Recherches dans le temple

Gradivus, Elwind et Valjahild arrivent du Lac de Macalania - Traversée glaciale)

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Les gens de Spira devaient être sacrément coincés quand même, pour résister aux appels que Valja lançait. Et n'allez pas croire que c'était elle qui se débrouillait mal voyons ! Non, la Lapine ne se remettrait pas en question, manquerait plus que ça !

Elle soupira et haussa quand même les épaules tout en prenant une expression désabusée et même faussement triste en voyant la réaction d'Elwind.
* Mais qu'il est chiant lui ! Il est aussi coincé que l'autre ou quoi ! *

« Vous savez si on tombe sur des Al Bheds je pourrais toujours en occuper un ou deux, pendant que vous vous occuperez des autres ! ».
Allez savoir ce à quoi elle pensait. Quelle bande d'esprits mal tournés !

« Ils n'ont vraiment pas de moyen de se défendre si jamais ils se faisaient choper à attaquer un temple ? ».

Elle suivit en même temps les deux autres, avec sa démarche tortillante, surtout dans le chemin qui descendait. Et fichtre que ça glissait à cet endroit ! Elle faillit se mettre les quatre fers en l'air alors qu'elle fit un faux pas. Forcément quand on reluque autre chose que là où on marche. Une punition de la part de Yevon sûrement. Elle eu même envie de le prier, histoire de lui demander quelques faveurs, et de lui présenter ses excuses pour avoir osé poser ses yeux sur les arguments postérieurs de son Élue.

« Pffffffiou c'est encore loin ? Il est long cet escalier, il me fait mal aux pi... Wahooooo c'est ÇA le temple ? C'est... euh... bizarre ! Encore une drôle d'architecture ! ».

Il lui avait en effet fallu un délai de réflexion ou d'on ne savait quoi pour remarquer que le temple était là, devant elle, quand elle avait (re)commencé à se plaindre.

Elwind descendait les escaliers, prenant soin de relever un peu sa bure pour éviter de marcher dessus. Heureusement pour lui, il avait l’habitude de se promener et de devoir passer des obstacles habillés de cette manière.

Gradivus était toujours aussi concentré, mais on pouvait sentir une certaine exaspération face au comportement de Valja. Il pouvait la comprendre, surtout pour une religieuse comme elle. Le spectacle qu’offrait la lapine n’aurait pas dérangé le mage, dans d’autres circonstances, mais là, c’était dérangeant et inapproprié. Il lui montrerait un peu plus tard comment on faisait.

Dans tous les cas, le temple s’offrait à eux et ce ‘n’était pas plus mal, car Elwind commençait à avoir mal aux pattes et les pieds un peu gelés. Ils allaient, sans doute pouvoir récupérer un peu même s’il ne s’attendait pas à ce qu’il y ait une température tropicale à l’intérieur.

Bref, il était temps d’avancer, en espérant qu’il ne croiserait pas de petites bébêtes ou d’Al Bheds sur le petit trajet qu’il leur restait à faire. Ils arrivèrent en abs de l’escalier sans encombres puis avancèrent étant à mi-chemin entre l’escalier et le temple. Il n’y avait toujours rien en vue et c’était bon signe.

Il imaginait déjà la suite du programme : petite collation, léger sommeil et repos amplement mérité. De toutes manières, il avait l’habitude de ne pas trop dormir, cela ne le changerait donc aps de d’habitude.

Si le lac avait quelque peu changé (et encore pas trop ; avec la fusion des monde, on aurait pu y trouvée une fée ou autres), le temple de Macalania était toujours le même. Gradivus n'y avait pas mis les pieds depuis déjà quelques années, mais il n'y avait aucune raison que les choses change. Les Guados ne devaient plus venir ici aussi souvent depuis les "évènements" avec Seymour et, par extension, peu de monde devait venir y prier. Excepté l'expédition d'Asran, il y avait fort à parier que personne ne serait venu en un an.

L'expédition en question avait vite remballé les gaules en voyant que rien ne se passait dans le temple, et à l'exception d'une poignée de gardes pour chasser pillards et curieux, le temple devait être désert. Cela dit, quelque chose disait à Gradivus que l'expédition n'avait pas bien fait son job... La plupart des gardes étant dévoués à Asran et par extension à Yevon, donc "fouiller tout le temple" avait une bonne chance de vouloir dire "ne pas entrer dans la salle de l’Épreuve et dans la chambre du Priant". Deux restrictions que Gradivus ne semblait pas déterminée à suivre. Poussant les portes du temple, le groupe y entra.

Dedans, les choses n'avaient effectivement pas changé. Il y faisait un froid de canard pas arrangé par le courant d'air émanant de la porte, les statues des quatre grands Invokeurs entouraient toujours l'entrée de la salle de l’Épreuve et celles de Zaon et Yunalesca pendaient du plafond. Gradivus poussa un léger soupir de soulagement en voyant ça : découvrir le temple pillé ou saccagé aurait eu des conséquences... Néfastes sur son humeur.
Comme on pouvait s'y attendre, il y avait bien deux plantons qui étaient restés au milieu du temple : plus occupés à s'esclaffer et jouer aux cartes qu'autre chose, à en juger par les piles de gils et les cartes au sol. Cela dit, le temps d'ouvrir la porte, ils avaient eu le temps de rattraper leurs fusils et de les pointer vers le groupe... Pour les baisser aussitôt en voyant l'emblème de Gradivus. Pointer un flingue sur un supérieur qui a parlé à Asran face à face et n'avait pas sali son pantalon au passage n'est après tout pas un bon moyen d'avancer sa carrière. Les deux plantons s'empressèrent de saluer Gradivus façon Yevonite, qui le leur rendit.


- Maître Gradivus !
- Vous savez qui je suis ?
- Juste avant de venir relever nos camarades, Maître. Nous sommes arrivés ici il y a quelques heures.
- Je vois. Valja, Elwind, attendez-moi ici un instant. Toi, avec moi. Ton collègue reste ici.


Gradivus et le moine qui lui avait parlé s'éloignèrent un peu vers les logements des moines avant de reprendre. Pas besoin que ces deux-là sachent de quoi il en retournait, surtout si l'expédition avait bien laissé de côté une partie du temple. L'orbe de glace, s'il était là, était pour Bevelle et personne d'autre !
La conversation reprit une fois la porte du logement fermée.


- Que sais-tu de l'expédition qui a été envoyée ici ?
- Peu de chose, maître. On prétend qu'elle n'a rien trouvé et est repartie. Le logement des moines et le hall principal ont été fouillés de fond en comble, sans aucune trace d'une chimère ou quoi que ce soit.
- Et le reste du temple ?
- Quel reste ? Oh, vous voulez dire la salle de l’Épreuve et la... La...
- La chambre du Priant. L'expédition à été fouiller dedans ?
- Je ne sais pas, maître.


Donc, il y avait bien une chance que cette partie du temple avait été laissée à l'abandon par superstition. Rentrer dans ces sanctuaires, même armé des meilleures intentions, était très sévèrement puni pour qui n'était pas un gardien ou un Invokeur. Gradivus elle-même n'était pas enchantée à l'idée de devoir violer les préceptes, mais il semblait qu'il n'y ait pas d'autre solution... Il était temps de ressortir.


- Bien. Moi et mes compagnons de voyage allons rester ici pour la nuit le temps que je regarde ça. Ils sont un peu excentriques, inutile d'être sur la défensive en permanence, mais si l'un d'eux essaie de voler ou de profaner quoi que ce soit, trucidez-le. Répondez à leurs questions, mais soyez le plus évasifs possible sur les cristaux. Personne ne doit savoir où nous les cherchons.
- A vos ordres !


Il était temps d'aller revoir tout ce beau monde et de les mettre au parfum. Ressortant du logement des prêtres, Gradivus repartit vers ses coupaings.


- Je dois rester ici pour la nuit. Nous utiliserons le logement des prêtres pour ça. Ce n'est pas le plus confortable ni le plus chaud, mais ce sera mieux que de dormir sur le marbre. Ne sortez pas vos peignoirs préférés, cela dit : je repars à l'aube.

Elle pouvait le confirmer maintenant, Elwind devait avoir un problème. Il ne lui parlait même plus ! Mais qu'avait-elle bien pu lui faire pour qu'il montre une telle attitude ?!

Enfin, en même temps Gradivus n'était pas trrrrrrrès loquace non plus. Elle était toujours comme ça ou elle avait ses trucs du mois ? Ou alors certaines choses de la vie lui manquait. Faut dire qu'avec une armure pareille, ça ne devait pas être très confortable. Et comme Dame Lapine n'était pas psychologue et bien... elle n'en saurait pas plus ! Elle voulait pourtant savoir...

Soit. Pour le moment elle se concentra donc sur Elwind qui, malgré sa froideur, avait l'air de réagir un peu quand même à ses charmes. Elle sentait bien cette énergie oui. Était-ce la magie ? Elle ne pouvait pas vraiment l'utiliser elle, pourtant. Après ce que Gerun, le chef des Occurias, avait fait à sa lignée. Euh il lui surtout inculquée que la magie était trop difficile pour quelqu'un comme elle (ce qui n'était pas entièrement faux, puisqu'il faut un cerveau pour ça...), sans lui dire qu'il l'avait bloquée en grosse partie.

Enfin, là, un peu de magie de feu n'aurait pas fait de mal, à défaut de pouvoir se réchauffer autrement, vu le froid de canard qu'il faisait...

« Rrrrrho il n'y a même pas moyen de faire un petit feu de camp là ? Vous avez bien de la magie de feu vous deux non ? ».
Mais oui, bien sûr...

Voyant le silence de ses deux compagnons d'aventure, elle souffla de lassitude et regarda dans le temple. La décoration était bien bizarre. Sûrement des trucs de Yevon ou d'on ne savait quoi.
Et y avait deux guss qui les menacèrent mais que Gradivus géra. L'un d'eux l'appela « Maître » et non « Maîtresse ». Gnéééé ? Encore une fois la question sur le genre du personnage revenait. Nouvelle hypothèse. Et si Gradivus n'était pas humaine mais d'une espèce hermaphrodite ?!

Le temps que la moine discute avec le type, Valja ne se gêna pas pour la reluquer. Ainsi que le guss... que LES guss.

Valja, connement, fit le salut Yevonite aussi. Elle manqua encore de trébucher et de se retrouver le nez dans la glace, ce qui arracha un sourire moqueur aux deux gardes, qu'elle fustigea du regard. Et elle souffla encore de mécontentement quand la moine lui ordonna d'attendre.

Une fois seule avec Elwind et le garde, Dame Lapine commença à visiter, parce que bon elle était un peu aussi pour ça. Évidemment, elle en profiterait pour essayer d'écouter aux portes, mais avec le garde qui tendait à la menacer quand elle s'approchait trop de la cachette de la moine. Elle grogna et s'approcha des cartes. Elle tendit un peu la main vers quelques gils – on ne dira pas pour quelles (nobles ?) intentions – mais s'arrêta vite lorsque le garde la fixa méchamment.

« Quoi ? Je regardais ! Ah oui, d'accord, je ne fais pas couleur locale en effet. Vous non plus vous n'avez vu de Viera hein, mais pffff vous pourriez arrêter de vous rincer l'œil ! ».
« Je ne sais pas ce que sont les Vieras en effet mais je vous ordonne de vous tenir à carreau, vous êtes dans un temple sacré ici, au cas où vous ne sauriez pas ! ».
« Oh hein ça va, je sais ! Oh, mais peut-être que... ».

Et oui, une idée lui était venue en tête. Elle lança un regard espiègle vers Elwind et s'approcha du garde tout en tortillant des fesses, et posant sur lui ses yeux les plus charmeurs qui soit.

Mais avant qu'elle laisse balader ses mains sur le torse du garde – qui ne savait pas trop ce qu'elle voulait, ou plutôt il faisait semblant – la porte se rouvrit, laissant réapparaître Gradivus.
Valja se raidit, et pris une attitude totalement détachée et faussement innocente.

Et elle répondit à la moine : « Ah ? Y en a qui dorment ici ?! Il y a des couverture au moins ? Des bouillottes ? ».
Elle fit un clin d'œil au garde - qui la fixait d'un air menaçant - et à Elwind en disant cela et fit un grand sourire à la moine... genre...

« Vous partez toute seule demain ou... Non mais vous allez vous ennuyer toute seule ! ».

Il n'y avait pas photo, ça pelait radicalement dans ce satané temple. Et là c'était définitif dans l'esprit de Valjahild, Yevon n'avait rien à voir avec les Occurias. Les Occurias accordaient plus de confort que ça à leur fidèles ! Même à Gilvégane dont l'entrée était paumée quelque part dans les confins du Bois des Charmes, quelque part sur Ivalice... Et bien même à Gilvégane et bien il y faisait bon !

En plus ces gardes qui avaient une humeur fort assortie à celle de Gradivus. Non mais franchement, elle commençait presque à se demander comment étaient les prisons sur ce monde... sûrement que leurs portes étaient plus gracieuses que ces gens. Et pourtant, elle était sûre que la moine avait de sacrés atouts !

Dame Lapine tourna vivement la tête vers Elwind quand il s'adressa à elle. Lui répondant par une moue désabusée, bien qu'elle fut légèrement rassurée par ce que Gradivus ajouta.
Elle adressa d'ailleurs à la moine un grand sourire qui en disait long. Surtout quand celle-ci confirma en plus qu'elle ne tardait pas à arriver après avoir vérifié quelque chose.

« Oh ! Merci de nous rassurer, Maîtresse... Maître ? Mais nous allons vous faire l'honneur de vous attendre quand même ! À trois on aura plus chaud hein ! ».
Elle accompagna sa phrase d'un petit clin d'œil avant de se retourner vers Elwind qui fila vers un des quartiers. Et bien évidemment elle suivit le mage de bien près, jusqu'à ce que Gradivus ne les ai plus dans son champs de vision.
Si Elwind voulait être tranquille, c'était dommage pour lui, enfin, façon de dire !

La Lapine se retourna une dernière fois et vit que la moine ne les avait pas suivit. Cette moine loupait vraiment quelque chose, c'est que Valja se disait et voulu faire comprendre à Elwind.

« Pffff j'ai au moins proposé de l'inviter, mais elle ne veut pas ! ».

Elle resta donc avec Elwind, même si elle se jurait d'aller faire aussi son petit tour dans le temple. D'ailleurs elle commença à fouiller les quartiers de prêtres. Qui sait ce qu'elle ferait vraiment après...

La Salle de l'Epreuve avait changé depuis l'époque de Seymour. A l'époque, il fallait résoudre le puzzle à base de sphères pour créer un pont de glace qui permettait d'accéder à la chambre du Priant et à Shiva. Maintenant que les Priants étaient muets, quelqu'un (probablement les membres de l'expédition de Bevelle) avaient juste jeté des planches sur les trois piliers qui soutenaient le pont de glace (désormais disparu) pour accéder à la chambre. Les temps avaient beau avoir changé, Gradivus trouvait quand même que c'était un sacré manque de goût.

Franchissant le vide, la moine ne pouvait pas s'empêcher de frémir à l'idée de ce qu'elle faisait. L'accès à ces pièces était réservé aux gardiens et aux Invokeurs normalement, et la Chambre aux Invokeurs uniquement. Moine guerrier ou pas, Gradivus n'était ni l'un ni l'autre ; c'était violer un tabou que d'être dans cette pièce pour elle. Mais d'un autre côté, si les moines avaient manqué une pièce du puzzle, laisser Shiva ou le cristal ici à la merci des Al Bhed ou, pire, des Calamités[, n'était pas une option. Yevon est magnanime ; il comprendrait bien que violer un tabou contre sauver Spira n'était pas un mauvais plan sur le long terme. Traversant la salle, Gradivus entra dans la chambre.

La chambre du priant. Autrefois, celle-ci  habitait le grand priant qui était appelé Shiva. À l’époque ou Sin menaçait de détruire le monde de Spira, nombreux invokeurs étaient venus dans cette salle pour obtenir le pouvoir de la puissante chimère de glace, mais depuis la fusion du monde, les priants avaient disparus. Sin n’étant plus, il était maintenant inutile pour ses esprits de continuer à rêver. Laissant leur temple vide de puissance et  de croyance. Ils n’y avaient que les Yevonistes qui craignaient encore de blasphémer l’endroit par leur simple présence, pourtant, en ouvrant les portes quelques peu gelée de la chambre, la jeune femme aussi froide que l’élément dans lequel elle se trouvait, ne pouvait voir que vide et néant, à l’exception peut-être de deux hommes. À regarder de plus près, leurs costumes indiquait clairement qu’ils n’étaient pas de ce monde. Quant à leur présence, il suffisait juste de tendre l’oreille et d’écouter leur parole.

« Qu’est-ce qu’il caille bon dieu ! Je doute qu’on trouve quelques choses ici. Ça fait des heures qu’on est là ! On ferait mieux de partir. »
« D’après les ordres, il y aurait une présence d’une grande puissance à Macalania. Vu qu’il y avait une chimère ici, j’aurais juré que c’était ici. »
« Ouais, bah tu t’es gouré c’est tout. Allons farfouiller la forêt plutôt. Après tout, elle porte bien le nom de Macalania elle aussi. »

Gravidus ne devaient surement pas les connaître, mais il s’agissait bien là de deux membres du SOLDAT. Autrement dit, la Shinra avait décidé de mettre leur grain de sel dans l’obtention des cristaux ainsi que dans la recherche des chimères. Alors que les deux hommes faisaient demi-tour pour partir de cet endroit glacial, ils se retrouvèrent face à la jeune femme, restant un moment sans bouger, avant de pointer leur arme à feu sur elle.

« Bordel ! C’est quoi ça ? Qu’est-ce quelle fiche là cette greluche ? »
« Si je le savais…Eh ma belle, depuis combien de temps t’es là ? Bah peut importe, car tu vas bientôt te retrouver bien amoché. Ceux qui en savent trop doivent périr. »

Le combat était inévitable, à moins que la jeune femme préfère fuir pour trouver de l’aide ? Peut-être que la lapine sentirais le danger grâce à ses sens qui c'est ? Toujours est-il que c’était à elle de décider, dans tous les cas, elle venait d’obtenir des informations assez importantes. Elle n’avait plus qu’à s’en sortir vivante pour continuer sa quête ou du moins son destin.

Rien de sensationnel dans ces quartiers... À part la présence du mage dira-t-on. Évidemment. Logique dans un sens. Qui aurait eu l'idée de cacher un Cristal dans un endroit aussi miteux, et surtout aussi « facilement » fréquentable.

Valjahild délaissa donc ses fouilles diverses et vint se coucher. Une nuit assez particulière s'annonçait. La Viera dormit néanmoins assez paisiblement elle aussi... tout est relatif. Cela ne l'empêcha de faire de drôle de rêve.

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Rêve
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Elle voyait un pirate du ciel qu'elle avait connu sur Ivalice – un certain Balthier – déboulait dans les quartiers et qui venait se coller à elle et à Elwind. Plus exactement il semblait chercher et hésiter surtout. Elle sentait bien qu'il cherchait les Cristaux. Pour faire quoi, allez savoir. Se trouver un nouveau super vaisseau peut-être ? Enfin, bon, un truc de pirate après tout.

Cela dit, il la reluquait aussi. Et il reluquait Elwind. Très intéressé visiblement...

Et elle, s'adressa à lui.

Elle parla d'ailleurs à haute voix sans s'en rendre compte (en d'autre terme Elwind entend pour de vrai !)...
« Oui, viens Balthier ! On t'attends ! ».

« Non mais euh... Je veux le Criste Solaire moi ! Oh et... ».
« Quoi ? Mais le Criste Solaire et détruit, vous le savez bien ! C'est votre ami Reddas qui l'a détruit et s'est sacrifié en faisant cela ! Vous avez un peu trop bu on dirait ». Une voix féminine emprunte de douceur et d'autorité en même temps. Une voix qui venait de la Princesse... euh non la Reine Ashelia qui débarqua à son tour d'on ne savait où. Aaaaah mais oui, elle devait vouloir les Cristaux pour pouvoir assurer sa place de Reine de Dalmasca sûrement...
« Ah vous vous voulez quelque chose hein ! » lui riposta le pirate.

Toujours dans le rêve de la Lapine, Elwind restait immobile, surveillant cependant ses arrières et regardant le pirate d'un mauvais œil... quoique intéressé aussi. Intéressé par quoi exactement et pourquoi... aucune idée. Le truc sûr aussi c'est qu'il rinçait bien l'œil sur la reine par contre !

La Viera se vit se mettre en colère et hurla : « Ok, vous vous la jouez comme ça bande de crétins ! ».

Et là elle repris à haute voix, ce qui fit qu'Elwind entendit encore pour de vrai...[/color][/i]
« Je vais aller voir Dragibus ! ».

Et là elle vit la moine entrer... et ne lui laissa pas le temps d'approcher plus qu'elle vint lui sauter dessus pour l'enlacer. Mais elle sentit l'individu se dégager vivement... et se réveilla.

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Fin rêve
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Elle était à présent réveillée et compris que ce n'était pas Gradivus qui venait de se débattre, mais Elwind qui venait de s'extraire du lit.

« Hey, tu pourrais m'attendre non ? ».
Se demandant s'il l'avait entendue, elle le suivit.

Et en quittant les quartiers et en errant un peu pas loin du mage, comme pour le surveiller... il lui sembla entendre des bruits, ou parler peut-être... Elle ne savait pas trop. Dans le doute, elle s'approcha de la source de ces bruits. Sans le savoir, elle s'approchait de la chambre du Priant et y entrerait bientôt, où elle verrait la moine et les deux Soldats.

Gradivus n'en croyait pas ses yeux. Des intrus dans un temple de Yevon ? Et pire, près du Priant ?! Ces deux blasphémateurs n'avaient peur de rien. Le plus surprenant était comment ils avaient fait pour rentrer sans se faire repérer par les gardes... Mais il n'y avait plus le temps d'y penser vu qu'ils venaient de repérer Gradivus. Le fait qu'ils n'avaient pas entendu la grande saucisse bleue avec une demi-plate et le mix d'une épée broyante et d'une M249 sur le dos en disait long sur leurs vraies capacités, mais il restaient à 2 contre 1.

Résumons : deux intrus visiblement pas de Spira dans une chambre du Priant, clairement en train d'essayer de voler quelque chose et qui menaçaient un moine guerrier. Que pouvait-il bien se passer ensuite ?




Inutile de chercher à tirer autre chose que de la colère de la moine maintenant. En deux minutes, ces types avaient le Quarté + des raisons d'avoir Gradivus sur le dos : pas être de Spira, fouiner dans la chambre du Priant, chercher les cristaux et menacer quelqu'un de Yevon.
Ne remarquant même pas l'arrivée d'Elwind et Val derrière elle, ni la boule de feu qui venait d'emplafonner un des intrus, Gradivus tendit juste la main vers le deuxième.


- Sacré.


Un rayon de lumière vint heurter le deuxième intrus aussitôt. Magie et épée au programme : utiliser la partie "gun" de la gunblade risquait d’abimer le temple. Et peu importe à quel point Grad voulait faire du hachis Parmentier avec ces hommes, hors de question d'endommager quoi que ce soit.
Sauf Elwnind et Valja ; eux, c'était des dommages collatéraux acceptables s'ils s'interposaient entre la servante de Yevon et ses proies.

Sans le savoir, Valjahild se retrouvait dans la salle du Priant. Elle adressa tout de même un regard à Elwind quand elle sentit qu'il la détaillait du regard et qu'il passa à coté d'elle.
« Elle n'est pas seule on dirait ».

En effet il lui semblait bien avoir entendu parler...
Ce qu'elle confirma quand elle entra dans la salle à la suite d'Elwind. S'il lui avait été dit qu'elle ne devait pas entrer là, cela lui était déjà sorti de la mémoire, volontairement on va dire.

Ce pauvre Elwind semblait gelé au point de devoir souffler sur ses mains, alors imaginez la pauvre Lapine en tenue légère ! Et ce n'était pas avec le peu de duvet qu'elle avait sur le corps qu'elle allait être réchauffée ! Ah qu'elle était loin cette nuit...
Elle aurait bien prolongé le moment mais Elwind n'était pas du même avis et puis... fallait combattre à présent. Montrer à Gradivus qu'ils étaient là, pour l'aider... enfin... ahem... L'image qu'ils voulaient lui donner. Du moins qu'ELLE voulait lui donner. À savoir ce que le mage pensait exactement, aucune idée.

La Viera s'avança donc vers un Soldat, le détaillant du regard.
« Vous êtes drôlement fringués les gars ! C'est quoi ces machins sur la tête là ! ». En même temps elle s'approcha d'un des deux, non sans tortiller des fesses et non sans un regard bien aguicheur.
« Dites ce que vous cherchez, on peut peut-être s'arranger ». Elle finit sa phrase avec un clin d'œil.

Elle se doutait bien qu'il ne serait pas très coopératif après s'être pris une attaque de Feu puis une autre de Lumière. Mais si elle pouvait attaquer autrement. Évidemment, elle avait sa Lunaris bien en main – non, qu'elle tenait même avec deux mains, c'était obligé – prête à contre-attaquer... et bourriner dans le tas tout simplement. Elle tâcherait évidemment d'esquiver aussi... que ça vienne de ces types bizarres qui n'avaient pas la couleur locale – et elle peut causer elle... – ou de Gradivus.
« Hey faites attention où vous cognez quand même m'dame ! » grogna-t-elle à la moine.

- Aiiiiiiie ! L'est forte la gonzesse !
- C'est ça les moines guerriers en action ?!


Et oui, mon petit Billy. C'est CA les moines guerriers en action et énervés. Gradivus ne savait pas qui étaient ces gars ni ce qu'ils voulaient. Tout ce qui comptait là maintenant tout de suite, c'était qu'ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment. Et surtout face à la mauvaise personne.
Gradivus aurait voulu s'occuper de ces deux clampins elle-même, mais le bruit avait attiré le lapin et le barbu. Tant pis pour la discrétion, mais autant en profiter maintenant qu'ils étaient là.


- Laissez-les en vie si vous pouvez.


Pas besoin d'avoir fait de hautes études pour voir que ces deux gars portaient un uniforme. Ce n'était pas de simples voleurs, mais des membres d'un groupe quelconque. Faction Al Bhed, SeeD, soldats d'Héra, impossible à dire, mais si le groupe pouvait en garder un (voire les deux) pas trop amochés, Gradivus les enverrait illico à Bevelle pour interrogatoire. Asran ne serait sûrement pas jouasse d'apprendre que quelqu'un fouine dans Spira sans qu'il le sache...
Le gars s'étant pris l'attaque de Gradivus était le plus à plaindre et le fut encore plus quand d'un seul coup d'épée, son plastron vola en éclats et lui contre un mur. S'il n'était pas assommé par la puissance du coup, il ne serait bientôt plus en état de faire quoi que ce soit. On ne pouvait pas en dire autant du deuxième ; problème de visée ou casque ayant fait son job, la boule de feu ne l'avait pas arrêté plus que ça et Gradivus ne dut qu'à son plastron de ne pas finir coupée en deux. Aux autres de jouer.

Ces mecs les agressaient mais ils étaient en plus de ça très mal appris ! Ils ne daignèrent même pas répondre aux questions de Valjahild !
« Hey les deux boulets ! Vous pourriez répondre quand on vous cause ! ».
« Ooooh elle a la quoi la bestiole ! Ah oui tu voulais une faveur... Aaaaah mais on aurait pas été contre mais là t'as aussi ouvert les hostilités donc c'est mort là ! ».
« Si on pouvait la choper pour voir... des oreilles de lapin, ce n'est pas commun ça. Ça a peut être des pouvoirs ! ».

Aaaah ils avaient fini par répondre. Suffisait d'insister. Ils devaient être durs à la comprenette. C'était même une certitude puisqu'ils avaient montrer de la surprise en voyant comment Gradivus attaquait.

« Mais bien sûr les gars, j'ai des pouvoirs ! Vous les refusez ! Je veux bien que vous me chopiez en tout cas hein ! Allez, venez mes chéris ! ».
Un nouveau sourire charmeur, comme si elle allait les croquer, et elle tourna la tête vers la moine quand elle ordonna de les laisser en vie.

Elle arriva alors sur celui qui était encore en état de se battre et commença un coup de Bourrinage pour le paralyser. Et oui, notre lapine callipyge AVAIT utilisé son neurone, fait exceptionnel ! La logique quoi. On les bute mais on les laisse vivant...

Elle ne se retourna même pas vers Elwind qui était derrière mais se jura de lui mettre les pendules à l'heure quand ça serait le moment. Non mais c'était quoi ce pleutre qui se cachait derrière deux dames ! ^^

Spoiler:

HRP:

Le gars qui avait été embrasser le mur était à peine sur le cul que Valléedesrois écrabouillait le bulbe de son pote d'un coup d'épée. Encore heureux qu'elle ne l'avait pas coupé en deux. Cela dit, la logique de les battre comme plâtre pour les maintenir en vie était... Douteuse. Enfin bon, du peu que Gradivus avait vu de Valja, c'était pas si étonnant que ça.
Le deuxième gars (celui encore debout) ne faisait pas le fier après s'être fait rentrer la tête dans les épaules par un lapin fou, mais il le fit encore moins quand d'un coup, vingt kilos de métal affuté chevauché par une mitrailleuse le frappèrent en deux fois, l'envoyant voler sur son pote. Y a pas à dire, cette gemme était un bon investissement.
Les deux gardes étaient sans plastron, sans casque et dans un état lamentable : exactement ce qu'il fallait. Gradivus en ramassa un et, sans aucune douceur, le plaqua contre le mur d'une seule main avec son épée dans l'autre.


- Tu as dix secondes pour me dire ce que vous faites là avant que je ne te coupe la tête.


Le fait qu'elle avait aussitôt mis son énorme machin sur le cou du SOLDAT montrait que, au cas où on en doutait, la menace serait mise à exécution s'il ne jouait pas le jeu. Ou pas : le plan était, qu'ils parlent ou pas, de les assommer et de demander aux gardes du temple de les emmener à Bevelle pour les interroger. Ces gars n'étaient pas des Al Bhed, mais le fait qu'ils avaient un uniforme hurlait "Groupe organisé". Mieux valait pour ce pauvre gars qu'il se mette à table de suite : les tortionnaires de la Via Purifico étaient encore moins gentils que Gradivus. Elle n'avait pas assisté aux "questions" posées aux nanas qui avaient l'orbe de foudre, mais il y avait fort à penser que maintenant, elles ne devaient plus être belles à voir. Si elles étaient toujours vivantes, bien sûr.

Spoiler:

Et voilà, pour une fois que Valjahild utilisait son « neurone » et bien ça ne marchait pas. Enfin, pas bien grave, puisque les deux abrutis avaient quand même été maîtrisés. Dommage que ce fut seulement par Gradivus... car Valja aurait bien aimé montrer qu'elle pouvait elle aussi. Mais la moine dégageait un tel charme, surtout en pleine action. Ça faisait plaisir aux yeux.

La lapine reluqua d'ailleurs la moine et lui fit un petit clin d'œil avant de se tourner vers Elwind, avec une expression quelque peu provocatrice, l'air de dire « Et toi alors ? Tu ne peux rien faire de plus ? ».
Cela dit, il semblait bon pour autre chose donc autant ne pas aller plus loin !

Valja porta à nouveau son attention sur les deux abrutis du Soldat, se disant qu'à présent elle pourrait donc tenter une autre approche, qui n'était autre que celle à laquelle elle avait pensé au début...

Elle montra un de ses regards les plus charmeurs à celui qui était tenu en respect par Gradivus et s'approcha un peu.
« Bein alors monsieur grognon ! T'as un sacré caractère bien pourri toi ! Enfin... je suis sûre qu'on pourrait être pote, j'ai connu bien pire que toi tu sais. Oh non mais plus que pote en fait... ».

Elle continua à s'approcher en gardant la même expression, mais au moment où ses mains étaient sur le point de devenir baladeuses, c'est vers l'autre Soldat qu'elle se dirigea.
« Alors mon poussin ? Un petit massage hmmm ? On peut s'arranger, avec ton... chef ! Allez dis moi tout mon mignon ! ».
Et là, la lapine ne fit pas semblant, ses mains se baladaient vraiment sur le torse du Soldat, et dans son cou, puis le haut de son dos.
Le pauvre, il n'oserait plus rien dire... Est-ce qu'il appréciait vraiment ça c'était délicat de savoir. Mais il ne semblait pas être très à l'aise, ça c'était sûr.

Bien sûr, la lapine faisait attention à un coup qu'il pourrait lui porter, vu la proximité...
Même si elle envoya encore un regard à l'autre.
« Pétasse ? Comment ça ? C'est comme ça qu'tu causes à une moine ? Non mais sois polis quand même ! Oh là là c'est quoi ces rustres ! Soulage toi mec, ça va aller mieux, j'te jure ! ».

Elle se concentra à nouveau sur le Soldat qu'elle voulait peloter, envoyant de temps en temps un regard vers Elwind, l'air de l'inviter à venir. Bah oui, plus on est de fous, plus on rit. Et vu que Gradivus n'avait pas envie, bein tant pis pour elle, elle ne savait pas ce qu'elle ratait ! Peut-être qu'Elwind, lui, verrait la chose autrement...

Une grosse patate du gauche dans les dents acheva le gars contre le mur. KO. Gradivus wins.

Le deuxième fermait peut-être son clapet maintenant, mais il en avait déjà trop dit : ces deux crétins pensaient trouver quelque chose dans le temple en rapport avec les cristaux. Sa récompense fut un coup de latte dans les dents : double KO. Valja voulait peut-être s'amuser un peu avec lui, mais ce serait pour une autre fois, ces gars étaient bons pour la Via Purifico.
Les deux moines avaient finalement été avertis par le barouf et, après avoir sans doute délibéré pendant trois plombes sur le fait qu'ils allaient devoir violer un des tabous de Yevon en rentrant dans la chambre du Priant sans être un Invokeur ou un gardien, arrivaient finalement fusil en mains... Pour voir que le maître avait fait le ménage elle-même.


- Emmenez-moi ça à Bevelle. Ces types sont entrés dans un temple sans se faire voir... Je veux savoir comment et pourquoi.
- M-m-maître, je vous promets que...
- Ce n'est pas ma priorité. Embarquez-moi ça.


Contents de s'en tirer sans se faire écharper par leur boss, les deux moines prirent les gusses de la ShinRa sur leurs épaules et s'en furent. Bon, rien ici. Prochaine étape : la plaine foudroyée. Se tournant vers Valja et Elwind, Gradivus annonça la suite du programme.


- Je repars vers le sud jusqu'à l'île de Besaid. Venez avec moi si vous voulez.

Apparemment le monsieur Elwind était vexé. Tellement qu'il fit comprendre aux deux dames qu'il partait de son coté. En gros il se barrait un peu comme un voleur et Valjahild voulu le suivre. Mais il disparu trop vite.
Elle jura entre ses dents que si elle le revoyait...

Spoiler:

Miss Lapine callipyge resta finalement avec Gradivus et avec le Soldat qu'elle avait commencé à peloter et à qui elle fit :
« Bein alors mon pioupiou, tu ne veux pas me répondre, tu n'es pas gentil... Vraiment...».

La moine était grognasse et coincée mais tellement plus droite que le mage. Et là la moine venait de faire une nouvelle démonstration de force, ce qui la rendait toujours craquante à souhait.
Puis là il y a le beau Soldat en plus...

Plaisir qui fut si bref puisque Gradivus fit embarquer les deux individus pour les envoyer à Bevelle, ne laissant pas à Valja le temps de tenter une autre attaque sur le pauvre homme, qu'elle avait rendu muet.

La lapine ne put s'empêcher d'envoyer un regard déçu et exaspéré à la moine.

« Déjà ? Vous êtes tous pressés ici ou quoi ? Enfin... comme vous voudrez ! ».

La Viera se releva et repris sa Lunaris et la brandissant pour en contempler les éclats argentés. Cette épée lui était plus précieuse encore. Et ce depuis qu'un Homme Mystérieux sur Ivalice avait voulu la lui piquer, un jour où elle s'était « baladée » dans le passage de Barheim – une fois que le passage avait été libéré par six crétins – ... à savoir ce qu'elle était venue y faire. Elle avait réussis à gérer l'attaque du grand bougre elle ne savait comment. Là elle était étrangement sûre que ses charmes n'avaient rien fait sur l'individu en question, même s'il avait l'air en fait bien sympa. Enfin, plus bête que méchant...

Finit sa rêverie, elle n'était plus sur Ivalice. Elle était sur Hemera maintenant. À savoir si elle y reverrait le même genre d'individu que cet « Homme Mystérieux », l'avenir le lui dirait. Pour le moment elle était avec une jolie moine, et à la recherche de Cristaux.

Valja fit un signe de tête à Gradivus pour lui répondre qu'elle la suivait.
« Il y a un temple à l'île de Besaid c'est ça ? ».
Elle était bien tentée de demander s'il y avait des beaux mâles aussi mais là elle se retint, commençant à connaître son interlocutrice...