Forum rpg basé sur les univers des FF VII, VIII, IX et X. |
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| Casse-tête aux allures boisées | |
| Auteur | Message |
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Mégane Flammèche Temporelle
Fiches du joueur : Niveau : 2 HP : 650/650 MP : 15/15 Statistiques :
| Sujet: Casse-tête aux allures boisées Sam 28 Mar - 23:28 | |
| Un ciel bleu qui semble s’étendre à perte de vue, sans presque aucun nuage pour assombrir ce tableau idyllique s’il en est. Les animaux à plumes qui vaquaient paisiblement autour de moi en profitent avec un entrain manifeste. Si l’un d’eux tente de s’approcher de moi pour essayer de m’entraîner dans leur moment de récréation, je lui signifie rapidement que le moment est mal choisi, non sans lui communiquer un minimum de gratitude par quelques caresses et autres flatteries autour de l’encolure et du visage.
Cet endroit qui m’est totalement inconnu a beau ne pas receler de dangers, je ne suis pourtant pas capable de m’y sentir totalement à l’aise. Peut-être parce que je n’ai aucun souvenir de comment j’y ai atterri, ou peut-être est-ce aussi à cause du fait que...
Un bruit dans les fourrés à proximité attire mon attention. Ce n’est pas un animal comme celui avec lequel je viens d’interagir, la voix qui accompagne le bruissement des feuillages me confirme ce fait très vite.
« Qui va là ?! Montrez-vous ou bien vous... vous... »
Mes avertissements tombent à plat presque immédiatement lorsque je me rends compte que je ne dispose d’aucun moyen de me défendre en cas d’agression : pas d’armes, et encore moins d’élément du décor que je pourrais récupérer pour m’aider.
« Pas le choix ! »
La fuite reste ma seule option tant que je ne dispose d’aucune garantie pour répondre à la situation.
Ma course folle me conduit presque aussitôt devant une de ces formes éthérées que j’avais déjà pu voir apparaître un peu partout dans les environs. Un portail. J’ignore comment je le sais ou encore où cette chose est susceptible de me mener mais c’est probablement le risque le moins important à prendre dans le cas présent.
Je me retourne pour constater qu’on m’a rattrapé, ce qui m’occasionne un mouvement de recul. Il est peut-être seul mais s’il y a le moindre geste suspect de sa part, je n’hésiterais pas à m’engouffrer dans ce qui se trouve à peine quelques centimètres dans mon dos.
« T’approche pas ! T’es qui ? On est où ? »
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| | | Kyle Dolos Mythomane Basique
Fiches du joueur : Niveau : 3 HP : 500/800 MP : 10/20 Statistiques :
| Sujet: Re: Casse-tête aux allures boisées Lun 30 Mar - 16:45 | |
| - HRP :
C'est trop bien l'effet sur ta signa ^^
Le Royaume des Rêves, c'est le petit nom que j'avais donné à cet endroit que je rejoignais parfois pendant mon sommeil. Je ne sais pas trop comment ni pourquoi mais parfois, je faisais des drôles de rêves beaucoup plus incongru et réaliste que d'ordinaire. L'occasion rêvé de pouvoir faire ce que je voulais car j'avais davantage l'impression de contrôle que dans un rêve qui est, si l'on en croit les experts, un reflet inconscient de ce qui s'est passé dans les derniers instants de notre vie. Le Royaume des Rêves, c'est un peu comme si on avait ouvert un centre commercial immense où chaque magasin était une nouvelle aventure. On pouvait être qui on voulait, faire ce que l'on désirait, se laisser faire par des choses absolument inouïes. La seule chose encore étrange, c'est certains personnages sur lequel je ne semblais avoir aucune emprise. Et cela semblait être le cas de cette fille que j'observais, elle avait même fui sous le bruissement des feuilles qui annonçait mon approche. Je n'avais pas le temps de m'exprimer que la voilà partie en détalant. Je tentai de la rattraper, elle semblait apeurée à en juger qu'elle ne savait pas où aller, jusqu'à ce qu'elle réussisse à créer un portail si tant est que ce soit elle qui l'est fait apparaître. Mais au moins, j'avais réussi à la rejoindre avant qu'elle ne s'y engouffre. Même en me voyant et comprenant que j'étais un humain aussi et pas, je ne sais quel monstre, elle semblait toujours me craindre, souhaitant que je décline mon identité... "Aie pas peur, je suis qui je veux ici, et toi aussi. T'es dans ce que j'appelle le Royaume des Rêves, j'ai dû t'inventer par mégarde mais normalement, les gens que j'invente sont pas aussi détaillé que toi... Je t'appellerai Calistyne ! Ouais, ça claque ! " L'endroit s'appelait en réalité "le Paradis des Chocobos", nom plus logique quand on voit la plupart de ces volatiles connus dans tout Héméra qui passent du bon temps ici. " Et ce que tu as derrière toi est un portail qui te permet de rejoindre la destination de ton choix, mais je pensais être le seul à pouvoir les fabriquer..." Y'avait quand même pas mal d'éléments de réponse qui restait flou ici... Mais pour lui montrer que je ne mentais pas, je décidais de changer de vêtement et d'arborer un beau costume trois pièces couleur chocolat... D'ailleurs, c'était du vrai chocolat et cela pouvait sembler étrange que je mange mes boutons de manchettes. |
| | | Mégane Flammèche Temporelle
Fiches du joueur : Niveau : 2 HP : 650/650 MP : 15/15 Statistiques :
| Sujet: Re: Casse-tête aux allures boisées Dim 5 Avr - 21:54 | |
| Si ce n’est pas déjà assez clair, l’expression de mon visage et mes mouvements fébriles trahissent une panique évidente.
Et ça ne risque pas de s’arranger avec ce que s’est mis à raconter le type en face de moi. Un rêve ? Ça expliquerait certaines choses mais par contre, ce qu’il me sort me concernant ne colle pas du tout avec le reste.
« Je t’arrête tout de suite ! J’ai beau être un peu déboussolée par ce qu’il se passe mais je suis sûre d’une chose et c’est que je ne suis sûrement pas le fruit de ton imagination. Et même si c’était le cas, ne comptes pas sur moi pour t’obéir à la baguette. »
Comme pour appuyer mon propos, je sentis comme une sorte d’énergie se concentrer dans la paume de ma main droite, qui se transforma en un faisceau lumineux à la forme d’une arme à feu.
« Si tu essaies ne serait-ce que de m’approcher sans permission, crois-moi quand je te dis que je n’hésiterais pas à te le faire regretter. »
J’étais persuadée de savoir me servir de ce que j’avais matérialisé malgré le fait que j’étais incapable de déterminer son apparence et son fonctionnement. Comme pour tenter de me montrer plus convaincante, je pointe le faisceau lumineux au-dessus de l’épaule de mon interlocuteur et essaie de presser du doigt à l’endroit où devrait normalement se trouver la détente.
Loin d’enclencher le lancement du projectile, je suis celle qui me retrouve projetée en arrière. Le choc me coupe momentanément la respiration et me force à fermer les yeux.
Lorsque je reviens à moi, je me retrouve allongée sur le sol, une chaise de bureau renversée dans mon dos. A côté de moi, un bureau en bois poli qui côtoie le reste de sa rangée de quatre adossée à leur homologues formant l’ensemble de huit qui constituait la station de travail. Les tubes de néons qui clignotaient par intermittence venait éclairer la salle d’une lumière blafarde qui requiert quelques secondes pour m’habituer.
« ■■■■■■ ! Bon sang ! C’est seulement le deuxième jour et je te trouve déjà à tirer au flanc ! »
La voix qui vient de m’interpeller est celle d’un homme à la carrure relativement imposante malgré l’absence de muscles apparents. Les lunettes et la cigarette qu’il a entre les lèvres accentuent l’expression d’aigreur qu’il arbore. Je parviens très rapidement à le reconnaître malgré ce qu’il venait de se passer, ce qui entraîne une réponse presque immédiate de ma part :
« Ce n’est pas ce que vous croyez, capitaine ! Y’avait ce type, dans une forêt avec des chocobos. Je lui ai ordonné de reculer mais j’ai mal calculé et tout a... -Ah, je vois... Encore un de ces cauchemars. Ecoute, essaie de ne pas y penser pour le moment. On a besoin de tout le monde. Avec ce qu’il se passe ici à Timber, l’armée galbadienne commence à s’agiter et ce serait bien notre veine qu’il décident de nous coller un des leurs dans les pattes. Ça vaut aussi pour l’autre nouveau. Tiens, quand on parle du loup ! »
La porte d’une salle adjacente s’ouvre et le visage du jeune homme que j’ai rencontré plus tôt refait surface.
Si j’avais pu paraître totalement désemparée en sa présence, plus tôt, le voir débarquer comme ça ne m’occasionne cette fois-ci qu’un simple haussement de sourcil.
« Ou est-ce que t’étais passé, ■■■■ ? Je vous ai déjà dit hier que si vous vous absentiez de votre station de travail, je devais être prévenu. La journée n’est pas encore finie, vous savez. »
C'est exactement la même sensation lorsque l'homme que j'ai reconnu comme l'officier qui me supervise m’appelle. J’ai beau ne pas être en mesure de saisir les noms qu’il utilise, je parviens quand même à comprendre à qui il s’adresse. Tout semble tout à coup très naturel, comme si rien de ce qui s'était passé quelques minutes auparavant n'était dû qu'à un manque de concentration. Si c'était effectivement le deuxième jour après être entrée dans les forces de police, il faut croire que mes nerfs m'avaient momentanément lâché. |
| | | Kyle Dolos Mythomane Basique
Fiches du joueur : Niveau : 3 HP : 500/800 MP : 10/20 Statistiques :
| Sujet: Re: Casse-tête aux allures boisées Jeu 9 Avr - 13:06 | |
| Une vraie personne ? C'est ce que semblait défendre becs et ongles la demoiselle en face de moi. Et elle me voyait comme une menace. Qu'est ce qui me prouverait qu'elle est réelle ? Sa capacité à invoquer tout et n'importe... Hey mais c'est une arme ça ! Qu'est-ce qu'elle s'imagine ? Et elle me menace en plus ?
"Ecoute, ça ne sert à rien, on ne peut pas mour..."
Mais trop tard, elle avait appuyer sur la gâchette ou je ne sais quel mécanisme qui avait fait partir la détonation mais l'effet escompté semblait pas avoir fonctionné. Je n'avais pas eu le temps de lui expliquer que de toute façon, on ne pouvait mourir dans cet univers. Enfin, une rumeur disait que si on rêvait d'une longue chute jusqu'au bout, la personne ne se réveillait pas pour de vrai... Effrayant. Mais pour en revenir aux chocobos, la détonation semblait faire basculer la jeune femme en arrière dans son propre portail. Je me rapprochai, je n'allais pas la suivre si c'est ce qu'elle désirait. Mais je n'avais pas fait attention que la détonation avait effrayé les bêtes à plumes qui vivaient ici. Après tout, c'est pas tellement le genre de choses dont ils étaient habitués. Et l'un deux vint me percuter, la perte de l'équilibre me fit tomber à mon tour par le même vortex que précédemment...
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La vérité. C'était le combat quotidien ici. Les stores vénitiens ne pouvaient plus être remontés et ne laissaient filtrer que quelques rayons du soleil. Je retraçais le fil de ma pensée, encore une journée où le crime existait. Je balayai d'un revers de main la fumée de la cigarette ambiant, des voix s'élevaient dans le bureau d'à côté. Je me levai et abaissai la poignée de la porte. Le capitaine de police me vilipendait de mon absence, j'étais parti aux archives, enfin, je crois... J'étais totalement conscient de ce qui m'entourait mais j'avais l'impression que ça ne suffisait pas... Avais-je été drogué ? Je voyais une collègue me regarder, je n'avais pas été présenté vraisemblablement et pourtant, ne l'avais je pas rencontré ? Sans doute, nos regards s'étaient croisés inconsciemment ce midi. Mais pourquoi m'en souvenais-je peu alors que je pourrais vous détailler le menu ? Et ce cervelas avait un sale goût caoutchouteux...
"Salut, moi c'est Ilesko. Jules. Vous vouliez nous confier une affaire chef ?"
"Oui, une navette sur rail vous attend près du Pub. Votre informateur vous expliquera ce dont vous avec besoin sur place. Et tenez, je devais vous confier votre insigne et votre arme de service."
L'homme me tendait un pin's bleu sur lequel figurait un petit bonhomme avec un képi et des fléchettes. Le strict nécessaire pour un policier de mon échelon apparemment. Je ne connaissais pas très bien la ville et c'est pourquoi j'allais faire équipe avec cette femme, c'était d'usage de travailler en binôme.
"Bon, je crois que nous sommes attendus, partenaire..."
Je crois que la nuit va être longue mais la justice doit triompher... Il était donc temps de quitter les locaux de police et de patrouiller vers notre destination. L'occasion, peut être de faire connaissance... Je déballai dans ma poche une sucrerie sur bâton, j'avais essayé d'arrêter les sucettes mais depuis la mort de mon précédent équipier, j'avais replongé. Je jetai un oeil vers ma partenaire pour lui proposer poliment une confiserie si elle en était addict aussi.
"Vous sucez peut être ?"
Tout le monde sait que c'est un fléau pour la santé mais cela détend, et ça fait marcher l'économie, tout le monde le sait... |
| | | Mégane Flammèche Temporelle
Fiches du joueur : Niveau : 2 HP : 650/650 MP : 15/15 Statistiques :
| Sujet: Re: Casse-tête aux allures boisées Mar 12 Mai - 14:41 | |
| En me relevant pour remettre en position le siège qui était tombé avec moi, je remarque que la grande salle dans laquelle nous nous trouvons est bien celle que l’on peut typiquement observer dans un cas comme celui-là. Les rangées de bureaux qui se succèdent d’un bout à l’autre sont pour la plupart inoccupés car les collègues ont soit terminé leur service, soit sont partis en pause.
J’ai encore la tête un peu dans le brouillard mais je crois que je commence enfin à émerger et reconnaît l’endroit comme étant le commissariat central de la ville de Timber, sur le continent de Galbadia. Le capitaine qui nous a passé un savon à moi, ainsi qu'au jeune homme qui a fait son apparition à l’instant, a la charge de l’unité que j’ai intégré récemment, pour avoir officiellement pris mes fonctions la veille.
L’individu qui était sorti de la pièce adjacente avait commencé me dévisager, je faisais de même l’espace de quelques instants en me remémorant les paroles de notre supérieur : je savais qu’il avait rejoint cette section la semaine d’avant, ce qui en faisait techniquement mon aîné, pour peu qu’il y ait vraiment besoin de faire la distinction.
On nous donnait donc une affaire, ou ce qui s’apparentait à une piste. Je tente de me remémorer ce qui pouvait bien m’avoir occupé depuis le début de la matinée pour que je m’écroule de fatigue comme je l’avais fait mais pour le moment, rien de concret ne me revenait. Espérons qu’un peu d’air frais m’aiderait à faire repartir mes méninges.« Et voilà ton badge. Veille bien à ne pas faire de vague, d’accord ? Tes résultats à l’examen ont beau avoir été excellents, garde à l’esprit qu’ils sont encore bien loin de ce que tu es susceptible d’être amenée à voir ou faire une fois sur le terrain. » Je récupère l’insigne, tandis que l’arme de poing est immédiatement rangée dans son étui au niveau de ma taille. Le nom inscrit sur la plaque sculptée me fait l’effet d’un déclic presque immédiat et je parviens finalement à reprendre toute mon assurance.
Le capitaine me prend une dernière fois à part, souhaitant visiblement me confier des informations supplémentaires :« Une dernière chose. Surtout, ne fais pas attention à son comportement un peu extravagant... Disons qu’il a un bagage assez conséquent qui date d’avant de rejoindre les forces de Timber, donc inutile de t’alarmer si tu le vois faire ou dire quelque chose qui sort du cadre. Contente-toi de faire ton boulot et si tu as des remarques, viens m’en parler. » Je ne comprends pas encore bien ce qu’il veut me dire exactement mais acquiesce en silence puis m’avance alors aux côtés du dénommé Jules, répondant en écho à son introduction :« Margaret Krauser, enchantée. J’ai bien conscience qu’il va nous falloir à tous les deux un peu de temps pour apprendre à se connaître mais je compte bien à ce que cette collaboration se passe sans accroc. » Cela semble lui convenir et après un bref échange de politesses, nous quittons les locaux du commissariat. Je constate cependant qu’un message vient de me parvenir via mon téléphone, visiblement en provenance du capitaine. Il ne pouvait pas me le dire avant que nous sortions ?« J’ai préféré attendre que tu sois sortie pour te prévenir : ce n’est peut-être qu’une coïncidence mais il se peut que vous ayez affaire aux soldats vu que les événements des derniers jours sont encore frais. Restez professionnels une fois dans la zone et tout devrait bien se passer. » La présence de l’armée galbadienne était presque évidente tant leurs activités dans la ville s’étaient intensifiées ces derniers mois.
Jules m’interpelle tout à coup en me demandant si je... Quoi ?! Il est sérieux ? Je ne peux pas m’empêcher de rougir après avoir entendu ce qu’il m’a dit et manque presque de le gifler tant la question me paraît aberrante mais je me rends bien vite compte qu’il fait référence à la sucrerie qu’il a maintenant entre les dents.
Bon sang ! Alors, c’est donc ça l’extravagance dont il est capable... Il va me falloir du temps pour m’y habituer, si c’est tout le temps comme ça.« Non, merci. Encore moins pendant le service, je ne voudrais pas être en pleine descente lorsque la situation dégénère. Faites attention de ne pas en abuser, de votre côté. » Loin d’être comparable à de vrais dangers pour la santé qui circulait encore, tout particulièrement dans les quartiers les plus défavorisés, ce qu’il m’avait proposé pouvait tout aussi bien affecter les performances en situation réelles, ne serait-ce que l’espace de quelques secondes qui pouvaient être déterminantes.
Nous nous mettons donc en route pour le Pub.
Arrivés sur place, la station de monorail à proximité se montre presque tout autant fréquentée, l’heure avancée amenant avec elle l’augmentation du nombre de personnes dans les rues.
Un contingent de soldat contrôle les allées et venues à l’intérieur de la station. Si je doute fortement de la présence de l’homme qui était censé nous renseigner à milieu de tous ces types en uniforme, il allait tout de même falloir nous aventurer dedans pour espérer emprunter le transport jusqu’à notre destination.
J’invite donc mon nouveau collègue à s’avancer à mes côtés jusqu’aux portiques d’entrée. Une fois ceux-ci passés, nous nous arrêtons devant les hommes de Galbadia et présentons nos badges. Un échange de regard et un signe de tête de celui qui semble être le chef de troupe plus tard et nous voilà dans la station en elle-même, libres de rejoindre les quais.« Ça ne me plaît vraiment pas de voir autant de ces soldats dans les parages. Quand on sait comment ils traitent la population dans les territoires annexés, on peut s’attendre à ce que ça dégénère très vite s’ils se mettent en tête de faire une démonstration de force. » |
| | | Kyle Dolos Mythomane Basique
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| Sujet: Re: Casse-tête aux allures boisées Mer 27 Mai - 16:12 | |
| Lorsqu'on m'avait prévenu qu'on allait retourner sur le terrain, j'étais bien content de pouvoir échapper à ce fourmillement permanent et ces sonneries de téléphone incessantes. On m'avait collé une nouvelle partenaire, cela semblait obligatoire. Je pense que laisser un agent faire son boulot seul était un risque de bavure ou de je ne sais quoi...
On avait échangé qu'un simple signe de tête avant de prendre le temps de faire les présentations. La présentation de la demoiselle était assez formel, au moins, il ne s'agissait pas d'une tête brûlée mais il y'avait des chances qu'il s'agisse d'une débutante. Y'avait peut être moyen de lui laisser le gros de la paperasserie, histoire de... qu'elle prenne l'habitude du travail, quoi...
Je ne sais pas quel était l'ambiance et la vie de Timber lorsqu'elle était inoccupée mais on ne peut pas dire qu'elle respirait la joie depuis que les troupes Galbadiennes mettaient une sérénité et des paillettes dans la vie des habitants locaux. Par courtoisie, je proposais une boule de sucre attaché à un bâton à ma partenaire qui refusait encore formellement ma proposition. Je me demandais même si elle n'en rajoutait pas un peu ironiquement. Bon soit... Y'avait pas trop d'addiction connue au sucre, pas aux dires du Docteur Rahou, en tout cas. Mais y'avait un réel danger.
"Le seul vrai danger, c'est le bâton, ma voisine de classe, Astrid Marcia, bah, elle avait fait du sport avec une sucette dans la bouche, une chute et hop, c'est le bâton qui arrive dans la trachée. Et bah, j'ai appris que le petit trou permettrait de laisser passer l'air dans ces cas là. Si ils ont prévu ce cas de figure, c'est bien que ça doit arriver, non ? "
Elle était jolie cette Astrid, maintenant que j'y pense, je me demande ce qu'elle est devenue, tiens...
Mais la discussion devait être interrompue, le temps qu'un de ces cortèges militaires vérifiaient notre identité. L'avantage de notre fonction faisait que nous n'étions pas trop embêté lors de nos pérégrinations en ville. Pour ce qui est des entraves à la justice, là, c'était autre chose...
Ma collègue semblait avoir des états d'âmes sur l'occupation, certes, mais...
"Ils ont gagné la bataille, c'est normal qu'ils se passent ce genre de choses, hein ? Moi, du moment, que notre badge nous laisse tranquille et qu'on nous demande pas davantage. T'imagines, qu'on nous demande une attestation pour chaque déplacement ? Ahah, impensable..."
Mais ce serait très lucratif pour les faussaires qui s'en donneraient à coeur joie, je présume. Bon, il fallait trouver notre indic', et je ne savais pas du tout à quoi il ressemblait. C'était, sans doute, à lui de se manifester. Alors, autant de discuter avec ma nouvelle partenaire.
"Alors fraîchement diplomée, hein ? Moi, je vais pas te le cacher, je suis pistonné par mon oncle depuis..." bizarre, je n'en ai aucun souvenir...
"A dire vrai, parfois, je ne sais même plus comment j'en suis arrivé là..."
Alors, ce serait ça les effets du sucre ? |
| | | Mégane Flammèche Temporelle
Fiches du joueur : Niveau : 2 HP : 650/650 MP : 15/15 Statistiques :
| Sujet: Re: Casse-tête aux allures boisées Jeu 20 Aoû - 17:31 | |
| Contrairement à moi, Jules semble prendre la situation locale bien plus à la légère. Etait-il au moins au courant de ce qui était arrivé ? Je me voyais mal lui faire un cours d’histoire sur l’instant mais peut-être valait-il mieux dissiper un potentiel malentendu. Je vérifie bien évidemment qu’aucun soldat ne prête attention à nos échanges avant de commencer à m’exprimer. Il ne manquerait plus que nous nous fassions interpellés alors que l’informateur nous attend.
« Je ne leur reproche pas vraiment leur présence, vous savez. C’est simplement que le comportement de certains de leurs éléments laisse parfois à désirer. Depuis la prise de contrôle, quelques-uns se sont mis en tête qu’ils pouvaient se permettre quelques écarts tant qu’ils pouvaient mettre ça sous le coup du maintien de l’ordre. Je ne suis pas idiote, je sais qu’ils sont capables de nous mettre des bâtons dans les roues mais tant que nos services sont encore indépendants, c’est à nous de faire respecter la loi. »
La conversation se poursuivait tandis que nous empruntions les escaliers pour rejoindre la plateforme d’embarquement.
« J’ai intégré les rangs la semaine dernière mais ce n’est qu’hier que j’ai officiellement pris mes fonctions. Si vous avez des conseils à me donner, je suis ouverte à vos suggestions. »
Rien d’anormal sur le quai : les usagers s’y sont répartis sans véritable logique et personne ne semble souhaiter nous approcher. J’en déduis que nous rencontreront l’informateur une fois que nous serons montés dans la navette mentionnée par le capitaine. Cela nous laisse le temps de terminer notre discussion. Un dernier coup d’œil aux alentours pour vérifier que personne ne laisse traîner une oreille avant que je ne décide finalement de prendre à parti mon collègue.
« Pour être tout à fait franche, je suis originaire de Deling City. Mon frère et mes parents y vivent toujours mais je n’ai pas souhaité y rester vivre plus longtemps après que Vinzer ai ordonné d’exécuter la population. Je préfère cependant que vous gardiez cette information pour vous. Nos supérieurs et quelques officiers sont au courant mais il a été décidé de ne pas diffuser l’information à l’ensemble du service, vous comprenez aisément pourquoi.
L’arrivée du prochain train était marquée pour dans quelques minutes. Quitte à patienter, que ça nous permette de nous mettre d’accord sur nos manières respectives de voir les choses dans notre travail.
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| | | Kyle Dolos Mythomane Basique
Fiches du joueur : Niveau : 3 HP : 500/800 MP : 10/20 Statistiques :
| Sujet: Re: Casse-tête aux allures boisées Mer 16 Déc - 17:07 | |
| - HRP:
Encore 1000 fois désolé de cet oubli et donc de cette attente !
"Oui, je suis d'accord, à ceci près qu'en tant qu'en tant qu'occupant, ils peuvent se penser au dessus des lois. Si la police s'attire des problèmes auprès d'eux, cela ne nous aidera pas à aider nos chers concitoyens. Ah, et la flemme de risquer la vie aussi..." Tout était question de point de vue mais si vous étiez capable de capturer une ville par la force en dépit de toute règle de diplomatie et de savoir-vivre, pas dit que vous soyez très à cheval sur la limitation de vitesse ou l'interdiction d'usages de la magie. Et il valait mieux être sous le joug de Galbadia ou d'Esthar ? Sans réponse valable, nous préférions parler de ce qui était davantage sous notre contrôle, c'est à dire nous-même. Et ma camarade néophyte souhaitait des conseils, je ne savais pas si je pouvais vraiment lui en donner. "Ah, ça vaut ce que ça vaut, mais vaut mieux apporter sa propre nourriture le vendredi."J'avais déjà appris que c'était le jour de congé du cuisinier principal, et son remplaçant n'a pas la même sensibilité gustative. Ce n'était peut être pas le genre de tuyau qui pouvait rassurer ma partenaire, elle s'attendait, sans doute, à un "tout se passera bien..." On attendait notre navette et, de manière assez suspicieuse, Margaret vérifiait autour d'elle avant de changer de sujet. Il y était question de ses origines de la capitale Galbadienne et du fait, qu'il valait mieux garder cela secrètement. "Oui, j'imagine. Non content de la ville, en elle-même, certains peuvent s'imaginer que les galbadiens vont prendre leur boulot. Ah, oui bon… Désolé pour ça. Vous savez ce que c'est, dans la police, y'a jamais trop de main d'œuvre, hein ? "Encore une belle bourde... "Et c'est pas trop bizarre comme ville ? La nuit, tout ça... Ah, voilà notre carrosse, après vous..." Ce train arrivait à temps pour me dépêtrer de ce moment de malaise tel un chevalier servant sur rail. Et alors que l'on y grimpait, une personne nous regardait fixement. Soit, c'était notre informateur, soit on avait quelque chose sur notre visage, soit il fallait redémarrer cette personne qui avait planté... Je regardais la brunette à côté de moi et lui demandai à demi-mot. "Y'avait un mot de passe ?" |
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