Une petite visite rapide

Suri et Vilal viennent de la Porte Sud.

Non, l’humour n’était clairement pas le fort de Vilal, mais Suri se contenta de rire doucement avant de faire l’effort d’adopter une position plus convenable comme le lui indiqua le commandant. Chose faite, elle lâcha l’affaire, non pas sans lui jeter un coup d’œil, le genre de regard qu’on jetait à quelqu’un qui ne comprenait pas trop, comme si on était navré pour lui, sans que ce ne soit méchant ou quoi. Ah la la, elle espérait qu’un de ces quatre, il finirait par saisir ce qu’était une plaisanterie.

Prochain arrêt : une forêt des chocobos. Il comptait acheter des chocolégumes et il était même probable qu’ils trouvent des objets rares, une chose plutôt intéressante en soit. Suri hocha de la tête, donnant pleine confiance en l’expertise et les connaissances de Vilal. Après tout, il connaissait nettement mieux la région qu’elle.
« Une forêt entière de chocobos… » Commenta-t-elle sans but précis. Ah mine de rien, ça devait être amusant ! Est-ce qu’il y aurait autant de chocobos que ce qu’elle pouvait s’imaginer ? En tout cas, selon Vilal, ce n’était pas bien loin, aussi parviendrait-elle à rapidement confirmer ou infirmer ses soupçons ! « Ça doit être chouette ! » S’enthousiasma-t-elle en tapant dans ses mains… avant de regretter… aïe… Elle fit une légère grimace mais laissa couler, en espérant qu’il n’ait pas remarqué sa bêtise. Ah ben oui parfois on oubliait un peu…

Si Suri cherchait à beaucoup en apprendre sur Héra, il était vrai qu’elle n’avait pas beaucoup parlé du sien. Elle évitait, en même temps… quelque part, elle préférait ne pas se souvenir, mais Vilal parut vouloir en apprendre davantage, au moins sur le plan militaire. Etant donné les années d’existence dans le royaume des chimères, elle ne pouvait pas donner une réponse à cent pour cent efficace, mais elle pouvait dire une chose avec certitude.

« Les villes sont gouvernées par des rois et des reines. Donc je suppose de la royauté. » Elle tenta de se remémorer Troia, et ignora le sentiment de mélancolie qui lui mordit la poitrine en faveur d’une réponse plus instructive. « Chaque ville possède son armée de soldats… Je crois que dans le lot, il n’y a que Troia qui est vraiment différente. C’est là-bas que j’ai travaillé comme garde du corps pour une prêtresse. » Que de souvenirs horribles. Mais bref, elle se concentra plutôt sur l’aspect général. « C’est une ville plutôt matriarche si vous voulez, les femmes font la majorité de la population et sont aussi bien mères au foyer que gardes. Elle est dirigée par huit prêtresses. » Elle ne saurait pas trop comment décrire ce gouvernement.

« Héra est plutôt du côté de la royauté c’est ça ? Comme vous avez déjà mentionné une reine, je suppose que c’est un peu la même chose partout ? » Ils arrivaient près d’une grande forêt épaisse qui se distinguait du reste du paysage. Suri put aisément en déduire qu’ils étaient arrivés à leur destination.

En passant outre la lisière, elle remarqua rapidement la présence d’un ravissant petit mog. Son visage s’illumina.
« Oh, un mog ! » Oui maintenant elle pouvait les reconnaître et elle en était drôlement fière, à en juger par son sourire. Elle s’attendait à croiser d’abord des chocobos en arrivant là, mais si elle pouvait en effet noter entendre des piaillaient dans le lointain, elle n’en voyait pas directement pour le moment. Elle voyait surtout cet adorable mog. « J’ai l’impression qu’il y a un mog dans chaque zone où on pose les pieds. » Elle en avait remarqué un, rapidement, à Tréno. « C’est marrant. » Commenta-t-elle pour finir avant de se tourner vers Vilal, comme s’il pourrait expliquer ce phénomène.

Le trajet jusqu'à la forêt des chocobos devait prendre tout de même une bonne partie de la journée, mais maintenant que la brume avait de nouveau disparu, il y avait tout de même moins de monstres et les deux jeunes gens furent tranquilles jusqu'à ce que la forêt apparaisse dans leur champs de vision. À plusieurs reprises, Vilal avait remarqué que Suri se faisait mal à la main avec des gestes brusques, mais jugeant qu'elle n'était pas en sucre et tout de même assez grande pour faire attention, aussi, il ne lui dit rien et préféra donc se renseigner sur le monde de la jeune femme.

Pas forcément sur sa vie, autant il n'était peut-être pas très empathique, mais elle avait tout de même été assez claire sur le fait qu'elle n'avait pas forcément envie d'y retourner, ce qui signifiait peut-être qu'elle ne voulait pas en parler. Aussi il essaya de concentrer ses questions sur des généralités, notamment la politique et le système de défense.

Un peu comme Héra au final, chaque ville semblait avoir sa propre armée et son propre gouvernement. C'était donc assez facile pour Vilal de comprendre ce dont parlait la jeune femme
«Disons que seul ce continent est vraiment régi par des dirigeants. Nous sommes ici sur le Continent de la Brume qui est partagé en trois territoire, Alexandrie, Lindblum et Bloumecia.» elle en connaissait donc deux sur trois pour le moment, même si elle n'avait pas eu l'occasion de rencontrer le Roi Puck «Mais Alexandrie demeure tout de même le plus important, surement le plus étendu à vrai dire. Car le royaume comprend non seulement la capitale, mais aussi les villes de Tréno et Dali. Alors que Lindblum et Bloumecia au final ne gèrent que leur propre ville. Enfin pour le moment concernant Bloumecia» puisqu'une fois que Clayra sera reconstruite, elle sera sous la juridiction de Bloumecia.

Après, une ville dirigée par des femmes, au final, ce n'était pas si choquant puisqu'Alexandrie aussi avait longtemps été dirigée par une Reine, avant Grenat, c'était Branet. Mais le principe des prêtresses, cela semblait avoir une certaine notion de religion?
«Une ville gérée par des prêtresses, vous dites? Est-ce qu'il y a une forme de religion particulière ou bien c'est seulement le concept de laisser les femmes gérer l'ensemble du royaume? Et pour les hommes? Est-ce comme dans les légendes sur les amazones? Ils vivent en retrait juste pour servir de reproducteurs?» cela n'avait jamais existé évidemment, mais cela faisait un peu partie du folklore et une vague explication au fait que les Amazones d'Alexandrie portent ce nom et qu'il n'y ait que des femmes là bas. Une sorte de concept pour dire que les femmes se débrouillent très bien sans les hommes et n'ont au final besoin d'eux que pour avoir des enfants.

Ils étaient arrivés à la forêt et Suri reconnut rapidement le mog
«Bonjour, Menee...»
«Oh Vilal! Coubo! Comment ça va? Coubo? J'ai entendu dire que tu avais été blessé à la fête de la chasse, coubo!»
«Je vais bien, merci.  J'aurais souhaité t'emprunter un chocobo, comme il se fait tard, je me disais que nous pouvions creuser un peu et nous reposer ici?»
«Bien sur! Coubo! Mais ça fera 50 gils, coubo!»

Le chevalier donna donc la somme avant de se tourner vers Suri
«Vous voulez essayer? Comme ça, ça vous fera un petit entraînement pour conduire un chocobo.» après, elle savait peut-être le faire, mais depuis qu'ils étaient arrivés, il avait toujours conduit!

Suri put en apprendre à nouveau un peu plus au sujet de Héra. Il n’y avait qu’un vrai continent en fait qui possédait des dirigeants, les autres continents n’étaient pas du tout semblables, ou du moins c’était ainsi que la demoiselle put s’imaginer la chose lorsqu’il en parla.

Cela dit, elle sembla l’intriguer un peu quand elle parla de Troia et de la majorité des femmes qu’il y avait. Il demanda si, concernant les hommes, c’était un peu comme la légende des amazones : les hommes n’étaient là que pour la reproduction. De suite, Suri trouva l’idée un peu… péjorative ? Mais elle ne le savait pas sincèrement. Elle ne se rappelait pas avoir vu des hommes en fait, lorsqu’elle était à Troia… Du coup, elle ignorait quoi répondre, car il lui semblait tout à fait inconvenable qu’il n’y ait aucun homme, sinon comment faire pour agrandir la population ? Bonne question.
« Je dois avouer que… je ne sais pas. Je n’ai jamais vu d’homme à Troia, sauf d’éventuels touristes. » Et c’étaient justement des touristes qui avaient eut l’audace de la toucher, cette fois-là… Mais en tant qu’habitants de la ville, il n’y avait vraiment que des femmes, et pourtant elle fouilla dans ses souvenirs ! Mais rien… que des mamies, des prêtresses, des aubergistes, des soldates… mais aucun homme.

En tout cas, ils arrivèrent dans la forêt, et Suri y remarqua un mog, qui, comme l’autre, semblait connaitre Vilal. A priori, il s’appelait Méné. Un joli petit nom ! De plus en plus charmée, Suri écouta l’échange avant de se tourner vers le commandant.
« Bah alors, vous connaissez tous les mogs ? » Demanda-t-elle avec un sourire taquin, même si elle était persuadée qu’il le prendrait comme une véritable question et non pas une petite remarque amusée. En tout cas, elle avait noté qu’il avait parlé de creuser un peu ? Qu’est-ce que ça voulait dire exactement ? Elle jeta un coup d’œil sur l’espace vert à côté, allaient-ils creuser là-dedans ? Avec… un chocobo ? Elle n’en avait jamais conduit un personnellement mais ça ne semblait pas trop compliqué.

Surtout que comme Vilal le fit remarquer, ça lui ferait de l’entrainement.
« Oui bien sûr. C’est le chocobo qui creuse alors. Fiou. » Elle regarda sa main blessée, certes elle commençait à guérir, mais il ne fallait pas non plus l’utiliser comme si de rien n’était au risque de l’empirer et d’allonger le procédé de guérison ! Il fallait payer une petite somme cela dit aussi, Suri chercha dans sa poche pour chercher une pièce de cinquante gils. Ce n’était pas comme si c’était très onéreux.

« Je n’ai jamais monté de chocobo par contre. » Dit-elle pour le mog, puisque Vilal était déjà au courant. « Est-ce qu’il y a quelque chose d’important à savoir ? Je sais pas, faire attention à ne pas tirer une plume ou un truc du genre ? » Sourit-elle. Elle ne voulait pas faire de bêtises non plus et risquer de tout foutre en l’air à cause d’un manque d’informations…

Inscription au jeux Creuse Chocobo! 50 gils chacun

Règles :

• Chaque joueur se trouvera sur le dos d’un chocobo ! Méné surveille la surface de jeu et sert également de chronomètre ! A l’image de Final Fantasy IX, le jeu ne durera qu’une minute. Soit, 60 secondes.

• Dix secondes s’écoulent à chaque tour. CEPENDANT ! Notez que dans deux cas bien précis, le chronomètre remontra de cinq secondes
1. Si un personnage trouve deux objets communs à la suite.
2. Si un personnage trouve un objet rare.
D’un point de vue RP, les trésors rares sont enterrés plus profondément, il faudra que le joueur prenne en compte que par conséquent, le chocobo mettra plus de temps à creuser.
Ainsi, le jeu dure au minimum six tours.

• Les joueurs ne connaîtront leurs gains qu’à la fin du jeu. Mais grâce au cri du chocobo, ils sauront d’un point de vue RP s’ils ont trouvé un objet intéressant, commun, ou rien du tout.
1. Kwoa. > Le chocobo n’a rien trouvé.
2. Kwoaaa !! > Le chocobo a trouvé un objet.
3. KWOAAAAH !? > Le chocobo a trouvé un objet rare !

Tour 1

Étrange, l'idée qu'une ville ne soit vraiment tenue que par des femmes sans qu'il n'y ait le moindre homme en dehors des touristes... il fallait bien que la population se renouvelle, non? En tout cas, cela donnait quand même envie à Vilal d'aller y faire un tour un jour, mais ce n'était pas dans leurs priorités pour le moment.

La Forêt des Chocobos était dense, mais l'ambiance y était agréable. Comme à son habitude, Vilal salua Ménée qui attendait toujours à l'entrée pour jouer avec les chocobos du coin! Suri semblait étonnée qu'il connaisse autant de mogs, ne voyant pas la plaisanterie, le chevalier se contenta de répondre simplement «et bien, sur Héra, les mogs sont notre seul moyen de communication, et il est bon d'être informé le plus souvent possible. Il est vrai que j'ai établi de nombreux contacts avec les mogs dans ce sens.»

Ménée s'était mis à glousser avant de se tourner vers Suri d'un air jovial
«Et puis, coubo, le Commandant est difficile à oublier, coubo!» de même, Vilal ne comprit pas la plaisanterie, pensant simplement que sa carrure devait être assez facile à retenir peut-être? Il eut malgré tout un léger air surpris avant de reprendre le fil de la conversation. Quitte à être ici pour récupérer un chocobo, autant essayer de récupérer quelques trésors du coin. Cela pouvait être des gils comme des objets utiles, il y avait souvent davantage à gagner qu'à perdre par ici.

Il donna donc les 50 gils à Ménée, celui-ci appela alors deux chocobos lorsque Suri demanda aussi à participer
«Ne vous en faites pas, ici, les chocobos sont très dociles. Ils sont habitués à voir passer des gens. Vous aurez juste à bien tenir les rênes et il fera tout le travail.»
«Faites juste attention quand il va vouloir sauter vers les hauteurs, coubo! Faudra bien s'accrocher coubo!» deux chocobos jaunes étaient arrivés et Ménée leur mit des rênes pour qu'ils soient plus faciles à guider. Vilal grimpa sur le premier après avoir aidé Suri à monter sur le sien

«Faites attention à votre main, vous devriez pouvoir tenir les rênes juste avec l'autre, ça devrait aller.» le chocobo semblait sentir qu'elle n'était pas habituée, car il était très très calme. Vilal de son côté attendait le signal de Ménée! Il y avait des règles après tout, ils n'avaient qu'une minute pour trouver le plus d'objets!

Par habitude, il fit rapidement grimper son chocobo dans les hauteurs, il savait qu'il fallait surtout fouiller dans des endroits compliqués, là où d'autres avant lui n'avaient probablement pas pu chercher! Il s'approcha d'un arbre et incita donc le chocobo à creuser là! Il ne lui fallut que quelques secondes pour effectivement trouver quelque chose! Ménée s'approcha pour le récupérer, il ne saurait ce que c'est qu'à la fin du compte à rebours!

«Bien, continuons...» de son côté, Suri partait forcément avec un désavantage puisqu'elle ne connaissait pas bien ce jeu, mais de toute manière, ce que lui gagnait serait forcément profitable à la demoiselle à un moment ou un autre, de son point de vue, il ne s'agissait nullement d'une compétition!

Suri put apprendre que les mogs sur Héra géraient énormément la communication, aussi était-ce normal que Vilal en connaisse beaucoup ! Et de suite, le petit mog plaisanta en disant qu’il était difficile d’oublier le commandant. Suri eut un grand sourire avant de poser ses mains sur ses hanches en hochant de la tête.
« N’est-ce pas ? » Dit-elle joyeusement. Visiblement, Vilal ne comprit pas trop la plaisanterie, mais quelque part, sa confusion ou son manque d’humour avait quelque chose de comique par moment. Elle se contenta de lui adresser un sourire avant de se renseigner concernant ce chocobo, elle ne voulait pas faire de bêtise après tout, comme par exemple arracher une plume et risquer de se faire envoyer valser par le volatile…

Mais non, Vilal lui assura que les chocobos étaient très dociles et, donc, avec l’aide du commandant, elle grimpa sur l’un de ces oiseaux aux plumes jaunes. Sous les recommandations de son acolyte, elle tint les rênes que d’une seule main, économisant l’autre, bien qu’elle devait admettre que c’était souvent tentant de mettre sa seconde main sur la corde avec la crainte de tomber…

Loin de s’y connaître, Suri espéra que le chocobo saurait où aller. Elle ne voyait pas trop où aller avec le volatile, mais il semblait assez intelligent et suivit la direction indiquée par la demoiselle aux cheveux blancs pour aller chercher de quoi de précieux sous la terre ! Suri se pencha un peu en avant, curieuse de voir ce que le bec de l’animal creusait, mais il revint bredouilles. Son chant sonna presque déçu. Elle lui cajola l’encolure avec un sourire réconfortant.
« Allez, c’est pas grave, on va aller voir ailleurs. » Sourit-elle avant de diriger l’animal ailleurs. Heureux d’avoir un cavalier compréhensif sans doute, le chocobo chanta volontiers en bondissant ailleurs pour essayer de fouiller et de trouver un beau trésor pour la charmante dame le chevauchant.

Un peu maladroite certes, mais tout de même heureuse d’expérimenter quelque chose de nouveau par elle-même – elle n’était montée qu’avec Vilal avant après tout – elle tourna la tête pour essayer de voir où était le chevalier. Celui-ci maîtrisait sa monture avec une habitude évidente. Elle ne l’enviait pourtant pas. C’était quand même une première expérience ! Rien ne pourrait remplacer le sentiment de découvrir quelque chose de nouveau.

« Allez, hop ! Croisons les doigts ! Ou les griffes… »

Ce n'était pas toujours évident de diriger un chocobo. Vilal en avait pris l'habitude, sur Héra, c'était presque une obligation que de savoir les monter puisqu'ils étaient tout de même l'un des déplacements privilégiés de tout le royaume! Malgré tout, de là où il était, le chevalier trouvait que Suri s'en sortait bien, surtout avec une seule main valide. Certes, le chocobo était particulièrement docile, Ménée passait tout son temps avec eux et ils avaient donc pris l'habitude des humains, plus que n'importe quel autre chocobo sauvage, mais ça n'empêchait pas que ça pouvait être difficile la première fois.

Il fit signe à Suri, d'un air entendu, pour lui signifier justement qu'elle se débrouillait bien, puis il se remit en quête d'un endroit où fouiller.
«Hum... la terre semble avoir été retournée par ici...» c'était donc soit qu'un chocobo s'était amusé récemment à cacher quelque chose ici - car c'était souvent pour ça qu'il y avait tant de trésors dans le coin, les chocobos qui arpentaient le monde entier, s'amusaient ensuite à les enterrer dans cette forêt! - mais ça pouvait aussi vouloir dire qu'un trésor avait été déterré récemment.

Malgré tout, le chevalier s'avança pour tenter, une chance sur deux après tout! Le chocobo s'avança et commença à gratter d'abord de ses griffes avant de creuser de son bec, malheureusement, il avait beau chercher, il était évident qu'il n'y avait rien par ici...
«Inutile de te fatiguer davantage... allons voir ailleurs.» dit-il d'une voix neutre, il se tourna pour voir le chocobo de Suri montrer un profond enthousiasme et déterrer quelque chose! Ménée s'avança vers elle pour récupérer le trésor, au moins, peu importe ce qu'ils allaient trouver encore, cette petite escapade aurait été bénéfique! Il n'y a que très peu d'objets sur Héra qui coûtent moins de 50 gils...

Il fit descendre son chocobo pour grimper de l'autre côté de la petite falaise, autant laisser Suri en bas, et lui en haut! À eux deux, ils couvriraient ainsi davantage de surface pour récupérer le plus d'objets possibles pour leur aventure...

Vilal manipulait son chocobo d’une main de maître, il suffisait que Suri tourne la tête pour le voir avec son éternel calme impérial, chevauchant son volatile en le dirigeant par ci par là. Sauf que cette fois-ci, contrairement à la dernière recherche, son chocobo ne trouva rien – ou, à cette distance, Suri ne vit rien dans son bec lorsqu’il redressa la tête. Elle sourit en le voyant en hauteur, mine de rien, le chevalier avait une prestance sécurisante. C’était agréable de le savoir à proximité.

Ramenant son attention vers sa monture, elle la dirigea dans un autre espace où il y avait pas mal de fleurs. Elle fut presque navrée de le voir farfouiller de son bec ces parterres, ce qui écrasa pas mal de pétales colorés, mais soit, ainsi était la vie ! Elle oublia rapidement ce petit bémol en voyant que le chocobo lui ramenait quelque chose, ce qui la mit en joie.
« Oh ! Chouette ! Tu vois qu’on peut le faire ! » S’exclama-t-elle avec bonne humeur, ce qui poussa le chocobo à chanter joyeusement. Il semblait bienheureux d’avoir quelque compliment sur ses compétences de chercheur. Autant dire que Suri ne pouvait pas prétendre avoir le flair pour ça. Ce n’était que de la chance… et peut-être le flair du chocobo ?

Et c’était repartit pour un nouveau tour !
« Bon, une fois quelque chose, une fois rien. On va dire jamais une sans deux ? » Non, c’était stupide et ça n’avait pas de sens, mais c’était juste pour encourager sa monture au plumage scintillant. Quoi que, était-ce encourageant ? Tout dépendait de la façon dont on prenait ce qu’elle venait de dire. Parlait-elle de trouver quelque chose ou, au contraire, de ne rien trouver ? Allons, restons positif un peu ! Elle lui tapota gentiment l’encolure et, encouragé, l’oiseau se dirigea ailleurs après avoir jeté un coup d’œil sur Ménée, comme s’il savait que c’était le mog qui déciderait quand ce petit jeu serait terminé…

Un trésor chacun, c'était déjà bien. Le reste ne serait normalement que du bonus. Encore fallait-il qu'il y ait du reste! Mais heureusement, Vilal n'avait ni un esprit de compétition, ni l'appât du gain. De toute manière, il était trop tard pour espérer rallier Lindblum dans la journée, donc quoi qu'il arrive, ils allaient passer la nuit dans cette forêt avant de repartir le lendemain à dos de chocobo.

Il était passé sur l'autre falaise, laissant Suri enthousiaste en bas avec son chocobo et cherchant activement un nouveau trésor! Cette fois, il ne repérait pas spécialement d'endroit pouvant permettre une fouille intéressante, aussi il laissa le chocobo et son flair chercher quelque chose.

«Alors? tu trouves quelque chose?» cela pouvait paraître étrange de voir Vilal discuter avec un chocobo, mais le jeune homme croyait en l'intelligence de ces volatiles, et il les respectait pour ça. C'est pourquoi il n'avait jamais aimé ces bateaux qui les utilisaient pour pouvoir se déplacer, c'était sur Spira notamment qu'ils agissaient ainsi. Enfin peu importe, pour l'heure, le chocobo sembla détecter quelque chose, sans grande conviction... il commença à creuser, mais parut déçu de ne rien trouver.

Le chevalier flatta doucement l'encolure et le laissa se reposer quelques minutes
«Ce n'est pas grave, continuons. Repose toi quelques secondes» d'autres auraient probablement dit que le temps jouait contre lui, mais comme dit plus tôt, il n'était pas de ceux qui voulaient faire fortune à tout prix... le bien-être de sa monture passait avant.

Rien. Oups.
Suri songea, l’espace d’un moment, bien que ce fut une pensée assez stupide admettons-le, que c’était de sa faute pour avoir dit ce truc débile un peu plus tôt. Ce n’était pas comme si, telle une mauvaise blague, elle aurait préalablement enlevée tout trésor du bec du chocobo après avoir dit ce truc. Ce n’était pas possible. Sauf que, en dépit de cette réalité, elle ne put s’empêcher de se sentir un tantinet coupable.

« Ah, flûte… » Dit-elle avant de rire un peu, maladroitement, nerveusement même. Comme si le chocobo pourrait lui en vouloir. « Bon, écoute, on a déjà quelque chose ? Au pire, ce sera déjà ça ! » Son positivisme refaisait surface et semblait déteindre sur le volatile également. Elle ne connaissait pas très bien ces montures particulières, mais quelque chose lui disait qu’il écoutait— comprenait. Elle était persuadée que si elle se démontrait négative, ça affecterait son humeur et, donc, ses performances.

Ce n’était pas important, trouver ces objets… honnêtement pour elle, ce n’était qu’une sorte de jeu, pas même une compétition. Elle s’amusait, appréciait être sur ce chocobo, et peut-être que plus tard, Vilal n’aurait plus à guider le chocobo, peut-être pourrait-elle avoir sa propre monture ? Sauf si les chocobos en ville étaient moins dociles que ceux-là ?

Ses cuisses se serrèrent un peu lorsque le chocobo fit un mouvement prompt pour se diriger vers un nouvel endroit, déterminé à déterrer quelque chose. Si elle, elle prenait ça pour un jeu, elle avait l’impression un peu bizarre que le chocobo – et son compagnon que Vilal avait actuellement avec lui – se la jouaient un peu compétition !
« Hé, doucement, on est pas à une seconde près. » Rit la jeune femme en rattrapant maladroitement les rênes. Elle se tenait à une seule main, rappelons-le, et tâchait de ne pas inutilement utiliser l’autre… sauf que loin d’elle l’idée, ou l’envie, de tomber. Si elle chutait, elle risquait de se faire bien plus mal que si elle daignait serrer les rênes avec sa main blessée.

Autant faire gaffe, quoi qu’il en soit !

Les secondes s'écoulaient, n'importe qui se presserait, mais Vilal observait soigneusement les environs. Il laissait aussi le chocobo chercher par lui-même, se fiant au flair de l'animal qui était forcément plus efficace que le sien! Il faisait bon en ce début de soirée, ils étaient à l'ombre des arbres, aussi il n'avait pas de raison de stresser sa monture plus que de raison.

Il ne s'était pas rendu compte que les deux chocobos prenaient ça pour une compétition, même s'il jetait de temps en temps un œil sur Suri, davantage pour s'assurer qu'elle ne tombe pas ou ne se blesse pas que pour voir ce qu'elle récoltait, il n'avait pas trop réalisé la nervosité des deux volatiles! Ça aurait été plutôt amusant à voir pourtant.

Son chocobo s'approcha d'un arbre et commença à creuser avec enthousiasme, au bout de quelques secondes, il trouva quelque chose et Ménée vint chercher le trésor comme à son habitude, mais en bas, la monture de Suri poussa un véritable cri de joie et le chevalier ne put s'empêcher de regarder pour voir de quoi il s'agissait... visiblement, elle avait trouvé quelque chose de fort rare? Voilà qui était intéressant

«Bien joué!» dit-il avec un léger sourire, mais son chocobo paraissait sacrément bouder sur le coup
«Kweh!!» se penchant légèrement, il ne pouvait voir la tête de sa monture qui lançait un regard bien noir à son concurrent! Il fit un pas de côté qui manqua de désarçonner le chevalier qui tint fermement les rênes alors que le chocobo filait comme une flèche vers une autre zone, bien déterminé à trouver un gros trésor lui aussi!

«Doucement...» mais c'était apparemment peine perdue, sa monture avait très envie de gagner!

Le bec dans la terre, l’herbe, les fleurs, la poussière et les pierres, le chocobo de Suri s’agitait, désireux de trouver quelque chose. Il sembla fouiller particulièrement profondément d’ailleurs cette fois-ci, au moins où la jeune femme crut, l’espace d’un moment, qu’il faisait exprès d’essayer d’aller plus loin juste par entêtement – pour forcément trouver quelque chose ! Elle allait justement lui dire de calmer ses ardeurs quand elle fut prise au dépourvu par un objet d’une rareté notable à en juger par l’arrivée pressée de Ménée qui sembla content de cette trouvaille.
« Bravo coubo ! Vous avez trouvé un objet rare ! Grâce à ça, vous gagnez quelques secondes supplémentaires coubo ! »
« Ah ? Chouette ! » S’exclama Suri alors que son chocobo chantait volontiers sa gloire. Ménée s’éloigna juste alors qu’elle entendait Vilal la féliciter, chose rare, qui la surprit également. Elle leva la tête pour le voir en hauteur et eut un grand sourire avant de lever la main pour lui faire signe, exprimant ainsi l’avoir bien entendu. Forcément flattée, et heureuse de bien se débrouiller, elle se sentait à présent en confiance et gratifia son chocobo d’une caresse affectueuse. « Bravo à toi ! Allez, on continue comme ça ! »

Même sans prendre quelque chose pour une compétition, on ne pouvait pas forcément s’empêcher d’être content de faire une bonne performance. Le chocobo de Vilal par contre, si ses plumes auraient put devenir vertes menthes, sans doute que ça aurait tourné ainsi ! Il était d’une certaine jalousie, fallait-il croire. Remarquez, celui de Suri se pavanait maintenant. C’était à croire que c’étaient deux frères qui se jouaient l’un de l’autre, à voir qui était le meilleur. Ils ne le sauraient jamais, mais une chose était sûre : ils prenaient ça très au sérieux.

« Au suivant ! » Sourit-elle avec enthousiasme, même si elle ne pensait pas pouvoir surpasser la rareté de ce qu’elle venait de trouver. Le chocobo semblait plein d’entrain au moins, et cette bonne humeur le poussa à joyeusement gambader jusqu’à un autre endroit. Par logique, naturellement, Suri décida de diriger le volatile aux plumes jaunes vers un autre espace, un lieu où ils n’avaient pas encore fouillés ! Après tout, il y aurait bien plus de chance qu’ils trouvent quelque chose comme ça…

Au final, il semblait qu'il valait mieux laisser le chocobo choisir par lui-même où il devait aller! La bête se semblait vraiment investie d'une véritable volonté de gagner! Le chevalier essayait de maintenir tout de même sa monture pour ne pas se laisser emporter, mais faisait assez confiance à la bête pour la laisser aller où elle voulait. De toute manière, elle restait bien en haut, alors que Suri continuait de parcourir les plaines en bas au milieu des arbres.

Son chocobo finit par foncer vers le pied d'un arbre et commença à creuser, on aurait presque pu croire que sa vie en dépendait et Suri n'était pas loin d'imaginer qu'il devienne vert sous la jalousie! L'autre chocobo avait trouvé un véritable trésor, un objet fort rare, et de toute évidence, celui de Vilal avait bien l'intention d'en trouver un apparemment.

«Calme toi.. tu as déjà bien travaillé.» mais rien à faire, le chocobo creusait comme un fou et trouva effectivement quelque chose! Ménée arriva pour le récupérer, mais fila rapidement en bas car celui de Suri aussi avait trouvé un petit trésor

«KWEH!» non mais il était sérieux? À croire qu'il n'aimait vraiment pas l'idée de perdre! Voilà qu'il repartait de plus belle, Vilal avait l'impression de n'être qu'une poupée de chiffon qui se faisait balader à gauche et à droite... bon ben si ça l'amusait... autant le laisser faire! Du point de vue du chevalier, l'investissement avait été déjà rentabilisé, le reste n'avait pas trop d'importance.

Décidément, Suri avait quand même pas mal de chance ! Son chocobo eut le bonheur de tomber sur un nouvel objet, alors que son bec, couvert de terre et de poussières, s'agitait pour dégager les débris et les cailloux. La jeune femme se pencha sur le côté pour essayer de voir ce qu'il cherchait, en espérant qu'il récupère quelque chose de bien, même si elle avait crut remarquer que Ménée en avait déjà pas mal et, donc, qu'il était pour ainsi dire inutile de chercher à en avoir davantage...
Mais comme son petit chocobo semblait vouloir être en tête de course, autant le laisser faire !

Elle jetait parfois des petits coups d’œil vers Vilal, s'interrogeant sur l'avancée de ses recherches. Son chocobo la fixait souvent - ou plutôt, il dévisageait sa monture - aussi supposait-elle qu'il y avait une évidente rivalité entre eux. Sauf si ce n'était que lui, en fait, le souci ? Peut-être ne supportait-il pas la compétition ? En tout cas, Suri ne s'en formalisa pas. Sérieusement, ce n'était pas si grave de ne pas en trouver plus qu'un autre... tant qu'on en trouve un ! Et aux dernières nouvelles, Vilal avait eut quelques trésors aussi.

« T'en fais pas va, certains ont du mal à gérer la compétition. » Rit la fille de Bahamut en allant cajoler l'encolure de son volatile, qui chantonna joyeusement, avant de poursuivre son avancée pour espérer trouver quelque chose - sans doute davantage pour plaire à sa cavalière qu'à impressionner son camarade à plumes !

Il ne restait plus beaucoup de temps, mais ce n'était pas bien grave! Enfin, du point de vue de Vilal, car du point de vue du chocobo, c'était une toute autre histoire! Le chevalier sentait bien que sa monture était déterminée à gagner! Aussi, il le laissait faire, ne voulant pas mettre la bête en colère juste parce qu'il aurait pu le guider à un endroit où il n'y aurait rien!

Il se laissait donc davantage porter qu'autre chose, ce qui finalement lui permettait de garder un œil sur Suri et ainsi s'assurer qu'elle ne se blesse pas au cours de cette petite chasse au trésor improvisée.

Sauf que son chocobo fit un brusque écart et que ce fut finalement lui qui manqua d'être désarçonné! Il se retrouva totalement sur le côté de sa monture, accroché difficilement au cou avant de finalement se laisser volontairement tomber, c'était plus simple que de tenter de se redresser dans ce cas de figure, face à l'empressement évident de son chocobo à déterrer son prochain trésor! Tombant sur le dos en se réceptionnant du mieux qu'il pouvait, le chevalier se releva ensuite, nullement gêné de sa chute qu'il n'aurait pas pu prévoir. Il s'approcha simplement de sa monture et profita qu'elle soit toute contente d'avoir trouvé un trésor supplémentaire là où son "adversaire" avait fait chou blanc, pour se remettre en selle

«Ce trésor ne devrait pas compter puisque je n'étais pas sur ton dos» reprit objectivement Vilal. Il n'y avait cependant pas de règles précises à ce sujet, malgré tout, si les chocobos pouvaient creuser tout seul, il n'y avait plus d'intérêt, n'est-ce pas? Enfin, Ménée vint tout de même récupérer le trésor déterré et Vilal tint plus fermement les rênes pour la suite

«Il ne reste plus beaucoup de temps... allez.» il le dirigea vers la dernière zone non explorée encore de ces falaises, il y avait tout de même moins de place par ici, il aurait pu chercher à retourner de l'autre côté, mais il n'y avait clairement plus de temps désormais.

Heureusement en fin de compte que le chocobo sur lequel Suri se trouvait n'était pas aussi farouche et frustré que celui du chevalier. Vilal avait en effet droit à quelques mésaventures qui auraient put être embarrassantes pour certains, mais le commandant ne se laissait pas démonter. Cela dit, quand elle entendit un bruit lourd, Suri tourna la tête et s'aperçut rapidement que Vilal n'était plus sur son chocobo.

« Oh ? » Elle fut inquiète l'espace d'une seconde à peine, avant de le voir se relever, et avancer vers le volatile qui cherchait ardemment quelque chose dans la terre. Il récupéra un objet que Ménée se fit un plaisir de prendre pour lui. « Eh ben, soit ton copain est agité, soit Vilal est tombé... Je miserai davantage sur le premier. » Son chocobo piailla fortement, comme pour répondre, et même si Suri n'en saisit pas un mot bien sûr, elle crut sentir qu'il était d'accord avec elle !

Loin de s'agiter autant cela dit, son chocobo chercha, mais ne trouva rien cette fois.
En dépit du fait qu'il tentait de ne pas se laisser démonter par l'esprit compétitif de son compatriote à plumes, il ne pouvait probablement pas s'empêcher de se sentir déçu ! Ah, la morsure de la déception... Pourtant, Suri trouvait qu'il avait fait de l'excellent boulot jusqu'à présent et qu'il n'y avait pas de quoi avoir honte.

Elle regarda Vilal, il devait être remonté sur son chocobo à présent. Bientôt, cette petite escapade serait terminée, et ils pourraient voir ce qu'ils avaient gagnés jusqu'à présent ! Ce n'était pas rien, et c'était déjà très bien !

C'est terminé



Récompenses:

Suri :
Potion (+150 hp)
Collyre
Remède
Élixir


Vilal :
Antidote
Collyre
Herbe écho x2
Renais x2

Bon il fallait se rendre à l'évidence, ce chocobo était fou. Même Vilal qui estimait que parfois, certaines choses ne pouvaient s'expliquer, là, il n'avait aucune explication sur la raison du comportement de sa monture. Cet acharnement le dépassait, et il devait se maintenir solidement sur l'animal pour ne pas tomber une nouvelle fois! Celui-ci trouva alors deux trésors de plus à la suite avant que le chronomètre soit finalement terminé et qu'il puisse mettre pied à terre.

«Eh bien Ménée, tu m'as prêté un caractériel.»
«Oui coubo... désolé coubo! Alors... voyons voir vos trésors...» le petit mog déballa les trésors, Suri avait eu la chance de mettre la main sur un élixir, ce qui était un objet particulièrement rare et précieux!

«Surtout, faites très attention à cela, Lindblum a quelques voleurs aussi, il ne faudrait pas vous le faire voler. C'est très précieux, et très cher.» et pour dire que ça pourrait fort bien leur sauver la vie un jour. Suri ayant vu une vision dramatique de son avenir pouvait très bien penser qu'en ayant eu un tel objet sur elle à ce moment là, elle aurait pu survivre. Il fallait qu'elle ne le garde qu'en cas d'extrême nécessité.

De son côté, il avait récupéré quelques objets intéressants. Notamment les renais qui pouvaient leur sauver la vie, mais aussi des objets pour soigner certaines altérations d'état. Oui, ça risquait d'être utile et il était plutôt satisfait de cette petite chasse au trésor improvisée!

«Bien, je vais t'acheter un chocolégume blanc si cela ne te dérange pas. Nous ne devrions pas avoir à quitter Héra tout de suite, mais tôt ou tard, ce sera nécessaire et je préfère en avoir un sur moi à ce moment là.»
«Bien sur, coubo!» il prit donc un chocolégume blanc et le rangea soigneusement avec le reste de ses gains

«Encore merci, Ménée. Sur ce, je vais installer la tente et nous passerons la nuit ici. Pourras-tu nous laisser monter un chocobo pour rejoindre Lindblum demain?»
«Oui! Coubo!» il eut un léger sourire respectueux, puis fit signe à Suri de le suivre afin de monter la tente. Elle était assez grande pour deux après tout!

«Il y a de très bonnes choses à manger dans cette forêt. Je peux attraper un lapin si vous souhaitez de la viande, sinon nous pourrions faire griller des champignons et autres racines...» et vu le repas pas terrible qu'ils avaient eu à la Porte Sud, ça pourrait presque passer pour un festin du coup! D'autant que Ménée avait quelques ustensiles pour préparer à manger!

La petite compétition amicale était terminée. Ménée annonça la fin de ce petit jeu. Comme si c’était une alerte générale, les chocobos s’arrêtèrent soudainement et redressèrent la tête pour regarder le mog. Suri descendit de sa monture pour suivre le mouvement exécuté par Vilal qui se dirigeait automatiquement vers Ménée pour récupérer ses gains. Elle ne songea qu’à ce moment-là au trésor rare qu’elle avait trouvé, et sourit en ayant déjà hâte de savoir ce que c’était.

Alors qu’elle récupérait ses biens, dont un flacon remplit d’un très rare liquide, Vilal échangea un peu avec le moogle, surtout pour exprimer que son chocobo était très caractériel ! Suri rit doucement en se souvenant de la chute qu’il avait fait, le pauvre, ça avait dû être un peu embarrassant quand même… Enfin, là où lui ne se formalisait pas, elle, elle savait qu’elle aurait été très gênée. Surtout parce qu’elle voulait faire bonne impression en fait… et tomber de son chocobo, c’était moyen pour ça.
« Merci, Ménée. » Fit Suri en regardant l’élixir qu’elle venait de recevoir. La couleur était magnifique. Le chevalier crut bon justement de lui faire remarquer que c’était quelque chose de très précieux et qu’elle devrait faire attention, car il y avait des voleurs à Lindblum également, et qu’un tel objet pourrait lui mériter l’attention des filous. « Oh, je vais bien le cacher alors. » Assura-t-elle en le rangeant déjà dans ses affaires, bien au fond, question que ça ne se remarque sous aucun prétexte.

Pendant qu’elle farfouillait dans ses affaires pour y ranger ses objets, elle entendit que Vilal comptait passer la nuit ici sous une tente. Elle suivit donc pour l’aider à l’installer et rien qu’à regarder la taille, elle devina qu’ils s’y abriteraient tous les deux pour la nuitée. Lorsqu’ils eurent terminés de mettre en place leur abri, Vilal proposa de chasser de quoi manger et la mention du lapin laissa Suri frissonnante.
« Ah non ! On ne va pas tuer un lapin juste pour ça ! » C’était mignon un lapin… Elle ne voulait pas en tuer un juste pour remplir son estomac. « Il doit bien y avoir des plantes et des champignons comestibles. Peut-être des fruits ? » Qui sait. Il avait en effet proposé de faire griller des champignons, aussi Suri s’attela à aller en chercher… problème : elle ne savait pas lesquels étaient comestibles. Certes un bon lapin aurait été succulent après le maigre repas de la Porte Sud, mais Suri ne voulait pas tuer un mignon petit animal pour se remplir la panse. C’était paradoxal, car ça aurait été un phacochère ou un truc du genre, elle n’aurait peut-être pas dit non…

Elle vit un lapin d’ailleurs alors qu’elle cherchait des champignons. Juste l’imaginer percer d’une épée la fit frissonner.
« Psh, file, file. » Dit-elle et filer le lapin fit ! Elle sourit, satisfaite de le voir déguerpir, et continua ses recherches avant de retourner voir Vilal à la tente, jugeant logique de se rejoindre ici lorsqu’ils en auraient terminés. Elle avait les bras chargés de champignons en tout genre, ayant préféré ne pas chercher de racines – elle ne s’y connaissait pas du tout dans le domaine.

Lorsque Vilal reparut, elle lui montra ses trouvailles.
« Je ne savais pas trop ce qui était comestible ou pas donc j’ai… tout pris. » C’était gênant maintenant qu’elle y pensait. Son manque de connaissance de ce côté était encore flagrant. Si Vilal avait put prendre un après-midi complet à lui apprendre un peu la langue d’Héra et les chiffres, le côté botanique, ce serait pour un autre cours en d’autres circonstances !

Comment ça? Ne pas tuer un lapin juste pour ça? Y aurait-il eu une autre raison de tuer un lapin? Évidemment, il n'avait pas pris la phrase de Suri dans le bon sens, mais c'est ainsi qu'il l'avait pris
«J'ai dit un lapin, mais il doit bien y avoir d'autres animaux ici... un faisan peut-être? Le goût est plus fort...» mais même sans être empathique, il voyait bien à sa mine apeurée que l'idée de manger un animal lui était difficile, aussi, il opta pour une autre solution et chacun partit donc faire ses recherches de son côté.

Il tomba sur un meiden, la viande était proche de celle du sanglier, une fois rôtie sur un feu de bois, ce serait très bon! Et puis, c'était une créature facile à tuer, bien qu'il lui fallut en tuer trois pour tomber sur un qui ne fondait pas en poussière de cristal
«Je n'arrive toujours pas à différencier les monstres des animaux, c'est vraiment problématique...» et pénible oui. Ceux qui chassaient pour nourrir les populations devaient être obligés de tuer beaucoup plus de créatures pour tomber sur les animaux, pour ça surement que beaucoup se mettaient dans l'élevage, c'était le moyen le plus sur de savoir qu'on avait affaire à un animal puisque les monstres ne se reproduisent pas de la même manière... tsss...

Il revint au niveau de la tente, se dépêcha de dépecer le meiden en jetant les viscères le plus loin possible du campement, il comptait se servir de la peau pour faire un autre sac, il alla donc la déposer d'abord près du ruisseau, il faudrait la nettoyer et la sécher pendant la nuit.

De retour au campement, il avait commencé à préparer la viande lorsque Suri arriva les bras chargés de champignons, il s'approcha et fit le tri
«Il y a très peu de champignons dangereux dans cette forêt, la plupart de ceux que vous avez ramenés sont bons.» de tout le tas qu'elle avait ramené, il en avait dégagés moins d'une dizaine. Il montra ensuite la viande en train de griller sur le feu et préféra rassurer la jeune femme

«Ce n'est pas un lapin, c'est un meiden...» il n'avait jamais vu de meiden sur les autres mondes d'Héméra, donc probablement que ça n'existait pas non plus sur le monde de Suri. Manger un animal dont elle ne sait que trop peu à quoi ça ressemble - ils en avaient croisés dans la Forêt Maudite, mais il ne lui semblait pas avoir dit le nom des monstres - serait peut-être plus facile pour elle. «mais si vous ne souhaitez pas en manger, c'est votre droit, évidemment.»

Il prit des branches et commença à piquer les champignons pour les mettre aussi au-dessus du feu afin de les griller, tout en ajoutant des herbes qu'il avait ramassées dans la forêt, Ménée leur avait apporté des petits bols et il disposait de morceaux de tissus pour faire des serviettes improvisées. Le repas prêt, ils s'installèrent autour du feu pour manger, Vilal avait pris un gros morceau de viande et deux brochettes de champignons, essayant donc d'avoir le plat le plus équilibré possible

«Nous prendrons un chocobo demain, ou deux si vous préférez, nous serons ainsi à Lindblum demain en fin d'après-midi. Il serait judicieux d'y rester quelques jours pour que vous puissiez totalement vous remettre de votre main. De toute manière, c'est une ville où il y a largement à faire, du théâtre, la bibliothèque du château, la fête de la chasse... vous pourrez  peut-être faire quelques achats aussi, et s'il nous faut un peu d'argent, il y a quelques tableaux de missions aussi.» autrement dit oui, ils pouvaient perdre un peu de temps là bas «et il nous faudra faire un tour à Pinnacles Rock au cas où, on dit que Ramuh s'y trouvait autrefois, en tant que chimère de la foudre... il y sera peut-être encore?»

Le repas terminé et le programme établi, ils pourraient aller se reposer. Normalement, Vilal dormait torse nu, mais la fraîcheur des nuits en plaine l'inciterait à dormir plutôt avec la combinaison qu'il portait sous son armure.. il lui fallut quelques minutes pour enlever toutes les pièces et les caler dans un coin de la tente, puis il s'allongea bien sur le côté pour laisser de la place à Suri. Il n'allait pas faire long feu, la journée avait été longue.