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Crystal Admin Gardienne
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| Sujet: William Lawrence Ven 10 Mai - 23:56 | |
| Fiche d'identité • Monde d'origine: Dol • Nom: Lawrence • Prénom: William. Une bonne partie des gens qu’il côtoie dans son travail le surnomme « Law », tandis que le reste se contente de l'appeler Will. • Âge: 25 ans • Avatar utilisé: Blade Master Raven(Elsword) by DaizuDescription • Alignement: Guerrier du Néant • Description physique: Au regard des nombreux commentaires qu’il entendit sur son passage, William est un jeune homme relativement séduisant et charismatique. Depuis son mètre 78, il arbore une carrure imposante malgré son jeune âge, ses 73 kilogrammes répartis équitablement entre ses muscles et le reste du corps lui donnant un de ces physiques avantageux attirant malgré lui la ferveur de la gente féminine. Ses cheveux d’un noir de jais sont habituellement taillés jusqu’au niveau des oreilles, parfois même un peu moins courts. Ils lui encadrent généralement son visage, au teint légèrement halé hérité de ses années passées dans un ville portuaire, bien qu’il ne soit pas rare de voir quelques mèches sombres déborder sur le côté droit. Les traits arrondis mais pourtant presque étirés du visage tendent à lui donner parfois une allure plus juvénile que la réalité, mais deux cicatrices ressortant à l’arcade sourcilière gauche et à droite de sa mâchoire inférieure viennent rappeler les expériences vécues, cette idée se renforçant davantage par le regard sombre et l’air grave qu’il affiche dans ses yeux dorés la plupart du temps. Comme dit précédemment, il réussit à entretenir son corps de manière à équilibrer sa masse musculaire avec sa masse graisseuse, faisant de lui un homme aux proportions dans la moyenne ; ni trop fin, ni trop gros, bien que ces dernières années lui firent développer un buste relativement imposant, marqué pourtant par de nombreuses entailles plus ou moins profondes sur l’avant comme sur l’arrière. Ainsi donc, William réussit à maintenir son corps dans des conditions plus ou moins favorables pour ses activités militaires passées et présentes. Cependant, un détail d’importance vient gâcher ce qui pouvait s’apparenter au portait du parfait soldat : ce bras difforme qui alimente tant de rumeurs sinistres sur le jeune homme. La plupart des personnes le voyant pour la première fois peuvent assez facilement le prendre pour une effrayante griffe de monstre venue se greffer sur le corps du jeune homme, inspirant la terreur chez ceux osant s’approcher d’un peu trop près. Ce qui était en soi l’un des buts premiers de cette prothèse en métal : susciter la peur dans le cœur des adversaires. Doté d’un mécanisme très élaborée, ce bras de remplacement remplit parfaitement sa fonction et offre à William une parfaite maîtrise de ses mouvements, comme s’il n’avait jamais perdu ce membre. Malgré la technologie de pointe utilisée pour la création de cette prothèse, il est nécessaire qu’elle soit entretenue périodiquement. La prothèse en elle-même ne dispose pas de décorations particulières, le métal composant la partie extérieure ayant été laissé à nu en compensation des performances offertes. Le dispositif a donc été recouvert d’une manche individuelle, celle-ci prenant la forme d’une pièce de tissu blanche cerclée de noir vers l’extrémité, la zone située au niveau de l’épaule étant couverte par une pièce de métal du même gris clair que la griffe, dont dépasse un ensemble de lanière de cuir cousues en forme de plume repartant en direction du poignet pour se terminer juste avant. Quasiment de la même manière, son style vestimentaire se compose en grande partie d’un ensemble très proche du design de la décoration de son bras. Ainsi, il porte de manière récurrente une veste blanche teintée de noir par endroits et aux bords parcourus de lignes dorées, un ensemble de deux ceintures de décorations étant retenu au vêtement par des boucles de métal simplement sculptées, les mêmes boucles étant reproduites au niveau de l’ouverture du col de la veste, celui-ci s’étirant vers l’arrière en capuche bordée de fourrure. Du fait de posséder par défaut une manche sur le bras gauche, toutes ses tenues ou presque ont été spécifiquement fabriquées par lui-même sans bras superflu, afin d’éviter d’entraver ses mouvements. Sous cette ample pièce d’habillage, il porte, pratiquement en toute occasion, une chemise à col long sans manches, aux lignes principales de couleur noire et blanche. La partie basse de son habillage se compose essentiellement d’un pantalon de toile noire, cerclé de motifs en anneau gris autour des cuisses et il arbore en temps normal une paire de robustes bottes blanches dont l’arrière est décorée par de la fourrure grisonnante. Une paire d’étuis à couteaux noirs est disposée de chaque côté des pans de sa large veste, ces armes ne lui servant qu’en dernier recours ou lorsque la situation ne se prête pas à l’utilisation de lames plus voyantes, tandis qu’un large fourreau réservée à son arme principale, beaucoup plus imposante, se trouve caché à l’arrière de la ceinture à boucle de métal en rectangle lui entourant la taille. On pourrait presque croire que ce style pompeux et richement décoré est ici pour représenter une quelconque vanité ou bien l’envie de se faire reconnaître. Mais William fit justement ce choix dans une optique totalement opposée : pour lui, ce qui semble sortir de l’ordinaire à tendance à plus facilement tomber dans l’oubli. • Description psychologique: Il est difficile d’établir précisément la psychologie de William, tant le caractère du jeune homme peut dépasser de manière impressionnante les suppositions que l’on peut faire à ce propos. A lui tout seul, il est une masse d’instabilité équivalente à trois patients au bord du gouffre. Il vit plusieurs spécialistes au cours des années précédentes, mais aucun d’eux ne put dire ce qui pouvait perturber autant le jeune homme, le faisant s’enfoncer encore plus dans le doute et l’incertitude. Tantôt prévenant et attentionné envers les autres, il peut devenir incontrôlable et chercher à s’en prendre à ceux qui lui aurait cherché des noises, comme il peut vouloir s’isoler pendant des jours sans contacter qui que ce soit pour réapparaître du jour au lendemain comme si rien ne s’était passé. Dans l’ordre inverse des pires cas, ses crises s’expriment par de violents accès de colère accompagnés de grands gestes maladroits, des épisodes psychotiques lui faisant ressentir la douleur de ses blessures passées, des crises d’angoisses et de paranoïas, des rires nerveux accompagnés de grimaces effrayantes, ou bien tout simplement par des silences gênants. La plupart des gens préfèrent éviter d’être à côté de lui lorsque se déclenchent ce genre d’évènements, mais fort heureusement pour eux, il réussit à s’éclipser dans un endroit isolé avant d'éventuels incidents. Malgré ses problèmes d’interactions sociales, William a toujours su faire preuve d’une logique sans failles et d’un esprit d’analyse à toute épreuve, tant lors de ses études que lors des combats qu’il mena. Il mena un cursus sans grands incidents, son dossier seulement entaché par quelques absences prolongées et rares accrochages mais sans répercussion sur ses résultats, qui furent couronnés de commentaires positifs tout du long de son parcours. Ses camarades le considéraient comme un partenaire sur qui on pouvait compter dans presque toutes les situations et il n’était pas inhabituel qu’ils lui demandent son aide lors de situations délicates, ce à quoi le jeune homme s’efforçait de faire du mieux qu’il le pouvait. Cependant, il ne garda jamais de relations durables avec ses collègues, que ce soit des liens d’amitiés ou plus encore, de peur que son état instable ne les fasse se retourner contre lui et pour ne pas provoquer d’accidents graves. Il lui est cependant déjà arrivé de perdre le contrôle lors de combats intenses, ce qui résulta soit par une furie incontrôlable, soit par une incapacité à se concentrer lui occasionnant plus d’une fois des blessures plus ou moins importantes. Fort heureusement, il fut jusqu’à présent le seul à avoir jamais été victime de ses pertes de contrôle en plein combat, ses équipiers ayant soit réussi à s’en sortir d’une manière ou d’une autre, ou bien parce qu’il était le seul sur les lieux. S’il venait un jour à causer la mort, même accidentelle, d’une personne l’accompagnant, qui sait ce qui pourrait se passer dans son esprit déjà nettement fragilisé. Il est un constante qui revient sans cesse dans son attitude : c’est un grand consommateur de cafés en tout genre, qu’il fait importer d’un peu partout de Dol. S’il peut être particulièrement difficile de côtoyer William lors de ses crises, les rares personnes ayant passé du temps en compagnie du jeune homme lors de ses bons jours peuvent certifier qu’il est un type particulièrement amical, bien qu’ayant un peu de mal à faire la différence entre premier et second degré, et très serviable, mais préférant éviter la discussion lorsqu’il n’est pas intéressé et à l’attitude peut-être un peu trop détachée envers les autres. Histoire Né dans la ville relativement tranquille de Dollet, William vécu une enfance paisible en compagnie de ses parents. Jusqu’à l’âge de 12 ans, il était un enfant tout ce qu’il y a de plus normal, et malgré la guerre qui avait commencé quelques années auparavant, la vie qu’il menait n’était rythmée que par les diffusions radio et télévisuelles, ainsi que les nombreux artistes faisant la fierté de la ville. Cependant, les évènements s’enchaînèrent rapidement des suites d’un accident de transports qui faillit lui coûter la vie à lui et à ses parents. Fort heureusement, ils furent secourus rapidement et quasiment aucune séquelle visible ne vint suivre leur sortie d’hôpital quelques semaines plus tard. Mais pourtant, c'est bien à partir de sa sortie de rééducation que William commença lentement à développer ses pathologies multiples. Au départ, ce ne furent que des malaises mineurs comme des nausées ou des migraines passagères. Au fur et à mesures que les années passèrent, tandis que les dernières traces de conflit entre Galbadia et Esthar s’estompaient, l'adolescent se fit de plus en plus méfiant pour une raison qu’il ne parvenait pas à déterminer et, bien que sachant pertinemment qu’il s’agissait là de pensées surréalistes, vint même à commencer à douter de ses propres parents. Ces derniers ayant remarqué les troubles de leur fils tentèrent de lui venir en aide, mais William refusait à chaque fois, prétextant qu’il allait bien malgré tout. Pressentant une aggravation de ses angoisses, il s’éloigna de plus en plus de sa famille, jusqu’à finalement quitter le domicile familial à ses 18 ans. Il partit en direction de Balamb et entreprit d’être formé à la BGU afin bien sûr d’apprendre à se battre, mais surtout dans le but de trouver un moyen pour calmer sa méfiance irrationnelle. Avant d’entrer à l’Université de Balamb, il s’était renseigné et avait appris pour les effets de contrecoup de l’utilisation des G-Forces, obligatoires pour le cursus complet. C’était d’ailleurs l’une des raisons majeures pour lesquelles il avait choisi Balamb et pas sa terre natale, espérant d’une certaine manière que la perte de mémoire pourrait être une solution à son problème. Cependant, les résultats ne furent pas ceux escomptés et au fur et à mesure que son passé s’effaçait, les symptômes de sa maladie se firent de plus en plus nombreux. En conséquence de cela, il fit en sorte de limiter l'utilisation du dispositif pour ne pas aggraver son cas. Lorsque les évènements de la Bataille des Jardins se produisirent, William fut obligé de prendre part au conflit avec les autres cadets SeeD de Galbadia et Balamb. Nombre des personnes qu’il avait un jour côtoyé, que ce soit dans sa ville natale ou parmi ses amis de la BGU faisaient partie des victimes des affrontements lorsqu’il arriva à son tour sur les lieux du combat, ce qui ne fit qu’amplifier son impression d’insécurité et son malaise. Il fit pourtant de son mieux sur le champ de bataille, épargnant ceux qui ne pouvait plus le combattre et supportant tant qu’il pouvait l’effort général qu’il voyait pourtant comme une situation qui n’avait pas lieu d’être. Cependant, son état s’aggrava d’un seul coup en plein milieu du combat et comme poussé par une volonté nouvelle, il se lança seul sur les lignes de front. Il élimina une flopée d’adversaires, décimant les rangs ennemis à la manière d’une bête sauvage, avant de se faire intercepter par une succession d’explosion qui le piégea presque en plein territoire ennemi. Les détonations venant lui vriller les tympans vinrent agir comme un interrupteur pour son cerveau et il put enfin regagner le contrôle de ses actes, bien que pour se retrouver dans une situation plus que périlleuse. Il entreprit bien vite de rebrousser chemin le plus vite possible, mais alors qu’il tournait le dos aux troupes de Galbadia, un tir d’arme de siège lui passa à côté. Sur le coup, le jeune homme ne remarqua rien de particulier, juste que son corps semblait un peu plus léger et que tout le côté gauche de son corps lui faisait parvenir une étrange sensation. Au moment des faits, il mit cela sur le compte de l’adrénaline et le souffle laissé par le projectile, sa volonté de rentrer sain et sauf le poussant à courir vers la base de la BGU sans se soucier du reste. Ce n’est que lorsqu’il arriva au poste de commandement et qu'il perçut les cris d'alarme des SeeD gardant l’endroit qu’il remarqua que cette dernière attaque des forces Galbadiennes lui avait emporté le bras gauche dans sa totalité. Le choc et la douleur furent tels qu’il perdit connaissance et ne se réveilla qu’après que la bataille ne soit terminée avec la victoire du groupe de Squall Leonhart sur Edea Kramer. N’étant plus tout à fait sûr de comment procéder dans l'état qui était le sien, William resta de longues semaines à l’hôpital, l’esprit embrouillé par le doute. Lorsqu’il sortit enfin, la menace qui planait sur Dol avait enfin disparu grâce aux SeeD légendaires et la paix semblait s’installer. Avec cela, William quitta les SeeD, recevant à la fois les remerciements pour services rendus et les excuses pour ce qui lui était arrivé de la part de l'administration. Le jeune homme resta indécis un long moment sans savoir quoi faire. Devait-il rentrer maintenant que la guerre était finie ? Après tout, s’il n’y avait plus de guerre, il n’avait plus de raison de se sentir en danger. Cependant, il n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’il pourrait vivre sans avoir à se soucier de sa sécurité et renonça à rentrer à Dollet, surtout après avoir traité ses parents comme il l'avait fait. Il chercha quelques temps et trouva finalement un programme organisé pour les victimes de la guerre, qui lui permit de récupérer son bras. L’avancée technologique de Dol avait réussi à se poursuivre dans le domaine des prothèses à destination militaire et civile, et il n’eut aucun mal à faire usage de son statut d’ex-SeeD pour s’en procurer une. Une fois l’opération passée, il passa encore quelques temps en réhabilitation et entreprit de se recycler dans la société. Le mercenariat fut une première option, puisqu’ayant été formé pour, mais il choisit finalement de se rabattre sur la profession de détective en freelance. Malgré ses antécédents et l’apparence atypique qu’il arbore, ses capacités innées pour l’investigation lui permirent de se faire une bonne réputation dans la région de Balamb et sa clientèle vient petit à petit se faire plus nombreuse. Il ignore s’il trouvera un jour un moyen de soigner son instabilité mentale, mais en attendant ce jour, il tient à rester prudent en tâchant de ne pas trop attirer l’attention sur lui. La fusion des mondes fut, pour lui comme pour beaucoup d'autres, un événement inattendu bien qu’impressionnant. La disparition des G-Forces et de ce qui y était relié fut l’un des sujets de discussions le plus répandu dans le milieu et il fut même engagé plusieurs fois pour enquêter dessus, ce qui ne manqua pas de se solder à chaque fois par une voie sans issue. Apparemment, c’était comme ça que ça devait se passer et pas autrement. Il préféra rester sur cette idée et refusa par la suite toute affaire ayant un rapport avec le sujet. De manière personnelle, il n’avait de toute façon plus rien à faire avec ces dispositifs depuis qu’il avait quitté la BGU et ce n’était peut-être pas plus mal qu’ils aient disparus, tant ils avaient pu causer de problèmes à leurs possesseurs. A l’heure actuelle, il occupe une chambre simple dans un immeuble non loin de la périphérie de Balamb, tandis que le bureau qu'il utilise pour son travail se trouve à quelques centaines de mètres du centre-ville, l’obligeant à emprunter les transports pour le trajet. Lors des trajets nécessitant de lui faire quitter la ville, il utilise modèle standard de moto qu’il tâche d’entretenir lui-même lorsqu’il en trouve le temps. RP William a débuté le rp à BalambEt pour finir... Quelques questions vous concernant: • Votre vrai prénom dans la vraie vie? Guillaume • Votre âge? 19 • Comment avez-vous connu FF Rebirth? Par le biais de la fondatrice. • Avez-vous lu toutes les règles? Y a t'il des choses que vous n'avez pas comprises? Il se peut très bien que j’ai loupé certains détails, de même que mes connaissances limitées des univers FF aient pu me faire défaut même si en soi, ce n’est pas un vrai problème. Dans le doute, un peu de lecture ne me fera pas de mal si on me fait remarquer qu’il y a des problèmes.
Dernière édition par Crystal le Lun 13 Juil - 22:09, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: William Lawrence Jeu 27 Fév - 14:56 | |
| - Lettre laissée derrière William lors de sa fuite:
- Extrait du registre officiel des étudiants du SeeD - Section Rapports d’Évaluations Primaires:
- Extrait d’un rapport d’enquête de la police de Dollet :
« Officier en charge du dossier : Damian Bell.
Date de l’enregistrement : 22 février, 18h53, fuseau horaire de Dollet.
Avant toute chose, un rapide résumé du dossier s’impose. * se racle la gorge* L’enquête a débuté l’année dernière, le 25 mai au soir.
Le central de Dollet reçu ce soir-là un appel de la résidence de la famille Lawrence indiquant que leur fils unique, William, avait disparu en ne laissant derrière lui qu’une lettre d’adieu.
Une unité, dont je faisais partie, fut envoyée au domicile pour établir les premières observations. La mère était en larme et le père faisait preuve d’une nervosité mal dissimulée derrière une figure se voulant maîtrisée. C’était compréhensible.*soupir*
*Courte pause, pendant laquelle on peut entendre des pages être tournées*Aucune effraction ne semblait avoir eu lieu et il n’y avait aucune trace de violence.
Selon toute vraisemblance, la théorie selon laquelle William se serait enfui comme il le déclarait dans sa lettre était la plus plausible. Les analyses comparatives d’écriture effectuées par la suite vinrent confirmer que c’était bien lui qui avait rédigé ce mot d’adieu.
Après diverses recherches, il s’est avéré que le compte en banque qui avait été attribué au jeune homme quelques jours auparavant avait été entièrement vidé la veille et son portable a quant à lui été retrouvé dans une poubelle située en face de son domicile. Ce dernier avait été entièrement vidé de sa mémoire.
Les recherches continuèrent durant plusieurs semaines, pendant lesquelles on éplucha tous les documents concernant William : bulletins scolaires, médicaux et j’en passe. L’unique pièce à conviction pertinente que nos hommes purent trouver fut un rapport médical rédigé cinq ans auparavant, lorsque la famille Lawrence s’était fait admettre aux urgences à la suite d’un accident de voiture. Cependant, rien ne semblait relier les deux affaires, et aucun lien tangible n’a pu être établi depuis.
On interrogea toutes les personnes qu’il connaissait, mais aucun ne put nous décrire avec certitude son comportement les jours précédant sa disparition… Si ce n’est qu’il faisait preuve d’une discrétion inhabituelle, ne sortant plus de chez lui comme il avait l’habitude de le faire et n’échangeant avec ses amis que très rarement au cours des dernières semaines avant l’incident.*Expire bruyamment, tandis qu’on entend le papier claquer*L’enquête a piétiné durant ces sept derniers mois. William a disparu et a fait tout son possible pour qu’on ne le retrouve pas… C’est en tout cas la conclusion à laquelle je suis arrivé aujourd’hui, après avoir reçu une lettre plus que suspecte dans mon courrier officiel. L’enveloppe ne fait état d’aucune adresse indiquant sa provenance, ni d’aucun nom d’expéditeur. Cependant, le contenu de ce document tend à suggérer que c’est bien William qui en est l’auteur. Il m’y décrit avec précision comment il a procédé pour s’enfuir de chez lui sans que personne ne le voie, et comment il a réussi à quitter la ville en se servant de l’argent liquide retiré le jour précédant sa fugue. Il a usé de toutes ses ressources de l’époque pour effacer ses traces, ce qui relève de l’exploit.*Léger silence*Il tient à faire savoir à ses parents qu’il va bien. Il ne m’a pas indiqué où il se trouvait, et rien de ce que contenait l’enveloppe ne peux m’aider à déterminer cela, mais il me certifie être capable de se débrouiller sans aide de la part de sa famille.
J’ignore si William refera son apparition un jour dans cette ville, mais savoir qu’il se porte bien me retire un bien grand fardeau, qui a malheureusement laissé la place à un autre bien plus grand encore, à l’égard cette fois de William.
Je laisse cet enregistrement à disposition des forces de police et des personnes en charge. Le dossier William Lawrence est à présent affaire classée…
Nous pensions avoir eu droit à une affaire sortant de l’ordinaire en ces temps de guerre, mais il semblerait que le nom Lawrence n’ait pas fini de faire parler de lui.
Fin du rapport. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: William Lawrence Jeu 24 Avr - 0:33 | |
| Carnet d’adresse : William Lawrence - Introduction:
Archives numériques de l’Agence - Mémos Vocaux, entrée n°11 : « Relations et Contrôle de l’information »« En rejoignant le SeeD, j’espérais pouvoir me débarrasser de ce sentiment d’insécurité qui me tiraillait depuis déjà plusieurs années. En un sens, ce fut un succès. Mais comme j’ai pu m’en rendre compte après, nous ne sommes jamais à l’abri de nos propres démons.
Je ne vais pas prétendre avoir pût effacer entièrement mes traces avant de rejoindre l’organisation. Je sais qu’ils disposent d’un réseau plus que conséquent, couvrant la quasi-intégralité de la surface du globe, mais il semblerait qu’ils aient accepté de garder confidentielles les informations qu’ils auraient pu trouver, puisque qu’aucune personne en provenance de Galbadia ne soit venu pour me ramener.
Des suites de la Grande Fusion, l’investigation s’est présenté à moi assez brusquement, mais malgré tous ses défauts, ce métier est ce qui me correspond le mieux. Les autorités ont énormément de problèmes à gérer avec les autres continents et quelques types comme moi sont appelés un peu partout pour gérer ce dont la police ou le SeeD ne peut plus s’occuper.
En tant qu’enquêteur indépendant, il a bien évidemment fallu me constituer un réseau relationnel plus ou moins élaboré pour obtenir les bonnes informations au bon moment. Mais bien qu’un simple cercle d’informateur m’ait amplement suffit, j’ai préféré m’entourer de gens de confiance afin de préserver ce qu’il me reste d’attaches sociales. Je ne dirais pas de ma personne que je suis irréprochable, ni que ces gens savent tout de mon passé ou que je sais tout d’eux. Je leur cache des informations et ils conservent celles qu’ils jugent non pertinentes à mon égard. On peut appeler cela un échange de bons procédés, même si « bons » n’est pas le terme que j’emploierai pour parler de ma situation.
Trêve de digression… Je suppose qu’il est temps d’arrêter là pour ce mémo. Je me dois de conclure, aussi vais-je faire court.
Toutes les informations concernant ces personnes sont conservées dans un endroit que moi seul connaît. Chacun de ces dossiers sera crypté et verrouillé par un mot de passe, que je conserve à mon usage unique. S’il s’avère que tout ceci était une erreur, je me chargerais personnellement de corriger cela… »Fin du message. Source : Yoko Littner(Gurren Lagann) by Kuro(1968) Nom : Gartner Prénom : Erika Âge : 24 ans Profession : Instructrice du SeeD, professeur de Physique et de Mécanique au Jardin Universitaire de Balamb Lieu de résidence : Balamb, Résidence de l’Aigrette noire, appartement n°52, bâtiment C Historique :-Rencontrée lors de mon arrivée à l’académie de Balamb, alors âgée de 16 ans. Même à l’époque, elle était déjà considérée comme un génie par les autres élèves de la promotion et s’était davantage distinguée en rejoignant le bureau des étudiants. -Forte de ses excellents résultats et ses capacités exceptionnelles, elle parvient à obtenir son diplôme du SeeD la même année que moi, à l’âge de 17 ans. -Elle continue son cursus et entame la formation d’instructeur du SeeD à ma suite. Nous effectuons un certain nombre de missions communes durant cette période. -Validée en tant que professeur de l’académie à l’âge de 20 ans, tandis que je poursuis ma propre formation. -Bataille des Jardins. Erika est affectée au soutien logistique. Elle sera l’une des premières à me rendre visite suite à mon accident. -Il se passe une année sans que je ne la revois, mais elle réussi à me retrouver à mon domicile après un incident dans le centre-ville. -Il s’avère qu’elle est l’un des principaux initiateurs d’un programme de compensation des victimes du dernier conflit, et a travaillé toute la dernière année sur ce projet. Remarques personnelles : Erika est une des rares personnes ayant accepté ma nature solitaire, et sans qui je n’aurais probablement jamais pu reprendre un train de vie normal après les derniers conflits. Elle m’a permis de trouver le moyen de reprendre mes activités en développant le programme de prothèses cybernétiques auquel je participe depuis ces deux dernières années. Malgré son statut de professeur de la BGU, elle n’a pas perdu une seule de ses capacités de l’époque de l’académie et ses élèves les moins assidus font bien souvent les frais de ses lancés de craie toujours pile entre les deux yeux. Pourtant, elle est appréciée de la majorité des étudiants pour les conseils et encouragements qu'elle prodigue lorsqu’ils se retrouvent en difficulté. Elle est particulièrement persistante en ce qui concerne ma personne, et j’ai droit à au moins un mémo de sa part chaque semaine pour s’assurer que je n’ai pas fait de bêtises avec mon bras. Je n’en suis pas sûre, mais je pense qu’elle avait déjà tendance à me coller des mouchards lorsque nous étions encore à l’académie, puisqu’elle savait presque toujours où me trouver lorsqu’il le fallait. C’est aussi probablement ce qui lui a permit de me retrouver après mon départ de la BGU, mais je cherche toujours à confirmer cela. - Document annexe:
Rapport d’évaluation semestriel des instructeurs de la BGU : Erika Gartner, section Technique et logistique du SeeD - 6 février 20XX
« Le dernier bilan semestriel a démontré une fois de plus les talents indéniables de Mademoiselle Gartner pour l’enseignement à la BGU, malgré l’emploi du temps surchargé qu’elle s’impose en travaillant aux services logistiques du SeeD de Balamb ainsi que son poste à temps partiel dans le département d’état affecté à la réintégration des victimes de l’incident Ultimécia. Il est à noter qu’en tant que chargée d’enseignement de la mécanique et de la physique d’Héméra et des mondes qui la composent désormais, Mademoiselle Gartner n’a bénéficié d’aucune formation spécialisée, comme ce qui se fait d’habitude pour l’éducation dans le SeeD. En effet, à la suite de la Grande Fusion, Mademoiselle Gartner a su exploiter d’impressionnantes capacités d’autodidacte en venant étudier les nombreux rapports parvenant des quatre coins du monde et la thèse qui nous est ensuite parvenue à réussi à convaincre le conseil d’administration d’accepter sa demande pour créer l’unité d’enseignement susnommée. Pour en revenir à l’évaluation du dernier semestre : les résultats prodigués sont clairement représentatifs de la persévérance dont fait chaque jour preuve Mademoiselle Gartner, dont les méthodes d’enseignement, bien que peu orthodoxes diront certains, ont le mérite d’amener un taux de réussite aux examens de fin de semestre de plus de 78% pour élèves ayant assisté à son cours, aussi bien sur l’aspect pratique que l’aspect théorique. Les bouleversements que notre monde ont subis furent un temps notre plus grand désavantage, mais les actions de personnalités comme Erika Gartner permirent à nos services d'aborder les choses sous un tout autre angle et de reprendre la main à partir de cette nouvelle réalité qui nous était imposée. Il ne fait nul doute qu’elle est un élément important de l’organisation, au même titre que tous les professeurs de l’académie. Mais il serait préférable pour l’avenir qui s’en suit qu’elle veille à corriger sa fâcheuse tendance à vouloir passer ses nuits - et par la même, entasser les projets sur lesquels elle travaille - dans les locaux de l’université, qui ne servent nullement comme entrepôt, et encore moins comme dortoir annexe. Une notification sera envoyée sous peu au conseil d’administration ainsi qu’au directeur à ce sujet. »
BGM : Always there
Source : Suenaga Mirai(Culture Japan) Nom : Mikaelis Prénom : Liliane Âge : 19 ans Profession : SeeD au Jardin Universitaire de Balamb Lieu de résidence : Balamb, Résidence de l'Albatros argenté, Appartement 6-B(colocation). Sa famille occupe le 29ème étage de la tour White Skyline, à Esthar(capitale). Historique : -Rencontrée au cours d’une enquête sur le vol d’équipements destinés à l’assistance cybernétique. Client : Walter Mikaelis, PDG du groupe White Forest, fabricant de prothèses cybernétiques et équipements pour les hôpitaux de Dol. -Au bout de quatre semaines, l’enquête piétine toujours. Cependant, il s’avère que Liliane a disparut à son tour, le chauffeur qui devait la raccompagner ne l’ayant pas trouvé à la sortie de son lycée. Ses parents pensent à un enlèvement et préviennent la police, tandis que je mène une enquête en parallèle. -Il s’avère que Liliane a bien été emmenée pour une demande de rançon, par ce qui semble être le réseau responsable des précédents vols qui souhaite obtenir une assurance. Mais dans leur précipitation pour ce dernier forfait, les indices qu’ils laissèrent derrière eux me permirent de retrouver leur repaire et de préparer le terrain pour les forces de police. Je reçois les remerciements de Liliane et de sa famille et nos routes se séparent. -Quelques mois plus tard, alors que je prends mes fonctions en temps qu’instructeur à temps partiel à la BGU, je découvre que Liliane a décidé de rejoindre le SeeD, décision prise suite à l’affaire de son enlèvement. Remarques personnelles : Ses résultats aux examens théoriques d’admission au SeeD se sont révélés particulièrement impressionnant, et l’académie l’a alors nommé représentante des nouveaux élèves pour sa première année, avant qu’elle ne se porte volontaire l’année d’après pour rejoindre le bureau des élèves. Ce qu’elle a vécu avant de rejoindre l’université l’a probablement marqué, mais elle tâche de ne pas le montrer devant ses camarades. Même si je ne suis pas souvent présent à l’académie, je porte en quelque sorte la responsabilité de ce qu’il ne lui arrive rien, vu que c’est en partie ma faute si les membres du réseau de contrebande ont pu approcher autant les Mikaelis. Ses parents ont d’ailleurs voulu m’engager comme garde du corps personnel après ce qui s’est passé, mais j’ai décliné l’offre en leur assurant toutefois que leur fille ne courait aucun danger. Liliane est une jeune fille courageuse et pleine de bonne volonté, qui tend souvent à faire passer le bien-être des autres personnes avant le sien. Elle n’est pas complètement idiote, mais se laisse emporter par ses émotions et peut donc faire quelques erreurs, pour la plupart rattrapable. Je ne suis pas tout à fait sûr, mais il semblerait qu’elle ait quelques difficultés à m’adresser la parole en public. J’ignore si cela a un quelconque rapport avec l’idée qu’elle se fait de mon travail d’instructeur, ou bien si elle arbore quelques souvenirs pénibles de la fois où je l’ai sauvé, mais cela ne se manifeste que lorsque ses camarades ou encore des professeurs que je n’ai pas l’habitude de côtoyer se trouve dans les parages. Autrement, s’il s’avère que des gens comme Erika ou bien que personne ne se trouve aux alentours, toute sa nervosité semble s’évaporer.
- Document annexe:
Bilan d’évaluation de fin d’année des cadets SeeD de première année - Liliane Mikaelis
Au cours de cette première année au SeeD, Mademoiselle Mikaelis a fait preuve de capacités exemplaires, tant physiques que cérébrales, appuyées par un comportement des plus honorables. Son implication en tant que représentante des premières années s’est avérée très utile et les idées qu’elle relaya, voire même qu’elle suggéra elle-même, permirent à l’académie de fournir à ses élèves tout ce qui pourrait favoriser l’essor de leurs capacités respectives au sein de l’université. Sa demande d’intégration au comité de la vie étudiante pour l’année qui va suivre ne peut que s’avérer être bénéfique, tant pour les étudiants de l’actuelle promotion que pour les nombreux postulants ayant déjà apposé leur candidature pour la prochaine rentrée. Ses performances générales se situent dans la moyenne, les résultats fournis aux tests écrits et pratiques se situant à un niveau tout à fait convenable pour sa première année. Elle excelle plus spécifiquement en tant que technicienne, puisqu’elle fait preuve d’une aisance toute particulière à manipuler les divers outils et équipements qui lui sont mis à dispositions lors des tests. Lorsque l’on sait d’où elle vient et ce que fait sa famille, ce n’est pas non plus très étonnant. Ce qui est cependant un peu plus surprenant est le fait qu’elle ait omis, volontairement ou non, d’indiquer qu’elle participe aux programmes de développement d’exosquelette à usage multiple de la White Forest, en tant que pilote de test sur les prototypes de la compagnie. Il sera nécessaire d’en discuter avec elle et son père avant son passage en seconde année. Une dernière remarque d’ordre secondaire, mais néanmoins importante si Mademoiselle Mikaelis souhaite réellement passer l’examen du SeeD dans les années qui vont suivre : la prise de décision est un facteur important pour un membre de l’organisation, tant pour les négociations avec un client que lors des missions sur le terrain. Il est évident que Liliane dispose de la plupart des qualités pour devenir SeeD à part entière, mais rester trop longtemps indécise face à un problème peut lui coûter la vie, à elle comme à ses compagnons. Pour son bien comme pour celui de ses camarades, elle se doit de ne plus faire preuve d’hésitation dans les années qui vont suivre, ou bien les conséquences pourraient être désastreuses.
Décision du conseil d’administration : Passage en seconde année à la BGU, sous réserve de correction des points cités dans le rapport.
BGM : Future Daydreams
Source : Kirisame Marisa by Feng Ze Nom : Takamiya Prénom : Shiina Âge : 29 ans Profession : Consultante pour la police de Dollet, Détective privée, Informatrice Lieu de résidence : Dollet, occupe régulièrement la chambre 351 du Dollet Hotel. Pas d’adresse fixe connue. Historique : -Amie d’enfance depuis l’âge de 8 ans, ses parents et les miens sympathisèrent rapidement grâce à cela et nos deux familles devinrent très proches. -Nous avons poursuivis la majorité de notre scolarité ensemble, bien que nous étions plus souvent dans des classes séparées. -Au cours d’une sortie scolaire, une imprudence de ma part nous aura conduits à être tous deux bloqués plusieurs heures dans une grotte. Complètement paniqué, j’étais alors incapable de réfléchir à un moyen de sortir et ce fut Shiina qui trouva finalement une solution, me révélant par la même l’existence de ses pouvoirs de sorcière. Elle me fit promettre de ne révéler son secret à personne. -Ma fuite précipitée me fit perdre le contact avec Shiina et sa famille pendant les 7 dernières années. Mais c’était sans compter sur mon retour précipité à Dollet... Remarques personnelles : La relation que nous entretenions tous les deux se rapprochait beaucoup de celle pouvant exister entre un frère et sa jeune sœur. Nous étions enfants uniques, aussi il n’est pas étrange que nos rapports aient évolués ainsi durant l’enfance si l’on considère le fait que nous étions tous deux arrivés à Dollet des suites d’un déménagement, à seulement quelques semaines d’écart. Devoir se familiariser avec un nouvel environnement en même temps nous aura amené à créer des liens solides malgré nos caractères respectifs. Tout du moins, à l’époque. Mon départ soudain marqua Shiina très profondément, considérant mes actions comme une sorte de trahison à son égard. Quoi de plus normal. Je ne suis pas sûr qu’elle me haïsse vraiment, mais je sais qu’elle ne me porte plus tout à fait en très haute estime. Cela résulte en une attitude passive-agressive emplie d’ironie et de sous-entendus divers lors de nos échanges. Le temps où cette jeune fille timide et mal dans sa peau devait me demander de l’accompagner partout où elle allait est définitivement révolu. Découvrir qu’elle possédait des pouvoirs de sorcière fut évidemment une surprise, d’autant que rien chez Shiina ne laissait entrevoir de telles caractéristiques ; ses parents semblaient tout à fait normaux et rien de ce qu’elle a pu me dire concernant les années précédant cet évènement ne m’avait interpellé. Pourtant, ni la discrimination pratiquée à l’époque par Galbadia, ni mon état mental en sérieuse dégradation des années suivantes ne changèrent ma vision de Shiina : elle portait un lourd fardeau, et faisait d’ailleurs tout pour ne pas ses servir de ses pouvoirs. Elle m’avait d’ailleurs confié que le jour où elle avait appris l’existence de ces capacités, elle avait cru que le monde autour d’elle s’écroulait ; ses amis ne lui parlaient plus, on ne cessait de la regarder comme un monstre et elle ne pouvait plus aller nulle part sans que lui soit rappelés les traitements qu’elle risquait de subir si les autorités étaient mises au courant. Ce qui expliquait très clairement pourquoi sa famille avait dû déménager. Aujourd’hui, elle semble pleinement accepter le fait d’être une sorcière, allant même jusqu’à revendiquer son héritage en arborant divers accessoires plus ou moins fantaisistes pouvant rappeler sa condition. Ses rudiments de magie rouge n’ont cependant rien d’extraordinaires en soit, bien qu’elle réussisse à compenser cette état de fait par son adresse au tir et ses talents en alchimie. Des années de bridage et de dissimulation l’auront probablement empêché de véritablement développer la puissance destructrice qu’elle craignait d’utiliser. Elle dispose d’un modèle assez rare de pistolet : le colt M83-Némésis, un modèle de pistolet à condensateur magique créé par l’armée galbadienne dans les dernières années avant la guerre ouverte avec Esthar, et dont la mise en circulation était particulièrement réglementée jusqu’à ces deux dernières années. Si je ne la connaissais pas, je dirais qu’elle est allée jusqu’à le voler dans une caserne quelconque.
- Document annexe:
Bureau des renseignements de la Police de Dollet - Entretien préliminaire des informateurs volontaires, Dossier 65027On entend le magnétophone se mettre en marche.« Alors, mademoiselle Takamiya... » « Shiina… Appelez-moi Shiina. Ce sera plus simple, pour vous comme pour moi. » « Shiina, donc. Avant d’aborder ce pourquoi nous vous avons fait venir ici, j’aimerais passer en revue avec vous les informations dont nous disposons à votre sujet. Cela vous convient-il ? » « Oui, oui. La procédure, tout ça, tout ça ! Finissons-en au plus vite, qu’on aborde les sujets qui importent vraiment. » « Bien.*bruit de feuilles de papier qui glissent hors d’une chemise* Takamiya, Shiina. Née de deux parents originaires de Galbadia, dans un hôpital de Deling City. Âgée de 22 ans. Accusée à l’âge de 5 ans- » « 6 ans. » « Accusée à l’âge de 6 ans de sorcellerie par ses voisins et camarades de classes. Faute de preuves, les poursuites furent abandonnées un an plus tard mais votre famille déménagea par la suite pour aller vivre à Dollet. Aucun incident notable jusqu’à l’âge de... 19 ans, si je ne m’abuse. Mise en garde à vue après que vous ayez tenté de braquer une épicerie à l’aide d’une arme que vous vous êtes procurée illégalement. Votre avocat à l’époque avait réussi à vous éviter la prison en prétendant, je cite, que "votre instabilité mentale et affective résultant de la disparition de votre ami proche un an auparavant, ainsi que le traitement psychiatrique que vous suiviez depuis et les médicaments prescrits jusqu’alors pouvaient provoquer des pulsions incontrôlables ne pouvant valoir l’inculpation pour le crime dont il était question". Finement joué, si je puis dire. Ça aurait pu faire la une des tabloïdes, à l’époque. Si on avait été à Timber, cela dit. L’affaire a eu tôt fait d’être étouffée, grâce au contrôle de l’information par l’armée de Galbadia. On peut dire que le fait que Dollet soit une ville annexée depuis plusieurs dizaines d’années vous aura sauvé la mise, à l’époque. » « J’en connais un autre, dont on n’a jamais entendu parler dans les journaux. Alors que tout le monde aurait dû connaître son nom le lendemain de sa disparition. » « Reprenons. Votre casier est resté ainsi jusqu’à l’année dernière, lorsque vous vous êtes introduite dans un complexe militaire désaffecté aux abords de Deling City. Vous avez été appréhendé par les hommes en charge de la sécurité puis relâchée cinq jours plus tard, après que... Vous pourriez me dire pourquoi aucune raison n’est mentionnée dans le rapport qui nous a été fourni ? » « Lorsque la situation l’exige, sachez que je peux me montrer très persuasive. » Le papier claqua violemment, puis on entend une chaise glisser sur le sol.« J’en ai assez vu et entendu pour me faire une petite idée de ce qui m’attend si vous intégrez notre département. J’aurais juste une dernière question à vous poser avant de terminer cet entretien... Qu’espérez-vous accomplir en travaillant avec nos services ? Il est rare qu’un citoyen se porte volontaire pour un travail aussi dangereux et on peut difficilement croire que vous souhaitiez faire amende honorable pour vos anciens démêlés avec la justice, puisque ceux-ci ne vous ont jamais posé de problèmes dans votre vie quotidienne. » « Si vous voulez vraiment tout savoir, je compte me servir des informations que les forces de l’ordre détiennent pour des objectifs tous plus égoïstes les uns que les autres. Vous fournir des informations sur des hors-la-loi rencontrés au cours de mes pérégrinations sur Galbadia n’est qu’un vague prétexte qui me permet d’afficher une certaine valeur à vos yeux et qui m’assure la garantie que vous n’essaierez pas de m’enfler à la première occasion. » « Vous ne mâchez pas vos paroles et pensez chacune d’entre elles, à ce que je vois. Je pense pouvoir conclure cet entretien dès l’instant. Quelque chose à ajouter avant que nous finissions ? » « Je peux ? Eh bien, dans ce cas...Sachez, messieurs, que si vous me sous-estimez ne serait-ce qu’un seul instant... Vous n’aurez pas le loisir de craindre pour votre bien-être. Car je n’ai pas pour habitude d’accorder de répit à ceux qui viennent me contrarier. Considérez-vous prévenu. » Fin de l’enregistrement. BGM : Mischief
Dernière édition par William Lawrence le Sam 28 Nov - 20:58, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: William Lawrence Mer 22 Juil - 16:52 | |
| Leader d’équipe : Joseph QuilannSeeD instructeur originaire de Balamb, surnommé J par ses collègues et élèves. Bien qu’atteint d’une maladie incurable lui ayant affaibli sa structure osseuse depuis un très jeune âge, Joseph s’entraîna tout au long de sa vie pour devenir le meilleur artiste martial de l’île. Son enrôlement dans le SeeD s’effectua à l’adolescence, lui permettant d’avoir accès aux derniers médicaments, drogues et équipements expérimentaux l’aidant à le garder sur pied. Il a depuis su développer un talent rare pour la maîtrise de l’énergie spirituelle (le chi), qu’il utilise dans la vie quotidienne pour supporter sa condition. Il est connu pour infliger des séances d’entraînement particulièrement retorses, favorisant les parcours du combattant et les matchs d’entraînements sans protections. Mais cela ne fait pas de lui pour autant quelqu’un de cruel, puisqu’il termine toujours ses cours par une tournée générale à la cafétéria de la BGU. Lint AmakusaSeeD né à Esthar. Ayant parcouru le monde de Dol avec sa famille dès son plus jeune âge, il prit la décision de rejoindre le SeeD sur un coup de tête, préférant continuer à explorer le plus d’endroits possibles plutôt que de rester trop longtemps au même endroit. En plus de son habilité à manier plusieurs types de lames, c’est un mécanicien hors-pair passionné de véhicules d’avant-guerre et de vieux films. Baroudeur donc, et débrouillard pour à peu près tout et n’importe quoi, il ne hausse que très rarement le ton et semble constamment relaxé face à ce qui l’entoure. Son arme de prédilection est une épée longue à dent-de-scie. Juri SolbrandeSeeD qui a récemment passé l’examen pratique de la BGU, elle est née à Timber mais a déménagé avec sa famille lors du dernier conflit. Bien qu’ayant tendance à montrer des lacunes dans le domaine théorique, Juri compensa par une énergie débordante et une facilité déconcertante pour se servir de tout ce qu’on lui mit entre les mains pour combattre. Joviale et souriante au quotidien, c’est aussi une avide consommatrice de séries mettant en scène les équipes de super-héros en armure combattant des menaces extra-terrestre, dont elle collectionne un tas de produits dérivés. Elle se bat essentiellement à l’aide d’un sabre dans une main et un pistolet à « étincelle » dans l’autre. Leader d'équipe : Lisbeth EskanolFille d’un politicien vivant à Deling qui refusait de soutenir la présidence de Vinzer Deling, elle assista par hasard à l’assassinat de son père par des hommes qu’elle reconnut par la suite comme étant aux ordres du dictateur. Comprenant qu’il s’agissait d’un meurtre motivé par les visions opposées qu’avaient les deux hommes, Lisbeth jura de pouvoir faire payer le tyran pour ses crimes et entra à la GGU dès que possible, rejoignant ensuite l’armée de Galbadia avant d’atteindre la majorité. Elle n’eut cependant pas le temps d’exécuter sa vengeance à cause du geste d’Edea possédée par Ultimécia. Ainsi, elle demanda à quitter les rangs quelques temps afin de faire le point sur ses futurs projets, puis retourna au SeeD après la guerre pour aider à la formation des nouvelles recrues. Elle respecte le parcours du Major Caraway devenu Président de Galbadia mais n’apprécie guère les méthodes dont il se sert pour évincer ses opposants, telles que la tentative d’assassinat d’Edea par les SeeDs de Balamb, bien trop comparables à celles de l’ancien gouvernement corrompu. Malgré un physique relativement frêle d’apparence, elle manie sa Gatling - la bien-nommée Bullet Queen - avec une aisance défiant l’entendement. Sonia HolovitzEnfant unique d’une famille de Winhill vivant dans les montagnes surplombant le village, elle apprit l’art de la chasse aux côtés de son père depuis son plus jeune âge. Des suites de la conquête de Winhill par le gouvernement de Galbadia, son père partit pour ne plus jamais revenir après s’être fait enrôlé de force dans l’armée. Résolue à retrouver son père, Sonia partit à la recherche d’informations à Timber mais se heurta à la violence et la corruption qui avaient envahis la ville, et fut victime de la perversité d’une escouade de soldats de Galbadia. Sauvée in-extremis par une mercenaire du SeeD de passage en ville, elle fut prise en charge par cette dernière, qui l’aida à faire la lumière sur la disparition de son père. Redevable envers sa bienfaitrice, Sonia partit se former à la GGU et devint SeeD à son tour, se spécialisant dans le maniement des armes à feu et le soutien à distance. Comme l’exige sa profession, elle sait garder la tête froide dans la plupart des cas mais celui qui aura eu le malheur d’insister un peu trop lourdement sur les sujets qui la fâchent ne sont pas à l’abri de la voir déverser sa frustration accumulée sur eux. Depuis l’incident de Timber, elle se méfie de la gente masculine - et surtout des beaux-parleurs, dont le directeur Kinneas fait bien évidemment partie - comme de la peste. Reliam GrendelRendu orphelin durant l’invasion de Timber par les forces de Deling puis recueilli par un des soldats responsable de l’exécution de ses parents membre de la Résistance, il fut élevé dans l’idée de devenir une figure importante de l’armée de Galbadia et envoyé en internat à la GGU à l’adolescence. Seulement, à l’obtention de son diplôme du SeeD il y a deux ans, il refusa toutes les propositions d’intégrer l’armée, au grand déplaisir de ses parents adoptifs. Il coupa les ponts avec eux peu de temps après et se consacra à aider les membres de la résistance de Timber en leur fournissant discrètement les renseignements nécessaires pour leur éviter le même sort qu’à sa famille biologique. A la fin de la guerre, il reprit son nom originel et partit vivre de nouveau à Timber, conservant son statut de mercenaire de la GGU. Bien qu’assez entêté et peu enclin à la discussion, il sait mettre de côté ses défauts pour agir en professionnel lorsque la situation l’exige. Mis à part ses talents pour le maniement de l’épée, il excelle également dans le domaine de la reconnaissance et du pistage, en plus d’une expertise certaine dans la pose de pièges. |
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