A la pêche aux monstres, monstres, monstres ♫

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A la pêche aux monstres, monstres, monstres ♫

Avec Victorique de Bastille

Son sac à dos sur l’épaule, son arme à la ceinture et le dernier tube de Julia Heartilly dans la tête, Baroll claque la porte de la GGU. Puisque personne dans la direction de l’établissement ne semble prendre conscience de l’importance capitale des cristaux dans ce nouveau monde, il va les chercher lui-même. La défaite d’Ultimécia a eu des conséquences absolument dramatiques pour Galbadia. Le monde entier a pris conscience que sa chère patrie avait été tout simplement manipulée par cette sorcière sans fierté, se cachant à travers les frasques du temps, inatteignable. Quelle humiliation… Mais au moins, à cette période, Galbadia était à sa place. En haut. La GGU représentait alors le plus puissant bastion de forces armées de tout Dol et personne, pas même les membres de la BGU ne leur arrivaient à la cheville ! Mais surtout, la défaite de cette puissante nécromancienne a apporté la paix mondiale. C’est à cet instant que tout a commencé à aller mal.

Comment peut-on décider, du jour au lendemain, de faire la paix avec ceux qui ont tué nos frères et nous ont mis des bâtons dans les roues durant des années alors que l’on domine entièrement et que l’on peut enfin donner à Galbadia toute la grandeur qui lui est due ? Comment un traître comme Irvine Kinnéas, dont la seule mission qui lui a été confiée était d’abattre Edea –chose qu’il n’a pas réussi à faire – peut-il être devenu directeur ? Comment peut-on laisser un inconnu venant d’un autre monde débarquer sous nos yeux, faire un carnage et récupérer le cristal de la terre à quelques kilomètres seulement de Deling City ?

L’inactivité des hauts dirigeants de Galbadia est tout à fait inadmissible. Irvine à la GGU et le major Carraway à Deling City… Où est donc passé la grande nation qui a même fait plier Esthar ? Est-ce avec un tireur d’élite raté et un poltron aux tactiques bancales que cette nation pourra mettre à genoux les mondes nouvellement arrivés ? Certainement pas sans les cristaux ! Or, le journal télévisé a annoncé qu’on aurait découvert Léviathan au lac Obel. Une chimère, ici, sur le continent de Galbadia, à portée de la main. Et pourtant, aucune action n’a été engagée pour occuper le lac, interdire l’accès aux étrangers ou simplement pour enquêter. C’est n’importe quoi !

Avant de s’élancer dans les plaines, il caresse la carlingue du vaisseau université. Cette fac, c’est toute sa vie. Il ferme les yeux et promet de rendre ses titres de noblesse à cette grande institution. Il tourne alors les talons et commence à marcher. Depuis que la GGU s’est déplacé à la prison du désert, la route est longue pour rejoindre le lac Obel. Mais le garçon n’est pas pressé et compte bien profiter du voyage pour s’entraîner au combat. Depuis la fusion des mondes, son niveau au combat a baissé de façon intolérable. Il s’avance dans les plaines, à l’affut du moindre ennemi.

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*Eh bien, ce n'est que de nostalgie de remettre les pieds ici...*

Le calme des eaux du lac Obel paraissaient presque surréelles après avoir livré bataille face à la terrible créature qui y avait élu domicile. Un monstre à l'allure de serpent, semblable à Léviathan, la chimère légendaire elle-même y avait été aperçue. Elle n'avait certainement pas été aussi majestueuse que l'original, mais bien plus féroce. Les rumeurs n'avaient pas manqué de se répandre, même après sa défaite. Heureusement, la BGU avait décidé de fermer le périmètre pour empêcher les chasseurs de cristaux de fouiner dans les parages. En tant que SeeD par contre, ces soldats libérèrent bien vite le passage après que nous nous soyons identifiée. Nous étions incertaine de nos capacités autrefois pour rejoindre ces rangs, mais nous avions réussi d'une façon ou d'une autre, et puis les avantages étaient indéniables.

-Quand nous pensons qu'une bête de cette taille ait pu se frayer un chemin à travers les rivières pour se glisser jusqu'au lac sans que personne ne le remarque. C'est une chance qu'il n'y ait aucune victime à déplorer.

Une pensée à haute voix qui nous était venue. L'un des deux hommes jouant nos escortes ici hocha la tête, tandis que l'autre marmonna à l'affirmative. Décidément ils ne semblaient pas bien intéressés aux raisons de la présence du monstre. À croire qu'ils ne prenaient cette affectation que pour des vacances près du lac. Peu importe, nous n'avions à nous encombrer d'esprits étroits. Le couinement strident de notre précieux familier se fit entendre, de retour de sa mission de reconnaissance au-dessus du lac, qui revenait heureusement bredouille. Le Zmeï n'avait donc pas amené de comparses avec lui, l'idée d'affronter une veuve en furie n'aurait guère été plaisante. Les habitants d'Obel, humains ou autres, avaient repris leur calme relatif, confirmant bien que l'endroit était à nouveau sécuritaire.

Nous prîmes congé des soldats d'un geste las de la main. La main appuyée au menton, nous pensions à la signification de ces événements. Il ne s'agissait pas du Léviathan, mais sa présence avait de quoi augurer celle du véritable quelque part d'autre. Il n'y avait pas de doute que s'il avait été le fruit de la chimère de légendes, cette dernière se trouvait bel et bien dans ce monde, voire même bien plus près que nous pouvions l'imaginer. Dans tous les cas il n'y avait probablement plus grand chose à en tirer maintenant qu'il s'était écoulé plusieurs jours suite à notre examen de SeeD. Nous avions encore un peu de mal à y croire en fait, qu'une personne aussi faible puisse faire partie d'une élite pareille. Ils devaient décidément avoir plus cruellement besoin de recrues que jamais depuis l'attaque d'Ultimecia.

Longeant la rive, nous étions finalement arrivée sur le lieu de l'affrontement. Les cicatrices sur le paysage témoignaient toujours de la lutte qui s'y était déroulée. Des arbres avaient carrément fendus en deux par les ras de marée qui les avaient frappés. Les vagues avaient effacé les traces au sol près des eaux, mais elles se prolongeaient au-delà. Les jets d'eau jetés à forte pression s'allongeaient comme si des lames avaient foulé le sol, alors que de grandes parts d'herbes avaient disparu par les flots qu'il avait déchaîné sur eux. C'était encore une chance que le monstre ne privilégiait pas les flammes ou alors les dommages collatéraux ne se seraient pas étendus à quelques malheureux arbres. Le coin de nos lèvres se retroussèrent malgré nous en repensant aux instants cocasses qui avaient suivit sa défaite, nos épaules se trémoussant avec un court rire avant de retrouver notre sérieux. Pour le peu de temps que nous nous étions fréquentés, notre trio en avait déjà quelques histoires à raconter. Notre sourire s'effaça bien vite à la réalisation que cette coopération avait été tout aussi temporaire que les vaguelettes qui venaient s'écraser sur les berges. L'un était retourné à son travail d'enquêteur, et l'autre devait toujours être à courir les jupons et vendre sa lame. Nous ne nous en étions pas attendue autrement, alors pourquoi ressentions-nous pincement à la poitrine en y repensant?

Un éclat nous tira hors de ces pensées moroses. Coincée dans le sable, une écaille d'une taille qui ne pouvait appartenir qu'au Zmeï miroitait contre le soleil. Conserver un souvenir de cette rencontre n'était peut-être pas une si mauvaise idée après tout. Vue de plus près, les motifs sur le morceau d'écaille étaient intrigants, à la fois brumeux et colorés d'un amalgame de rouges et bleus différents qui donnait à l'ensemble son aspect violet quand aperçu de loin. Nous la rangeâmes dans notre sac tout en jetant un dernier coup d'oeil au loin. Il y avait plus important que de ressasser le passé après tout, il fallait se remettre au travail. Pressant le pas en direction de l'avant-poste, nous froncèrent les sourcils en discernant une autre silhouette de plus parmi les personnes présentes. Nous approchâmes d'un pas prudent, tendant l'oreille avant de déclarer notre présence.

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Le soleil tape dur tandis qu’il progresse dans les herbes qui s’étendent à perte de vue. Rien ne vient troubler le paysage, pas même un arbre ou un rocher. La monotonie du trajet est brisée par la présence de quelques malakus. Trois volatiles tentent de s’en prendre au soldat mais celui-ci les repousse à grand coup de nunchaku sur le crâne. Alors que le premier tente de le blesser avec un piqué, Baroll esquive d’un pas sur le côté et achève la créature volante d’un coup de talon dans le cou qui se brise net. Les deux autres ont un mouvement de recul et se séparent pour essayer de le prendre en sandwich. Mais ces oiseaux sont trop faibles pour pouvoir prétendre à vaincre un soldat de Galbadia.

Il frappe celui à sa droite, résistant aux assauts du second, jusqu’à ce que celui-ci ne tombe au sol, inanimé. Un sourire aux lèvres, il se tourne vers le dernier qui se met à battre des ailes avec frénésie. Ne comprenant pas ce qui se passe dans un premier lieu, l’homme tente d’avancer mais ses pieds ne touchent plus le sol. C’est une petite tornade qui se forme littéralement sous ses pieds et qui le soulève dans les airs. Baroll est propulsé en l’air et retombe lourdement sur le sol après une chute d’au moins cinq mètres. Irrités, il se relève, court vers l’oiseau, saute et le frappe simultanément de son pied et de son arme. La technique du Double Hammer envoie le monstre au tapis. Seul à nouveau, le Galbadien se redresse, époussète ses vêtements et fait craquer son cou à deux reprises avant de ranger son nunchaku et reprendre son sac.

-Ça fait du bien de se dégourdir un petit peu après toute cette marche.

A la moitié du chemin, environ, il croise une rivière. Etant donné la chaleur environnante, ce cours d’eau ne peut mieux tomber. Il s’accorde donc une pause et retire ses vêtements pour aller se baigner. L’eau fraîche est revigorante. Il se laisse aller quelques minutes avant de se ressaisir. Il récupère ses affaires, les range dans son sac et balance son sac par-dessus la rivière pour l’envoyer sur l’autre rive. En quelques mouvements, il se retrouve également de l’autre côté. N’ayant pas prévu de serviette, il se contente de renfiler son caleçon afin de laisser le soleil le sécher pendant quelques temps. Le reste du voyage se passe sans encombre, si l’on omet la présence d’un tikal sur le chemin.

Ce monstre aux apparences humanoïdes utilise l’électricité pour combattre. Baroll est habitué à combattre ce genre de créatures. Il court vers le tikal sans lui laisser le temps de réagir et lui fauche les jambes avec son nunchaku, le faisant tomber à plat ventre, avant de lui frapper le crâne contre le sol avec son talon. Ce dernier se relève fou de rage et tente de le frapper avec son bâton. La colère l’empêche de réfléchir et d’utiliser ses magies, son principal avantage. La suite du combat est donc d’une facilité déconcertante pour le soldat. En quelques coups bien placés, le tikal s’effondre.

Après quelques kilomètres, le lac Obel est enfin en vue. Bien sec à présent, il remet son pantalon et ses bottes, mais laisse son manteau dans le sac. Il fait trop chaud. En s’approchant, il remarque que de nombreuses personnes sont déjà sur les lieux. Grinçant des dents, il avance d’un pas rapide. Ce sont des Seed de Balamb ! Que viennent-ils faire ici ? Ils veulent le Léviathan ? Le cristal de l’eau ? C’est évident ! Baroll sent la colère monter en lui. Il s’approche des Seed et s’arrête au milieu d’eux.

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Avec une meilleure vue sur la situation, nous pouvions voir les deux mêmes soldats de tout-à-l'heure incrédules face à un troisième homme inconnu, annonçant d'une voix tonitruante une sommation plus que culottée. L'espace d'un moment nous avions cru avoir mal entendu, déconcentrée par ces attributs masculins qu'il mettait en valeur sans la moindre gêne apparente. Nous nous rendions vite à l'évidence que c'était bel et bien vrai quand ces derniers portèrent la main à leurs armes, sans toutefois dégainer. Que Galbadia pouvait bien vouloir avec ce lac, et surtout le vouloir suffisamment pour risquer ses propres relations avec la BGU? Qui plus est, il n'y avait pas exactement de blason ni d'insigne sur sa personne. Pour autant qu'il n'était pas exactement désagréable à l'oeil, il pouvait tout aussi bien être un imposteur, même si nous étions disposée à lui laissée le bénéfice du doute puisque d'un peu meilleure humeur subitement. Nous décidâmes d'intervenir avant que les choses ne tournent vraiment au vinaigre, ne sait-on jamais avec les brutes.

-La juridiction de ce lac n'a jamais été mise en cause. Il a été fermé aux civils le temps de s'assurer qu'il ne pose plus de danger. Nous ignorons de qui vous tenez ces ordres, mais cette opération a été menée avec le plein accord de la GGU. D'ailleurs nous n'avons aucune preuve de votre identité, vous pourriez être n'importe qui pour le peu que nous sachions.

Avec l'incident de la prison du désert toujours frais dans la mémoire collective, il était facile d'imaginer pourquoi des forces de la BGU se trouvaient ici afin d'aider Galbadia à assurer sa défense. À entendre cet homme, une guerre froide sévissait entre les deux camps. Pour peu que nous avions du mal à prendre de telles menaces avec un grand sérieux, nous restions prudente, et surtout en apparence polie et respectueuse. Cette musculature qu'il possédait n'était pas qu'en guise de décoration, et à en juger à son expression et sa posture, il se tenait clairement prêt à la violence. Nous lâchâmes un soupir tout en repoussant une mèche venue gêner notre vision. Dans tous les cas, nous étions prête à tenir tête à ce bluff. Il s'agissait d'un domaine dans lequel nous avions beaucoup d'expérience après tout. Après avoir combattu des monstres géants, un seul homme n'allait pas nous intimider aussi aisément, aussi baraqué soit-il, pas avec une distance de sécurité et le nombre à notre avantage du moins.

-Nous sommes Victorique de Bastille, SeeD de Balamb Garden University et présentement en charge de cet avant-poste. Cette agressivité n'est pas nécessaire ici monsieur, d'autant que nous allions plier bagages sous peu. Comme nous vous l'expliquions, le lac a été fermé au public quelques jours durant suite à l'attaque d'un monstre marin afin de nous assurer que d'autres ne s'étaient dérobés à notre vigilance. Si ce sont les rumeurs au sujet d'une chimère qui vous amènent ici, nous sommes au regret de vous informer, tout comme aux autres avant vous, que ce n'était que folles rumeurs.

Nous croisâmes les bras contre notre poitrine tout en jaugeant cet étrange individu, le regardant de haut en bas à plusieurs reprises et non pas seulement pour ses formes ma foi non agressantes pour l'oeil. Nous avions terminé notre patrouille ici, et s'il voulait remuer ciel et terre pour rien, il était bien libre de perdre son temps. Apparemment nous n'étions pas la seule SeeD à se servir de ce titre pour faciliter une chasse aux cristaux, bien que notre propre enrôlement n'avait pas été notre idée en premier lieu. Pookie, notre monstre familier, s'empressa de s'interposer à son tour, se posant sur notre épaule pour observer lui aussi l'homme face à nous, tout aussi prêt au pire. Heureusement pour nous, nous n'avions pas à adopter une posture menaçante pour être prête à nous défendre. Les bras toujours croisés, nous attendions qu'il réponde. Allait-il répondre à ce bluff? Était-il même un membre du SeeD pour commencer? Nous étions bien curieuse de voir sa réaction à la mention du mot chimère. Cela nous ferait de la peine d'avoir à abîmer un corps pareil, bien qu'il avait clairement l'air d'avoir besoin d'un peu de discipline.

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Une jeune femme aux allures étranges s’approche de l’homme en colère pour tenter de calmer la situation. Visiblement, elle est la cheftaine de cette unité. Elle porte des vêtements sombres qui pourraient lui donner un look inquiétant si elle n’arborait pas des cheveux blonds et soyeux. Elle assure avoir la collaboration de la GGU pour son opération et sous-entend que Baroll pourrait très bien être un imposteur. Au lieu de le calmer, cette déclaration ne fait que le rendre encore plus furieux. L’accord de la GGU ? Disons plutôt l’accord d’Irvine Kinnéas ! Cette fiotte laisse ses amis Squall et Selphie faire ce qu’ils veulent, quitte à piétiner toute l’histoire de sa nation ! Balamb, Trabia et Galbadia n’ont jamais été en paix et ne le seront jamais ! Pestant, il lâche son nunchaku, sachant pertinemment qu’il ne se pardonnerait jamais de porter préjudice à son université. D’autant plus qu’à lui seul contre trois, il risquerait de subir des dommages non négligeables.

-Effectivement, vous n’avez aucune preuve de mon identité. Je n’ai pas à montrer patte blanche à des étrangers sur mon propre territoire. Même si je n’étais qu’un simple citoyen de Deling City, ma présence en ces lieux serait infiniment plus justifiée que la vôtre. Nos directeurs respectifs sont peut-être amis, cela ne change rien au fait que beaucoup de mes amis, de mes frères ont péri sous vos coups et que nos deux peuples ne sont pas alliés. Bien cachés derrière vos G-Force… Cela doit vous changer de devoir utiliser vos aptitudes au combat….

La demoiselle ne cesse de le regarder, mais très rarement dans les yeux, ou du moins, jamais longtemps. Baroll ne relève pas cette impolitesse et écoute celle qui dit être Victorique de Bastille. Visiblement, il ne s’agirait pas de Léviathan mais d’une autre créature marine sans le moindre intérêt dans la recherche des cristaux. Le galbadien crache au sol de dépit. Pourquoi des balambiens avaient-ils eu ces informations avant eux ? A moins qu’ils ne mentent… Non, peu probable. Il n’y a qu’à regarder les environs pour comprendre qu’il n’y a aucune créature chimérique ici. Refroidi pas les évènements, l’homme sort son manteau de son sac et l’enfile, le laissant tout de même ouvert pour éviter la chaleur. Quelque chose le tracasse tout de même. Une simple intox n'aurait pas pris une ampleur telle que les journaux télévisés se déplace. Ni le Seed d'ailleurs.

-S’il n’y a rien ici, pourquoi la BGU nous envoie-t-elle ses membres d’élite ? De simples recrues suffiraient. Mais vous êtes trois membres du Seed ! Un peu beaucoup pour surveiller une grosse flaque, non ?

Baroll se détourne de la jeune Seed et regarde les alentours. De toute évidence, il y a eu une forte altercation ici. Difficile d’estimer à quand cela remonte d’un simple coup d’œil mais les traces d’un combat puissant sont bien présentes. Il tend un doigt en direction des arbustes arrachés et des traces creusées dans le sol par de la boue qui a séchée.

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Décidément plus les choses allaient et plus cet homme se faisait plaisant. Dans tous les cas ses préjudices ne se faisaient on ne peut plus clairs. SeeD ou non, il ne portait vraiment pas quiconque de la BGU dans son coeur, ni personne ne faisant pas partie de sa propre patrie. Peu à peu, notre expression sereine s'évapora pour avoir davantage l'allure d'une moue ennuyée. Pour couronner le tout il avait renfilé son manteau sur ses épaules. On pouvait dire qu'il n'y avait plus rien d'aimable de son côté. Il n'y avait du moins pas besoin de recourir à la violence apparemment puisqu'il avait mit de côté ces nunchakus qui devaient lui servir d'arme. Plus sa tirade avançait, plus nos traits se tiraient lentement, jusqu'à nous mordre l'intérieur de la joue avant que la colère ne nous pousse à faire quelque chose de regrettable. Nous massant l'arrête du nez entre le pouce et l'index, nous lâchâmes un long soupir agacé.

-Allez aider les autres à préparer le camp, nous nous chargeons de celui-ci.

Un regard noir en direction du premier qui s'ouvrit le bec le lui avait clôt aussitôt. Cet homme ne cherchait pas la bagarre, du moins pas si on ne lui en donnait pas l'occasion. Le nombre ici n'était pas à notre avantage pour une issue diplomatique, et puis ils n'avaient pas besoin d'entendre la suite. Sa seule grâce fut de nous qualifier de membre d'élite du coup, d'autant que, normalement, nous nous coltinions des commentaires bien différents à une première rencontre, même si c'était probablement la seule fois où cela aurait pu jouer en notre faveur. Il avait beau passer des jugements très hâtifs, il n'était pas un parfait crétin non plus. Bien que nous n'avions absolument aucune obligation à lui répondre, nous sentions l'envie de l'éduquer un peu monter en nous. D'une voix sèche et ferme, dénuée d'émotions superflues, nous avions notre propre tirade à lui renvoyer.

-Par quoi commencer alors, monsieur Bearfist? Tout d'abord, nous sommes citoyenne de Winhill et nous affirmer que nous n'avons droit de fouler la terre sur laquelle nous sommes née est pour le moins offensant. Vous m'envoyez désolée pour vos êtres chers tombés lors de la guerre, mais nous n'avons absolument rien à y voir aujourd'hui, de même que bon nombre d'étudiants de la Balamb Garden University. Quant à nos aptitudes, elles ne sont nullement en question ici. Le monde est grand, tous n'entrent pas dans les petites boites que vous vous faites.

Bien qu'il n'y avait rien de mal en soi quant au fait d'avoir eu recours à une G-Force. Il fallait bien quelqu'un qui n'ait pas accès à son pouvoir pour être contre. On pouvaient les qualifier de pouvoir facile, mais le prix qui venait avec était suffisant pour en faire réfléchir plus d'un. Dans tous les cas, ce n'était pas à l'ordre du jour ici. Sa question par rapport aux signes d'un affrontement contre une créature marine était toujours valide malgré tout. À cela, nous étions préparée aussi. Fouillant dans notre sac à main reposant sur notre épaule, nous en sortîmes l'écaille que nous avions trouvée un peu plus tôt.

-Vous ne manquez pas de vigueur, mais vous êtes mal informé. Le monstre marin apparut ici se trouvait être un Zmeï. Vu sa ressemblance à la chimère légendaire, il serait facile de le confondre, mais comme vous pouvez voir ses écailles sont d'une couleur fort différente. Nous sommes la seule SeeD ici, et la raison pour laquelle de notre présence est fort simple; c'est nous qui l'avions tué en guise de test d'entrée. Quoiqu'il en soit nous ne sommes pas ici pour vous faire la morale. vos insultes et présomptions nous agaçaient tout bonnement. Nous en recevons bien assez de la part de nos pairs déjà comme cela.

Inutile d'en ajouter plus, vraiment. Nous rangions l'écaille, à moins bien sûr qu'il ne veuille tant voir la voir de plus près. Il semblait bien trop étouffé d'orgueil pour nous arracher de plates excuses par rapport à son comportement, mais c'était défoulant de pouvoir mettre les points sur les "I". Nous pouvions nous sentir retrouver meilleure humeur déjà.

-Bien que l'idée de vous voir fouiller ici en vain nous amuse, nous sommes au regret de vous le répéter; il n'y a rien à tirer de cette flaque comme vous dites. À suivre des rumeurs de la sorte, vous ne trouverez jamais ce que vous cherchez monsieur Bearfist. Quand elles ne sont pas totalement fausses, d'autres chasseurs de cristaux les répandent pour ralentir leurs rivaux.

Et cet homme ne nous semblait pas un rival suffisamment sérieux pour recourir aux mensonges. Cette affaire close, nous pouvions enfin nous remettre en route. Nous passions la main dans notre chevelure pour la remettre en place. Ce soleil n'était décidément d'aucun répit en cette journée. Et dire que nous avions laissé notre ombrelle à l'avant-poste. Cette paperasse à remplir, ces idiots à diriger, quelle plaie, c'était à se demander comment monsieur Lionheart pouvait supporter tout ça.

-À notre grand désarroi, la BGU ne recherche pas les cristaux. Elle a déjà suffisamment à traiter avec le chaos des derniers événements.

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Victorique dit être née à Winhill et s’estime donc autant en droit que lui de fouler les terres du continent de Galbadia. Sur le fond, l’homme ne peut lui donner tort. Le fait qu’elle soit Seed depuis trop peu de temps pour avoir pris part aux évènements d’il y a deux ans le calme. Cette jeune femme n’est qu’une simple citoyenne ayant fait un mauvais choix dans son orientation carriériste. Il souffle un coup et se décrispe, tout en regardant tout autour de lui. Alors donc la rumeur de la présence du Léviathan au lac Obel n’est fondée que sur un Zweï. Décevant, mais pas réellement surprenant. Dans le contexte actuel, l’apparition d’une créature marine doit forcément en faire fantasmer plus d’un. La preuve, même lui s’est précipité dans cette direction. Toutefois, dans son cas, c’est plus par manque d’autres pistes valables que par réelle conviction. En effet, la GGU n’ayant entrepris aucune opération de recherche des cristaux, il n’a pas la moindre idée de par où commencer ses investigations. Chose rassurante, la BGU semblerait ne pas les rechercher non plus. Quand est-il de la TGU ? Probablement la même chose. Selphie Tilmit ne se lancerait jamais dans une opération pouvant contrarier Squall Leonheart.

Baroll s’assied dans l’herbe dévastée et laisse son regard planer sur la surface lisse du lac. Tout est infiniment calme.

-Si les dirigeants des autres mondes s’en emparent avant nous, je peux vous assurer qu’il y aura bien plus de chaos à gérer que maintenant. Mais à quoi pensent-ils, bon sang ?

Cela le rendait fou de se dire que ceux qui sont supposés les guider étaient tranquillement en train d’attendre que des calamités comme Sephiroth ou Ultimécia s’emparent des cristaux juste sous leur nez. Quand réagiront-ils ? Quand Dol sera ravagé par cette nouvelle puissance ? Quand les universités brûleront et que les gens mourront ? Quand plus aucun espoir ne sera permis ?

-Je peux ? dit-il en tendant la main vers la demoiselle. Cette écaille peut tout de même être un indice.

En saisissant le morceau rigide aux reflets violacés, il sent une douloureuse brûlure au fond de sa gorge. La douleur se propage et remonte le long de sa trachée avant de se répandre dans sa bouche. Finalement, il dessert les dents et la laisse sortir avec une grimace de souffrance.

-Merci.

Il observe l’écaille sous toutes ses coutures mais n’y décèle rien. C’est ridicule. Qu’espère-t-il trouver sur une écaille de Zweï ? Un symbole ? Une inscription ? Non, c’est juste qu’il n’a rien d’autres. Retenant sa frustration, il rend l’objet à la demoiselle. Son esprit est tellement agacé qu’il hésite même à plonger dans le lac, en désespoir de cause, au cas où quelque chose d’intéressant s’y trouverait. Non, il résiste à la tentation. Ce serait une perte de temps et il se rendrait ridicule. Si le Leviathan n’est pas là, il n’y a aucune raison d’y trouver un quelconque indice. Pas plus ici qu’ailleurs en tout cas. Las, il se laisse aller dos contre terre, le regard fixé vers les nuages. Malgré l’apparente paix qui règne, la situation est critique. Plusieurs chimères ont probablement déjà été trouvées et certains cristaux également, celui de la Terre tout du moins. Pire encore, si ces derniers sont bien répartis, celui de la terre était le plus proche d’eux. Pour trouver les autres, il faudra probablement voyager loin. Peut-être même se rendre dans les autres mondes ! Le galbadien tourne alors son regard vers Victorique.

-Vous savez… Squall, Irvine et Selphie ont traversé des choses réellement éprouvantes, je le conçois. Ils ont œuvré pour cette soi-disant paix mondiale. Et à présent, alors que la guerre revient sonner à notre porte, ils font la politique de l’autruche. Ils refusent de voir la réalité en face et continuent comme si de rien n'était. Si nous laissons les autres mondes s’en emparer, notre monde entier sera détruit. Alors peu importe ce qu’en pense mon directeur ou le vôtre. Je vais les trouver. Au moins un. Et j’empêcherais cela.

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-Ce serait plutôt présomptueux de croire que les cristaux ne démontrent de leur pouvoir qu'une fois tous rassemblés. C'est entièrement possible qu'ils réagissent bien avant, mais ne dévoilent leur vrai potentiel qu'une fois ensembles. La vérité est que nous ignorons l'étendue du danger potentiel qu'ils représentent.

Le savoir sur ces cristaux demeurait nébuleux, et en toute honnêteté beaucoup n'en restait qu'aux hypothèses. Néanmoins nous étions peu désireuse d'attendre que des Calamités comme Ultimecia n'en fasse le test par elle-même. Le problème demeurait qu'à notre connaissance, les cristaux n'avaient pas été documentés sur leurs effets quand ils sont mis en contact les uns avec les autres. Tous ceux qui ont été découverts sont détenus par des entités rivales après tout jusqu'à maintenant. Dans tous les cas c'était en se les appropriant que nous avions le plus de chances d'en avoir le coeur net.

Sortant un morceau de papier et un livre dont la couverture nous servait de surface d'écriture, nous composâmes une note hâtive tandis que notre hôte Galbadien admirait le paysage. Pliant la feuille en quatre, nous la tendîmes à la chauve-souris qui s'en empara dans sa bouche avant de s'envoler en direction des autres soldats. Nul besoin de venir leur donner leurs instructions en personne, ils étaient de grandes personnes après tout. De notre côté, il ne restait plus qu'un rapport à envoyer, chose que nous n'avions pas à remettre en personne. En tant que SeeD, nous nous réservions l'initiative de "servir" la BGU de notre propre chef à moins qu'un ordre direct ne nous indiquait le contraire.

-Parfois il suffit de prendre un peu de recul sur les événements. La présence seule de ce monstre peut être un indice en soi. Nous en savons suffisamment sur le comportement des chimères pour assumer qu'elles occupent toujours des sanctuaires cachés en rapport avec leur propre élément. Si ce dernier a été agité par la présence du véritable Léviathan, il y a raison de croire qu'il n'est pas bien loin. Où donc pourrait bien se cacher une chimère de l'eau dans un lieu étroitement lié à l'eau et à l'écart du public, dites-nous?

Bien évidemment il s'agissait d'une question rhétorique. Nous savions déjà quel serait le sanctuaire possible le plus proche. Nous ne faisions que tester un peu ce cher Baroll afin de voir s'il suivait la conversation. Sa volonté subite à faire équipe tombait un peu à pic en fait. Avec miss Bayushi et Lawrence qui n'étaient plus dans les parages pour se prendre les coups à notre place, nous pouvions avoir besoin d'une autre brute. Cette homme paraissait perspicace, bien que tout juste suffisamment naïf pour se laisser prendre au jeu sous la simple prémisse que nous faisions partie de la même patrie. Nous ne partagions aucune inspiration patriotique de la sorte, mais si jouer le jeu pouvait le convaincre...

-Notre rapport pourra attendre un peu, ce n'était pas comme s'il y avait grand chose d'important à signaler après tout. Que notre but soit ces cristaux ou arrêter les Calamités, ils sont ultimement leur cible et où soient-ils, il en revient de notre devoir de s'assurer qu'ils ne mettent pas la main dessus.

Invité

L’homme se redresse sur son coude pour pouvoir mieux observer son interlocutrice. Bien qu’étant un membre de la BGU, elle semble avoir un esprit vif et posséder une capacité d’analyse assez proche de la sienne. Elle a compris son raisonnement. Les cristaux représentent aujourd’hui la plus grande puissance, la plus grosse énergie de tout Héméra. Pour éviter une guerre mondiale, ou plutôt une extermination de masse, il est important d’en posséder au moins un afin d’éviter que tous ces artefacts se retrouvent entre les mains d’une seule et unique personne. Mais il est vrai que les connaissances sur ces pierres sont très minces. Est-il nécessaire de tous les posséder ? Sont-ils tous aussi forts les uns que les autres ? Possèdent-ils des caractéristiques spécifiques à l’élément qu’ils représentent ? Autant de question sans réponse. La seule vérité inaliénable reste qu’il vaut mieux l’avoir avec soi qu’en face.

Victorique avance l’hypothèse que ce Zwei s’est déchainé à cause de la présence du Léviathan dans les parages. Simple hypothèse. Mais dans la situation actuelle, il ne faut rien espérer de mieux.

-Le continent de Galbadia est constitué de vastes plaines et de déserts. Toutefois, il existe un lieu reculé nommé le tombeau du roi inconnu. Il se trouve à l’est de Deling City. Il existe en son sein un mécanisme étroitement lié à l’eau. Cela pourrait être un début de piste. Toutefois, cet endroit renfermait autrefois des G-Forces nommées Taurus et Tauros et qui étaient des G-force de Terre. Difficile donc de le considérer comme un temple de l’eau… Or, le cristal de la terre a déjà été trouvé…

Baroll interrompt le cours de ses pensées et se rallonge. Peut-être a-t-il tort de confier ses réflexions à cette femme. Après tout, il ne la connait pas et elle provient d’une faction rivale. Il serait dommage de se faire piquer un cristal sous le nez parce qu’il en a trop dit. Toutefois, celle-ci semble presque prête à… collaborer ? Etrange. Si elle avait été une Seed de Galbadia, il se serait fait un plaisir de la rabrouer pour avoir collaborer avec l’adversaire mais elle ne semblait pas être particulièrement protocolaire. Après tout, une collaboration ne pourrait que lui être bénéfique. Il devra simplement la surveiller du coin de l’œil au cas où elle tenterait quelque chose à son encontre.

-Je pense que partir dans des hypothèses basées elle-même sur des hypothèses ne mènera nulle part. Si vous voulez partir en direction du tombeau du roi inconnu, libre à vous. Bonne chance. Mais à mon avis, il vaut mieux jouer la sécurité.

Pris d’un soudain élan, il se remet en position assise et l’invite à le rejoindre. Il prend intérieurement la décision de lui faire confiance. La quête de récupération des cristaux est devenue une ambition mondiale et il doute de pouvoir s’en sortir seul. Entre les monstres, les chimères et les autres prétendants, il faudra forcément que le sang coule. Il n’a besoin de s’assurer que d’une chose.

A la pêche aux monstres, monstres, monstres ♫ Zgrezg13

Invité

Son train de pensées avait dût dérailler quelque part. Il était parti du bon endroit, mais avait décidément raté sa destination. En parlant de destination, le bruit des battements d'aile du petit montre se firent entendre, et il revenait avec un colis qui tombait à pic. Il nous tendit notre ombrelle noire, ombrelle que nous étions empressée d'utiliser pour rabrouer d'un coup sec sur le dessus de la tête du SeeD toujours assit sur la rive. Ce n'était évidemment pas de quoi lui faire mal, mais simplement le remettre un peu à sa place. D'ailleurs c'était juste punition après qu'ils nous ait carrément traitée de pleutre.

-Recalé. Nous reculâmes bien vite d'un pas avant qu'il n'ait l'idée de se venger. Reprenons depuis le début. Nous avions mentionné un sanctuaire, pas un temple. Le terme ici n'est pas vague pour rien.

De notre main libre, nous pointions en direction du cours d'eau qui se jetait dans l'océan. Ce cours d'eau était le seul moyen pour un monstre marin de cette taille de se retrouver ici. La raison pour laquelle il était venu jusqu'en ces eaux douces nous échappait toujours, si ce n'était pour fuir quelque chose de plus terrible que lui-même. Pour un monstre aussi simple d'esprit que ce dernier, il y avait peu d'autres explications. Nous ouvrions notre ombrelle pour nous protéger un peu de ce soleil agressant. Cet endroit était d'une chaleur. Nous n'étions pas contre l'idée de faire route jusqu'à Dollet où le vent marin y serait plus frais, quitte à devoir y sentir l'odeur des ports.

-S'il est venu de la mer, il suffit donc de l'y suivre. Il existe un vieux centre de recherches dont les laboratoires ont été construits sous l'océan. L'endroit y aurait déjà abrité des G-Forces après tout, Il est facile d'imaginer qu'une chimère ait pu en faire son logis. S'y rendre par contre demeure la partie la plus complexe.

Mieux valait presser le pas avant que des monstres se mettent à se rameuter jusqu'ici. Même sans un monstre marin surdimensionné pour les agiter, il demeurait tout de même quelques créatures dangereuses dans les parages. Non seulement cela, mais ça ne faisait nul doute que nous n'étions pas les seules personnes sur cette piste. Les chimères avaient tendance à se déplacer, alors mieux valait éviter de rater le serpent de peu. Nous invitions monsieur Bearfist à nous suivre d'un signe de la main. Nous n'étions pas très familière avec cette région de Galbadia, mais nous avions au moins bonne mémoire de notre dernière venue ici. Enfin, notre nouvel ami pour la vie devait très bien connaître l'endroit s'il venait réellement de la GGU. Nous n'avions toujours pas la confirmation hors de tout doute que c'était bien le cas.