Forum rpg basé sur les univers des FF VII, VIII, IX et X. |
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| Deux étrangères en prison | |
| Auteur | Message |
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Crystal Admin Gardienne
Niveau : 99 Statistiques :
| Sujet: Deux étrangères en prison Dim 25 Aoû - 11:04 | |
| Ayane et Cixi viennent de Balamb======================= Le train était arrivé à la station de la prison du désert où une voiture les attendait pour pouvoir conduire les deux jeunes femmes directement dans la tour où elles seraient enfermées le temps d'être interrogées. On leur avait accroché autour du cou un collier anti-magie, les empêchant donc de pouvoir faire usage de leurs pouvoirs ici. Ayane s'était vu confisquer tout son attirail, et même les inventaires de Cixi s'étaient retrouvés entre les mains des soldats de Balamb, bien qu'ils ne savaient pas comment cela fonctionnait et n'y avaient pas vraiment touché. Cixi se retrouvait également sans ses gants, n'ayant pas d'arme, ils avaient jugé qu'elle devait être en mesure de combattre à mains nues, et ainsi privée de ce genre de protection, elle risquait d'avoir du mal à jouer de la force en tapant sur des épaisses armures! La voiture s'arrêta dans la deuxième tour, celle réservée aux crimes assez importants comme les actes de terrorisme - après tout, Ayane avait tout de même fait exploser la moitié de l'hôtel de Balamb - et étaient ensuite conduites dans un premier temps dans une cellule commune. Elles allaient être interrogées l'une après l'autre, non seulement sur les événements de la Mine de Soufre, mais également sur la raison d'une telle démonstration de violence en ville. ============================= Ayane sera interrogée en premier. Tu es libre de gérer toi-même ton interrogatoire, mais je rappelle que pendant ce temps, tu seras attachée. Au cours de l'interrogatoire, il y aura toujours deux soldats non armés - mais capables de se défendre sans arme - de chaque côté de toi, et celui qui t'interrogera en face. Pas de séance de torture cependant comme dans FF8. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Dim 25 Aoû - 15:56 | |
| C’était paradoxal qu’un type tente de nous mettre en confiance en demandant à ses collègues de garder des fusils dans notre direction et je ne trouvais pas ça très diplomate comme manière de faire. J’allais lui répondre de la même manière et ce même s’il me proposait un petit déjeuner gratuit pour l’échange d’information.
Leur envie de nous interroger était tout de même justifiée puisqu’ils avaient mine de rien de bonnes informations nous concernant: ils savaient entre autre qu’on avait disparu dans le canyon lorsque la chimère nous avait entraîné dans son antre. Le descriptif correspondait et on ne pourrait nier y être allée. Mais même si une chimère était présente sur place, ça signifierait aussi qu’ils devaient se douter de quelque chose sur la mine de souffre maintenant qu’ils savaient qu’on avait disparues… Mais ça ne faisait que de me donner une raison de plus de tenter de fuir…
Ne désirant blesser personne non plus, je les soufflai dehors mais l’explosion avait tout de même ravagé une partie de l’hôtel pour nous laisser le temps de partir. Je ne comptais pas être mise en captivité donc je ferais ce que je peux pour qu’on aille loin de ces types. On arriva en plus juste devant un garage et si pour le coup, je ne fis pas le lien avec celui qui se trouvait à l’entrée de la ville, il était assez grand pour qu’on puisse arriver à l’entrée en passant dedans. Ce fut Cixi qui me le rappela en parlant de la voiture qu’elle avait regardé hier. Dans ce cas, on n’aurait pas besoin de faire tout le tour et repasser devant l’hôtel pour pouvoir rejoindre l’entrée, on n’aurait qu’à passer dans ce garage et s’échapper par les plaines comme elle le proposait.
Ayant du mal à lire les textes assez rapidement, ce fut moi qui trouvai l’essence la première et j’attirai son attention dessus dès que je le pus. « C’est ça. Tien ! » J’en pris un bidon pour le lui donner histoire qu’elle le mette quelque part et j’en pris un autre rapidement pour qu’on en ai assez. Le temps qu’elle range le premier, je me rapprochai d’elle puis on prit la direction de la sortie en passant dans le garage pour atteindre l’autre côté.
On courrait donc on ne pouvait pas nous arrêter dans le garage mais le tumulte que ça causa encore mis la puce à l’oreille des gardes restés devant l’hôtel. Des coups de feu retentirent mais ça ne suffit pas à m’arrêter, ils voulaient vraiment ne pas nous faire de mal ? Pourquoi nous tiraient-ils dessus ? Laissant donc Cixi partir avant moi, je la couvris le temps qu’elle puisse partir mais dès que je me tournai pour la suivre, je sentis une balle me percuter. La décharge que je pris me contracta tous les muscles au point où je ne pus faire le moindre pas et, dans mon élan, je m’éclatai sur le sol.
Le pire dans l’histoire, c’était que le type de tout à l’heure se rapprocha de moi pour me dire encore une fois qu’on aurait du coopérer et qu’ils ne nous auraient vraiment pas fait de mal. La rage m’aveuglait et la seule chose que je pouvais penser à l’heure actuelle était qu’il pourrait s’estimer chanceux que je sois paralysée sans quoi je l’aurais tuer sur le champ. Il demanda à ses gardes de nous conduire à la prison du désert du coup et même si je ne calculai pas qu’on allait se rapprocher potentiellement du cristal de la terre, le simple fait de me faire envoyer en prison ne m’enchantait pas vraiment. Combien de temps j’allais y rester ? A ce stade, c’était clair que la chimère de la foudre ne serait plus présente dans la plaine foudroyée lorsqu’on y arrivera…
Ce fut donc ces gardes qui furent contraints de me porter étant donné que je ne pouvais plus bouger. Une chance que ces types étaient professionnels sans quoi je crois que j’aurais voulu en arracher des têtes s’ils m’avaient touchés voire même juste effleurés. Mais je pus remarquer en me faisant redresser que Cixi avait elle aussi était attrapée. On nous fouilla et on nous pris tous nos effets si bien que je n’avais plus d’arme ni le boitier que Cixi m’avait donné. L’avantage, c’était qu’ils ne savaient pas comment ça fonctionnait à moins qu’il ne puisse s’ouvrir qu’à son détenteur ? Enfin, ce n’était qu’une maigre consolation sur ce qu’il se passait.
On me mit un collier autour du cou bien que je ne cessais de me dire que jamais je n’aurais eu de collier que ce soit dans cette vie ou dans une autre et que ce n’était pas eux qui me changeraient ça. Dès que je le pourrais, ce collier sauterait sans la moindre hésitation mais pour l’instant, je n’étais pas trop en mesure de faire ou dire quoi que ce soit non plus…
Lorsqu’on arriva, ils avaient pris toutes les mesures adéquates pour empêcher toute fuite: on avait été ligotées et on se faisait escorter jusqu’à l’une des trois tours qui se manifestaient. Elles étaient remonter de dessous le sol si bien que je pourrais déjà deviner que ça ne devait pas être évident de sortir de là une fois qu’on y entrait… Moi et Cixi, on fut toutes les deux envoyées dans une cellule identique jusqu’à ce qu’une personne ne vienne ouvrir la porte pour venir me chercher. On n’avait pas pu faire grand-chose et de toutes façons, avec les liens nous empêchant de bouger les bras, on ne pourrait pas faire beaucoup non plus outre attendre dans cette petite pièce.
Pour ma part, je fus emmenée dans une salle différente un peu plus en hauteur grâce à un ascenseur au centre. On m’accueillit en m’attachant contre un mur d’où je pouvais voir les trois soldats présents, je ne souhaitais rien dire du tout et je ne dirais rien encore maintenant malgré que le type devant moi semblait être prêt à passer plusieurs jours à attendre. Là, j’avais deux solutions: soit je faisais preuve de bonne foi et je parlais pour alléger la peine, soit je faisais la tête de mule comme je savais si bien le faire et je les emmerdais tous en gardant le silence… L’envie de les emmerder était bien plus grande autant le dire mais je ne voulais pas rester enfermée ici non plus. Pourquoi on m’enfermerait après ? Je n’avais tué personne après tout… J’avais détruit une part de l’hôtel peut être mais je pouvais certifier n’avoir tué personne et, contrairement à ces types, je n’avais menacé personne non plus. J’avais fait pire en soit, j’étais passé à l’acte et les avait un petit peu bousculés…
« On va essayer de faire ça de manière plus agréable qu’un interrogatoire mais il vous faudra coopérer sans quoi autant pour vous que pour moi, ça pourra être très chiant… »
Bien entendu, je n’allais pas répondre à une telle chose. Je gardais les yeux droit devant moi sans même regarder un seul de ces gardes. Je n’essayais même pas de tirer sur les cordages en sachant bien que c’était prévu pour être assez solide pour me retenir. La seule chose que j’avais en tête maintenant, c’était Cixi… Elle n’y était pour rien et n’avait aucune accusation contre elle de son côté.
« Pourquoi vous nous avez amené ici ? Pour nous enfermer non ? » « Vous avez été arrêtée pour un acte de terrorisme. Vous devrez donc en payer les conséquences. Mais nous pourrions abréger votre peine si vous coopérer en nous donnant certains renseignements. » « Je peux comprendre la raison du terrorisme pour moi, j’ai fait sauter un hôtel. Mais je ne vois pas ce que mon amie à comme lien avec ça ? Vous ne pouvez pas la garder en prison. Elle n’a tué personne, elle n’a rien détruit, et elle ne cherchait même pas à fuir. » « Elle est complice et jusqu’à preuve du contraire, un complice subit la même peine que l’incarcéré. Répondrez vous à nos questions alors ? »
Non, j’en avais pas envie mais ça ne me disait pas ce qu’ils feront de Cixi… Je baissai alors simplement la tête… Faudrait-il que je ravale ma fierté et que je leur dise ce qu’ils voulaient savoir ?
« Dans un premier temps, nous aimerions savoir comment vous vous y êtes pris pour disparaître dans la mine de soufre et réapparaître pour courir sans être soumise à la température des lieux. L’équipe postée sur place compte au moins trois personnes vous ayant vu disparaître ou réapparaître, vous ne pourrez pas nier ce fait. »
Certes, mais je pourrais faire comme si je ne m’en étais pas rendu compte. Cependant, je ne savais pas ce que Cixi allait dire ensuite… Et je ne savais pas ce qu’ils pourraient penser de mon récit si elle dirait la vérité… Le cœur battant, je tentais de ne rien démontrer pour autant en me résignant à répondre. Je voulais pouvoir retourner la voir et lui parler, je n’en avais pas eu l’occasion encore…
« Je ne sais pas comment j’ai fait pour disparaître, je ne sais pas combien de temps j’ai pu disparaître. Je sais juste que lorsque j’ai repris conscience de l’endroit où j’étais, j’avais l’impression que j’allais exploser de l’intérieur à cause de la chaleur et la première chose que j’ai voulu faire a été de partir. J’allais pas attendre des types et manquer de faire un malaise dans leur bras… » « Vous n’avez donc pas rencontrer de chimères après avoir disparu ? » « Qu’est-ce que j’en sais ? J’ai même pas capté avoir disparu. Qu’est-ce que vous voulez que je dise ? » « Bien… »
Il avait dit ça sur un air sceptique, l’air de se dire qu’il verrait par rapport au discours de Cixi certainement… Et je sentais que je ne pourrais pas lui parler avant qu’elle soit emmenée… Enfin… Il ne semblait pas avoir terminé avec moi encore.
« Et pourquoi avoir tenté de fuir l’interrogatoire de nos collègues de Balamb si vous n’aviez rien à vous reprocher ? D’autant plus que vous avez détruit un bâtiment public dans votre fuite. »
J’t’en poserais des questions moi. Ce n’était pas lui qui était ciblé en tout cas et là, j’avais l’excuse parfaite sans même avoir à mentir.
« Même une personne qui n’aurait rien à se reprocher serait stressé en voyant des armes à feu pointé sur lui. Comment j’aurais du le prendre ? J’étais menacée et je n’aime pas me faire menacer. J’ai alors répondu à la manière dont il m’a parlé » « Et était-ce vraiment nécessaire de détruire un bâtiment ? » « J’ai pas fait exprès pour l’hôtel. Je voulais juste pousser tout le monde pour partir. »
Et je lui aurais bien dit que je ne voulais pas m’attirer de merdes mais maintenant que j’étais là, c’était un peu mort… Bizarrement, il ne me fit pas trop chier… Ca dura quand même trop longtemps à mon goût et je fus renvoyé à ma cellule une fois qu’il eut terminé avec toutes ces questions. Mais en dehors de l’hôtel, je n’avais rien dit de vrai. Il m’avait aussi demandé si je ne cacherais pas quelques choses sur la mine de soufre. Il revint plusieurs fois dessus peut être pour vérifier si je me contredisais mais non, je répétais toujours la même chose. Toute la vérité en fait mais en ne faisant que de dire que je ne me souvenais plus ce qu’il s’était passé avec Ifrit. Mais je réalisai à ce moment là que je ne le faisais même pas pour moi au final... Ca n'aurait été que de moi, je n'aurais pas dit un mot mais je ne voulais pas causer de problème à Cixi au final.
Lorsque je fus remise en cellule, je n’eus que le temps de voir Cixi se faire emmener mais je tentai tout de même de voir si elle se sentait bien. « Hey, ça va ? » Si seulement j'aurais eu le temps de lui parler un peu, je pense que j'aurais préféré m'excuser de l'avoir entraîner ici plutôt qu'autre chose mais là, je manquais de temps et elle n'aurait même peut être pas le temps de répondre à cette simple demande. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Dim 25 Aoû - 16:50 | |
| Tout s'était passé tellement vite que j'avais eu du mal à comprendre ce qui s'était passé. J'avais senti une décharge électrique dans mon épaule, et en tombant, je m'étais cogné la tête, si bien que j'avais perdu connaissance. J'avais alors réouvert les yeux dans un train, j'avais des menottes aux poignets, mais je ne portais plus mes gants, ni mon inventaire d'ailleurs! Ayane était à côté de moi, ligotée de la même manière mais je me rendais compte qu'elle portait un étrange collier autour du cou, le genre à ras du cou, en métal, probablement difficile voire impossible à retirer sans un dispositif spécial.
Ne voulant pas rester ici, je me mis à claquer des doigts, mais rien ne se produisit? J'étais incapable de produire la moindre étincelle? Fronçant les sourcils, je sentis une certaine chaleur autour de mon cou, et je réalisais alors que ces colliers devaient servir à bloquer la magie. Les enfoirés. Je prenais une profonde inspiration avant de demander où nous nous rendions, l'un des policiers me regardait d'un air neutre «En prison. Vous êtes accusées de terrorisme, vous serez donc emmenée à la prison du désert pour être interrogée et purger votre peine.»
Personnellement, je ne me souciais pas vraiment du fait que moi, je n'avais rien fait. Certes, je suis plus diplomate qu'Ayane et surement que je ne me serais pas amusée à démolir l'hôtel, mais je m'étais enfuie et j'avais piqué des bidons d'essence, donc je me sentais tout aussi responsable qu'elle dans l'histoire. Je ne disais alors plus un mot, jusqu'à ce qu'on nous conduise dans notre cellule. Mais on ne restait pas bien longtemps toutes les deux, pas assez en tout cas pour qu'on puisse accorder nos violons, si bien que je me retrouvais rapidement seule avec juste un foutu mal de crâne que je ne pouvais même pas soigner.
Je me levais en me tortillant un peu, pas facile avec les mains menottées, puis je m'approchais de la porte pour m'adresser au garde «Où est-ce que vous avez emmené mon amie?» «Ne t'inquiète pas, on va juste l'interroger. Nous n'employons plus de méthodes de torture depuis que notre gouvernement a changé, on ne lui fera pas de mal. Mais votre peine pourrait être sacrément raccourcie si vous acceptiez enfin de nous aider un peu!»
Je soupirais alors avant de m'éloigner. Bon, au moins, on ne risquait pas grand chose, si ce n'est être enfermées un moment. Par conséquent, je doute qu'Ayane crache le morceau à propos d'Ifrit, mais j'ai pas la moindre idée de ce qu'elle va dire à la place! Est-ce qu'elle va simplement dire qu'il n'y avait rien là bas? Ce serait le plus logique, bien que ça n'expliquerait pas qu'on ait disparu... c'est alors que je me souvenais d'un détail que nous avait dit Titan, et mon sourire s'élargit sur l'instant, même si Ayane disait qu'il n'y avait rien, on pouvait très bien avoir des opinions différentes sur la raison pour laquelle on avait disparu, du moment que ce n'était que des suppositions non?
J'entendis du bruit derrière moi, la porte avait fini par s'ouvrir et Ayane entrait. Comme avait pu me le dire le gars, elle ne semblait pas avoir été torturée, ce qui me soulageait en quelque sorte. Une fois de plus, ils ne nous laissaient pas le temps de nous concerter, mais elle eut tout de même le temps de me demander si ça allait «Un peu mal à la tête, mais ça va, t'en fais pas!» je ne savais pas qu'elle se sentait responsable vis à vis de moi, qu'elle jugeait que je n'avais rien à voir dans cette histoire, pour moi, on était dans le même bateau et puis c'est tout.
Je fus conduite dans une pièce donc, deux hommes se tenaient de chaque côté, mais ils n'avaient pas d'arme sur eux, pour éviter qu'on s'en empare je suppose. Celui en face de moi n'en avait pas non plus, mais on attachait mes menottes à la table pour ne pas que je puisse faire de gestes brusques. «Bon... votre amie a été plutôt coopérative, on va voir s'il en est de même pour vous.»
Ayane? Coopérative? Là il se fiche de moi. Ça doit être une ruse pour me faire croire qu'elle a parlé, c'est mal la connaître, et mal me connaître, je la connais mieux que ça, mais je préfère jouer un minimum le jeu «Elle vous a dit quoi?» «Que vous avez rencontré une chimère dans la mine de soufre.» c'est forcément faux. Ifrit était une G-Force de ce que je sais, si vraiment Ayane avait parlé, elle aurait dit le nom de la chimère, et ça les aurait marqué. Je haussais donc les sourcils sur le coup de la surprise «Ben.. elle a du vous dire ça parce que c'était ce que vous vouliez entendre alors, car il n'y avait rien de tel là bas...» «Vous vous souvenez donc de ce qu'il y avait?» «Je me disais aussi...» «De?» «Je me doutais bien qu'elle ne pouvait pas vous avoir dit un truc pareil... je suis même presque sure qu'elle vous a pratiquement rien dit, c'est pas une bavarde de base, et quand y'a rien à raconter, c'est pire.»
Petit regard sombre pour lui faire comprendre que ça sert à rien d'essayer de me mentir à son sujet en somme. Il soupira et recula pour croiser les bras «Je vous écoute... y'avait quoi alors?» «On vous l'a dit, y'avait rien... mais c'était bizarre.» «Bizarre comment?» «Ben... on était un peu nazes, donc on n'a pas pu vraiment en discuter encore, on comptait en parler au cours du petit déjeuner, donc je ne sais pas trop comment elle l'a ressenti elle, mais moi, j'avais l'impression qu'il y avait quelque chose, mais y'avait rien.» «Mais encore?»
Le fait que je dise que je ne savais pas comment Ayane l'avait vécu pouvait me permettre de nous en sortir si jamais elle avait dit avoir vu ou senti autre chose... c'était plus crédible, du moins je l'espérais, je ne trouvais pas d'autre idée «Je ne vais pas vous mentir, on est allé au Canyon Cosmo, et on a rencontré la chimère Titan. Elle nous a remis un orbe et nous a dit qu'il était impossible de trouver l'antre d'un cristal si on n'avait pas cet orbe... même si cette antre se trouvait sous notre nez...» sur le coup, j'espérais sincèrement qu'ils n'aient pas réussi à fouiller mes affaires, sinon c'était compromis, mais l'orbe était dans un compartiment un peu spécial de l'inventaire, donc moins de chance qu'ils les trouvent «Je me demande si par hasard, c'est pas carrément une antre d'un cristal qui se trouverait là bas... pour ça qu'on aurait disparu, même si je ne savais pas qu'on avait disparu... mais comme on n'a pas l'orbe, ben on n'a pas pu accéder au sanctuaire à proprement parler?»
De ce que je sais pour le moment, personne ne semble avoir trouvé un cristal, ou en tout cas, c'est pas dans les infos, donc... personne ne doit savoir comment ça se passe lorsqu'on est près de l'antre d'un cristal, surtout qu'à mon avis, il ne se passe absolument rien si on n'a pas l'orbe, mais ça, peut être qu'ils le savent pas...
En tout cas, il semblerait que ça fasse réfléchir l'homme en question, mais il croisa les bras en me fixant intensément «Comment ça se fait que vous vous souveniez de ça et pas votre amie?» j'écarquillais les yeux sur le coup, affichant la surprise avant de hocher la tête de gauche à droite «Je ne savais pas qu'elle ne s'en souvenait pas. Mais le combat contre le dinosaure a été un peu plus violent pour elle que pour moi, peut être qu'elle était fatiguée, je ne sais pas... après je vous l'ai dit, ce n'était qu'une drôle d'impression, j'ai peut être rêvé aussi...» «Elle dit ne se souvenir de rien, et qu'apparemment elle aurait perdu connaissance» «Pourtant, elle était bien réveillée, mais c'est vrai que j'ai du l'appeler plusieurs fois pour qu'on quitte l'endroit avant de cuire sur place... elle a peut être été dans une sorte de transe, je ne sais pas moi!!! On crevait de chaud, j'arrêtais pas de m'épuiser à lancer des sorts de glace pour nous rafraîchir, elle aussi d'ailleurs, quand on a réalisé qu'il n'y avait vraiment rien, on s'est aspergées de neige et on a couru aussi vite qu'on a pu.» «Je vois...»
Je soupirais en ramenant ma tête sur mes mains - puisque je ne pouvais pas faire l'inverse, étant attachée avant de me redresser doucement «Écoutez, je comprends que vous trouviez ça bizarre, nous aussi on a trouvé ça bizarre et c'est pour ça qu'on a eu peur! Mais on ne sait pas ce qu'il s'est passé dans cette mine, on pensait justement qu'il pouvait y avoir une chimère du feu, mais y'avait rien! En revanche, y'a un truc, j'en suis presque sure... mais je sais pas quoi! Ça expliquerait surement pourquoi la température a tellement augmenté là bas...»
L'homme hocha juste de la tête avant de faire un drôle de signe de sa main, on me détacha avant de me conduire à nouveau vers la cellule «Pour le moment, vous allez purger votre peine pour les dégâts occasionnés à l'hôtel. Vu que vous avez été coopérative, je vais voir pour la durée de votre peine.»
Je soupirais de soulagement avant de hocher de la tête «Merci... je suis vraiment désolée pour l'hôtel, mais vous auriez pu éviter de pointer ainsi vos armes sur nous aussi! » «Je sais.»
Et rien d'autre. Connard. On me reconduisait dans la cellule avec Ayane, mais comme il y avait un garde posté en permanence devant, je savais déjà que je n'allais pas pouvoir discuter ouvertement avec la ninja, mais je pouvais simplement répéter ce qui avait été dit au cours de l'interrogatoire de façon «innocente».
Aussi, je venais m'asseoir près de la ninja, prenant une voix assez claire, mais basse quand même, comme si je ne voulais pas vraiment que le garde m'entende, tout en montrant à Ayane que je savais qu'il écoutait «Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu avais eu une absence dans la grotte? C'était à cause de la chaleur ou bien de la sensation bizarre qui se dégageait de cet endroit?»
C'était le moyen le plus sûr de savoir ce que l'on avait dit mutuellement, tout en évitant justement d'être piégées.[/i] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Sam 31 Aoû - 14:22 | |
| - Spoiler:
HRP: Désolé pour l'attente =S En passant, Cixi n’eut que le temps de me dire qu’elle allait bien, juste un peu mal à la tête… Tant mieux dans ce cas, mais je ne pouvais pas me retirer de la tête qu’elle aurait été ailleurs si je n’avais pas fait exploser l’hôtel… Enfin, je pourrais supposer ce que je voudrais, ça ne changerait pas le fait qu’on était maintenant en prison et dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit pour partir. J’avais examiné un peu les lieux mais je n’avais pas vu la moindre trace de nos armes ni même d’une manière de s’échapper avec la sécurité qu’il y avait ici… Et Cixi venait de se faire embarquer…
Contrairement à elle, je ne tapais pas la discussion avec le garde, je restai bien au fond de la cellule, assise sur ce sol humide à attendre que le temps passe, me reposant un peu par la même occasion. Je retentai de faire un peu de magie même si je me rendais compte par les sorts les plus simples que je ne pouvais pas même charger la moindre glace dans mes mains. Je ne pouvais rien faire outre me brûler le cou à tenter d’en faire justement et j’abandonnai rapidement l’idée.
Tout ce que j’avais dit n’avait strictement rien de vrai même si par moment ce n’était que mentir par omission de détails. Je préférais dire ne me souvenir de rien et laisser l’opportunité à Cixi de mentir sur ce qu’elle aurait pu faire, ça accorderait nos histoires sans problème puisque si je ne me souvenais de rien, elle pourrait se souvenir de tout ce que moi je n’avais plus en mémoire bien que je savais exactement ce que j’y avais vécu.
Ce ne fut que lorsqu’elle revint en cellule que je redressai la tête en sursaut. Je m’étais assoupie mais le son de la porte qui s’ouvrait me réveilla sans attendre pour voir simplement Cixi entrer et s’installer à côté de moi. J’avais encore le cœur battant la chamade par la surprise. Elle me demanda alors pourquoi je ne lui avais pas dit que j’avais eu un moment d’absence pendant la grotte, cherchant à savoir si c’était par la chaleur ou l’étrange sensation qui se dégageait de l’endroit. Je pouvais donc savoir à peu près ce qu’elle avait mentionné pour expliquer mon attitude et je savais que je devrais répondre comme si j’étais encore interrogée. Le garde devant la porte était lui aussi toujours là et je soupirai alors en murmurant de manière plus faible encore qu’elle, même si c’était un mensonge, j’avais un certain orgueil et ma capacité à m’auto-descendre frôlait donc le zéro…« C’était surtout à cause du t-rex… » Dis-je alors en essayant de ne pas me faire entendre mais l’écho était trop fort pour que ça soit inaudible même du garde… C’était fait exprès. « Après le combat, j’arrivais plus à capter où j’étais et où je devais aller… Mais je me suis dis que ça passerait. »Je fis une petite pause le temps d’essayer de me souvenir même si ce n’était que pour trouver ce que je pourrais faire pour avoir son point de vue. Cette sensation bizarre dont elle parlait, c’était certainement la présence qu’on n’était pas censée avoir confirmé et je continuai alors dans l’espoir que je ne trahirais rien. « Après, la chaleur n’aidait pas et j’ai pas vraiment senti quoi que ce soit de bizarre… Je devais déjà être à moitié dans les vapes. T’as vu quoi toi ? T’avais compris qu’on avait disparu ? »Vu que je ne me descendais plus sur la fin, j’avais repris un ton de voix un peu plus fort pour continuer à parler sans non plus le gueuler, ça restait une conversation privée et je ne tenais pas à la partager avec ce garde même s’il devait écouter le moindre renseignement qu’on pourrait encore sortir ici… J’aimerais aussi savoir ce que le type qui l’avait interrogé lui avait dit mais j’attendrais un peu pour le lui demander, qu’on puisse remettre nos pendules à l’heure discrètement avant qu’on ne se refasse séparer pour un nouvel interrogatoire. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Dim 1 Sep - 1:40 | |
| Fort heureusement, Ayane avait très vite compris de quoi il était question et entra dans mon jeu. De cette manière, indirectement on se disait chacune ce que l'on avait pu dire à l'autre sans que ça n'éveille les soupçons. Après tout, n'importe qui qui aurait passé la journée dans cette fichue mine de soufre aurait été trop crevé pour discuter de quoi que ce soit après non?
Je m'étais assise par terre pour discuter un peu, essayant de paraître la plus désinvolte possible, espérant ainsi qu'ils verraient que je ne me sens coupable de rien et donc, que je n'ai rien à cacher - à part l'orbe du feu évidemment. Je pensais d'ailleurs à l'orbe de la terre qui était également dans nos affaires, et le fait que le temple du cristal devait justement se trouver sous nos pieds...
Ayane m'expliquait donc brièvement ce qui «lui était arrivé», et j'affichais un léger rire amusé en voyant combien c'était dur pour elle de reconnaître qu'elle avait eu un moment de faiblesse, même si ce n'était pas le cas. «Non, je ne m'étais pas rendu compte qu'on avait disparues non plus. Mais je sais pas, ça m'a fait un peu bizarre, c'est un peu comme quand tu as l'impression que quelqu'un te suit tu sais? Tu sens ses regards posés sur toi mais tu les vois pas. J'ai eu un peu cette sensation là bas.»
Je venais ramener mes mains derrière ma tête et je m'allongeais carrément à même le sol et fixer le plafond, croisant les jambes qui étaient tout de même légèrement repliées vers moi «Je sais pas ce qu'il y a là bas, mais j'ai dit au type qu'il devait y avoir un truc. Je sais pas quoi, donc j'ai fait que des suppositions.»
Je ne savais pas s'il était nécessaire que je précise lesquelles, je me disais que ça ferait peut être trop? Je soupirais en laissant mon pied bouger dans un rythme que j'avais dans la tête, et on se plongeait dans le silence. Puis des gardes vinrent nous chercher, toutes les deux cette fois. On était toujours menottées et on nous conduisait tout en haut des tours - saletés de marches, c'est que y'a un paquet d'étages et ils nous ont même pas laissé prendre l'ascenseur ces enfoirés - et ils nous conduisirent près du capitaine une nouvelle fois. Il tenait nos boîtiers dans les mains et les posa devant nous d'un air agacé
«Qu'est-ce que c'est?» Hum... je devais la jouer fine. Je ne pouvais pas vraiment inventer n'importe quoi, aussi, je disais partiellement la vérité «C'est.. une sorte de sac de voyage. Ça permet de stocker des vêtements, de la nourriture, ce genre de chose.» «Et un orbe?»
Et merde... «Un orbe? comment ça un orbe?» «Je sais que vous avez passé l'épreuve de la terre! Je sais qu'on vous donne un orbe!» fais chier... en plus comme une conne, je lui ai dit qu'on avait eu ce fichu orbe «Non, pour l'orbe, j'ai pas réussi à le mettre là dedans. Je suppose qu'il dégageait trop d'énergie. J'ai du le laisser chez moi et Ayane a fait pareil, elle a laissé l'orbe chez elle. On s'est dit que comme ça, y'avait peu de chance que quelqu'un les trouve, y'a pas grand monde qui sait où on habite, et je doute que quelqu'un s'amuse à exploser toutes les maisons de toutes les villes de tous les mondes pour trouver ces orbes..» «Détrompez-vous, Ultimecia en serait capable.» «C'est qui celle la?»
Bon, en fait, je le savais, on a lu un bouquin sur elle, mais passons. Visiblement, le gars était agacé au plus haut point, lui dire qu'on n'avait pas les orbes était peut être une mauvaise idée, surtout qu'au fond, on n'en a rien à foutre des cristaux! Mais vu qu'on est juste au-dessus du temple, ce type a peut être envie de nous piquer l'orbe pour s'y rendre, et bon... j'ai pas vraiment envie de me retrouver responsable d'une guerre de pouvoir quoi! Manquerait plus qu'il veuille le cristal pour foutre la merde celui là! On peut jamais savoir avec les gens! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Lun 2 Sep - 20:06 | |
| Continuant à jouer le jeu, Cixi me disait ce qu’elle avait dit à ce type : comme quoi elle ne se serait pas rendue compte avoir disparu et avoir ressenti une impression bizarre, comme si elle était suivie ou observée. Je faisais des signes de tête pour confirmer avoir compris ce qu’elle voulait dire mais je pouvais me rendre compte qu’elle n’avait finalement rien dit du tout. Elle ne me parla pas de l’orbe de la terre néanmoins et je ne pouvais pas savoir qu’elle leur avait mentionné le posséder. Dans tous les cas, j’étais persuadée qu’ils seraient trop con pour ouvrir nos boîtiers si même Geyser n’avait pas réussi à le faire.
Lorsqu’elle eut terminé de parler, elle s’allongea sur le sol sans s’occuper de la température de ce métal, sans s’occuper des bestioles qui pourraient y avoir. Personnellement, je restais assise, adossée au mur en continuant de réfléchir faute de pouvoir faire autre chose. Le silence était revenu et j’envisageais peut être de faire des pompes pour passer le temps lorsque la porte s’ouvrit sur un type qui nous demandait de venir par ici. Finalement, heureusement que je n’avais pas fait de pompes parce que ces enfoirés nous avaient fait monté tout en haut sans même nous permettre l’ascenseur. Ils nous avaient laissés menottés et nous démontraient maintenant nos boîtiers justement en nous demandant ce que c’était.
Cixi ne mentit pas alors que je leur aurais dit tout l’inverse de ce que c’était quitte à ce qu’ils le jettent et que je le retrouve derrière mais non, au moins on était sûr qu’ils ne le jetteraient pas maintenant qu’ils savaient que c’était un sac de voyage avec du linge, de la nourriture et tout ce genre de choses permettant de voyager. Il demanda aussitôt si ça pourrait contenir un orbe et mon regard se dirigea vers cet homme avec une certaine envie de l’étrangler… Ah oui, mais mains étaient menottées donc pas évident de lui casser la tronche.
Heureusement qu’elle gardait son calme elle… Elle tentait de la jouer innocence sans succès et finit par lui dire qu’elle avait simplement laissé son orbe et le mien dans nos domicilies respectifs parce que la puissance de l’objet ne pouvaient pénétrer dans cet inventaire. Il était clair que très peu de monde serait en mesure de faire chaque maison, chaque village et ville, chaque pays ou chaque monde pour trouver un orbe mais l’homme répondit que c’était le cas d’Ultimecia. Une personne que Cixi voulut définir même si elle devait se souvenir tout comme moi qu’il s’agissait d’une sorcière de ce monde. Probablement le même gabarit que Sephiroth… Un autre type avec un tour de bras exagéré qui se mettrait certainement volontiers sur notre route pour nous dépouiller dans ce cas…
En tout cas, ça ne nous avançait pas et ce type était toujours en train de chercher ce qu’il pourrait nous demander, il cherchait ce qu’on pourrait lui révéler mais il ne semblait pas douter de ce que Cixi lui avait dit. Cependant, il était hors de question qu’il cherche à aller chez moi non plus. J’étais assurée que s’il tenterait quoi que ce soit, il y aurait au moins ma famille pour lui foutre une rouste monumentale malgré tout. Ce n’était pas ce qui allait nous aider à sortir d’ici pour autant.
Préférant garder le silence, je ne répondrais pas à la moindre des questions qu’ils me poseront, Cixi avait au moins répondu pour moi concernant l’orbe mais il était clair que ma curiosité sur cette Ultimecia grandissait et je redressai le visage vers cet individu nous interrogeant.
« Cette Ultimecia aussi recherche les orbes ? » « Certainement… »
Du coup, il était mal luné… Mais ça me donnait une idée quand même. Soit ils le savaient et voulaient pas nous le dire, soit il disait ça pour nous mettre la pression et dans ce cas, ça ne fonctionnerait pas. Ce n’était pas comme s’il donnerait l’information qu’on venait de lui donner à Ultimecia. Maintenant, restait à voir ce qu’il allait faire de nous aussi… « On va camper là ? »
J’avais redressé la tête et gardait un regard provoquant comme pour lui rappeler qu’on était debout et qu’on n’avait rien à faire depuis qu’il cherchait ce qu’il pourrait faire de nous. Est-ce qu’il avait encore des raisons de nous garder ? Est-ce qu’il chercherait à nous mettre sous surveillance aussi ? S’il le faisait, ça serait assez casse pied compte tenu qu’on ne pourrait pas aller voir pour la prochaine chimère sur la plaine foudroyée tranquillement. Après, tant qu’on pouvait partir d’ici, je me fichais bien des conditions, je réfléchirais au reste ensuite. Je tournai la tête vers Cixi pour voir si elle avait quelque chose à ajouter de son côté mais ce n’était pas comme si elle en aurait davantage que moi à dire. Moins on en dirait et moins ils en seront, donc mieux se serait dans ce sens… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Jeu 5 Sep - 0:57 | |
| On était dans la merde. Pour le moment, le gars semblait à peu près me croire, j'avais eu de la chance du point de vue de l'improvisation, mais ça ne pourrait pas durer. Comme il l'a dit, on a l'orbe de la terre, j'ai beau avoir dit qu'il n'était pas ici, il est bien là! Et on se trouve en toute logique au-dessus du temple du cristal de la terre. Pourquoi est-ce que ça ne s'est pas activé? J'en sais rien, peut être qu'il faut qu'on ait l'orbe dans notre main? Non, je ne pense pas, ce serait con car personne ne va se balader avec l'orbe dans sa main pour trouver ce fichu temple!
Peut être qu'il faut être vraiment au niveau de son entrée, on est en hauteur là, peut être que si on nous conduisait dans le sable au pied des tours, là le temple s'ouvrirait, aussi il valait mieux prier que ça n'arrive pas, qu'on reste bien tout en haut et qu'ils nous laissent partir. Ultimecia... visiblement, cette femme est une calamité au moins aussi désastreuse que Sin avant la Félicité, et probablement aussi psychopathe que maître Seymour ou Monseigneur Asran... en gros, on n'est pas dans la merde avec des tordus pareils en liberté.
«Écoutez, on est vraiment désolées pour cette histoire d'hôtel! On n'a pas vraiment les moyens de payer les réparations mais franchement, vous nous avez vues? On n'a pas envie de trouver les cristaux, c'est pour ça qu'on n'a pas gardé l'orbe sur nous! On est tombées par hasard sur l'antre de Titan, on ne voulait pas y aller...» «Vous mentez...» «Hein?» là sur le coup, je devais être convaincante car je disais bien la vérité, on n'en a vraiment rien à foutre des cristaux quoi! «de quoi je mens?» «Vous correspondez au signalement de deux femmes qui sont allé voir le Professeur Geyser à Esthar, Et apparemment, vous seriez à la recherche de Bahamut!» «Bahamut ne garde aucun cristal! C'est ce que Titan nous a dit!» «Alors pourquoi vous le cherchez?» «Sérieusement? On doit vous raconter toute notre vie, tous nos projets?» «Si vous voulez sortir d'ici.. oui.»
Je me tournais alors vers Ayane. Là par contre, c'était surtout elle qui voulait le trouver, alors s'il fallait inventer un mensonge ou dire la vérité, je préférais la laisser faire, je commençais à être à cours d'inspiration... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Jeu 5 Sep - 8:55 | |
| Ils ne nous lâchaient pas, ils allaient nous emmerder jusqu’au bout. Là, ils ne disaient rien et semblaient réfléchir mais Cixi n’était pas aussi posée que moi pour le coup et cherchait à les convaincre de nous relâcher. Une belle tentative en somme mais je n’étais pas sûre que ça serve à quelque chose de négocier notre libération avec des bouffons pareil.
Elle reprit encore une fois en disant être désolée pour cette histoire d’hôtel mais pour le coup, il était vrai qu’on n’avait pas de quoi payer les réparations, on n’avait pas assez d’argent pour ça et si encore c’était le cas, on n’irait pas loin. Mais elle trouva une bonne raison pour laquelle on n’aurait pas l’orbe sur nous et je redressai la tête rien que pour voir le galbadien réagir. On ne gardait pas l’orbe parce qu’on ne voulait pas du cristal. C’était par pur hasard qu’on était tombé sur l’antre de titan.
Cette fois le type fut tranchant et affirma qu’on mentait et, pour une fois, c’était ce qui se rapprochait le plus de la vérité. Il nous redit encore une fois qu’on correspondait aussi aux femmes qui étaient allées se renseigner auprès du professeur Geyser - le vieux fossile là - à propos de Bahamut. Mais même si Cixi disait que Bahamut ne gardait aucun cristal, ça ne suffisait pas à ce soldat et l’al bhed ne savait plus quoi en dire. Ce type voulait à la limite qu’on raconte notre vie pour sortir de là. Je sentais la moutarde qui me montait au nez et c’était généralement mauvais lorsque ça arrivait puisque même si j’avais les mains liées et ce dispositif, je serais encore capable de mordre pour leur arracher les yeux à ces types.« Vous allez pas me faire croire que vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi plusieurs mondes fusionnaient ? Pourquoi l’énergie des monde changeaient ? Ou encore pourquoi des temples étaient créé pour protéger les éléments ? Hm ? »Bien évidemment, là il ne répondait rien ce type. Quel con… J’avais encore une fois attiré son attention rien qu’en le ciblant du regard pour reprendre. « Il n’y a que Bahamut qui connait la réponse à toutes ces questions parce que les chimères élémentaires sont trop stupides pour le savoir il faut croire. Leur orbe ? Ou leur cristal ? Qu’est-ce qu’on en a à foutre sérieusement ? Tout ce que je veux, c’est des réponses… »« Et vous pensiez trouver Bahamut en allant à la mine de souffre ? »Il le fait exprès ou il cherche à me gonfler là ? Serrant les dents pour me contrôler encore un minimum, je tentais de garder mon calme mais je bouillonnais de manière intense depuis un certains temps déjà. « Non, on voulait trouver Ifrit pour qu’il nous dise s’il savait où était Bahamut. » Attention quand même de ne pas dire qu’on l’avait vu maintenant… « On pensait aller au centre de recherche sur ce monde puisqu’il semblerait qu’il y ait été, on a juste fait au plus simple en allant à Balamb. »« Ca se tient… »Heureusement puisque c’était la vérité… Mais là, je venais de radicalement le niquer s’il comptait envoyer du monde voir à Deep Sea puisqu’il n’y aurait que peu de chance qu’ils tombent sur Bahamut. Enfin… Tout autant de chance qu’ils tombent dessus qu’ils nous relâche en fait. Exaspérée, je relançai alors le sujet.« Qu’est-ce que vous voulez au final ? On ne peut pas vous donner ce qu’on a pas. Si vous voulez ces cristaux ou ces orbes, vous devriez capturer et interroger cette Ultimecia, vous aurez plus de chance… »- Spoiler:
Note: Ca n’avance pas beaucoup mais je ne sais pas où va le scénario du forum ni ce que compte faire les soldats, je préfère te laisser les faire agir pour ce qui est de notre suite ici. S'il y a un truc qui colle pas ou que je peux ajouter, n'hésite pas à me le dire par MP ^^
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| | | Daggran Ancien Père Fondateur
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Sam 7 Sep - 23:23 | |
| Tout commença par une plume noire, perdue dans le sable chaud. Cette plume était comme le prélude de la destruction, l’inévitable promesse que le désespoir allait s’abattre sur ce monde. Telle l’épée de Damoclès, il se tenait là, perché dans le ciel d’azur. Il l’avait finalement trouvé. Ce lieu qu’il cherchait depuis trop longtemps déjà. L’immense désert qui s’étalait à ses pieds semblait interminable, mais là, devant lui, se dressaient la Prison du Désert… Maintenant, plus rien ne pouvait l’arrêter. Porté par une aile aussi noire que l’ébène, Sephiroth entama lentement sa descente vers la Prison. Il ne se préoccupa ni de la sentinelle qui l’aperçu, ni de l’alarme qui s’éleva des tours de fer. Puis, les machines s’ébranlèrent dans un vacarme assourdissant. La Prison du Désert s’enfonça dans le sable, de manière à pouvoir envoyer ses hommes au front. Mais tout cela n’était qu’une perte de temps, une vaine tentative pour retarder l’inévitable. Lorsque les bottes de Sephiroth se posèrent doucement dans le sable fin, une centaine hommes lui faisait face. La plupart d’entre eux étaient équipés d’armes à feu, mais l’ange déchu semblait serein. Il considéra froidement cette troupe venue le défier, sans se soucier du vent qui secouait son manteau et ses cheveux. Même s’il avait perdu de sa puissance d’antan, de simples miliciens étaient incapable de lui résister. Il lui suffisait de les écraser, et une fois au pied des tours, il obtiendrait ce qu’il était venu chercher… Le cristal de la terre. Un infime fragment de cette nouvelle puissance tant convoitée. Alors que les soldats le mettaient en joug, le visage paisible de l’archange se fendit d’un sourire sans émotion. « Hors de mon chemin, murmura-t-il calmement. »Alors, le premier coup de feu partit ; rapidement suivit par des dizaines d’autres. La seconde suivante, la terrible Masamune fendait déjà l’air et la chaire, impatiente d’en finir. Pendant ce temps, à l’intérieur… Cette petite peste avec ces cheveux couleur bubble-gum commençait franchement à lui taper sur le système. Elle était trop agressive, et au moins aussi exaspérée que le capitaine l’était lui-même. Et elle s’interrogeait sur ce qu’il voulait ? Des réponses, voilà tout. Mais de véritables réponses, et pas du flan ! Sérieusement, elles avaient disparues dans du « rien » ? Il refusait de le croire. Son second lui avait dit plusieurs fois qu’il n’obtiendrait rien de plus de ces deux là, mais le capitaine était certain qu’il pouvait en apprendre d’avantage. Toutefois, il y avait une chose qu’il ne comprenait pas… Quel intérêt avaient-elles à cacher ce qu’elles avaient pu voir dans la mine du soufre. Ça le rendait fou. Un long silence tomba dans la pièce, et le soldat considéra tour à tour ses deux prisonnières. Il voulait insister. S’il fallait les interroger chaque jour jusqu’à ce que leur peine soit purgée, il le ferait. « Écoutez, il est arrivé quelque chose à la mine de soufre et je veux savoir quoi ! Admettons que Bahamut ne garde pas de cristal. Mais Titan est lié aux cristaux, et si vous cherchez Ifrit, je mettrais ma main à couper que lui aussi ! Vous savez forcément des choses, alors… ! » « Chef. On a un problème. »La porte venait de claquer, et ce fut un soldat ruisselant de sueur et haletant qui apparu. Le capitaine était sur le point de congédier son suborné, mais en découvrant son visage terrorisé, il se ravisa. Quelque chose de grave était sur le point d’arriver. « Nous allons être attaqué. Les deux autres tours sont déjà en état d’alerte. Nous allons bientôt descendre pour envoyer des hommes au combat monsieur. » « Que se passe-t-il ? Combien sont-ils ? » « Un seul monsieur. Son identité a été confirmé monsieur, c’est Sephiroth. Il arrive droit sur nous. »Pas maintenant ! Le capitaine serra le poing, et considéra ses deux prisonnières. Il avait juste besoin d’un peu plus de temps… Et merde, cracha-t-il en abattant son poing sur la table. Trop tard pour elles, la situation était bien plus grave là-dehors. Tout autour, les moteurs commencèrent à vrombirent, et la tour s’enfonça peu à peu dans le sol. Le capitaine connaissait la manœuvre : faire sortir des soldats, puis faire remonter la prison pour éviter les entrées et les sorties. « On a pas beaucoup de temps. Toi, va donner l’ordre d’aller au front aux soldats qui attendent en haut, ordonna-t-il à l’un des geôliers. Vite, on a moins de dix minutes avant que la prison remonte ! Toi, cracha-t-il en se tournant vers l’homme qui venait d’arriver, descends et va vérifier que des patrouilles sont en place à chaque étages ! Et toi le dernier, tu raccompagnes ces deux là dans leur cellule ! »Le capitaine se passa la main sur le visage, observa une nouvelle fois les prisonnières, et s’élança vers la porte. Toutefois, il se figea lorsqu’un bruit sourd et métallique résonna dans toute la prison. Ils venaient de toucher le sable. Désormais, tout allait se passer très vite… - Choix scénaristiques :
Si vous voulez tenter quelque chose, c’est maintenant ou jamais ! Vous pouvez tenter de proposer votre aide au capitaine. Avec un peu de chance, il se souviendra de votre générosité… Ou alors, vous pouvez attendre qu’il parte. Il ne reste qu’un seul garde. À deux, vous pourriez facilement vous en débarrasser ! En plus, vos objets sont juste là, sur la table… Le seul problème, c’est que vous devrez récupérer vos armes, et réussir à vous enfuir avant que la prison remonte à nouveau ! Sauf si vous comptez aller à la rencontre de Sephiroth… Auquel cas, vous devriez peut-être réviser votre jugement.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Dim 8 Sep - 0:27 | |
| Ça commençait sérieusement à sentir le roussi! Pendant un instant, j'avais eu un faible espoir, l'homme semblait nous croire lorsqu'on lui disait qu'on ne voulait pas des cristaux et qu'on ne savait rien de tout ça, mais lorsqu'Ayane reprit la parole, il eut une sorte de déclic, ou alors simplement n'aimait-il pas le ton qu'elle employait. Mais sérieusement, il voulait quoi ce con? On ne pouvait pas lui dire qu'Ifrit était là bas, certes, on n'en avait rien à foutre des cristaux, mais j'avais le sentiment que moins de personnes savaient où ils étaient et mieux ce serait! Surtout que si ils mettaient la main sur l'orbe du feu, ils pourraient peut être savoir où se trouvait le cristal, et pareil, rien ne nous dit que de mauvaises personnes ne vont pas mettre la main dessus.
Mais là, il s'énervait encore plus et était persuadé qu'il était impossible qu'on ait disparu sans qu'il n'y ait une chimère là bas, il refusait visiblement de me croire lorsque je lui disais que c'était peut être l'antre d'un cristal, et pour cause... ils n'avaient pas l'orbe de la terre non plus, mais savaient très bien que l'antre du cristal était sous leurs pieds, donc si des soldats avaient aussi disparu juste parce qu'ils n'avaient pas l'orbe, il l'aurait su! Ma stratégie tombait à l'eau, et c'est maintenant que j'en payais le prix.
Je m'étais approchée d'Ayane en posant mon épaule contre la sienne pour qu'elle se calme, je savais qu'elle allait pêter un câble à force et ce n'était vraiment pas le moment! Sauf qu'en fait, on allait être sauvées par le gong, ou plutôt par l'alarme! Le sol se mit à bouger et je regardais autour de nous, un soldat arrivait en signalant que Sephiroth était arrivé et je me tournais vers Ayane, tout comme nous, il avait trouvé la solution de l'énigme!
Le chef ordonna qu'on nous reconduise en cellule, sauf que cette fois, je ne comptais pas me laisser faire! J'attrapais mon boîtier pour l'accrocher à ma ceinture alors que le soldat qui était resté avec nous pointait son arme sur la ninja! Mais elle n'avait pas besoin de ses mains pour le désarmer aussi je la laissais nous débarrasser de lui «Il faut qu'on se sauve! Si ce Sephiroth est là et qu'il nous trouve, ça va pas faire comme ces idiots, il va récupérer tout ce qu'on a sur nous pour voir si on n'a pas un orbe! Il ne doit pas trouver celui du feu!» j'avais murmuré pour le cas où il y ait d'autres soldats, puis, les mains toujours liées par les menottes, j'appuyais sur un des boutons de mon inventaire pour sortir des outils, une fois que je trouvais mon bonheur, je faisais signe à la ninja d'approcher pour déverrouiller ses menottes, puis je mettais la tige de métal entre mes dents pour déverrouiller les miennes. De là, je rangeais nos affaires et je raccrochais mon inventaire à ma ceinture en donnant le sien à Ayane «Il faut qu'on retrouve nos armes, viens! Mais les soldats vont surement nous empêcher de passer quand même... je suppose que la plupart est allée combattre ce Sephiroth, mais il doit en rester encore dans la prison! J'ai les bidons d'essence de Balamb, on pourra prendre l'aéronef pour s'enfuir ensuite!»
Mais d'abord, il fallait qu'on trouve nos armes, et vite! Et surtout, il ne fallait pas qu'on se retrouve nez à nez avec ce Sephiroth. En dehors du fait qu'il était bien trop fort pour nous, selon moi, je ne voulais surtout pas qu'il puisse mettre la main sur l'orbe de feu, et je priais pour qu'Ayane soit du même avis que moi... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Mar 10 Sep - 3:33 | |
| Les types ne voulaient pas nous croire, c’était bien leur problème à moins qu’ils aient pu détecter qu’on leur mentait au nez depuis le début. De mon côté, je ne comptais pas changer de discours même si Sephiroth attaquait… Néanmoins, me retrouver devant lui ne m’enchantait pas et j’eus comme une pointe au cœur par la peur lorsque le soldat arriva pour mentionner cette nouvelle. J’étais consciente ne pas avoir le niveau pour lutter contre lui et je ne désirais que l’éviter même si j’aurais tout de même souhaité ne pas le laisser démontrer à quiconque et, au vu de ma tête, c’était déjà mort en fait. L’état d’alerte avait été déclaré et des soldats allaient et venaient dans la salle pour déterminer l’état de la prison. Un choc nous signala que la prison venait de totalement s’enfoncer. On devrait alors trouver nos armes rapidement si on cherchait à partir d’ici. Je ne comptais pas rester camper ici. Si Sephiroth était présent, il allait sans dire que plus il en aurait, mieux ça serait pour lui et s’il savait qu’on était présente, il chercherait pour sûr à nous retrouver.
Le pire, c’était probablement qu’un seul homme fut chargé de nous ramener dans notre cellule, de quoi s’en débarrasser vite fait bien fait. Cixi s’était rapprochée de moi pour me calmer mais je gardais toujours mes objectifs en vue. J’attendais simplement que tout le monde soit parti suite aux ordres de cet homme qui nous avait interrogé… La seule personne qui nous ciblait de son arme fut relativement intimidé par notre prestance. En fait, il était surtout terrorisé à l’idée que Sephiroth puisse attaquer et le désarmer même avec les dents aurait été possible. Les bras liés et la gorge prise d’un système anti magie, je pus le mettre hors d’état de nuire d’un saut qui visa la tête d’un coup de pied.
Cixi voyait l’évidence : on devait partir au plus vite pour que Sephiroth ne mette pas la main sur notre orbe de feu et je ne pourrais qu’être d’accord avec elle. « Je préfère l’affronter à la loyale que d’être coincée ici à l’attendre. On part au plus tôt qu’on le peut. » Même si ça sous entendait qu’on le laisse prendre le cristal de la terre. Il savait où aller chercher et si c’étai si facile, ça serait lui qu’on devrait suivre. Mais tant qu’à faire, si on devait l’affronter, je préférais que ça soit plus tard que maintenant après tout.
Pendant que je m’occupais de ce soldat, Cixi avait cherché de quoi nous être utile dans son boitier et je pus au moins avoir les mains libres dans le temps où elle trouva ce qu’elle cherchait. Elle s’occupa d’elle ensuite mais elle ne tarda pas à reprendre la parole pour dire qu’il faudrait retrouver nos armes. J’étais on ne peut plus d’accord même si je ne savais pas du tout où elles pourraient être. La peur de croiser Sephiroth était si grande que j’étais plus du genre à chercher loin de lui mais je me disais que, comme par hasard, elles seraient le plus proche possible de lui. Même si on avait des bidons d’essence depuis Balamb, l’idée de partir sans mes armes était tout de même difficile et j’espérais pouvoir les retrouver avant de partir pour pouvoir avoir la conscience tranquille.
« J’espère qu’il s’occupera surtout de ce qu’il doit faire et pas de nous. » Dis-je en témoignant ce que je voulais. Ca prouverait que je chercherais à éviter Sephiroth au maximum même si je savais très bien que je ne pourrais pas faire des miracles. Je ne souhaitais pas le rencontrer pour l’instant. Je savais qu’il était à la recherche du cristal de la terre et si on pouvait lui éviter de trouver celui du feu par la même occasion, ça serait le mieux qu’on pourrait faire. Ainsi, il ne serait pas venu pour nous mais seulement pour ce cristal. J’ignorais ce qu’il pourrait nous faire mais je ne désirais pas prendre le risque de voir la puissance qu’il pourrait avoir gardé suite à la fusion des mondes, je me doutais que ça ne serait pas aussi simple que s’il avait simplement l’intention de nous passer sur le corps puisque s’il désirait obtenir nos cristaux, c’était tout ce qu’il aurait à faire. Avant de penser à quoi que ce soit, il faudrait trouver nos armes cependant, nous n’aurons pas beaucoup de temps avant que la prison ne se redresse au dessus du sable et donc il était temps de saisir notre chance maintenant. C’était probablement le meilleur moment où il faudrait exprimer sa manière d’agir même si je restais fondamentalement pour fuir cet endroit sans chercher à récupérer la moindre chose autre que mon équipement. Sephiroth pourrait vouloir prendre ce qu’il souhaitait tant qu’il ne me casserait pas les pieds… Tout comme Ultimécia, je savais qu’il chercherait à obtenir le pouvoir des cristaux désormais, tout comme la majorité des calamités qui avaient un jour pu régner sur notre monde… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Sam 14 Sep - 19:59 | |
| - Spoiler:
Désolééééée j'avais pas vu que tu avais répondu
Bon, la situation n'était franchement pas à notre avantage. Pour le moment, la prison était près du sol afin que les soldats puissent empêcher Sephiroth d'atteindre le temple du cristal. Mais nous avions deux raisons de ne pas chercher à aller à sa rencontre, d'une part, il risquait simplement de nous tuer, et d'autre part, nous étions en possession de l'orbe du feu, et il ne fallait pas qu'il s'en empare afin de trouver le temple du cristal qui y était lié.
J'avais réussi à utiliser mes outils dans mon inventaire pour pouvoir nous libérer de nos menottes, de là, Ayana nous ayant débarrassé du garde, on allait pouvoir chercher nos armes. Je me penchais vers le garde qu'elle avait assommé et je lui mettais une bonne claque après lui avoir retiré son casque pour le réveiller «Hey!! Où sont nos armes?» il était un peu dans les vapes, mais rapidement je pouvais voir dans son regard qu'il ne comptait pas me répondre, aussi, je décidais de sortir les grands moyens «Si vous voulez qu'on vous aide à lutter contre Sephiroth, faut nous dire où elles sont! Vos hommes vont tous se faire tuer sans nous!» il me regarda alors d'un air inquiet, moi, puis Ayane avant de soupirer et de tourner les yeux vers la porte par laquelle on était venues
«Descendez de deux étages, troisième porte sur votre gauche...» je le remerciais avant de faire signe à la ninja de me suivre. Ici, c'était la panique, les soldats couraient partout et ne s'occupaient donc pas de nous. On descendait donc sous terre, même si de l'intérieur, on ne s'en rendait pas trop compte puisque ce n'était pas les fenêtres qui se bousculaient au portillon. Un étage, deux étages, puis je me dirigeais vers la gauche. Il n'y avait plus de gardes, ils étaient tous en train de monter pour essayer de sortir de la prison et vaincre Sephiroth, mais selon moi, ils n'allaient que vers une mort certaine.
«Honnêtement, ça ne me plait pas de les laisser se débrouiller, mais à choisir, je pense qu'on sera plus utiles vivantes que mortes!» la porte qui menait à nos armes était fermée mais avec mon inventaire et quelques outils, je réussissais rapidement à l'ouvrir, et là, c'était pas seulement nos armes qu'on pouvait trouver, mais probablement toutes celles des prisonniers! Malgré tout, comme nous étions arrivées vers la fin, mes gants et toutes les armes de la ninja étaient assez en évidence.
«Allez, on se dépêche de tout récupérer et on s'en va! Il faut remonter et s'enfuir dans le désert assez loin pour que je puisse sortir le vaisseau et on s'en va!» nos objectifs n'avaient pas vraiment changé, avec Ayane, on irait vers les plaines foudroyées dans l'espoir de trouver la chimère de la foudre. J'enfilais rapidement mes gants avant de me tourner vers la ninja qui avait tout de même un peu plus d'équipements à récupérer... - Spoiler:
Je pense que tu peux nous faire quitter la prison à la fin de ton poste pour aller aux plaines foudroyées et Daggran clôturera
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Dim 15 Sep - 15:27 | |
| - Spoiler:
Mieux vaut tard que jamais! Et j’ai rien à dire sur un post en retard mdr Tien d’ailleurs, Cixi a enlevé nos menottes mais qu’en est-il du collier anti-magie ? Le type que je venais d’assommer ne dira plus rien maintenant mais je pus remarquer Cixi lui retirer son casque et le réveiller pour lui poser des questions sur l’emplacement de notre équipement. Il ne répondra pas et il ne tarderait donc pas à s’en manger une autre mais elle me dissuada d’intervenir d’une nouvelle affirmation : s’il nous aidait, on pourrait les aider contre Sephiroth puisque tout le monde allait se faire tuer… Il nous indiqua alors où aller et malgré l’envie de l’achever avant de partir, je suivis l’al bhed jusqu’à pouvoir récupérer nos biens.
Elle, ce ne fut que récupérer une arme mais moi, je devais retrouver tout mon bordel et le remettre autour de ma taille. Le plan était simple maintenant : remonter et partir depuis le désert. On ne croisait presque personne qui s’intéressait à nous. Pourtant, deux femmes dans un bâtiment remplis d’hommes, même si c’était une crise, ça ne passait pas inaperçu… Après, ils avaient peut être tellement la trouille qu’ils ne nous voyait même pas comme des femmes mais comme des soldats basiques. Personnellement, ça ne me dérangeait pas tant qu’ils ne nous cassaient pas les pieds.« On peut y aller ! » Conclus-je alors en quittant la salle. J’avais pris le temps de regarder si je ne pourrais pas m’emparer d’une autre arme dans le tas qu’il y avait mais rien ne me semblait assez bien pour moi d’un premier regard alors j’avais terminé. On retourna sur nos pas de ce fait pour cette fois remonter tout en haut sans pour autant croiser d’autres soldats. On pourrait alors s’envoler depuis le désert pour aller vers la plaine de foudre dont elle m’avait parlé.
Pendant qu’on montait, je me disais que j’avais de la chance d’être avec une personne comme elle parce que ça n’aurait pas été à moi que ce garde aurait pu dire où étaient mes armes, ce n’était pas moi qui aurait pu crocheter une serrure. D’autant plus que son vaisseau était d’une très grande utilité… Je ne serais sérieusement pas allée bien loin avec elle et je devrais au moins lui témoigner un peu de reconnaissance en lui attirant un minimum moins de merdes… Mais ce ne serait pas du jour au lendemain que j’allais changer de comportement non plus et je savais que même en me forçant, le naturel me rattraperait bien rapidement.
En arrivant au point le plus haut, je fus rassurée de ne pas être tombée sur Sephiroth, du moins pas encore… J’étais bien consciente que si je le croiserais, il ne manquerait pas de nous coller une dérouiller et, comme l’avait dit Cixi, on était mieux vivante que morte… D’autant plus que je ne tenais pas à ce qu’il prenne l’orbe de feu non plus… La prison était immobile au point bas si bien que le désert était juste devant nous pour nous permettre de partir. Quelque peu hésitante sur ce qu’on devrait faire, je ne perdit pas trop de temps pour autant et je quittai cette prison avec Cixi.« Je pense qu’on est assez loin… » Dis-je une fois qu’on eut couru dans le désert pour se permettre de s’envoler. Il me fallut encore attendre un peu que la jeune femme ne sorte son petit vaisseau et le remplisse d’essence pour qu’on puisse ensuite partir pour Spira, le monde d’où elle venait. On aurait finalement eu de la chance que Sephiroth se pointe puisque quelque chose me disait qu’on y serait encore pour un bon moment dans le cas contraire… Mais désormais, je savais que l’orbe de la terre nous permettra de localiser le cristal et donc la position actuelle de Sephiroth… Je ne manquerais pas de le dire à Cixi lorsque je serais sûre de ne pas me faire entendre mais si jamais Sephiroth découvrait un autre orbe quelconque, on pourrait s’en rendre compte si on regardait l’orbe de la terre de la terre pour le localiser. |
| | | Daggran Ancien Père Fondateur
| Sujet: Re: Deux étrangères en prison Lun 23 Sep - 22:12 | |
| C’était un véritable massacre. Une scène capable de retourner l’estomac d’un soldat aguerri. Partout, le sable était gorgé de sang, et jonché de cadavres encore chauds. Sur les visages des défunts, une expression atroce de terreur, mêlée à la souffrance des blessures qui leurs avaient coûtées la vie. La victoire de Sephiroth était absolue. Après avoir balayée toute résistance, l’ange sans cœur avait pénétré dans l’antre de la Terre. Quelques minutes plus tard, il était de nouveau là, foulant du pied le sable chaud. Dans sa main droite, il tenait fermement le précieux cristal qu’il avait arraché à son protecteur. Alors, la suite avait été à la fois brève et brutale. En quelques coups à peine, Sephiroth avait massacré les soldats encore en vie, ainsi que les renforts, et les véhicules de combat qui venaient juste d’arriver. Puis, sans se soucier de ce qu’il adviendrait de cet endroit, il avait disparu dans les cieux céruléens. Derrière lui ne restait que cette atmosphère macabre, et cette horrible odeur de mort qui enveloppait la Prison du Désert… → Sephiroth s'empare du Cristal de la Terre ! ← |
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