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Rappel à l'horreur de la réalité

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MessageSujet: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyJeu 24 Avr - 8:12

Le groupe arrive du Lac Obel

********************

VictoriqueLa tension était à couper au couteau dans la cabine de la voiture sensée nous escorter jusqu'à Dollet. Éviter la marche et de potentielles rencontres avec la faune locale était la bienvenue. Nous aurions par contre aussi pu faire sans l'atmosphère on ne peu plus pesante qui se faisait sentir ici. Apparemment monsieur Lawrence était très anxieux à l'idée de venir ici à Dollet. S'agissait-il de sa ville natale par hasard? L'endroit aujourd'hui paisible avait été théâtre d'une bataille sanglante il y a de cela quelque temps. Peut-être, seulement peut-être était-ce relié au malaise de notre homme. Il n'y avait qu'une façon d'en avoir le coeur net, et c'était de lui demander, mais c'était une chose dont nous n'arrivions pas à nous résoudre, et surtout en couper le lourd silence. Il ne nous avait rien demandée par rapport à Winhill après tout, nul besoin de retourner le couteau dans la plaie si tout cela lui paraissait toujours aussi douloureux. Nous n'avions jamais été témoin d'une véritable bataille après tout, aucune qui n'implique un ennemi extérieur en tout cas, couvée comme nous l'avions été dans notre jeunesse.

-Nous ne sommes jamais venue ici à Dollet auparavant. Au moins l'odeur de poisson est moins forte qu'à Balamb. Autant nous contenter de trouver un hôtel convenable, tout le monde ici a besoin d'un peu de repos, surtout vous monsieur Lawrence.

Une pensée douloureuse nous était venue pour notre robe en apercevant une boutique de vêtements. Un apparat tout neuf d'excellente qualité ruiné en si peu de temps par cette satanée créature. En ouvrant le compartiment arrière, Pooki en sortit à la volée. Le pauvre avait préféré faire le voyage à l'intérieur plutôt que de faire face à Miss Bayushi. Nous laissâmes s'échapper un soupir déçu en voyant le piteux état de notre robe. Vu son épaisseur, c'était à anticiper. Quelle situation embarrassante, et surtout quelle plaie. Retrouver le reste de nos affaires intactes était d'un certain soulagement. Nous tirâmes sur le rebord de notre jupe à la vue de l'un des deux agents du SeeD qui déviait toujours le regard quand nous regardions dans sa direction. Cet uniforme d'étudiante n'était certainement pas notre tasse de thé, vivement que nous obtenions notre statut de SeeD nous aussi pour changer pour quelque chose d'un peu plus convenable, et surtout être en droit de lui dire notre façon de penser à celui-là. Quel culot. Le familier souleva sans trop de soucis le manteau toujours détrempé, tandis que nous nous emparions de notre sac et gardions notre ombrelle sous le bras.

-Désolé du délais, mais c'est un peu hors de notre contrôle. Un bateau qui fait navette avec Balamb devrait être prêt demain matin.
-S'il y a bonne raison alors il n'y a rien que l'on puisse y faire, vraiment.
-Autant en profiter pour vous reposer maintenant que le pire est passé.

À voir la tête que faisait monsieur Lawrence, nous en venions presque à en douter. La voiture commença à s'éloigner en nous laissant ici. Devoir passer notre temps ici n'était pas particulièrement plaisant à notre avis non plus. Peut-être devrons-nous garder un oeil sur monsieur Lawrence après tout. Il s'était montré particulièrement volatile une fois déjà, peut-être était-ce cela qui le rendait si nerveux.

-Nous pourrions toujours lancer un second sortilège curatif si vous en sentez le besoin. Ce combat contre ce monstre marin a l'air d'avoir laissé ses marques sur vous. En parlant de lui justement, n'est-ce pas étrange que quelque chose d'aussi massif ait pu échapper à la vigilance de ceux sur le terrain? Il n'était pas particulièrement discret il fallait l'avouer, et surtout il se montrait très territorial envers quiconque approchait du lac. C'est à se demander s'ils ont fait quelque enquête que ce soit sur les lieux et non simplement condamné l'accès pour prendre un congé impromptu. Vous qui êtes détective monsieur Lawrence, ça a également dût vous faire soulever des questions. Soit il y a eut de sérieuses lacunes de sécurité et de surveillance, soit ils savaient pour la créature et ont choisi de ne rien faire.

Une idée qui pourrait paraître étrange, mais quand on y pense, cela pourrait expliquer le long délais avant que les renforts n'arrivent, puis qu'ils soient arrivés pile au moment où le monstre a été vaincu. Des questions qui allaient sans réponses comme nous n'avions pas pu leur parler davantage. Peut-être n'était-ce que notre imagination, mais dans le meilleur des cas il s'agissait surtout là d'incompétence de leur part.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyDim 27 Avr - 18:07

MadokaWilliam allait de mal en pis, décidément. Non seulement aller à Dollet lui cassait visiblement les pieds pour XYZ raisons, mais en plus, il devait toujours se coltiner Victorique et Madoka. Pooki avait opté pour voyager dans le coffre après l'incident incluant Madoka laissant ses fringues dans le lac, et Madoka... Avait opté pour piquer un roupillon dans la voiture. Vautrée sur William. En ronflant. Nul doute que le voyage avait du être des plus amusants...

La voiture s'arrêtant à Dollet suffit pour réveiller la blonde. Victorique en profita pour libérer son marshmallow rouge du coffre, amèrement constater l'état de ses habits et faire tout son possible pour rabaisser au maximum ce but de tissu que les gars ayant conçu l'uniforme BGU appelaient une jupe. Contraste absolu avec Madoka qui, rappelons le, se baladait en bikini et short.
Les SeeD confirmèrent qu'il n'y aurait pas de bateau pour Balamb avant demain au moins ; du coup, on dirait bien que la nuit à Dollet était au programme. Victorique tentait tant bien que mal de déstresser William tout en soulignant que c'était quand même étrange qu'un truc aussi gros que ce serpent de mer n'aie suscité aucune réaction des SeeD, excepté envoyer une newbie s'en occuper.



- Voyez le bon coté des choses ; s'ils étaient intervenus, ç’aurait pu vous porter préjudice pour votre notation. M'est avis qu'ils vous l'ont gardé au chaud pour l'examen.


Surtout si cette chose ne faisait que rester près du lac, il ne présentait pas une si grande menace que ça. Double raison pour ménager les hommes. Madoka avait cru entendre que les effectifs étaient plutôt réduits, résultant en l'envoi d'élèves non-diplômés pour certaines missions relevant normalement du SeeD. Rien de surprenant à ça au final : il fallait bien se réorganiser maintenant que leur mission de chasseurs de sorcières était finie. En parlant de sorcellerie, voyant un vendeur de gemmes, Madoka se dépêcha d'aller l'alpaguer pour faire du stock. Pas de "discount super-nichons" vu que le vendeur était une vendeuse, mais on ferait avec. Cependant, que faire avant d'aller se coucher excepté regarder le coucher de soleil ? Madoka avait une idée...


- La soirée est encore jeune et personnellement, j'ai envie de fêter notre victoire sur le serpent de mer. On se trouve un bar décent ? C'est moi qui offre.


==========

Madoka achète :
- 1 Gemme niveau 1 (300 gils)
- 1 Émeraude niveau 1 (500 gils)

Total : 800 gils

==========


Techniques:
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyLun 28 Avr - 22:21

- 800 gils sur le compte de Madoka. Apprentissage de deux techniques acquises.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyJeu 1 Mai - 21:00

WilliamLe voyage jusqu’à Dollet se passa dans un silence pesant, mais relativement supportable. Bien qu’il ait aimé s’accorder un peu plus d’espace vital pour ruminer ses pensées, William ne fit aucune remarque à Madoka lorsqu’elle s’écroula littéralement sur son épaule pour piquer une sieste durant le voyage, se forçant à détourner le regard vers l’extérieur afin de ne pas croiser celui des autres passagers.

Il était difficile pour lui d’accepter un retour, même éphémère, dans la ville qui l’avait vu naître. Trop de mauvais souvenirs commençaient à refaire surface, souvenirs qu’il pensait avoir réussi à effacer lors de ses années d’entraînement à la BGU. Mais surtout, il ne savait pas s’il devait enfin profiter de ce passage pour voir ses parents ou laisser une nouvelle fois passer l’occasion de ces retrouvailles. Etait-ce encore ce qu’il souhaitait ? Apparemment, ce n’était plus le cas depuis un moment si la simple idée de retrouver cette ville le perturbait à ce point.

Lorsque le véhicule s’immobilisa, William mit quelques instants à ouvrir la portière, hésitant. L’un des deux SeeDs se retourna vers lui et lui demanda si tout allait bien, ce à quoi William répondit par un léger hochement de tête avant de sortir de la voiture. Il resta quelques instants à contempler silencieusement les bâtiments aux façades en pierre taillée, souvent accompagnées de colonnes ou de sculptures de marbre typiques de l’architecture originaire de Centra. Malgré les années, tout lui semblait à l’identique de ce qu’il avait laissé derrière lui lors de cette fameuse nuit.


« Monsieur Lawrence, vous oubliez ça ! »

La vitre avant s’était abaissée en dévoilant le conducteur qui lui tendait un bout de papier où étaient griffonnées plusieurs indications.

« Voilà l’adresse de la clinique qu’on vous a trouvé. Vous n’aurez qu’à montrer votre pièce d’identité et vous pourrez être soigné gratuitement, d’après notre supérieur.
-Entendu. Faites savoir à votre responsable que le geste est apprécié.
-Ce sera fait. Bon retour à Balamb. »

La vitre remonta et les SeeDs purent repartirent d’où ils étaient arrivés, laissant les trois compagnons en plein centre-ville de Dollet.

« S’il s’avère que je requiers un nouveau sort de guérison de votre part, Mademoiselle De Bastille, je vous le ferai savoir. Pour le moment, je ne vous demande rien. »

Le ton était ferme, presque cassant, malgré une volonté de garder le contrôle. Sa nervosité se répercutait dans ses paroles, raison pour laquelle il n’avait pas dit un mot depuis l’annonce de leur transfert sur Dollet.

« S’ils ont réellement eu l’intention de nous laisser aux prises avec cette créature, la moindre des choses aurait été de nous le faire savoir dès les premiers instants. Je ne compte pas leur en tenir rigueur éternellement, mais je ne manquerais cependant pas de faire savoir à l’administration que ce genre de pratique est difficilement acceptable. »

La discussion sur les évènements de la journée semblait s’être achevée, puisque Madoka revint de sa séance de shopping avec une proposition de payer à boire à toute l’équipe, chose qui ne surprit qu’à moitié William, ayant pu constater à quel point Madoka semblait apprécier la boisson, peu importe le moment de la journée.

« Je ne suis pas contre célébrer le succès d’aujourd’hui, cependant j’aurais du mal à profiter de la soirée tant que je serais encore dans cet état… fit-il en désignant ses côtes du doigt, qu’il savait encore en très mauvaise condition à l’heure actuelle. Je vais me rendre à l’adresse que l’on m’a donnée pour que les médecins s’occupent de moi, ça ne devrait pas durer très longtemps. Ensuite seulement, on pourra chercher un endroit pour boire. »
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyVen 16 Mai - 19:01

-Certes...

VictoriqueNous reculâmes face à la dureté du commentaire de monsieur Lawrence qui avait été on ne peut plus clair sur le fait qu'il ne voulait pas de notre aide. En fait, sa voix nous avait tant surprise que nous en avions carrément reculé d'un pas, comme si sa voix seule avait eu la force de nous frapper en plein visage. En vérité, l'espace d'un moment, une sensation de tension nous serra la poitrine entière. Il était clair qu'à notre avis le sien penchait vers la conviction que nous parlions beaucoup trop. Une bourgeoise inutile et incapable comme devaient l'avoir pensé beaucoup de gens qu'elle avait croisé depuis son arrivée. Peu étonnant qu'ils se sentiraient offensés du fait de partager le même titre que nous en tant que SeeD. Nous déviâmes le regard au sol tout en l'écoutant fournir sa propre explication, fournissant un simple hochement de tête suivit d'un marmonnement positif peu engageant. Et s'il s'agissait d'une cruelle plaisanterie de la part de ceux qui l'avaient envoyée ici. Dans tous les cas, même en nous disant que nous nous en faisions trop pour rien, monsieur Lawrence nous indiquait clairement notre place.

Nous nous trouvions subitement vidée de la majeure partie de notre énergie, plus encore qu'avec ce satané serpent de mer nous avions l'impression. L'alcool n'avait jamais vraiment été notre tasse de thé, mais en vue de la réaction de nos deux collègues, mieux valait tout simplement se plier à leur requête. Nous acquiesçâmes de façon tout aussi apathique et drainée d'émotions. En toute honnêteté, nous n'avions plus du tout la tête à la fête à présent, mais autant leur laisser un moment de célébration, même s'ils étaient les seuls à vraiment les profiter si cela voulait dire être en de meilleurs termes le temps d'une collaboration. Nous traînâmes un peu le pas derrière jusqu'à cette clinique, surtout pensive. La salle d'attente n'avait rien d'extraordinaire avec ses murs de blanc et de beige fade. Quelques chaises étaient aménagées et une table basse carrée faisait face. Nous étions à nouveau seule en compagnie de miss Bayushi, et de Pooki évidemment. Il reposait sur nos cuisses, se sentant suffisamment en sécurité pour dormir, sans doute plus confortable que dans la valise d'une voiture. Les yeux dirigés vers l'avant, sans rien vraiment regarder en particulier, nous nous adressâmes à elle dans un autre rare moment de sincérité.

-Vous allez probablement nous prendre pour une personne un peu dense, mais nous n'arrivons toujours pas à comprendre pourquoi au juste vous avez choisi de faire route avec nous. Certainement une guerrière en quête d'un défi préférerait faire son chemin par elle-même. C'est sans compter que vous êtes parfaitement consciente du fait que nous nous servons de vous au passage.

Lawrence ne tarda pas à revenir, et dans un état visiblement meilleur qu'à son arrivée ici. Nous nous étions avancée sur le bout de notre chaise. Nos lèvres se formèrent autour de la première syllabe, mais les mots eux-mêmes s'arrêtèrent avant cela. Nous nous levâmes sans un bruit, suivant tout bonnement le cours des événements. En le voyant arriver, le familier émit un grognement tout en battant de ses ailes. Nous lui faisions immédiatement signe d'arrêter un tel comportement. Il se tut non sans nous porter un regard confus.

-Nous devrions peut-être trouver à quel endroit passer la nuit avant de songer à des festivités, ne serait-ce que pour mettre de côté nos possessions en trop.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyVen 16 Mai - 22:31

MadokaDécidément, il était bien à cran, le William. Victorique s'était gentiment proposée de le retaper un peu et il faisait quoi ? Il l'envoyait sur les roses. OK, sympa. Inutile d'être désagréable juste parce que les SeeD n'avaient pas joué cartes sur table. A moins qu'il n'y aie autre chose, mais le résultat était là : Victorique était plutôt triste de s'être fait rabrouer de la sorte. Même la chauve-souris rouge semblait avoir oublié le fait qu'il y avait une énorme paire de seins à 3 mètres de lui pour faire les gros yeux, c'est vous dire.
William tenta de changer le sujet en rebondissant sur ce test plus que douteux et l'envie de Madoka d'aller tiser, mais le mal était fait : Pooki pas content, Madoka quelque peu surprise et Victorique déprimée. Les chances de William de se coucher avec des oreillers chauffants parfum saké ou d'être identifié comme un lolicon venaient de s'évanouir.

Une fois à la fameuse clinique, William partit se faire faire allez savoir quoi tandis que Victorique et Madoka attendaient dans la salle... D'attente. Victorique restait silencieuse à regarder par terre tandis que Madoka, assise en tailleur sur sa chaise, semblait avoir commencé un intense exercice total feng shui de méditation... Avant que Victorique ne brise le silence. Visiblement, elle ne tiltait pas le fait que Madoka voyage avec les SeeD en dépit du fait qu'elle trouverait bien son quota d'aventures et de combats tout seule, en plus d'être bien utilisée par Victorique.



- Si vous les SeeDs n'êtes pas une mine à défis avec vos missions, je veux bien me faire laitière. Depuis que je suis avec vous, je ne me suis pas ennuyée une minute. Et puis, utilisée ou pas, du moment que je vois du pays et que le sang sur mon épée ne sèche pas souvent, ça me convient. Puis vous m'êtes plutôt sympatique, vous et Pooki.

Mais en parlant d'utiliser... Si mes yeux ne m'ont pas trompée dans la voiture en allant au lac, vous aimeriez bien vous servir de moi comme autre chose qu'un bouclier humain, non ?



William coupa net à toute chance pour Victorique de répondre, laissant juste à Madoka le temps de finir la conversation par un clin d’œil suggestif à l'attention de la petite bourgeoise. Qui suggéra d'aller poser les valises quelque part avant de faire quoi que ce soit qui impliquait de picoler.


- Ce n'est pas une mauvaise idée. En espérant qu'on ne fasse pas trop la fête pour ne plus retrouver l'hôtel... Quoique... Je veux bien parier avec vous deux que je vous mets sous la table en terme de boisson.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptySam 24 Mai - 21:17

WilliamLa clinique se trouvait encore dans les limites du centre-ville, aussi il ne fallut pas longtemps avant de rejoindre le bâtiment massif coincé entre les hôtels et autres centres commerciaux.

Une fois entrés dans la salle d’attente qui faisait office d’accueil, William s’avança sans attendre vers le comptoir et s’identifia très vite auprès de l’hôtesse, oubliant au passage la politesse la plus élémentaire :

« William Lawrence, je viens pour recevoir des soins en urgence. Je n’ai pas rendez-vous à proprement parler, mais vous avez dû recevoir un appel du SeeD plus tôt indiquant mon arrivée.
-Euh… C’est exact, répondit quelque peu surprise la jeune femme en consultant rapidement l’écran de son ordinateur.La personne qui va vous prendre en charge vous attend dans son bureau, au numéro 307-
-Aile est, troisième étage au bout du couloir. Entendu. »

Le jeune homme emprunta le couloir directement sur sa gauche, non sans un dernier regard vers les deux jeunes femmes qui l’avaient accompagné jusque dans cet endroit. Il n’avait pas le souvenir de les avoir obligées de le suivre jusqu’ici, mais ce serait probablement plus simple que de se séparer dans une ville comme Dollet.

Plusieurs couloirs se succédèrent, au milieu desquels le jeune homme dût emprunter un ascenseur pour rejoindre l’étage qui le concernait, avant de finalement arriver devant la porte qui l’intéressait. Il toqua et ouvrit la porte sans attendre de réponse, ce qui ne manqua pas de faire réagir le médecin qui occupait la pièce :

« Entrez donc… William Lawrence, je suppose ?
-Exact. On vous a mis au courant des détails, n’est-ce pas ?
-En effet, on m’a envoyé une copie de votre dossier médical et un rapport concernant ce qui s’est passé au Lac Obel. Posez vos affaire et venez par ici, je vais vous faire passer un scanner ainsi que quelques examens de routine. » expliqua le docteur en l’invitant à passer dans la pièce adjacente au cabinet.

William acquiesça silencieusement et vint retirer son manteau puis sa veste qu’il déposa avec ses armes sur une des chaises faisant face au bureau du médecin, puis passa dans la salle d’examen.


******

« Bien, voilà qui est fait. Comment vous sentez-vous, à présent ? demanda le médecin tandis que William s’extirpait du dispositif médical trônant au milieu de la pièce.
-Au moins, je n’ai plus l’impression d’avoir l’estomac perforé lorsque je respire. C’est déjà ça.
-Je vois. Je craignais que le métal dans votre épaule ne vous fasse souffrir durant le traitement, mais il semblerait que tout ait été pour le mieux. La thérapie impose normalement plusieurs séances de rayons comme celle que vous venez de subir, mais j’ai la vague impression que vous ne prévoyez pas de revenir ici dans les jours qui viennent.
-Vous ne vous trompez pas, je ne fais que passer la nuit dans cette ville. Après quoi, je retourne sur Balamb. »

Le médecin acquiesça simplement, avant d’inviter William à retourner dans le bureau pour régler les dernières formalités.

« Je vous conseillerais bien de vous ménager un peu dans les jour qui viennent, mais je sais à quel point les SeeDs peuvent être occupés en ce moment. Aussi, je vais vous prescrire quelques antis-douleur et de quoi aider vos os à se réparer eux-mêmes.
-Je vous remercie., répondit William en se rééquipant.
-Une dernière petite chose avant que vous ne partiez… Vous êtes déjà venu vous faire soigner ici ? »

William redressa la tête à ces mots, sentant que la question qui semblait innocente n’était pas si anodine qu’elle n’y paraissait. Il prit quelques secondes de réflexion, avant de répondre :
« J’ai du mal à voir ce qui peut vous faire dire ça, mais ce n’est pas le cas. C’est la première fois que je viens dans cette clinique.
-D’accord. Je me suis trompé, donc… » vint conclure l’homme à la blouse blanche.

Le médecin griffonna quelques instructions sur un bout de papier qu’il donna ensuite à William avant de l’accompagner à la sortie de son bureau. Les deux hommes se serrèrent la main en signe d’au-revoir puis William reprit le chemin de l’accueil.

Le chemin en sens inverse prit autant de temps qu’à l’aller, et William put rejoindre ses deux compagnons, lesquelles semblaient en pleine discussion juste avant qu’il n’arrive.
Lorsqu’ils sortirent du bâtiment, Victorique proposa de déposer leurs affaires quelque part avant de penser à se trouver un endroit pour passer la soirée. Une idée somme toute bienvenue, puisqu’il n’était pas dit que l’endroit où ils passeraient la nuit dispose des équipements nécessaires.


« J’ignore encore où nous pourrons consommer jusqu’à plus soif, mais je peux déjà dire où nous pourrons trouver des chambres. Le Dollet Hotel devrait faire l’affaire en cette période. »

Le Dollet Hotel se situait en plein centre de la ville, en face de la place principale et de sa fontaine. Rendu célèbre par les articles écrit par Laguna Loire lorsqu’il était journaliste au Timber Maniacs, c’était un lieu accessible par toutes les artères de la ville et entouré par une pléthore de magasins et restaurants en tout genre. Mais malgré sa relative célébrité, les prix qui y étaient pratiqués ces dernières années s’étaient plus ou moins stabilisés grâce aux lois instaurées des suites de la fusion, aussi William espérait pouvoir y loger pour un tarif plus qu’honnête.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyMer 28 Mai - 20:34

VictoriqueÀ la lumière de son autre commentaire pour le moins suggestif quand nous nous trouvions à la BGU, nous ne savions plus trop quoi penser par rapport à miss Bayushi. Son clin d'oeil nous envoyâmes fixer le sol un peu honteusement. Sans doute que notre visage vira légèrement au rouge de ce fait, mais nous ne lui avions pas offerte la satisfaction d'une autre réaction de presque hystérie. Nos pieds se balançaient de l'avant à l'arrière, suspendus au-dessus du sol. À vrai dire nous étions un peu lasse de tout. Nous ne voulions pas être un poids pour tout le monde ici présent, même si nous aurions été d'avis de tout simplement aller au lit le plus tôt possible. Nous nous levions à la suite de miss Bayushi sans trop d'entrain, et traînions même un peu les pieds quand nous les suivions. Beaucoup d'idées s'entrechoquaient dans notre tête, et toute cette histoire à Obel, voire toute cette affaire de devenir une SeeD tombaient de plus en plus loin à l'arrière de notre esprit. Tous les deux avaient l'air très sérieux quand ils disaient vouloir fêter. Fêter quoi au juste en fait? Ce n'était pas comme si nous étions encore officiellement une SeeD, ni y avaient-ils gagné quoique ce soit tous les deux mis à part quelques cicatrices. Lawrence fut le premier à briser à nouveau le silence depuis que nous étions sortis de la clinique.

-De nous tous, vous êtes sans doute la personne qui connait le mieux cette municipalité monsieur Lawrence. Quant à vous miss Bayushi, nous avons eu notre leçon depuis la dernière fois. Si c'est une gageure ou un défi que vous cherchez, ce n'est pas avec nous que vous l'aurez.

Après l'épisode du Lygus, il allait en falloir beaucoup pour nous embarquer dans une autre de ses manigances. Qui sait ce qu'elle pourrait se décider de proposer comme enjeu cette fois? Nous commencions sérieusement à nous demander si elle était plus compétitive envers elle-même ou envers les autres. Dans tous les cas nous avions opté pour les suivre en silence durent le reste du voyage vers l'hôtel en question. Ce n'était pas que nous n'avions rien à dire pour autant, mais après la réaction de monsieur Lawrence de tout-à-l'heure, nous hésitions à nous risquer à nous enquérir de son état de santé. À l'observer tandis qu'il nous tournait le dos tout ce temps, nous pouvions constater qu'il ne semblait plus être en douleur au moins, ou alors il le cachait bien. Quand nous étions arrivés à destination par contre, nous avions pris les devants pour nous diriger jusqu'au comptoir de l'hôtel.

-Bonjour, ce sera pour trois chambres.

Le tenancier se retourna pour regarder par-dessus le comptoir. En suivant la trajectoire de son regard, on voyait bien que c'était miss Bayushi qu'il regardait.

-Je vais voir ce qu'il me reste. Ce sera un tarif pour deux adultes et un enfant alors. Je ne suis pas pour juger, mais ne serait-il pas préférable d'avoir une chambre commune?
-Non, trois chambres...

Nous reculâmes de quelques pas. De toute évidence la hauteur du comptoir l'avait empêché de voir notre uniforme de la BGU. Bras croisés et tapant du pied, dire que nous étions simplement contrariée était un euphémisme en soi. Nous étions d'accord sur le fait que nous ne faisions pas exactement notre âge, mais sauter immédiatement à la conclusion d'avoir affaire à une enfant? Il avait de la chance celui-là d'être trop loin pour recevoir un coup d'ombrelle sur la tête. À la vue de l'uniforme, il se prit d'embarras comme il se devait bien.

-Mes plus plates excuses mademoiselle, j'ai-- je... Bref, les chambres. Vous m'envoyez navré, mais il ne me reste qu'une chambre simple. Vous allez devoir vous entendre à partager au moins une chambre double j'ai l'impression.
-Soit, ce n'est pas la fin du monde. Avant que nous oublions, votre établissement s'occupe également du nettoyage à sec? Voilà pour vous.

Pooki s'approcha avec notre manteau toujours détrempé. Un pincement au coeur nous venait toujours en regardant une si belle pièce avoir été ruinée aussitôt. Il n'y avait qu'à espérer qu'ils seraient suffisamment compétents pour s'en occuper sans empirer la chose. Il nous avaient remis les clefs. Nous pressâmes le pas pour arriver jusqu'à nos chambres qui, heureusement, n'étaient pas bien loin l'une de l'autre de chaque côté du couloir. Nous avions offert la clef de la chambre simple à monsieur Lawrence avant d'aller ouvrir la porte de la chambre double.

-Nous sommes désolée de devoir vous faire attendre, mais nous aurions besoin de quelques minutes pour nous préparer si vous n'y voyez pas d'inconvénient.

Notre sac de voyage sous le bras, nous n'avions même pas prit le temps de regarder le reste de la chambre avant de nous diriger vers la salle de bain, et avions même refermer la porte derrière nous sans même attendre Pooki qui se retrouva planté juste devant. Le pincement que nous avions ressenti n'avait pas été en raison de la robe de toute évidence. Le souffle nous était court depuis que nous avions reçu les clefs, et ils auraient probablement pu voir nos sueurs froides si nous n'avions pas pressé le pas devant. Appuyée sur le comptoir, nos jambes avaient peine à nous supporter. Ce sera jusqu'à ce que la force dans nos bras nous abandonna, nous laissant tomber à genoux sur le carrelage froid. Fouillant dans notre sac de voyage, nous en avions sorti une bouteille de comprimés, tirant de ce dernier deux cachets en vitesse. Sans plus attendre nous les avions avalés. De longues minutes d'anxiété et de vague douleur vive passèrent avant que tout revint à une relative normalité. Quoi de mieux, nous avions accès à nos affaires et la salle de bain pour nous faire plus présentable comme miss Bayushi devait croire...
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Heartly

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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyJeu 29 Mai - 22:44

→ Victorique De Bastille passe au niveau 7 et gagne 50 gils.
→ William Lawrence gagne 100 gils
→ Madoka bayushi gagne 50 gils

Les gils sont ceux du lac Obel que j'avais oubliée de vous remettre ^ ^.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyDim 1 Juin - 22:25

MadokaHm. Si Victorique n'avait pas réagi à la vanne de Madoka, c'est vraiment que William l'avait mise dans tous ses états. Il devrait avoir honte de lui. OK, peut-être qu'il n'était pas content d'être à Dollet, mais quand même ! S'il refaisait sa tête de pioche durant la soirée, Madoka se promit de lui coller un aller-retour dont il se souviendrait pendant une pige.
En parlant de lui, il était revenu, tiens. Peut-être que son ckeck-up lui avait remis les idées en place, fut-ce pour quelques minutes. Victorique, moral toujours dans les grolles de son côté, vu qu'elle ne desserra pas les dents jusqu'à l'hôtel, excepté pour dire à Madoka que cette fois, son troll ne marcherait pas. Oh, pas marrante.

Une surprise l'attendait, cela dit. A défaut des 3 chambres demandées, il faudrait qu'elle en partage une avec Madoka. Bon, pour elle ça ne devrait pas trop poser de problèmes, c'était surtout Pooki le problème. Quoique ça devait être jouable si Madoka restait sous la couverture assez longtemps.
Une fois le problème de chambre résolu, Victorique gagna la sienne en 4ème vitesse pour aller s'enfermer dans la salle de bains, assez vite pour laisser son petit copain rouge dehors. Bon, les envies pressantes, ça arrive à tout le monde... Mais moins se vautrer dans la pièce. Madoka partit toquer à la porte pour en juger.



- Oh, tout va bien là-dedans ?
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyLun 2 Juin - 20:39

WilliamA peine arrivés aux portes de l’hôtel, Victorique avait décidé de prendre les devants et demandait déjà à obtenir des chambres auprès du chargé de réception. Sa condition particulière lui fit encore défaut et William crut bien assister à une scène, mais les rapides excuses du jeune homme semblèrent convenir à la demoiselle de Trabia, qui en profita pour demander le nettoyage des affaires qu’elle avait mise de côté depuis Obel.

Deux chambres étaient donc mises à leur disposition, Victorique s’étant faite gardienne des deux trousseaux le temps que le groupe ne rejoigne l’étage.


« Vous comptez rester combien de temps ?
-Ce ne sera que pour la nuit. Nous repartons demain.
- Entendu. Je vais vous demander de signer ces documents, ainsi que de régler dès que possible en raison de la durée de votre séjour. »

William s’avança donc vers le comptoir et vint remplir la paperasse avant de sortir sa carte de crédit pour payer les 150 Gils de sa chambre. Les formalités expédiées, il rejoignit les deux jeunes femmes qui avaient déjà appelé l’ascenseur qui les mènerait au premier étage.

Arrivés dans le couloir qui accueillait leurs chambres, Victorique lui confia sa clé et fila droit dans sa propre chambre pour on ne sait quels préparatifs. Il resta silencieux quelques instants, se disant que quelque chose devait clocher pour que la jeune femme ne s’enferme aussi rapidement, puis vint déverrouiller sa propre porte en lançant une dernière consigne à l’attention de Madoka.


« Faites savoir à Mademoiselle de Bastille que l’on se retrouve dans le hall dans une demi-heure, le temps que tout le monde soit prêt. Si elle le souhaite, elle peut enfiler autre chose que son uniforme du SeeD puisque l’examen est officiellement terminé. Et si possible, quelque chose de moins voyant qu’une robe, aux vues de l’endroit où nous risquons de passer la soirée... »

La porte se referma sans autre commentaire de sa part.

La chambre que William allait occuper était plutôt modeste : malgré les nombreuses décorations attestant du prestige de l’hôtel, la superficie de la pièce laissait la place à son lit et sa commode de ne pas empiéter sur l’intervalle entre chaque mur servant aux déplacements, permettant à qui le souhaitait d’effectuer le nombre de pas minimal pour rejoindre les deux extrémités de la chambre. La salle de bain personnelle n’occupait quant à elle qu’un vague tier supplémentaire de la chambre, comprenant une cabine de douche, un lavabo et un cabinet, chacun séparé par un bon mètre d’espacement.

William avait un peu perdu l’habitude de loger dans ce genre de chambre, tant les dernières grosses affaires l’ayant obligé à rester en dehors de Balamb remontaient à un certain temps, mais il n’allait pas faire la fine bouche pour une seule nuit.
Lâchant un long soupir, il se débarrassa de son manteau et de son arme qu’il jeta négligemment sur le lit à proximité, avant de se diriger vers la salle de bain pour se passer un peu d’eau sur le visage. Son visage faisait vraiment peur à voir maintenant qu’il pouvait observer son reflet dans la glace au-dessus du lavabo. Pas étonnant que Victorique et Madoka aient préféré garder la conversation au strict minimum. Quand l’occasion se présentera, il sera bienvenu de présenter quelques excuses aux deux jeunes femmes.

Son regard dévia vers la gauche et il s’attarda sur la plaque de métal qui lui recouvrait l’épaule. Il détestait voir ça, tout son côté gauche rendu vulnérable à cause de sa propre négligence. Plus vite ils seront de retour à la BGU et plus vite Erika pourra lui rééquiper son bras. En repensant à sa collègue, il se rendit compte qu’il n’avait même pas reçu un quelconque message de sa part au cours de la journée, lui qui s’attendait à ce qu’elle vienne s’enquérir de comment il s’en sortait sans sa prothèse. Ca ne lui ressemblait pas vraiment. Peut-être qu’un coup de fil dans la soirée allait être nécessaire.

Pour l’heure, il allait avoir besoin d’un bon lavage. Il n’avait pas pensé à prendre des vêtements de rechange comme Victorique ou Madoka, s’étant imaginé rentrer directement à Balamb pour la fin de journée, mais le minimum syndical serait de prendre une douche pour être à peu près présentable.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyDim 8 Juin - 10:37

Victorique-Ce n'est rien il s'agissait juste d'un... D'un malaise passager... Probablement les émotions aux lac qui ont refait surface. Si ça ne vous gène guère, nous apprécierions prendre une douche...

En entendant miss Bayushi frapper à la porte, nous avions figé lors d'un moment. Nous attendions de voir si elle allait simplement entrer, mais rien n'y fit. Nous la rassurions en lui assurant que tout allait bien. Difficile à dire si elle allait croire une telle excuse, mais nous n'avions pas vraiment d'autre choix. Après tout, si jamais la BGU avait vent de tout cela, nous pouvions dire au revoir à toute chance de devenir SeeD, et avec cela toute chance de mettre la main sur ces maudits cristaux dans le futur. Il était indéniable que l'organisation offrait des avantages et ressources qui se trouvaient difficiles à refuser. D'ailleurs il n'y avait aucune raison de lui en parler, ça ne ferait que l'inquiéter inutilement, si elle ne s'en servirait pas simplement à son avantage en fait. Quelle moment inopportun pour risquer une attaque d'ailleurs, c'était une chance que nous avions été rapide dans ce cas. Les circonstances auraient pu être pires malgré tout, comme nous handicaper alors que nous combattions ce monstre marin, tandis que nos comprimés se trouvaient en possession de l'avant-poste des SeeDs.

Toutes ces notions et informations allaient et venaient dans notre tête tandis que nous laissions l'eau chaude s'écouler sur notre corps. Nous nous demandions quelles étaient nos chances réelles d'intégrer les SeeDs, puis ce que nous ferions d'un tel titre d'ailleurs. Les nouvelles récentes avaient de quoi mettre le froid dans le dos avec l'épisode de la prison du désert et dans le reste du monde. Des calamités des autres mondes se mettaient en marche tandis qu'il n'y avait toujours eu aucune nouvelle d'Ultimecia, et connaissant cette sorcière, elle était encore plus à redouter quand elle disparaissait. Quand ce n'était pas ça, on racontait que des monstres se baladaient en liberté jusque dans les rues de Deling. Il était probable que nos plans allaient devoir être mis de côté afin de répondre aux besoins des SeeDs. Demeurer dans le moule et attendre les opportunités qui s'offraient à nous, ça semblait être la solution la plus viable pour le moment. Qui plus est si les calamités recherchaient les cristaux, ce n'était que logique que nous allions tôt ou tard nous atteler à ce type de tâche, il ne s'agissait là que de faire preuve de patience.

Le sentiment de fraîcheur en sortant de sous la douche faisait décidément changement au vague inconfort qui avait persisté suite aux événements du lac et à l'engourdissement et la vive douleur qui venait toujours de nous prendre en proie. Ça ne faisait pas de doute que miss Bayushi attendait elle aussi son tour, alors autant faire dans la brièveté. La chevelure toujours détachée et partiellement asséchée à la hâte, nous sortîmes en portant le même pyjama que nous avions enfilé la nuit dernière à la BGU. Un imprimé un peu enfantin au goût de la femme de Gaïa peut-être, mais son confort était tout ce qui comptait, et puis nous ne faisions pas exactement confiance aux robes de chambre de l'hôtel. En retournant dans la pièce principale, nous nous laissâmes lourdement tomber de dos sur l'un des lits présents après avoir posé notre sac au pied de ce dernier. Pressé de s'enquérir de notre état, ou probablement pour se réfugier après être resté seul en compagnie de miss Bayushi, ce dernier voleta pour venir se poser sur notre poitrine. En position d'étoile, cela faisait un bien immense de simplement pouvoir s'entendre de la sorte et laisser tous ses muscles se reposer un peu l'espace d'un moment. Un long soupir seul tout en refermant les yeux avaient à eux seuls un effet réparateur insoupçonnés. Toujours étendue en majeure partie, nous nous étions au moins redressée un peu afin de nous adresser à la guerrière de Wutaï. Le familier glissa pour retomber à notre côté, toujours sans rechigner.

-Nous vous libérons la salle de bain si vous souhaitez l'utiliser, nous avons tout ce qu'il faut pour nous préparer sans en fait. Nous ne sommes pas contre un moment pour enfin relaxer tout bonnement d'ailleurs. Vous savez... C'est peut-être préférable si nous nous abstenions de venir avec vous deux pour la soirée. Nous ne sommes pas exactement la partenaire de fête idéale, ou d'activités de groupe en général... Ne vous en faites pas pour nous, nous saurons bien nous occuper, nous avions pensé emporter quelques livres pour le voyage après tout, et puis nous avons également Pooki. C'est probablement préférable ainsi...
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Rappel à l'horreur de la réalité 13060703354916241211269335 Rappel à l'horreur de la réalité 13060703354916241211269334

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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyLun 9 Juin - 11:13

→ William Lawrence passe au niveau 5
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyVen 13 Juin - 1:51

Madoka- Et puis quoi encore ? Soit vous venez avec nous, soit je  vous y emmène par la peau du cou et en pyjama !


Alors comme ça, elle flippait du genou, la Victorique ? OK, elle avait le droit d'être un peu claquée vu les évènements du jour, et plier sous la douche n'était qu'une conséquence logique de toute cette agitation, mais maintenant qu'elle était décapée, voilà qu'elle se mettait en mode pyjama et parlait de rester là ce soir. Ce n'était même pas la peine d'y penser, et avant qu'elle ne puisse réagir, Madoka empoignait le téléphone de la réception pour se renseigner sur le meilleur coin pour de la biture haut de gamme.


- La réception ? Je cherche un bon endroit en ville pour fêter quelque chose avec mes camarades. Vous connaissez un bon bar ?
- Certainement, Madame. Juste en face de l'hôtel, vous avez le Cid's Cellar. Ils sont spécialisés en cocktails, alcoolisés ou non.
- Alcoolisés comment ?
- Tout dépend de vos goûts. Cela dit, si vous cherchez leurs recettes les plus puissantes... Demandez la Carte Noire. Ils vous feront signer une obligation de rembourser tous les dégâts si vous vous laissez dépasser si vous la prenez, cela dit.
- Je prends, merci !
- Je réserve une table pour trois. La petite fille blonde avec un monstre rouge, sa grande sœur ainsi que le monsieur au manteau blanc, c'est cela ? Vous présenterez vos clés de chambre pour qu'on vous montre votre table.
- Bien compris.

- Et voilà, c'est plié. Vous ne prendrez pas d'alcool si vous voulez, mais moi, je compte bien rentrer en ne marchant pas droit, héhéhéhé... Habillez-vous en attendant, on sort chercher William dés que j'en ai fini.


Sur ces entrefaites et empoignant son sac de vêtements, Madoka laissa en plan Victorique pour aller s'enfermer dans la salle de bains à son tour. Nul doute qu'après toutes ces péripéties, ça ne ferait pas de mal de se décaper. Bon, ça ne ferait pas partir les bleus dus au serpent de mer ou la belle marque laissée par le dard du Lygus, mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.

Oh punaise, dommage qu'il faille sortir, parce que l'eau chaude faisait un bien fou. Ça plus se débarrasser de la sueur, la poussière et tout le tadzam qui s'était accumulé sur la route et à force de combattre (ainsi qu'après le bain forcé dans les eaux bien dégueulasses du lac Obel), c'était limite la renaissance pour Madoka. Restait juste à espérer qu'elle ne finirait pas dans le caniveau après leur soirée...
Une fois propre, décision fut prise de s'habiller "convenablement" pour la soirée. Et quoi de plus convenable pour une soirée biture qu'un ensemble digne d'une écolière japonaise dans un hentai, avec la jupe à quelques centimètres de l'attentat à la pudeur et la chemise avec les trois quarts des boutons impossibles à fermer ?

Parce que Madoka. Une fois habillée, notre impudique héroïne du jour partit récupérer l'objet le plus important au monde la concernant (son épée, pour les deux au fond qui roupillent) et relança Victorique.



- Allez HOP, on est parties !
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptySam 14 Juin - 1:31

WilliamLe rinçage lui avait fait un bien fou, et il sentait qu’il aurait moins de mal à terminer la soirée par rapport à ce qu’il s’était imaginé en arrivant à l’hôtel. Il ne prévoyait pas de s’étaler aussi facilement sur le comptoir, même s’il fallait bien avouer qu’il était plus porté sur la caféine que l’alcool, mais au moins serait-il probablement capable de marcher à peu près droit pour rentrer de la soirée.
Lorsqu’il eût fini de se rhabiller, il entendit toquer à la porte de sa chambre. Il hésita quelques instants à ouvrir, se disant qu’il pouvait difficilement s’agir de Madoka ou Victorique vu qu’il avait donné des consignes claires et ne les avait quitté que cinq minutes tout au plus. Il se décida cependant à bouger lorsque l’intensité des coups à la porte vint se renforcer, attestant d’un agacement certain.


« J’arrive... »

A peine eût-il entrouvert sa porte qu’il sentit une intention meurtrière très nette l’assaillir et il ne dût qu’à ses réflexes de soldat de ne pas finir avec un trou dans le crâne, la balle qui lui était destinée finissant dans le pot de fleur de l’autre côté de la pièce sans autre bruit que celui de la poterie brisée.

« Bon sang ! s’écria William en tentant de se diriger vers son sabre pour le récupérer.
-Un pas de plus et je te garantis que je ne raterais pas le tir, ce coup-ci. »

William n’eût pas d’autre choix que de s’arrêter en plein dans son élan, le danger étant bien assez présent pour l’obliger à obéir. Le pistolet qui avait manqué lui explosé le crâne était désormais braqué en direction de sa poitrine, vers la région du cœur. Il savait que la personne qui s’était exprimé était tout ce qu’il y avait de plus sérieux.

« Assieds-toi. Et je t’interdis d’essayer quoi que ce soit de louche, dans notre intérêt à tous les deux. »

Le jeune homme s’exécuta en silence et s’assit sur le lit, tandis que son assaillant refermait la porte de la chambre avant de récupérer la chaise qui était installée dans le coin à gauche de l’accès pour s’y installer, les coudes reposant sur le dossier du fauteuil retourné.

La personne qui lui faisait désormais face était une jeune femme, probablement âgée d’une vingtaine d’année si l’on se référait aux traits fins de son visage. De longs cheveux blonds lui tombaient en cascade dans le dos, et quelques mèches laissées libres venaient lui encadrer le visage, sauf une qui était nouée sur la fin à l’aide d’un élastique marron. Elle arborait un long manteau à col haut aux tons violets, parsemé de quelques motifs dorés aux épaules et aux ouvertures, sous lequel se dévoilait un pull et un pantalon de mêmes nuances sombres. Son cou était recouvert d’un épais foulard blanc - duquel dépassait ce qui semblait être un bout de pendentif quelconque -  qui complétait un deuxième qu’elle portait en tant que ceinture secondaire, sa taille étant déjà équipée d’un solide ceinturon auxquelles étaient accrochées diverses pochettes utilitaires. Entre les deux accessoires était maintenu en place une sorte de bustier renforcé couleur olive, auquel on devinait accroché le holster de l’arme qu’elle pointait sur William, en plus de l’étui à cartouche qui lui descendait le long de la cuisse droite. Les bottes resserrées par les larges boucles qu’elle portait venaient quant à elle compléter le robuste chapeau qu’elle arborait.
Ce ne fut que lorsqu’elle retira ce dernier que William put voir plus en détail le visage de son interlocutrice, et les yeux dorés affichant le dur regard qui lui était lancé retinrent son attention comme pour lui signifier quelque chose d’important.


Takamiya Shiina:

« Alors ? D’où est-ce que tu débarques, comme ça ?
-
-Tu veux vraiment jouer au plus malin avec moi ? Bon, d’accord. On va commencer par autre chose, puisque monsieur semble ne pas vouloir prendre la situation au sérieux. Ton bras, là. Comment c’est arrivé ?
-Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi toutes ces questions ?
-Ce que ça veut dire ? Tu veux vraiment savoir ce que tout ça veut dire ?! »

La jeune femme, qui semblait déjà au bord de la crise de nerf avant même d’avoir commencé son interrogatoire, ne put se contenir davantage et vint se lever de sa chaise en balançant cette dernière dans le coin de la chambre, venant empoigner solidement le col de la veste de William en braquant le canon de son pistolet sur la tempe du jeune homme. Malgré le fait qu’elle essayait de se donner une contenance, sa voix ainsi que tous ses membres étaient tremblants et on pouvait voir des larmes perler aux coins des yeux de la jeune femme.

« William Lawrence… Tout le monde à Dollet a un jour entendu ce nom. Le jeune garçon qui, du jour au lendemain, a tourné le dos à ses proches... Parce qu’il avait trop peur... Parce qu’il n’était qu’un lâche, incapable de faire face à ses problèmes... Parce qu’il pensait que tout le monde était contre lui, alors que c’était faux ! TOTALEMENT FAUX ! Mais lui, il n’en avait rien à cirer ! Trop obstiné qu’il était, il n’a même pas pris la peine de demander de l’aide... Alors que ses amis, sa famille ne demandaient que ça, DE L’AIDER !!!
-J’avais mes raisons…
-MAIS TAIS-TOI ! FERME-LA ! J’AI AI RIEN A FOUTRE, DE TES RAISONS A LA CON ! Tu nous as abandonné pendant sept ans ! Sept putains d’années pendant lesquelles tout le monde pensait que tu t’étais fait tuer ! ON CROYAIT QUE T’ETAIS MORT, BORDEL !!! Et là ! D’un seul coup, tu réapparais... Comme si de rien n’était ! Tu prétends que revenir dans ta ville natale ne te fais rien !? Tu dis que tu vas repartir le lendemain, sans même essayer de reprendre contact avec qui que ce soit ?! SALAUD ! ESPECE DE SALAUD ! TU MERITERAIS QUE JE T’EXPLOSE LE CRANE ICI ET MAINTENANT ! Comme ça, on aura tous une bonne raison de penser que t’as foutu un pied dans la tombe ! »

William ne sut pas répondre à tout ce qui venait de lui être dit. Tout était vrai, après tout. Il avait abandonné tout le monde en pensant que personne ne pouvait l’aider, malgré tous les efforts de ceux qu’il connaissait. S’il avait put affronter ses peurs, affronter cette maladie et se raisonner, alors il n’aurait pas fui.
La jeune femme desserra progressivement sa prise jusqu’à lâcher le col de William en rangeant son arme sous son manteau, puis se laissa aller aux pleurs qu’elle retenait fébrilement depuis tout à l’heure.


« Pendant des années, j’ai cru que c’était ma faute... Je me suis sentie responsable de ce qui t’étais arrivé. J’avais remarqué que tu prenais de plus en plus de distance vis-à-vis de nous, et j’ai eu peur que tu te retournes contre moi si je t’en parlais.
-Shiina... Pourquoi est-ce que tu croyais avoir été pour quelque chose dans cette histoire ? Tes pouvoirs n’ont jamais été nocifs pour les personnes qui t’entouraient.
-J’en savais rien, à l’époque ! On ne nous a jamais dit ce qui s’est passé exactement ! L’évolution de l’enquête nous a été dissimulée. Si ça se trouvait, une réaction dont j’ignorais l’existence s’est déclenchée le jour où je les ai utilisés pour nous sortir de cette grotte ! Les effets se sont peut-être manifestés avec un délai, ou je ne sais quoi ?! Sept ans se sont écoulés sans que personne ne sache ce qui t’étais arrivé, William ! J’avais toutes les raisons du monde de penser que mon héritage de sorcière y était pour quelque chose dans cette histoire.
-C’est insensé ! J’ai laissé une lettre derrière moi, le jour de ma fuite. Tu as sûrement dû la lire, comme tous les autres ! J’ai même envoyé un courrier au responsable de l’enquête de l’époque pour faire savoir que j’étais en bonne santé. Il aurait dû vous avertir !
-Le type en question, Bell, a disparu des services de police 2 ans après ta fuite... Tout ce qu’il a pu trouver en rapport avec l’enquête a disparu avec lui et les recherches ont été placées en suspens le temps que les affaires internes règlent leur problème.
-Qu’est-ce que ça peut bien vouloir signifier ? Pourquoi vouloir réduire au silence ce pauvre bougre ? »

William commença à réfléchir aux divers schémas obscurs et complots ayant amené la disparition de l’enquêteur, mais dût se concentrer sur la situation actuelle lorsque Shiina vint l’étreindre soudainement.

« Hé, là !Tu ne disais pas me détester, il n’y a pas deux minutes ?
-Ferme-la... répliqua la jeune femme en posant sa tête sur l’épaule en métal de William. Après toutes ces années, revoir le grand frère avec lequel j’ai grandi... Tu n’imagines pas à quel point ça me rend heureuse.
-J’ai bien une petite idée mais si tu pouvais éviter de m’appeler comme ça... On n’est plus des enfants, je te rappelle.
-Répète un peu, pour voir...
-Bon, d’accord. Mais évite simplement de le faire en public, où bien les gens pourraient se faire des idées sur notre relation... » vint concéder le jeune homme en sentant la température monter subitement au niveau de sa nuque, avant de revenir à la normale tout aussi vite. William vint ensuite séparer leur étreinte pour récupérer son manteau et ses autres affaires en demandant au passage :
« Et sinon, comment tu m’as trouvé ?
-J’ai mes sources... Et toi, ton bras ?
-Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même pour ça... Ça fait beaucoup de choses à rattraper, pas vrai ?
-Tu ne crois pas si bien dire ! Tu comptes me raconter tout ça quand, exactement ?
-Je ne suis pas encore sûr. Je repars demain pour la BGU et je ne sais pas encore quand je serais de nouveau sur Dollet...
- »

Shiina ne lui répondit rien, mais ne se priva pas de lui lancer un regard montrant bien qu’elle souhaitait en apprendre plus dès maintenant.

« Je vais probablement passer une certaine partie de la soirée en ville et je ne sais pas à quelle heure je serais rentré... Tu aurais un numéro à me donner pour te recontacter ?
-J’occupe une chambre du troisième de manière quasi-permanente. Si tu penses être encore capable de tenir debout en revenant de ta petite soirée, passe me voir, proposa la jeune femme au long manteau en ressortant de la chambre.
-Je ferais de mon mieux. »

Une fois la porte de sa chambre fermée, William attendit quelques instants en passant plusieurs fois en revue les informations qu'il venait d'obtenir avant de sortir à son tour pour aller attendre ses deux camarades à la réception.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyDim 29 Juin - 12:18

VictoriqueEt puis quoi encore nous traîner par le collet avec elle si nous refusions toujours de l'accompagner? Ce n'était certainement pas que nous ne l'imaginions pas capable d'essayer, mais nous n'avions pas plus de mal à nous imaginer résister avec toute la force nécessaire. Nous déviâmes le regard vers l'autre côté de la pièce, toujours confortablement étendue sur le lit. Nous nous mordions l'intérieur de la joue tout en l'écoutant passer un coup de fil, vraisemblablement à la réception de l'établissement. Tout cela était fort ennuyeux, mais il fallait s'y attendre. Quand cette femme avait une idée derrière la tête, elle ne l'avait pas ailleurs. Si seulement nous avions une idée de quoi il s'agissait au juste. Nous ne pouvions simplement nous imaginer qu'elle souhaitait seulement nous amener à passer du bon temps. Tout aussi simplement que cela elle s'était éclipsée sous la douche. Attendant qu'elle referme la porte derrière elle, nous nous retrouvions maintenant plus à faire les cent pas à présent plus qu'autre chose. Pourtant il y avait bien un moyen tout-à-fait simple de régler ce dilemme, soit de partir de notre propre chef tandis qu'elle était occupée dans la pièce d'à côté. une solution simple à première vue, mais que faire après? Détruire nos chances de devenir SeeD? Nous en avions trop besoin pour lui permettre de détruire nos chances. Non, tout ce qu'il restait à faire, c'était de serrer les dents et jouer leur jeu pour le moment.

Quoi mettre cependant, c'était la question. Nous avions bien quelque chose qui nous allait comme un gant, jusqu'à ce qu'un certain serpent de mer ne se décide à tout ruiner. En voyant les choses du bon côté, ça ne restait au moins que de l'eau douce. Peu importe, en fouillant à travers nos affaires, nous nous demandions que faire au juste. Peu envieuse de devoir trop en faire, Une simple chemise blanche sans manches fera l'affaire, originairement pour être plus confortable sous notre uniforme. Des pantalons, même noirs n'étaient décidément pas notre tasse de thé, mais l'étaient déjà davantage qu'une jupe. Une cravate noire remplaça notre ruban rouge au cou, l'ajustant tout d'abord un peu maladroitement avant de la placer convenablement. La suite n'avait rien de vraiment inhabituel, même si l'absence d'un grand miroir rendait la chose plus compliquée qu'elle ne devrait l'être. Nous pouvions entendre la porte de la salle de bain grincer tandis que nous étions occupée à remettre en place les rubans noirs à nos cheveux pour recréer nos deux longues nattes habituelles. Nous lâchâmes un soupir en nous retournant en direction de Miss Bayushi. Il semblait qu'elle se faisait déterminée à se faire un peu moins modeste à chaque fois que nous la croisions dans un nouvel accoutrement, et nous n'allions pas lui laisser la satisfaction du moindre commentaire là-dessus.

-Certes, allons-y... Rappelez-vous seulement que vous pouvez amener un cheval à la rivière, mais vous ne pouvez pas le forcer à boire.

Une analogie peut-être un peu trop littérale dans la situation présente, mais passons. Nous emboîtâmes le pas jusqu'à la porte de la chambre de monsieur Lawrence, ignorant s'il était fin prêt ou non. Nous préférions de loin éviter de le regarder dans les yeux quand il répondit à la porte, voire même éviter de le regarder complètement. Jusqu'à ce qu'un détail vienne nous accrocher l'oeil. Un pot de fleurs était en pièces à l'autre bout de la pièce derrière lui. Un frisson nous parvenait en repensant à sa dernière réaction à la BGU. Recommençait-il à faire des siennes? Plus nous analysions la situation, plus toute cette initiative semblait une mauvaise idée. Y avait-il même des symptômes à même de nous mettre en garde? La porte se referma derrière lui en nous laissant incapable de regarder davantage la scène.

En suivant de derrière, nous arrivâmes jusqu'à l'établissement qu'avait demandé miss Bayushi. Au moins en était si près de l'hôtel, nous ne risquons certainement pas de nous perdre, ni de devoir traîner l'un d'eux très loin. À les entendre, ça demeurait une possibilité bien présente. Sans grande surprise, nous nous étions faite intercepter à l'entrée en nous demandant de présenter une pièce d'identité. C'aurait été moins embêtant si nous n'avions pas été la seule du trio à devoir s'y soumettre, et surtout éviter de faire une telle tête en voyant notre carte. Nous savions que nous ne faisions pas exactement notre âge, mais tout de même. Nous lui exprimerions bien notre façon de penser si nous n'étions pas aussi épuisée, et s'il ne contrôlait pas les entrées. L'établissement était présentable, bien que rien de remarquable. C'était toutefois plus que ce que à quoi nous nous attentions. Nous n'aurions pas été bien surprise si Madoka en serait venue à nous amener dans quelques-uns des pires coins de la ville simplement pour voir ce qui viendrait en découdre. Décidément ce n'était pas le cas cette fois du moins. Arrivant à notre table réservée, nous nous étions assise en laissant Pooki sortir de notre sac à main qui en sortit la tête sans s'envoler pour autant. Il ne semblait pas particulièrement à l'aise avec la proximité avec autant d'inconnus, cela en faisait donc deux. Une serveuse ne tarda pas à se présenter. Comme à son habitude, miss Bayushi n'avait pas tardé à attirer les regards sur nous. Si cela voulait dire que le service en serait plus plus rapide. Elle accueillit tout le monde d'un sourire chaleureux bien qu'un peu épuisé avant de tirer un carnet et un stylo.

-Alors, qu'est-ce que je vous sers mes jolis?
-Un verre d'eau suffira
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyJeu 3 Juil - 1:50

MadokaVictorique semblait peu décidée à picoler. Bah, tant pis, c'était sa perte ! Trouver le meilleur bar à cocktails de Dollet et faire sa puritaine, c'était aussi intelligent que d'aller au Honey Bee Inn en faisant vœu de chasteté. Tant pis pour elle, encore une fois ; quoique Madoka fut un peu déçue en réalisant que les chances de la voir rentrer à l'hôtel en titubant et avec sa cravate sur le front façon Rambo étaient quasi-nulles.
Récuprant William dans sa chambre, Madoka manqua de peu de lui demander pourquoi un pot de fleurs était pété dans le fond de la pièce. Difficile de croire que le room service était si négligeant, et s'il comptait faire le trouble-fête comme à la BGU, il risquait fort de finir avec un verre cassé sur le crâne pour le calmer. Un party pooper sur 3 était amplement suffisant !

Le Cid's Cellar n'avait rien d'un tripot, dedans comme dehors. C'était là toute la différence entre "bar à cocktails" et "trou à biture" : la clientèle et le staff étaient bien plus classes et propres dans le cas du premier. Ça n’empêchait pas quelques clients d'avoir l'air un peu pompette, fixés par un videur antipathique au possible ; celui à l'entrée faillit provoquer une catastrophe en demandant une pièce d'identité à Victorique mais en ignorant complètement Madoka (on se demande pourquoi), mais les choses se passèrent calmement et le groupe partit à sa table. Victorique décida de jouer la coincée illico en commandant de l'eau, mais hors de question de se contenter de monoxyde de dihydrogène !



- J'ai entendu dire que vous aviez un sacré assortiment de cocktails. Vous m'en conseillez un ?
- Honnêtement, il y en a tant que même le patron ne se souvient plus de tout ce qu'on a au menu par moments ! Tenez, prenez une carte !
- Hm hm... C'est quoi ça, un cocktail "Chocobo d'or" ?
- Un demi-shot de liqueur de cannelle, un demi-shot de bourbon au miel et le tout mixé dans une canette de soda au gingembre, m'dame ! Parfait pour se mettre gentiment en bouche !
- Un pour moi !


Une fois les trois commandes prises, la serveuse revint aussi vite qu'elle était partie avec les trois godets. Cependant, avant même que le groupe ne puisse attraper leurs verres, Madoka se leva comme un ressort et cria.


- Vous tous, j'aimerais avoir votre attention !


Avec le pare-chocs avant en semi-liberté et à un ou deux boutons près de l'amende pour outrage aux mœurs, ce n'était pas dur d'attirer l'attention, cela dit... Une fois les remarques du genre "Tu crois que c'est des vrais ?", "C'est légal une jupe si courte ?" ou le grand classique "Nichons !", Madoka brandit son verre.


- J'aimerais lever mon verre à ma partenaire de voyage Victorique, qui est l'exemple parfait comme quoi on ne juge pas un livre à sa couverture ! Cette demoiselle revient d'Obel où elle à mis une grosse plâtrée à un monstre qui terrorisait le lac pour son examen SeeD ! Et quand je dis "grosse plâtrée", je suis modeste !
Aussi, je lève mon verre à Victorique la SeeD, qui démonte les monstres comme des moucherons ! A Victorique !

- A VICTORIQUE !!!


Même les serveurs/serveuses et les barmen avaient participé au toast, descendant simplement un verre de soda histoire de ne pas se retrouver beurrés eux-mêmes, mais l'effet y était ! Tout le bar avait oublié les deux ballons de basket pour boire un coup en l'honneur de Miss Nattes et applaudir son exploit. Avec ça, peut-être qu'elle allait enfin se décoincer un peu !
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyJeu 3 Juil - 11:31

→ Madoka Bayushi passe au niveau 6
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyLun 7 Juil - 3:07

WilliamLe jeune homme ne s’était pas attendu à ce que les deux demoiselles soient là pour le récupérer devant sa chambre, lui-même s’imaginant devoir patienter un petit moment à l'accueil avant qu’elles ne le rejoignent. Force était de constater qu’elles avaient fait au plus vite pour se préparer, ce que William préférait plutôt que de devoir poireauter indéfiniment dans le lobby de l’hôtel.
L’accoutrement de Madoka n’étonnait qu’à moitié le jeune détective, la sabreuse étant encore une fois égale à elle-même. Faute de rester sobre, elle avait au moins su s’habiller pour les circonstances, ce qui n’était déjà pas si mal. Bien sûr, il mentirait s’il disait ne pas être tenté de loucher sur le col de la chemise de la blonde, mais il avait été tout de même mieux élevé que ça.
Victorique avait quant à elle endossé quelque chose d’un peu plus atypique, et décidément bien éloigné de ce qu’elle avait porté jusque-là. Mis à part les nattes enrubannées qu’elle continuait d’arborer, la chemise à manches inexistantes et le pantalon noir faisait bien moins féminin qu’à l’accoutumée. Il fallait croire que le linge qu’elle avait confié à l’hôtel contenait aussi les habits de secours qu’elle prévoyait pour ce genre d’occasion.

Le groupe redescendit donc à la réception et s’apprêtait à quitter le bâtiment quand William les interrompu deux secondes, le temps pour lui de glisser quelques mots à l’adresse du chargé d’accueil :

« Je voulais juste vous signaler un léger incident matériel dans la chambre qui m’a été...
-Oui, j’en ai été informée par l’occupante de la 351. Elle a souvent tendance à provoquer des incidents de ce genre depuis qu’elle s’est installée chez nous. Ne vous en faites pas, c'est elle qui prend en charge le coût de la rénovation. De même, veuillez accepter nos plus plates excuses.
-Oh… Eh bien, entendu. » répondit simplement William, ne s’étant pas attendu à ce que les coups d’éclats de Shiina soient monnaie courante. La jeune fille qu’il avait connue si fragile et timide avait bien changé en l’espace de ces sept dernières années.

Les trois compagnons purent finalement quitter le Dollet Hotel pour rejoindre l’établissement que leur avait choisi Madoka, qui était totalement inconnu de William jusqu’à présent. Il n’y avait pas que les gens qui avaient changés en sept ans, la ville aussi s’était développée en son absence.

Le restaurant rentrait dans les standards dolliens sans trop de difficultés, disposant d’une décoration soignée et d’une ambiance propre à la cité qui avait vu naître nombre d’artistes célèbres de la dernière décennie, plusieurs enceintes disposées un peu partout dans la salle principale diffusant un air de jazz populaire.

Une fois entrés, ils furent très vite pris en charge par un des membres du personnel, qui les mena à la table qu’avait apparemment réservé Madoka. Ils étaient installés dans un des coins de la grande salle, leur emplacement étant accolé à la rangée de fenêtres donnant sur la place centrale et sa fontaine illuminée depuis le début de soirée.

William prit le parti de s’asseoir dos au mur pour avoir une vue d’ensemble et éviter les mauvaises surprises, ses habitudes suspicieuses reprenant le pas même dans ce genre de situation festive. Mais ce n’est pas pour autant qu’il ne vienne se détendre un peu et lorsque la serveuse vint leur demander leurs commandes, il ne se priva par pour lui demander un verre de scotch.

William n’était pas un grand connaisseur en matière de boissons alcoolisées - préférant se détruire lentement le cerveau à grand renforts de caféine, tant que cela l’aidait à garder un semblant de réflexion - mais le whisky était l’une des rares à avoir su capter son intérêt au cours des deux dernières années. Il était de coutume qu’on le félicite du succès d’une enquête aux côtés de la police de Balamb avec ce type de réconfort. C’était apparemment le pêché mignon des chefs de service, et William se voyait mal refuser ce genre de traitement à l’époque de ses débuts de détective.

Madoka s’était évidemment réservé le droit de faire dans l’originalité, demandant un des cocktails propres à la carte du bar. C’était tout à son honneur, mais William espérait tout de même qu’il n’y ait pas tant de débordements que ça. Il voyait mal devoir rembourser quelque dégât que ce soit, n’étant pas tout à fait en mesure de se permettre ce genre de dépense.

La décision de Victorique surprit à peine le jeune homme, qui s’attendait cependant à ce qu’elle demande tout de même quelque chose d’un peu plus corsé qu’un simple verre d’eau. De ce qu’il avait pu observer depuis que Madoka avait proposé cette sortie, la demoiselle aux longs cheveux n’était vraiment pas emballée à l’idée de sortir ainsi, n’ayant vraisemblablement pas l’habitude. D’une certaine manière, il pouvait comprendre puisque lui-même n’était pas friand de ce genre de sortie. Même si les circonstances du jeune homme pouvaient s’éloigner sensiblement des cas habituels.
William voulut s’adresser à ses camarades quand la serveuse revint avec leurs commandes, et à peine fut-elle partit que Madoka se redressa de sa chaise en levant son verre au-dessus de la tête, clamant un discours visant sûrement à encourager à sa manière la future SeeD.

Le toast porté par l’ensemble du bar eût le mérite de réchauffer l’ambiance générale, William se permettant de se joindre à sa manière à la célébration en levant lui aussi son verre à la demoiselle aux nattes.


« C’est en effet une bonne occasion de se réjouir et de se laisser un peu aller, Mademoiselle de Bastille. J’ai une certaine quantité de paperasse à rédiger et mon rapport devra passer par la commission en charge des examens de la BGU, mais je peux déjà vous dire que vous êtes en très bonne voie de rejoindre les rangs de l’organisation. Vous n’avez plus aucune raison de ne pas vous détendre un tant soi peu. Profitez donc de cette soirée, vous ne savez pas quand se reproduira ce genre d’occasion après votre entrée au SeeD. »

Bien sûr, il ne parlait que pour son cas à elle. Lui, par contre, ne pouvait pas profiter comme il l’entendait de cette soirée. Certes, les risques immédiats pour sa personne étaient quasiment inexistants dans un endroit comme celui-ci et il prenait les précautions pour. Mais malheureusement, il ne pouvait pas s’empêcher de repenser à ce qu’il avait appris avant de venir, à savoir que les enquêteurs de Dollet avaient occultés de nombreux détails de son départ à ses proches et que le chargé d’enquête de l’époque avait disparu. Son passé recelait déjà plusieurs zones d’ombres, voilà que d’autres apparaissaient. L’ironie se voulait tenace, quand on sait qu’il espérait autrefois pouvoir lever le voile sur nombre de détails s’il venait à revenir à Dollet.

Il fit cependant fi de ses inquiétudes lorsqu’il sentit que l’attention se reportait sur lui, et jugea qu’il s’agissait du bon moment pour s’exprimer :

« J’en profite pour venir m’excuser de l’attitude que j’ai eu aujourd’hui à votre égard. Venir à Dollet de manière aussi impromptue s’est avéré être un sujet sensible, car je n’ai pas que des bons souvenirs dans cette ville. Mais je pense que tout ira mieux à présent, puisque je ne vous imposerais plus mes problèmes personnels sans aucune raison. Ne dit-on pas qu’il n’est jamais bon de mélanger travail et vie privée ? » conclut-il en lâchant un léger sourire tout en se réinstallant dans le fond de sa chaise, le dossier venant se recoller contre le mur derrière lui tandis qu’il croisait ses jambes en reprenant une gorgée du liquide brunâtre.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyMer 16 Juil - 21:09

VictoriqueL'annonce de Madoka eut pour effet de nous faire siffler les oreilles. Nous ne pouvions qu'observer ces parfaits inconnus lever leurs verres à notre nom d'un air bien hébété. La bouche entrouverte, nous essayions de nous forcer à nous tirer hors de notre pétrification avant que tout le monde ne commence à se faire impatients. Chose plus facile à dire qu'à faire, même la serveuse s'occupant de notre table s'était mise de la partie avec un verre de plus qu'il ne devrait y avoir sur son plateau. Nos yeux s'embrouillèrent l'espace d'un instant, avant que nous ne secouons vivement la tête pour nous ressaisir du moins. Elle l'avait encore fait, nous jetâmes un regard noir en direction de miss Bayushi avant de nous lever. Apparemment, ils n'allaient pas en rester là maintenant que la porte avait été ouverte. Nos yeux nous irritaient face à cette situation, conserver une stature composée n'était pas chose simple, mais d'une façon ou d'une autre, nous y arrivions.

-Ces paroles élogieuses nous réchauffent certainement le coeur, mais un vrai SeeD fait rarement ce genre de choses simplement pour être reconnue vous savez. Ceci-dit, les monstres qui rôdent et mettent ces vies en danger n'ont qu'à bien se tenir car nous serons là pour les tenir en respect. Cette pensée s'étend bien jusqu'aux Calamités que nous comptons bien retourner d'où elles viennent, qu'elle vienne de notre monde ou bien des autres.

Ce court discours enfin terminé, nos jambes nous lâchèrent à peu près à ce moment où nous retombions sur notre chaise. Une seconde ronde d'applaudissements nous confirma que les mots choisis avaient été bons. Au final c'était bien ce pourquoi les gens se tournent vers les SeeDs, les protéger bien entendu. Évidemment nous le savions déjà, mais ce n'était qu'un concept lointain jusqu'à tout récemment. Nous n'avions jamais rencontré de monstres de notre vie après tout, nous ignorions le type de danger qu'ils représentaient, et rien qu'à penser ce qu'une poignée d'entre eux réellement puissants comme ce serpent de mer auraient pu faire à Winhill, un frisson nous parcourait l'échine. À voir les visages de ces gens qui nous avaient porté ces éloges, ce devait également être ce qu'ils pensaient, surtout quand on pensait au passé beaucoup plus trouble que cette petite ville avait subit par le passé. Cela avait de quoi mettre les choses dans une perspective nouvelle. La bouche sèche après un tel stress, nous tendions la main pour prendre notre verre, mais nous avions été interceptée par la serveuse qui posa un second verre près du nôtre. Un second verre rempli d'un liquide opaque et à l'odeur bien différente de l'eau.

-Je me disais que vous pourriez vouloir quelque chose de plus intéressant qu'un peu d'eau. Vous en faites pas, il n'a presque aucun alcool dedans, c'est l'un des breuvages les plus doux que l'on a.
-Mais nous n'avions pas commandé de...
-Vous en faites pas, c'est de moi. Prenez-le comme un cadeau pour nous avoir débarrassés d'un monstre marin, dieux savent qu'on en a pas besoin ici.

Nous baissâmes la tête non sans une certaine confusion quand elle nous adressa un clin d'oeil, non sans rappeler un peu celui que nous avait fait miss Bayushi plus tôt. Nous portâmes le verre qu'elle nous avait offert pour le sentir et, pour autant que nous ne connaissions pas l'odeur de l'alcool, nous sentions plus des fruits qu'autre chose, et le goût nous le confirma. Nous la laissâmes retourner à son travail après lui avoir retourné le geste d'un sourire légèrement gêné. Jamais deux sans trois, William se mit de la partie pour s'excuser de son comportement à notre arrivée ici. Nous baissâmes à nouveau les yeux sur le contenu du verre, faisant glisser notre pouce le long du rebord. L'idée qu'il ne voyait cela que comme un travail et rien de plus nous était bien évidente, seulement le fait qu'il ne semblait vraiment pas vouloir être ici avec nous était palpable, qu'il a simplement été forcé.

-Ce n'est pas bien grave, vous aviez un peu raison en même temps. Nous avions baissé notre garde et oublié la nature de votre présence. Une fois notre évaluation terminée, vous serez libre de continuer vos activités comme bon vous semble. Quant à vous, miss Bayushi, avez-vous des plans pour le futur? Certainement il ne doit pas y avoir plus grand défi pour une guerrière que de relevé ceux qu'imposent les chimères. Nous ne pensons pas que Léviathan avait pu être le monstre que nous avions croisé au lac, mais il est fort probable qu'il soit quelque part dans la nature. Nous... Avions étudié les différentes cultures des autres mondes suite à la fusion et il nous semblait que cela devait être important pour vous.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyLun 28 Juil - 3:40

MadokaNul doute que Victorique allait encore pondre un sablier en privé pour le toast, mais bon. Madoka s'y était plus ou moins habituée avec le temps. William qui venait signaler qu'il y avait eu du boxon dans une chambre quelques minutes avant d'arriver au bar, ça l'était déjà moins. Décidément, partout où il allait, c'était soit les JO, soit il y avait une fille sur lui.

Le toast à Victorique eut un succès flagrant, mais il fallait s'y attendre : même s'il n'y avait plus de sorcières pour faire le zazou sur Dol, les SeeD avaient toujours une bonne raison d'être adulés grâce à leur rôle de chasseurs de monstres. Ce qui était inattendu, cela dit, c'est qu'au lieu de fondre sur place, Victorique répondit, et d'une façon pas mauvaise du tout en plus. Eh ben, on aura tout vu.
Le deuxième round d'applaudissements fini, William se permit de féliciter Victorique tout en lui assurant que son rapport ne serait pas avare d'éloges pour elle, ainsi que de lâcher du lest pour la soirée. Le personnel pensait pareil, car une des serveuses amena un cocktail maison pour remplacer le verre d'eau de Miss Nattes. Et William en profita dans la foulée pour s'excuser, ce à quoi Victorique répondit qu'il n'y avait pas de quoi avant de s'enquérir de la suite du programme, surtout concernant Madoka. Elle savait que Wutaï avait une relation un peu spéciale avec Léviathan et jouait là-dessus.



- Si Pooki n'y voit pas d'inconvénient, je-


Madoka s'interrompit quand groupe d'hommes vint se planter devant leur table. Des militaires de Dollet, à en juger par leur uniforme et leur équipement. L'un d'entre eux, vraisemblablement un gradé, se vautra sur le siège libre de la table de nos héros. L'homme, un gras du bide mal rasé et aux cheveux gras, prit bien le temps de regarder la tablée avant de commencer. A en juger par le manque de réaction du bar, c'était soit affreusement commun, soit les gardes étaient terrifiants.


- Votre petit numéro sur les SeeD étaient très touchant, mais les faits sont là. Port d'arme illégal et racolage pour la vache laitière, faux et usage de faux papiers d'identité pour la môme et... Être William Lawrence pour William Lawrence. C'est très grave, tout ça. Assez pour que je vous demande de nous suivre au poste... Ou de payer une petite amende de, disons, cinq mille gils par tête de pipe.
- Jolie façon de demander un bakchich, mais on passe.
- ...Résistance à l'autorité. 7500 pour toi. N'aggrave pas ton cas, j'ai soif et mes hommes ont pas vu de femme depuis une paye.
- Soif ? Dans ce cas, on peut s'arranger. Toi et tes gusses contre nous 3. Le dernier pas ivre mort décide quoi faire.
- ...Intéressant... OK. Les gars, prenez un siège. C'est moi qui paye. Prems sur le petit Lawrence quand on en a fini. Patron. Six bourbons. Purs.


A en juger par la vitesse à laquelle le patron amena lui-même les six verres, ce genre de chose devait souvent arriver avec les mêmes personnes. Il n'y avait aucune chance que Victorique tienne la cadence, mais le dé était jeté.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyMar 29 Juil - 2:30

WilliamVictorique semblait avoir accepté ses excuses, non sans laisser échapper un commentaire qui lui rappelait qu’il manquait toujours autant de capacités d’empathie. Certes, il ne voyait pas les choses plus que comme un travail banal, avec les deux jeunes femmes en face de lui comme ses clientes jusqu’à ce qu’il reçoit son paiement. Mais si la demoiselle aux nattes se permettait de remettre ça sur le tapis, c’est qu’il y avait un sérieux problème quant à la manière dont ils avaient interagi. Plus besoin de rivaux ou autres détracteurs, s’il se faisait lui-même de la mauvaise pub. Déjà que la période actuelle ne favorisait pas vraiment les bonnes affaires...

Elle ne sembla pas faire grand état de sa propre réflexion, que déjà elle se retournait vers Madoka afin de se renseigner sur les projets de la sabreuse. William se renfonça dans le dossier de son siège, se disant qu’il devrait peut-être aller demander un autre verre au bar lorsqu’il remarqua l’arrivée du groupe d’hommes en treillis marqués des écussons de l’armée régulière de Galbadia. Il pensa tout d’abord qu’il s’agissait d’un bataillon en permission et qu’ils étaient là pour se détendre un peu avant de retourner sur leur base. Mais il déchanta rapidement lorsqu’il vit un des hommes s’adresser au leader de troupe en pointant le doigt dans leur direction. Cela n’annonçait rien de bon pour eux, William l’avait compris en voyant le sourire qu’avait affiché le meneur lorsque leurs regards s’étaient croisés. Le jeune homme se leva alors brusquement de sa chaise.


« Je suggère que nous nous en allions au plus vite avant que... »

Il n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’on le fit se rasseoir de force en appliquant une grande pression sur son épaule droite, un mastodonte qui se trouvait autrefois assis au comptoir à leur droite s’étant manifesté brusquement en intimant au reste de la tablée de rester tranquille, le hochement de tête négatif couplé à son regard ferme se voulant une menace suffisante.

Le chef se vautra dans le siège qu’un subalterne lui avait installé au préalable, et inspira bruyamment avant de déclamer une série de chefs d’accusation invraisemblables conçus sur le tas. William reconnaissait bien cette manœuvre de dissuasion bien connue de l’armée galbadienne, dont le but premier était d’éloigner tous les curieux autours ne souhaitant pas s’attirer d’ennuis avec les autorités. Même après la mort de Vinzer Deling, les méthodes de l’ancien régime étaient toujours aussi bien ancrées dans les groupes armés de la région.

Le chantage qui leur était imposé ne le perturba pas plus que ça, c’était monnaie courante depuis maintenant plusieurs dizaines d’années que Dollet avait été annexé par Galbadia. William ne put cependant s’empêcher de crisper lorsque l’homme déclara savoir qui il était, ne manquant pas d’attirer l’attention du type qui continuait de le maintenir assis. Comment connaissait-il son nom ? Comment avait-il pu deviner qui il était alors que c’était la première fois qu’ils se rencontraient ?

Bon sang. C’est impossible. Comment ont-ils pu avoir autant d’informations sur moi ?

Son cerveau carburait à cent à l’heure afin de déterminer ce qui avait pu l’amener dans cette situation, tandis que Madoka et l’autre type se lançaient dans un concours de piquette. Vraiment ? Il n’y avait pas plus stupide comme idée ? Mais qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez elle ?!

Quoi que... S’il pouvait gagner du temps à l’aide de cette petite compétition, cela lui permettrait peut-être de s’en sortir plus facilement... Mais pour ça, il lui faudrait une chance insolente, et William n’avait jamais été très prompt à compter sur la chance pour régler des situations délicates.

Les quelques secondes passées à cogiter sur le déroulement de la journée l’amenèrent à une seule conclusion : le médecin qui l’avait soigné à la clinique avait reconnu William et avait relayé l’information, qui était ensuite parvenue aux personnes ayant envoyées les hommes en face de lui. Shiina l’avait dit elle-même : tout le monde à Dollet avait entendu parler de sa disparition. Il n’était pas difficile de faire le lien une fois que l’on connaissait son nom. Il aurait dû s’en rendre compte au moment même où le médecin lui avait posé cette question bizarre.

Il n’avait aucune option d’échappatoire ne nécessitant pas de provoquer une commotion dans le restaurant, un régiment entier entourant leur emplacement sous l’œil suspicieux des derniers clients et du personnel restés à l’intérieur. Il était pris au piège, pour le moment. Obligé de participer à ce jeu de boisson qui, il n’en doutait pas, finirait très mal. Il avait plutôt confiance en sa tolérance à l’alcool, tant qu’on ne lui demandait pas de boire une bouteille entière d’un infâme tord-boyaux des caves de la ville des artistes. Mais un verre de plus, c’était un degré de concentration en moins si la situation venait à dégénérer et, en prime, il ne disposait que d’un bras et d’un arsenal réduit, son sabre étant resté dans sa chambre d’hôtel pour la soirée.

On ne pouvait imaginer pire, comme fin de soirée.
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyMar 29 Juil - 21:35

VictoriqueToute la scène s'était produite un peu trop rapidement pour nous permettre de simplement y réagir. Nous traiterions bien ce ventru de sale porc, mais ce serait insulter toute une espèce de loin plus noble que ce dernier. Ses insultes et ses menaces à peine voilées n'étaient certainement pas dans l'oreille d'une sourde, et si nous nous gardions de leur annoncer notre façon de penser tandis que ses complices n'avaient pas manqué leur chance pour nous encercler. Ils ne s'étaient même pas gênés pour forcer monsieur Lawrence à s'asseoir en le tenant par l'épaule. Franchement pour qui ce ramassis de ratés se prenaient?

Que dire cependant face à la réaction de miss Bayushi? Nous restâmes un instant pantoise en l'entendant mettre cette bande de rustres au défi. Non, nous avions dû mal entendre, elle ne pouvait avoir perdu la raison à ce point. Et pourtant... Il fallait s'y rendre à l'évidence qu'une fois de plus, nos oreilles ne nous avaient pas jouée des tours quand tout l'attirail nécessaire pour cette immonde gageure fut posé sous nos yeux. Nous jetâmes un regard noir en direction de Madoka. Proposer ce genre de pari face à deux autres élèves de la BGU était une chose, et nous lui en tenions toujours rigueur, proposer quelque chose de semblable à une bande de porc pour qui nous n'oserions imaginer ce qu'ils feraient pas la suite, c'était vraiment dépasser les bornes. Nous avions vaincu un Lygus, puis un monstre marin alors cette bande de voyous n'étaient en comparaison pas très intimidants. À vrai dire, notre magie commençait bien à nous démanger, et nous nous demandions bien ce qui serait efficace entre créer de grands pieux de glace pour encercler leur chef ou tout simplement utiliser la gravité contre eux. Une pensée qui sera coupée à court quand le premier tour commença et que toute l'assemblée vida son premier verre d'un trait les uns après les autres.

-Eh ben la ptiote, j'pense que c'est à ton tour...

Une voix qui résonna d'un peu trop près à notre goût, l'un des soldats laissa s'échapper ce commentaire d'un ton qui en disait long sur ses intentions. Une décharge électrique nous parcouru toute l'échine, nous faisant presque bondir de sur notre chaise. La raison en était simple, nous nous raidissions alors qu'il en avait profité pour tendre la main et s'amuser avec l'une de nos nattes. Nous lui rendîmes un air de dégoût et de colère, mais une pointe de peur avait dû transparaître car cela ne sembla pas du tout avoir refroidi ses ardeurs. Nous fixâmes le verre posé face à nous avec peu d'envie. À vrai dire, nos yeux nous brûlaient et seule une dernière barrière de fierté nous empêchait de fondre en larmes. Lentement, nous posions notre main sur le verre de liquide ambré, jusqu'à ce qu'une douleur vague nous assaillait la poitrine. Un effet du stress sans doute, mais ce n'était certainement pas le moment. Il fallait simplement en terminer avec ce moment, se concentrer sur notre respiration, allons...

-Qu'est-ce que...

Un éclair rouge passa devant tout le monde, leur arrachant un cri de surprise. Notre coeur s'arrêta presque sur place en reconnaissant le corps rondelet de Pooki qui en avait vraisemblablement eu assez de cette situation. Saisissant le verre, il se retourna pour en boire le contenu avec une voracité mêlée de rage apparente. Il se mit à feuler et grogner contre les soldats qui, d'abord surpris, semblaient peu impressionnés par la bête. Nous avions envie de le serrer plus fort que jamais face à cet abandon qu'il avait face au danger simplement pour notre sécurité. C'était parfois à se demander qui était gardien de qui... Il n'était plus le petit animal jovial qu'il était normalement. Dans les faits, il avait la même expression que face au Lygus et au monstre du lac, comme s'il s'agissait tout autant d'un combat à ses yeux.

-Il semblerait que notre familier... Pooki, veuille participer à notre place...
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyMar 5 Aoû - 19:11

MadokaBug dans la Matrice s'il en était un pour toute la tablée. Pooki était sorti du sac de Victorique comme un diable de sa boîte et avait descendu le verre de sa maîtresse d'un seul coup. Visiblement, il en avait marre de voir ces gars faire des menaces à peine voilées contre sa maîtresse et avait décidé de reprendre le flambeau à sa place. Un silence de mort s'installa... Avant que l'officier n'explose de rire, suivi de ses collègues.


- Pooki, hein ? Mais c'est qu'il à du cran, le petit bonhomme ! Hahahahaha ! J'l'aime bien !!!

Foutez-moi l'camp, vous tous, c'est entre lui et moi ! Rendez-vous utiles et allez donc payer un coup à ces messieurs dames pour nous faire pardonner !
PATRON ! J'ai un client sérieux ici, deux rakias pour le petit Pooki et moi !

- Abricot, raisin ou prune, Masterson ?
- PRUNE, espèce de trouduc inculte ! Reparle de rakia au raisin et j'te mets la bouteille dans un endroit où personne la r'trouvera ! Hahahahahahaha !


Incroyable mais vrai, les soldats obéirent sur le champ. Certains partirent se mettre au bar discuter avec le personnel tandis que d'autres allaient se vautrer près d'autres clients, lançant une conversation animée ; enfin, un troisième groupe partit s'attaquer à une table de billard après avoir fait signe à Madoka de les rejoindre. Le temps d'attraper une queue (de billard, voyons !!!) et d'y passer un coup de craie, une serveuse arriva avec un plateau chargé à mort de chopes de bière, une pour chaque soldat et une pour miss Boobs of Doom.


- C'est quoi le délire avec les soldats ?
- Masterson et son unité ? Des grandes gueules comme c'est pas permis, mais ils sont jamais sérieux. Leur fun, c'est de faire peur aux touristes comme vous. Si vous aviez sorti votre argent, ils vous l'auraient rendu avant de se barrer en rigolant. Et si vous aviez perdu le concours de boisson, ils vous auraient ramenés à l'hôtel sans toucher à un de vos cheveux. Oh c'est sûr, c'est pas l'idéal pour les touristes...
- Et personne ne leur à encore cassé la figure ?
- Croyez-le ou non, ils ont toujours trouvé des touristes qui l'ont bien pris au final. Et nous, on les connait depuis longtemps, alors...
- Hé, mam'zelle, c'est toi qui casse ! Honneur aux dames !
- Vous allez en profiter pour regarder la queue contre mon décolleté, hein ?
- Moi, je plaide coupable, mais mes deux potes aiment les hommes, alors...


Tandis que les deux soldats brandirent leurs queues de billard avec une visible envie de battre à mort leur pote, Madoka descendit une gorgée de bière tandis qu'au loin, le dénommé Masterson encourageait Pooki à descendre son verre en même temps que lui. La soirée venait de prendre un tour des plus chelous...
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MessageSujet: Re: Rappel à l'horreur de la réalité Rappel à l'horreur de la réalité EmptyMer 13 Aoû - 11:55

WilliamWilliam crut bien être capable de briser la table en deux tant il avait mit sa force dans le coup asséné au moment où la supercherie avait finalement été dévoilée. Avant ça, son cerveau avait bien manqué le lâcher totalement à force d’évaluer en boucle les diverses méthodes pouvant lui permettre de fuir tout en succombant lentement aux effets de l’alcool qu’il avait été forcé d’avaler. Il ne savait pas si c’était justement cet unique verre qu’il s’était descendu précédemment ou si sa logique pervertie par la maladie y était pour quelque chose, mais la vision des cadavres du régiment entier éparpillés à travers la salle lui était revenue plusieurs fois comme l’une des solutions les plus pertinentes.

Bref, la table avait tremblé. Cela avait eu le mérite de capter l’attention du chef de troupe, qui reposa le verre qu’il venait de s’enfiler avant de regarder d’un œil curieux le jeune homme aux cicatrices :


« Eh bien, gamin. T’es déjà fini pour la soirée ? On vient à peine de commencer, tu sais. Ne nous lâche pas si vite ! déclara-t-il en lançant un rire bien gras, mais à présent dénué de toute intention belliqueuse.
-J’aimerais que l’on m’explique tout ce cirque.
-Une simple farce, mon gars. Du baratin, un soupçon d’intimidation héritée de l’ancien système et surtout, la crédulité des touristes à peine débarqués du continent ou de celui d’en face. Ça te va comme explication ?
-Ce que je ne comprends pas, c’est cette histoire. Celle que vous avez racontée lorsque vous vous êtes adressé à moi. Pourquoi ce nom ? Pourquoi... pourquoi vous avez mentionné le nom de William Lawrence à ce moment-là ? demanda William en serrant les dents, son poing fermé collé fermement sur le bois de la table en face de lui.
-Dis donc, ce type a l’air de te courir sur le haricot, gamin. Y’a un problème ?
-Disons que… C’est un nom qu’il m’est difficile d’entendre dans la bouche d’un parfait inconnu.
- Je vois... En fait, j’ai pas la moindre idée de ce que pourrait signifier ce nom. Une nana en manteau violet et avec un chapeau bizarre m’a accosté une demi-heure avant qu’on débarque ici et m’a donné cinq cent billets pour que je glisse ce nom à la conversation, en insistant bien pour que je fasse comme si le type en question était en face de moi. Elle m’a promis que je ne serais pas déçu en voyant le visage du gars qui réagirait à ça. Et je dois dire qu’après avoir vu la tête que tu tirais lorsque je t’ai appelé comme ça, je les ai pas volé ces cinq cent gils ! » lâcha l’officier dans un grand sourire.

William ne put s’empêcher de se masser les tempes en comprenant qu’il s’était bien fait avoir, imaginant parfaitement Shiina en train de lui décocher un grand sourire moqueur accompagné d’un clin d’œil malicieux et d’un signe de la main exprimant toute sa fierté d’avoir réussi à le prendre au piège. Ce devait être sa vengeance pour n’avoir pas cherché à reprendre contact lors de son arrivée.


« Une dernière question, si ça ne vous dérange pas. Vous et vos hommes n’êtes pas de la région, n’est-ce pas ?
-Bien vu, gamin. Les potes et moi venons tous de Deling. On a été affectés à Dollet il y a deux mois seulement.
-Merci. »

William ne laissa pas le temps au ventripotent d’en placer une autre qu’il se leva en catastrophe de sa chaise en emportant avec lui le verre vide depuis longtemps qu’on lui avait servi en début de soirée.

Il en avait assez entendu comme ça. Ces hommes n’étaient pas une menace envers lui pour le moment, aussi il était inutile de continuer à discuter avec eux. Il se disait cependant qu’en ayant mentionné son nom dans un lieu comme celui-ci, les risques que le régiment tout entier ne soit interrogé étaient encore élevés. Le reste de la salle n’avait pas réagi. Soit ils n’avaient pas entendus leur conversation, soit eux non plus n’avait aucune idée de ce qu’il représentait. Il restait aussi la troisième solution qui était que Shiina lui avait tout simplement menti, mais cela restait peu probable si l’on considérait le fait qu’une fuite comme la sienne ne pouvait passé inaperçue.

Il jeta un coup d’œil circulaire dans la salle, l’œil vitreux indiquant sa fatigue tant physique que cérébrale donnant l’impression qu’il allait s’enfuir par la porte de devant, avant qu’il ne se dirige finalement vers le bout du comptoir, où se trouvaient les équipements multimédia de la salle principale. Il lui fallait quelque chose pour se détendre, et il savait exactement ce qui pourrait l’aider à reprendre son calme en même temps de favoriser l’anonymat qu’il recherchait.

William interpella le barman, qui s’occupait alors de quelques soldats tout justes accoudés devant. Il n’eut pas à attendre longtemps pour que l’homme au tablier ne le rejoigne, prêt à lui remplir le verre qu’il avait amené avec lui.


« Je vous ressers quelque chose ? La maison offre, pour s’excuser du comportement du caporal.
-Un petit remontant m’irait, bien entendu. Mais à vrai dire, je voulais vous demander si vous autorisez les clients à choisir la sono ?
-En temps normal, si vous acceptez de payer un petit supplément, on vous laisser décider de ce qui passe dans la salle. Vous auriez envie de quelque chose en particulier ?
-Eh bien, si ça ne vous pose pas de problème... »

Le barman écouta attentivement les demandes de William et finit par acquiescer en se retournant vers le poste de contrôle de l’équipement audio. Au bout de quelques secondes de manipulation, la musique diffusée à travers le restaurant changea et passa d’un
Tempo relaxant à un autre plus propice au mouvement.


William revint à la table qu’il avait auparavant quittée et y déposa le verre qu’il avait fait remplir d’un whisky un poil plus corsé que le précédent, le réservant apparemment pour terminer la soirée. Il vint ensuite se positionner en face de la chaise de la jeune femme aux longues nattes, et vint faire une légère révérence en plaçant sa main droite sur sa poitrine au niveau du cœur. Son allure se voulant plus distinguée alliée au long manteau se terminant très bas en donnant une impression de queue de pie le faisait ressembler à un jeune majordome en blanc.

« J’avoue ne pas être très confiant à l’idée de devoir me prêter à cet exercice, tant il a pu s’écouler d’années depuis ma dernière fois. Mais si m’en donniez l’occasion, je serais très honoré que vous m’accordiez cette danse, mademoiselle de Bastille. » vint-il demander en tendant son unique main vers la jeune femme.

Les cours de danse de salon qu’il avait pris étant plus jeune remontaient certes à plus d’une dizaine d’années maintenant mais les bals organisés par le comité des fêtes de la BGU avaient quant à eux permis à ses jambes de conserver un certain sens du rythme, puisque les rares étudiantes qu’il avait eues pour partenaire lui avaient reconnus un certain talent pour les pas chorégraphiés. Il ne fallait juste pas s’attendre à ce que William vienne s’en vanter.
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Rappel à l'horreur de la réalité
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