Retrouvailles

A lire avant de consulter le poste:

La folie est un mal ignoble qui fait souvent tout autant mal à sa victime qu’à son entourage.

Je venais de voir mes mains se tourner contre mon gré vers mon visage pour m’assener deux tirs, me mettant dans un état critique. Le troisième m’aurait donc été fatal si Quentin n’était pas intervenu en attaquant cette démone. Malheureusement, il était déjà trop tard pour moi. Je sentais bien que mes forces m’abandonnaient au fur et à mesure que ce liquide pourpre s’échappait de mes plaies. L’emprise froide de la Mort se refermait sur mes membres, m’ôtant la sensation de mes bras et de mes jambes. Mon regard se posa sur mon sauveur. Il faisait sombre, si sombre. Ma vue baissait. Ouvrir les yeux était difficile. Les battements de mon cœur résonnaient si fort en moi. Et cette sensation dans ma gorge…

Le jeune homme se redressa malgré les nombreuses blessures qui l’affublaient. Il prit son épée et en fit mystérieusement apparaitre une autre. Une dernière carte, hein ? Tu devrais plutôt fuir. Abandonne-moi ici. Fuis gamin. Ce monde n’est pas fait pour toi. Je suis si désolé de t’y avoir emmené. Les ténèbres. Mon monde n’est que ténèbres. Il ne convient pas à un garçon si lumineux. Son regard semble déterminé, mais nous sommes dans la réalité. Vouloir ne suffit pas.

Il bondit sur les femmes fatales alors que la douleur se lisait sur son visage. Agitant ses armes à une vitesse folle, je vis tout juste le sang gicler. Pourtant, l’image qui suivit fut celle d’une queue s’enroulant autour du cou de Quentin. Les ailes de la succube s’ouvrirent alors qu’elle s’approchait de lui.

« Saleté de gosse ! Regarde ce que tu m’as fait ! »

Je dus lutter pour soulever mes paupières. Le spectacle qui s’offrit alors a moi m’enragea. Veranissa avait les ailes déchirées à certains endroits. Sa peau était lacérée tant et si bien, que l’on aurait pu y faire un morpion. Malheureusement, ses ongles pointus étaient toujours intacts, et elle les avançait dangereusement de la gorge du garçon. Alors je la sentis de nouveau, cette eau ruisselant au sein du corps de mes ennemis. Je tendis la main, voulant arrêter le geste du monstre. Une pulsion, incontrôlable, me saisit alors. Mon corps se releva de lui-même, et se plaça entre les griffes de la femme et le cou du jeune homme. Je serrai sa main. Je la serrais encore et encore, la broyant littéralement. Ses os craquèrent et elle se courba, relâchant son emprise sur Quentin. Puis l’air se chargea en humidité et je ne pus résister. De lui-même, mon corps aspira toute l’eau environnante. La succube eut une expression que je n’avais jamais vu : La peur. Mes yeux rouges étaient difformes, comme tout le reste de mon corps. Mes canines acérées grandirent. Je la dominai totalement. Elle se débattit, cria, hurla-même. Cela m’excita davantage. Ce buffet était ouvert. Je ne pus attendre d’y planter mes crocs. Elle me poussa et me repoussa encore. Ses membres se firent plus faibles à mesure que mes plaies se fermaient. J’aspirai son eau. Toute l’eau.

Seras bondit dans ma direction, du moins, je pense que ce fut-elle. Je ne faisais que sentir l’eau couler dans sa chair et je ne pus m’abstenir d’y mordre à nouveau. Mes crocs traversèrent sa peau tendre et juteuse. Ha… Je revivais. Pourquoi luttais-je depuis tant d’années contre cette soif qui me ronge ? L’assouvir est si facile.

Cette pensée me fit m’arrêter. Le corps inerte de Seras tomba au sol et mes mains tremblèrent. Qu’avais-je fais ? Je me tournai alors pour voir Quentin au sol, inconscient. Rokurou se tenait derrière lui. Pourquoi ? Que venait-il de faire ? Non. Il ne les avait quand même pas… ?

Un frisson parcourut mon échine alors que je me penchais vers Quentin. Ignorant l’utaien, je ne pus penser qu’à le sauver. Sans lui, je serai encore sous l’emprise de la demoiselle à l’heure actuelle. La panique pouvait se lire sur mon visage alors que j’attrapais un Renais dans ma sacoche. Il fallait prier pour que cela marche !

Pitié, Douce que je prie, éloignez la Fin de lui. Ne le prenez pas. J’ai succombé à la soif, mais je vous conjure de le sauver. C’est un innocent qui n’a rien à voir avec tout ça !

J’eus tout juste le temps de tendre l’objet vers lui que je fus stoppé net. Un nouveau frisson parcouru ma colonne. Celui-là, en revanche, était beaucoup plus intense. L’emprise de la mort, à nouveau. Cela pouvait être dû à ma faiblesse, mais je sentais que cela provenait plutôt de derrière moi. Mes yeux se tournèrent lentement et je vis. La porte du manoir était ouverte. Quoiqu’il se trouve à l’intérieur, c’était bien plus dangereux que nous tous ici.

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La porte du manoir s’était ouverte. De cette entrée sombre se dégageait une présence que tout le monde pouvait sentir. Les choses venaient de changer. Le jeu était fini.

Une demoiselle sortit du manoir. Elle avait une tenue de soubrette, de celle dont Rokurou avait pu rêver. Pourtant, sa manière de marcher semblait automatique. Son regard vide se posa sur l’assemblée originale qui lui faisait face. Elle fit quelques pas en avant, puis se plaça sur le côté droit. Un élégant jeune homme sortit derrière elle. Lui aussi portait la tenue des domestiques. De la même façon, il se mit sur le côté gauche. De cette manière, dix serviteurs sortirent les uns après les autres. Deux rangs furent formés. Puis, d’un seul geste, chacun s’agenouilla en faisant face à l’allée principale. Le silence.

Un long et profond silence.

Puis, des notes de pianos résonnèrent dans le manoir, camouflant les bruits de pas qui approchaient. Il n’y avait cependant nul besoin de les entendre, la sensation de meurtre qui émanait de la silhouette se dessinant était on-ne-peut plus suffisante. Une sensation surnaturelle envahit le cœur de chaque témoin. Un frisson de dégoût, une gêne intense, un profond malaise qui trouvait sa racine dans l’opposition de cette chose qui ne devrait pas exister avec eux, simples mortels. Un long manteau blanc se détacha de l’ombre au sein de la maison. Le sigle de la Néo-Shinra pouvait se voir sur l’emplacement du cœur.

Varimatras s’agenouilla, non par peur, mais par respect. Il était certainement le seul. Les serviteurs, eux, semblaient simplement vides.

Le visage de l’homme sortit des ombres. Ses cheveux grisonnants semblaient mal entretenus et ses yeux en amandes donnaient l’impression d’être fermés. Pourtant, en dépit de ça, son sourire était grand, difforme et limite pervers. Il s’approcha lentement, comme s’il savourait chaque pas. Comme si cette impression d’être au sommet de ces vers à ses pieds l’extasiait. Une fois au bout de son allée de serviteurs, il se stoppa. Ses mains se levèrent lentement, puis il se mit à applaudir. Le son claqua aux oreilles de Ringu. Il semblait au bord du désespoir.

« Et bien, et bien, quel magnifique spectacle ! »

Des viscères couvraient le pavé, du sang séchait sur les fleurs et les corps gisaient ci-et-là. Voilà la définition d’un magnifique spectacle selon ses dires.

« Néanmoins, je pense que l’on peut parfaire cette mise en scène. »

Il claqua alors des doigts. Les hommes se levèrent tous ensemble et prirent les corps qu’ils transportèrent dans la demeure. Pendant ce temps, le Dr. Moon Strainshield s’avança. Il se dirigeait très clairement vers Rokurou. Sans un regard, il dépassa la succube, Seras, Quentin, et même Ringu. Une veine gonfla sur la tempe de ce dernier. Il voulait lui mettre un coup de poing. Rien qu’un coup avant de s’effondrer… Mais son corps refusa de bouger.

Les soubrettes se levèrent. Elles se mirent à s’approcher de Veranissa, Seras et Quentin. Chacune d’elle prit le pouls de chacun d’eux. Elles sortirent des potions portant le sigle de la multinationale et les piquèrent carrément les intéressés avec leurs divers contenus. Ces infirmières improvisées venaient de stopper la propagation du poison dans les veines de Quentin, sans pour autant le guérir de ses blessures. En revanche, Veranissa se retrouva vite consciente. Du moins, suffisamment pour pouvoir ouvrir les yeux et s’agenouiller instinctivement. Son regard mauvais se dirigea vers Quentin, toujours au sol. Elle l’aurait bien achevé, là, tout de suite. Malheureusement pour elle, elle savait que son rôle ici était terminé.

Strainshield était à présent face à Rokurou. Son large sourire n’avait pas été altéré le moins du monde et son aura meurtrière demeurait toujours intense.

« Et bien, et bien… Qu’avons-nous-là ? Serais-tu le fameux spécimen sortit des profondeurs de la terre ?»

-« C’est un allié, maitre. »

Le scientifique détourna son regard vers le chevalier. Son sourire anormalement étiré sembla s’agrandir encore davantage.

« Oh, Vraiment ? »

-« Il n’a pas hésité s’en prendre à ce garçon. Cela a sauvé Veranissa du jeune homme. »

Le regard de Strainshield se fit plus perçant. Il resta ainsi à regarder le beau brun quelques secondes, puis se retourna.

« Quelle heureuse nouvelle ! Dans ce cas, je suppose que je n’aurai pas à le disséquer. Dommage. Cette perspective aurait été tout à fait charmante. »

Il claqua de nouveau des doigts. Deux des soubrettes se dirigèrent vers Rokurou. Elles s’approchèrent de lui, de ses bras musclés, tâtèrent sa chair, puis se blottirent contre lui. La chaleur qui émanait d’elles devait être bien agréable… Bien que leurs yeux soient étrangement vides.

« Je pourrai t’appeler cobaye, mais tu as sauvé ma succube. Je suppose qu’un peu de reconnaissances est la moindre des choses. Puis-je connaitre ton nom ? »

Moon ne le regardait pas, se contentant de s’approcher de Ringu. Il posa sa main sur son épaule, et appuya à l’emplacement de sa plaie. La douleur traversa ce dernier de part en part. Il hurla. Son regard trahissait une peur immense, mais aussi une rage sincère. Dans d’autres circonstances, il lui aurait sauté à la gorge. Cependant, quelque chose l’en empêchait. Ainsi souffrait-il sans ne rien pouvoir y faire.

Dans le regard du scientifique, à cet instant, il n’y avait qu’un sadisme dément, un plaisir exquis de faire le mal. Il était comme un enfant s’amusant à écraser une fourmi.

Il cessa, puis se retourna vers l’utaien.

« Je peux t’offrir une compensation pour ton aide. A vrai dire, j’aimerai louer tes services. Il est rare d’obtenir des alliés loyaux… Du moins, sans avoir à leur faire subir quelques changements. »

Au même instant, une soubrette s’approcha de lui. Elle lui tendit sa joue qu’il caressa comme il aurait caressé un chien. La soubrette sourit, bien que ce sourire n’ait rien de naturel. Ses yeux semblaient joyeux, mais des larmes glissèrent le long de ses joues. Au fond d’elle, elle assistait à tout, mais demeurait asservie par une volonté parasite. Le scientifique cueillit sa larme avant de mettre sa main sous son menton.

« Bien, maintenant va mettre de l’essence sur les corps dans le manoir, puis recouvre-en-toi également. Je te laisse le soin de te mettre dans la cuisine et de dévisser un boulon pour que la pièce se remplisse de gaz. Tout doit faire penser à un accident, n’est-ce pas ? »

Cette fois, la soubrette se mit à rire, mais pleura davantage. Moon approcha de sa joue et lécha la douleur coulant de ses jolis yeux. Sa mine devint triste l’espace d’un instant, bien que rien n’aurait pu davantage paraitre faux que cette expression-ci.

« Tu vas me manquer tu sais ? Est-ce que je vais te manquer ? »

-« Oui, maitre. Vous me manquerez terriblement. »

-« C’est donc pour cela que tu pleures, n’est-ce pas ? Dans ce cas, va. Va-t’en loin de moi. Nous nous rejoindrons bien vite dans la mort. »

Il mit la main sur son front, imitant une tragédie sans aucun sens. Fou, il était juste fou. Et ce grand malade jouait là une superbe symphonie de mort et de perversion. Ainsi, la jeune femme s’éloigna vers sa propre fin, sous le regard froid du scientifique. Ce dernier se tourna vers Rokurou.

« Jeune homme, je compte partir pour le désert de Bikanel ce soir. Je dois y emporter ces trois jeunes gens pour les interroger et récupérer leurs trouvailles. Je souhaite GRANDEMENT que vous vous joignez à moi. Nous pourrons discuter ensemble de votre compensation. Bien évidemment, je peux vous laisser ces deux charmantes demoiselles comme compagnie. A moins que vous ne préfèreriez que je les mette au feu avec les autres ? »

Un camion poubelle entra alors par le portail. Son flanc s’ouvrit, laissant comprendre que ce n’était pas vraiment un camion poubelle, mais une couverture pour dissimuler une ambulance. Deux hommes de la Neo-Shinra en descendirent. Ils étaient des fidèles de Strainshield, eux aussi. L’un d’eux donna un coup sec sur le cou de Ringu qui s’effondra. Ils prirent alors Quentin et le mirent dans l’automobile. Ringu, lui, se retrouva dans le coffre.

Il convenait maintenant à Rokurou de faire son choix. Un choix qu’il avait gagné grâce à Varimatras et son intervention en sa faveur. Mais en était-ce vraiment un ?

A moins qu’il ne tente de fuir ? Apres tout, la ville est sombre. Et dans ce cas, le ferait-il seul ? Ou prendrait-il le risque de libérer le duo d’aventuriers? La fourgonnette n'a pas encore de chauffeur. Négocier est aussi envisageable. A toi de choisir, Rokurou. Mais sache, sache oui, que le néant te regarde.

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Tour 5 :

Quentin : (prio) Double Sword > -400Hp [Véranissa] -600hp [Seras]

Ringu: (prio) Vampire Aqueux > -1121Hp [Véranissa] -1680hp [Seras]

Quentin se fait assommer.

Quentin est guéri du poison par une soubrette. Merci d’avoir choisi Neo-Shinra&associés !

Ringu se fait assommer.

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Quentin: 85/1850. 35/55.

Ringu: 600/2600. 25/75.

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Veranissa: 0/2600. 65/75. ImmuTénèbres. Cécité (3).

Seras: 0/1850. 40/55. Poison. Attraction. Couverture (20%).

Spoiler:

Euh, ok... quand le gamin s'énerve mine de rien, c'est assez impressionnant sur le coup, mais ça l'est davantage encore quand c'est le papa poule! Alors qu'il contournait la zone de combat, Rokurou pouvait voir le gamin frapper avec une précision chirurgicale chacun de ses adversaires, il avait sorti une deuxième épée de son boîtier magique - décidément, ce truc était vraiment trop cool! - et pourtant, il ne visait aucun point vital, ni sur Veranissa qui était pourtant sa cible principale, ni sur Seras. Cependant, c'est ce qui allait lui coûter la vie ou presque, car Veranissa était tellement furieuse de le voir ainsi la défigurer qu'elle se jeta sur lui, voulant l'empêcher de nuire une bonne fois pour toute...

Avant d'être interrompue par un Ringu totalement transformé
«Et c'est moi le monstre hein? Hé toi!» voyant que Quentin ne se souciait pas du tout de la transformation de son "ami", ne voyant que sa cible à abattre avant de tomber, le samouraï soupira et l'assomma un bon coup, l'éloignant un peu du bordel et sortant ensuite ses dagues pour s'en prendre cette fois à Ringu

«Mais c'est qu'il va finir par la tuer ce con?» il cherchait une faille, mais le truc ne lui semblait tellement plus humain qu'il ne voyait pas où viser? Il s'apprêtait à balancer sa dague lorsque Ringu s'arrêta tout seul, il avait remarqué Quentin, assommé pas loin et s'approchait de lui

«Hm?» la bête semblait calmée, Rokurou s'avança pour voir ce qu'il trafiquait, il ne connaissait pas l'objet utilisé, mais au cas où, le samouraï s'approcha «hey...» il n'eut pas le temps d'en placer une.

L'ambiance changea du tout au tout d'un seul coup, un homme faisait son apparition, après avoir été sacrément bien annoncé! Un léger sourire en coin, il regardait en priorité les soubrettes avant de voir leurs yeux, et il se mit à froncer du nez. L'intérêt de ce genre de jolies filles, c'est quand même quand elles ont le petit regard coquin qui va avec! Là, on aurait dit des poupées... pas intéressant. Rangeant ses dagues dans son dos, Rokurou regardait la scène qui se déroulait devant ses yeux.

Il aurait pu se répéter du coup... et c'est lui qu'on traite de monstre? Ce monde était-il devenu totalement fou pendant son coma?

Les soubrettes s'occupaient de Quentin, Ringu, et même Veranissa. D'ailleurs, le guerrier du Wutaï semblait surtout préoccupé par elle - ben oui, elle était vraiment jolie hein! - mais n'aimait pas trop la voir se rabaisser comme ça. Contrairement à l'ange et à la démonne, il n'avait pas posé un genou à terre devant le scientifique en blanc, mais il ne le prenait pas de haut non plus. En fait, il était juste fidèle à lui-même, davantage porté par la curiosité que par autre chose. Le spécimen hein?

«Et je suppose que toi t'es le fameux maître?» dit-il en regardant Varimatras. Celui-ci devait probablement se retenir de ne pas lui en coller une pour se permettre de tutoyer Stranshield, mais de mémoire, Rokurou n'avait jamais vouvoyé personne alors, il n'allait pas commencer maintenant. Les bras croisés, il était juste tranquille, ne montrant ni arrogance, ni peur. Le genre d'homme qui de toute façon n'a rien à perdre en fait.

En tout cas, Stranshield semblait rassuré de voir qu'il était un allié, bien que la mention de le disséquer ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, il désigna Quentin du pouce
«Prends un ticket, t'es pas le seul à avoir eu l'idée.» après tout, le gamin avait pris des échantillons, toujours est-il que le patron claqua des doigts, et deux poupées soubrettes apparurent et se collèrent à ses bras. Au début, il en fut évidemment ravi et s'était mis à sourire, mais voyant qu'elles avaient le même regard vide, il soupira et les dégagea sans trop de ménagement

«Merci, mais je préfère quand elles montrent un minimum d'admiration!» et venait enfin le temps des présentations «je suis Rokurou Rangetsu. Détenteur de Tonnerre Hurlant qu'on m'a chourrée et que je compte bien récupérer.»

Il le regarda s'éloigner pour s'approcher de Ringu et le faire souffrir par jeu. Définitivement, ce type était un gros con. Rokurou n'avait pas d'autres mots, mais il semblait surtout disposer de moyens, et ça, c'était sa porte ouverte pour retrouver son arme. Il le regarda donc faire joujou, il ne connaissait pas Ringu plus que ça et n'avait donc nul besoin de compatir, et puis, il était toujours vivant non? Alors hein, qu'il s'estime déjà heureux, car vu l'armée autour d'eux, il aurait pu être tué en un claquement de doigt. Et Quentin, c'était pareil.

Au final, Rokurou se contenta de hocher de la tête
«C'est donnant donnant. Tu me laisses m'entraîner à ma guise, maîtriser mes pouvoirs, et surtout tu m'aides à récupérer Tonnerre Hurlant, et je fais ce que tu veux... à une exception près» il désigna donc Quentin du pouce «lui, je le tue pas. Si tu veux le faire tuer par un autre, vas y, mais il ne mourra pas de ma main. C'est lui qui m'a sorti de la boîte de conserve, donc j'y touche pas.» Ringu par contre, il n'était pas sûr qu'il ait vraiment voulu que le guerrier sorte du caisson, donc il n'avait pas la même "dette" envers lui.

Espérant que le message était clair, il laissa tout ce petit monde s'affairer. Un poil déçu de savoir que de si jolies filles allaient cramer, il ne broncha pas pour autant quand Quentin et Ringu allaient se retrouver dans un fourgon. Sans même hésiter, Rokurou s'avança pour suivre le groupe. Non, il n'allait pas tenter quoi que ce soit, son objectif était seul et unique: Tonnerre Hurlant. Sauver Quentin et Ringu ne lui permettrait surement pas d'accélérer la procédure, donc tant pis pour eux.

Par contre, il remarqua que personne n'arrivait à ouvrir son boîtier magique, il semblait verrouillé et difficile de savoir ce qu'il fallait pour l'activer, donc impossible de lui piquer ses affaires! Et ses recherches en passant... il valait donc mieux le garder en vie si Stranshield voulait le fruit de ses travaux. En revanche, ils trouvèrent une petite bourse de gils et l'un des hommes se servit dedans. De même, Rokurou ne s'en préoccupait pas. Il s'était juste assis, et ferma les yeux. Il avait envie de dormir un peu.

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Paiement des 500 gils nécessaires au changement de monde
(justification rp: Quentin s'est fait piquer la somme par l'un des hommes de Stranshield Razz

)

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Ringu gagne 250 gils
Quentin gagne 250 gils

Ringu passe au niveau 15 !

Paiement du déplacement : 500 gils [Quentin]

Direction du duo : Néo-Shinra

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Gnar Gentleman - League of Legends (by Silverfox5213) || Super kitou de ouf par Crystal! ♡ ♡ ♡

Spoiler:

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