Forum rpg basé sur les univers des FF VII, VIII, IX et X. |
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Aerith Gainsborough Cétra Déphasée
Fiches du joueur : Niveau : 38 HP : 12025/12025 MP : 249/249
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Lun 20 Mar - 14:50 | |
| S'il y avait eu mensonge, il était vrai que sur un point, il n'avait pas été obligé de raconter des salades : dès la première seconde, Morion avait en effet voulu marier Aerith avec Roy. Et elle avait pu s'en rendre compte mais la situation s'était heureusement bien améliorée par la suite lorsqu'il avait compris que la cetra pourrait bien être promise à une autre personne. Si seulement cette personne était revenue à la vie lui aussi. Elle n'en savait encore rien pour l'instant.
Concernant son ami Louis, il comptait lui dire la vérité à un moment ou à un autre mais ça ne serait pas avant son retour à Alexandrie et, peu importe ce qu'il se passerait, il trouverait une solution de toutes façons. Il y avait une solution à tout mais c'était gênant pour le moment. Peut être cependant que ça donnerait des idées à Louis sur une quelconque façon d'esquiver les prochains rendez vous que sa mère organiserait avec un bon parti qu'il pourrait choisir pour fonder une famille.
Même si c'était un peu maladroit, le fait qu'il lui avait tapoté un peu la main avait eu l'effet escompté mais c'était davantage les mots qu'il avait dit qui avait réussi à la rassurer. Pour le lendemain, il lui assurait cependant qu'elle ne risquait pas de croiser quiconque et, à vrai dire, elle n'y avait même pas pensé même si c'était rassurant en effet de savoir une telle chose. « On pourra en profiter pour visiter un peu avant de partir comme ça. » Dit-elle en réponse tandis que la calèche s'arrêtait.
Lorsqu'elle fut totalement arrêtée, Roy descendit en premier et aida Aerith à faire de même juste ensuite. Claudia avait accouru en voyant le véhicule revenir et fondit en excuses jusqu'à se rendre compte que la cetra avait gagné une écharpe en chemin. Elle désira sans doute s'excuser mais Roy l'arrêta avant qu'elle ne le fasse pour lui dire que ce n'était pas grave et que, dans l'immédiat, elle devrait surtout raccompagner Aerith jusqu'à sa chambre.
Il adressa ensuite ses au revoirs à la demoiselle avec un baise main similaire à celui que lui avait fait Louis ; Ah non ? Pas de câlin ? Elle aurait été seule avec lui, elle l'aurait sans doute fait juste pour l'embêter mais elle n'allait pas risquer une telle familiarité avec Claudia dans les entourages et se contenta d'une vague formalité. « Bonne nuit à vous aussi. Tout le plaisir était partagé. » C'était un peu comme jouer à un jeu que de le vouvoyer alors qu'elle avait commencé à s'habituer à le tutoyer. Elle allait désormais retourner dans sa chambre mais sans avoir nécessairement sommeil – quelle idée de dormir autant cet après midi en même temps !
La servante s'occupa ensuite de débarrasser la jeune femme de son manteau et de son écharpe en s'assurant que tout se soit bien passé pendant la soirée. « Oui, très bien. J'ai beaucoup aimé la pièce de théâtre et nous n'avons pas rencontrer la moindre difficulté sur la route. »
Seulement quelques personnes qui étaient plus curieuses que méchantes sans doute même si ça restait impressionnant pour quelqu'un qui n'en avait pas l'habitude en fin de compte. D'ailleurs, une nouvelle question porta sur ces individus lorsqu'elles furent revenues dans la chambre qui avait été préparées pour la cetra. Claudia devait être assez curieuse de ce qui avait pu se passer et ne se retint pas de lui poser cette question pendant qu'elle l'aidait à se mettre en tenue pour la nuit.
« Ce n'est pas tant que ça les demoiselles qui ont été le problème même si j'ai du faire pas mal de jalouses. Nous avons rencontré Monsieur di Castillo et Roy a beau lui avoir dit que je n'étais qu'une amie de la famille, je crois qu'il s'est empressé de dire bien des choses à pas mal de monde. Du coup, je ne serais pas surprise que tout le monde pense à tort demain que je suis plutôt la fiancée de Roy qu'une simple amie de la famille. »
Et les titres dans tout ça ? Elle n'y avait pas pensé et s'était montrée plutôt familière, reprenant le franc parlé qu'elle avait l'habitude d'avoir même si elle restait polie dans sa manière de s'exprimer. Mais oui, dans l'ensemble, elle avait passé une bonne soirée et avait hâte de pouvoir retourner à Alexandrie le lendemain pour pouvoir visiter la ville de manière plus approfondie que ce qu'elle n'avait pu voir cette soirée là. « Ah, et on a rencontré aussi un de ses amis, Monsieur Louis de... De... J'ai oublié... » Il avait dit son nom de famille mais elle fut incapable de s'en souvenir sur le coup. Ca lui reviendrait sûrement pendant la nuit...
Lorsqu'elle fut prête à dormir, Aerith alla s'installer sur le bord de son lit alors que la domestique lui demandait si elle aurait besoin de quelque chose pour le voyage de retour vers Gaïa parce que Eve aurait insisté pour lui donner quelques affaires. « Non, c'est bon. Je repartirais juste avec la tenue que j'avais en arrivant. Je rentre chez moi après tout. J'aurais accès à tous mes vêtements une fois sur place. » Enfin, normalement Elmyra aura gardé tout ça espérait-elle. Vu qu'elle avait hébergé Marlene, ça l'étonnerait qu'elle en ait jeté vu que ça pourrait toujours resservir dans quelques années pour la fillette...
« Vous la remercierez quand même pour sa proposition. C'est très généreux de sa part. »
Et ainsi, après lui avoir souhaité une bonne nuit, elle laissa Aerith se coucher pour qu'elle puisse se reposer. Cependant, elle se rendit à l'évidence après une heure à tourner dans le lit qu'elle n'arrivait pas à dormir et elle se redressa en se demandant quoi faire. Dans une impulsion, elle jeta la couette vers l'arrière et se leva. Sans prendre la peine de s'habiller ou de mettre quelque chose de plus décent que la robe de nuit qu'elle portait, la jeune femme sortit de la pièce en ayant une idée derrière la tête pour s'aider à dormir.
Elle rencontra un majordome qui faisait des rondes dans les couloirs et qui se questionna bien évidemment sur la raison de sa présence ici. « Je n'arrive pas à dormir. Je vais aller faire un tour à la bibliothèque pour trouver de quoi me fatiguer les yeux et j'y retournerais ensuite. » Tout de même surpris de voir une telle initiative et tentant de ne pas se montrer trop mal face à sa tenue, il lui répondit. « Voulez vous que je demande à ce qu'on vous fasse préparer une infusion ? » « Oh ? Avec plaisir. Vous pourriez me l'amener à la bibliothèque ? »
Il acquiesça et ne demanda pas son reste. Ca ne sera sans doute pas lui qui reviendrait avec cette infusion maintenant et il passera le message à une autre personne certainement. En tout cas, Aerith serait le nez dans des bouquins une petite partie de la nuit et retournerait se coucher ensuite. Elle comptait toutefois demander à la personne qui lui apportera sa boisson un peu plus tard de ne pas la laisser dormir trop longtemps le lendemain matin non plus et de venir la sortir du lit si l'heure était trop avancée. - Spoiler:
Je te laisse le choix d'interagir ou non avec Aerith ou de simplement aller jusqu'au matin ^^
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| | | Roy Di Brodia Lion Flamboyant
Fiches du joueur : Niveau : 37 HP : 11450/11450 MP : 241/241
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Mar 21 Mar - 12:21 | |
| Claudia était encore un peu stressée d'avoir oublié de fournir à Aerith une écharpe alors que la soirée avait été si froide. Même si Roy lui avait demandé de ne pas s'en faire, c'était une faute et elle se sentait coupable.
Aidant Aerith pour cette fin de soirée, elle en profitait pour discuter un peu et sourit devant la gêne de la jeune femme à l'idée que l'on pense qu'ils soient fiancés «Vous savez, même si vous étiez montée sur une table pour hurler qu'il n'y avait rien entre vous, les gens auraient tout de même pensé que vous étiez fiancés... depuis son plus jeune âge, Maître Roy ne peut passer du temps avec une jeune femme célibataire sans que toute la noblesse n'y voit un mariage en avenir... je pense que c'est l'une des raisons qui l'a poussé à rejoindre les Brutos où il n'y a que des hommes au moins.. » devant la mine surprise d'Aerith à l'idée qu'aucune femme ne soit soldat, la jeune femme poursuit en souriant «les femmes rejoignent les amazones... ce sont des brigades séparées.» même si parfois, il arrivait qu'elles aient des missions communes.
Elle laissa donc la jeune femme se reposer et après un dernier petit tour, elle alla se coucher. Mais Aerith avait trop dormi l'après-midi et ne trouvait pas le sommeil, elle se leva pour gagner la bibliothèque, interceptée par le majordome de garde pour la nuit, une fois à la bibliothèque, il tenait à la main une petite lampe à huile et chercha des rayons précis jusqu'à trouver la rangée qu'il cherchait «Tenez... les livres de Gaïa se trouvent ici... il y a des pièces, des livres d'histoire et des contes.. Les autres mondes se trouvent à côté... le reste des ouvrages sont avec notre écriture, il vous sera plus difficile de les lire.» il ignorait si les autres mondes avaient la même écriture que Gaïa. Puis il se dirigea vers une porte cachée entre deux rayons de la bibliothèque «quand vous aurez choisi votre livre, venez dans le petit salon, je vais vous rallumer la cheminée. Ici, vous allez mourir de froid.»
Il était évident que la bibliothèque n'était pas chauffée pour la nuit. Il passa la porte et avança l'un des fauteuils - généralement celui de Roy - et s'affaira à allumer un bon feu dans la cheminée. Il alla aussi chercher une petite couverture et quand Aerith revint, il la laissa s'installer sur le fauteuil et lui déposa délicatement la couverture sur les jambes. Il sourit et s'inclina respectueusement «Maître Alfred est également sujet aux insomnies. Je vais chercher votre infusion» il la laissa donc quelques minutes et revint pour poser la tasse fumante sur la petite table à côté du fauteuil. Même si Alfred avait souvent des insomnies, il avait tellement travaillé l'après-midi qu'il dormit comme une souche et personne ne vint la déranger.
Le majordome faisait des rondes régulières pour s'assurer qu'elle ne s'était pas endormie, et l'invita à rejoindre sa chambre lorsqu'elle commença à piquer du nez. Il nota de la réveiller pour le petit déjeuner le lendemain.
Avant même que le soleil ne soit levé, Roy s'était réveillé. Sa jambe ne lui faisait plus mal aussi il tenta d'aller courir cette fois. Il n'alla pas à son rythme habituel par précaution, mais il semblait être totalement guéri. Le personnel s'affairait au petit déjeuner et Claudia attendit vraiment le dernier moment pour aller réveiller Aerith, elle avait attendu que Roy soit revenu de son entraînement pour qu'elle ait le temps de se préparer pendant qu'il se laverait, ainsi ils pourraient prendre leur petit déjeuner ensembles.
Comme à leur habitude, Morion et Alfred furent les seuls à table au début, Ève mangeait presque toujours dans sa chambre le matin. Le père de famille était avec son journal, il était blanc comme un linge et sa main tremblait. «Père? Tout va bien?» «Pas du tout... hier soir, lors de la clôture du festival, des rats de Bloumecia ont tenté d'assassiner la reine... ou la générale Beate, leur objectif semblait difficile à établir...» «Seigneur!!! La Reine va bien???» «Oui, Sire Vlad s'est interposé, et la Générale a ensuite repoussé les agresseurs.» «Sire Vlad, c'est le nouvel homme important de Tréno, c'est ça?» «Oui, j'ai eu l'occasion de le rencontrer, un véritable homme d'affaire celui-là...» Roy s'apprêtait à rejoindre la salle à manger lorsqu'il vit Aerith arriver, pour le moment, il n'avait aucune idée de ces événements survenus la veille, ce serait surement le sujet pour tout le petit déjeuner. |
| | | Aerith Gainsborough Cétra Déphasée
Fiches du joueur : Niveau : 38 HP : 12025/12025 MP : 249/249
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Mar 21 Mar - 20:30 | |
| Même si elle aurait pu être surprise à l'idée qu'il n'y ait que des hommes dans le corps armé d'Alexandrie, ce n'était pas si surprenant que ça puisqu'elle n'avait jamais beaucoup vu de femmes à la Shinra. Il y avait la dernière recrue des Turk, Elena, mais de ce qu'elle se souvenait, c'était la seule... Sauf si on comptait Scarlet mais elle était davantage un donneur d'ordres... Maintenant qu'elle y pensait, elle n'avait jamais entendu parler de femme Soldat... Étaient-elles seulement autorisées à entrer dans ce groupe d'élites ? Sans doute n'avaient-elles pas les mêmes capacités que les hommes et ne parvenaient pas à passer le stade de la milice après...
En tout cas, à Alexandrie, c'était séparé bien distinctement entre les hommes et les femmes, comme ça il n'y avait aucune ambiguïté sur les possibilités de rejoindre la défense de la ville : tout le monde le pouvait. Elle se nota alors le nom : Brutos et Amazone. Roy faisait partie des Brutos et c'était en quelques sortes un échappatoire pour lui afin de sortir un peu de des habitudes de se faire caser avec la moindre femme qu'il rencontrait. C'était pourquoi Claudia n'était pas surprise d'entendre Aerith lui dire qu'elle avait été prise pour la jeune fiancée du chevalier. Elle aurait beau avoir démenti cette affirmation en criant que ça n'aurait eu aucun effet selon la domestique.
Dans ce cas, elle avait bien fait de ne pas chercher à se défendre en disant la vérité. Laisser le mensonge faire planer le doute permettait d'aller dans le même sens que la foule et d'éviter de se retrouver à contre courant...
Lorsqu'elle put commencer sa nuit, la cetra se doutait déjà qu'elle serait longue et elle se dirigea alors vers la bibliothèque ou un majordome s'occupa d'elle, acceptant de lui amener une infusion après lui avoir expliqué où elle pourrait trouver des livres qu'elle pourrait lire. Par curiosité, Aerith alla feuilleter quelques bouquins de ce monde mais elle ne pouvait en effet pas en lire un seul. L'écriture était vraiment étrange pour des personnes qui parlaient pourtant la même langue qu'elle.
Quand elle eut choisi son livre, une romance pour le coup, elle rejoignit le fauteuil qu'on lui avait préparé devant un feu renouvelé en se disant qu'elle tenterait de le finir avant de partir. Mais comme ça manquait un peu d'action, elle eut surtout tendance à piquer du nez et manqua de s'endormir. Peut être était-ce l'effet de l'infusion qui l'endormait aussi. Ce qui était sûr, c'était que la personne qui l'avait accompagné ici se rendit compte qu'elle commençait à s'endormir et lui suggéra de la raccompagner jusqu'à sa chambre pour qu'elle puisse s'y reposer. Oui, ça vaudrait mieux sans quoi elle risquait encore de dormir trop le lendemain, chose qu'elle ne désirait pas puisqu'elle voulait profiter de sa journée quand même !
Au moins s'endormit-elle rapidement et se réveilla par les soins de Claudia qui avait attendu le dernier moment pour la réveiller. Bien qu'elle remettrait sa tenue habituelle et qu'elle savait parfaitement le faire toute seule, Aerith apprécia l'aide de la servante pour se préparer. Elle renoua ses cheveux en une queue de cheval tressée qu'elle attacha avec son ruban et affirma être prête à la suivre pour aller déjeuner.
Devant la salle à manger, elle vit Roy l'attendre, il venait juste d'arriver, la demoiselle lui sourit avant de le saluer. « Bonjour. Bien dormi ? » Il semblait être réveillé depuis un plus long moment qu'elle et il semblait en bonne forme donc elle ne s'inquiétait pas trop même si elle attendit toutefois sa réponse avant d'entrer dans la salle. Il y avait comme toujours Morion et Alfred – ce dernier n'ayant pas été sujet aux insomnies cette nuit là. En voyant le visage du chef de famille, Aerith réalisa tout de suite que ça n'allait pas. « Quelque chose ne va pas ? » Avait-elle demandé alors qu'elle était encore en train de s'approcher. Il lisait le journal visiblement... Peut être s'était-il passé quelque chose la veille après leur départ de la salle de théâtre ? Elle ne tarderait pas à savoir de quoi il s'agissait alors qu'elle s'installait à côté de Roy comme les autres fois avec une façon plus naturelle prouvant qu'elle avait pris le bon rythme.
Bien qu'elle avait tenté de voir s'il y avait une image avant de s'asseoir, elle ne pouvait rien comprendre même en regardant les gros titres donc elle attendit que Morion ne lui réponde... Ou peut être qu'Alfred le ferait puisqu'il semblait lui aussi dans la confidence au vu de l'inquiétude qui marquait son regard. |
| | | Roy Di Brodia Lion Flamboyant
Fiches du joueur : Niveau : 37 HP : 11450/11450 MP : 241/241
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Mer 22 Mar - 8:21 | |
| Roy était vraiment en pleine forme lorsqu'il accueillit Aerith dans le hall menant à la salle à manger. Courir lui avait fait du bien, il avait parfaitement récupéré ce qui le rassurait pour son départ le lendemain sur un nouveau monde. Il s'inclina pour l'accueillir et elle semblait avoir bien dormi, il tendit le bras pour l'inviter à entrer dans la pièce
«Très bien, j'ai pu courir ce matin, ma jambe est parfaitement guérie.»
Il lui sourit et ils s'avancèrent, mais c'était comme pénétrer dans les terres glacées du continent fermé! Son père tirait une tête d'enterrement et Alfred était blanc comme un linge. La jeune femme fut la première à s'inquiéter lorsqu'ils furent assis «Père?» Morion jeta le journal devant son fils, les dents serrées, il était évident qu'il était mort d'inquiétude. Le jeune homme prit le journal, voyant qu'Aerith essayait de lire, on ne voyait qu'un dessin représentant un rat armé en illustration, ça n'allait pas l'aider sur l'article en lui-même... «Lors de la clôture du festival de Tréno, véritable succès pour la renaissance de Dali et preuve du développement de la ville de la nuit, la Reine Grenat Di Alexandros présentait son discours de clôture lorsque des terroristes ont lancé une attaque sur sa personne à coups de lances acérées.» le jeune homme s'arrêta, son souffle semblait coupé et ses mains tremblèrent un peu. Il prit une profonde inspiration et reprit, détaillant l'attaque à Aerith... l'article se refusait à toute attaque ciblée, disant juste qu'ils "suspectaient" des rats de Bloumecia en quête de vengeance envers Beate en particulier mais sans confirmation officielle. Le jeune homme soupira une nouvelle fois et se tourna vers Aerith
«Nous avons un peuple sur Héra, les blouméciens qui ressemblent à des rats humanoïdes, t... vous en avez peut-être rencontrés au cours du festival de Tréno, il me semble qu'il y en avait sur le navire à notre retour...» un serviteur passa timidement et lui servit en silence du kafé, il le remercia d'un signe de tête avant de poursuivre «avant, ils vivaient essentiellement dans deux villes, Bloumecia, leur ville d'origine, mais aussi à Clayra, c'était une sorte de village sacré dans un arbre... de ce que je sais, si les rats de Bloumecia sont surtout des guerriers, appelés chevaliers dragons parce qu'ils peuvent sauter très haut et manier la lance comme personne, ceux de Clayra étaient plutôt des prêtres... tournés vers la magie.» il ne savait pas trop par où commencer, il leva un regard vers Alfred qui hocha de la tête pour poursuivre, il était plus calé en histoire que lui
«Il y a quelques années, la mère de la Reine actuelle, la Reine Branet... a eu une période... troublée. On raconte qu'elle était manipulée par l'un de ses conseillers qui l'a convaincue de lancer une guerre un peu partout sur le continent pour récupérer des gemmes... un peu semblables à celles que l'on a aujourd'hui, mais ces gemmes spéciales pouvaient invoquer les chimères...» il jeta un regard inquiet à Roy, mais celui-ci lui fit de poursuivre avec un geste de la main «et dans cette guerre... elle a d'abord lancé une attaque sur Bloumecia... la Générale Beate a été envoyée pour.. soit-disant mater la rebellion, car le conseiller de la Reine lui avait dit qu'ils la menaçaient dans ses projets... personne n'a jamais eu les détails de cette attaque, on dit que le peuple de Bloumecia étant le seul vrai peuple guerrier qui pouvait rivaliser avec l'armée d'Alexandrie... elle a été envoyée pour les massacrer afin qu'ils ne gênent pas les plans de ce... conseiller.»
Évidemment, ce n'était qu'une rumeur, car la vraie raison qui avait été transmise à tous, était que les rats avaient déclaré la guerre les premiers. Alfred but une gorgée de thé et reprit
«Et peu de temps après... il a été dit que l'arbre sacré de Clayra avait été totalement anéanti par une attaque d'une chimère invoquée par la Reine... une fois de plus, la Générale Beate était à ses côtés pour... massacrer tous les prêtres» «Une fois de plus... ce ne sont que des rumeurs... mais... disons que les agissements de la reine à l'époque laissent peu de place au doute.» Alfred hocha de la tête, l'air malheureux comme s'il avait perdu quelqu'un à l'époque, ce qui n'était pas le cas «Ça n'a pas été une bonne période... la reine a attaqué Lindblum ensuite, probablement pour les mêmes raisons, pour s'assurer que leur armée ne la gêne pas... enfin toujours est-il que Beate était toujours présente lors des attaques de Bloumecia et Clayra donc... c'est crédible qu'ils cherchent à se venger d'elle en particulier.» Morion tapa alors du poing sur la table, faisant sursauter tout le monde
«Mais la reine actuelle n'a rien à voir avec tout ça! Au contraire même, c'est elle qui a ramené la paix!» Roy lut l'article, il est vrai que le premier coup de lance semblait dirigé sur la reine, pas sur Beate «L'article dit que le rat avait un comportement étrange, qu'il était anormalement fort et semblait pris de furie...» «Peut-être une magie... certaines altérations font l'effet furie...» Roy approuva d'un signe de tête, puis posa le journal. Un serviteur arriva avec un paquet et le posa timidement à côté de Roy, il y avait un petit mot.
«c'est quoi ça encore...» il ouvrit la lettre et haussa les sourcils «tiens? c'est de la part de cette Constance Ludilla, celle de l'élevage de chocobos... elle nous envoie quelques objets et des gils pour commencer à rembourser sa dette.» il regarda dans le paquet, des potions, un renais, et une petite bourse, mais également un petit papier? Il donna le paquet à Roy sans trop réfléchir «tiens, ça te servira pour ton voyage... c'est quoi ça? Un bon pour... rencontrer la Reine?» il sembla réfléchir quelques secondes puis tendit également le papier à son aîné «vous allez à Alexandrie aujourd'hui, non? Tiens... essaie d'avoir un entretien avec la Reine pour voir comment elle va, je vais te faire préparer un cadeau de la part de la famille... je sais que tu avais prévu autre chose, mais j'insiste.»
Et son regard disait clairement qu'il ne plaisantait pas. Roy se tourna vers Aerith d'un air désolé, il fallait espérer que ça n'allait pas leur bouffer la journée, elle voulait visiter Alexandrie, pas se retrouver dans un rendez-vous avec la Reine en personne surement... |
| | | Aerith Gainsborough Cétra Déphasée
Fiches du joueur : Niveau : 38 HP : 12025/12025 MP : 249/249
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Mer 22 Mar - 11:01 | |
| Roy était en forme, Aerith pour sa part n'avait même pas pensé à regarder son état après son réveil si bien qu'elle supposait qu'elle était elle aussi prête à partir le lendemain. Mais ce n'était pas la forme pour tout le monde comme ils purent s'en rendre compte en entrant dans la salle à manger. Et personne ne lui répondit quand elle posa la question ; la seule réaction fut Morion qui donna le journal à son aîné mais Aerith ne comprenait pas les mots qu'il portait. Seule une image d'un rat humanoïde pourrait l'aiguiller mais elle ignorait pourquoi on le voyait lui et pensa peut être à la mort d'une personne célèbre ?
Mais il en était tout autre comme le mentionna Roy qui fit la lecture de l'article.
Cette ethnie avait pris d'assaut Tréno pour attaquer la reine visiblement et, si les détails étaient flous, la cetra analysait tout ce qu'on lui disait pour tenter de comprendre au mieux la situation. Autrefois, visiblement, ce peuple avait été massacré par la mère adoptive de la reine actuelle, elle même régnant sur Alexandrie à ce moment là. La générale de ses forces armées, Beate, était toujours avec elle pour obéir aux ordres, après tout elle était là pour ça que les ordres soient bons ou mauvais...
La reine avait donc à l'époque détruit Bloumécia et Clayra, principale demeure des rats que mentionnaient l'article. Elle avait ensuite attaqué Lindblum quand bien même le roi Cid était le frère de son défunt mari mais c'était dans un but purement militaire afin de ne pas avoir d'obstacle dans sa conquête du monde. Pour s'aider, Beate n'était pas la seule à avoir un rôle dans son armée... A vrai dire, son rôle était même mineur si on connaissait les détails parce que Branet utilisait surtout la puissance dévastatrice des chimères pour faire le ménage par le vide.
Et chose qui n'était pas dite non plus, la reine était morte lors de cette croisade, loin de ses terres d'origines, parce que la chimère qu'elle avait invoqué pour conquérir le continent extérieur s'était retournée contre elle, Bahamut justement. Peut être était-ce pourquoi Alfred n'en parla pas même si tant était qu'il le savait.
En conséquence, les habitants de Bloumécia avaient toutes les raisons de vouloir se venger de Beate... Mais pourquoi s'en prendre à la reine ? Reine même qui avait ramené la paix comme le dit vigoureusement Morion en tapant du poing sur la table. Ça ne tenait pas la route et le fait que, en plus, les rats semblaient manipulés par une rage aveugle, le fait qu'ils soient sous l'emprise d'un sort était plausible...
Aerith y réfléchissait mais ne se permettait pas de prendre la parole, préférant rester muette en mangeant quelques tartines de pain avec de la confiture. Le sujet changea légèrement et rapidement quand un paquet arriva sur la table : Constance, la personne dont ils avaient parlé hier, voulait rembourser une partie de sa dette et avait envoyé ce paquet avec quelques petites choses qu'on pourrait noter comme étant des gains du festival plus que de vrais gains par son élevage mais, dans ce sac, il y avait une invitation pour un entretien avec la reine.
Comme s'il tentait de tout se débarrasser et de mettre sur le dos de son fils, Morion tendit maintenant le bon à ce dernier en lui disant que ce n'était pas dans ses plans mais qu'il pourrait aller voir la reine pour se renseigner sur son état et lui apporter un présent dans le même temps. S'il adressa un regard désolé à Aerith, cette dernière secoua négativement la tête et expliqua pourquoi ça ne la dérangeait pas. « J'aimerais discuter un peu avec elle aussi. Ce qu'il s'est passé hier... »
Elle ne savait pas trop comment le dire mais se lança comme ça venait. « Je ne connais pas ces... Blouméciens. » Rats lui semblait être vraiment péjoratif comme terme et elle préféra l'éviter. « Mais je ne pense pas qu'ils s'en prendraient consciemment à une personne qui a apporté la paix pour se venger de sa générale. » Et elle était bien consciente pour l'avoir vécu aussi que les exécutants n'avaient pas le choix que d'obéir aux ordres de leur supérieur. De nombreuses fois, Tseng lui avait bien avoué qu'il était contre la livrer contre son gré à la Shinra surtout que ça voudrait dire qu'elle finirait entre les griffes de Hojo. Il avait pris le temps de lui expliquer la situation et c'était pourquoi même s'il revenait souvent parce qu'il en avait l'ordre, il ne voulait pas la capturer ou la forcer à agir contre son volonté malgré tout : il n'était qu'un soldat aux ordres de son supérieur...
« Je pense qu'il y a quelqu'un au dessus... Et que cette personne avait une raison de vouloir s'en prendre au gouvernement de manière plus générale. Ce festival a été organisé pour quoi déjà ? C'était pour récupérer des fonds à la reconstruction d'une ville si j'ai bien suivi, non ? » Peut être que les personnes à la tête de cet assaut ne voulait pas que la ville en question soit reconstruite ? Ou alors qu'ils avaient une raison totalement de vouloir s'en prendre à la reine et remettre le monde dans le chaos ? Il y avait toujours des individus fêlés qui ne vivaient que par la guerre après tout... Malheureusement...
« Et ça n'empêche qu'on pourra bien prendre une journée de plus pour visiter si jamais on n'a pas le temps de le faire aujourd'hui ! Je ne suis pas à une journée près avant de rentrer. » Finit-elle de manière plus positive avec un sourire aux lèvres, tentant de redonner un peu de bonne humeur autour de cette table. |
| | | Roy Di Brodia Lion Flamboyant
Fiches du joueur : Niveau : 37 HP : 11450/11450 MP : 241/241
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Mer 22 Mar - 15:25 | |
| L'ambiance n'était pas à la fête... même si Aerith n'était pas de ce monde, elle comprenait la gravité de la situation. L'arrivée du paquet de Dame Ludilla avait un peu détendu l'atmosphère, le jeune homme le laissa au bons soins d'un serviteur qui récupéra le tout à l'exception des gils et du carton d'invitation pour aller le mettre dans les affaires que Roy avait commencé à préparer pour son voyage. Il regardait le petit carton, s'agaçant de devoir encore retarder leur départ pour pouvoir rendre visite à la reine.
Son père insistait. Aerith approuvait.
«Même si nous avons ce carton d'invitation, rien ne nous dit que la reine acceptera de me recevoir... surtout après l'événement d'hier, sa sécurité doit être renforcée.» «Tu es le fils Brodia, il n'y pas de raison qu'elle refuse de te rencontrer. Même si elle est reine depuis peu, j'ai eu l'occasion de la rencontrer des dizaines de fois quand elle était petite lorsque j'allais voir sa mère. Je lui faisais peur au début mais à force de lui apporter des petits jouets fabriqués par ta mère, elle a fini par m'apprécier. Elle te recevra.» «Vous l'avez rencontrée, mais pas moi. Je l'ai évidemment vue plusieurs fois lors des rassemblements militaires, mais je ne pense pas qu'elle m'ait remarqué, même en étant chef d'un bataillon.» «Ne te sous-estime pas. Je suis sur qu'elle saura qui tu es quand même. Elle est loin d'être idiote cette petite.»
Le jeune homme soupira et but une nouvelle gorgée de café. Il repensait aux paroles d'Aerith, l'idée qu'une force supérieure soit à l'œuvre une nouvelle fois n'était pas à exclure, pas du tout même... Alfred attendit d'être sûr de pouvoir parler pour lui répondre là dessus «Je... je suis d'accord avec Aerith... même si les rats devaient être rancuniers par rapport à tout ça, la Reine a une amie parmi eux, Dame Crescent si je ne me trompe pas... elle a aidé à reconstruire Bloumecia, et je suis sur qu'elle a œuvré pour que le peuple ne développe pas sa haine envers Alexandrie ou la Générale... il y a forcément quelqu'un d'autre qui les a mis en colère et leur a dit d'agir... les rats ont toujours été un peuple fier, mais pacifique avant tout, ils œuvrent pour la paix et défendent leur terre, ce ne sont pas des conquérants.» Roy hocha de la tête, mais ça ne lui plaisait pas quand même. «Sachant que la ville de Dali a été attaquée par cette organisation au nom étrange...» «Le Rokumeikai, c'est le mot qui était écrit en lettres de feu lors de l'attaque..» «Voilà... il n'est pas exclu qu'une fois de plus, ils aient œuvré pour semer le chaos...» il pianota avec agacement sur la table, mais son père posa sa main sur son poignet «Tu ne fais plus partie de l'armée. Ne t'en mêle pas. Tu iras voir la Reine uniquement en tant qu'ami de sa famille et représentant de notre domaine pour prendre de ses nouvelles.. mais ne va pas sur ce terrain.» puis il regarda Aerith «n'oublie pas qu'elle doit rentrer chez elle.» «Oui, père.» il avala quand même quelque chose puis se leva avant de s'incliner pour saluer son père, prenant la bourse de gils et le petit carton qu'il rangea à sa ceinture, il se tourna vers Aerith pour finir
«Va te préparer, nous partons dès que tu es prête.» «Que???» le jeune homme se rendit compte qu'avec l'agacement, il l'avait tutoyée, il se tourna vers son père et haussa des épaules «Aerith n'est pas de Héra, et elle n'est pas noble. Je peux la tutoyer, les convenances ne sont pas les mêmes que chez nous. Pas la peine d'en faire tout un foin, elle n'est pas ma fiancée, c'est juste plus facile pour elle.» Morion serra tout de même des dents, ne voulant pas faire un scandale sur son comportement, ce n'était pas le moment.
«Bien. Que l'on ne t'entende pas la tutoyer en public. Je vais te faire préparer un cadeau pour la reine, je pense que ta mère voudra lui offrir le bijou en forme de materia.» «Bonne idée, cela me permettra d'introduire Aerith puisque ce projet vient de son monde.» clairement agacé, Morion se leva, les serviteurs murmuraient un peu, mais semblaient comprendre quand même que la situation était particulière et ils ne s'emballèrent pas trop. Claudia sortit de nulle part pour accompagner Aerith et Roy disparut pour aller se préparer, il allait devoir mettre au moins une écharpe élégante pour l'occasion histoire de ne pas être trop décontracté pour cette entrevue, ils pourraient se retrouver devant la maison où la calèche les attendrait. |
| | | Aerith Gainsborough Cétra Déphasée
Fiches du joueur : Niveau : 38 HP : 12025/12025 MP : 249/249
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Mer 22 Mar - 16:41 | |
| Il était vrai que ce n'était pas parce qu'ils avaient un bon pour un entretien qu'ils pourraient réellement en avoir un en sachant ce que la reine venait de vivre. Peut être serait-elle cloîtrée dans sa chambre sans vouloir recevoir personne parce que l'événement l'aurait traumatisée ou quelque chose du genre ? Elle connaissait la famille di Brodia après donc ça jouerait forcément en leur faveur mais n'importe quelle demande d'entretien serait peut être vu comme une nouvelle tentative d'assassinat maintenant...
En tout cas, Alfred renforça l'idée qu'avait avancée Aerith en lui permettant d'en apprendre aussi davantage : un groupe qui se faisait appeler Rokumeikai aurait apparemment détruit la ville de Dali – oui, c'était cette ville pour laquelle les fonds étaient rassemblés lors du festival à Tréno. Potentiellement qu'ils pourraient donc être derrière cette attaque mais rien ne permettrait de le savoir pour le moment et les nouvelles n'arriveraient peut être pas jusqu'à Gaïa donc la cetra n'aurait peut être même pas le fin mot de l'histoire.
Néanmoins, Morion rappela à son fils qu'il ne faisait plus partie de l'armée et qu'il ne devrait pas s'en mêler : s'il voulait rencontrer la reine, ce ne serait que pour pouvoir prendre de ses nouvelles et en tant qu'ami de sa famille. Il se leva alors pour prendre congé, s'inclinant respectueusement devant son père mais on pouvait sentir qu'il était à cran. Il récupéra les affaires qu'on lui avait laissées et demanda à Aerith d'aller se préparer. Elle ne nota même pas la familiarité de sa voix, juste qu'il était sur les nerfs mais elle réalisa juste ensuite qu'il venait de la tutoyer devant sa famille, choquant donc son père au passage...
Quand bien même il expliqua les raisons de cette familiarité, ce n'était pas pour plaire à son paternel non plus et il confirma rapidement aussi qu'ils n'étaient pas davantage fiancés que la veille. La demoiselle se fit toute petite en sachant bien que ça n'allait pas alléger les tensions entre père et fils tout ça et que ça serait de sa faute. Dans ce cas, il l'accepta et lui rappela de ne pas la tutoyer en public. Il ajouta ensuite qu'il allait faire préparer le cadeau pour la reine, probablement serait-ce le bijou créé par Eve la veille, ce qui permettrait à Roy de présenter Aerith vu que le projet était finalement arrivé en même temps qu'elle.
Profitant donc de ces derniers échanges entre le père et le fils, la jeune femme avait pu terminer de déjeuner avant de se lever et de suivre Roy. A son tour, elle fit un signe de tête à Morion sans nécessairement s'incliner, se sentant un peu gauche déjà à faire une telle chose. Claudia était arrivée si vite qu'Aerith aurait juré qu'elle s'était juste téléportée là en sachant que son assistance allait être requise. Elles suivirent Roy jusqu'à ce qu'ils ne se séparent pour se préparer et prirent ensuite leur propre chemin pour que la cetra puisse se préparer à partir.
Selon elle, Aerith était déjà prête mais elle se fit limite gronder pour ne serait-ce que penser aller dans les rues habillées ainsi : c'était bien trop léger. Elle l'avait pourtant toujours fait même quand elle était non loin du glacier nord avec un climat plus rude mais comme Claudia insista pour lui mettre le même manteau que la veille et l'écharpe que Roy lui avait achetée, Aerith céda et retira sa veste pour la troquer contre le manteau. Elle fut ensuite prête à partir et rejoignit le chevalier qui l'attendait à l'entrée pour ensuite sortir et aller vers la calèche.
Même si Claudia suivait leur mouvement et certainement leur conversation aussi, Aerith ne put s'empêcher de se sentir coupable de cette nouvelle tension entre Morion et son aîné. « Désolée de t'attirer des problèmes avec ton père. » Le cadeau pour la reine devait déjà avoir été remis au jeune homme puisqu'il ne semblait pas l'attendre.
Comme les autres fois, elle fut aidée pour monter dans la voiture et Roy la suivit ensuite pour s'installer à côté d'elle. Ce ne fut qu'une fois sur la route qu'elle reprit la parole par rapport à ce qu'ils allaient faire. « Tu penses que la reine pourra nous recevoir malgré tout ? » La garde serait assurément renforcée et, même si rien n'avait fuité à ce sujet, la reine aurait peut être elle aussi été blessée ? Ils le sauront bien assez tôt puisqu'ils commenceraient par aller jusqu'au château mais, même si elle avait vraiment envie de le visiter aussi, elle aurait espéré pouvoir le faire dans d'autres circonstances quand même. La ville allait certainement être assez différente à d'habitude aussi au vu des nouvelles. Il y aurait certainement davantage de soldats qui sillonneraient les rues par exemple... |
| | | Roy Di Brodia Lion Flamboyant
Fiches du joueur : Niveau : 37 HP : 11450/11450 MP : 241/241
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Mer 22 Mar - 17:48 | |
| Si de base, l'ambiance n'était pas au beau fixe avec les nouvelles du jour, on aurait pu la couper au couteau lorsqu'Aerith et Roy quittèrent la pièce. Alfred s'approcha timidement de son père pour essayer de la calmer
«Père... Je... Aerith me tutoie lorsque nous sommes que tous les deux... Roy vous dit la vérité, ce n'est pas dans ses habitudes à elle... c'est... c'est une roturière vous savez? Et il n'y a pas de système de noblesse chez elle... ce n'est pas un manque de politesse ou de respect... croyez-moi.» Morion se tourna alors vers son cadet, les yeux prêts à sortir de leur orbite «Tu la tutoies???» le jeune homme semblait avoir avalé sa langue, mais il secoua la tête vivement «N.. non père!! Je vous le jure!! Moi je.. c'est juste que je n'y arrive pas... mais Roy... il est différent. C'est un soldat.. il tutoie beaucoup plus de gens que moi, ses compagnons d'armes, ses hommes... c'est plus facile pour lui...» Morion semblait se détendre un peu, essayant surement de relativiser. Il finit par souffler un bon coup, encore un peu agacé, mais moins. «Bon... très bien. Espérons qu'il ne s'attire pas d'ennui avec tout ça. Va voir ta mère et dis lui de préparer le bijou pour la reine.» «Très bien. Je crois que finalement, elle l'a monté sur une barrette. La reine appréciera je pense, elle aime le jaune.» c'est vrai qu'elle était partie sur cette couleur pour commencer.
Roy s'habilla donc avec une tenue décontractée mais prit une écharpe avec le blason familial, grimaçant un peu. Il aurait normalement pris son épée pour aller voir la Reine pour rappeler son rang d'ancien soldat, mais au vu des récents événements, se présenter armé serait ridicule.
Il prit quelques gils et la bourse donnée par Constance Ludilla, il pourrait peut être s'acheter quelques gemmes pour le voyage pendant qu'ils seraient en ville. En sortant de sa chambre, il tomba sur sa mère qui tenait une petite boite finalement peinte à la main «Ton père m'a demandé d'offrir à la Reine la barrette pour cheveux que j'ai faite avec la materia. Tiens...» «Cela ne vous dérange pas de la lui offrir?» «J'aurais préféré lui offrir une version plus réussie, mais elle est tout de même assez belle pour une Reine. Heureusement, c'est une dame très simple malgré son rang.» il sourit et rangea soigneusement la boîte avant de rejoindre Aerith dehors, il l'aida à monter dans la calèche et referma la porte, son père le regardait d'une fenêtre en hauteur, mais lui ne l'avait pas vu.
Les chocobos se mirent en route, la jeune femme s'était excusée, mais comme il voulait lui répondre simplement, il avait attendu d'être dans la calèche pour répondre «Ne t'en fais pas pour mon père. Nous nous disputons souvent, mais ce n'est jamais très méchant. Il se calmera. Je suis sûr qu'Alfred a déjà du lui parler, il sait y faire.» il le connaissait bien.
Lorsqu'ils sortirent vraiment du domaine, la jeune femme s'interrogeait sur cette possible entrevue, il regarda le carton d'invitation, ne sachant pas trop quoi répondre «Je l'ignore. En temps normal, elle reçoit facilement des visiteurs quand elle est au château... nous sommes une famille importante à Alexandrie donc le nom de Brodia va forcément avoir un effet positif, et ce carton semble être un gain important du festival, cela nous laisse tout de même de bonnes chances d'être reçus... mais impossible de savoir tant que nous n'y serons pas.»
Comme la veille, le cocher les déposa vers la grande place qui n'avait plus rien à voir avec la soirée précédente, cette fois on trouvait beaucoup de commerces de nourriture, de petits bibelots, sculptures et autres, les gens «normaux» pourrait-on dire. Un petit garçon à tête d'hippopotame criait dans les rues avec ses journaux pour annoncer la nouvelle de Tréno, les passants semblaient terrifiés et des ragots circulaient un peu partout. Si l'on voyait des nobles, ils se dépêchaient de courir pour aller chez leurs voisins riches afin de prendre un thé devant ce potin tout à fait scandaleux!
«Et bien... quel dommage, tu ne pourras pas voir Alexandrie sous son meilleur jour... la nouvelle s'est vite répandue...» l'inquiétude se lisait chez tout le monde, mais le pire fut un groupe d'enfants qui s'en prenaient à un petit rat à coups de bâtons
«SALE RAT!!! COMMENT VOUS AVEZ OSÉ!!!» le petit pleurait et Roy fronça les sourcils et se précipita pour agripper le bras du garçon armé, le forçant à le lâcher, il devait à peine avoir une dizaine d'années «Crois-tu vraiment qu'il ait attaqué personnellement la reine ou la générale Beate? Rappelle toi que c'est l'armée d'Alexandrie qui a tué son peuple. Si lui ne vous déteste pas pour ça, tu n'as pas à le détester parce que des rats nous ont attaqués.» il avait parlé d'une voix calme, mais autoritaire. Le garçon était devenu blanc comme un linge, ses copains semblaient s'être calmés un peu aussi
«Tu devrais t'excuser. On n'accuse pas des innocents pour des crimes commis par des gens de la même espèce, sinon nous serions éternellement en guerre.» «Je... oui monsieur...» mais cela semblait trop dur de s'excuser et les enfants préférèrent fuir. Le jeune homme s'agenouilla et se tourna vers Aerith «Peux-tu lui prodiguer quelques soins?» il savait qu'elle en était capable, puis il aida le petit rat à se redresser «Je suis désolé pour ce qu'ils t'ont fait.. il faudra que tu restes chez toi, le temps que ça se calme. Je suis sur que la reine fera bientôt un discours pour empêcher la haine de se propager...» le petit pleurait, il avait pris un mauvais coup dans les côtes et sur la tête «tu habites loin? on peut te raccompagner si tu veux?» il laissa Aerith le soigner, ils le raccompagneraient ensuite pour empêcher d'autres enfants de l'attaquer, puis ils pourraient rejoindre le château, autant se débarrasser de ça au plus vite. - Spoiler:
Je te laisse faire la demande de MJ pour l'entretien avec la reine?
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| | | Aerith Gainsborough Cétra Déphasée
Fiches du joueur : Niveau : 38 HP : 12025/12025 MP : 249/249
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Jeu 23 Mar - 13:27 | |
| En route pour le château, Aerith s'était inquiétée de se savoir à l'origine de la dispute entre Roy et son père mais selon le chevalier, ça arrivait souvent et il était persuadé qu'Alfred était déjà en train de lui parler pour apaiser cette colère, le jeune frère savait y faire selon lui. Dans ce cas, elle tenterait de ne plus y penser et changea donc de sujet pour savoir s'il pensait vraiment que la reine serait disponible pour le rencontrer : il n'avait pas pris son arme malgré qu'il voulait se faire reconnaître comme un soldat plutôt que comme l'héritier de sa famille mais ça aurait été mal venu suite aux événements de la veille.
Cela étant, il ignorait si ça serait simple de la rencontrer même si elle était facile à voir en temps normal à côté de certaines hautes personnalités. Et vu qu'ils étaient une famille importante, ils pouvaient plus aisément la rencontrer de leur côté, d'autant plus que ce bon semblait être un gain important du festival qui leur permettraient plus aisément de la voir. Maintenant, tant qu'ils n'y seraient pas, ils n'auraient aucune certitude sur la réalité de la chose. « Elle a l'air d'être gentille comme reine. » Et elle ne pourrait se fier qu'à ce qu'elle avait vu et entendu d'elle ; ce qui rendait plus dur encore l'idée de s'imaginer qu'on aurait pu vouloir la tuer, qu'importait la raison en fin de compte.
A leur arrivée dans la ville elle même, la calèche les déposa au même endroit que la veille où l'activité était bien différente même si elle restait perturbée par la nouvelle toute fraîche qui animait les discussions ici ou là. Et l'animosité de certaines personnes envers d'autres étaient visibles quand un petit groupe d'enfants s'en prirent à un petit rat qui ne pouvait pas même se défendre tout seul et se faisait ruer de coups de bâtons. Roy s'interposa et reprit ces sales mômes en leur expliquant que les fautes de certaines personnes n'avaient pas à retomber sur d'autres. Après tout, on pourrait aussi voir que si c'était les rats qui avaient attaqués, ils étaient peut être sous les ordres de personnes habitant à Alexandrie...
Avant même qu'on ne lui dise de le faire, Aerith s'était penchée sur le petit pour vérifier son état et voir comment il se portait. Roy faisait la morale aux autres en leur demandant de s'excuser mais même s'ils avaient bien compris, ils préfèrent décamper plutôt que de présenter des excuses à ce qu'ils voyaient comme les responsables de l'assaut à Tréno. Il s'intéressa ensuite à la cetra en lui demandant de lui prodiguer quelques soins. Les blessures n'étaient pas trop graves heureusement...
Une lueur verte apparut dans la main de la demoiselle et elle alla ensuite la déposer sur son front pour réduire à néant sans délai la blessure qu'il avait ici. Les côtes étaient aussi touchées mais le premier soin avait été suffisant pour les soigner également. Il devrait être en mesure de se mouvoir seul maintenant si bien que Aerith se redressa pour pouvoir vérifier si c'était le cas en s'éloignant un peu. « Tu peux marcher ? » A priori oui... Mais, toujours sous le choc, il fut préférable de le raccompagner jusqu'à chez lui ce qui fit faire un petit détour au duo. Rien de bien grave cela dit puisque ça permit de voir un peu les quartiers résidentiels du coin.
Sur le passage, c'était tout de même fou de se demander quel parent responsable laisserait son fils sortir en sachant que les rats auraient l'animosité de toute la ville mais peut être qu'il s'était éclipsé de chez lui pour aller retrouver des amis dans le dos de sa mère par exemple...
Ce ne fut qu'une fois que le petit fut chez lui qu'ils purent se rendre alors vers l'embarcadère qui mènerait au château. Il y avait des amazones qui gardaient le petit bateau et qui le manœuvrait jusqu'au château mais elles ne semblaient pas habilitées à leur dire si oui ou non ils pourront voir la reine. Il faudrait qu'ils présentent ce bon à l'accueil du château en conséquence.
Lorsqu'ils arrivèrent sur l'autre rive, face au château, Aerith put l'admirer pleinement en se disant qu'il était vraiment grand. Mais il semblait aussi étonnamment vide au vu du peu de monde autour, dans les jardins par exemple... Il n'y eut personne non plus à l'entrée jusqu'à ce que ça ne soit devant un garde qu'ils se firent finalement arrêter. Roy était connu évidemment et comme ni lui ni Aerith n'avait d'arme apparente, ils ne passeraient pas pour une menace. La demoiselle aurait bien annoncé leur venue mais elle laissa Roy s'exprimer plutôt que de le faire elle même étant donné qu'elle n'était rien pour la reine, qu'elle n'avait pas le bon pour la rencontrer et que, au final, elle ne connaissait même pas la moindre chose de ce monde en dehors de ce qu'elle avait pu en voir jusqu'à maintenant.
Une fois la demande effectuée, le brutos ne pouvait pas prendre lui même la décision de les emmener auprès de la reine comme ça et ce même s'il connaissait Roy. Il demanda donc à un autre soldat d'aller en faire la demande auprès des personnes qui seraient à même de répondre les faisant donc attendre dans le hall du grand bâtiment... |
| | | Void Admin du Néant
Fiches du joueur : Niveau : 1 HP : 1/1 MP : 1/1
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Jeu 23 Mar - 15:39 | |
| Effectivement, le château est anormalement silencieux aujourd’hui. Le soldat partit avec votre papier revient à l’entrée sans sourire. Il consulte de nouveau le document et soupire. « En… L’absence de mon supérieur, je vais prendre la décision de vous faire entrer Sire di Brodia. Soyez le plus discret possible. Nous ne recevons plus personne aujourd’hui compte-tenu des circonstances. Cependant, je pense que la reine appréciera de voir l’un de ses ex-commandants aujourd’hui plus qu’aucun autre jour. » Il s’enquit de prendre l’identité d’Aerith et vous invita à le suivre. En traversant les couloirs du château, vous remarquez sans mal que les seules personnes présentes sont des Brutos et des Amazones, pour la plupart aux garde-à-vous, dans l’expectative d’un évènement qui vous demeure inconnu. Plus rapidement que vous ne l’auriez cru, vous voilà face à l’entrée de la salle du trône. Le Brutos hésite un instant à aller plus loin, regardant longuement les colliers servant à sceller la magie des invités. Vous pouvez lire sur le visage de chaque âme qui vit que l’atmosphère est tendue, bien plus qu’en ville. Il se ravise cependant et ne vous impose pas cette sécurité pourtant essentielle. Rejoint par un semblable, le soldat ouvre une petite porte dérobée, non loin de la porte principale, vous faisant pénétrer sans faire de bruit afin que vous ne gêniez pas la discussion en cours. Vous entrez dans le saint des saints du palais par une ouverture haute d’à peine un mètre quatre-vingts tenant plus du passage secret que du tapis rouge. Sans un bruit, les gardes vous mènent jusqu’à une ligne de colonnes qui vous camouflent. Sans parler, ils vous font signe d’attendre ici. Ce cinéma, bien que semblant un peu impressionnant, prend tout son sens une fois dans cette immense salle désertique. Il s’y trouve quatre personnes, pas une de plus. Tout le cortège de nobles, tous les soldats d’ordinaires présent, même les conseillers et les invités des différents mondes étaient exclus de la présente entrevue. Au-devant du trône, dans une tenue qui ne convenait pas à la bienséance de la Cour mais davantage destinée au voyage, la reine faisait des allers et retours en réfléchissant nerveusement. Devant elle, en bas des marches, deux hommes se tenaient inclinés avec respect.
L’un était le maire de la ville de Tréno, Sire Vladimir Marvig. Ses traits bourrus et sa masse imposante trahissaient une force physique conséquente acquise au fil de longues années de travail de la terre et d’un service militaire aussi brillant que les pierres qui avaient fait la renommée de sa famille. Sa grande taille pouvait le rendre intimidant, mais son visage avait quelque chose de calme et de rassurant. L’autre était moins connu du grand public. Il était un grand blond dont la longue chevelure arrivait jusqu’à la ceinture. Si le premier était un géant, celui-ci atteignait presque deux mètres de haut, bien qu’il soit comparativement plus élancé. Loin d’avoir l’armure massive de son compère, il affichait un torse nu dont vous pouviez admirer le dos depuis votre position. Ce dernier, couvert de plusieurs cicatrices cisaillant ça et là des muscles entrainés, se montrait tout aussi impassible que celui de son homologue. Enfin, assise nonchalamment sur une chaise posée près du trône et contemplant d’un air ennuyé les allez et retours de la reine, se trouvait une jeune femme blonde aux cheveux mi-longs et aux yeux d’un bleus profonds. Le grand blond se redressa pour prendre la parole, dévoilant des yeux d’une couleur unique : celle de la Mako. « Ma reine. » Grenat s’arrêta dans sa marche frénétique. « Je pense qu’il vaut mieux laisser les choses telles qu’elles sont. Cela sera préférable pour tous. » - « Vraiment ? » - « Cela ne vous indispose pas ? » renchérit le Maire. - Après tout, vous êtes celui qui s’est interposé pour- » D’un geste de la main, le grand blond arrêta la reine qui sembla ne pas s’en offusquer alors qu’il s’agissait d’un manquement clair à l’étiquette. « Je vous ai protégé par instinct et par devoir, non pour ma gloire personnelle Majesté. » - « Mais enfin… Je ne vais tout de même pas m’attribuer votre mérite ?! » Le grand blond sourit à cette remarque. Il se tourna vers le maire, dévoilant un torse où une cicatrice récente décorant sa poitrine pouvait être admirée malgré la distance qui vous séparait de la scène tant cette dernière s’enfonçait loin dans sa chair. « Nous avons le même patronyme, Sire Vladimir. Nous savons tous les deux que nombre d’étrangers vous ont attribués les récentes réformes qui ont permis à Tréno de se renouveler et d’émerger comme la nouvelle place commerciale du Royaume d’Alexandrie. Cela, ainsi que l’organisation du festival… » - « Vlad, J’ai constamment précisé votre contribution… J’- » - « Je le sais bien, Sire. Je ne cherche pas à vous accuser de quoique ce soit et je ne le prends pas personnellement. C’était là l’un des buts de votre prise de position. » La reine eut un petit mouvement de recul, comme si une crainte soudaine, infantile, venait de s’éveiller en elle. Le grand blond prit alors un ton rassurant en s’inclinant de nouveau vers la reine. - « Je ne vous en veux pas Majesté. Sire Vladimir est très compétent et il est un homme d’exception. J’imagine cependant que sa prise de position vous a été suggérée afin de conserver un œil sur ma personne... N’est-ce pas Edna ? » La petite femme blonde en retrait, jusqu’ici lassée de la situation, tourna son regard vers l’une des fenêtres, esquivant « royalement » la question. Dagga, qui cherchait un peu de soutien, soupira. « C’était malheureusement nécessaire. Nous ne pensions pas à l’époque que vos intentions soient sans arrière-pensée… Je… m’excuse pour cela. » - « Ce n’est pas nécessaire. Je comprends ce besoin de prudence au vu des… Récents évènements. De plus, une telle situation est à notre avantage aujourd’hui. Laisser Sir Vladimir prendre le crédit de votre sauvetage renforcera le lien entre Alexandrie et Tréno en cas d’escalade avec Bloumécia. » - « Bien que cela soit le plus pratique pour tout le monde, je me refuse à vous enlever l’honneur qui est le vôtre. J’ai l’impression de vous voler et de participer à une profonde injustice. » Le grand blond se tourna vers la grande porte d’entrée. Il fit quelques pas dans votre direction sans toutefois faire attention à vous à cause des grandes colonnes bloquant sa vue. « Malheureusement, ce monde est profondément et résolument injuste Sire Marveig. Mettre de côté votre sens aigu de la justice et vous attribuez mes mérites pourrait permettre d’éviter que les choses dégénèrent. De tous les mensonges que nous proférons tous au quotidien, sans exception, celui-ci me semble être un moindre mal en comparaison de l'assassine réalité. » La reine patienta un instant, puis elle acquiesça. « Cela ne me plait pas plus qu’à vous Sire Marveig, mais il vous faut prendre le crédit de cette affaire le temps que Steiner ramène la Générale Beate. Si l’on apprend l’abandon de son poste… » « La générale Beate est absente ? » Absolument tout le monde se tourna vers le fond de la salle où se trouvait les deux gardes vous accompagnant. Ceux-ci, prit de court par les regards surpris de ce joli quatuor, s’avancèrent très nerveusement au garde-à-vous. « S-Sire di Brodia, Ex-commandant de l’ordre des Brutos, et Dame Gainsborough de Gaïa demandent audience ! Ils ont fourni un document leur permettant de se tenir en cet instant devant vous… Votre Altesse… » Les deux gardes n’en menaient pas larges… Mais, honnêtement, allez-vous faire mieux que ces derniers ? |
| | | Roy Di Brodia Lion Flamboyant
Fiches du joueur : Niveau : 37 HP : 11450/11450 MP : 241/241
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Jeu 23 Mar - 18:00 | |
| La ville allait surement être perturbée pendant quelques temps, sa reine et son héroïne avaient été agressées par un peuple particulièrement connu et dont les habitants peuplaient désormais tout Héra. De la discrimination allait forcément voir le jour dans les temps à venir, et ce sont des moments sombres qui s'annonçaient. Roy se rendit compte qu'il n'y avait pas de rats à son service, il n'avait jamais trop fait attention sur ce point... ce n'était pas plus mal, il aurait eu du mal à quitter son pays en sachant que quelqu'un de chez lui aurait pu être en danger.
Le petit garçon était rentré chez lui, apparemment il était simplement sorti sans prévenir sa mère qui n'était pas encore au courant du danger, n'ayant pas lu les journaux de bon matin. Il en profita pour l'informer de rester le plus possible en sécurité les prochains jours.
Ils prirent ensuite le chemin du château, incroyablement silencieux. Le jeune homme avançait facilement, connaissant encore le chemin comme s'il était revenu la veille, bien qu'il dut changer sa trajectoire habituelle lorsqu'il dut choisir entre rejoindre les casernes ou partir vers le château en lui-même. «Bonjour, Sire Roy Di Brodia, fils de Morion di Brodia et ancien Commandant de l'ordre des Brutos de la section de défense de la ville. Mon père m'envoie en visite amicale afin d'apporter notre soutien à la Reine suite à ses moments difficiles, avec un présent. Je suis accompagné d'Aerith Gainsborough de Gaïa qui a des connaissances poussées sur les magies de soin si la Reine venait à en éprouver le besoin, bien que ce ne soit pas le motif de notre visite. Simple courtoisie afin de calmer l'inquiétude de mon père.» il souleva sa cape pour montrer qu'il n'était pas armé, puis il sortit le petit paquet soigneusement emballé, et le papier d'invitation. Le garde semblait embêté, mais finit par les laisser entrer.
Le chemin fut étrange, comme s'ils passaient par quelque voie secrète, cela ne semblait pas être la route officielle «Je n'ai jamais eu l'occasion de passer par ici...» dit-il d'une voix neutre, sans animosité. Le garde se tourna un peu nerveusement, mais n'osa pas répondre.
Ils finirent par entrer dans un grand hall, mais une réunion se tenait encore et malheureusement, l'insonorisation de la salle leur permettait de tout entendre. Aerith allait peut être avoir du mal à suivre, d'un côté le Maire, Vladimir Marveig, de l'autre côté, Sire Vlad qui avait sauvé la Reine. Il avait eu l'occasion de voir la petite blonde avec son père lorsqu'ils avaient fait le tour des propriétés agricoles de Tréno, elle semblait avoir une certaine affinité avec la terre et avait aidés les paysans pour leurs récoltes, mais il ignorait son nom.
Le jeune homme comprenait la conversation, ou pas en fait. Il se pencha doucement à l'oreille d'Aerith pour murmurer «Je ne comprends pas l'intérêt de leur plan... les journaux ont déjà relayé l'information que Sire Vlad s'est interposé pour protéger la Reine.. il serait étrange de changer maintenant... surtout qu'il se déplace presque toujours torse nu, sa cicatrice aura du mal à passer pour autre chose.» mais peut-être parlaient-ils d'autre chose, après tout, ils n'avaient pas entendu le début de la conversation.
En revanche, son cœur manqua un battement lorsqu'il fut mention de la disparition de la Générale, il serra les dents alors que le garde à côté d'eux n'avait pas réussi à masquer son étonnement. Il se tourna vers lui, l'air agacé, il était inconvenant de montrer qu'on avait écouté aux portes! Le jeune homme dut se calmer, jamais il n'aurait pu imaginer que Beate abandonnerait son poste, mais il se devait de faire comme s'ils n'avaient pas vraiment entendu la conversation. Il s'avança donc doucement, une main sur la poitrine et s'inclina respectueusement. Ne connaissant pas Gaïa, il ne pouvait faire le rapprochement des yeux de Vlad, mais nul doute qu'Aerith allait en être surprise.
«Je vous présente mes plus sincères excuses de vous déranger en ces temps troublés, majesté. Mais mon père, Morion di Brodia, a appris votre agression dans les journaux et s'est rapidement inquiété. Il vous fait parvenir un petit présent, une petite babiole fabriquée par ma mère, sur les conseils d'Aerith Gainsborough ici présente, qui vient de Gaïa. Il s'agit d'une petite barrette avec une pierre rappelant les materias de son monde, mes parents espèrent que cela vous plaira.» il s'avança tout en gardant une distance respectable pour laisser le cadeau à qui le prendra pour le lui apporter. Il se tourna ensuite vers le Maire pour s'incliner à son tour
«Monsieur le Maire, je vois que vous vous portez encore bien depuis la dernière fois...» il l'avait brièvement rencontré au cours du festival avec son père pour parler affaires, mais rien de bien intéressant, il se tourna ensuite vers le Gaïen «Sire Vlad... je vois que vous vous êtes bien remis. J'ai lu dans les journaux que vous vous étiez interposé pour sauver la Reine, c'est une bénédiction que vous ayez été là. Toute notre famille vous remercie pour votre geste.» il s'inclina une nouvelle fois, en soit, cela pouvait montrer qu'ils n'avaient pas entendu le début de la conversation, et appuyer le petit problème de leur plan puisque cela faisait la une des journaux... il se tourna ensuite vers Edna, heureusement qu'il avait entendu son nom dans la conversation
«Dame Edna, un plaisir de vous revoir également...» bien qu'il lui avait à peine parlé à l'époque. Elle était aussi aimable et bavarde que maintenant.
Il recula ensuite et ramena ses mains le long de son corps, bien visibles
«Nous n'allons pas abuser de votre temps, nous souhaitions surtout nous enquérir de votre état.» il ignorait si leur présence allait vraiment poser problème ou non, le jeune homme s'y connaissait en politique puisque son père l'avait forcé à étudier, mais il doutait fort d'être à la hauteur des personnes présentes. |
| | | Aerith Gainsborough Cétra Déphasée
Fiches du joueur : Niveau : 38 HP : 12025/12025 MP : 249/249
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Jeu 23 Mar - 19:06 | |
| Le garde une fois de retour, il accompagna les deux intéressés jusqu'à l'endroit où ils pourraient rencontrer la reine sans trop savoir s'il faisait bien ou non. Les passages semblaient étranges en y allant : pas le genre de chemin traditionnel qu'on prenait pour aller dans une salle du trône ou dans une salle de réunion non plus, surtout dans un bâtiment aussi grand. Roy manifesta d'ailleurs sa méconnaissance d'un tel chemin alors que, lui, pour sa part, était déjà venu dans le château.
Quand on leur fit signe de s'arrêter, il était inutile de feindre ne rien entendre de la conversation en cours bien qu'ils n'étaient qu'à l'entrée de cette petite salle qui n'avait en effet rien d'une pièce de réunion ou quoi que ce soit qui pourrait y ressembler. Il y avait une petite femme blonde en plus de la reine et deux hommes d'une taille impressionnante et dont l'un avait la carrure bien marquée. Si Aerith n'avait pas déjà eu l'occasion de voir la reine à Tréno, autant dire qu'elle aurait peiné à savoir si elle était vraiment dans cette pièce vu que rien ne laissait témoigner au niveau vestimentaire de qui elle pourrait être. Elle faisait les cent pas l'air d'être embêtée par la situation.
Alors que Roy pouvait peut être suivre ce qui se disait, la cetra était laissée bien en retrait puisqu'elle ne pouvait que comprendre que ça parlait du sauvetage de la reine qui avait été relayée par les journaux. Le chevalier ne comprenait pas davantage en réalité puisqu'il ne voyait pas en quoi ce plan pourrait être efficace quand on savait que, justement les journaux en parlait. Il le mentionna à sa partenaire discrètement et présenta le sire Vlad comme étant le grand homme torse nu à la chevelure blonde. L'autre était donc le maire de Tréno prénommé Vladimir... C'était quand même étrange de se rendre compte que les deux personnes avaient quasiment le même prénom.
La conversation se poursuivait et prouvait aisément que la reine devait courir sur plusieurs terrains en même temps puisque non seulement avait-elle essuyé une attaque à Tréno mais, en plus, sa générale avait déserté visiblement : un autre soldat était allé la rechercher mais la suite n'allait pas arriver de suite puisque, surpris de cette nouvelle, le garde les accompagnant avait laisser sa voix se faire entendre avec une interrogation. Il se rattrapa alors pour présenter Roy et Aerith et la raison de leur venue. Ils s'avancèrent sans détour et la demoiselle suivit son mouvement en s'inclinant, gardant pour sa part les deux bras le long du corps.
En se redressant, tandis que Roy expliquait ce qu'ils faisaient là, la cetra croisa le regard de Vlad et eut du mal à le détourner en voyant la lueur mako qui l'illuminait... Il venait de Gaïa et était un soldat ? Elle ne l'avait pourtant jamais vu ni n'avait entendu parler de lui avant ce jour... Était-ce un ancien soldat ou la Shinra avait fait de nouvelles expériences ? Peut être n'était-il simplement pas un première classe non plus : Cloud lui avait dit un jour qu'ils étaient peu nombreux à être première classe mais qu'il ne connaissait pas tout le monde non plus.
Il transmit le présent de la famille à la reine et continua de saluer tout le monde tour à tour, remerciant au passage Vlad pour son geste. Il ne voulait pas abuser de leur temps et ne comprenait pas tout ce qu'il se passait ici, tout comme Aerith d'ailleurs, vu qu'ils avaient pris la conversation en route. Mais vu que ça parlait de ça, cette dernière n'allait pas manquer de manifester sa curiosité face à la situation et ce même si elle était face à la reine et des personnes visiblement importantes.
« Avez vous une idée de qui est à l'origine de cette attaque ? » Parce qu'il serait inutile de s'imaginer que les blouméciens eux même aient pu perpétrer quelque chose comme ça par eux même. Et avec la disparition de Beate par la suite, on pourrait s'imaginer qu'elle ait pu être capturée par une personne puissante. Sa fidélité n'avait plus à être éprouvée depuis longtemps après tout.
Maintenant, elle avait parlé un peu sur l'impulsion sans trop savoir ce que les convenances lui permettraient de dire ou non... Elle se rattrapa alors assez rapidement comme elle le pouvait sans non plus vouloir rester impassive. « Désolée de m'être immiscée comme ça. Mais si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à vous en remettre à nous. »
Elle ne parlait pas nécessairement pour elle. La demoiselle regarda Roy en sachant très bien que son père lui avait dit qu'il n'était plus soldat et de ne pas se mêler de ça. Mais si c'était elle qui proposait de l'aide, ce n'était pas comme si Roy avait manqué à sa parole, non ? |
| | | Void Admin du Néant
Fiches du joueur : Niveau : 1 HP : 1/1 MP : 1/1
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Jeu 23 Mar - 23:06 | |
| L’arrivée du duo avait fait son petit effet sur les quelques invités. Ces derniers n’étaient pas attendus et leur arrivée impromptue ne resterait pas sans conséquence. Si Vlad et la jeune Edna ne semblaient pas s’en soucier outre mesure, Grenat et Monsieur le Maire semblaient en revanche plus étonnés de la situation. D’un geste, Sir Marveig congédia les deux gardes qui servaient d’accompagnants. Il laissa cependant le duo s’approcher. Roy prit la parole, suite à quoi la reine en personne s’avança vers lui pour récupérer le présent. Elle avait certes une combinaison orange peu digne de son rang et un haut blanc de piètre facture, mais elle n’en demeurait pas moins très belle pour son jeune âge. « Je vous remercie Sire di Brodia. Ce présent est somptueux. Vous enverrez vos salutations à vos parents de ma part. Leur attention à mon égard me touche et je l'accepte avec bienveillance. » Elle installa la barrette dans ses cheveux et retourna vers le trône sur lequel elle prit place. Si la reine avait consenti à recevoir ce cadeau et qu’elle pourrait même être intéressée par l’apprentissage de la technique qui avait permis de le mettre au point, le moment était mal choisi. Il y avait plus important à discuter. Roy salua les différents invités et fut particulièrement pertinent en mentionnant les journaux. Vlad en sembla le premier surpris, écarquillant les yeux à cette mention. « Ce, Ce n’est rien. Mais, attendez… Les journaux sont distribués dans tout Héra ? Déjà ? J’ai… J’ai clairement sous-estimé le réseau d’informations de votre monde Ma Reine. » -« Voyez-vous Vlad ? Vos buts sont purs, mais vos méthodes pour les atteindre sont trop sournoises. La vérité n’est pas chose facile à cacher. » se gaussa le Maire. -« Moi qui espérait rester discret… Je crains que cela ne soit un échec cuisant. Je m’incline face à votre vérité Sire Marveig. Mais cela n’arrange pas nos affaires. » Fort heureusement pour ce joli monde, Aerith proposa son aide au moment le plus opportun pour la jeune reine qui attendait justement ce genre de proposition. Si le pauvre Roy ne désirait pas se retrouver embarqué dans un long périple, il était très mal tombé… « Et bien, puisque vous le proposez, j’aimerai bénéficiez de vos services. Sire, si je ne m’abuse, vous êtes un ancien commandant des Brutos, n’est-ce pas ? J’aurai besoin que vous m’aidiez pour une tâche délicate. » Elle expira un instant, amenant l’une de ses mains près de son cœur. « Je ne peux demander cela à votre amie, mais j’aurai besoin de votre aide pour mener l’enquête. Comme vous l’avez entendu, ma générale et amie, Beate, est absente. J’ai… J’ai déjà reçu une lettre de démission de sa part. C’était avant la fusion des mondes. Elle s’en voulait terriblement pour tout le mal qu’elle avait pu causer. Grâce à l’aide de Steiner, elle a pu surmonter cette épreuve et suivre le chemin de la rédemption. Et bien qu’elle accomplît sans faillir son devoir, des remords continuent de l’assaillir. Je crains qu’elle ne soit partie pour m’éviter d’être la cible de la colère des Blouméciens. Il est même possible qu’elle soit en direction de Bloumécia en ce moment. Steiner est parti à sa recherche. J’aimerai… J’aimerai que vous preniez également la route de cette cité afin de lever le voile de mystères qui entoure l’attaque dont je fus la cible. Est-ce trop vous demander ? » Le Maire de la ville se permit de fournir des éléments supplémentaires afin qu’ils saisissent bien l’importance de cette mission. « Puisque vous êtes mêlés à tout cela, sachez que la situation est critique. Des nobles de Tréno ont commencé à échanger des messages de sympathie, voir de soutien avec les Blouméciens, désirant briser le lien entre Tréno et Alexandrie pour des raisons financières et douanières. C'est pour cela que nous discutions de la meilleure conduite à venir. Pire encore, une journaliste de Dol se prénommant Mélody, nous a rapporté que certains des Brutos auraient été frappés par la magie d’un sorcier. Ces soldats ont déserté juste après l’incident de Tréno et sont aujourd’hui introuvables. Leurs femmes et leurs enfants sont sans nouvelle… » -« Le Bloumécien à l’origine de l’attaque durant le festival fut affecté par une étrange magie qui a augmenté ses capacités physiques. Elle semble être liée à une sphère qu’il aurait placé dans sa poitrine. Cette dernière… Ressemble à vrai dire un peu à une matéria. » conclue Vlad en regardant le bijou que la reine enleva de sa chevelure pour le considérer. Sa Majesté laissa un moment le temps se suspendre, analysant de nouveau la pierre sous un nouvel angle. -« Il y a de nombreuses inconnues, mais toutes semblent tourner autour d’un groupe qui se fait appeler le Rokumeikai, ainsi que de ce sorcier... J’ai également appris par mes propres réseaux que Garland, l’un de nos ennemis d’autrefois, aurait sévit sur Dol. Je crains qu’il ne soit impliqué dans les activités de cette funeste organisation. » -« Peut-être que je me trompe, mais est-ce l’homme à l’origine de la destruction passée d’Alexandrie ? » La reine acquiesça. C’était une information que tout le monde ne possédait pas bien sûr, mais après l’attaque de Bahamut, Alexandre avait été vaincu par l’Invincible. L’attaque qui avait suivit avait causé une terrible explosion dont les conséquences affligeaient encore nombre de victimes de l’époque. Il convenait à présent au duo de choisir s’il désirait prendre part à cette aventure ou bien décliner l’offre. C’était une lourde responsabilité et de terribles dangers les attendraient sans aucun doute… La prudence et la sagesse leur intimaient de poliment décliner et, à vrai dire, la reine pouvait tout à fait comprendre un refus de leur part. |
| | | Roy Di Brodia Lion Flamboyant
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| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Ven 24 Mar - 0:25 | |
| La situation était... étrange. Roy ne comprenait pas que le garde les ait emmenés ici alors qu'une réunion avec des gens d'une telle importance se tenait là. Il reconnaissait la tenue de la reine, elle l'avait portée à l'époque où elle avait... sauvé Alexandrie de Bahamut, c'était avant qu'elle ne devienne Reine. Il l'avait aperçue à l'époque. Il n'aurait pas trop imaginé la revoir un jour ainsi, mais ça n'avait pas grande importance.
Le problème était ce... Vlad. Sa réaction fut surprenante lorsque l'ancien commandant évoqua les journaux, pensait-il vraiment qu'une attaque sur la Reine en personne n'allait pas s'ébruiter? Il se tourna vers Aerith, elle semblait... intriguée. Mais il ne pouvait savoir pourquoi. La conversation aurait presque pu être grotesque si les personnes concernées n'étaient pas des gens importants.
Roy prit une profonde inspiration, mais faillit se mordre la langue lorsque la jeune femme proposa son aide... non non non... son père lui avait demandé de ne pas s'en mêler! Elle était là pourtant non? Il se racla la gorge, essayant de rattraper le malentendu «Allons.. je ne vois pas...» sa voix n'était clairement pas assurée, et la Reine sembla en profiter. Zut.
La Reine demandait son aide... à lui... personnellement. Ce n'était pas quelque chose que l'on voyait tous les jours. Le jeune homme serra les dents, mais tentait de se montrer détaché. Son cœur battait un peu trop vite, il sentait qu'il était en train de s'embarquer dans quelque chose qui allait être trop gros pour lui. Mais petit à petit, il semblait reprendre des couleurs et la curiosité l'emportait.
Retrouver Beate. Le simple fait qu'elle ait déserté relevait de l'impossible pour lui, même avec les explications de la Reine. Son dévouement était sans faille, même avec le poids de la culpabilité, jamais elle n'aurait laissé la reine seule, sans protection. «Majesté... sauf votre respect, j'ai beaucoup de mal à croire que la Générale ait pu penser une seule seconde que c'est en vous laissant sans sa protection que vous auriez été plus en sécurité.» même en attirant les ennemis sur elle, c'était toujours mieux qu'elle soit proche de la Reine pour la protéger. Cela n'avait aucun sens. Aussi peu qu'il ait pu fréquenter la Générale lorsqu'ils faisaient leurs classes, cela lui paraissait inconcevable.
Le Maire en rajouta une couche sur des problèmes politiques, puis Vlad sur l'étrange magie qui avait frappé le rat de Bloumecia «Que Tréno préfère Bloumecia à Alexandrie pour le commerce, est un pari risqué. La ville des rats n'est encore qu'en phase de reconstruction et les pluies éternelles qui tombent là bas sont peu propices aux cultures. Certes, la ville recommence à prospérer avec les talents de forge et les mines pour les pierres, mais tenter d'investir dans ce commerce alors qu'une guerre se déclare avec Alexandrie au point d'épuiser rapidement leur stock, n'est pas judicieux. Je suppose qu'il y a autre chose qui justifie que les nobles s'y intéressent.» Bloumecia a toujours été une ville forgeronne, mais encore loin de sa gloire passée, elle ne pourrait pas assurer à la fois l'équipement de ses soldats et assurer du commerce avec des gens comme ceux de Tréno, il y avait anguille sous roche.
Quant à l'étrange pierre qui avait rendu le rat surpuissant, ce n'était pas son domaine, il pourrait toujours en parler à Alfred.. et encore.
La Reine revint aussi sur Garland, ce nom ne disait rien à l'ancien soldat qui n'avait pas eu l'occasion d'en apprendre sur cette partie de l'histoire. C'était après son accident après tout. À l'époque, il avait été convalescent et s'était éloigné de tout ça. Roy aurait aimé avoir un peu de temps pour réfléchir, il n'était clairement pas venu pour ça.
«Majesté, je vous assure que j'aimerais savoir ce qui est arrivé à la Générale. Je vous avoue ne pas croire qu'elle ait simplement déserté, et cela m'intrigue. Cependant, je me suis déjà engagé vers une autre destination, et je n'aimerais guère revenir sur ma parole...» il se tourna vers Aerith. Il ne lui demandait nullement la permission, en soit, il préférait vraiment refuser car son père lui avait bien dit de ne pas se mêler de tout ça. Malgré tout, l'idée que Beate ait disparu ne lui plaisait pas... mais ce n'était pas à lui de régler ce problème non plus.
«N'avez-vous pas confiance dans le Capitaine Steiner pour la retrouver?» c'est vrai après tout...
Bon sang, dans quoi il s'était embarqué? - Spoiler:
Honnêtement, la joueuse aimerait dire oui, mais ça ne collerait pas trop au personnage, donc selon le poste d'Aerith, je déterminerai si on peut ou non accepter la mission ^^
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| | | Aerith Gainsborough Cétra Déphasée
Fiches du joueur : Niveau : 38 HP : 12025/12025 MP : 249/249
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Ven 24 Mar - 2:34 | |
| Bien qu'elle fixait bien ouvertement et sans le moindre signe de faiblesse le regard de Vlad, personne n'en fit rien. Elle était persuadée qu'il avait baigné dans la mako mais comme le sujet ne s'y prêtait pas – pas encore du moins – elle ne disait rien. Maintenant, il avait sous estimé l’efficacité de la mog post et des journaux de ce monde qui étaient déjà aux mains de bon nombre de personnes qui étaient donc au courant de la vérité. Ça n'arrangeait en rien leurs affaires... Quelles étaient-elles ? Aerith aurait peut être mieux fait de se taire mais elle avait envie d'aider la reine : cette personne si gentille selon elle méritait toute l'aide qu'on pourrait lui octroyer et c'était en leur capacité donc pourquoi hésiter ?
Roy n'approuva pas... Loin de là même, il voulait respecter la volonté de son père et ramener Aerith chez elle mais cette dernière avait de la suite dans les idées et retourner chez elle n'était finalement devenu qu'un but secondaire qu'elle pourrait bien reporter à plus tard : il n'y avait aucun urgence non plus. Pourtant, il ne pensait pas sérieusement que Beate ait pu partir comme ça juste pour protéger la reine : Grenat aurait été mieux protégée avec une personne de sa trempe dans les parages après tout !
Le maire intervint par la suite pour parler des tensions possible qu'il pourrait y avoir entre Tréno et Alexandrie juste à cause de cet événement et parla aussi que certaines brutos – Aerith se souvenait qu'il s'agissait de la troupe de soldats composés seulement d'homme d'Alexandrie – auraient déjà quitté leur poste, comme frappés par une magie, suite à l'événement de Tréno, laissant même par moment des femmes et des enfants sans nouvelles... Et Vlad ajouta dans la foulée que le bloumécien responsable de l'attaque avait clairement été contrôlé par une pierre semblable à une matéria placée dans sa poitrine...
Roy tenta d'expliquer ce qu'il pensait de ce qu'il pourrait se passer à Tréno désormais mais la reine avait saisi totalement l'opportunité de leur demander de l'aide en continuant par la suite. Elle parla du Rokumeikai, groupe qui n'était désormais plus inconnu pour Aerith, ainsi que d'un certain Garland qui semblait avoir déjà fait ses preuves en tant qu'ennemi auparavant, avait-il ressuscité ? Vlad semblait en avoir entendu parler et la reine acquiesça à sa supposition sur le fait qu'il avait détruit Alexandrie... Avec Bahamut ? Aerith se mordit la lèvre. La question était présente mais la réponse était si évidente que ça rendrait la question inutile. Elle retourna son regard sur Roy...
Ce dernier n'était pas sûr de vouloir se mêler à tout ça : non seulement parce que son père avait été catégorique sur ce qu'il devrait faire mais aussi parce qu'il avait dit qu'il ramènerait Aerith chez elle... Et en sachant qu'il se disputait souvent avec son paternel, la cetra jugeait que ce n'était que la seule promesse qu'il lui avait faite qui le tracassait à ce moment là. Il tenta même de tout remettre sur le dos d'une seule personne qui ne serait peut être pas de poids face à une telle situation... Même si Aerith était loin de se douter que Steiner était sans doute le meilleur guerrier dans ce monde...« Tout porte à croire que les blouméciens n'aient pas voulu ça... » Aerith réfléchissait toujours tandis qu'elle commençaient à répondre pour permettre de combler le silence qui venait de s'installer. Elle ne connaissait pas ce monde, mais elle avait pu entendre tout ce qui avait été dit et tout ce qui pourrait être. Steiner était fiable mais Beate l'était tout autant que lui... « Ça fait deux ans que les mondes ont fusionnés... Pourquoi partir maintenant si elle en avait l'intention à la fusion des mondes ? » Pour éloigner les blouméciens de la reine et tenter d'attirer la seule haine sur elle. Il y avait sûrement autre chose...
La jeune femme se tourna vers Roy et oublié totalement ce que Morion avait dit à son fils sur le tutoiement pour le coup. « Je sais que tu t'es fait à l'idée que tu devais me ramener chez moi mais ça n'a jamais été une priorité pour moi même si c'est ce que je souhaitais au départ. Il y a quelque chose de plus important qui se trame et j'aimerais pouvoir résoudre ce soucis avant tout. Je me doute que ce... Steiner... Est digne de confiance mais pourquoi une personne comme la générale Beate serait partie si elle l'était tout autant que lui ? Ça met plus de questions que de réponses et j'ai envie d'aller voir si on peut la trouver pour savoir ce qu'il se passe. » Qu'elle aie ou non déserté.
Peut être que la cetra ne comprenait pas le moindre mot de ce qu'il se passait et ne pourrait saisir la totalité de la situation sans être originaire de ce monde... Mais il y avait tout de même un point dont elle était sûre : Roy n'avait que deux raisons de refuser : sa promesse à son père de ne pas se mêler de la situation... Et la promesse à Aerith de la ramener chez elle... Autant être franche... « Et, à vrai dire. Même après que tu m’aies ramené à la maison, je comptais te faire visiter Gaïa et t'aider à rencontrer Bahamut si tel était ton plan... » Un flash eut alors lieu... La reine leur demandait leur aide, mais pourrait-elle les aider ? Aerith retourna la tête vers elle.« On m'a dit que vous pourriez peut être nous renseigner sur les chimères. Est-ce qu'il est vrai que vous pouvez nous dire où trouver Bahamut ? » En échange de leur aide, ça pourrait être un bon compromis. Mais, encore une fois, Roy n'allait peut être pas apprécié l'initiative d'Aerith qui se montrait bien trop avenante sur la situation. Et elle paraissait vraiment ne pas faire face à une reine avec la manière dont elle se permettait de parler.
Pourtant son regard semblait toujours inquiet quand il se dirigeait vers celui de Vlad qui lui faisait en tout point penser à Sephiroth... Il avait l'air d'être une bonne personne... Elle ne devrait pas avoir à douter de lui mais bon... C'était délicat d'ignorer ce fait quand on savait ce que ce regard à la mako voulait dire.
Dans tous les cas, la demoiselle avait bien prouvé qu'elle ne comptait pas lâcher de si tôt Roy et que le fait qu'il la raccompagne chez elle n'était qu'une excuse pour commencer la route ensemble. Elle comptait en effet lui parler pendant la route de tout ce qui le tracassait, de ce qu'il ferait ensuite... Profiter qu'ils soient seuls pour pouvoir envisager la suite. Mais dans l'état actuel des choses, elle se rendait bien compte qu'il serait préférable d'aider la reine... Surtout qu'une chose était flagrante. « Sauf votre respect majesté... Sans toutes ces responsabilités, vous seriez vous même allée chercher votre amie, non ? »Elle avait attendu un certain temps avant cette dernière phrase mais elle l'avait pensé dès lors qu'elle avait osé demandé son aide à Roy...- Spoiler:
Pas de chance, Aerith a déjà oublié qu'elle devait retourner chez elle
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| | | Void Admin du Néant
Fiches du joueur : Niveau : 1 HP : 1/1 MP : 1/1
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Ven 24 Mar - 16:37 | |
| - Hors-RP:
Pas de soucis, c'est à vous de voir. Il n'y a jamais rien d'obligatoire : juste des propositions dont vous disposez comme bon vous semble =) C'est à vous de définir votre programme et de faire ce qui vous éclate. Les visions du monde changent drastiquement selon la perspective de chacun. Certains voyaient en la reine Grenat une jeune femme distinguée, dévouée à ses sujets, délicate et, peut-être, un peu naïve, là où d’autres voyaient en Dagga une aventurière, une combattante chevronnée qui avait affronté plusieurs fois la mort pour faire triompher la justice, ne reculant devant rien pour aider ses amis. Ces deux visions n’étaient pas forcément contradictoires, mais, mises en perspective, elles influençaient la façon dont le regard de chacun se posait sur elle et le rapport que les autres pouvaient avoir vis-à-vis de son statut. Et bien sûr, en fonction du comportement adopté, instinctivement, chacun adapte le sien en conséquence. Ainsi la reine jonglait entre le vouvoiement et le tutoiement, entre la gentillesse et la bravoure, entre la dirigeante et la simple combattante. En définitive, même après des années à se côtoyer, est-il vraiment possible de cerner complètement la complexité d’un individu ou n’identifions-nous pas, finalement, que de simples schémas de fonctionnement de nos homologues et prétendons-nous les connaître en nous confortant dans notre propre arrogance ? La discussion allait bon train entre les différents partis. La disparition de Beate, quelle qu’en soit la raison, demeurait un fait indéniable. Que cela soit par culpabilité, par volonté de réparer ses erreurs ou parce que cette dernière avait été contrainte par un élément extérieur, il n’en demeurait pas moins que cela arrivait à un moment délicat pour le royaume. Chacun avait beau formuler des hypothèses sur la base de ses connaissances, la vérité ne se dévoilerait pas d’elle-même. Comme pour toute chose de valeur, il fallait la chercher pour l’acquérir. Là était le prix à payer. Ce prix était cependant bien cher et Roy, naturellement, hésitait à s’engager sur une voie semée d’intrigues et de dangers. Il était certain qu’il avait ses raisons. La reine pouvait parfaitement l’entendre. Le noble eut la qualité de partager son avis avec les différents intervenants concernant une possible alliance entre Tréno et Bloumécia. Cela lui semblait peu probable, tout du moins en se basant uniquement sur un rapport commercial. Le Maire nota dans son esprit ces paroles, mais tout comme les différentes personnes présentes, il ne surenchérit pas davantage. Après tout, les raisons étaient légions pour expliquer une attitude belliqueuse ou sournoise. Le fait demeurait que cette histoire commençait à prendre des proportions non négligeables et à la mesure de la personne attaquée. Aerith appuya les dires de son homologue masculin concernant la disparition de la générale, mais cela n’engendra pas plus de réponses. Les esprits pouvaient bien chercher en vain des heures durant, seul le fait de se rendre sur le terrain permettrait d’en apprendre davantage. Malgré sa demande, la reine Grenat comprit très rapidement qu’elle avait mis le jeune homme mal à l’aise. Il était certes un ancien Brutos, mais ce dernier avait d’autres engagements, aussi comprenait-elle qu’elle ne devait pas abuser de son autorité. Si elle fut heureuse de l’intervention de la demoiselle qui allait en son sens, elle comprit aussi qu’elle lui en demandait probablement trop. Cette menace était probablement trop grande pour l’un de ses sujets. Grenat afficha un air surpris quand la jeune amie de Roy aborda le sujet de Bahamut. Comment la jeune femme en était arrivée là et pourquoi ces jeunes gens cherchaient-ils la chimère légendaire ? « Je… » Monsieur le Maire, Vlad et Edna s’étaient tournés vers la reine. « Je ne peux promettre de vous aider sur ce point. Alexandre est la seule chimère avec laquelle j’ai pu entrer en contact. Il connaît peut-être la réponse à votre question, mais je ne peux lui intimer l’ordre de vous le communiquer. » Elle ne savait pas vraiment ce qu’ils recherchaient, mais elle se devait d’être tout à fait franche avec eux pour ne pas abuser de leur crédulité. Aerith toucha alors un point important : la réaction de la reine si cette dernière n'avait pas eu les mains liées. « Je dois bien l’avouer, oui. C’est ce qui explique cette tenue dans laquelle vous me trouvez aujourd'hui. J’avais pour projet de laisser le royaume entre les mains d’un individu de confiance pour partir à la recherche de Beate par mes propres moyens. Certains de mes amis m’ont promis leur aide et j’espérais les rejoindre et rattraper Steiner. Malheureusement, cela n’a pas pu se faire pour l’heure. » Lorsqu’elle était encore princesse, la reine avait fugué plus d’une fois. Elle avait même préféré partir d’Alexandrie en laissant les siens reconstruire sa ville pour s’assurer de la sauvegarde d’Héra suite aux évènements liés à Terra et Kuja. Cependant, la situation demeurait difficile à mettre en place. Le monde n’était pas aussi menacé que par le passé et, dans le même temps, les personnes de confiance ne se trouvaient pas si aisément. La reine ferma un instant les yeux, pensive, puis se permit de conclure. « Concernant Bahamut, je peux demander à Alexandre si celui-ci désire vous recevoir. Je m’excuse de vous avoir demandé de vous mêler à cela. J’ai conscience que cela était probablement trop demander. » Le pendentif que la reine portait à sa poitrine se mit à luire d’une douce lueur. Elle retrouva un brin de sourire, bien que son expression demeurât légèrement attristée par la situation. « Alexandre vous a visiblement jugé digne de son épreuve. Si vous désirez le rencontrer, je peux demander que l’on vous escorte. Est-ce là votre souhait ? » Alors que le duo s’exprimait encore sur les différents sujets évoqués, Vlad se tourna cette fois vers Aerith, chose qu’il n’avait pas fait depuis le début de leur intervention. Il avait remarqué que cette jeune femme le regardait avec insistance. « Y a-t-il quelque chose, Mademoiselle, qui attire votre œil ? Si vous vous inquiétez pour ma blessure, je vous prie de cesser de vous en faire. Les soins que j’ai reçu ont été très efficaces. La cicatrice est impressionnante, mais ce n’est rien de plus qu’un défaut esthétique. » Après tout, pour quelle autre raison cette jeune femme pouvait-elle ainsi le dévisager ? |
| | | Roy Di Brodia Lion Flamboyant
Fiches du joueur : Niveau : 37 HP : 11450/11450 MP : 241/241
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Ven 24 Mar - 18:42 | |
| Au fur et à mesure qu'Aerith ouvrait la bouche, le cœur de Roy semblait s'arrêter, d'ailleurs, il s'était légèrement penché vers l'avant, comme pour tituber, l'idée qu'elle l'ait tutoyé devant la Reine, devant le Maire de Tréno... bon sang, son père allait finir par le tuer pour de bon. Il tenta de faire bonne figure, mais rien dans les paroles de la jeune femme n'étaient pour le mettre à l'aise. Ce n'était même pas le fait qu'elle veuille retrouver la Générale qui le gênait, mais la façon dont elle parlait, si ouvertement, si vulgairement en fait d'une certaine manière.. oh bon sang, en fait, c'était elle qui allait le tuer.
«Aerith... je.. » il ne savait même pas quoi dire pour la faire taire tout en restant poli! Lorsqu'elle mentionna Bahamut, il vira au rouge, ses yeux s'écarquillèrent et il posa sa main sur son épaule «il suffit.» mais trop tard, les paroles étaient dites, et la reine semblait étonnée d'une telle demande. Heureusement, vu qu'elle leur demandait de l'aide, elle se sentit obligée de les aider en retour. Le jeune homme semblait reprendre peu à peu son souffle, mais lança quand même un regard désapprobateur envers la Gaïenne qui l'avait sacrément mis dans le pétrin.
La reine voulait retrouver son amie, c'était indéniable. Comme à l'époque de sa fugue lorsqu'elle n'était que princesse, elle voulait partir avec ses amis et retrouver la Générale. Il finit par prendre une profonde inspiration et lança un dernier regard à Aerith qui semblait presque dire que si elle avait été de sa famille, il lui en aurait collé une, puis se redressa pour regarder la Reine. «Si Aerith me libère de mon engagement, je n'ai plus de raison de refuser, Majesté. J'ai fait mes classes supérieures avec la Générale, elle était mon mentor et même si les Amazones et les Brutos à l'époque étaient en compétition perpétuelle, elle m'a toujours soutenu dans mon entraînement. Je veux savoir ce qui lui est arrivé.» il ramena sa main sur son cœur et s'inclina «j'ignore si je vous apporterai les réponses que vous attendez, mais j'irai les chercher aussi loin que je le pourrai.»
En vrai, il n'avait plus trop le choix. La Reine sourit, c'était mieux que rien «Quant à cette histoire de Bahamut... disons que toute aide sera la bienvenue, aussi minime soit elle.» maintenant que la jeune femme avait amené le sujet, il ne pouvait plus se dérober, même s'il allait lui en vouloir un peu quand même d'avoir ainsi mis la Reine dans l'embarras pour ça! Visiblement, Grenat pouvait demander à Alexandre s'il savait quelque chose... ainsi Alfred avait raison, elle était bien en lien avec lui... certes, cela avait été dit dans les journaux, mais il avait eu du mal à y croire, pensant que c'était une sorte de jeu de pouvoir, pour que les idiots qui auraient voulu lui voler le trône y réfléchissent à deux fois avant de s'en prendre à elle, si elle devait avoir le soutien d'une chimère.
Ils avaient donc l'opportunité de rencontrer Alexandre, le jeune homme se souvenait de ses ailes blanches, un vague souvenir d'abord, de l'époque où il était prisonnier des flammes, et un autre plus distinct de quelques mois à peine lorsque la Reine avait été attaquée au château. C'était difficile d'imaginer pouvoir le rencontrer maintenant.
«Et bien... je ne voudrais pas abuser... ce serait un honneur de le rencontrer évidemment. Mais êtes-vous sûr que nous en ayons le droit?» c'était un peu fou non? Alors qu'ils avançaient pour la suivre, Aerith se retrouva à hauteur de Vlad qui semblait avoir remarqué qu'elle le dévisageait, pas réflexe, sans trop savoir d'où ça venait, Roy s'était avancé légèrement pour se retrouver un peu entre les deux, comme s'il avait décelé une menace, mais sans savoir d'où elle pouvait venir. Était-ce Aerith ? était-elle en colère? avait-elle peur? ou bien était-ce son imagination? |
| | | Aerith Gainsborough Cétra Déphasée
Fiches du joueur : Niveau : 38 HP : 12025/12025 MP : 249/249
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Ven 24 Mar - 19:59 | |
| Ce n'était pas tous les jours qu'ils auraient l'occasion de rencontrer la reine et Aerith se disait que, dans ce cas, il fallait profiter de cette entrevue pour ne pas avoir de regret sur un sujet qui n'aurait pas été abordé. Cela dit, ça ne semblait pas faire le bonheur de Roy. Peut être se démontrait-elle trop familière avec la reine mais ce n'était pas comme si elle pourrait dire avoir l'habitude de rencontrer des hauts responsables comme ça. Le seul devant qui elle s'était déjà trouvée était le président de la Shinra à l'époque et elle avait été bien plus familière avec lui au point même où elle l'avait tutoyé. Après, elle avait aussi rencontré le père de Yuffie mais était restée dans l'ombre de Cloud à ce moment là.
Sur le sujet des chimères, la reine pourrait tenter de les aider mais peut être que le moment pour parler d'une telle chose était mal choisi puisqu'elle avait regardé les autres personnes l'accompagnant. N'étaient-ils pas tous au courant s'ils côtoyaient la reine ? Elle ne pourrait rien leur promettre mais demanderait à Alexandre s'il accepterait de les recevoir. Roy lui même avait ressenti la gêne et, même s'il avait tenté d'arrêter la cetra, ce n'était pas son geste qui avait lié sa langue. Il put alors démontrer avec franchise que s'il n'était plus engagé auprès de la demoiselle, il pourrait répondre à la demande de Grenat puisque, lui aussi, il désirait mettre au clair cette histoire.
D'ailleurs, la reine était prête à partir sur l'heure et c'était pourquoi elle était dans cette tenue. C'était sans doute aussi la raison de ce petit comité maintenant qu'on y pensait : elle prenait certainement ses précautions pour ne pas laisser le château sans responsable... Elle désirait rejoindre Steiner et retrouver Beate. La manière dont elle parlait d'eux prouvait qu'elle devait être plus proche d'eux que ne le serait une reine avec ses soldats. Ça expliquerait encore une fois beaucoup de choses et, surtout, la confiance qu'elle avait pour eux.
Mis au pied du mur, Roy ne put qu'accepter de rencontrer Alexandre, mentionnant que toute aide aussi minime soit elle serait la bienvenue. Le pendentif qu'elle portait au cou se mit à luire et elle reprit en disant que la chimère qu'il abritait avait accepté de leur faire passer son épreuve et qu'elle pourrait les faire escorter jusqu'à l'endroit où il était. La cetra se demanda de quoi il s'agissait : une épreuve ? N'allaient-ils pas simplement discuter avec la chimère ?
Sans trop savoir s'il pouvait y croire et s'il en était digne, Roy assura que ça serait un honneur mais en avait-il seulement le droit ? A peine se mirent-ils en route derrière la reine pour se rendre sur place, Vlad se tourna pour faire face à Aerith : il était bien plus imposant qu'il n'en avait l'air de loin maintenant qu'elle pouvait le voir d'aussi proche mais il ne semblait pas méchant puisqu'il pensait que le regard de la demoiselle n'était sur lui que parce qu'elle s'inquiétait de sa blessure. Non, elle ne se faisait aucun soucis pour ça en sachant qu'il devait avoir un pouvoir tout de même important.
« Non... Non c'est juste... » Devait-elle être aussi franche encore une fois ? Elle avait mis la reine dans l'embarras et risquait de continuer avec cette personne. Elle ne fit qu'un rapide tour de la pièce avec les yeux pour voir les différentes personnes et arrêta ce tour à nouveau sur le regard de Vlad. « Vous avez les mêmes yeux que les Soldats de la Shinra. Est-ce que vous en êtes un ? »
Il devait certainement avoir au moins entendu parler de la Shinra avec les actualités. Mais s'il n'était pas un ancien Soldat ou s'il n'en était pas un maintenant, il comprendrait certainement qu'Aerith en avait déjà vu. Dans tous les cas, il pourrait répondre oui comme non que ça ne changerait pas la similitude à ce qu'elle se souvenait. Mais la mako ayant disparue, ça ne pouvait dater que d'avant la fusion s'il en avait été imprégné... A moins que la Shinra soit parvenue à recréer d'une manière ou d'une autre la rivière de la vie ? Elle l'aurait ressentie si c'était le cas, non ? Après, elle ne se faisait peut être que des idées aussi...
Roy s'était mis assez proche d'elle comme pour la protéger d'une quelconque attaque. En sachant qu'il devait lui en vouloir un peu de ce qu'elle venait de faire, elle se sentit un peu mal de le forcé à l'aider en quelques sortes. Mais elle n'insisterait pas non plus : c'était déjà quelque chose de pouvoir avoir une entrevue avec la reine, puis avec la chimère qui la protégeait, elle se sentirait d'autant plus mal de les faire attendre... Surtout que retrouver Beate était une priorité pour elle et c'était sans doute pourquoi elle ne désirait pas perdre davantage de temps de manière inutile. Chaque seconde pourrait compter dans une telle situation... |
| | | Void Admin du Néant
Fiches du joueur : Niveau : 1 HP : 1/1 MP : 1/1
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Mar 28 Mar - 23:08 | |
| Grenat ne cachait que difficilement sa déception face au refus de l’ex-Brutos, mais, de la même manière, il lui fut difficile de cacher son soulagement lorsque celui-ci accepta. Elle aurait bien aimé partir d’elle-même résoudre ce délicat problème qu’était la disparition de son amie, mais ses responsabilités et ses occupations la tenaient maintenue sur son trône. Elle aurait bien entendu pu faire fi de cela malgré tout, mais les affaires du royaume étaient… Complexes. Ce trône, cette sale, ces serviteurs… Ils constituaient les barreaux d’une cage dorée parée des plus beaux apparats, mais cela n’en demeurait pas moins une cage. Le festival avait été un doux répit avant que la cruelle réalité ne frappe à nouveau. A présent que le médaillon de la reine brillait, cette dernière leur proposa de rencontrer ni plus ni moins qu’Alexandre, la chimère gardienne de la ville. Roy demanda naturellement si un tel honneur était à leur portée, ce à quoi la reine acquiesça. « Alexandre a ses critères Sire Di Brodia. S’il estime que vous êtes dignes de le rencontrer, alors c’est que vous l’êtes. » La reine se leva alors pour les conduire ailleurs. Au vu du manque de personnel, elle le ferait personnellement. Vlad profita de ce moment pour poser une question innocente à la jeune marchande de fleurs. Il sembla ne pas spécialement réagir à l’approche instinctive du jeune Roy. Le Maire de Tréno, en revanche, réagit avec un brin d’humour. « Et bien Sir Brodia ? Avez-vous peur que Sire Vlad ici présent ne vous dérobe votre ravissante fiancée pour aller jusqu’à vous mettre entre eux ? » Le tutoiement avait peut-être été perçu comme normal aux yeux de la reine, mais ce n’était pas le cas de tous ici. Vlad se contenta de conserver son sourire sans réagir à la remarque de son homonyme. Il leva sa main droite pour la poser sur son cœur, vous révélant la nature de celle-ci : une prothèse pouvant être confondue avec une main authentique si l’on y prête pas attention. Sans détourner les yeux d’Aerith, il répond d’une voix calme en vous laissant suivre la reine et en demeurant sur place, ne souhaitant pas vous déranger plus que de raison. « Comme beaucoup d’enfants, j’aurai aimé être un héros de la trempe de Sephiroth. J’ai cependant intégré le SOLDAT tardivement et je n'ai plus rien à voir avec cette organisation. » La reine vous conduit alors dans une salle se trouvant dans une partie du château qu’aucun de vous n’a pu traversée jusqu’ici. C’est à croire que les portes apparaissent et disparaissent selon une volonté supérieure, volonté que vous allez rencontrer. La reine vous fait signe d’avancer et vous laisse entrer dans cette salle blanche dont la lumière est aveuglante. Alors que vos yeux commencent à s’y habituer, vous observez vos alentours.Vous vous retrouvez dans une salle couverte de miroirs du sol au plafond, vous vous avancez jusqu'à deux miroirs en particulier qui se dressent devant vous, sans le moindre reflet. Une voix qui résonne dans les murs du château et traverse votre corps se fait alors entendre. « Je suis la chimère Alexandre. Je veille sur le cristal de la lumière. Vous avez été conviés devant moi car je vous ai jugé digne de passer mon épreuve. Si vous en triompher, vous pourrez obtenir le cristal de la lumière, ainsi que certaines réponses à vos questions. Cependant, ce qui vous attend sera difficile et ne vous laissera pas indemnes. Les fondations de votre être pourraient bien être touchées. Désirez-vous relevez mon défi ? » _______________________________ La chimère Alexandre vous propose de relever son défi. Attention cependant, si vous acceptez, vous vous engagez dans une suite de quatre épreuves qui affecteront profondément vos personnages. Triompher de trois épreuves vous octroiera dans un premier temps l'orbe de lumière, voir le cristal de la lumière si vous triompher de la quatrième et plus difficile épreuve. Aerith passe au niveau 10 et Roy passe au niveau 7 Vous recevez respectivement 1700 gils Roy peut apprendre sa Limite de Niveau 1! |
| | | Roy Di Brodia Lion Flamboyant
Fiches du joueur : Niveau : 37 HP : 11450/11450 MP : 241/241
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Mer 29 Mar - 19:28 | |
| Rencontrer Alexandre, première étape avant de rencontrer Bahamut - combien en faudrait-il d'autres? allez savoir... mais Roy ne s'y était pas du tout attendu. Son cœur battait fort dans sa poitrine, comment autant d'événements avaient pu se produire en moins d'une heure? Il avait l'impression qu'il venait de sortir de table avec son père lui faisant une scène à propos d'Aerith, et maintenant il allait suivre la reine pour rencontrer une chimère. Alfred n'allait pas en revenir - et pourtant, l'idée était de lui à la base, il faudrait le remercier!
En s'approchant, ils se retrouvaient à hauteur de Vlad et sans savoir pourquoi, peut-être à cause des nombreuses cicatrices sur son torse qui trahissaient une vie de combat, il s'était légèrement interposé, attirant les railleries du Maire «Vous n'êtes donc pas du genre à vous interposer pour vos amis, M. Le Maire? Je comprends mieux pourquoi c'est Sire Vlad qui a reçu la lance qui était destinée à la reine.» il était à cran, en temps normal, jamais il n'aurait osé répondre ainsi à un homme aussi bien placé, mais heureusement, ce n'était "que" le Maire de Tréno, à proprement parler, certes, son père allait devoir rattraper le coup s'il voulait maintenir de bonnes relations commerciales avec cette ville, mais honnêtement, ce serait plutôt Tréno qui aurait à perdre si son père perdait son statut commercial là bas, il n'avait pas trop à s'en soucier.
Aerith mit les pieds dans le plat en mentionnant cette histoire de soldat. C'était un rang si important que ça sur Gaïa? Le jeune homme ne comprenait pas la conversation mais fut pas étonné d'apprendre que Vlad en était un avant... la façon de prononcer le mot soldat lui paraissait bizarre, ça semblait vraiment être un mot différent de celui de Héra, surement qu'il en parlerait à Aerith plus tard pour mieux comprendre... enfin au moins, l'homme n'était pas agressif et ils purent continuer jusqu'à la salle d'Alexandre.
La reine les guida à travers des pièces qui semblaient presque sortir de nulle part, comme si elles n'existaient pas il y a une minute encore, jamais il n'aurait pensé se balader dans ces couloirs, jusqu'à déboucher dans une pièce où il dut se couvrir un peu les yeux tant la lumière fut éblouissante.
La reine n'était plus là, il n'y avait ici que des miroirs, Aerith était également présente et il chercha autour de lui pour comprendre ce qu'il fallait regarder «Quel étrange endroit.. j'aurais aimé qu'Alfred soit là, s'il y a une épreuve à passer, je suis sûr qu'il s'en sortirait haut la main» il s'arrêta une seconde pour réfléchir avant de reprendre «sauf si c'est une épreuve de force... mais j'ai l'impression que ce ne sera pas le cas» il ne savait pas pourquoi en fait... une intuition.
Il vit les deux miroirs et commença à s'avancer, jusqu'à se rendre compte que même en étant proche, on ne voyait pas leur reflet? Il tapota doucement la surface, on aurait dit du verre, mais il n'était pas sûr que ça en soit «Qu'est-ce...» il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une voix puissante semblait jaillir de l'ensemble de la pièce, voire même de son corps? Une main sur la poitrine, il sentait la voix le faire vibrer comme si un chat ronronnait sur son ventre. La voix les mettait au défi, Roy n'était pas du genre à se débiner sur ce genre de choses, mais sachant que ce serait une épreuve apparemment psychologique, il avait tout de même une pointe d'inquiétude quant à sa capacité à supporter n'importe quoi.
Il avait ses propres démons, il ne savait pas s'il saurait les affronter maintenant.
Faisant craquer sa nuque, il réfléchit quelques secondes.
De toute façon, on ne peut pas savoir tant qu'on n'a pas essayé.. il prit une profonde inspiration et hocha de la tête
«Je suis prêt.» il ferma une nouvelle fois les yeux et tenta de maîtriser sa respiration, il pensait déjà aux pires moments de sa vie, envisagea les pires scénarios qui pourraient le faire souffrir - mort / torture de ses parents ou d'Alfred entre autre - il respira à nouveau, il devait se tenir prêt à tout... mais pouvait-il vraiment tout envisager? ================= Roy accepte l'épreuve. Roy apprend sa limite de niveau 1: Assaut furieux > un enchaînement de coups d'épée sur l'ensemble des ennemis avec une force supérieure à la normale > -Nivx50hp sur tous. |
| | | Aerith Gainsborough Cétra Déphasée
Fiches du joueur : Niveau : 38 HP : 12025/12025 MP : 249/249
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Mer 29 Mar - 21:18 | |
| Visiblement, rencontrer Alexandre n'était pas donné à tout le monde et c'était peut être une chance pour eux de savoir qu'ils étaient dignes d'intérêt pour la chimère. Entendre la reine affirmer une telle chose était surprenant puisque Aerith ne s'imaginait pas être le genre de personne qu'une entité telle une chimère pourrait vouloir rencontrer mais elle n'ajouterait rien parce qu'elle se doutait que Roy n'en pensait pas moins de sa propre personne.
Toujours était-il que Vlad avait remarqué le regard insistant que la demoiselle lui lançait et avait décidé de lever le voile sur ce fait. Sauf que Roy s'était un peu avancé et avait réagir le maire de Tréno, se faisant dire qu'il craignait de se faire voler sa fiancée. Même eux étaient au courant ? Aerith se sentit un peu gênée que ce bruit coure jusqu'ici... Ou alors n'était-ce qu'une déduction causée par sa familiarité avec le chevalier ? Pour peu que sa mère ne l'apprenne aussi, ça ne serait pas loin pensa-t-elle alors.
Enfin... Roy répondit assez rudement au maire en lui disant qu'il ne semblait en effet pas enclin à être protecteur envers ses amis et que ça expliquait pourquoi cette lance avait été encaissée par Vlad et non pas par lui. Une pique qui risquait de créer une animosité certaine bien que la position d'une personne aussi importante que la reine ou le maire ne pourrait pas permettre un risque volontaire pour leur vie et qu'il aurait peut être préféré être celui qui avait été blessé pendant cette émeute.
Malgré tout, l'homme aux yeux de Soldat lui répondit qu'il en avait été un mais seulement sur la fin de la Shinra et qu'il n'avait rien pu faire pour tenter de se rapprocher de Sephiroth, semblant à lui aussi être un idéal à atteindre... « Je vois... » Il venait donc de Gaïa. C'était à se demander comment il avait pu se rapprocher autant de la reine mais il devait avoir un vécu assez complet pour être à cette position. Au moins la cetra était-elle rassurée sur ce point : la Néo-Shinra n'avait pas reconstruit de l'énergie mako d'une tierce manière et n'avait pas repris ses expériences mais elle se disait qu'ils tenteraient certainement à un moment ou à un autre d'utiliser les cristaux pour produire à nouveau de l'énergie et peut être même redonner naissance aux matérias. Ils en seraient capables...
Vlad était probablement l'une des personnes qui avaient été séduits par la puissance des Soldats avant de se rendre compte des méfaits de la Shinra. Il n'avait pas trop baigné dedans au moins...
D'un signe de tête à ce dernier, Aerith pris congé d'eux, suivant la reine et Roy vers l'endroit où ils pourront rencontrer Alexandre. Elle fit un signe de tête également au maire de Tréno sans ajouter quoi que ce soit et se remit en route dans des couloirs dont elle était persuadée qu'elle ne retrouverait pas le chemin si elle devait le faire à l'envers pour sortir.
Grenat s'arrêta après un moment pour leur intimer d'entrer dans une pièce dont la luminosité était si vive que même avant d'y être, ça avait de quoi éblouir. Elle n'entrerait pas mais Aerith estimait lui devoir tout de même de la reconnaissance pour ce qu'elle faisait. « Merci de votre confiance. » Probablement qu'ils la retrouveraient en sortant mais, dans le doute, elle préférait la remercier maintenant avant d'entrer.
A l'intérieur, c'était encore pire. Il lui fallut un bon moment pour que ses yeux ne soient pas obligés de se fermer après être entrée. Elle remarquait qu'il y avait des miroirs un peu partout à mesure que son regard s'habituait à la lumière. Une certaine chaleur était aussi présente, davantage à l'intérieur d'elle qu'à l'extérieur mais ce fut suffisant pour qu'elle enlève son écharpe et n'ouvre son manteau à la recherche d'un peu d'air inexistant. Roy regrettait de ne pas avoir été accompagné par son jeune frère qui aurait pu les aider nettement en cas d'épreuve intellectuelle. « Il aurait certainement beaucoup aimé être là aussi je pense. » Qu'elle lui répondit en mettant l'écharpe en boule dans une poche du manteau.
Sans s'y attendre, une voix se mit à résonner brusquement partout autour d'elle et Aerith se surprit à faire un bond par la surprise. La voix semblait se répercuter en écho comme si elle était reflétée par les miroirs... Elle semblait aussi faire vibrer le corps des deux personnes présentes jusqu'à leur âme. Tout comme elle, son ami avait été surpris et avait laissé sa voix manifester ce qui lui avait traversé l'esprit.
Pendant que la chimère leur expliquait que de triompher de son épreuve leur permettrait d'obtenir le cristal de la lumière ainsi que quelques réponses à leurs questions, Aerith remarquait que les miroirs devant lesquels ils s'étaient arrêtés ne reflétaient rien. Elle tenta de s'en approcher ou de voir quelque chose mais ça semblait n'être que du verre particulièrement brillant. Cette épreuve n'était en effet pas physique mais psychologique... Et elle serait bien apte de les affecter ce qui ne fut pas sans rappeler à Aerith qu'elle était particulièrement fragile depuis la disparition de la rivière de la vie... Depuis sa résurrection autrement dit. Mais elle ne pensait pas que ça pourrait être pire et aurait peut être l'opportunité de demander comment ça se faisait que l'énergie vitale de Gaïa avait disparue de cette manière. Et peut être aurait-elle une nouvelle utilité à la matéria blanche ?
Roy était prêt. Il paraissait être assez anxieux lui aussi mais Aerith n'avait jamais été du genre à décliner quelconque épreuve par peur d'échouer : après tout, c'était tout le but d'une épreuve que de les tester et de les pousser dans leurs derniers retranchements non ?
« Pareil. On peut commencer. » Fit-elle en serrant le poing, démontrant une détermination qui avait pris le dessus sur toute l'anxiété qui pourrait faire présager une épreuve difficile. Aerith accepte aussi de passer l'épreuve d'Alexandre. |
| | | Void Admin du Néant
Fiches du joueur : Niveau : 1 HP : 1/1 MP : 1/1
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Mer 29 Mar - 22:02 | |
| La voix d'Alexandre se fait entendre à travers la pièce, semblant venir de toutes les directions :«Voyez ce que vous avez déjà traversé»Les miroirs commencent à onduler à la façon d'une surface d'eau qu'une goutte viendrait perturber, et des images apparaissent, des images de votre passé... Puis, comme aspirez par le miroir, vous voilà transporté dans ce qui fut. ______________________________________________ Épreuve n°1: vous voyez des images d'un passé lointain, une époque où vous avez vécu quelque chose de particulièrement terrifiant, traumatisant, une véritable peur panique qui vous a marqué à jamais.Rédigez un poste RP transcrivant ce moment que vous vivez, pleinement, comme au premier jour, et qui a blessé votre personnage jusqu'au plus profond de sa chair et de son esprit. |
| | | Roy Di Brodia Lion Flamboyant
Fiches du joueur : Niveau : 37 HP : 11450/11450 MP : 241/241
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Ven 31 Mar - 8:39 | |
| - Spoiler:
Pour cette épreuve, je passe à la première personne
======================== Passer une épreuve de chimère, celle-ci allait être éprouvante, mais je me devais d'être prêt à tout. Dans ma tête, je me ressassais des choses qui pourraient me blesser, me heurter ou me détruire même... je supposais qu'il y aurait une limite aux souffrances que la chimère pourrait nous imposer, mais je préférais partir du principe qu'elles seraient fort loin.
Je m'avançais vers le miroir, si Aerith se disait prête, elle devrait l'assumer également. Je supposais que je ne serais pas en mesure de la protéger cette fois, elle avait également vécu des moments difficiles, une part de moi s'inquiétait, mais je me devais de la laisser passer cette épreuve d'elle-même.
Nouveau pas vers le miroir qui commençait à prendre une légère teinte orangée, mon pas se freinait malgré moi. Je n'avais même pas besoin de chercher pour savoir ce qui allait se présenter sous mes yeux, ma main tremblait, je serrais le poing pour l'en empêcher.
J'aurais du m'en douter. Mon rythme cardiaque s'emballait, mais je ne pouvais plus reculer... j'allais revenir à une époque pas assez lointaine à mon goût et revivre un moment que j'aurais aimé laisser derrière moi à jamais. Une nouvelle inspiration et d'un pas peu assuré, j'avançais encore vers le miroir jusqu'à ressentir la sensation d'être aspiré à l'intérieur.
Un tourbillon noir et orange, je ne voyais que ça pendant une seconde, puis ce fut le chaos.
Alexandrie, à peine quelques années plus tôt... je baisse les yeux, mais mains sont translucides, j'ai l'impression d'être un fantôme? Des gens courent autour de moi, hurlent, je ressens la chaleur intense des flammes, l'odeur acre du charbon et des corps brûlés, des soldats se précipitent dans les maisons pour sortir les habitants de chez eux, extirper parfois une mère et son enfant, un frère et une sœur, et parfois des personnes âgées ayant succombé à la fumée. Mais je sais où je dois aller, je reconnais la rue et je m'avance doucement. Mon cœur manifeste sa panique, comme s'il voulait sortir de ma poitrine, mais je tente de me calmer, m'accrochant désespérément à l'idée que ce n'est qu'un souvenir.. que ce moment n'existe plus.
Je tourne à droite et quelqu'un me passe au travers une fois, deux fois, puis quelqu'un vient de mon dos et me traverse aussi pour me passer devant. Une armure d'un rouge sang, imposante, l'épée dans son fourreau, inutile ici... je me vois courir vers une première maison après avoir hurlé des instructions aux soldats présents, avec les bruits autour, je ne m'entends même pas... qu'est-ce que je leur ai demandé? Je ne sais plus... surement de sortir les habitants de là. J'avais envie de lui dire de garder un homme avec lui, de ne pas rester seul, mais je n'étais pas là pour ça.
C'est alors que ma perspective changea, le fantôme avait disparu, mes yeux ne voyaient plus la scène de l'extérieur, j'étais revenu dans mon corps... je ne m'y étais pas préparé.
Toutes les sensations changent alors, le poids de mon armure, l'adrénaline qui parcourt mon corps tout entier sans avoir le temps de réfléchir à la peur qui me dévore les entrailles... je suis alors le Lion Flamboyant, le feu ne me fait pas peur...
«AIDEZ MOI!!!» je me retourne pour voir une femme à la fenêtre, je regarde rapidement si d'autres soldats sont présents, des habitants en état, mais il n'y a personne, aussi, sans réfléchir, je me précipite vers la maison et lève la tête, la femme tient quelque chose «MON BÉBÉ» - «Ne bougez pas!! Restez à la fenêtre! J'arrive!!» les flammes ne semblent pas encore trop engagées, elles sont surtout sur le toit à cause d'une boule de feu qui l'a embrasé. La porte est ouverte et je me précipite à l'intérieur, il fait chaud, mais la température semble encore raisonnable, mais cela change au fur et à mesure que je grimpe l'escalier de bois.. si les flammes arrivent jusqu'à lui, nous ne pourrons plus descendre. Je me dépêche, prenant un bout de tissu d'un rideau, je passe rapidement à la cuisine pour le déchirer en deux et le mouiller avant d'en mettre un autour de mon nez et de ma bouche, puis je monte.
«Où êtes-vous??» la fumée s'intensifie, j'ai du mal à voir où je mets les pieds, mais au bout de quelques secondes, j'entends les cris du bébé et la femme qui tousse. Je m'approche avant de la voir enfin dans sa chambre à la fenêtre. Le feu arrive, il faut se dépêcher. Je prends le mouchoir qui me reste et le lui mets autour de la bouche «cela vous aidera à respirer... couvrez votre bébé» il était emmailloté, mais il valait mieux le protéger au mieux.
Une poutre craqua au-dessus de nous et des flammes commencèrent à se répandre au sol, il fallait faire vite. Je la tenais par le dos, il valait mieux que je garde mes mains libres au cas où quelque chose tombe ou si je devais la rattraper. Les flammes s'intensifiaient et j'entendais les craquements de la charpente, ce n'était plus qu'une question de minutes avant que ça ne tombe encore. Vite, l'escalier.
La femme rat était heureusement agile et s'empressa de descendre les marches, ses yeux pleuraient de panique, mais également par la fumée. Le bébé continuait de hurler, j'y voyais là un bon signe, il respirait encore. J'avais laissé la porte ouverte, la sortie était droit devant, mais il y eut un nouveau craquement, bien plus violent que le précédent.. la charpente venait de s'effondrer au-dessus de nous, et seul le plancher de l'étage supérieur était en train de nous protéger
«Sortez vite!!» je la poussais du bras, elle trébucha mais courut aussi vite qu'elle ne put et j'eus à peine le temps de la voir tomber à l'extérieur, protégeant son bébé de son corps, avant qu'un bruit de tonnerre retentisse au-dessus de ma tête et que le plafond ne s'effondre.
Ma vision fut noire l'espace d'une seule seconde, bien que je sois persuadé être resté inconscient plus longtemps. L'épreuve n'a pas besoin de me laisser voir le vide.
Un éclair de lumière, une douleur dans tout mon corps, mon armure m'a protégé du plus gros des gravats, les poutres se sont imbriquées de telle sorte que je ne sois pas totalement sous le poids des décombres, mais j'étais quand même bien coincé. Certains éléments étaient en feu, la chaleur s'intensifiait, je n'arrivais pas à respirer avec ce bandeau humide sur la bouche, je tentais de dégager au moins un bras pour le retirer, mais il me fallut plusieurs minutes rien que pour ça... mon corps se parcourait de spasmes, je fermais les yeux, me répétant mentalement de me calmer, mais il fallait tout de même que j'appelle à l'aide
«PAR ICI!!!» je bougeais comme je pouvais, mais un mauvais mouvement fit tomber un grava sur ma tête, je grimaçais un peu en sentant un liquide chaud couleur le long de ma nuque. Zut. Tant pis, pas le moment... je regardais devant moi, la fumée avait totalement envahi la pièce, impossible de voir si quelqu'un venait. Un nuage de cendre me passa à proximité à cause du courant d'air que j'avalais d'une traite, provoquant une quinte de toux si violente qu'il me fut impossible de respirer pendant plusieurs secondes, les larmes me montaient aux yeux qui me brûlaient, ma gorge était en feu et respirer devenait de plus en plus difficile.
J'allais mourir ici.
Mon corps se mit à réagir par instinct, mes sens se brouillaient peu à peu alors que je ne contrôlais plus rien. La douleur, la peur, l'idée même de la mort, tout se bousculait et je devenais de plus en plus incapable de faire quoi que ce soit. Je me mis à me débattre alors que le feu était désormais en train de dévorer la poutre sur mon dos, je sentais que mon armure était en train de chauffer à une température qui devenait de plus en plus insupportable, mais j'étais incapable de bouger pour sortir de là. Je crois que je crie, je n'entends pas ma propre voix... des gens semblent passer, j'en sais rien... le monde semble être si loin de moi... Puis j'eus l'impression qu'elle était en train de fondre directement sur moi, le métal se tordait, épousait peu à peu la forme de mon dos et je ne pouvais plus contrôler la douleur qui me dévorait totalement
«AHH L'AAIDeeee..» les mots semblaient s'éteindre alors que je tentais de ramper pour m'extirper des décombres, mon dos était en train de fondre, C'était comme si ma peau se détachait peu à peu de ma chair, je devais avancer, même un peu, mon armure s'était liquéfiée et semblait rester derrière moi alors que j'avançais, gardant avec elle des morceaux de moi..
J'allais mourir ici.
Même s'il ne faisait que revivre la scène, même s'il en connaissait l'issue, le Roy du futur était persuadé qu'il allait mourir ici.
C'est alors que j'entendis un grand bruit, un homme d'une stature immense semblait sortir de nulle part «ROY!!» un bruit métallique, un bouclier qui faisait surement la taille d'un homme fut calé sous les gravas et d'un geste presque surnaturel, fit voler en éclat les décombres, dégageant progressivement mon corps brûlé. Je levais les yeux pour voir Louis, le visage terrifié penché sur moi, il tentait de m'attraper le bras pour me soulever «sors... moi... de là... je t'en supplie...» je devais avoir l'air pitoyable, mais je ne pouvais plus supporter tout ça... mon cœur ne demandait qu'à s'arrêter.. que tout s'arrête... que tout s'arrête...
...Puis tout devint noir... avant que la salle des miroirs ne reprenne place.
À quel moment je suis tombé? J'étais à genoux devant le miroir d'Alexandre, mes joues sont trempées, mes mains tremblent tellement que j'ai l'impression d'avoir carrément des spasmes... ma gorge est nouée, j'ai du mal à respirer et mon cœur bat si vite qu'il pourrait faire une course avec un chocobo... il me faut du temps pour reprendre mon souffle, je sors un mouchoir de ma pochette et essuie mes yeux, mon front est trempé de sueur alors je l'essuie aussi, je retiens un goût de bile en bouche et machinalement, je ramène ma main à la nuque... les cicatrices dans mon dos me grattent, il me faut encore quelques minutes pour me calmer enfin et me relever. Je range mon mouchoir dans ma poche avant de me tourner vers Aerith... comment va t'elle? |
| | | Aerith Gainsborough Cétra Déphasée
Fiches du joueur : Niveau : 38 HP : 12025/12025 MP : 249/249
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Sam 1 Avr - 17:02 | |
| - Spoiler:
De même pour moi, je passerais l'épreuve à la première personne
La vie elle même était parsemée d'épreuves qui pouvaient parfois s'avérer très difficiles à passer. J'en avais eu mon lot et c'était pourquoi j'étais tout de même assez inquiète de ce que la chimère pourrait nous demander si nous pourrions être psychiquement atteint suite à cette dernière. J'avais déjà une idée de ce que Roy allait pouvoir vivre si, tel que je l'avais saisi, l'attaque de Bahamut était la chose qui l'avait le plus marquée. De mon côté, j'avais beau y réfléchir, je ne savais pas trop ce qui pourrait ressortir : les pires moments de ma vie avaient surtout été mis dans un compartiment fermé à double tour pour ne pas qu'ils ressurgissent comme ça... Pourrait-il vraiment aller jusqu'au fond de notre âme pour aller les déloger ?
Sa voix avait à nouveau été entendue comme venant de partout, faisant vibrer tout mon corps au passage : il voulait déjà voir ce que notre passé avait à raconter. Je me doutais que ça serait ancien pour moi parce que je n'étais revenue à la vie que depuis peu... Mais je ne m'attendais pas que ça soit si ancien, un temps que j'avais totalement éclipsé de ma mémoire et que je n'aimais pas ressortir si bien que je n'en parlais quasiment jamais.
Le miroir s'était mis à onduler comme s'il était la surface de l'eau, perturbée par un corps étranger la pénétrant. J'avais l'impression d'avoir pu voir mon propre corps se faire absorber par le miroir sans pour autant bouger mais, était-ce mon imagination ou étais-je réellement arrivée ailleurs ? Le temps d'un clignement, j'étais arrivée dans une petite pièce aux murs bariolés de dessins d'enfant, les miens... J'eus tout juste le temps de voir une femme à la porte de cette cellule, à l'écoute de ce qu'il se passait dans le couloir ainsi qu'une petite fille dormir sur une couchette que je me retrouvais à ouvrir les yeux comme si j'étais cet enfant.
J'étais consciente de ce qu'il se passait, je me souvenais de ce moment. Mon cœur battait la chamade alors que j'entendais la voix de ma mère doucement me réveiller malgré l'urgence de la situation. « Aerith ? Il faut qu'on y aille ma puce. »
Mon sommeil était assez léger, mes yeux s'ouvrirent aussitôt et je ressentis une certaine joie à voir ma mère alors que j'étais pourtant si inquiète en même temps. Moi adulte était inquiète mais la petite fille que j'étais n'était pas consciente de ce qu'il se passait : elle ne savait qu'une chose à l'heure actuelle, maman était revenue parce que, en me couchant, elle était pas là. Hojo avait demandé à la voir pour lui faire subir des expériences mais Ifalna avait alors réussi à ne pas prendre les médicaments qu'on lui imposait pour détruire son libre arbitre.
Actuellement lucide, elle avait attendu longtemps ce moment mais on pouvait voir le manque se faire ressentir sur son corps : ses mains tremblaient, elle avait le visage en sueurs mais elle savait ce qu'elle avait à accomplir maintenant et, avant d'avoir pu se faire interrompre par une de mes questions, elle m'avait pris par la main en répétant « Il faut y aller, dépêche toi. »
A peine fut-on sorties de la petite pièce que je considérais comme ma maison, je pus sentir le trouble de maman : quelque chose n'allait pas... « Maman ? Ça va ? » « Chtt... » Fit-elle en guise de réponse : il faisait nuit, il n'y avait que peu de monde dans la tour Shinra. Mais elle prit le temps de s'arrêter et de se pencher sur moi. « Il faut qu'on parte. Mais personne ne doit le savoir. »
Sa peau était si blanche, ça m'avait marqué, ça me marqua de plus belle maintenant. Petite enfant que j'étais ne pouvait s'en rendre compte mais avec l'esprit adulte qui accompagnait cette petite, je pouvais me rendre compte avec effroi que ma mère était mourante. Et même sans le savoir, je pouvais comprendre qu'elle n'allait pas bien et que quelque chose se passait. Pourquoi partait-on maintenant après être resté pratiquement six ans ici ? J'y avais passé toute ma vie. Pourquoi on partait donc seulement maintenant ?
Pendant qu'on parcourait tous ces couloirs que je ne connaissais qu'à peine jusqu'à atteindre des escaliers, elle m'expliquait tout un tas de choses dont je n'arrivais pas à saisir le sens. Elle me disait de ne jamais parler de ce que je ressentais à quiconque, de ne jamais faire confiance à la Shinra, de ne pas me laisser faire par les scientifique et ne pas me faire utiliser. Je ne saisissais pas mais avec le recul, je me rendais compte qu'elle me demandait de ne pas faire comme elle : de ne pas avoir à subir toutes ces atrocités pour protéger quiconque comme elle l'avait fait pour me garder en vie. La sienne touchait à sa fin et elle décidait de fuir pour encore une fois me sauvegarder de la folie de l'humanité.
« On va où maman ? » Ma voix était étranglée par la peur, par l'incompréhension. Les escaliers étaient un peu plus tranquille : généralement tout le monde prenait l'ascenseur et la réponse de ma mère fut un peu plus calme également. « Le plus loin possible d'ici. » Pourrait-elle seulement y aller ? Pourrait-elle seulement réussir à fuir la Shinra en sachant que la tour n'était pas le seul endroit où ils étaient : la Shinra était partout dans le monde, non ?
Mais je n'en ajoutai pas... Mon souffle était plus utile pour ce que je devais faire : on était quand même au soixante-septième étage...
La course reprit de plus belle quand on fut au premier. Elle m'entraîna vers les routes entourant la tour, nous cachant des patrouilles présentes, des hélicoptères qui survolaient l'endroit, de tout ce qui existait... Mais même à cette époque, je me rendais compte qu'elle faiblissait puisqu'elle avait du mal à avancer. « Je suis fatiguée... J'arrive plus à courir. »
Sans me répondre, elle me pris dans ses bras. Tant d'efforts lui étaient nécessaires mais je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Je m'en voulais encore maintenant d'avoir abusé de ses forces de la sorte. Elle nous entraîna jusqu'à la gare et sauta dans le premier train présent. Ici, je dormis contre elle, le temps semblait moins long mais elle me réveilla une nouvelle fois parce qu'elle était incapable de me porter. « Aerith... Aide moi... A me lever... »
Sa voix était devenue un souffle. Je pouvais ressentir qu'elle était appelée par la planète... Mais je ne pouvais pas la laisser partir. « Me laisse pas maman. » Son sourire bienveillant, celui qui m'avait toujours rassuré, celui qu'elle ne réservait que pour moi, elle me le faisait encore mais elle ne pouvait pas mentir à une cetra... « Il le faut ma chérie... Mais promets moi... Que tu feras tout... Pour rester en sécurité... »
Je sentais les larmes me monter aux yeux et je sortis de ses bras pour l'aider à se lever. Une machine parla de passer un scan dans les wagons pour s'assurer que tout le monde était descendu. « Vite, il faut qu'on sorte. » Avec tous les efforts du monde, Ifalna se remit ses jambes avec ma maigre contribution pour l'y aider. J'espérais que l'appui que je lui donnais était suffisant mais je me rendis vite compte une fois dehors que ce n'était clairement pas ce qui la maintenait debout quand elle s'écroula juste devant le quai. Elle y resta, elle ne bougeait plus. « Maman ? » Je la secouai un peu... Mais elle ne bougeait pas...
Trop faible pour faire quoi que ce soit, elle avait perdu connaissance et, ne sachant pas quoi faire, j'étais simplement allée me blottir contre elle pour moi-même me reposer et tenter de finir ma nuit. Le temps avait filé, le soleil s'était levé mais c'était toujours le matin. Une femme semblait être venue à la station pour attendre quelqu'un mais elle était en train de partir quand j'entendis ma mère l'appeler. Je me réveillai alors en l'entendant parler à cette personne. « Sauvez ma fille... Sauvez Aerith... Je vous en prie. »
De prime abord, elle ne semblait pas comprendre ce qu'il se passait mais elle posa ses yeux sur moi. Non, je ne voulais pas abandonner maman ! D'un regard implorant, je lui fis comprendre que je ne la laisserais pas. Mais elle me sourit à nouveau avant de m'embrasser sur le front. « Tu vas suivre cette dame d'accord ? Elle prendra soin de toi et te protégera comme je l'ai fait. »
J'étais incapable de dire quoi que ce soit, je ne pouvais que laisser les larmes rouler sur mes joues en retenant les sanglots qui voulaient juste quitter ma gorge. « Allez va Aerith... Je t'aime. » Elle me poussa, m'obligeant à relâcher mon étreinte. L'autre dame avait parlé mais je n'avais pas voulu entendre ce qu'elle disait. Je ne savais pas qui elle était, je savais juste que c'était ce que maman voulait que je fasse mais, alors que ma main était saisie par cette femme. « Est-ce qu'on se reverra ? » Lui demandai-je. Elle plaça sa propre main sur son cœur, elle ouvrit la bouche mais ne put faire qu'un vague hochement de la tête avant que ses bras ne retombent. Je sentis mon bras se faire tirer par la dame... Elle m'emmenait...
La planète avait rappelé maman. Mais je ne devais pas être triste : c'était ce qu'elle m'avait toujours dit : elle ne voulait pas que je sois triste parce que je ne pourrais plus la voir mais c'était dur de savoir que je ne pourrais plus entendre sa voix, ne plus la sentir contre moi. Le décor se troubla, le miroir me refit face sans démontrer mon reflet qui ne devait pas être des plus joyeux. Ce souvenir, enfoui dans ma mémoire n'avait pas été effacé mais j'aurais bien souhaité ne plus jamais y penser, encore moins avoir à le revoir. Une goutte froide s'écrasa sur mon bras et je l'essuyai aussitôt avec ma main, la montant ensuite pour aller la passer sur mes joues et remonter vers mes yeux.
Je restais silencieuse mais je me doutais que Roy était à côté de moi aussi. Qu'il avait eu à vivre sa propre épreuve... Je tournai tout de même la tête vers lui pour voir qu'il n'était pas dans un état préférable au mien. Il venait de ranger un mouchoir preuve étant qu'il devait avoir revécu l'enfer de ce jour là. La voix encore tremblante, je tentai de ne pas laisser paraître mon mal être pour autant. « Ça va aller ? » Lui demandai-je en sachant bien que j'irais de l'avant, comme je l'avais toujours fait... |
| | | Void Admin du Néant
Fiches du joueur : Niveau : 1 HP : 1/1 MP : 1/1
| Sujet: Re: Le domaine des Brodia Lun 3 Avr - 23:41 | |
| Tandis que vous revenez à vous, les miroirs se brouillent à nouveau, et la voix d'Alexandre revient perturber votre silencieuse et douloureuse introspection. «Les douleurs du passé demeureront à jamais au creux de votre âme. Pourtant, le passé ne suffit pas à définir un individu. A travers le moment présent, vous trouverez la force d'avancer et de persévérer.» De nouvelles images apparaissent, oserez-vous les regarder?
Épreuve n°2: Cette fois, les images sont plus récentes, il s'agit d'un événement du passé très proche, quelques jours, quelques semaines tout au plus... un événement heureux, très heureux... Au point que vous en avez clairement souri, et même ri d'ailleurs! Voyez comme vous avez pu être heureux il n'y a pas si longtemps! Peut-être ce bonheur sera-t-il une belle anecdote à partager? Les gens oublient si souvent qu'un sourire illumine la vie de bien des personnes. |
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| Sujet: Re: Le domaine des Brodia | |
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