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Comme un mirage

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MessageSujet: Comme un mirage Comme un mirage EmptyJeu 10 Jan - 15:10

Like a Star @ heaven Vilal et Suri viennent de Troia.

Le duo alla courir à l'aube, et Suri fut heureuse de s'apercevoir que sa bonne humeur et son enthousiaste lui donnait un meilleur rythme pour suivre Vilal. Comme quoi quand on avait le moral, le sport se déroulait bien mieux !
Vilal la félicita même pour ses performances, ce qui eut de quoi la faire sourire pour le restant de la matinée. Ça faisait plaisir de voir que ses efforts étaient récompensés.

Ils durent se préparer pour le voyage ensuite. C'était quand même en plein désert si bien que Vilal se trouva une meilleure tenue. Suri, quant à elle, se contenta de garder sa tenue habituelle. Peut-être était-ce son côté chimérique, mais elle n'était pas tant affectée par la chaleur, même si oui, elle pourrait dire qu'il faisait assez chaud !

Après quoi ils allèrent dire au revoir au petit Gaïus.
« Vivement qu'il soit assez grand, qu'on l'emmène avec nous ! » Elle se doutait bien que Vilal se faisait du souci pour le petit chocobo, mais elle savait que les gens travaillaient bien ici. Ils prendraient soin de ce petit bonhomme et ils le récupéreraient en pleine forme et bien fort pour prendre la route.

Et hop, dans le vaisseau !

Là, Vilal étonna Suri à mentionner qu'il avait le mal de l'air.
« Hm ? T'as des nausées ? Bizarre... » Ça ne lui ressemblait pas vraiment, il n'avait pas le mal de mer et elle ne se souvenait pas qu'il ait déjà mentionné ce genre de choses. Enfin, peut-être que c'était la chaleur, ou l'atmosphère de la planète ? Suri ne chercha pas trop et regarda juste dehors, restant relativement dans le silence pour une rare fois.

Lorsqu'ils purent descendre du vaisseau, Vilal exprima rapidement le besoin de retirer son armure. Il faisait vraiment chaud en même temps et même Suri devait admettre que le soleil cognait fort ! Surtout à son zénith, comme ça...
« Je suis jamais venue ici. Mais bon une auberge, ça doit être facile à trouver ? » Techniquement oui, vu que c'était l'endroit clef pour les voyageurs ! Et justement, ils trouvèrent la bâtisse correspondante, où ils s'engouffrèrent. La chaleur était peut-être moins pire, mais il faisait toujours aussi chaud.

Ils prirent une chambre où Vilal pourrait se défaire de ses affaires.
« Je t'avoue qu'à part du sable, je ne pense pas qu'il y ait grand-chose à voir ici. Peut-être un marché. Je sais juste que cette ville était le berceau du cristal du feu avant. C'est pas étonnant quand on sent la canicule... » Elle se tourna pour voir une carte sur le mur. En s'approchant, les bras croisés, elle guetta la zone où ils étaient et montra une petite oasis. « Là, c'est Kaipo. On pourrait passer par là quand on aura fini ici, avant de continuer notre route. » Après quoi elle soupira de manière audible, franchement cette chaleur... si elle ne la ressentait pas aussi durement que Vilal, elle devait bien dire que c'était un peu lourd.
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyVen 11 Jan - 20:57

VilaldesertBon sang, pourquoi est-ce qu'il se sentait si bizarre en ce moment. Léger mal au cœur, ou au ventre, il ne savait pas trop. Suri semblait s'inquiéter un peu mais sans plus, voyant bien qu'il n'était pas à l'article de la mort non plus, mais le chevalier préféra finalement se lever et aller sur le pont pour prendre l'air pendant le vol, ça pouvait le calmer.

Il tenta de se vider la tête aussi, profitant du fait que la jeune femme était silencieuse aussi pour méditer, et ça semblait fonctionner petit à petit. Ne penser à rien avait toujours été un bon moyen pour lui de se sentir en paix. Son mal de ventre semblait passer aussi de cette manière, est-ce que c'était dans sa tête alors? Ou simplement le fait d'être dehors qui lui avait fait passer ses nausées?

Il ne le saurait sans doute jamais.

L'arrivée à Damcyan fut éprouvante aussi, avec son armure sous sa tenue, le chevalier avait l'impression de suffoquer. Suri avait la chance de mieux supporter la chaleur, surement grace à son côté chimérique, mais lui par contre le vivait assez mal et ils cherchèrent donc en priorité une auberge pour qu'il puisse retirer son armure et la combinaison qu'il portait en dessous surtout! Bien plus à l'aise, il suivit la jeune femme dans les rues de la ville, l'endroit n'avait rien à voir avec Troïa ou Eblana, les maisons donnaient l'impression de n'être qu'un bloc de pierre sculpté, avec des devantures de tissus colorés en guise de toit devant les entrées, c'était lumineux et gai, même pour quelqu'un comme Vilal qui ne se préoccupait pas de ce genre de détail, ça attirait le regard, et les gens paraissaient heureux.


«J'avoue n'avoir jamais vu un endroit pareil.» ils déambulaient tranquillement alors que Suri s'inquiétait à l'idée qu'ils n'aient rien à faire

«Et bien, peut-être pourrions-nous au moins visiter le château? J'aimerais voir les soldats de cette ville, leur uniforme, leurs armes aussi... et je me disais, crois-tu qu'il serait possible de voir le cristal du feu? Juste par simple curiosité, je me demande juste à quoi il ressemble en vrai.» il avait vu un reproduction du cristal du vent quand il était à Troïa, mais il regrettait un peu de ne pas avoir vu le vrai. Malheureusement, on ne pouvait pas voir le cristal comme ça, il était en sécurité et il était préférable que le moins de personnes possibles puissent le voir. En dehors des différents rois des autres villes pour s'assurer qu'il est bien à sa place, pratiquement personne ne devait pouvoir les voir. Dommage.

Au marché, il se prit rapidement à boire en priorité, ils servaient du thé surtout, il fallait économiser l'eau par ici, du moins, l'eau fraîche! Mais étrangement, le thé le désaltérait bien.

Il est vrai qu'en dehors du marché, il ne semblait pas y avoir grand chose dans cette ville, le château semblait l'engloutir dans sa majorité, un peu à la manière de Lindblum, le chevalier vit les soldats principalement porteurs de cimeterres, les armures protégeaient seulement les zones vitales, le cœur, les épaules, la tête et le haut des jambes, sinon ils ne portaient que du tissu. Les femmes en revanche étaient très peu vêtues, pour la plupart, elle portait surtout des voilages tout en transparence, ce qui semblait ravir les touristes!

De son côté, Suri lui montra la direction à prendre pour rejoindre Kaipo

«Devrons-nous traverser le désert à pied?» n'y avait-il pas des caravanes, ce genre de choses pour rejoindre la ville? Car bon, si le chevalier n'était pas un fainéant, traverser le désert en armure n'était pas ce qu'il y avait de plus pratique!
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyMar 15 Jan - 8:31

Visiter le château ? Ce n'était pas une mauvaise idée. Suri ne voyait vraiment que ça comme opportunité, quitte à être en ville, autant profiter des lieux. Toutefois, en ce qui concernait le cristal du feu...
« Je doute qu'on puisse y aller. » Répondit-elle en bougeant la tête de gauche à droite, déçue de ne pas pouvoir aider Vilal à assouvir sa curiosité. « Sur la Planète Bleue, les cristaux sont vitaux pour l'écosystème... A Troia, il y a le cristal de la terre, ce qui justifie la forêt dense autour du royaume. Ici, le cristal du feu entretient la canicule du désert. Vu leur importance, seuls des dignitaires ou des rois peuvent y avoir accès. » Et seulement en de rares occasions, probablement. Au moins pourrait-il peut-être trouver des livres avec ce genre d'images ou d'informations ? Elle ignorait s'il y avait une librairie ici...

En tout cas, ils firent le tour de la ville, une bien petite cité englobée en partie par le château lui-même. Au marché, ils purent goûter du thé local, et avec la chaleur, c'était largement le bienvenu !

Ce n'est qu'ensuite que la guerrière aux cheveux blancs mentionna au chevalier qu'ils pourraient aller visiter Kaipo par exemple. Certes ! Ce n'était pas exactement à côté... Ils auraient pas mal de marche à faire et pas que. Directement, Vilal fut soucieux du sable qui entourait la petite oasis. Il était vrai que marcher dans le désert serait éreintant, mais... pas que.
« M'oui. Et en plus, si on veut y aller à pieds, il faut passer par le canal souterrain. » Elle montra sur la carte les zones en apparence montagneuse. En toute évidence, il n'y avait pas moyen de contourner sauf par la mer. « A moins qu'ils ne louent des chocobos ou ne vendent des chocolégumes ? Il faudrait se renseigner. Parce que même avec mon côté... spécial, je pense trouver la balade déplaisante au bout d'un moment. » Sauf s'ils partaient de nuit, mais alors ils auraient affaire à un désert glacial et particulièrement dangereux... bien qu'au moins, ils ne seraient pas sous une chaleur extrême.

Comme ils étaient toujours au marché, ils purent effectivement trouver un comptoir où ils vendaient des chocolégumes, dont une variété assez particulière, toute sombre ! Suri connaissait, mais Vilal non, puisque c'était pour les chocobos noirs. Ça ne semblait pas trop appétissant mais ce n'était pas pour eux, heureusement...
« Ah regarde ! Voilà ! On pourra s'y rendre plus facilement comme ça. » Sauf s'il désirait visiter le canal souterrain, ce qui n'était pas forcément hors de question ? Ils pouvaient toujours couper la poire en deux, traverser le canal à pieds et utiliser un chocolégume de l'autre côté pour éviter le désert...
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyMar 15 Jan - 20:01

S'ils pourraient visiter le château de Damcyan, voir le cristal du feu serait impossible, le chevalier pouvait être déçu, cela ne se voyait pas sur son visage
«Je comprends... j'avais lu quelques lignes à leur sujet à Troïa mais je n'avais pas compris que leur rôle était si important.» c'était bon à savoir, il comprenait mieux pourquoi les armées des lieux protégeant les cristaux étaient si imposantes! Il fallait assurer la protection des cristaux.

«La Terre à Troïa, le Feu à Damcyan.. où se trouvent les autres? Si ce n'est pas un secret bien sûr.» il ne voulait pas qu'on lui dévoile des secrets d'état non plus!

Se baladant dans les rues, ils pouvaient voir le mode de vie des habitants, très simple, comme partout sur ce monde finalement, mais ils semblaient quand même très tournés sur le commerce. Des tissus, broderies et bijoux principalement, ils devaient bien s'entendre avec Troïa. Cependant, ils n'avaient pas tant que ça à faire par ici et ils commençaient déjà à parler de la suite de leur voyage. C'était plus compliqué qu'il n'y paraissait de rejoindre Kaipo, il semblait y avoir un passage mais vu la tête que Suri faisait, le chevalier supposait qu'il n'était pas très sur.


«Je suppose qu'il sera aussi facile de le traverser que le chemin qui relie Baron à Mysidia?» un souterrain rempli de morts vivants? plus ou moins, oui, même si l'endroit serait tout de même plus "agréable" dans la mesure où il n'y aurait pas d'odeurs nauséabondes grace aux nombreux cours d'eau pure qui serpentaient par là. Mais ça serait dangereux malgré tout.

La jeune femme trouva de drôles de chocolégumes au marché, le chevalier s'en approcha pour voir et fit rapidement le rapprochement avec les chocobos noirs


«Des chocolégumes noirs, pour appeler les chocobos noirs, je présume? S'ils peuvent voler, nous pourrions effectivement aller plus vite à Kaipo par la voie des airs...» il croisa les bras et eut un semblant de sourire «et cela nous permettrait de nous habituer à ce mode de transport.» car oui, n'oublions pas qu'il avait hâte un peu d'avoir Gaïus avec lui. Certes, ces chocolégumes là ne lui permettraient pas de voler sur Héméra, il devrait en acheter des blancs pour qu'il soit assez fort pour supporter leur poids, mais peu importe, ce serait toujours moins cher que la majorité des transports là bas. «cependant, je ne voudrais pas épuiser un chocobo sur une longue distance. Et puis... nous avons notre temps aussi.» inutile d'aller trop vite à leur prochaine destination, ils devaient attendre quelques mois pour que Gaïus devienne adulte.

«Allons manger un morceau, tu m'apporteras des détails sur nos possibilités autour d'une table.» il se faisait tard, le soleil était haut dans le ciel, il était temps de se mettre à l'ombre.

Voulant goûter des spécialités locales, le chevalier tenta le kouskous, un plat à base de semoule avec de la viande et des légumes, et de fortes épices. Ça sentait très bon en tout cas, et étrangement servi aussi avec du thé! À croire qu'ils ne buvaient jamais d'eau? Faire baisser l'eau à une température buvable était trop difficile probablement. Peu importe, c'était très bon.


«Combien de temps nous faudrait-il pour traverser le canal souterrain? Si je me fie à cette carte, au moins une semaine non? Il y a toute la montagne à traverser...» il faudrait utiliser la tente à bon escient «la distance me semble trop longue pour un chocobo, nous n'arriverons pas à le garder avec nous pendant la nuit, il se sauverait et nous n'allons pas nous ruiner à acheter des dizaines de chocolégumes pour en appeler un autre à chaque fois.» l'option de Suri était donc la plus intéressante... traverser d'abord le canal souterrain à pied, puis une fois dans le désert vers Kaipo, appeler un chocobo pour rejoindre la cité des moines.

«Je pense que nous pourrons facilement trouver du poisson pour nous nourrir dans le canal souterrain, s'il y a de l'eau, il y aura aussi des algues et surement des champignons aussi... nous ne devrions pas avoir à transporter trop de provisions du coup. Et nous aurons de l'eau tout le long du trajet aussi.» malgré la dangerosité des lieux, ça enlevait quand même une sacrée épine du pied, c'était toujours mieux que sur la lune du coup!

«Je propose de tranquillement visiter le château cet après-midi, ensuite nous nous reposons à l'auberge et nous partons demain, qu'en dis-tu?» sauf si elle avait encore autre chose à proposer?
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptySam 19 Jan - 10:46

Si c'était un secret ? Pas vraiment en fait. Suri le savait surtout par sa proximité avec Diana. Les prêtresses connaissaient ce genre de choses et donc leurs gardes rapprochées aussi. C'était en théorie des informations assez sensibles évidemment, mais les cristaux étaient connus et bien protégés, aussi Suri n'eut aucun souci à en parler.
« Il ne reste ensuite que l'eau et le vent, respectivement à Mysidia et Fabul. » Bizarrement pourtant, elle ne savait pas trop ce que cela faisait sur l'écosystème concernant Fabul. Peut-être y avait-il beaucoup de vent là-bas ? Elle n'y était jamais allée et ne pouvait donc pas vraiment dire. Concernant Mysidia, autant dire que la proximité avec la mer donnait un certain sens à la présence du cristal de l'eau...

Vilal compara le canal souterrain au chemin entre Mysidia et Baron, et la jeune femme frissonna.
« Je sais pas, je crois pas ? C'est juste des grottes avec des canaux où coulent de l'eau. On risque plutôt de croiser des créatures aquatiques je pense, ou des monstres qui vivent dans les grottes humides. » Ce n'était qu'une théorie, mais ce serait déjà un peu moins terrifiant que de se retrouver nez à nez avec un mort-vivant...

Parce que non merci ! Elle ne voulait pas trop y remettre les pieds.

Afin de discuter de leur voyage, le duo alla manger. Suri prit la même chose que Vilal pour goûter un peu à la nourriture locale et dû se faire violence en ce qui concernait les épices... Elle qui adorait manger, elle ne supportait pourtant pas trop quand ça piquait autant ! Heureusement, il y avait de quoi boire...
Pendant le repas, Vilal analysa un peu la distance qu'ils avaient à faire pour rejoindre la ville oasis et ses suggestions, comme d'habitude, étaient justes. Suri ne répondait pas, notamment parce qu'elle avait la bouche pleine la majorité du temps, jusqu'à ce qu'il propose de partir le lendemain.

« M'oui ! J'adhère. Et promis cette fois, j'irai pas me perdre dans un pub pour nous empêcher de partir demain matin comme prévu. » Dit-elle en levant une main dans un but aussi bien pseudo-solennel qu'humoristique. Elle n'avait pas de copines qui viendraient la traîner jusqu'à un quelconque pub de toute façon ici... « Ce sera un long voyage mais de toute façon, faut bien tuer le temps jusqu'à pouvoir récupérer Gaïus. C'est un beau nom pour un chocobo, surtout un chocobo noir, je trouve que ça fait bien classe ! »

Donc, direction le château hein ? Suri devait bien admettre qu'elle était curieuse. Peut-être qu'ils trouveraient de quoi voir là-bas... Damcyan était un royaume complètement inconnu pour la demoiselle, qui sait ce qu'elle pourrait découvrir entre ces murs de canicule hein ?
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyDim 20 Jan - 11:26

Dommage pour les cristaux, mais le chevalier comprenait en effet qu'ils soient bien gardés, surtout s'ils assuraient ainsi tout l'écosystème de ce monde. Au moins, il espérait pouvoir visiter un peu le château, même sans aller jusqu'à la salle du trône, au moins peut-être voir l'architecture générale?

Mais d'abord, un repas s'imposait et ils purent ainsi se préparer à la suite du voyage. L'avantage des lieux, c'est qu'ils n'auraient pas besoin de trop de vivres, au début du moins. Ils pourraient pêcher et faire le pleins de racines ou champignons avant d'entrer dans le désert pour rejoindre Kaipo, mais là, le trajet serait moins long car ils appelleraient un chocobo. Hochant de la tête quand Suri précisa qu'ils devaient passer du temps sur la Planète Bleue pour que Gaïus puisse grandir, il haussa un sourcil quand elle donna son opinion sur son nom au passage

«Et bien... c'était le nom d'un ancien Roi d'Alexandrie en fait. C'était il y a plus de cinq cents ans. Il était chevalier avant de devenir Roi, montant sur le trône car l'ancien Roi n'avait pas eu de descendance et qu'il était le plus respecté de tous. Il avait obtenu le trône par ce qu'il était, et non par son sang. J'avais retenu son nom car c'était l'un des seuls retranscrits dans l'Histoire de Héra comme ayant obtenu ce rang par ses efforts et sa propre grandeur. Par la suite, les Rois et Reines qui ont succédé avaient toujours un lien de sang... c'était pratiquement toujours des Reines d'ailleurs.» de mémoire, les seules fois où un Roi montait sur le trône, c'était uniquement si la Reine en place n'avait eu que des garçons, mais ensuite, c'était toujours la fille aînée qui devenait Reine.

Toujours est-il qu'un homme devenant Roi parce qu'il le méritait vraiment, ça avait eu de quoi le marquer.

«Donc voilà, j'avoue que ce nom m'avait toujours marqué. Je m'étais dit que si j'avais un fils un jour, je l'appellerai ainsi. Mais vu mon mode de vie, je doute fonder une famille, c'est pourquoi j'ai donné ce nom à mon chocobo.» et puis, de toute manière, il y avait d'autres noms qu'il respectait grandement pour le cas où il ait un fils quand même. Mais disons que Gaïus faisait partie des plus importants pour lui.

Le repas terminé avec une belle coupelle de fruits, ils se dirigèrent vers le château en espérant pouvoir le visiter. Les gardes devant étaient pacifistes, d'autant qu'aucun d'eux ne portait d'arme - Vilal avait pu consigner son armure dans un coffre de l'auberge, fermé à clé.

«Bonjour, vous pouvez visiter mais un garde devra vous accompagner.»
«Je vous remercie.»
ils appelèrent donc une femme en armure légère qui leur fit signe de la suivre. Vilal se rendait compte que sur ce monde, les châteaux étaient vraiment simples. Très peu de décorations, à part quelques tentures aux murs représentant les armoiries, selon les endroits des tapis au sol et les chandeliers pour éclairer. Mais peu d'expression de richesse, de statues et autres décorations farfelues. L'argent des impôts devait vraiment servir qu'au peuple en priorité et pas pour le confort de ses dirigeants. Un choix qui l'impressionnait car sur Héra, malgré le bon cœur des souverains, ce n'était pas comme ça.

Sol de pierre ou de céramique par endroit, murs en pierre, il faisait frais! C'était bien pensé pour ne pas souffrir des affres de la chaleur.

La garde les amena à la salle d'entraînement où Vilal put regarder un peu leur manière de faire, il aurait aimé tenter quelques passes avec eux, mais sa tenue n'était pas appropriée.

«Serait-il possible de rencontrer votre Roi? Ou un représentant? Je viens d'un monde assez similaire au vôtre, et j'aurais aimé voir s'il serait possible de prévoir un traité de paix. Nous avons déjà commencé à un établir un avec Baron.» il ne l'avait pas proposé à Troïa, car il avait trouvé que la ville ne disposait pas à proprement parler d'une armée. La garde protégeait les prêtresses mais ne semblait pas être du genre à pouvoir partir en guerre contre d'autres. Il préférait assurer la paix avec les grandes armées pour ne pas qu'elles deviennent inutilement une menace pour son monde.

«Vous êtes un représentant officiel?»
«Hélas, non. Je ne peux que poser les bases, il conviendra par la suite d'envoyer un émissaire sur Héra, ou alors attendre que l'un de chez nous ne vienne.»
«Dans ce cas, venez, vous devriez pouvoir rencontrer l'un des ministres...»


Le chevalier la remercia, ils purent ainsi grimper aux étages qui étaient déjà un peu plus luxueux - mais pas au point d'Alexandrie pour autant - il y avait là une bibliothèque mais peu remplie, si le château a été reconstruit depuis l'époque de la guerre contre Baron, il allait falloir du temps pour retrouver des livres à mettre là. Les chambres des personnes plus affluentes semblaient aussi se trouver par là s'il se fiait à la décoration des portes, puis quelques salles qui semblaient servir à des réunions avec des cartes et pleins de papiers. La garde frappa doucement à la porte de l'une d'entre elles en s'excusant

«Monsieur? Un homme venant du monde de l'autre côté de la Tour de Babil voudrait vous voir... en paix.»
- «Oh oh? Intéressant! Faites le donc entrer!»
elle le fit entrer, il semblait être le ministre des armées si le chevalier se fiait aux papiers devant lui représentant des canons et des balistes, à sa stature et sa posture, il se doutait qu'il avait du lui-même être soldat avant, il avait la peau foncée, des cheveux encore noirs pour son âge avec une barbe qui longeait tout son menton sans grimper par-dessus ses lèvres. Ses yeux clairs vous transperçaient d'un simple regard.

«Jeune homme, permettez-moi de me présenter, je suis le Ministre Jason Morgan Delus, responsable des armées de Damcyan  et fidèle bras droit du Roi.»
«C'est un honneur, Monsieur. Je suis le Commandant Vilal Rannveig de l'armée Brutos d'Alexandrie sur Héra.»
«Commandant hein? Vos grades semblent ressembler aux nôtres? Que vient après? Colonel? Général?»
«Colonel, en effet, puis Général et enfin Maréchal. Malheureusement, depuis les dernières guerres, nous n'avons plus de soldat ayant ce titre. Nous avons plusieurs généraux par contre.»
«J'en suis désolé... nous aussi avons eu notre lot de guerre. Mais tout ça est fascinant! Puis-je noter? Asseyez-vous donc!!»

Le chevalier fit signe à Suri de s'asseoir avec lui, cela n'allait peut-être pas être intéressant pour elle au début, car en tant que militaire, le Ministre s'interrogeait sur les similitudes de leurs armées respectives, et Vilal faisait seulement  attention à ne rien divulguer de dangereux au niveau sécurité. Il finit d'ailleurs par s'intéresser à la jeune femme

«Et vous? Vous êtes dans quelle armée?» bon, ça ne risquait pas d'être beaucoup plus intéressant pour elle, mais au moins devait-elle moins s'ennuyer l'espace d'une minute. Une femme leur apporta du thé d'ailleurs, avec de petits gâteaux, la visite semblait prendre plus de temps que prévu. Le chevalier finit par se pencher doucement vers elle
«Si tu le souhaites, tu peux retourner en ville? Je te rejoins à l'auberge pour le dîner?» même s'il n'était pas très doué pour comprendre, il supposait qu'elle n'avait peut-être pas envie de passer encore une ou deux heures ici, si elle avait promis de ne pas aller boire avec des amies, elle pouvait quand même chercher à s'amuser?




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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyVen 25 Jan - 6:24

Vilal entreprit d'expliquer à Suri d'où venait le nom du chocobo ; c'était en fait le nom d'un ancien roi d'Alexandrie. A en entendre l'histoire, elle comprenait un peu pourquoi le chevalier avait retenu le personnage ! Bizarrement, elle se nota de suite qu'il aurait sans doute fait un bon roi, un peu dans le même genre. Il admit d'ailleurs que si un jour il avait un fils, il l'aurait appelé de cette manière, mais il doutait fortement d'avoir une vie de famille un jour et avait donc opté pour baptiser un chocobo ainsi.
« Eh, on sait jamais de quoi l'avenir est fait hein... » Commentaire très aléatoire, mais qui avait des fondements quand on connaissait ses propres sentiments à son égard. C'était assez perché comme réflexion, mais ce n'était pas comme si Vilal la comprendrait de toute façon.

En ce qui la concernait, elle n'avait jamais pensé aux enfants, ni à ce genre de futur. Elle pouvait donc comprendre pourquoi le commandant le voyait sous cet angle. Cependant, depuis peu, depuis que Vilal lui faisait peu à peu comprendre qu'elle était un être unique et extraordinaire et non pas une bête de foire comme elle s'était toujours vue dans la glace, la perspective d'une vie plus tranquille l'attirait bien. Après tout, si Vilal apprenait beaucoup d'elle sur l'histoire des sentiments, il lui avait aussi permis d'apprendre certaines choses importantes.
Mais tout ça, la famille, les enfants, une vie tranquille... ça semblait tellement loin.

Après mangé, ils allèrent au château, où ils eurent droit à une visite des lieux. L'endroit était très sobrement décoré, en même temps, Damcyan n'était pas de ces royaumes qui affichaient ses richesses. Pas comme Troia, où les fleurs et les pierres précieuses peaufinaient les nombreux décors des murs royaux. Suri n'ayant jamais mis les pieds ici, elle fut ravie de la visite, et forcément, Vilal profita de l'opportunité pour chercher à jouer l'ambassadeur entre Alexandrie et un nouveau royaume de la Planète Bleue.

Elle se sentit bien étrangère à la conversation, même si on lui posa une question.
« Oh, aucune, actuellement. Enfin, j'étais dans la garde rapprochée des prêtresses de Troia jusqu'à récemment. » Elle ne faisait partie d'aucun corps armé concrètement, ce n'était pas une armée après tout ! Et peut-être que de les renseigner sur une native de ce monde pourrait les conforter dans l'idée que Vilal n'avait pas de mauvaises intentions ? Aucune raison de mentir quoi qu'il en soit.

Le chevalier lui suggéra de s'esquiver pendant qu'ils discuteraient. Elle regarda les deux personnages avant d'acquiescer, un peu gênée, et de sortir de la pièce pour retourner en ville. Pour être honnête, ce n'était pas si passionnant certes, mais ça lui fit bizarre lorsqu'elle se retrouva dehors, toute seule.
Elle retourna à l'auberge et se réfugia dans la chambre, où elle passa du temps à feuilleter le chiméromicon jusqu'à tomber sur la Mysia bien conservée à l'intérieur. Souriant doucement, elle en admira les couleurs avant de tourner les yeux vers l'extérieur. Le temps passait et elle se lassait de sa solitude. Pinçant la bouche dans une moue boudeuse, elle ferma le livre et se coucha en plein centre du lit, serrant le bouquin contre sa poitrine entre ses bras. Elle se roula sur le côté et écouta attentivement les bruits de l'auberge, jusqu'à inopinément s'endormir sans trop s'en apercevoir... c'est que ça assommait, l'ennuie et la chaleur...
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyVen 25 Jan - 18:56

Rencontrer ainsi directement un maître des armées de Damcyan était une aubaine que Vilal ne pouvait mettre de côté. Il devait se montrer le plus convaincant et efficace pour assurer une paix durable sur son monde. Le Ministre était visiblement tout aussi curieux que lui des us et coutumes, il autorisa le chevalier à prendre des notes également et chacun en apprenait donc un peu sur l'autre. Si Vilal ne révélait pas leurs stratégies militaires, il expliquait au moins la hiérarchie et la manière dont les troupes étaient assignées, sans trahir les différents effectifs.

Le Ministre était tout aussi prudent de son côté.

Comprenant que ce genre de sujet ne devait pas beaucoup plaire à Suri, il lui avait proposé de partir et de retourner à l'auberge, il espérait ne pas en avoir pour trop longtemps, malgré tout, les discussions prirent plus de temps que prévu car le Ministre finit par lui remettre bon nombre de papiers officiels pour signifier la paix instaurée avec Héra, en particulier Alexandrie, mais avec la promesse de rencontrer aussi les dirigeants de Lindblum et Bloumecia par la suite.


«Nous enverrons plusieurs émissaires via la Tour de Babil. C'est fascinant d'imaginer que le sommet désormais invisible de cette tour mène simplement à un autre monde! Et vous n'en voyez donc que le sommet?»
«C'est ça, une dizaine d'étages environs...»
«Incroyable... je me demande qui peut être à l'origine de ce phénomène...»
Vilal avait parlé de la fusion de son monde avec d'autres, mais ne pouvant parler pour les trois autres, il avait insisté pour que tous les documents ne concernent que Héra, et en particulier Alexandrie. De même, il ne voulait pas parler pour Lindblum et Bloumecia, mais au moins avait-il suggéré une rencontre.

C'était la fin d'après-midi quand il quitta enfin le Ministre, le remerciant sincèrement pour le temps accordé. En chemin, il passa par le marché où il remarqua une barrette en or ornée de rubis. Il n'y avait pas énormément de bijoux par ici, mais celui-ci tapait dans l'œil par ses motifs, on aurait dit un œil d'or avec la pupille rouge sang. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait fini par comprendre que parfois, les goûts ne s'expliquaient pas, grace à Suri, il savait qu'il pouvait simplement apprécier quelque chose sans raison.

Il acheta la barrette, puis la rangea précieusement avant de rejoindre l'auberge. Il n'était pas très tard, bien que bientôt l'heure de dîner, et la jeune femme s'était endormie sur le lit, le chiméromicon dans les bras. Il s'avança doucement et s'assit sur le lit, passant sa main dans ses cheveux pour la réveiller en douceur


«Suri? Excuse-moi, j'ai été trop long...» il attendit qu'elle émerge, puis lui sourit légèrement quand elle semblait à peu près opérationnelle «sur le chemin du retour, j'ai appris qu'il y aurait une sorte de petite fête ce soir sur une place, juste un grand repas de type buffet, de la musique, les gens vont surement danser... est-ce que tu voudrais y aller? Nous ne rentrerons pas trop tard pour être en forme demain.»

Disons qu'en prime, si elle avait dormi, elle ne risquait pas d'avoir envie de se coucher trop tôt non plus. Il se souvint alors de la barrette pour cheveux
«Ah, j'oubliais... j'ai trouvé ça au marché, j'ai trouvé ça... plutôt joli.» il sortit la barrette de sa poche et la lui tendit «c'est pour que tu puisses attacher tes cheveux, j'ai remarqué que parfois, tes cheveux te gênaient un peu pour combattre... au moins peut-être pour tenir ceux qui peuvent te tomber sur le visage?» en une demi-queue de cheval par exemple. Après, elle pouvait aussi n'accrocher qu'une mèche sur le côté, mais elle ne semblait pas assez grosse pour attacher toute sa masse de cheveux! Mais notez qu'il avait su trouver un côté utile à son cadeau.

«Est-ce que... ça te plaît?» il se rendait compte qu'elle lui avait coûté un peu cher, mais bon, pas comme s'il faisait souvent des achats compulsifs non plus.
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyVen 1 Fév - 9:49

Un livre comme doudou, c'était pas terrible, mais on faisait avec ce qu'on avait ! Bien vite de toute façon, elle fut réveillée par quelques caresses dans les cheveux. Groggy d'une sieste inachevée, elle ouvrit les yeux pour se tourner vers Vilal qui s'excusa d'avoir été un peu long avant de lui parler d'une petite fête qui aurait lieu dans la ville à priori.
« C'est vrai ? On est bien tombés alors ! » Et dire qu'elle avait mentionné qu'il n'y avait pas grand-chose à voir ici... Elle se redressa et déposa son livre à côté d'elle. « Je veux bien y aller ! A condition que tu viennes avec moi ! » Ce qui semblait évident, s'il le lui proposait...

Mais ce n'était pas tout : il lui montra une superbe barrette en or orné d'un rubis, un objet délicat et vraiment très beau. Légèrement déboussolée par un cadeau pareil, elle fixa un peu bêtement, il fallait l'admettre, l'objet alors que Vilal expliquait un peu pourquoi il l'avait pris : avec ses cheveux, autant dire qu'elle était parfois importunée au combat ! Et puis c'était... joli ? Avait-il dit joli ? Il avait acheté quelque chose parce qu'il trouvait ça simplement beau ? Bon certes il y avait l'aspect pratique mais...

Un sourire eut tôt fait de lui étirer les lèvres. Un grand sourire rayonnant.
« Oui, elle est superbe !! Et elle ira bien avec mes vêtements en plus... Je pourrai la mettre avec presque toutes mes tenues, vu que je porte surtout du rouge... » Elle prit le bijou et l'admira sous toutes ses coutures, franchement, c'était vraiment magnifique ! Et puis le fait que ce soit un cadeau agrémentait forcément l'impression que ça donnait... « Merci beaucoup, ça me touche beaucoup que tu aies pensé à moi en voyant ça. » C'était techniquement évident mais peut-être pas pour Vilal ! Donc autant le dire.

Et hop, un bisou sur la joue pour dire merci et elle bondit hors du lit pour aller dans la salle de bain, où la glace lui permit de voir comment mettre la barrette. Au final, elle retira ses lunettes - inutile de mettre deux accessoires dans ses cheveux en même temps - et fit une demi-queue de cheval, après tout le but n'était pas de dégagé ses cheveux de son visage ; ils n'allaient pas combattre.
« Et voilà ! Ça me va bien ? » Quelle question à poser à une personne comme Vilal ! Quoi que c'était probablement volontaire quand on connaissait Suri.

Bon donc, cette fête... Elle baissa le regard pour voir sa tenue, sans son manteau, elle n'avait qu'un short noir et son haut rouge, ça irait, vu qu'elle n'avait pas trop chaud, sauf si... ?
« Je suppose qu'il n'y a pas de tenue indiquée pour la fête ? On peut y aller comme ça ? »
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyLun 4 Fév - 0:28

Peut-être une façon aussi de se faire pardonner. Le chevalier avait passé beaucoup de temps avec le responsable des armées de Damcyan et peut-être que la jeune femme s'était ennuyée. Il lui avait donc pris un cadeau, mais on parlait de Vilal, c'était donc forcément quelque chose de pratique pas seulement "joli" sinon ça n'avait aucun intérêt.

En tout cas, Suri semblait en être contente, et quand elle l'embrassa sur la joue, il resta un peu figé sur le coup, ne sachant pas comment réagir. Il n'était pas habitué au contact physique après tout, bien qu'elle l'ait déjà pris dans ses bras pour le remercier, ce genre de choses, c'était la première fois qu'elle l'embrassait, et il se demandait si c'était une bonne chose.

Une part de lui commençait à craindre qu'elle s'attache trop, mais il n'arrivait pas non plus à le lui reprocher.

«Ravi que cela te... plaise.» il sourit maladroitement, ne sachant pas où se mettre à vrai dire. Depuis qu'il voyageait avec elle, il avait appris bien des choses, mais il avait toujours tenu quand même à rester lui-même. Sauf que plus les jours passaient, et plus ça devenait compliqué. Il était obligé de l'admettre, cette mission allait au-delà d'un simple devoir. Il s'était attaché à elle, et une part de lui... avait peur de ça.

Alors qu'elle partait pour la salle de bain, il attrapa son carnet, celui où il avait fait son portrait, mais ce n'était pas ce qu'il voulait voir. Il remonta plusieurs semaines en arrière, à l'époque où il avait fait ce drôle de rêve à Alexandrie le soir où ils avaient rencontré la Reine. Il l'avait noté pour ne pas l'oublier, tant il l'avait marqué.. il relut les lignes qui parlaient de Clémence, sa colère sur sa tombe... c'était surtout ce point qui l'avait marqué à l'époque. S'il y avait une chose qu'il savait de Clémence, c'est qu'elle ne se mettait jamais en colère sans une vraie raison. C'était son côté enfant, innocent et sincère.

*Jusqu'au bout, tu n'auras été qu'un idiot!!!*

Fronçant les sourcils, il prit une légère inspiration en lisant la suite

*Tu aurais pu être heureux! Tu aurais pu fonder une famille, mais tu l'as laissée partir!!! Parce que tu ne voulais pas, parce que tu voulais garder ta stupide voie sur "les sentiments ça sert à rien"!!!*

Son cœur se serra un peu, ça ressemblait tellement à Clémence de ne pas approuver sa façon d'être qu'il aurait pu ne pas en tenir compte. Elle était émotive et se laissait toujours dicter par ses émotions. C'était évident que même en grandissant, elle n'aurait jamais approuvé son mode de vie. Mais son regard se tourna quand même vers la porte alors que Suri devait être en train d'ajuster sa coiffure...

Tu l'as laissée partir...

Dans son rêve, il mourrait seul, si ça avait été une vision du futur, ça aurait signifié que son chemin se serait séparé de celui de Suri à un moment ou un autre. Mais ça pouvait aussi être une autre personne, après tout, Suri n'a jamais rencontré Clémence.

La jeune femme sortit de la salle de bain et il referma l'ouvrage. Ce n'était pas la peine d'y penser, ce n'était qu'un rêve. Peu importe son réalisme, ce n'était qu'un rêve.


«Ça te va très bien.» il bascula légèrement vers l'avant, une main sur la poitrine, il eut le sentiment de ne pas se sentir bien. Il s'appuya sur l'épaule de la jeune femme l'espace d'une seconde... la douleur lui paraissait violente.

«Pardon je... une seconde, il faut que je m'asseye» il s'approcha du lit et s'assit pour reprendre son souffle. Ça n'avait rien à voir avec son état d'esprit, le souvenir de la douleur dans son rêve au moment où il s'allongeait pour la dernière fois lui revint en mémoire...

Et si en réalité, il avait eu un problème?

Le souffle lui manquait, ses côtes semblaient emprisonner son buste, il serra les dents quelques secondes avant de secouer la tête et se forcer à respirer.

«Suri... je suis désolé, je ne pense pas pouvoir aller à la fête mais... pourrais-tu faire venir un médecin? Je crois que j'ai... j'ai quelque chose.» il ne pouvait pas prendre le risque d'être malade alors qu'ils allaient partir plusieurs jours à l'aventure. Il valait mieux qu'il se fasse examiner avant! Il ne fallait pas qu'il la mette en danger parce qu'il ne serait pas apte à la protéger!
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyMar 5 Fév - 18:44

Ce n'était qu'un petit cadeau, une pensée qui n'avait pas de prix à ses yeux, mais pour Suri, ce serait sans doute le bien le plus précieux pendant de nombreuses semaines ! Déjà que la belle fleur de Mysidia lui avait fait un effet de fou, alors là, elle avait le cœur en fête. Même Vilal admit que ça lui allait bien, ce qui enjoliva encore plus son sourire !

Sauf que quelque chose clochait.

Le chevalier ne semblait pas du tout dans son assiette. Il s'appuya sur son épaule une seconde en se tenant la poitrine, et il ne semblait pas du tout plaisanter (en même temps, Vilal, plaisanter ? Surtout sur un sujet pareil). Peu à peu, un sentiment froid lui grimpa dans l'estomac alors qu'elle inspectait son visage à la recherche d'une réponse qui ne tomberait pas du ciel.
« Qu'est-ce qui... qu'est-ce qui va pas ? » Elle se sentit bien vite idiote de poser la question, c'était évident que quelque chose n'allait pas, peu importe ce que c'était ! Que pouvait-elle faire ? Elle n'était pas médecin, ni même mage blanc, alors identifier un mal, comme ça... impossible pour elle...

Il alla s'installer sur le lit avant de s'excuser de ne pas pouvoir l'accompagner à la fête. Les yeux de Suri s'écarquillèrent en une expression des plus outrée.
« On s'en fiche de la fête !! C'est pas important actuellement ! » Bon, ça c'était dit. A le voir se tenir la poitrine et souffrir, elle ne pouvait que penser qu'il était en train de faire une attaque, mais comment ? Pourquoi ? Il était en forme, s'entraînait fréquemment, mangeait impeccablement, et il ferait une attaque ? Non, ça devait être autre chose... Elle repensa à cet éclair qui l'avait frappé en pleine poitrine et eut un goût amer en bouche en se demandant si ce n'était pas ça qui refaisait surface...

« Je reviens. Je reviens ! Ne... bouge pas... » L'anxiété qui lui serrait la gorge la poussait à dire des âneries, pourquoi bougerait-il ? Tsch, pauvre idiote va !
Donc rapidement, elle fila vers la porte, lui jeta un dernier coup d’œil avant de partir, puis se rendit à l'accueil pour demander de l'aide. Elle n'avait aucune envie de parcourir le royaume tout entier à la recherche d'un professionnel qui pourrait venir les aider... Il n'y avait malheureusement personne dans le coin, aussi dut-elle sortir du bâtiment pour inspecter les rues.

Elle accosta de nombreux passants, désespérée qu'elle était, elle attirait l'attention et enfin, quelqu'un l'aborda, la bonne personne ; un médecin qui venait de terminer ses courses et qui allait rentrer chez lui visiblement. Elle le pressa de l'aider en lui promettant sa bourse de gils entière s'il venait ne serait-ce que jeter un regard. Peut-être que c'étaient les gils, peut-être que c'était l'inquiétude évidente sur le visage de cette jeune femme, mais peu importe la motivation, il consentit à la suivre à l'auberge.
Enfin, "suivre", c'était relatif, puisque Suri courut à vitesse grand V pour rejoindre la chambre, craignant d'y trouver Vilal inconscient ou même... pire...

Heureusement, il était encore là. Et bien vivant.
« J'ai trouvé quelqu'un, il arrive, ce... ce sera pas long... » Maintenant immobile, elle reprit son souffle, à courir partout comme ça, poussée par l'adrénaline, elle ne s'était même pas aperçue de sa fatigue. Elle l'ignora bien vite pour s'intéresser à lui. Elle avait laissée la porte grande ouverte, le médecin trouverait son chemin. « Je reste là si tu veux ? Ou... tu préfères que je vous laisse seuls ? Ça me gêne pas de rester... » Elle préférait cent fois rester là, mais qui sait. Peut-être qu'il ne voudrait pas qu'elle le voit comme ça.
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyMar 5 Fév - 19:45

Ça faisait mal, et pourtant, Vilal était loin d'être douillet. Mais il n'était pas de ceux qui font les fiers bêtement et qui va faire comme si de rien n'était alors que quelque chose ne va pas. Non, lui, s'il a mal, il faut qu'il se soigne, point. La fierté ne mène généralement qu'à la mort si on fait n'importe quoi avec!

D'abord assis, il retira ses chaussures alors que Suri commençait à paniquer, il lui attrapa doucement le poignet, il était pâle et goutte de sueur perlait sur sa tempe

«Calme toi... je ne pense pas que ce soit grave, mais je préfère en être sûr...» en réalité, il n'avait aucune idée de ce que ça pouvait être, aussi, il s'allongeait doucement, les mains posées sur son ventre alors qu'elle allait chercher de l'aide. Il utilisa un coussin pour se relever un peu

«Je t'attends... merci.» pendant qu'elle s'était absentée, il fit quelques exercices de respiration, inspiration doucement par le nez, expirant par la bouche, les yeux clos, il serrait les dents lorsque la douleur devenait trop forte. Au moins, ça ne semblait pas être une attaque, sinon il se serait probablement effondré depuis. Il avait l'impression que ça venait plutôt des poumons, car la douleur était plus violente quand il respirait.

La jeune femme revint alors, toujours aussi paniquée visiblement, mais elle avait trouvé quelqu'un.

«Tu peux rester. Je doute avoir besoin de me mettre entièrement nu pour être examiné.» il avait supposé qu'elle avait proposé cela par souci d'intimité et de pudeur, il n'avait pas pensé que ça pouvait aussi être pour de simple raison de vie privée. Il prit une nouvelle inspiration qui le fit grimacer, jusqu'à ce qu'on frappe à la porte. La jeune femme alla ouvrir et un homme à la peau brune s'avança doucement

«Bonjour... j'ai cru comprendre que c'était une urgence? Je suis le docteur Médhim...»
«Enchanté, docteur. Je vous prie de m'excuser pour le dérangement, je suppose que vous aviez fini votre journée.»
«Vous n'êtes pas d'ici, à ce que je vois... allez, dites moi ce qui vous arrive»


Le chevalier expliqua avec le plus de détails possibles ce qu'il ressentait. La douleur à sa poitrine, son intensité, le tiraillement quand il inspirait, le râle quand il soufflait. Le médecin lui demanda juste de retirer le haut de sa tunique et il l'examina avec minutie, passant ses doigts au niveau de chaque côte, écoutant le cœur du chevalier, l'incitant à inspirer et expirer régulièrement.

«Avez-vous été blessé, récemment? Au niveau des côtes, j'entends... j'ai l'impression que votre buste a été comme broyé dans un étau?»
Le chevalier réfléchit une seconde, puis regarda Suri. Finalement, il aurait peut-être mieux valu qu'elle ne soit pas là
«J'ai été projeté avec une certaine violence contre un mur il y a plusieurs semaines... mais j'ai été soigné par des guérisseurs à Eblana.»
«et bien... je crains qu'ils n'aient pas été assez loin dans leurs investigations, vous avez eu au moins deux côtes fêlées à l'intérieur, ça ne se sent presque pas si on ne fait pas attention, et à force, avec le temps, elles se sont mal ressoudées et maintenant, elles forment un angle un peu trop refermé, c'est pour ça que vous avez mal quand vous respirez, elles s'enfoncent dans vos poumons...»
il semblait avoir un regard désolé, mais Vilal avait du mal à comprendre

«Comment ça se fait que je ne le ressens que maintenant?»
«En fait, je crois que là, les côtes doivent carrément griffer vos poumons à chaque respiration... au début, ça devait vous paraître comme une simple gêne, peut-être avez-vous cru que ça venait de vos vêtements... mais là, ça commence à faire une vraie blessure et si on ne fait rien, ça va carrément vous perforer le poumon, peut-être même les deux.»
houla, effectivement là, ça ne plaisantait pas!

«Et qu'est-ce qu'on peut faire?»
«Une seule solution... je vais devoir vous opérer... ce ne sera pas une très grande opération, il faut juste faire une petite ouverture au niveau des côtes abîmées, et limer simplement les pointes pour qu'elles ne puissent plus s'enfoncer dans vos poumons... ça ne prendra que quelques heures... mais pour ce soir par contre, il faudra rester calme et venir demain à ma clinique.»
«Vous avez déjà fait ce genre de choses?»
«Je suis médecin militaire, vous savez... soigner des fractures, j'en ai fait quelques unes, oui.»
«Je vois... quand pourrez-vous m'opérer?»
«Au vu de la tournure que ça prend, je peux aller me préparer pour ce soir.. comme ça, vous passerez la nuit en observation.»
il se tourna vers Suri, décidément, la soirée était bien gâchée à présent, et la connaissant, il savait qu'elle allait culpabiliser, alors que de son point de vue, les fautifs, c'étaient plutôt les médecins d'Eblana...
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyMer 6 Fév - 9:08

Pour Vilal, ce n'était sûrement rien de grave, mais Suri ne trouvait absolument pas ça normal, surtout pour lui ! Et pour elle, ça ne pouvait qu'être grave ! Que ça frappe si soudainement comme ça, sans explications ni préavis, ça n'avait pas de sens et ça ne pouvait qu'être quelque chose de dangereux... et quoi qu'il en soit, ça devait être inspecté dans les plus brefs délais par un médecin compétent.

Puisque le chevalier indiqua qu'elle pouvait rester - il le prit dans le sens de la pudeur là où Suri pensait plutôt à un aspect de fierté mais soit, tant qu'elle pouvait rester - elle demeura près du lit alors que le docteur Médhim l'inspectait et lui posait quelques questions nécessaires. Et c'est là que la guillotine lui tomba sur la tête.
C'était de sa faute. Encore une fois, c'était de sa faute.

Des côtes brisées, crochues, qui lui abîmaient les poumons quand il respirait. Parce qu'il avait prit un gros choc il y avait peu de temps. Sentant physiquement son moral tomber à zéro, Suri fixa un point imaginaire sur la table de chevet en écoutant d'une oreille peu attentive le reste de la discussion. Elle ne s'autorisa même pas le loisir de pleurer pour soulager le poids qui lui tomba dans la poitrine. C'était juste vide. Du découragement pur et simple.

Entre temps, il fut question d'une opération. C'était la seule manière de réparer les dégâts. Suri releva un regard vide vers le médecin qui suggéra de faire tout ça ce soir même afin qu'il puisse être sous surveillance toute la nuit. Le silence qui tomba ensuite indiqua à la jeune femme qu'elle avait son mot à dire... Son cœur était pourtant si brisé actuellement que même prendre la parole lui semblait pénible. Elle en fit néanmoins l'effort.
« D'accord... et euh, il devra rester au repos longtemps, je suppose ? » Après une opération de ce genre... même avec de la magie pour seconder la guérison, ce ne serait pas réparé du jour au lendemain si ? Ou en tout cas, ils repartiraient avec une recommandation de prudence extrême pendant les prochains jours, donc éviter les combats ou ce genre de chose.

Malgré elle, sa voix n'avait démontrée que trop peu d'émotions. C'était blanc et vide. C'était évident qu'elle se blâmerait, mais comment ne le pourrait-elle pas ? Même si techniquement, les fautifs étaient les médecins d'Eblana qui n'avaient pas sut repérer le problème, elle était tout de même la cause initiale.
Un flash lui passa dans la tête, où elle se fit l'attaquer avec une fureur qui n'était pas sienne. Tellement de colère, comme si tout ce qui avait été refoulée pendant de nombreuses années avait soudainement explosé. Et pas sur la bonne personne...

« Hum... Veuillez m'excuser. » La pression était trop lourde maintenant, aussi préféra-t-elle sortir de la chambre pour aller dans le couloir cinq minutes. Juste le temps de souffler et de laisser aller ses émotions sans risquer d'embarrasser qui que ce soit, le médecin parce qu'il ne comprendrait pas forcément ou Vilal parce qu'il s'y attendrait probablement.
Seule dans le couloir, elle dû se mordre la lèvre inférieure pour ne pas juste bêtement sangloter. Bordel de merde ! Elle qui pensait que cette histoire était restée derrière elle, voilà que ça revenait !! Putain... L'envie de frapper du poing quelque part la prit, mais elle s'abstint pour ne pas attirer l'attention. Si quelques lourdes larmes tombèrent le long de ses joues, elle les chassa rapidement, humidifiant son visage en allant les essuyer d'un geste prompt.

Elle resta là plus longtemps qu'elle ne le pensa peut-être, puisque le médecin eu le temps de terminer sa discussion avec Vilal avant de sortir. Rapidement, Suri l'apostropha.
« S'il vous plait. » Elle s'était un peu calmée, même si elle avait encore le cœur lourd avec tout ça. « Avec cette opération, tout ira bien après ? » Ses mains serrèrent nerveusement la cravate qu'elle avait autour du cou en attendant une réponse. Et bien vite, elle revint sur ce qu'elle avait dit au médecin dans la rue avant de l'attirer ici. « Je sais pas combien ça coûtera, mais je vous donnerai tout ce que j'ai. J'ai aussi des objets de bonne valeur si ce n'est pas assez... » Ce ne serait forcément pas gratuit, mais elle s'en fichait. Elle comptait bien payer ! Surtout que c'était de sa faute en plus...
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyMer 6 Fév - 14:47

Si Vilal était pâle, il semblait relativement en forme au vu de ce qu'il lui arrivait en comparaison de Suri. Le docteur mettait cela évidemment sur de l'inquiétude, peut-être même supposait-il comme la majorité des gens qu'ils rencontraient, qu'elle était sa compagne et donc forcément angoissée par ce qu'il se passait, mais Vilal se doutait bien qu'elle devait mal le vivre, même sans être doué pour ça. À la question de savoir le temps de sa convalescence, le médecin semblait optimiste

«Si tout se passe bien, il sera sur pieds demain.» mais la jeune femme ne se sentait pas bien et préféra s'éclipser le temps qu'ils discutent des détails, et il fut évidemment question du coût de l'opération...

«Je vais aller préparer l'opération, je préviens l'aubergiste pour qu'elle envoie une voiture vous chercher en bas d'ici une demi-heure environs...»
«Très bien, docteur. Je vous remercie.»
il avait dit voiture, mais il s'agissait d'un engin tiré par des chocobos, une sorte de carriole quoi... alors que Vilal se rhabillait, le docteur sortit et tomba sur Suri qui semblait vraiment pas dans son assiette. Il lui sourit en hochant de la tête

«Honnêtement, je ne pense pas que sa blessure soit grave. Cet homme semble être raisonnable et a su demander un médecin à temps. Il ne semble pas y avoir de complications pour le moment... donc oui, une fois que j'aurai limé un peu ses côtes pour qu'elles ne s'accrochent plus aux poumons, il ira bien. Un sort de soin pour refermer les plaies présentes, et un autre pour améliorer la cicatrisation de l'opération, et il sera comme neuf. Mon assistante a fait ses études à Mysidia, elle est très très douée en magie blanche, je vous garantis que ça se passera très bien.»

Il lui sourit mais elle semblait encore peu convaincue et parla du coût de l'opération
«J'en ai parlé avec Monsieur Vilal, ce type d'opération, effectuée en urgence, va coûter 2000 gils, je dois le confirmer avec mon assistante justement, mais voilà... cependant, il m'a dit que vous deviez prendre la route de Kaipo en passant par le canal souterrain? J'ai justement besoin de faire récupérer des algues thérapeutiques là bas pour un confrère de Kaipo, votre ami m'a proposé de le faire pour moi. Récupérer les algues et les emmener à mon confrère m'aurait coûté pas mal de temps et d'argent, donc nous nous sommes mis d'accord pour que vous vous en acquittiez en échange de l'opération. Qu'en pensez-vous?» autant lui demander son avis puisqu'elle était avec lui.

«Réfléchissez-y... pas besoin de vous ruiner pour le moment. Je dois aller préparer tout ça, je vous dis à toute à l'heure.»

Il se dépêcha de filer, Vilal de son côté se rhabillait et attendait sagement que l'aubergiste le prévienne quand la voiture serait là. Lorsque Suri entra, il se tourna vers elle, l'air sérieux
«Je sais que tu t'en veux.» c'était évident, même pour lui. Il tendit la main pour qu'elle vienne vers lui, il préférait bouger le moins possible. «moi, je ne t'en veux pas.» il attendit qu'elle revienne vers lui, il ne pouvait pas la prendre dans ses bras ou quoi,  ce n'était pas le moment, mais il gardait sa main dans la sienne et la fixait d'un air assez doux

«Ce sont des choses qui arrivent... je suis un soldat, c'est un métier où je suis forcément amené à être blessé. Et je sais combien cette étape a été difficile et douloureuse pour toi aussi. Tu n'y es pour rien dans ce qui est arrivé. Tu as en toi une force incroyable, c'est normal de ne pas savoir la maîtriser du premier coup... tout comme un soldat peut en blesser un autre en faisant un mouvement maladroit de son épée, ou un mage qui peut blesser un civil en visant mal avec son sort...» il prit sa main dans les siennes pour la poser sur son cœur avec douceur «ce n'est pas de ta faute... et je vais m'en sortir. Le médecin m'a dit que j'avais constaté mon état à temps et que j'allais très bien m'en remettre. Nous pourrons même probablement partir demain comme prévu... donc tout va bien.»

Il n'était pas sûr de pouvoir vraiment lui remonter le moral. Elle semblait tellement vouloir porter le poids du monde sur ses épaules, le genre de personne à penser avant tout aux autres plutôt qu'à elle-même. Une chose qu'il ne comprenait pas vraiment, car de son point de vue, il fallait être soi-même bien portant pour pouvoir protéger les autres. Il n'avait jamais été trop au point avec ces notions de sacrifice de soi. On frappa à la porte, l'aubergiste parla au travers

«Madame? Monsieur? La voiture du médecin est là...»
«Nous arrivons.»
puis il se tourna vers Suri «ça va aller.» il se leva doucement en même temps qu'elle, puis la ramena un peu contre lui, sans trop serrer au cas où, pour ne pas aggraver son cas «et désolé encore pour la fête...» même si elle s'en fichait, ça le mettait mal à l'aise de lui avoir proposé quelque chose qui semblait tellement lui faire plaisir pour l'en priver quelques minutes après.

Allez, tout se passerait bien, une bonne nuit de repos et ils pourraient repartir demain comme prévu. À la clinique, ils avaient même prévu une petite couchette à côté de lit où le chevalier serait, pour qu'elle puisse dormir près de lui si elle le souhaitait.
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyMer 6 Fév - 16:10

Difficile de relativiser quand on culpabilisait si facilement. Surtout quand ça avait rapport avec son côté chimérique qu'elle ne maîtrisait pas forcément... Pourtant devant le médecin, elle tenta de garder la face en posant les questions d'usage, notamment le prix et tout ce tintouin. Mais vraisemblablement, il ne voulait pas forcément de paiement, il avait déjà discuté avec Vilal d'un service qu'ils pourraient lui rendre en allant à Kaipo. Ça tombait plutôt bien... Elle comptait accepter de suite mais il lui demanda de réfléchir, si bien qu'elle le laissa partir sans le remercier, sachant bien qu'elle en aurait l'opportunité plus tard.

Un peu nerveuse et toujours bien pâle, elle retourna dans la chambre pour inévitablement entendre Vilal lui dire qu'elle n'avait pas à s'en vouloir. Lui en tout cas ne lui en voulait pas. En dépit de ça, de ses paroles justes et véridiques, elle garda le regard détourné longtemps avant de se donner le courage de le regarder dans les yeux en l'écoutant. Elle savait pourtant qu'il avait raison. La comparaison était bonne... un soldat maladroit et débutant pourrait bien en blesser un autre par inadvertance...
Oui mais ces soldats ne devenaient pas des créatures incontrôlables et ne s'en prenaient pas aux autres avec une rage qui ne leur était pas destinée. C'était bien ça le souci.

« Je sais, mais... » Mais rien. Ça ne servait à rien du tout de touiller la question. Un soupir découragé la quitta alors qu'elle baissait le regard, découragée de cette histoire. Elle regrettait presque d'avoir mis les pieds dans cette fichue tour. Mais c'était fait maintenant et elle n'y pouvait rien.

Leur conversation s'acheva, et quelque part, tant mieux, parce que Suri ne savait plus quoi dire de peur d'être enquiquinante avec toutes ces émotions qui se nouaient. L'aubergiste les avertit qu'ils pouvaient descendre. En se levant prudemment, le chevalier la gratifia d'une légère étreinte en lui assurant que ça irait, et en s'excusant à nouveau pour cette fête.
« On s'en fout. » Bouda-t-elle direct. « Il y en aura d'autres... » Ils quittèrent l'auberge sur cet échange, le tout sans que Suri ne retrouve vraiment des couleurs.

Pendant le trajet, elle resta relativement muette, ignorant ce qui allait venir. Ce Médhim semblait bien connaître son domaine. Un médecin militaire, ça avait du sens... et Vilal serait sur pieds le lendemain si tout allait bien. Elle essayait vraiment de voir le positif pour changer d'humeur et redevenir un peu plus encourageante, mais rien à faire pour l'instant.

C'était fou quand même. Comment tout pouvait basculer en une minute à peine.

Sur place, elle laissa les professionnels s'occuper de Vilal et comprit d'elle-même qu'elle devrait patienter dans une salle à côté. Ils étaient plutôt bien tombés quelque part, ce n'était pas à Troia qu'il y aurait eut un médecin militaire prêt à opérer. L'armée de Troia, bien qu'existante, n'était jamais partit en guerre. Donc ils n'avaient pas besoin de ça.

Pendant l'attente, elle resta assise à contempler sa barrette, regardant le rubis scintiller en faisant doucement bouger l'objet entre ses doigts. Le temps sembla bien long, sa lassitude et son chagrin ne faisant que grandir à mesure que le temps filait, sans parler de son inquiétude.
Elle se fit malgré tout patiente, jusqu'à ce qu'elle voit reparaître le médecin et une femme qui devait être son assistante sans doute. Elle évita la pulsion automatique de se précipiter et se leva juste doucement en guettant leurs visages à la recherche du moindre signe négatif.

« C'est terminé ? Tout s'est bien passé ? » Non pas qu'elle en doutait, mais elle préférait l'entendre. Sans doute était-il en train de se reposer maintenant. Il ne resterait plus qu'à attendre que le temps fasse son oeuvre... et si elle ne comptait pas quitter son chevet de la nuit, elle doutait d'être capable de s'endormir de sitôt. Elle était trop entêtée pour faire un joli petit dodo pendant que son ami se remettait d'une opération...
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyMer 6 Fév - 19:13

Au fond, il le savait, elle n'arriverait pas à cesser de s'en vouloir. C'était une des nombreuses choses qu'il ne pourrait surement jamais comprendre, lui savait que les remords n'apportaient rien, ne changeaient rien. Il fallait apprendre de ses erreurs et avancer.

Ils prirent la "voiture" pour rejoindre la clinique, avec l'attaque des ailes rouges, cette ville avait surement pris conscience de l'intérêt d'un centre de soins, le bâtiment était plutôt important et bien protégé aussi. De nombreux soldats étaient postés devant et il fallait montrer patte blanche pour entrer.

Vilal fut très bien accueilli, des mages blancs l'emmenèrent dans une salle où il allait être entièrement déshabillé pour ne porter qu'une serviette afin d'être préparé pour l'opération, Suri de son côté allait devoir attendre dans une petite salle avec des sièges, on lui proposa de quoi manger, du thé aussi, mais elle ne semblait pas vouloir avaler quoi que ce soit.

Le chevalier fut rapidement endormi à l'aide d'un sortilège, et effectivement, tout se passa très bien. Cela prit tout de même deux heures, il dormait encore quand le médecin vint voir Suri avec un sourire franc.

«Tout va très bien. Comme je le pensais, la situation était loin d'être grave. Les blessures internes étaient minimes et il ne risque plus rien. Au cas où, j'ai vérifié chaque côte pour m'assurer qu'il n'y ait pas d'autres soucis.»

La jeune femme à côté du médecin souriait aussi
«J'ai cru comprendre que vous étiez du genre à voyager beaucoup, j'ai ajouté un sort de protection sur ses os et sa peau au niveau des plaies pour améliorer la cicatrisation! Même s'il vient à combattre demain, ça ne va pas se réouvrir comme ça!»
- «Mais s'il pouvait éviter de se jeter contre un mur, ce serait préférable! Il nous a dit avoir une très bonne armure, mais quand même!»
il avait essayé de faire de l'humour, évidemment il ne pouvait pas savoir que c'est elle qui l'avait projeté contre le mur en question... l'infirmière reprit
«Venez, on l'a transféré dans une salle de repos, il y a un lit pour vous aussi! Il ne va pas se réveiller avant demain par contre, on a bien chargé sur le sortilège de sommeil!» alors qu'elle l'emmenait jusqu'à la salle, elle regarda la barrette «c'est joli ça! Vous savez que c'est un porte-bonheur chez nous? Cet œil représente le regard de l'ange gardien qui veille sur vous! C'est souvent un cadeau de mariage ou pour une naissance... mais vous ne semblez pas être d'ici, je doute que vous le saviez!» elle sourit, espérant surement remonter le moral de la jeune femme, puis elle l'emmena là où il était endormi. Le chevalier dormait tranquillement, un bandage sur le torse, il paraissait bien paisible.

Il ne se réveilla effectivement pas avant le lendemain matin, le soleil filtrait à travers la fenêtre de la chambre, quand il ouvrit les yeux, il vit Suri à ses côtés, elle semblait épuisée.

«Hum... il semblerait que tu n'aies pas beaucoup dormi...» il soupira doucement et posa sa main sur l'épaule de la jeune femme «je suis désolé de t'avoir inquiété ainsi, mais je me sens très bien maintenant.»

On frappa à la porte et une jeune femme arriva, un plateau à la main
«Et bonjour! C'est l'heure du petit déjeuner... il faut reprendre des forces!» le chevalier se redressa, il ne ressentait plus aucune douleur. L'infirmière posa un plateau sur pieds devant lui pour poser le petit déjeuner, visiblement, ils avaient prévu pour Suri car il y avait deux tasses de thé et plusieurs tartines de pain avec de la confiture et du beurre. «le docteur passera toute à l'heure pour vous voir. Mais vous avez bonne mine!»
«Je me sens très bien, je vous remercie.»
elle regarda Suri et vit bien qu'elle semblait aller plus mal que lui du coup... elle les laissa, et le chevalier s'inquiéta donc pour elle cette fois.

«Il vaudrait mieux que nous restions une journée de plus, finalement, tu sembles avoir plus besoin de repos que moi?» il se redressa pour commencer à manger, il semblait aller très bien en effet. Plus la moindre douleur dans la poitrine, il pouvait bouger sans sentir les tiraillements des points de suture, le sort de soin avait très bien fonctionné et surement qu'il n'aurait même pas de cicatrice! Du vrai travail de pro!
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyVen 8 Fév - 8:58

Tout allait très bien, et Vilal avait même eut droit à un sortilège de protection pour lui éviter de subir une blessure du genre de sitôt. On lui demanda juste à ce qu'il fasse attention à ne pas se jeter dans un mur mais Suri préféra ne pas répondre, sachant très bien pourquoi il avait été projeté contre le dit mur après tout... Elle se contenta juste d'acquiescer en remerciant machinalement, n'ayant que pour envie de le rejoindre maintenant qu'elle était certaine que ça allait.

Finalement, l'infirmière la guida jusqu'à la salle de repos où une couchette avait été aménagée pour elle. L'avantage à ce qu'elle passe pour sa compagne, c'était sans doute qu'elle avait droit à ce genre de privilège, alors autant ne rien dire.
Pendant qu'elles marchaient, elle remarqua sa barrette et fit remarquer que selon la culture populaire, c'était un symbole d'ange gardien, qu'on offrait en général lors de mariage ou de naissance. Elle ne le savait même pas et pourtant, elle venait de ce monde... En baissant les yeux sur l'objet qu'elle avait toujours en main, Suri s'autorisa de penser que c'était peut-être plus qu'un hasard, même si Vilal n'était forcément pas au courant. C'était beau de rêver trois secondes.

« En effet, je l'ignorais... » Elle eut un sourire passager, c'était gentil de la part de cette dame d'essayer de lui remonter le moral. Vilal était sain et sauf de toute façon, pas besoin de continuer à pleurnicher, même si elle peinait à se défaire de son inquiétude.

Même si elle essaya, elle n'arriva pas à s'endormir de sa pleine volonté. Elle se retrouvait toujours à se tourner sur le côté pour regarder le chevalier et se faire du souci, jusqu'à ce qu'elle ne le voit clairement prendre une inspiration ou quoi, et seulement là s'autorisait-elle à fermer les yeux une vingtaine de minutes. Elle avait beau savoir que tout était réglé, elle n'arrivait pas à s'ôter de la tête la possibilité que des complications pourraient surgir. Même la magie n'était pas à l'abri de ce genre de problème.

Au final, sa nuit fut misérable, mais en dépit des cernes et de ses traits tirés par la fatigue, elle fut sincèrement soulagé à la seconde où Vilal se réveilla et se redressa, preuve étant qu'il allait vraiment mieux. Il remarqua bien vite son état à elle cependant.
« Non, c'est rien... l'important c'est que tu vas mieux maintenant, moi ça va, je ferai une sieste, c'est pas grave ! » Elle essayait de paraître enthousiaste mais elle était si fatiguée qu'elle avait un brin de nausée et sa tête tournait. Pourtant, elle ne démontra rien et juste après, le petit déjeuner arriva. Il y en avait pour elle et elle ne se gêna pas d'en profiter.

Pendant qu'elle engloutissait du pain avec de la confiture - ils n'avaient rien mangés la veille au soir et ça se sentait - Vilal suggéra qu'ils restent ici une journée de plus pour qu'elle prenne du repos. Suri n'était pas trop enjouée à cette idée, mais de toute façon, ils devaient tuer un max de temps pour que Gaius passe à sa taille adulte, alors bon, une journée de plus de perdue... ce n'était pas si grave...
« C'est sûr que de traverser le canal souterrain dans mon état... pas sûr que ça le fasse... » Mais dormir toute la journée compromettrait beaucoup sa nuit, et ça deviendrait un cercle vicieux. Il faudrait qu'elle tienne le coup jusqu'au soir au moins.

« Et toi tu es sûr que ça va ? Tu me dirais pas que ça va juste pour que j'arrête de m'inquiéter inutilement alors qu'en fait ça va pas hein ? » Elle fit une petite moue avant de retourner manger une nouvelle tartine. Elle ignorait si c'était juste la faim, la fatigue, ou toutes ces émotions, mais elle avait terriblement envie de manger ! « L'infirmière a dit qu'elle avait fait un sort de protection pour t'aider lors du voyage... et que je devais te dire d'éviter de te jeter contre un mur à l'avenir... » Elle fit une nouvelle moue, puis retourna manger. Manger, ça faisait du bien quand on avait pas le moral... même si ça allait mieux que la veille évidemment.
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyVen 8 Fév - 19:26

Vu son état de fatigue, ce n'était probablement pas une bonne idée d'aller affronter le canal souterrain aujourd'hui. La jeune femme essayait quand même de faire bonne figure, et de détourner l'attention vers lui pour ne pas avoir à parler d'elle, bien qu'il était évident qu'elle se sentait mal au ton qu'elle employa lorsqu'elle parla de se jeter contre un mur. Il préféra ne pas en parler cependant.

«Je n'ai pas d'intérêt à faire semblant d'aller bien si ça ne va pas. Cependant, j'avoue que même si les médecins ont dit que je pouvais partir aujourd'hui, une journée au calme pour m'assurer que les plaies ont bien cicatrisé serait plus prudent.» au final, c'était mieux pour eux deux.

Elle commença à manger, il la suivit en prenant son temps de bien mâcher. Il vérifiait par habitude si le moindre geste provoquait une douleur, il avait toujours su être attentif à son corps, c'était probablement ce qui lui avait sauvé la vie la veille d'ailleurs. S'il n'avait pas prévenu de cette douleur anormale, qui sait ce qu'il se serait passé ensuite.  

Le petit déjeuner avalé, il se redressa un peu plus et s'étira doucement, aucune douleur. Le médecin et le mage blanc avaient vraiment fait du bon travail. Il se sentait en pleine forme, mais ne comptait pas pour autant en faire trop pour aujourd'hui.

«Il semblerait que cet ange gardien soit efficace finalement. Peut-être que c'est grace à lui que j'ai été alerté de mon état?» dit-il en désignant la barrette de la jeune femme «le vendeur m'a dit que c'était une sorte de porte-bonheur... je ne suis pas vraiment croyant de ce genre de choses en général, je ne te l'ai pas acheté pour ça, mais qui sait, ça marche peut-être finalement.» car oui, Vilal était au courant que c'était le genre de cadeau qu'on faisait à un proche, mais il n'avait pas vraiment porté attention à ça. Ça lui avait plu, il avait trouvé que ça serait utile et que ça pouvait plaire à la jeune femme, rien de plus.

L'infirmière revint avec des vêtements, oubliant la pudeur, le chevalier sortit de son lit - entièrement nu - la jeune femme piqua un fard et se retourna après avoir posé les vêtements sur le lit

«Euh je.. je vous laisse!!» le chevalier attrapa la tenue et commença à l'enfiler machinalement, il faisait toujours attention à ce que ses blessures ne lui fassent pas mal, mais il ne sentait rien.

Une fois habillé, il croisa le regard de Suri probablement agacée ou gênée qu'il se soit ainsi levé dans le plus simple appareil, mais bon, sur le moment, il est vrai qu'il n'avait pas trop réfléchi.

«Hm? Tout va bien? Qu'est-ce que tu veux faire, maintenant? On pourrait simplement marcher en ville ?» là vraiment, c'était le strict minimum à faire aujourd'hui!


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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyDim 10 Fév - 10:25

Il était vrai que Vilal n'avait pas particulièrement intérêt à faire semblant d'aller bien. Suri le savait bien... Elle disait ça seulement pour vraiment l'entendre lui dire qu'il allait bien et c'était fait ! Elle sourit et acquiesça de la tête en continuant de manger son petit déjeuner. Lorsqu'elle eut terminé, elle dégusta le thé, qui était une concoction locale en plus, en espérant que la théine lui permettrait de tenir le coup quelques heures supplémentaires... mais il semblait inévitable qu'après le repas du midi, elle aurait un sacré coup de fatigue qui la pousserait à vouloir faire une sieste— dont elle se réveillerait probablement difficilement !

Le chevalier la prit au dépourvu ensuite en parlant d'ange gardien, comme quoi il était au courant de ce que cette barrette représentait. Il supposa même que c'était peut-être grâce à lui s'il avait été alerté de cette blessure grave... La jeune femme haussa les sourcils, ne camouflant guère son étonnement.
« Peut-être. Moi je crois que c'est le cas. » Elle sourit sincèrement en se disant que de toute façon, peu importe la raison pourquoi il avait été alerté de cette douleur, tant que c'était fait et qu'il allait mieux maintenant... Ange gardien ou pas, c'était l'essentiel pour elle.

Ils pourraient donc penser à passer la journée maintenant, Suri devrait chercher un moyen de rester éveillée déjà... Elle se leva de la couchette déjà pour éviter d'avoir envie de s'y étendre et l'infirmière revint avec de quoi vêtir Vilal quand même. Et évidemment, ce dernier se leva sans aucune pudeur ni réflexion, laissant la pauvre dame se tourner promptement et filer comme si elle venait de se souvenir qu'elle avait laissé quelque chose sur le feu ! Suri avait juste détournée le regard, elle avait presque l'habitude maintenant, mais elle ne put s'empêcher de se faire un facepalm alors que Vilal demandait si ça allait.
« Je te jure... » marmonna-t-elle en fixant un point sur le mur, les joues rosies par la situation. Même si elle savait qu'il s'en fichait, elle avait du mal à s'en foutre complètement elle ! Et non, aussi impec soit-il, le popotin n'excusait pas ce comportement ! Oh la la...

Bref.

Le reste de la journée s'écoula assez aisément, même si la fatigue extrême de Suri la laissait un peu plus molle que d'habitude. Elle n'aspirait qu'à se coucher et l'heure ne tournait pas assez vite pour elle. Elle demanda plusieurs fois à Vilal quelle heure il était, ou quand il serait décent qu'elle se couche pour passer une nuit normale... elle ne s'autorisa même pas une sieste en sachant qu'elle ne s'en réveillerait pas avant au moins six heures de dodo, ce qui foutrait sa nuit en l'air...
Alors merde, ce fut une journée difficile et très épuisante.

Du coup, ils restèrent surtout dehors, à marcher doucement, évitant de se poser trop longtemps au risque que Suri ne somnole. Et elle somnola ! Elle fit l'erreur de poser la tête sur ses bras contre la table après le repas, et se sentit partir entre les bras de Morphée avant que quelqu'un ne la bouscule. Zuuuuut.

Lorsque le ciel prit enfin une teinte orangée, Suri se sentit soulagée. Elle allait bientôt pouvoir aller dormir ! Bon pas vraiment encore mais... bientôt !
« Je te préviens tout de suite ; demain, je vais pas courir. » Lui non plus sans doute, avec sa pseudo-convalescence, bien qu'avec la magie, peut-être qu'on ne pouvait même pas appeler ça comme ça. Mais elle le disait sur une idée humoristique surtout, pour dire "attention, je vais dormir longtemps". Comme il faisait trop chaud à Damcyan, elle alla se laver en évitant de lambiner dans l'eau - manquerait plus qu'elle s'y endorme - avant de se laisser porter sous la couette par la seule motivation de dormir.

Une fois la tête sur l'oreiller, elle se roula en boule avec la couette.
« Voilà, adieu, j'existe plus. 'Nuit. » Et hop, dodo, merci au revoir !
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyLun 11 Fév - 18:44

Difficile de savoir lequel des deux avait été le plus affecté par l'opération! Vilal se sentait plutôt bien, mais il restait prudent. Peu importe qu'on lui ait dit que le mage avait bien fait son boulot, il n'avait pas envie de tenter le diable.

Ils passèrent donc une journée tranquille, marchant un peu, s'arrêtant souvent pour boire ou manger quelque chose. Parfois, Suri s'endormait et le chevalier la laissait somnoler, mais jamais plus de quinze minutes. C'était le temps dont elle avait besoin pour de petites récupérations, mais pas assez longtemps pour que ça lui ruine sa nuit ensuite.

Un bon repas - bien épicé d'ailleurs - et local pour le midi, ils dégustèrent aussi quelques pâtisseries au marché l'après-midi, et pour le soir un repas plus léger. La jeune femme avait eu un mal fou à tenir, honnêtement, il ne s'était pas attendu à ce qu'elle résiste à ce point, et sourit en la voyant s'effondrer sur le lit après avoir pris sa douche

«Tu as bien mérité une bonne nuit de sommeil. J'ai cru comprendre que le canal souterrain était assez ombragé, nous ne sommes pas obligés de partir à la première heure demain.» autrement dit, elle pourrait même espérer une petite grasse matinée!

Le temps que le chevalier aille prendre sa douche et qu'il surveille un peu ses cicatrices, elle dormait à poings fermés. Un léger sourire en coin, il se glissa sous les draps à ses côtés, demeurant simplement sur le dos à fixer le plafond quelques secondes, sa main touchait la fine marque un peu boursouflée de sa peau suite à l'intervention.

Il avait eu de la chance d'avoir ressenti cette douleur tant qu'il était en ville, s'il avait du la supporter durant le temps passé dans le canal, les conséquences auraient pu être bien plus graves... il avait prévu environs une semaine de trajet pour rejoindre Kaipo, peut-être plus s'il fallait en prime récupérer des algues. Ses poumons auraient pu être perforés pendant le trajet.

Il se tourna vers la jeune femme, elle ne portait pas la barrette - logique, elle n'allait pas la mettre pour dormir - mais machinalement, il y repensait. Le vendeur lui avait dit que c'était une sorte d'ange gardien, lui qui n'était pas superstitieux pour un sou, il se posait tout de même des questions, mais préférait quand même mettre ça sur le coup du hasard, ou d'une coïncidence.

Il mit un peu plus de temps que Suri à s'endormir, mais dans l'ensemble, il ne se coucha pas trop tard.

Le lendemain matin, il fut réveillé par la chaleur et les rayons du soleil, s'étirant un peu, il baissa les yeux sur son torse pour voir que la cicatrice n'était presque plus visible. Effectivement, le mage blanc avait bien fait son travail. Il se leva, laissant Suri dormir encore un peu avant d'aller chercher le petit déjeuner. Il remonta avec un plateau bien garni de pâtisseries locales - elle semblait avoir bien apprécié la veille - ainsi que du thé.


«Bonjour... il commence à être l'heure de se lever...» même s'il avait dit qu'il n'était pas nécessaire de se lever trop tard, ils n'allaient quand même pas passer la journée au lit hein? Il posa doucement le plateau à côté d'elle, puis s'assit sur le lit afin qu'ils puissent manger ensembles. «bien dormi?» elle semblait aller mieux, oui. Il fallait espérer qu'elle ait dormi d'une traite, si elle s'était réveillée, il ne l'avait pas entendue.

Le petit déjeuner fut assez vite englouti, le chevalier enfila alors son armure et vérifia qu'ils n'avaient rien oublié. Comme convenu, ils ne prirent pas trop de provisions, le canal souterrain devait pouvoir leur apporter tout ce dont ils auraient besoin. Ils prirent surtout une gourde d'eau dans un premier temps pour tenir jusqu'à l'entrée du chemin, et ensuite, ça irait.


«Nous prendrons un chocobo d'abord pour aller au moins jusqu'à l'entrée du canal, inutile de marcher dans le sable par cette chaleur, nous perdrions trop de temps.»
Quand ils furent prêts, ils achetèrent donc quelques chocolégumes et quittèrent enfin la ville. Le chevalier reçut un message de la part du Ministre Morgan Delus qui lui affirmait avoir pris les dispositions pour envoyer des émissaires de paix à Alexandrie. Vilal en fut ravi et espérait que ça tournerait sur une belle alliance.

«Et bien, ce voyage est plus que profitable.» il allait bientôt avoir son propre chocobo, et il avait déjà réalisé de bonnes négociations avec Baron, Eblana et maintenant Damcyan. À voir s'il pourrait faire de même à Kaipo. Grimpant sur le chocobo, il invita Suri à grimper derrière lui.

«Allez, allons-y.» allez chocobo, c'est parti!


======================

Direction: le canal souterrain
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MessageSujet: Re: Comme un mirage Comme un mirage EmptyJeu 9 Mai - 13:17

Comme un mirage Endles13



Suri gagne 500 gils.

Vilal gagne 500 gils.

Le duo rentre dans le Canal souterrain

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