Just Hell

Source : Image Officielle Final Fantasy XIV : Stormblood
Siegfried Thorne

Le temps semblait s’être suspendu autour d’eux alors qu’ils continuaient de livrer bataille. Pour l’instant, Siegfried avait un léger avantage, ce qui le laissait un minimum satisfait, mais il était bien placé pour savoir qu’il ne fallait pas crier victoire trop vite. A tout moment, la situation pouvait se renverser. Pour essayer, Zephirin refit usage de sa magie et cette fois, l’élu de la Lumière ne put qu’encaisser l’attaque sans parvenir à réduire l’impact. Il secoua la tête légèrement, comme pour reprendre ses esprits après le choc.

Zephirin aurait pu profiter de la situation pour le frapper une nouvelle fois, il avait une parfaite ouverture, mais à la place, le Chevalier de l’Azur semblait … distrait. Pendant un court instant, l’élézen semblait réfléchir à quelque chose, et il n’en fallut pas plus au Guerrier de la Lumière pour répliquer. La lame de son épée brilla d’une lumière plus vive, et il vint frapper son adversaire d’une force féroce. Il percuta son bras et avait touché là où il fallait, Zephirin semblait afficher un mélange de colère et de douleur sur son visage.

Pourtant, sa voix retentit. Siegfried avait reculé mais se tenait toujours sur ses gardes. A l’entendre, il souhaitait s’arrêtait là, ce qui eut le don de dérouter légèrement le protégé d’Hydaelyn … mais pas suffisamment pour prétendre pouvoir l’attaquer lâchement. Il se tenait prêt au cas où l’élézen en profite pour l’attaquer. Mais oui, il ne savait pas comment le prendre.

- Crois-tu vraiment que je suis aveugle ?

Il voulait en finir ici et maintenant qu’il avait dit, et tout à coup il se ravise en sentant sa position de faiblesse ? C’était plus que louche. Sa tâche était-elle plus importante que sa vengeance personnelle ? De toute évidence, oui. Siegfried ne pouvait pas le laisser partir … mais il avait un minimum d’honneur et de principe malgré tout : si Zephirin déposait les armes, il serait alors lâche de sa part que d’en profiter pour lui asséner le coup fatal. Remarquez, ce ne serait que lui rendre la monnaie de sa pièce, mais ce serait se rabaisser à son niveau.

De toute manière, Zephirin devait avoir conscience lui-même que s’il lui échappait aujourd’hui, Siegfried finirait par le retrouver. Espérons juste qu’il n’allait pas essayer de rameuter tous les Chevaliers de l’Azur pour faire la peau à un seul homme.
A moins que tout ceci n’était qu’une tactique pour le déstabiliser et mieux reprendre … Dans tous les cas, Siegfried ne relâchait pas son attention.

Alors que le combat grimpe un peu en intensité, un cavalier chocobo arrive à fond de cale et se place rapidement entre les deux protagonistes. En le voyant, d'autres soldats approchent et se décident visiblement à mettre fin au combat

«Halte! Cessez immédiatement cela! Vous ne pensez pas que les gens d'ici ont vu assez de sang?» - le cavalier descend de son chocobo, salue tout de même d'un signe de tête Siegried bien qu'il semble assez contrarié qu'il ait ainsi pris les armes en ces temps obscurs, mais il se tourne plutôt vers Zephirin, la main toujours sur la garde de son épée

«Vous, seriez-vous l'homme que l'on appelle Sire Aymeric?» il laissa à peine le temps à son interlocuteur de répondre «Je suis le Lieutenant Galdor de Tréno, je dois vous interroger concernant la mort de deux soldats sous le commandement de Dame Rose Klewitz. Veuillez me suivre, je vous prie.»

Tous les gardes du coin encerclaient la zone, Zephirin n'avait donc guère d'intérêt à refuser. Peu importait l'issue qu'aurait du prendre ce combat finalement, les deux jeunes gens devraient reprendre ce petit entretien une autre fois. Il y avait une tente installée à la lisière du village, le lieutenant invitait donc Zephirin à le suivre là bas pour l'interroger. Il avait des instructions très précises sur les questions à poser, les conséquences de cet interrogatoire pouvaient être vraiment intéressantes, et déterminantes pour l'enquête.

Bilan



Gains: + 250 gils [Zephirin]

Suite à abandon / interruption, un gain de 5xp est accordé à Zephirin.

Zephirin passe au niveau 10!

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Il y avait de nombreuses raisons à l’arrêt de ce combat. Zephirin savait qu’il ne pouvait pas l’emporter, et il était hors de question d’essuyer une nouvelle défaite contre le Guerrier de la Lumière. Il savait également que mort, il ne pourrait pas achever son objectif, il ne pourrait pas ramener ses frères d’armes, ni même l’Archevêque. La fin justifiait les moyens, peu importe s’il devait accepter de laisser tomber un affrontement pour lequel il était pourtant déterminé.

Siegfried sembla désabusé. Il demanda s’il pensait qu’il était aussi aveugle et Zephirin ne répondit qu’en levant le menton en le toisant. Il ne voyait pas pourquoi il devrait expliquer le pourquoi du comment de ses gestes. De toute manière, il n’eut pas le temps de donner une réponse concrète ; un soldat arriva soudainement, suivi d’autres. L’élézen tourna un regard agacé vers eux, devinant déjà qu’ils seraient source d’ennuis. Déjà pour débuter, ils demandèrent à ce qu’ils cessent cette mascarade, exigeant de penser aux habitants qui avaient suffisamment soufferts et vu assez de sang. Zephirin soupira subtilement. Il n’en avait rien à faire de ces maudits fermiers…

Les choses changèrent un peu cela dit quand le soldat lui demanda s’il était sir Aymeric. Siegfried aurait toutes les opportunités du monde de déclarer que ce n’était pas sa véritable identité, mais Zephirin n’eut cure de ce risque. L’homme de toute manière voulait seulement qu’il le suive, car il devait l’interroger pour le meurtre des deux acolytes de Rose Klewitz.
Tsch. Qu’est-ce que T-ckilla avait raconté, au juste ? Ou était-ce simplement une coïncidence ?

Quoi qu’il en soit, l’élézen tourna un regard flamboyant vers Siegfried.
« Nous nous retrouverons. » En temps et en heure. Pour le moment, le Chevalier de l’Azur avait bel et bien l’intention d’obéir. Il savait qu’il ne servait à rien de jouer les durs en faisant chiche qu’il ne voulait pas obtempérer. Cela dit, il eut une pointe de doute concernant le maître du néant. Si ces types étaient arrivés si soudainement pour précisément venir le chercher, et plus précisément encore vouloir l’interroger sur ce détail, c’était qu’il avait dû dévoiler certaines choses… ou en tout cas, nier avoir tué ces gens. Bien que ce soit la vérité, les doutes semblaient à présent peser sur le pseudo-Aymeric. Hm. Il allait devoir faire preuve d’imagination pour se sortir de ce pétrin, en espérant que l’interrogatoire ne viendrait pas faire un croche-pied à celui que T-ckilla avait subit.

« Très bien, je vous suis. » Déclara-t-il en se tournant vers le commandant. Il rengaina son arme en ignorant la douleur assez embêtante de son bras… Ce guerrier avait toujours la poigne ferme, il allait devoir s’entrainer bien davantage pour un affrontement prochain… car pour sûr qu’ils se reverraient.

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Siegfried Thorne

Difficile de faire confiance à 100% à Zephirin. Il disait vouloir stopper ce combat maintenant, mais Siegfried n’était pas à l’abri d’un coup en traître. De toute manière, ils n’eurent guère le temps de poursuivre, que les gardes avaient fini par revenir en leur demandant de rengainer leurs armes. Tsch. Pourtant, le Guerrier de la Lumière gardait les yeux rivés sur son adversaire mais avec la pression des gardes, il finit par changer de posture et n’attendit que sur Zephirin pour ranger son arme, une fois sûr qu’il ne comptait pas l’utiliser. Cependant lorsqu’ils interrogèrent l’élézen sur son identité, c’en était trop et l’Hyur grinça des dents.

- Aymeric n’est qu’une identité qu’il a volée à une personne honorable. Son véritable nom est Zephirin.

Histoire de corriger un minimum cette … bavure. Chose dite, Zephirin se tourna vers lui en assurant qu’ils se reverraient, un jour. Siegfried fronça alors les sourcils.

- J’y compte bien.

La vérité, c’est qu’il espérait que son interrogatoire à Tréno l’enfermerait à vie. L’espoir fait vivre. Mais la raison semblait dire qu’un type de sa trempe saurait s’en sortir. Non pas qu’il ne faisait pas confiance aux soldats, c’est surtout en l’élézen qu’il ne faisait pas confiance. Mais soit, les gardes semblaient lui faire signe de les laisser prendre en charge la suite. Aussi, l’élu d’Hydaelyn hocha la tête d’un air entendu et quitta le « champ de bataille », non sans passer à côté de Zephirin en bousculant exprès l’épaule qu’il avait blessé.

Bien … il avait un travail à reprendre, mais il allait devoir guetter cette affaire de près.

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Siegfried disparaît !

Le jeune soldat ignorait que l'homme face à lui pourrait surement le tuer d'un regard s'il le voulait. Il n'était pas très haut gradé, mais avait un esprit très perspicace et avait la réputation d'être un détecteur de mensonge ambulant. Pour ça qu'il avait été envoyé plutôt qu'un gros balourd solide.

Alors qu'il demandait à l'homme de le suivre, l'autre combattant manifesta son agacement au fait qu'on l'appelle Aymeric. Visiblement, ce n'était pas son nom? Intéressant. Le jeune soldat sortit un parchemin et nota rapidement cette information en souriant à l'attention de Siegfried
«Merci!» il avait un sourire bon enfant, le genre de sourire qui donnait immédiatement confiance. Mais ce genre de détail ne marcherait probablement pas avec quelqu'un comme Zephirin. Il lui fit signe de le suivre jusqu'à une tente, il faudrait le ramener à Tréno quoi qu'il arrive, mais il fallait d'abord l'interroger séparément de Vlad.

Une fois sous la tente, le jeune homme invita Zephirin à s'asseoir
«Euh... vous êtes blessé non? Vous voulez quelque chose? Une potion?» oui car bon, pas la peine qu'il agonise sous ses yeux non plus hein? Au cas où, il sortit plusieurs flacons de sa besace, c'était prévu pour le voyage, et il les lui proposa «je ne vais pas vous embêter très longtemps, promis. On a interrogé votre euh... j'allais dire votre ami, mais il semblerait que ce ne soit pas trop le cas, on va dire, votre compagnon de voyage?» il lui sourit en s'asseyant pour sortir des parchemins, il y en avait qui avaient des notes, d'autres étaient vierges pour qu'il puisse écrire dessus «il nous a parlé de ce qu'il s'est passé avec Mademoiselle Rose! Je n'ai pas assisté personnellement à l'entretien, donc est-ce que ça vous ennuie de me dire ce qu'il s'est passé? À partir du moment où vous êtes partis avec elle vers la Grotte de Kwane?»

D'après ce qu'a dit Vlad, ils ont été séparés à un moment, donc ça permettrait de savoir quand même ce qu'il s'est passé du côté des hommes de Rose aussi. Il affichait un sourire des plus rassurants, il n'était pas là pour manipuler Zephirin ou quoi, il était juste là pour prendre des notes et voir s'il mentait ou non. Nul piège ici.

Siegfried cracha le morceau. Zephirin lui jeta un regard noir juste alors qu’il disparaissait, ayant d’autres besognes sur lesquelles s’attarder. Le Chevalier de l’Azur ne pourrait en effet plus utiliser la couverture que le nom d’un de ses pires ennemis lui prodiguait mais tant pis. Il regarda le Guerrier de la Lumière disparaître, avant de tourner son regard vers le soldat qui semblait presque trop gentil pour adopter cette position.

L’élézen suivit le jeune homme jusqu’à une tente. Il tâchait d’ignorer le mal dans son bras, mais évidement, c’était très gênant. C’était à la hauteur d’une tendinite niveau douleur à peu près, rien d’horrible, mais Siegfried avait sut frapper juste et puissamment. Il bougea un peu le poignet de sorte à s’assurer que rien n’était fracturé ou foulé, ce qui attira l’attention du soldat qui lui demanda s’il était blessé. Il lui présenta quelques potions et si, de prime abord, Zephirin songea refuser par orgueil, il songea qu’arriver blessé devant T-ckilla ne serait pas la plus noble des situations. Il piétina donc son tempérament habituel pour paraître un chouïa plus… aimable.
« Bien, merci. » S’il devait faire le grognon pendant cet interrogatoire, ça ne lui apporterait pas de points, ça pour sûr. Une potion et hop, déjà, il croyait sentir s’évaporer petit à petit l’impact de l’épée de l’élu d’Hydaelyn. Ce gredin… Oh oui il escomptait bien le retrouver un jour. Et ce jour-là, il prendrait convenablement sa vengeance. Maintenant, au moins, avait-il quelques informations clefs sur sa façon de combattre, mais aussi sur un détail important ; Hydaelyn semblait encore le protéger, même un peu.

Assis donc, Zephirin écouta l’homme lui poser ses questions. Ce ne serait pas long, qu’il disait. Il comprit qu’ils voulaient en apprendre davantage au sujet de ce qui s’était passé avec Rose Klewitz. T-ckilla avait été interrogé à priori et maintenant c’était son tour. Il voulait juste savoir ce qui s’était passé avec Rose et ses compagnons lorsqu’ils étaient partit vers la Grotte de Kwane.

Zephirin leva un moment le regard, comme s’il cherchait dans sa mémoire, avant de répondre.
« Nous guidions mademoiselle Klewitz à l’emplacement où nous avions cru repérer le meurtrier de Quinn. » Il n’utilisa que le nom de famille puisqu’il avait oublié le prénom, ça reviendrait au même. « Elle était accompagnée de deux acolytes. Tout s’est bien déroulé jusqu’à ce que l’un d’eux n’ait crut repérer un monstre dans la brume. Je suis allé vérifier que tout se passait bien, malheureusement, le pauvre homme semblait avoir été pris par surprise et était mourant à mon arrivée. Je n’ai eu d’autres choix que d’achever ses souffrances à sa demande. » Il laissa l’information couler. C’était facile de tourner un meurtre en bonne action, mine de rien.

« En ce qui concerne l’autre, il n’a guère voulu entendre ma version des faits lorsqu’il a vu son ami décédé. Aveuglé par la rage, il a tenté de s’en prendre à moi et en dépit de maintes tentatives pour le raisonner, j’ai été obligé de me défendre. » Il bougea la tête de gauche à droite en croisant les bras, comme quelqu’un de déçu. Il ne feindrait pas la tristesse, il n’était pas doué pour ça. La déception par contre, facile. « J’oserais dire que sa mort était un accident. Je n’ai jamais souhaité que les choses se déroulent ainsi. » Un profond soupir qui semblait presque navré. Voilà, c’était plutôt facile de jouer la comédie.

Maintenant, il restait la partie plus complexe, puisqu’il ignorait ce que Vlad avait put dire au sujet de l’altercation avec Rose. Il décida juste d’utiliser l’excuse la plus banale, sans trop savoir si cela correspondrait avec ce que le maître du néant avait dit.
« Je suis ensuite allé rejoindre mon camarade, pour le découvrir en combat avec une Rose inondée de colère. Je dois admettre que je ne comprends toujours pas quelle mouche a bien put la piquer… Nous avons été obligés de lutter contre elle. Cela dit, j’ignore à ce jour pourquoi elle s’est ainsi retournée contre nous… Qui sait, peut-être y a-t-il quelque chose de réellement néfaste dans cette Brume… » Il estimait ne plus rien avoir à dire pour le moment, sauf si ce soldat avait d’autres questions ?

Le jeune homme s'était installé sur une petite table de fortune, éparpillant quelques parchemins pour pouvoir avoir tous les éléments sous les yeux et prendre des notes. Il sourit lorsque Zephirin accepta la potion, il n'aimait pas voir des gens souffrir, même si celui-ci faisait de son mieux pour ne rien montrer.

Il commença ensuite à l'interroger sur sa version de l'agression de Rose, et du meurtre des deux autres. Il se figea un instant en écoutant les paroles de l'homme aux longues oreilles, il s'arrêta quelques secondes, l'air interdit

«Hum euh... donc, c'est vous qui avez tué ces deux soldats... l'un pour abréger ses souffrances à sa demande, et l'autre pour vous défendre?» il avait bien tout noté et se pinça légèrement les lèvres, malgré tout, il écouta encore la suite et une fois de plus, l'histoire différait totalement de ce que ce Vlad leur avait raconté. Il afficha un air tout penaud, il n'avait même pas besoin de savoir s'il mentait ou non, ils avaient juste à s'assurer qu'il y en avait un sur deux qui mentait, et là... c'était évident.

«Je suis vraiment désolé, monsieur. Vous allez devoir revenir à Tréno avec moi, et je crois bien qu'on va devoir vous arrêter.» il se leva et soupira, il éleva doucement la voix «gardes?»

Plusieurs soldats rappliquèrent et encerclèrent la zone. Ça aurait été très rapide finalement. Le jeune homme relut ses notes, mais les deux histoires ne correspondaient en rien. Il y avait bien quelques faits semblables, une histoire de monstre dans la brume, mais il n'a pas attaqué la même personne, le responsable des meurtres est différent aussi, et il n'a jamais été question d'affronter Rose. Il leva les yeux vers Zephirin, l'air désolé

«J'ai l'impression que vous dites la vérité... malheureusement, si c'est le cas, ça veut dire que votre compagnon de route a menti.» il désigna les gardes avec un air inquiet «acceptez-vous de vous rendre, ou devons-nous utiliser la force?»

Juste après son combat, c'était peu recommandé. Un chariot fut donc  préparé, tiré par deux vaillants chocobos, et le groupe quitta Dali pour rejoindre la ville nocturne... qu'allaient-ils faire maintenant?

Bilan



Gains: + 100 gils [Zephirin]

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