Chasse au trésor [Percival Strong] - MJ Fulgora

Tous les groupes des participants se retrouvent sur le grand plateau de Daguéréo, chacun dispose d'un chocobo blanc afin qu'ils puissent rejoindre leur toute première destination. Les participants ont eu plusieurs jours pour constituer leur équipe et sont maintenant prêts à recevoir la première énigme.

Un homme s'avance, il est reconnaissable entre tous avec ses 4Bras, il s'approche de chaque chef d'équipe et leur tend un petit parchemin soigneusement scellé par un peu de cire. Une fois que chacun se retrouve en possession de son parchemin, les participants sont autorisés à l'ouvrir afin d'en lire le contenu.


4Bras regarde tout le monde avant de clamer haut et fort «Que la chasse au trésor, commence!»

Et c'est parti!

===========================
Top départ de la chasse au trésor! À la suite de ce poste, merci de rédiger votre rp en précisant dans un premier temps la façon dont vous êtes arrivés à Daguéréo, puis la constitution de votre équipe avant de décrire votre raisonnement pour résoudre l'énigme ci-dessus. Pour le moment, vous avez un chocobo qui vous permettra d'atteindre l'étape suivante, mais celui-ci s'envolera une fois que vous serez arrivés à destination. Après ça, il faudra vous débrouiller!

Bonne chance!

En repensant au chemin qu’il avait parcouru depuis sa rencontre avec Ivar Maxwell et comme tous les évènements qui s’étaient enchainés l’avaient finalement amené ici, sur un autre continent, au milieu de tous ces chasseurs de trésors venus des quatre coins d’Héméra, Percival ne put réprimer un petit sourire pensif.

Il était pourtant profondément déçu de ne pas participer à cette grande Chasse avec son ami, mais il était bien conscient que cet évènement était une occasion unique de découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles têtes. Et puis, il aurait un tas de choses à lui raconter la prochaine fois qu’ils se retrouveraient.

Il commencerait son histoire, sans aucun doute, par l’étrange compagnie qu’il s’était dégottée : Trisha Barber une noble de Tréno férue de reliques liées aux dragons, Miria Ronso, une ex-joueuse des Ronso Fangs en quête d’adrénaline autant que de nouvelles techniques de blitz, Eve Butcher, une scientifique de la Shinra en congé sabbatique et Maxina Deine, une étudiante de la GGU recalée pour le seconde fois à l’examen Seed. Bref, hormis lui, une équipe exclusivement féminine.

Pourtant, son intention n’avait clairement pas été de ne recruter parmi la gente féminine. Mais, encore une fois, les circonstances, plus que son charme naturel, l’avaient naturellement amené à composer son équipe de cette façon. Chacune des rencontres avait été fortuite et, pourtant, le courant était si bien passé que le colosse n’avait pas hésité une seule seconde avant de leur proposer d’intégrer l’équipe qu’il inscrivait.

Maxina, par exemple, était en train de se chamailler avec un de ses concurrents dans la file d’attente des inscriptions. Forcé d’écouter malgré lui – les deux jeunes gens étaient juste devant lui – le géant avait vite compris qu’ils venaient tous les deux de Dol, qu’ils avaient tous les deux échoué aux derniers examens et qu’ils comptaient bien redorer leur image auprès de leur université en allant très loin dans cette Chasse. Et, détail non négligeable, que l’un des deux n’avait pris qu’un seul formulaire d’inscription.

Le ton de la blonde aux cheveux courts, Maxina, montant à mesure qu’elle découvrait – en même temps que le colosse – l’étendue de l’égoïsme de son camarade de classe, Percival s’était interposé peu avant qu’elle n’en vienne aux mains.

« Excusez-moi, mais j’en ai une en trop. J’avais prévu de le faire avec un ami mais… Vous pouvez la prendre. »

La jeune fille l’avait débord regardé avec un air sceptique, avant de s’emparer de la feuille et de la remplir. Une fois sa candidature enregistrée, elle était venue voir Percival pour le remercier et lui proposer son aide, maintenant qu’elle s’était « séparée par consentement mutuel » de son camarade.

Et, maintenant qu’ils étaient devant leurs chocobos blancs et qu’il leur avaient lus à toutes les quatre le parchemin que les organisateurs leur avaient remis, Percival était ravi de l’avoir rencontrée. A peine la lecture terminée, elle s’écriait :

« Trop fastoche !!! »

« Ah oui ? » avait répondu un Percival, pour qui la chose était loin d’être évidente.

« Le monde des sorcières, c’est forcément le mien. C’est quand même pour ça que la GGU a été créée… Quant au village caché et isolé avec une statue de héros, je dois avouer que j’ai un peu de chance : c’est là où on a envoyé l’équipe que j’accompagnais en mission d’observation ! »

Elle posa la main sur ses hanches et lui sourit avec arrogance avant de conclure :

« Aucun doute, on doit aller au Village Shumi !! »

Le grand rouquin consulta rapidement les autres membres de l’équipe, qui n’opposèrent aucune objection à leur destination, chacune secouant la tête pour lui signifier qu’elle ignorait l’existence même de ce village.

« Alors, on te fait confiance, Maxine. Cap sur ce village Shumi. » conclut Percival en roulant le parchemin et en le mettant dans la poche intérieure de sa cape.

« Ah oui. J’espère que vous aimez le froid, parce que j’aime autant vous dire qu’on va douiller, niveau température. »

*Ca va me changer, tiens…* pensa le grand gaillard en enfourchant son destrier.

Le voyage leur prit deux jours et demi, au cours desquels ils purent faire plus ample connaissance. Quand ils arrivèrent enfin devant le batiment, assez impressionnant, Percival lui fit part de son étonnement. Lui qui était habitué au Village Glaçon et ses constructions traditionnelles en bois, avait plutôt de quoi être surpris de l’imposant bâtiment métallique, entièrement mécanisé, devant lequel il se trouvait.

« J’espère qu’on se trompe pas ! Parce que j’ai pas vu de station de train à proximité… »

Maxine lui adressa un sourire confiant accompagné d’un pouce levé.

« Tinquiète. Au pire, il y a une forêt de chocobos pas loin. »

Au moins, c’était ça de pris. Sans réfléchir d’avantage sur leur choix, le colosse lacha les rênes de son chocobo pour rentrer dans le bâtiment, et, passées les surprises de l’ascenseur, du village sous-terrain et de ses habitants hors normes, se tint devant la statue de Laguna Loire, ses quatre équipières derrière lui.

Spoiler:

Le groupe s'était dirigé au Village Shumi - où leurs chocobos les laissèrent en plan - pour trouver la statue de Laguna! Afin de ne pas souiller cette magnifique sculpture Shumi, ils ne trouvèrent qu'un post-it collé dans son dos, prêt à être retiré.

« Planète bleue et lune rouge, c’est ainsi qu’était représenté ce monde. Prospères, nous étions, entités fantastiques, nous aimions. Les seuls souvenirs restants de nous, dans la roche à jamais seront figés. »

Bonne chance !

Comme toujours dans ce genre de situations un peu embarrassantes, le colosse se passa la main dans les cheveux, et, l’air visiblement gêné, se tourna vers Maxine :

« Je crois qu’on a fait chou blanc… Je ne vois absolument rien qui ressemble de près ou de loin à un nouvel indice… »

Ladite Maxine bondit hors du groupe de filles qui le suivaient pour s’expliquer :

« On est là que depuis deux minutes. Peut-être qu’un Shumi va nous l’apporter ! Il est surement en retard ! Je suis suuuuuuuure que c’est ici ! »

Ne tenant plus en place face aux regards de toute son équipe, elle commence à farfouiller autour de la statue avant de finalement lancer un cri triomphal :

« HAHAAAAAA ! Il y a un post-it dans le dos. »

L’ensemble des membres de l’équipe la rejoignit pour vérifier ses dires et, avant que quiconque pû faire quoi que ce soit, l’étudiante de la GGU arracha le post-it. Elle allait commencer la lecture quand elle croisa de son chef d’équipe. Excellente gagnante, elle lui tendit le bout de papier avec un air suffisant :

« Tu vois qu’il fallait me faire confiance. »

Peu avare en compliments, le géant acquiesça d’un hochement de tête et répondit :

« Bon boulot, Maxine. »

Il saisit le post-it qu’elle lui tendait et lut à voix haute :

« Ca dit : Planète bleue et lune rouge, c’est ainsi qu’était représenté ce monde. Prospères, nous étions, entités fantastiques, nous aimions. Les seuls souvenirs restants de nous, dans la roche à jamais seront figés. »

Un silence de quelques minutes s’installa, chacun prenant le temps de peser chaque mot de la nouvelle énigme, quand Maxine intervint de nouveau :

« Celle-là, c’est clair que c’est pas sur Dol. On n’a jamais eu de lune rouge ! »

« Non » coupa la taciturne Trisha Barber « Il s’agit clairement d’Héra. Enfin, avant la fusion des mondes. »

Percival tourna son attention vers la noble à la peau sombre. Il l’avait rencontrée devant un stand de nourriture, alors qu’il venait de se faire chaparder sa bourse par un rat d’à peine 1m20. Encombré par sa carrure pour circuler librement dans la foule, il s’était rapidement fait distancer et avait dû crier à l’aide pour qu’on arrête le voleur. A peine son cri avait-il retenti qu’un claquement de fouet s’était fait entendre. Le géant n’avait pas vu un seul bout de la scène, mais, lorsqu’il arriva à hauteur de la noble, peau mate, chignon brun tiré, pantalon et veste près du corps, bottes et gants de cuir impeccables, deux fouets accrochés à la ceinture, il avait su qu’il avait affaire à forte partie. Sans un mot, elle lui avait lancé sa bourse.

« Merci à vous » avait-il réussi à balbutier « Je peux peut-être vous offrir quelque chose ? Je veux dire, pour vous... »

A la manière dont elle l’avait dévisagé, le rouquin avait tout de suite compris que son offre était ridicule.

« Je ne crois pas que vous ayez quoi que ce soit qui puisse m’intéresser. »

Rien, à part lui, peut-être. Quelques minutes plus tard, elle lui expliquait qu’elle n’était pas complètement inconsciente, et qu’un atout de la carrure du colosse pourrait peut-être être de ceux qui lui permettraient d’aller loin dans cette Chasse. Après quelques échanges, ils étaient rapidement arrivés à un accord : elle acceptait de lui laisser la direction de l’équipe et toute récompense, à l’exception de ce qui concernerait ses centres d’intérêt.

Centres d’intérêt, qui pourraient bien leur servir. Au village Shumi, Trisha, après avoir relu le post-it, poursuivit :

« Quant au reste de l’énigme. Je pense que je sais où chercher. J’étais à Alexandrie lorsque Bahamut – une ancienne chimère de mon monde – a attaqué. »

Alors qu’elle montrait un calme sans faille depuis le début de l’aventure, ses yeux se mirent à pétiller d’excitation :

« J’ai fait quelques recherches pour savoir d’où il venait. De fil en aiguille, je suis arrivé à Madahine-Salee, le lieu d’où viennent les Invokeurs de Chimères. Là-bas, il y a une grande fresque représentant toutes les Chimères connues, dont Bahamut. »

Elle ne leur fit pas part de la déception qu’elle avait éprouvée en découvrant que la fresque ne faisait nulle part mention de la procédure à suivre pour invoquer le roi des Dragons.

Après que chacun eut pu analyser la solution apportée par Trisha, le rouquin lança :

« Ca me parait pas mal. On y va. »

Il ne restait plus qu’à trouver le moyen de se rendre dans ce nouveau lieu, parce que le continent d’Héra, ce n’était pas la porte à côté.

« Direction la forêt des Chocobos. On trouvera peut-être nos Chocobos blancs. »

« Vous n’arriverez pas à les faire venir. » lança une petite voix derrière eux.

Un Shumi de petite taille s’avança vers eux en se frottant les mains et poursuivit :

« Il vous faut un Chocolégume blanc pour en attraper. »

« Ah oui ? Mais on n’a pas ça en stock. »

« Oh, je peux vous en donner ! J’en ai tout un stock. »

« Vraiment, c’est très gentil de votre part. »

« Oui, seulement, ils sont derrière une porte coincée et des caisses assez lourdes. Mais, un grand garçon comme vous ne devrait pas avoir de mal à déplacer tout ça… »

Le marché était suffisamment clair pour que Percival comprenne l’allusion. Etant donné qu’ils n’avaient pas vraiment le choix, le géant accepta sans condition.

Une heure plus tard, ils étaient avec dans la Forêt des Chocobos. Leurs trois Chocolégumes à peine sortis de leur sac, que trois destriers fonçaient vers eux. Les filles allaient devoir partager le leur – par égard pour les Chocobos, Percival avait suggéré de rester seul sur le sien – mais, finalement, étant donné le froid qu’il faisait, aucune n’émit la moindre objection.

Après encore deux jours et demi de vol, ils arrivèrent enfin à destination. Il faisait nuit noire lorsqu’ils lâchèrent leurs Chocobos, mais, à la lumière de leurs torches, ils parvinrent enfin au pied de l’immense fresque représentant les Chimères, de Madahine-Salee.

Le groupe arrive désormais au Mur des Invokations à Madahine Salee. Dès leur arrivée, ils constatent que de l'encens brûle au milieu. Un mog du village les attend là, les bras croisés, avec un air qui se voulait sévère, mais le décrédibilisait au plus haut point. Malgré tout, la boule de poils leur transmet un nouveau message.


Le tout, conclut avec un fidèle « coubo » avant que la bestiole ne s'envole et quitte les lieux sans rien ajouter de plus. Bon ... Plus qu'à trouver un moyen de quitter les lieux et se rendre à leur nouvelle destination !

=================================

Rappel : Durant toute la durée de l'event, les transports sont gratuits ! Mais à vous de justifier en RP comment vos personnages se dépatouillent pour voyager sans avoir à dépenser le moindre gil !

Prochain bilan le 15 Septembre 2015 entre 18h et 19h!

Vue la torche qui illuminait la fresque à leur arrivée, Percival fut tout de suite mis en confiance. Dès qu’ils eurent lâché les rênes de leur Chocobo, il se dirigea avec assurance au centre du mur Invokations. La présence du Mog, qui leur débita la nouvelle énigme à fond de train, avant de disparaitre, le soulagea autant qu’il l’inquiéta : il ne prit même pas le temps de remercier la noble, qu’il répétait dans sa barbe :

« Sur cette planète qui criait à l’aide, bravez mille dangers et rendez-vous dans la cavité, où la sorcière gardait l’être de lumière. »

La jeune Eve Butcher l’interrompit timidement :

« J’ai tout noté, chef. Pas besoin de la répéter. »

Ravi de l’initiative qu’avait prise la jeune fille, Percival lui sourit et lui adressa ses félicitations :

« Bien joué. Mais Percival suffira. »

Il se tourna vers Trisha, qu’il devinait plus qu’il ne voyait à la seule lueur du feu qui les éclairait :

« A toi aussi, d’ailleurs. Bon boulot. »

Les félicitations furent accueillies par l’intéressée avec un simple haussement d’épaules. Sans en prendre ombrage le moins du monde, Percival éleva un peu la voix pour s’adresser à l’obscurité dans laquelle s’était fondue la peluche rose :

« Et merci à vous, Monsieur. »

Ses remerciements adressés, il se tourna vers ses équipières pour faire un point de groupe sur la nouvelle énigme qui leur était posée. Après quelques échanges, ils convinrent que l’ancien monde dont on parlait ne pouvait être que Gaïa et sa Rivière de la Vie, mais, quand bien même leur équipe était composée de deux représentants de ce continent, aucun ne savait à quoi le reste de la phrase renvoyait.

En digne chef d’équipe, le géant leur proposa d’ajourner la réflexion. De toute façon, même s’ils trouvaient la solution maintenant, il était bien trop tard pour trouver un moyen de se rendre à cette nouvelle étape de leur voyage. Et puis, la nuit portait conseil.

Ses coéquipières, éreintées par plusieurs jours de voyage, accueillirent la pause avec enthousiasme, promettant à leur chef de réfléchir à la solution pendant la nuit.

Lorsque le soleil chatouilla les minois de ses camarades, Percival les attendait avec un sourire triomphal. Pour la première fois depuis le début de cette aventure, il pensait pouvoir se montrer vraiment utile – autrement qu’en portant des caisses lourdes ou qu’en enfonçant des portes rouillées – et il en était tellement fier qu’il n’avait dormi que quelques heures. Il leur laissa à peine le temps de sortir de leur léthargie matinale :

« Je pense que je sais où on doit chercher : le village Glaçon. »

C’était chez lui, il en était quasiment sur, qu’ils devaient chercher. L’argument qu’il s’apprêtait à avancer était fragile, pourtant, il le savait, mais, plus il y réfléchissait, plus il se disait qu’il ne pouvait y avoir d’erreur :

« Voilà » continua-t-il sans laisser le temps aux filles de réagir à sa première affirmation. « Je vous la fais courte : chez nous, au village Glaçon, il y a une histoire qui dit qu’il y a longtemps, une sorcière réussit à capturer un rayon de lumière. La lumière était si pure que tout son or et tous ses bijoux lui paraissaient bien ternes en comparaison. Craignant qu’on lui dérobe cette lumière si rare, elle s’enfuit dans les montagnes près de mon Village, délaissant la compagnie des hommes. On raconte aux enfants qu’elle veille toujours jalousement sur son trésor et qu’elle a tendu mille pièges à ceux qui voudraient les retrouver, elle et sa lumière. »

Le regard pétillant d’excitation, le colosse alla d’un visage à l’autre pour trouver ne serait-ce qu’un début d’approbation. Après tout, même si l’histoire ne correspondait pas exactement à celle de l’énigme, il y avait trop de ressemblances pour que ce soit une simple coïncidence.

Après un débat houleux sur l’opportunité de ne se fier qu’à une simple légende pour avancer dans leur Chasse, les réfractaires convinrent qu’elles n’avaient pas de meilleure piste à proposer et que ça ne coutait pas grand-chose d’aller jusqu’à ce Village pour se renseigner, puisqu’au moins, l’équipe serait sur le bon continent.

Il ne restait plus qu’à déterminer comment ils allaient se rendre jusqu’au dit village. Heureusement pour eux, le Mog qui les attendait la veille leur apporta la solution sur un plateau d’argent : puisqu’ils s’étaient montrés polis et disciplinés la veille au soir, en allant se coucher rapidement et sans bruit et en l'appelant Monsieur, il allait les recommander auprès du capitaine du vaisseau qui leur apporterait le courrier dans l’après-midi.

Après que le colosse ait sympathisé avec ledit capitaine, partir pour le Village Glaçon ne fut plus un problème et un jour et demi et deux correspondances plus tard, ils étaient sur place. Là-bas, ils évoquèrent le sujet avec plusieurs anciens, qui connaissaient bien cette histoire. D’après eux, la sorcière protégeait une source de pouvoir qu’il ne fallait pas mettre entre toutes les mains.

Toujours aussi convaincu, Percival entraina ses quatre recrues dans une partie de snowboard, suivie d’un jeu de pistes à travers les différentes grottes du Grand Glacier. Cependant, grâce à la carte que leur avait donnée l’un des anciens du Village, à de la persévérance et après de nombreux combats, ils atteignirent enfin la grotte que leur guide leur avait entourée.

->Direction Gaïa, le Grand Glacier, la grotte de la matéria Alexandre

Spoiler:

Quel esprit de déduction! Le groupe de Percival se dirige dans la grotte de la sorcière Neige qui gardait en captivité la matéria d'Alexandre ... Ils ne trouvent rien de spécial, sauf en s'approchant d'une paroi de glace, quelqu'un a gravé à l'intérieur :


Bonne chance !

=======================

Rappel : Durant toute la durée de l'event, les transports sont gratuits ! Mais à vous de justifier en RP comment vos personnages se dépatouillent pour voyager sans avoir à dépenser le moindre gil !

« Euh, je voudrais pas dire, mais je vois rien du tout !!! » lança Maxine, brisant le silence gêné qui s’était installé depuis qu’ils étaient arrivés dans la grotte.

Percival la regarda, en même temps que toutes les autres filles, visiblement embarrassé. Et s’il s’était trompé ? Il avait tout fondé sur son intuition et sur une vieille légende. Mais après tout, les organisateurs de la Chasse, eux aussi, devaient bien se fonder sur des éléments de folklore pour trouver leurs énigmes.

Comme la jeune étudiante de Galbadia quelques jours auparavant, le géant refusa de s’avouer vaincu avant d’avoir vérifié la grotte de fond en comble. De toute façon, elle n’était pas bien grande. Ca ne leur prendrait pas bien longtemps.

« Attends un peu. » grommela-t-il en examinant les murs, avant de reprendre, une trentaine de secondes plus tard, en pointant du doigt un des murs de la grotte. « LA !! »

D’un geste de la main, il fit signe à Eve, la scientifique, d’approcher avec sa lampe torche. C’était gagné : elles révélèrent un nouveau message, que le leader s’empressa de lire à ses équipières, avec une pointe de fierté dans la voix :

« Douces lucioles, vous étiez signe de vie et de mort ... Dans le silence d’un décor enchanté, c’est ici qu’un moment de grandes émotions s’est déroulé. »

Puis, il ajouta, pour Eve seule :

« Tu peux prendre ça en note ? On réfléchira à ça une fois qu’on sera au chaud au Village. »

Quelques minutes plus tard, ils repartirent, affrontant, de nouveau, monstres et détours pour revenir au Village.

Une fois arrivés, ils retournèrent à l’auberge, qui connaissait bien le géant, pour diner. Enfin à l’aise, Percival remit le sujet de l’énigme sur le tapis :

« Alors, c’est à qui, le monde des lucioles ? Parce que c’est clairement pas le nôtre. »

Hochement de tête de la scientifique Gaïenne pour approuver les paroles du leader.

« Miria pense que c’est le sien. Miria sait même peut-être où trouver la devinette. »  intervint la Ronso.

Un peu rassuré de voir que la demoiselle qui rivalisait avec lui en termes de gabarit était douée de la parole, Percival sourit. Il faut dire que, depuis qu’il l’avait recrutée, en même temps qu’Eve, à qui elle servait vraisemblablement de garde du corps, elle n’avait pas ouvert la bouche, hormis pour grogner après les monstres. Et, même si le géant reconnaissait ses capacités hors du commun de combattante – pour rien au monde, il n’aurait voulu recevoir un de ses coups de pieds – il avait nourri quelques doutes sur son utilité en tant que représentante de Spira et ce, bien qu’Eve se soit portée garante de ses connaissances sur son monde d’origine.

« Miria pense que la forêt de Macalania est jolie et… »

Elle chercha quelques instants ses mots et ajouta, avec un effort d’articulation :

« Enchanté et silencieux. »

Si la fourrure bleue n’avait pas couvert son visage, le reste du groupe l’aurait vu rougir.

« Miria pense que des amoureux vont à cet endroit. Miria a déjà… »

« Ca me semble être une bonne piste, Miria » coupa le géant, sentant la gêne croissante de son interlocutrice. « Et vu qu’on en a pas d’autres, je déclare la destination arrêtée ! »

Tout le monde hocha la tête et le diner reprit dans une ambiance de plus en plus détendue.

A la fin du diner, une fois ses équipières dans leur chambre, Percival prit une bonne heure pour discuter avec un pilote de passage qui livrait des matériaux pour finaliser la reconstruction du Village – en très bonne voie –. Quelques verres plus tard et une bonne nuit de sommeil, ils partirent pour Corel, d’où le pilote venait. Là, il les recommanda à un de ses amis qui partait pour Bevelle. Après à peine quelques heures de vol, ils atterrirent à bon port et, de là, se rendirent à dos de Chocobo, gracieusement prêtés par un fan de Miria en échange d’un autographe sur une balle de blitz, jusqu’au carrefour entre la forêt de Macalania, du Lac, et de la Plaine Félicité.

Là, Miria les arrêta en leur disant qu’il s’agissait, selon elle, du plus bel endroit de la forêt.

Direction : Continent de Spira, Macalania, Lac du baiser de Tidus et Yuna

Quel sens de la déduction. Oui je me répète je sais ! Mais vous voici au cœur de la forêt cristalline de Macalania, devant le fameux lac où Yuna et Tidus échangèrent leur premier baiser ... A priori, rien en vue. Pas de papier, rien de bien louche ! Jusqu'à ce que l'eau bouillonne de façon anormale - pourquoi l'eau d'un secteur si froid serait-elle portée à ébullition !? - et qu'une métasphère finisse par en surgir.

HEP HEP HEP !!! Ne la tuez pas !! Elle commence à bouger, mais son corps fluide et invertébré lui permet de prendre n'importe quelle forme souhaitée ... si bien qu'elle commence à former une phrase dans les airs :

Enigme n°5


Et elle retomba à l'eau ...

===========================================

Rappel : Durant toute la durée de l'event, les transports sont gratuits ! Mais à vous de justifier en RP comment vos personnages se dépatouillent pour voyager sans avoir à dépenser le moindre gil !

Spoiler:

« C’est vrai que c’est très beau, ici. » lança le géant sur un ton engageant, une fois qu’il eut rejoint Miria à bas de leur monture.

Et la bulle d’eau qui se formait et se déformait devant ses yeux n’allait pas le faire changer d’avis, surtout lorsqu’elle prit sa forme finale. Le géant déchiffra à voix haute :

« Magie noire et chapeaux pointus étaient synonymes de terreur en ce monde. Je trône au beau milieu des affaires des uns et des autres. A l’aube, au crépuscule, à midi, ou à minuit, je ne bouge pas d’un pouce. »

Comme toujours depuis le début de leur aventure, il consulta du regard l’ensemble de ses équipières, laissant chacune d’entre elles s’imprégner du texte qu’il venait d’énoncer et qui, déjà, s’évanouissait dans le lac.

« Magie noire et chapeaux pointus… » répéta-t-il pensivement. « Encore pour toi, Maxine, avec tes sorcières ? »

« Non » coupa Trisha, la noble de Tréno. « Il s’agit clairement d’Héra. La reine Branet a produit une armée de mages noirs aux chapeaux pointus avant la fusion des mondes. Elle voulait soumettre tout le continent. D’où la terreur que ces mages ont inspiré… »

Un peu étonné par l’historique du continent, qu’il ne connaissait absolument pas, le rouquin hocha pensivement la tête, avant de reprendre :

« Donc, tu sais où on doit se rendre ? »

La noble le dévisagea un instant et répondit finalement :

« Non. »

Un peu trop habitués à des réponses rapides, Percival aussi bien que toutes ses comparses affichèrent une mine franchement déçue. Ils seraient déjà bloqués à la cinquième énigme ?

« T’as même pas une vague idée ? » demanda l’étudiante galbadienne.

« Je n’ai pas dit ça, »[b] rétorqua la noble au teint mat sur un ton placide. [b]« C’est tout à fait l’opposé : j’ai trop d’idées. »

Percival grimaça. C’est exactement le genre de situations qu’il redoutait.

« L’énigme est rédigée en termes sibyllins et, donc, selon l’interprétation qu’on en a, ces termes peuvent faire allusion à un lieu autant qu’à un autre. » poursuivit-elle, dans le silence général. « Par exemple, on pourrait tout à fait considérer que la phrase « A l’aube, au crépuscule, à midi ou à minuit, je ne bouge pas d’un pouce » fait référence à la ville de Tréno, qui est plongée dans une nuit perpétuelle. Mais ça peut tout aussi bien faire référence à une immense horloge… Comme celle qui trône au-dessus des locaux d’une compagnie de théâtre à Lindblum. Ou encore tout autre chose ! »

Bien qu’elle affichât un calme olympien, le géant perçut tout de même un agacement prononcé chez la noble. Visiblement, elle, comme tous les autres, d’ailleurs, redoutait d’être le premier maillon faible de la chaine d’énigmes.

Voyant que la réflexion intense que poursuivait la noble ne mènerait nulle part pour le moment, le grand gaillard, pour détourner l’attention d’elle, proposa :

« On n’est pas obligé de répondre maintenant. De toute façon, on sait que c’est sur Héra. Reprenons la route. Le temps qu’on arrive à Bevelle et qu’on trouve de quoi retourner sur le continent de Trisha… »

Eve, la scientifique, s’empressa d’ajouter :

« Oui ! En plus, l’éleveur de Chocobos, à Bevelle, a donné des chocolégumes à Miria pour la remercier de l’autographe qu’elle lui a signé. Donc, si on veut pas que nos Chocobos s’éloignent de trop… »

« Parfait. Agitez les légumes ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait, aussitôt rejoint par cinq des fidèles montures d’Héméra. Et aussitôt repartis pour Bevelle où ils rejoignirent le quai du vaisseau qui les avait déposés, dans l’espoir de se rapprocher un peu d’Héra. Là, le commandant leur fit savoir qu’il les déposerait où bon leur semblait sur sa route entre ici et Lindblum, son point de chute, et qu’il partirait dans une heure, avec ou sans eux à bord.

Percival réunit donc toute son équipe pour étudier les options qui s’offraient à eux.

« Je vois deux possibilités : la première, tenter l’une des destinations auxquelles pense Trisha. Elle ne m’enchante que si on fait mouche. Parce que, dans le cas contraire, on perd un temps précieux. »

« Et la seconde ? » demanda une Trisha que le voyage à dos de Chocobo n’avait pas calmé.

Le géant plongea son regard brun dans celui de la noble et répondit, sans détours :

« On retourne à Daguéréo pour demander un indice supplémentaire. »

« Mais… » protesta faiblement la noble, qui avait perdu un peu de son assurance habituelle.

« On perd surement toute chance d’arriver premiers… » compléta le rouquin, on ne peut plus conscient des enjeux. « Mais ça peut nous empêcher de perdre notre temps. D’autant qu’on sera déjà sur Héra. »

Il laissa planer un silence pesant avant de relancer :

« Qui est pour retourner à Daguéréo ? »

Les mains de Maxine et Miria se levèrent doucement, et, avec un regard contrit à l’attention de la noble de Tréno, leva la sienne. Prenant de court son chef d’équipe, lança :

« La majorité l’emporte. Je sais. »

Ses yeux flamboyaient de rage et de honte. Aussi, lorsqu’elle s’approcha du rouquin pour lui murmurer un « Désolé », il ne résista pas à l’envie de poser sa patte amicale sur son épaule. La noble, d’un violent mouvement d’épaules, se dégagea de toute étreinte et le regarda avec colère avant de se radoucir un peu, suffisamment pour que le géant voie dans son regard un remerciement.

Je suppose que je n’aurai pas mieux.

Il lui répondit par un sourire discret et invita tout le monde à monter à bord.

->Direction : Daguéréo, pour avoir un indice

Spoiler:

Oho ? ~ Aurait-on posé des difficultés à quelques participants !? Lorsqu'on ne trouve pas, il est plus judicieux de demander des indices, même si ca fait perdre du temps ! Le groupe retourne à Daguéréo afin de recevoir une énigme réécrite. Elle désignera toujours le même endroit, mais les mots seront - espérons-le - plus simples pour trouver !

Percival n'a plus qu'à s'avancer une fois en ville pour qu'un érudit lui tende un nouveau parchemin scellé. En le déroulant, vous pouvez lire :

Enigme n°5


============================

Rappel : Durant toute la durée de l'event, les transports sont gratuits ! Mais à vous de justifier en RP comment vos personnages se dépatouillent pour voyager sans avoir à dépenser le moindre gil !

Une fois déposés à Daguéréo, l'équipe Strong se rendit en toute hâte vers le centre-ville, où ses membres étaient surs de trouver l'aide qu'il leur faudrait pour répondre à cette énigme.

Une fois arrivés près du stand d'inscription, ils donnèrent l'énigme qui les bloquait à un des érudits présents qui, sans dire un mot, s'absenta dès qu'ils eurent fini de la lui réciter.

« Euh... Vous pensez qu'il va revenir ? » lança l'étudiante galabadienne, après cinq bonnes minutes d'attente.

Heureusement pour lui, Percival, dont le doute croissait significativement à mesure que le temps s'écoulait, n'eut pas à répondre : le vieil homme revenait avec un parchemin à la main. Le leader de l'équipe n'eut même pas le temps de tendre la main pour recevoir le colis que la chasseuse de trésors de Tréno s'en emparait dans un geste sec et violent.

« Merci. » lança le géant, assez embarrassé, à l'attention de l'érudit, médusé par la vitesse avec laquelle il s'était fait dépouiller.

Nullement intéressée par ce genre de détails, la noble arracha le sceau qui la séparait de l'indice et déplia le papier d'un seul coup. Ses yeux parcoururent le parchemin à toute vitesse et, quand elle en eut terminé, elle le replia, l'air pensif et inquiet. Elle fit quelques pas en direction du colosse, lui lâcha négligemment le bout de papier dans les mains, pour qu'il en prenne connaissance à son tour, et continua sa route.

Percival s'attela à la tâche de délivrer l'information au reste de l'équipe et lut, à voix haute :

« Magie noire et chapeaux pointus étaient synonymes de terreur en ce monde. La fontaine trône au beau milieu des magasins des uns et des autres. A l’aube, au crépuscule, à midi, ou à minuit, outre les aiguilles du temps qui tournent, elle ne bouge pas d’un pouce. »

Après l'avoir relu une fois pour lui, il commenta :

« On a les mots « fontaine, magasins, aiguilles » qui sont apparus. Du coup, c'était bien vu, le coup de l'horloge, je pense. »

« Ouais, même si on dirait qu'elle a toujours pas trouvé... » murmura Maxine, avec un regard de peste. « Enfin, je dis ça... »

Comme si elle l'avait entendu – ce qui était pourtant physiquement impossible tant elle se trouvait loin et Maxine avait parlé bas – la noble se retourna subitement et fonça vers eux.

« On y va, je sais où c'est. »

Complètement pris au dépourvu, le géant la laissa passer devant lui sans trouver quoi dire. Mais, tout le monde dans l'équipe n'était pas si bienveillant que lui : sans hésiter une seule seconde, la scientifique de Gaïa, Eve Butcher, si réservée jusque là, la stoppa d'un geste de la main, paume en avant. Un peu désarçonnée, la noble lui lança, sur un ton piquant :

« Qu'est ce que... »

Sans sourciller, la scientifique répondit, d'un ton calme et détaché :

« Explique nous d'abord où on va et ce qui te fait penser que c'est la bonne destination. On a toujours procédé de cette façon. Et tu as séché, sans indice, donc tu devrais au moins t'assurer que nous sommes d'accord, je trouve. »

La noble lui adressa un regard assassin et, alors qu'elle s'apprêtait à répondre, se ravisa. Elle prit une profonde inspiration et, ayant pesé qu'une dispute leur coûterait bien plus qu'une attitude coopérative, obtempéra à contrecoeur :

« La fontaine dont on parle est situé en plein cœur du quartier commerçant de Lindblum. Elle est cernée de boutiques, en plein milieu d'une place. C'est à la fois une horloge et un cadran solaire. Et elle est restée debout, même après l'attaque d'Atomos... »

Toujours aussi détachée, Eve baissa la main et, après avoir consulté du regard l'ensemble des autres membres de l'équipe, commenta :

« On te suit. »

La noble ne manqua pas de dévisager la scientifique jusqu'à ce qu'elle la dépasse. Un peu inquiet de voir l'ambiance se déliter, le colosse se mit rapidement à sa poursuite en lançant, sur un ton chantant :

« Allez, c'est reparti pour l'aventure ! »

Pour une fois, il n'eut pas à faire jouer de ses relations de comptoir pour espérer trouver une place sur un aéronef : Trisha, bien décidée à racheter son erreur, n'hésita pas à faire jouer de son rang pour « inviter » un groupe de participants à leur laisser leurs Chocobos de départ. Après tout, leur équipe étant incomplète, ils ne pouvaient pas partir et ils hésitaient franchement à se lancer dans l'aventure, maintenant que leur chef s'était blessé en se battant avec d'autres concurrents. Profitant de cette faiblesse, Trisha leur fit miroiter quelques vagues honneurs ou récompenses et, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les convainquit.

Bien décidés à ne pas laisser passer leur chance, ou à essuyer un changement d'avis, l'équipe partit bien vite pour leur prochaine destination, toute proche à dos de Chocobo blanc.

→ Destination : Lindblum, fontaine de la place du quartier commerçant (où on trouve le Phacoche pendant la Chasse)

Spoiler:

De toute évidence, l'indice avait été plus que le bienvenu ! C'est plus clair maintenant, n'est-ce pas !? Vous n'aviez plus qu'à vous rendre sur la place du Quartier Commerçant de Lindblum, où la belle fontaine vous attendait ... Si dans un premier temps, il ne passait rien, au point que vous vous demandez si vous êtes au bon endroit, un homme avec un chapeau à plumes finit par s'approcher pour vous murmurer à l'oral la suite de votre parcours.

Énigme n°6:

« Là où il fallait voler ou soumettre de puissantes entités, rendez-vous là où repose en paix, l’homme dont on a oublié l’identité. »

Félicitations, vous avez trouvé ! Mais espérons que vous trouverez votre prochaine destination sans faire appel au moindre indice !

================================

Rappel : Durant toute la durée de l'event, les transports sont gratuits ! Mais à vous de justifier en RP comment vos personnages se dépatouillent pour voyager sans avoir à dépenser le moindre gil !

En arrivant à Lindblum, le groupe, dont la majorité des membres ne connaissait pas Héra, fut surpris de voir qu'effectivement, la ville portait toujours quelques stigmates de l'épisode « Atomos ». La puissance de ces Chimères, ancienne version, était assez impressionnante. Les Chimères actuelles étaient-elles du même acabit ? Car si tel était le cas, et que Sephiroth avait réussi à dominer certains d'entre eux, Percival ne pouvait constater qu'avec dépit la toute puissance de la Calamité.

« C'est là. » intervint la noble de Tréno, tirant le géant de ses pensées.

Le colosse, en même temps que les autres filles de son équipe, analysèrent la fontaine qui leur avait posée tant de problèmes. Elle était effectivement au beau milieu de ce qui semblait vouloir redevenir une place commerçante florissante, et, en son centre, trônait une horloge. C'était pour le moins... inhabituel pour une fontaine.

« Ca paraît correspondre. C'est assez audacieux de construire une fontaine qui donne l'heure. Vous n'avez pas peur que tous les mécanismes rouillent avec l'eau ? » demanda la scientifique.

Trisha, toujours un peu anxieuse, masqua son énervement en la dévisageant avec un air grave. Il faudrait visiblement plus de quelques heures pour lui faire avaler la pilule de leur échange à Daguéréo.

En attendant, rien ni personne ne semblait vouloir leur valider la réponse de la chasseuse de Trésor. Personne, à part un étrange homme avec un chapeau à plumes qui s'approcha du géant, lui tira la manche et lui murmura :

« Là où il fallait voler ou soumettre de puissantes entités, rendez-vous là où repose en paix, l’homme dont on a oublié l’identité. »

Un brin surpris, Percival tenta de dégager son bras de l'emprise de l'inconnu, mais, dès qu'il entendit les premiers mots de l'énigme, se ravisa et se baissa à la hauteur de l'homme au chapeau pour écouter avec la plus grande attention. Heureusement pour lui, l'énigme était suffisamment courte pour qu'il n'en oublie pas un mot.

Dès qu'il eut fini, l'homme repartit vaquer à ses occupations, comme si de rien n'était.

« Ouuuuuh, Percival a une touche. » gloussa l'étudiante galbadienne.

Le colosse se tourna vers elle, et secoua la tête d'un air dépité, avant de répéter l'énigme à l'ensemble de l'équipe. Ce faisant, il adressa un clin d'oeil complice à la noble, pour lui signifier qu'elle avait fait du bon boulot. Feignant d'ignorer le geste du leader, Trisha replaça machinalement une des mèches qui s'était échappée de son chignon serré. Mais le rouquin ne fut pas dupe : la tension avait significativement baissé depuis l'annonce de la nouvelle énigme.

« C'est pour moi, celle-là. » lança Maxine, la galbadienne, qui n'avait pas pris ombrage le moins du monde du haussement de sourcil du gaillard. « L'endroit où il fallait voler de la magie ou soumettre de puissantes entités, les G-Forces, c'est Dol. »

L'attention se porta donc tout naturellement vers elle. Percival demanda :

« Et tu sais où, précisément ? »

« Bien sur, pas besoin d'indices pour moi. » répondit-elle, sur un ton suffisant.

« Oui, bon. » rétorqua le gaillard, manifestement gêné pour Trisha. « Alors ? »

« Avant la fusion, on avait une liste de l'ensemble des sites où on avait trouvé des G-Forces. Et l'une d'elle était dans « la tombe du roi inconnu » qui, maintenant que les frères Taurus ne sont plus de ce monde, repose clairement en paix. Ca me paraît pas mal, non ? »

Elle conclut sa phrase en se passant la main dans les cheveux, l'autosatisfaction gonflée à bloc. Après un rapide tour d'horizon, le géant confirma :

« Pas mal, ouais. On décolle. »

L'expression n'aurait pas pu être mieux employée. Ils étaient tombés sur la ville la mieux équipée d'Héra, technologiquement parlant. Il ne fut pas difficile de trouver un aéronef pour les amener à Deling City et, de là, un buggy pour aller jusqu'à ladite tombe.

Une fois arrivés, ils filèrent droit jusqu'à la tombe, écrasant les monstres qui se dressaient sur leur route à grand renfort de masse, de fouets, de bottes renforcées et de pistolets jumeaux.

→ Direction : Dol, Tombe du Roi Inconnu

On peut dire que c'était l'énigme cadeau ! Quiconque avait un minimum de connaissance de la géographie de Dol pouvait très vite deviner que le lieu désigné derrière l'énigme était la Tombe du Roi Inconnu. Lorsque la troupe se retrouve devant le grand cercueil, une phrase lumineuse apparaît au-dessus comme par magie ... ou comme si quelqu'un avait placé un hologramme dans les parages!

Énigme n°7:

« Là où l’ancienne calamité renaissait tel un phénix, ils se sentent comme poissons dans l’eau et s’affrontent dans un combat acharné. »

==========================

Félicitations, vous avez trouvé ! Vous n'avez plus qu'à déchiffrer cette nouvelle énigme et vous rendre à votre nouvelle destination !

Rappel : Durant toute la durée de l'event, les transports sont gratuits ! Mais à vous de justifier en RP comment vos personnages se dépatouillent pour voyager sans avoir à dépenser le moindre gil !

Spoiler:

« Enfin ! » soupira Maxine après avoir explosé son dernier Incube d'une balle enflammée en plein dans son... front ?? . « C'est juste là. »

Ils entrèrent tous ensemble dans la salle du tombeau, relativement épargnée par les monstres. Comme quoi, l'esprit de ce fameux inconnu veillait-il peut-être encore sur les lieux.

Soudain, des lettres de lumière apparurent au-dessus du tombeau, comme par enchantement. Surprise, la scientifique Eve, qui s'était montrée si rationnelle jusque là, attrapa le bras du colosse et se cacha derrière lui, risquant un œil de temps à autre. Un peu surpris, le rouquin tressaillit à son contact et, après avoir croisé furtivement son regard apeuré, rougit dans la pénombre de la pièce.

« Haaaa ! Je vous avais pas menti, hein ! Je suis trop forte ! » se félicita Maxine, aussi insensible à l'aura mystique de cette nouvelle énigme qu'à l'aggripade de sa comparse.

Le géant, qui ne se doutait pas une seule seconde de la difficulté relative de l'énigme, mais qui était bien content que l'étudiante galbadienne détourne l'attention de cette position embarrassante dans laquelle Eve l'avait plongée, fut bien obligé de concéder, bien qu'un peu à contrecoeur :

« Ouais, c'est encore un coup gagnant. »

A vrai dire, le colosse n'aurait su dire ce qu'il l'aurait le plus satisfait : rabattre son caquet à cette pimbêche de Maxine en pointant du doigt son échec, ou franchir sans encombre cette nouvelle étape qui les rapprochait de la fin de la Chasse au Trésor. Mais l'heure n'était pas vraiment à la résolution de cette question. Rapidement, Percival se tourna vers Eve pour lui demander, sur un ton trop sérieux pour cacher convenablement sa gêne :

« Tu peux prendre en note la nouvelle énigme, pendant que je la lis ? Là où l’ancienne calamité renaissait tel un phénix, ils se sentent comme poissons dans l’eau et s’affrontent dans un combat acharné. »

« C'est fait. » lança l'intéressée, après quelques secondes. « On... on peut y aller, maintenant ? Je me sens vraiment pas à l'aise ici. »

Le rouquin opina du chef pour valider l'option. De toute façon, des monstres rodaient dans tous les couloirs alentour. Mieux valait pour eux de réfléchir à cette énigme dans le buggy.

Une bonne demi-heure plus tard, après s'être frayé, de nouveau, un chemin vers la sortie, la fine équipe embarqua dans le buggy, prête à partir pour Deling City. Le rouquin, installé au volant, lança, dès qu'ils furent partis, son désormais habituel :

« Alors, quelqu'un a une idée ? »

La scientifique prit la parole :

« Oui. Désolée pour tout à l'heure. »

L'étudiante galbadienne pouffa quelques secondes avant de se taire devant le regard en coin de la ronso, garde du corps attitrée de la scientifique.

« Bref, » reprit Eve « Je pense qu'il s'agit de nouveau de Spira. N'est-ce pas, Miria ? »

« Miria pense qu'Eve a raison. »

Dans le rétroviseur, Percival vit que la ronso arborait ce qui, chez eux, devait s'approcher le plus d'un sourire.

« Miria pense même qu'elle est allée très souvent à l'endroit de la devinette. »

A son tour, le rouquin afficha un large sourire. Décidément, les événements leur souriaient depuis leur nouveau départ de Daguéréo. Le regard pétillant, il invita la fille la plus bleue de son équipe à continuer :

« Vas-y, explique-nous ! »

« Miria joue beaucoup au blitzball... »

« Oui, je me souviens. C'est pour ça que tu avais des fans ! »

« Miria nage avec son équipe dans une grande boule d'eau pour mettre la balle dans le camp de l'autre équipe. »

« Mais oui !! » les coupa Eve « J'ai déjà vu Miria joué une fois, à Luca. C'est bien le seul stade qu'il y a sur Spira ? »

« Miria pense que oui. »

« Ca me paraît bien parti. Alors, on fonce !! » conclut Percival.

La conversation se poursuivit sur un ton beaucoup plus léger – ce qui n'était pas un mal, vue la tension qui s'était installée depuis Daguéréo 2 – et le rouquin parvint même à faire éclater quelques rires avant de redonner les clés du buggy au propriétaire qui le leur avait gracieusement prêté.

De Deling, ils retrouvèrent rapidement un aéronef qui, en échange de quelques améliorations apportées à la cafetière embarquée à bord – réalisées par une Eve Butcher aux doigts de fée – les amena à destination gratuitement.

→ Direction Spira, ville de Luca, Stade de Blitzball

Spoiler:

Arrivés au Stade de Luca, le terrain était déjà rempli d'eau, et un projecteur suspendu à l'intérieur de la bulle d'eau projeta soudainement la nouvelle énigme sur les bordures invisibles du terrain :

Énigme n°8:

« Notre civilisation prospère a disparu de ce monde. Sous les ruines récentes du laboratoire d’un génie vivait l’une des dernières d’entre nous … »

=========================

Félicitations, vous avez trouvé! En route pour l'étape suivante !

Rappel : Durant toute la durée de l'event, les transports sont gratuits ! Mais à vous de justifier en RP comment vos personnages se dépatouillent pour voyager sans avoir à dépenser le moindre gil !

Heureusement pour eux, le prochain match de blitz n'allait pas commencer tout de suite. Ils avaient largement la place de circuler jusqu'à arriver au centre du stade, d'où ils pourraient voir l'énorme terrain aquatique de blitzball. En arrivant devant cette énorme boule d'eau, le géant ne put retenir un :

« Whoooaaaaaaa. »

Il n'avait jamais entendu parler de blitzball avant de rencontrer la Ronso, et il ne s'imaginait pas un seul instant le spectacle que ça pouvait être, alors cette découverte... en était une sacrée ! Sans plus vraiment se soucier de l'énigme, il commençait à questionner Miria quand de nouveaux symboles apparurent dans l'eau. Encore un bon point pour eux ! Le 7e ! Ils s'approchaient du but à grand pas. Plus rôdé que jamais, le leader de l'équipe Strong lut à voix haute, pendant que Eve, la scientifique, prenait en note :

« Notre civilisation prospère a disparu de ce monde. Sous les ruines récentes du laboratoire d’un génie vivait l’une des dernières d’entre nous … »

Une fois n'est pas coutume, c'est elle qui intervint la première quand elle eut terminé de retranscrire l'énigme dans son intégralité. Elle sortit de sa besace une sorte de pager, qu'elle alluma et tapota avec énergie :

« Laissez-moi juste vérifier un truc... »

Ses compagnons tournèrent toutes leur regard vers le grand rouquin, qui hocha rapidement la tête pour signifier qu'il fallait laisser la jeune fille s'exprimer – la circonstance étant assez exceptionnelle - .

« Ca y est ! Je l'ai. Peuple des Cetras : civilisation prospère définitivement éradiquée de Gaïa. Dernière membre connue : Aeris Gainsbourough. Résidence habituelle : Taudis du secteur 5. »

« Euuh. C'est la solution ? » risqua le géant après que la scientifique ait manifestement terminé.

« Oui. » renchérit une Trisha revencharde. « Je crois qu'on a le droit à un peu d'explications, plutôt que de te suivre aveuglément. »

« Bien sur. » répondit Eve, d'un ton toujours aussi neutre. « Pour la première partie, je pense que vous avez compris, il s'agit des Cetras, ou des Anciens, donc de Gaïa. Quant au reste, il suffisait de connaître le dernier Ancien et son adresse. Il se trouve que c'est juste en dessous de la Shinra, dans les taudis. Et comme le siège de la Shinra a été atomisé juste avant la fusion des mondes... CQFD. »

« Ok, j'ai rien compris, mais t'as l'air sure de ton coup, alors, je suis. » commenta l'étudiante galbadienne.

Le colosse opina du chef, d'un air entendu si faussement joué que personne n'y crut, et la Ronso l'imita bien vite. A quatre contre une, l'affaire était entendue.

« On décolle alors. » lança le leader. « A moins qu'on ait le temps de regarder un petit match ? »

Les huit yeux noirs qui se posèrent sur lui lui apportèrent la réponse. Ni une ni deux, ils filèrent au port, d'où ils embarquèrent pour Junon, en échange d'une heure de massage tonique du capitaine – réalisée par le géant, qui s'était clairement opposé à ce qu'une de « ses filles » ait quoi que ce soit à voir dans cette contrepartie douteuse.

Arrivés à Junon, les mains courbatues et les pommettes rouges d'embarras, le géant fit promettre à ses équipières qu'aucune d'entre elles n'aborderait jamais le sujet avec quiconque, lui en particulier, avant de leur annoncer que le capitaine l'avait pistonné pour un buggy jusqu'à Midgar. Vraisemblablement, ses mains n'étaient pas celles d'un colosse rude, mais d'une fée faiseuse de miracles.

Le voyage jusqu'à Midgar, et aux Taudis fut ponctué de tant de petits rires incontrôlés que Percival bénit le ciel en arrivant devant la maison.

→ Direction Gaïa, Midgar, Secteur 6, Maison d'Aeris

Question piège ! Ou plutôt énigme piège ... Puisque lorsque vous arrivez à Midgar où vivait Aerith, vous ne trouvez ... qu'un mog. Celui vous attend et tourne sur lui-même dès qu'il vous aperçoit.

« Coubo! Vous n'êtes pas au bon endroit ! Mais vous êtes sur le bon monde, coubo ! Malheureusement un des participants a déjà trouvé le trésor, coubo. La chasse prend fin maintenant, voici votre récompense avec tous nos remerciements pour votre participation, coubo! »

Il vola jusqu'à Percival pour lui donner une bourse remplie de gils ainsi qu'une gemme, puis disparut dans un nuage de poussières de cristal roses ... Ah les mogs ...

==============================

Malheureusement, ce n'est pas Nana Mouskouri, c'était JEAN-JACQUES GOLDMAAAAAAAAAN la bonne réponse était au Village Glaçon sous les décombres récents - suite à l'attaque de Sephiroth - du laboratoire du professeur Gast, où vivait Ifalna, la mère biologique d'Aerith !

Gains : Percival remporte la somme de 900 gils ainsi qu'une Gemme au choix de Force 1!

Encore merci pour votre participation et à une prochaine pour un futur évent ~ ♫