes en moto, était une chose, obtenir des informations exploitables sur les cristaux – que tous les directeurs d'université détenaient, j'en avais la certitude - en était une autre. « Oui, en route ! » répondis-je sur un ton enjoué, après qu'il eut démarré sa moto. Je franchis les deux mètres qui nous séparaient encore, et le vis me tendre son casque. Je réprimai un soupir et affichai un sourire qui se voulait reconnaissant : « Oh, c'est gentil ! » ajoutai-je d'une voix mièvre. J'enfilai le casque à contrecœur – je ne savais pas qui pouvait bien l'avoir porté avant moi - et grimpai derrière le directeur de la BGU. J'hésitai quelques secondes à me tenir en m'accrochant à sa taille et me ravisai, prenant le parti de considérer que le risque d'embarrasser le jeune homme était trop grand face aux chances de succès de cette manœuvre aguicheuse. Je soupirai intérieurement : avec Irvine Kinneas, avec qui j'avais suivi quelques cours lors de mon échange avec la GGU, tout aurait été beaucoup plus simple ! Je serrai la moto fermement entre mes cuisses et me cramponnai, d'une seule main, à la poignée derrière moi. De l'autre, je tapotai sur l'épaule de mon chauffeur pour lui indiquer que nous pouvions démarrer. Ce qu'il fit, sans attendre un instant de plus. Vu l'impossibilité dans laquelle Squall se trouvait d'analyser mon comportement, je me laissais aller à fermer les yeux pour prendre une profonde inspiration et analyser objectivement ma situation. Depuis une semaine que j'arpentais ce continent, je n'avais obtenu aucune information pertinente, aucun début de piste. Cette rencontre était sûrement ma meilleure occasion d'avancer un peu sur ce qui me préoccupait, mais j'allais devoir la jouer fine. Sauf cas de séducteur invétéré ou de bavard inarrêtable, il y avait peu de chances qu'un SeeD me confie tous ses petits secrets avant que nous nous séparions à Junon. J'allais donc devoir trouver une excuse pour le suivre. En entendant la voix de mon chauffeur dans mon casque, je tressaillis et rouvris subitement les yeux. La moto et le casque étaient équipés d'un système de communication. Moi qui pensais avoir les quelques minutes que durerait notre trajet pour mettre au point un plan avec risques minimum... Soit. Je profitai de ce qu'il avait laissé sa phrase en suspens pour gagner un peu de temps : « Appelez-moi Liesel. Ce sera plus pratique que « Instructrice SeeD Erhgeiz. »En évoquant mon titre, j'entrevis une porte de sortie et me lançai : « Enfin, « instructrice en congé » serait plus exact, mais en vous voyant, je dois avouer que le métier est revenu au galop : garde-à-vous, déclinaison d'identité... Comme quoi, on a beau être en civil, les habitudes ont la vie dure, non ? »Je penchai ma tête légèrement sur le côté pour tenter d'estimer la distance qui nous séparait des taudis de Junon. Nous nous approchions et nous roulions bon train, mais j'allais devoir meubler pendant encore deux ou trois minutes sans lui laisser l'impression de ne pas vouloir répondre. « Pour tout vous dire, j'étais à la recherche d'un objet que laissent tomber les Neurosuphéroths. Mais, au bout de trois vaincus, je n'en ai toujours pas vu la couleur. Pas étonnant qu'ils soient en rupture de stock dans le magasin près des quais. »Sur ce coup-là, j'avais été plutôt bonne. Je n'avais même pas vraiment menti. Il ne restait plus qu'à lui renvoyer la pareille et je serai tranquille jusqu'à ce que nous reposions pied à terre : « Et vous ? Ce n'est pas tous les jours qu'on voit le directeur de la BGU quitter son poste pour venir sauver une SeeD mal en point sur les plaines d'un autre continent ! » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Jeu 19 Nov - 12:23 | |
| - Spoiler:
Désolé du retaaard =D Aussi, je m'excuse d'avance pour le peu de questions que Squall peut poser, j'espère que ça ne va pas jouer sur ton inspiration
Mes yeux étaient rivés sur le tableau de bord, et plus précisément sur l’heure. Je ressentais comme une sensation dans mon abdomen, comme un pressentiment ou quelque chose du genre. Shu m’avait demandé de revenir à la BGU pour assister Laguna mais surtout Linoa dans le retrait de la marque d’Ultimecia. Elle disait aussi qu’il pouvait y avoir un danger… Etait-ce pour cela que j’avais comme une boule au ventre ? Linoa… Attendrait-elle mon retour avant de tenter quoi que ce soit ? J’espérais sincèrement qu’elle le fasse, ne serait-ce que pour la soutenir dans cette épreuve. C’était déjà éprouvant pour elle de revivre cette peur de se faire envoûter par Ultimecia à tout moment qu’elle avait déjà ressentie auparavant, je ne tenais pas à ce qu’elle vive cette nouvelle épreuve seule. Sans m’en rendre compte j’avais accéléré un peu la vitesse de Stiria mais le fait d’éviter un obstacle sur la route me permit de reprendre mes esprits. Je décidai alors de m’entretenir avec l’instructrice en lui demandant ce qu’elle faisait dans les parages. Elle me déclina alors son prénom afin que nos échanges soient plus simples à l’avenir : Liesel. Selon ses dires, elle était actuellement en congé, ce qui répondait indirectement à la question que je me posais sur les raisons de sa présence ici. Quoi qu’elles fussent, ni Selphie ni la TGU ne semblaient en faire partie. Non, Liesel se trouvait sur les plaines de Junon car elle cherchait un objet en particulier que le monstre qui l’avait pourchassée détenait. Malheureusement pour elle, elle n’en avait toujours pas vu un seul. Ses propos mentionnèrent un magasin sur les quais mais aucun détail supplémentaire ne me fut donné. Ce n’était pas bien grave, j’avais obtenu la réponse que je souhaitais, à savoir qu’elle n’était nullement ici en mission pour la TGU. Junon n’était maintenant qu’à un ou deux kilomètres tout au plus car l’on pouvait d’ores et déjà apercevoir la ville basse se dessiner avec ses maisons en bois et en pierre. Le contraste avec la ville haute m’étonnait vraiment. A croire qu’il était coutume sur Gaïa de rassembler les riches en hauteur et de laisser les plus pauvres à leurs pieds. J’avais en effet entendu parler de Midgar et de ses taudis, et c’est pourquoi je pensais cela. Liesel me demanda alors ce que je faisais également dans les environs, non sans ajouter avec humour que ce n’était certainement pas pour venir secourir une SeeD en détresse. Ma réponse devait lui convenir tout en évitant de dévoiler les informations confidentielles. « Je devais me rendre à Midgar pour régler quelques affaires, mais je dois maintenant rentrer en urgence à la BGU. » Et voilà pourquoi j’étais si pressé. Je n’en doutais pas qu’elle ferait elle-même le rapprochement entre mon comportement et la raison que je venais de lui dévoiler. Toutefois, je n’en dis pas plus et la moto pénétra dans l’enceinte de la ville. Je roulais à une allure beaucoup plus lente pour ne pas renverser quelqu’un, mais je ne perdais pas non plus mon temps à regarder le paysage, filant droit vers l’ascenseur qui permettait d’accéder à la ville haute. Une fois dedans, je posai mes deux pieds au sol pour maintenir le véhicule puis me redressai un peu pour soulager mon dos. Etant donné que nous venions d’arriver à Junon, je m’adressai naturellement à Liesel. « Je me dirige vers le port, ça ne vous dérange pas si je vous dépose là-bas ? » Je ne connaissais pas suffisamment la ville pour me risquer à faire quelques détours. Le plus simple était encore de l’emmener jusqu’au port et, de là-bas, si elle désirait rester à Junon, elle pourrait retrouver seule son chemin. En revanche, si elle souhaitait rentrer à la TGU, prendre le bateau pour Dollet avec moi était une solution plus qu’avantageuse pour elle. Enfin, le choix lui appartenait à présent, je n’avais cure de sa décision. La grille de l’ascenseur s’ouvrit et les rues bitumées de Junon s’étendirent devant nous. Je repris la moto en main et fonçai tout droit jusqu’à l’ascenseur central de la ville qui permettait de rejoindre les parties supérieures comme inférieures de la cité. Le port était également accessible grâce à lui, aussi l’empruntai-je sans attendre. Une fois arrivés au port, un navire se trouvait encore affrété, sûrement prêt à partir. Je coupai le moteur quelques instants et demandai à Liesel d’attendre un peu le temps que je me dirige vers un marin pour lui poser quelques questions. « - Excusez-moi. Est-ce le bateau pour Dollet ?- Oui ! Vous voulez monter à bord ? Dépêchez-vous, il va bientôt partir ! » Il me pressait un peu avec un mouvement de bras et un air sérieux qui ne me plaisait guère, mais je ne me fis pas prier deux fois. Je rejoignis Liesel prêt de la moto et commença à la manœuvrer juste à côté de moi pour la faire monter dans la soute, qui était encore ouverte. « Qu’allez-vous faire, maintenant ? » Car j’ignorais encore si elle souhaitait rester à Junon ou rentrer à la TGU. Dans tous les cas, si elle désirait rentrer, il allait falloir qu’elle monte à bord rapidement elle aussi, si elle ne voulait pas subir le courroux du marin qui commençait déjà à donner quelques coups de sifflet. Son regard noir me poussa à monter la moto à bord. Qu’en était-il de Liesel ? =============== Squall prend un billet à 250 Gils. |
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| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Jeu 21 Jan - 0:18 | |
| Les loupiots arrivent du Ciel Comme toujours, Vincent semblait indifférent à la situation. J’aurais pu le rattraper du premier coup que cela n’aurait rien changé à son expression actuelle. Je soupirais alors doucement, presque soulagée qu’il se fiche complètement de mes maladresses. D’un bref coup d’œil, j’observais rapidement ma blessure avant de me concentrer de nouveau sur les commandes de l’aéronef. Après toute cette agitation mêlée à la précipitation du combat, piloter était un jeu d’enfant. Maintenir le vaisseau droit et à une altitude correct n’étant pas bien difficile, je me permettais donc d’utiliser une de mes mains pour appuyer légèrement sur ma plaie. Une fois encore, un de mes hauts venait de finir sa vie de vêtement lors d’un triste combat que nous avions heureusement gagné. Toutefois, bien qu’un calme plat régnait tout autour de nous, je ne pouvais m’empêcher de rester sur le qui-vive, attentive au moindre changement dans le ciel. Les bestioles aériennes qui rodaient dans le coin nous avaient largement démontré leur rapidité et vivacité d’esprit pour la journée. Suivant les indications de mon coéquipier avec le plus de justesse possible, je me calais confortablement dans mon petit espace étroit pour ne pas être gênée par ma blessure ainsi que par le paquet que le mog m’avait laissé, qui se trouvait toujours à mes pieds. Le reste du voyage se fit sans le moindre encombre. Nous filions à travers les nuages et rien ne semblait pouvoir stopper notre course folle jusqu’à Junon, où nous étions censé rendre l’aéronef. J’étais d’ailleurs particulièrement inquiète par rapport à ça. Le navire volant n’était pas dans un état catastrophique. Mais entre les trous dans la coque, les marques de griffures, les endroits cabossés et l’arrière complètement carbonisé par l’attaque de Vincent, je nous voyais déjà devoir retaper entièrement l’engin nous même pour nous excuser. Après une bonne heure de vol sans aucune parole de la part de mon camarade ténébreux, ce dernier daignait enfin me donner une nouvelle indication sur le chemin à suivre. - Regarde en bas, on est bientôt arrivé. Essaye de te poser du mieux que tu peux. Inutile d’espérer un atterrissage en douceur vu notre maîtrise du pilotage. Cela faisait un bout de temps que nous avions perdu de vue l’océan et que nous volions au-dessus d’un continent. Le deuxième qu’on survolait si je ne trompais pas. Je me redressais alors légèrement pour observer autour de nous, à la recherche d’indices, indiquant que nous étions arrivés. Pendant un bref instant, j’avais beau regarder, je ne voyais rien de bien intéressant. Pourtant, derrière une chaîne de montagnes, je remarquais enfin, se dessinant petit à petit, la silhouette d’une ville. Un élan d’excitation face à la découverte d’un nouvel endroit inconnu, faisait tressauter mon cœur. Je regardais sur ma droite pour observer le paysage de ce continent qui semblait appartenir au monde de Gaïa. Un long fleuve s’insinuait entre les différents reliefs des plaines. Face à nous, une grande forêt habillait les pieds des montagnes. Sur le continent d’Esthar, tout était si plat et monotone. Ma vie là-bas me semblait bien lointaine alors que cela ne faisait qu’un peu plus d’une semaine que j’étais livrée à moi-même. D’un coup, j’avais l’impression que des fourmis gigotaient dans mes jambes. J’étais impatiente. J’avais envie de retrouver le sol, de pouvoir fouiner partout, découvrir les nouvelles espèces d’animaux que je ne connaissais pas ainsi que la flore qui se cachait un peu partout ici. Sans réfléchir plus longtemps, je laissais mon instinct guider mes gestes. Je baissais le levier des commandes et l’aéronef commença sa descente plutôt rapidement. Peut-être un peu trop rapidement… Ce fut lorsque la cime des arbres fut assez proche pour que je remarque un nid caché entre les feuillages épais d’une espèce de conifère, que je commençais à m’inquiéter de notre vitesse d’atterrissage. Un étrange « bip bip » vint alors accompagner le bruit assourdissant du moteur qui vrombissait déjà d’une étrange manière depuis quelques minutes. Par réflexe, je lâchais tout, comme si laisser les commandes libres pouvait arranger quelque chose à notre situation qui semblait prendre une tournure périlleuse. La panique, maintenant maîtresse de l’intégralité de mon corps, me faisait trembler comme une feuille et je peinais à redresser un des leviers qui était poussé à fond vers le sol. Après une brève réflexion, il me paraissait être le plus susceptible de nous sauver. Pourtant, j’avais beau y aller à deux mains, il ne voulait pas bouger. N’étant pas une jeune fille douillette, je commençais à me tortiller dans tous les sens, mettant de côté la douleur de ma blessure, pour prendre appui contre un bout de bois de l’aéronef pour tirer avec plus de force. Un « crac » inquiétant ne me rassura guère. Je me redressais en vitesse, me tournant vers Vincent, un air désolé plaqué sur le visage. Hésitante, je relevais ma main droite qui tenait le levier, brisé. - Je te conseille de t’accrocher ! Alors que nous foncions dangereusement vers le sol, je me faisais la plus petite possible sur mon siège. L’espace était tellement étroit que même lorsque notre véhicule s’accrocha aux premières branches des arbres les plus hauts, je ne me sentais pas ballottée. - ACCROCHES-TOI ! ACCROCHES-TOI !! ACCROCHES-TOI !! Finalement, des bruits affreux mêlés à des secousses violentes arrivèrent enfin. Je ne pouvais m’empêcher de hurler à plein poumon tant je sentais ma vie en danger à cet instant précis. La vitre qui me protégeait de l’extérieur fut brisée, explosant en plusieurs petits éclats. Et puis, plus rien. Dans un choc aussi bref que brutal, tout cessa. Je n’osais pas bouger, respirant par léger à-coup pour faire le moins de gestes possible. Une odeur âcre de fumée, parfumait l’air. Au bout de quelques minutes, je me décidais enfin à le redresser, balayant avec prudence les débris qui se trouvaient sur moi. - Vincent ?Pour mon plus grand soulagement, ce dernier me répondit d’un bref oui interrogatif. Comme si ce que nous venions de vivre était des plus normal. Je m’extirpais alors de ma place, n’oubliant pas le paquet du petit mog. L’aéronef était bloqué entre deux grosses branches d’un immense arbre. Je m’avançais alors vers le tronc pour essayer de descendre. Le cadeau sous le bras, les vêtements à moitié déchirés et les cheveux en bataille je me tournais vers Vincent un sourire innocent sur le visage. - Je pense qu’on ne rendra jamais ce pauvre aéronef.
Dernière édition par Winry Oswell le Lun 1 Fév - 20:12, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Lun 1 Fév - 19:34 | |
| - Vincent ?
- Oui. C'était prévisible après tout. Au moins nous sommes en vie.
Je sors du véhicule avec Winry et nous contemplons ensemble la carcasse de notre vaisseau.
- Si nous retrouvons la trace de son propriétaire, nous lui expliquerons la situation. En attendant, évitons de trainer ici. Le carburant est en train de s'écouler et tout risque d'exploser d'un moment à l'autre.
Sans plus attendre, nous nous éloignons a vive allure et seule l'explosion de l'aéronef nous fait nous retourner brièvement.
- Nous sommes aux abords des plaines de Junon, la ville ne devrait pas être très loin.
Effectivement, après plusieurs minutes de marche soutenue, nous parvenons enfin à distinguer la ville, qui se détache totalement de l'environnement. En la voyant, je réalise que mes objectifs ne sont toujours pas aussi clairs qu'ils ne l'étaient il y'a peu. Joan, Shifumi, le sauvetage de la compagne de Nanaki... nous devions aller à Dol mais finalement je retourne à mon point de départ. Je souhaitais joindre Joan mais je pense qu'il est inutile de faire appel de nouveau à lui. Il n'est pas celui dont j'ai besoin.
- Une fois en ville, il faudra que je contacte un ami.
Cloud. Cela fait très longtemps que nous ne nous sommes pas vu. Mais j'ai appris en restant à tes côtés que tu étais souvent au courant des problèmes importants. Si Nanaki a jugé utile de m'avertir, il l'a sans doute fait pour certains d'entre nous. Si je peux trouver un téléphone, je devrais pouvoir l'appeler, bien que cela fait des années qu'il m'a donné son numéro.
- Winry. Je voudrais savoir une chose... Que penses-tu pouvoir m'apporter ?
Elle est bonne combattante, elle m'en a donné la conviction. Mais que sait-elle faire d'autre ? Pour quelles raisons devrais-je rester avec elle par la suite ? Pourquoi ai-je accepté initialement ?
- Je n'ai rien à t'apporter de mon côté, j'espère que tu en es consciente.
Jusqu'à maintenant, les circonstances ont fait que nous sommes restés ensemble. Mais combien de temps cela durera-t-il ?
- J'avais une mission à accomplir avant d'arriver à Alexandrie. Je devais sauver une certaine personne. Mais aujourd'hui je ne pense pas en être capable. Aussi, je vais laisser cette tâche à quelqu'un d'autre... de plus qualifié.
A l'époque, j'aurais certainement pu faire cela seul. Mais aujourd'hui, je ne suis plus impliqué dans ce genre d'histoires politiques, ces règlements de comptes. Mes connaissances comme mes capacités sont bien en dessous de ce que j'avais pu imaginer. Je ne suis désormais qu'un pion que l'on bouge à sa guise. Nanaki m'a fait confiance... Mais c'est en deça de ce que je suis capable d'accomplir désormais.
- As-tu des objectifs ? Quelque chose qui te fait avancer ?
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| | | Crystal Admin Gardienne
Niveau : 99 Statistiques :
| Sujet: Re: En route pour Junon Jeu 4 Fév - 14:50 | |
| Bonjour à vous! je suis votre nouveau MJ! Si vous avez la moindre question relative à votre rp, envie d'une quête ou autre, n'hésitez surtout pas! Vincent passe au niveau 9! ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Gains: +50 gils [Chacun] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Sam 5 Mar - 0:35 | |
| Je restais quelques instants sans bouger, en silence, devant la carcasse de l’aéronef. Je savais que je devais me sentir coupable. Ma mère m’avait répété de nombreuses fois qu’il ne fallait pas abîmer ce qui ne nous appartenait pas. C’était quelque chose de mal, dont on ne devait jamais être fier. Pourtant, j’avais beau regarder les débris éparpillés autour de nous. Je ne ressentais pas le moindre soupçon de culpabilité. C’était la première fois que cela m’arrivait et mon cœur était plus occupé à tambouriner ma poitrine plutôt qu’autre chose. - Si nous retrouvons la trace du propriétaire, nous lui expliquerons la situation. En attendant, évitons de trainer ici. Le carburant est en train de s’écouler et tout risque d’exploser d’un moment à l’autre. J’acquiesçais d’un bref mouvement de la tête avant de prendre une longue inspiration. Je calais la boîte du mog et jetais un coup d’œil en bas pour estimer notre hauteur. Malgré ma blessure, j’arrivais à me glisser avec agilité jusqu’au sol, amortissant ma chute en m’aidant de ma main libre. Je me relevais et rattrapais Vincent en trottinant. Cet homme avait vraiment des capacités physiques hors norme. L’explosion retentit finalement, faisant trembler le sol brutalement. N’ayant jamais entendu ce son auparavant, je sentais mon cœur tressauter dans ma poitrine. Je me retournais alors dans un bond, écarquillant les yeux devant l’épais nuage de fumée qui s’élevait lentement dans le ciel. Une nuée d’oiseaux s’envolait dans la panique, soudainement dérangé par les deux intrus que nous étions. Je marchais à reculons quelques secondes, subjuguée par ce spectacle unique. - Nous sommes aux abords des plaines de Junon, la ville ne devrait pas être très loin. - Oh d’accord. Je n’avais pas d’autre choix que de le croire, je ne connaissais pas ce continent. Je le suivais donc, faisant attention de ne pas perdre le rythme. Je me sentais bien, cachée par la multitude d’arbres qui tapissait nos alentours. Cela me rappelait un peu celles des plaines d’Esthar, bien qu’elles restent bien différentes. Malheureusement, je n’avais pas vraiment l’esprit à profiter du paysage. Je sentais un filet de sang couler le long de ma jambe. Toutefois, je n’osais pas demander à Vincent de s’arrêter pour que je m’occupe du petit trou qui se trouvait au-dessus de ma hanche. De plus, portant le paquet du mog, je n’avais qu’une seule main de libre, impossible de faire un bandage improvisé en marchant. Je plaquais l’une de mes paumes sur la plaie, essayant de ralentir le saignement jusqu’à que l’on s’arrête. La douleur était supportable, j’avais vu bien pire, mais je n’avais pas envie que cela s’infecte ou que je me vide de mon sang à cause de cette blessure superficielle. Après quelques minutes de marche, nous avions finalement quitté la densité rassurante de la forêt pour nous retrouver à découvert dans les plaines. A l’horizon, une immense tache noire représentait certainement la ville de Junon. Nous n’étions plus très loin, mais il nous restait pas mal de marche. Si nous marchions toute la journée et la nuit, nous passerions les portes de la ville au petit matin. - Une fois en ville, il faudra que je contacte un ami. Je tournais la tête vers Vincent, non sans cacher mon étonnement. Cet homme paraissait si solitaire. Pourtant, il avait un ami. Je déglutis en serrant les dents. Je n’avais jamais réussi à me faire d’ami. Est-ce que Vincent était mon ami ? Je n’en avais pas la moindre idée. Si ma mère n’avait pas pu m’expliquer quelque chose, c’était bien ça. Finalement, Vincent coupa court à mes interrogations, m'interpellant par mon prénom. Une étrange sensation d’angoisse fit irruption dans mon ventre en entendant la suite de sa phrase. Je me figeais avec effroi, complètement sous le choc. Ce que je pouvais lui apporter ? Je n’avais jamais répondu à cette question à qui que ce soit. Les seules conversations construites que j’avais eues étaient avec ma mère. Avec un inconnu, je me contentais de phrases bateau, simples et aussi communes que possibles. Mon esprit réfléchissait à une vitesse folle. Je ne savais pas ce qu’il attendait que je réponde et j’avais peur. J’avais peur qu’il me laisse au milieu de nulle part, si je ne répondais pas juste à sa question. Alors, après une longue lutte contre moi-même, je réussis à sortir quelques mots. - Je sais chasser. Ma voix était tremblotante, à peine audible. Comme si le son était resté bloqué au fond de ma gorge. Un nœud semblait s’y être installé, me rendant complètement muette. - J’avais une mission à accomplir avant d’arriver à Alexandrie ? Je devais sauver une certaine personne. Mais aujourd’hui, je ne pense pas en être capable. Aussi, je vais laisser cette tâche à quelqu’un d’autre… de plus qualifié. Mon angoisse se transforma en douleur. Une douleur que je ne connaissais que très peu tant elle était rare. Elle compressait mon cœur d’une force telle, que j’avais l’impression de suffoquer. C’était de la tristesse. La dernière fois que je l’avais ressentie, c’était le jour du départ de ma mère. Pourquoi m’avait-elle laissé seule dans ce monde inconnu ? Pourquoi ne pas être resté avec moi, découvrir le monde. Pourquoi avoir abandonné une petite fille comme moi, qui ne connaissais personne d’autre que sa maman ? - As-tu des objectifs ? Quelque chose qui te fait avancer ?Non. Je n’avais rien. J’errais sans but depuis plus d’une semaine. Je sentais mes yeux s’humidifier et mon ventre se tordre tant je luttais contre les larmes. « Rester forte, ne jamais montrer sa faiblesse. » Elle le répétait souvent ça aussi. Prise par la panique de la situation, je m’accroupis en vitesse, laissant tomber le paquet du mog sur le sol poussiéreux. Je pleurais comme une enfant. Cachant mon visage entre mes mains, ne prêtant pas la moindre attention au sang qui maculait l’une d’entre elles. Finalement, je déglutis, avant de redresser ma tête vers Vincent. Les yeux gorgés de larmes, je voyais trouble, mais cela n’avait pas d’importance. Les petites perles d’eau qui glissaient le long de mes joues se mélangeaient au rouge qui tachait maintenant mon visage. - Non, je n’ai rien. J’avais du mal à parler tant ma respiration était saccadée à cause de mes sanglots. Mais je voulais être capable de lui répondre. - Ma maman… Ma maman m’a laissé toute seule et je suis perdue. Je passais mon bras devant mon visage pour m’essuyer en vitesse. - Je veux être ton amie. Je sais que tu en as déjà… Mais je veux quand même en avoir un. Tu m’as sauvé la vie… S’il te plaît… ne me laisse pas toute seule. Je l’imaginais, rester indifférent à cette situation, me tourner le dos et partir. Sa longue cape rouge serait la dernière chose que je pourrais distinguer à l’horizon tandis que je resterais seule. Perdue au milieu de cette terre poussiéreuse et inconnue. Mes mains tremblaient et je le suppliais presque du regard. - Je serais à tes côtés dans les combats… Je… Je ferais tout ce que tu veux. Mais ne me laisse pas…
Mon cœur semblait exploser dans ma poitrine, comme l’aéronef un peu plus tôt. J’avais peur. Peur qu’on me laisse une nouvelle fois. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Ven 11 Mar - 15:12 | |
| Le visage de Winry, possédant habituellement des traits bien plus doux et harmonieux semble désormais bien plus crispé. Ses yeux déjà brillants le sont encore plus, sans doute à cause des larmes qui menacent de perler sur ses joues. Lorsqu'elle s'accroupit et se recroqueville sur elle-même, allant jusqu'à cacher son visage, je comprends qu'il s'agit là de sa limite. Suis-je fautif d'avoir posé ces questions ? Aurais-je dû m'y prendre autrement ?
Tout cela perd rapidement son importance lorsque je vois son visage maculé de sang. En revisualisant notre combat un peu plus tôt, je parviens à faire le rapprochement et à comprendre l'origine de sa blessure. Winry essaye tant bien que mal de me parler, mais je l'écoute plus distraitement, maintenant que je dois prendre en compte sa plaie ouverte. Elle a déjà perdu beaucoup de sang.
- Winry... si on ne s'occupe pas de ta blessure maintenant, tu vas mourir.
Je ne sais pas comment elle fait encore pour trouver l'énergie pour marcher, me parler, réfléchir avec une telle blessure. Mais cela ne dure jamais bien longtemps, aussi il faut agir vite.
- Winry, si j'accepte d'être ton ami, que tu restes combattre à mes côtés... est-ce que tu me feras assez confiance pour ce qui va suivre ?
Je ne connais aucune magie de soin, je suis incapable de recoudre la moindre plaie avec une seule main valide. La seule chose que je puisse faire, c'est cautériser sa plaie en attendant que nous soyons en ville. Bien que très affaibli depuis la réunion des mondes, la disparition des matérias qui sont désormais remplacées par les gemmes, je suis encore capable de produire une quantité infime de magie, ce que j'attribue sans aucun doute aux expériences qu'Hojo a pu mener sur moi.
Sans ménager Winry, je cherche précisément sa plaie pour appliquer dessus ce que je m'apprête à créer. Rapidement, je produis dans ma main gauche une flamme tenant dans tout juste dans le creux d'une paume. J'attends que la chaleur imprègne mon membre métallique, de façon à ce qu'il simule au mieux possible ce que l'on appelle communément le chauffage à blanc. Je colle ensuite très rapidement et avec insistance ma main artificielle sur la blessure de Winry et au bout de quelques secondes, je la retire tout aussi vite.
- L'hémorragie s'est arrêtée. La cicatrisation se fera progressivement.
J'arrache un bout de ma cape assez grand pour pouvoir faire le tour de Winry et je lui tends pour qu'elle s'occupe du reste.
- Attache ça du mieux que tu peux. Après ça, je vais te porter jusqu'à Junon. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En route pour Junon Mar 22 Mar - 17:15 | |
| J’avais beau parler, j’avais l’impression que mon argumentation bancale n’atteignait pas Vincent, qu’il ne comprenait pas. Il mentionnait ma blessure, mais mon esprit était bien trop embrouillé pour que je saisisse l’ampleur de la situation et le sens réel de ses mots. Toutes mes pensées étaient tournées vers sa question : En quoi pouvais-je lui être utile ? Je continuais de pleurer, recroquevillée sur moi-même, sans arriver à calmer la panique qui ne cessait de m’envahir. - Je ne sais même pas ce que je vais faire si tu me laisses. Je n’ai jamais eu d’ami, je… J’avais l’impression qu’une peine immense était en train de sortir de mon corps. Comme si, depuis plusieurs semaines, je renfermais en moi une bombe qui attendait patiemment une étincelle pour exploser. - Winry, si j’accepte d’être ton ami, que tu restes combattre à mes côtés… est-ce que tu me feras assez confiance pour ce qui va suivre ?Ce n’était pas lui qui ne m’écoutait pas, mais l’inverse. Focalisée sur le pieu qui semblait s’être planté dans mon cœur, je perdais la notion de tout ce qui m’entourait. Je ne remarquais même pas que pleurer m’obligeait à contracter les muscles de mon abdomen. Mon sang se glissait alors hors de ma blessure avec une facilité déconcertante, maculant rapidement mes vêtements d’un rouge sombre. D’un coup, je sentais toutes mes forces s’évanouir, comme si la tristesse et l’angoisse rongeaient bien plus que mon cœur malmené. Mes jambes, habituellement robustes, me donnaient l’impression de s’être métamorphosées en deux roseaux, qui sous le moindre petit coup de vent, se pliaient à sa force. Ma tête, elle, semblait peser une tonne et ma nuque n’arrivait plus à la garder bien droite. Le monde autour de moi se mit à tourner, Vincent devenait flou et je n’arrivais plus à distinguer une ligne d’horizon droite et précise. Je sentais que mon corps me hurlait de lâcher prise. Je n’avais plus assez de sang pour rester consciente. Malheureusement, je savais que je ne pouvais pas me laisser glisser dans le noir total pour ne plus rien ressentir. Sombrer dans l’inconscience dans la nature était une erreur grave qui pouvait nous couter la vie. Alors je luttais sans relâche, cherchant, le regard hagard, l’homme que je voulais appeler ami. - Vin… cent ?
Une énorme tache noire s’était approchée de moi et je sentais qu’on relevait mes vêtements sans grande délicatesse. Je ne pus m’empêcher de grimacer en échappant un gémissement de douleur. Le métal froid contre ma peau me ramena un bref instant à la réalité et je voyais Vincent, une étrange flamme dans la main, chauffer son bras artificiel. Tout tanguait autours de moi. Alors, je m’agrippais tant bien que mal au tissu de sa cape qui tombait sur moi. Je tirais dessus avec le peu de force qu’il me restait comme si ce morceau de vêtement était mon seul moyen de rester éveillée. Une douleur lancinante me fit hurler avec une force dont je ne me pensais plus capable. Ma gorge me brûlait à force de crier sans ménager mes cordes vocales. Tous mes muscles s’étaient crispés au contact du bras métallique chauffé à blanc de Vincent plaqué sur ma peau balafrée. Je hurlais à la mort, cherchant à me débattre tant bien que mal pour que ce supplice prenne fin. J’avais l’impression que l’on venait de planter simultanément une centaine d’aiguilles dans mon corps tout autour de ma plaie. Mais j’avais beau implorer, la souffrance ne voulait pas se taire. Les quelques brèves secondes où Vincent avait plaqué son bras contre ma blessure, furent aussi longuent que l’éternité pour moi. - L’hémorragie s’est arrêtée. La cicatrisation se fera progressivement. Je tremblais quelques instants, attendant que la douleur se calme avant d’ouvrir de nouveau mes yeux que j’avais fermés avec force. Lorsque je relevais doucement mon bras pour attraper le morceau de tissu qu’il me tendait, je me contentais de hocher la tête en écoutant ses instructions avant de m’exécuter dans une lenteur extrême. Comment avais-je pu négliger à ce point une blessure qui pouvait devenir rapidement sérieuse ? Je me sentais vidée, sans la moindre volonté d’avancer. J’avais encore posé des problèmes à Vincent, j’étais un poids pour lui plus qu’autre chose. Comment pouvais-je prétendre lui être utile, être digne de devenir son amie, si je n’étais qu’un boulet à traîner partout. Je déglutis après m’être étendue sur le sol. Ma cage thoracique se soulevait toujours de manière irrégulière et quelques gouttes de sueurs perlaient le long de mes tempes. De grosses larmes roulaient toujours le long de mes joues, mais je n’étais plus vraiment triste. Simplement épuisée, à bout de force et complètement perdue. Le bleu du ciel, démuni du moindre nuage, susceptible de perturbé sa pureté, me semblait tellement paisible en comparaison avec mon propre corps. En quelque seconde, mon état s’était aggravé, frôlant une catastrophe certaine. Vincent me souleva du sol pour que nous puissions reprendre la route sans plus attendre. Il venait de me sauver encore une fois la vie. - Le paquet…Ma voix était rauque et faible, mais je ne voulais pas laisser le petit paquet que m’avait donné le mog. Vincent se baissa et j’attrapai délicatement la boite pour la placer correctement sur moi. Bien que Vincent ne possèdait qu’un seul « vrai » bras, je ne me sentais pas mal à l’aise dedans. Blottie contre son torse, je ne disais rien pendant un long moment. Plusieurs heures même. Nous marchions simplement, d’un bon pas, sans qu’il ne s’arrête une seule fois. La fatigue prit le contrôle sur moi à plusieurs reprises et je sombrais dans un profond sommeil contre lui. Je me décidais à ouvrir de nouveau la bouche lorsque le soleil éclatant avait laissé sa place à une belle lune ronde qui nous éclairait faiblement. - Merci… Je me sentais vraiment petite et faiblarde dans ses bras. Je ne méritais pas d’être avec lui. - A Junon, si tu veux tu pourras me laisser. Je comprendrais que je ne te suis d’aucune utilité et que je ne serais qu’un poids. Je ne savais pas vraiment s’il m’avait écouté ou entendu. Peut-être avait-il déjà décidé ce qu’il comptait faire de moi. Mais il ne me répondait pas. Alors je levais les yeux vers le ciel étoilé en me demandant si ma mère, de son côté, observait le même ciel que moi. Au final, j’étais aussi petite qu’une étoile perdue dans cette voûte céleste infinie. Je me sentais éreintée à un point inimaginable. Morphée semblait se battre une fois de plus avec mon corps pour m’apporter avec elle et je me laissais glisser doucement dans ses bras. Tout était plus simple lorsque l'on dormait. *** Je ne sais pas combien de temps j’avais dormi, mais ce fut le bruit d’une étrange agitation qui vint rompre le calme plat des pleines, qui me réveilla. Le ciel était de nouveau clair et d’étranges oiseaux marins volaient un peu partout. Notre environnement avait complètement changé et je comprenais que nous venions d’arriver à Junon. Il devait être tôt dans la matinée car la ville ne semblait pas encore réveillée. Je relevais un bras pour frotter ma main sur mon visage pour avoir l’air moins endormie. Vincent avait marché presque une journée complète et toute une nuit sans s’arrêter. - Bonjour… Alors… Est-ce que tu vas me laisser ? Les loulou arrivent à Junon |
| | | Crystal Admin Gardienne
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| Sujet: Re: En route pour Junon Jeu 31 Mar - 22:21 | |
| Un éclat de lumière jaillit devant vous, caché sous un manteau sombre, un homme vous barre la route... un léger sourire sur les lèvres, il tient un drôle de flacon dans la main avant de le tendre vers vous. Ses cheveux blonds et ses yeux bleus vous ensorcellent, vous n'arrivez pas à bouger alors qu'il se met à agiter doucement le flacon «Voyons voir si vos âmes sont bien accrochées!»C'est alors qu'une épaisse fumée rappelant la brume qui sévissait autrefois sur Héra, se déverse autour de vous, rampant sournoisement jusqu'à s'enrouler autour de vous, grimpant encore et encore jusqu'à vous étouffer l'espace d'une seconde... et c'est le trou noir! Lorsque vous reprenez vos esprits, le génome a disparu, mais si vous regardez à côté de vous, au lieu de votre compagnon de voyage, vous apercevez... vous-même? Baissez les yeux, ce corps n'est pas le vôtre! Quelle magie est-ce là? Vincent se retrouve dans le corps de Winry Winry se retrouve dans le corps de Vincent======================= Poisson d'Avril! Vos corps ont été échangés! Pas de panique, juste une petite expérience éphémère! Une bonne nuit de repos et vos âmes réintégreront vos corps! Sauf si vous avez envie de faire durer le plaisir! Amusez-vous bien! Gains: +100 gils [Winry, +50 gils [Vincent] ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Vincent et Winry vont vers Junon |
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| Sujet: Re: En route pour Junon | |
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