Langar, chronomancien du passé

   • Monde d'origine: Spira
   • Nom: x
   • Prénom: Langar
   • Âge: 27 ans (biologiquement parlant)
   • Avatar utilisé: Vanitas / Les Mémoires de Vanitas

   
   On se serait attendu à ce qu'un homme comme Langar passe plutôt inaperçu. Haut d'à peine 1m62 pour 51 kg, il est loin d'être imposant. Et pourtant, il est difficile de le louper, notamment à cause de sa tenue. Celle-ci, à mi-chemin entre la robe d'Eglise de Spira et le costume formel de Gaïa, est composé d'une longue veste noire tombant, de façon bouffante, jusqu'à ses genoux, et dont les manches semblent trois fois trois longues. Cette veste s'accompagne d'une chemise blanche, d'un pantalon et de chaussures noirs, et surtout de gants, noirs eux aussi, mais dont la forme donne à ses doigts l'apparence de griffes aiguisées. Par ailleurs, à sa taille trônent deux accessoires insolites : un grimoire mécanique, cadeau de ses parents et lui servant de carnet de notes pour ses recherches, et un pendule argenté faisant office de catalyseur pour ses sorts temporels et hypnotiques. Mais le plus marquant se situait au milieu de son visage : ses yeux. D'un bleu clair, vif, presque électrique, son regard accompagnait chaque faux sourire d'un air un peu moqueur qui semblait vous transpercer. Comme pour faire écho à cet air plaisantin, ses cheveux étaient de la même couleur que l'oiseau farceur qu'était le corbeau, d'un noir profond s'autorisant quelques reflets bleu nuit.

Ces faux sourires habillant constamment son faciès n'était cependant qu'une façade qu'il avait dû développer. Lors de son travail au sein de la Néo-Shinra à Bevelle, il avait dû développer un comportement particulièrement manipulateur afin de pouvoir tirer son épingle du jeu dans cet environnement hostile. Mais sa personnalité avait déjà changé avant cela. Après son voyage dans le temps et la perte de sa ville, le Langar autrefois affable et bienveillant avait laissé place à un être profondément amer. Dégoûté du destin comme de l'autorité, il ne faisait plus confiance à personne, si ce n'était Noé, son seul assistant et ami l'ayant suivi dans le futur. Il s'efforce constamment de cacher cet aspect de sa personnalité, car lorsque celle-ci s'effrite, lorsque quelqu'un le pousse à bout, alors le jeune chronomancien laisse éclater sa colère et son mépris, et repoussera tous ceux l'ayant vu dans cet état. Mais sans doute est-ce là la première étape pour développer une véritable relation avec lui.

   
   Durant le millénaire de terreur que Sin a infligé à Spira, il est arrivé à plusieurs reprises, que des habitants de la Zanarkand rêvée par les priants se voient projetés sur le continent par la gigantesque chimère de Yu Yevon, et ils crurent tous, ne serait-ce qu'un instant, avoir été projetés dans le futur. Il existe cependant deux personnes pour qui ce n'était pas qu'une impression, ou une croyance. Deux personnes qui avaient véritablement voyagé dans le temps par la faute de Sin.

  Langar est né il y a plus de mille ans, à Zanarkand, la ville d'origine des Invokeurs, avant le début de la guerre contre Bevelle. Très vite, ses parents, chercheurs reconnus dans le domaine de la magie, surent voir en lui un grand potentiel pour les arts mystiques, potentiel qu'il exploita en marchant dans leurs traces. A l'âge de 18 ans à peine, il fut l'un des plus jeunes diplômés du renommé institut de magie de la ville, en grande partie grâce à ses recherches sur une magie encore inconnue sur Spira : la magie temporelle.

  Son diplôme en poche, il gravit les échelons de la communauté scientifique, mais également de la scène politique. En effet, son caractère affable et sa sincère volonté d’œuvrer pour le bien de sa cité lui avait attiré de nombreux soutiens à tous les niveaux de la société. C'est pourquoi, lorsque la guerre qui allait changer la face du monde éclata, Langar se vit offrir un poste au conseil de décision militaire, ainsi que la direction de la section recherche et développement de l'armement. Exploitant sa spécialité, il créa de nombreux sorts temporels à l'aide d'une équipe de confiance avec qui il allait les enseigner aux mages combattants, parfois directement sur le champ de bataille. Il avait beau détester la guerre, il savait celle-ci nécessaire pour sa cité, et il refusait de la voir perdre.

  Malheureusement, ses efforts ne suffirent pas. Bevelle et ses machines gagnaient du terrain, petit à petit, jusqu'à ce qu'une réunion de crise soit mise en place. C'était certain, Zanarkand allait perdre à moins de trouver une solution miracle. De nombreuses idées furent proposées, toutes jugées insuffisantes ou irréalisables, jusqu'à ce que le chef des Invokeurs prenne la parole. Selon lui, la seule solution était la création d'une arme magique de destruction massive, une chimère gigantesque et possédant un pouvoir jamais égalée, car issue d'un nombre incalculable de priants, et pouvant protéger son Invokeur en lui servant "d'armure". Plusieurs voix, dont celle de Langar, s'élevèrent contre ce projet, le jugeant dangereux, inhumain, et qui coûterait la vie terrestre de tous les priants s'étant sacrifiés pour cette cause quand bien même le projet se déroulerait sans accroc. Mais aux yeux du conseil, cela restait la meilleure solution qu'ils avaient, et après un vote, la discussion fut adoptée.

  Cependant, Langar n'avait pas dit son dernier mot. Lui aussi avait proposé son projet, qui était également, par hasard, une chimère à plusieurs priants : Pendulum, la chimère du temps. L'idée était de créer cette chimère, pour laquelle "seul" le sacrifice de cinq priants serait nécessaire, et de lui faire créer une bulle atemporelle tout autour de la ville. Se placer dans un isolement complet, protégé même de l'écoulement du temps, jusqu'à ce que Bevelle abandonne. Un bouclier ultime en somme, par opposition avec l'arme qu'était Sin. Son projet n'avait pas été accepté, mais il le savait meilleur, et surtout moins dangereux. C'est pourquoi il se décida à le réaliser tout de même, clandestinement, avec l'aide de 6 de ses assistants les plus fidèles. Mais devant l'urgence de la situation, ils allaient devoir faire l'impasse sur la période de tests. Ils firent donc leurs calculs en quatrième vitesse, et 5 de ses assistants se changèrent en priants afin de confier leur pouvoir à Langar. Ils avaient réussi, il ne lui restait plus qu'à invoquer la chimère et à créer cette bulle. Si la ville se retrouvait protégée de toute attaque, alors l'invocation de l'arme ultime n'avait plus aucun intérêt. Mais ils n'avaient pas le temps d'y penser, le temps pressait. Langar invoqua la chimère, et, lui ordonnant de créer la protection, il ferma les yeux, priant pour sa réussite.

  Lorsqu'il les rouvrit, il ne compris pas tout de suite ce qu'il voyait. Il était au sein d'un labo qu'il ne connaissait pas, toujours accompagné du dernier assistant qui l'avait aidé, Noé, et entouré de gens semblables à des hommes d'église et à des chercheurs qui les regardaient avec un air terrifié. Il tenta de s'avancer vers eux, d'engager la conversation, mais à peine avait-il fait un pas qu'un des hommes qui l'entouraient activa une alarme et que des hommes, armes à feu au poing, entrèrent et les encerclèrent. Plongés dans le flou le plus complet, ils furent conduits devant ce qui semblait être le chef d'un ordre religieux, qui consenti, devant leur incompréhension manifeste, à leur expliquer les grandes lignes de ce qui leur était arrivé, et à se présenter : Cet homme se nommait Asran, "Monseigneur Asran" tel qu'il s'était présenté. Quant à eux, ils avaient été découverts totalement figés dans les ruines de Zanarkand, enfermés dans une barrière que rien ne pouvait traverser, lorsque l’Église de Yevon avait entrepris d'occuper les lieux lors de la première Félicité. Dans l'incapacité de faire quoi que ce soit sur place, il avait été décidé de les ramener ici, à Bevelle, afin d'étudier ce qui leur était arrivé. ils étaient restés ainsi pendant près de mille ans, secret de l’Église de Yevon qui se passait de chercheur en chercheur sans qu'aucune solution pour les libérer soit jamais découverte. Jusqu'à aujourd'hui. Ils ne le savaient pas encore, mais leur réveil coïncidait avec la fusion des mondes, qui avait modifié toutes les règles de la magie, dans tous les mondes concernés, et ainsi brisés cette protection.

  Après leur avoir expliqué leur histoire, Monseigneur Asran les somma d'expliquer qui ils étaient et comment ils s'étaient retrouvés dans une telle situation. En temps normal, Langar n'aurait pas consenti à révéler de tels secrets au dirigeant de la ville qui les avaient mis dans une telle situation, mais le choc de ce voyage dans le temps, ainsi que de la perte de sa ville et de tous ses proches, le poussa malgré lui à répondre simplement. D'une voix tremblante, pendant que Noé à ses côtés restait silencieux, il expliqua simplement d'où il venait, ce qu'ils avaient fait, et qu'il ne savait pas pourquoi son plan n'avait pas fonctionné comme prévu. Semblant satisfait de cette réponse, Monseigneur Asran les invita à rester au sein de l'Eglise aussi longtemps qu'ils le souhaitaient. Et ce sont un Langar et un Noé brisés qui furent conduits à leurs appartements.

  Plusieurs mois passèrent après ce jour. Noé ne reparla jamais, plongé dans un mutisme post-traumatique. S'il avait quelque chose à dire, il le mimait, où l'écrivait, mais aucun mot ne voulait sortir de sa bouche. Quant à Langar, il passa ces mois à se morfondre, à essayer de comprendre ce qui avait pu mal se passer, pourquoi son sort avait échoué. L'ambiance morose ne s'améliorait pas avec la surveillance constante dont ils étaient l'objet. Cette invitation à rester tenait plus de la prison dorée que de l'accueil d'hôte. Tout ce que les jeunes hommes pouvaient faire, c'était lire pour apprendre les mille ans d'histoire qu'ils avaient raté, et à l'occasion sortir découvrir la ville qu'ils avaient combattu il y a si longtemps, toujours escortés par un chaperon bien entendu.

  Cette situation intenable dura jusqu'à l'arrivée de la Néo-Shinra. Lorsque l’Église s'ouvrit à ces étrangers afin de recréer les chimères, Langar y vit une opportunité, non pas de servir Bevelle, mais de trouver une réponse à ses questions. Il se représenta devant Monseigneur Asran, affichant la premier d'une longue série de faux sourires, et lui proposa ses services en tant qu'Invokeur, mais également chronomancien, spécialité toujours rare dans ce monde, malgré tout ce temps. Bien que soupçonneux de cet homme qui était resté si longtemps l'ennemi de Bevelle, même si c'était il y a mille ans, le Grand Maître fut bien obligé d'admettre que son expertise lui serait utile. Aussi les autorisa-t-il à intégrer l'équipe de recherche de Sire Loan.

  Mais Monseigneur Asran avait raison de se méfier. Langar n'avait aucune intention de servir l'Eglise, pas plus que Noé. Au-delà du fait que tous deux avait développé un profond dégoût de l'autorité après avoir médité sur les décisions du conseil de Zanarkand, ils avaient également pu lire, entre les lignes de l'histoire qu'on les avait autorisés à étudier, que l'Eglise de Yevon avait été bien loin d'être irréprochable au cours du dernier millénaire. Sans compter bien entendu son nom, qui résonnait aux oreilles des deux habitants de Zanarkand comme celui de l'Invokeur ayant mis en branle le projet "Sin". Langar espérait simplement profiter des équipements de la Néo-Shinra et des travaux sur les chimères pour comprendre son erreur, et la corriger en recréant Pendulum et faire remonter le temps à Zanarkand, ramenant à la vie tous ceux ayant péri lors de la guerre contre Bevelle et la création de Sin. Bien entendu, il avait appris qu'ils pouvaient ressusciter depuis l'au-delà depuis la fusion des mondes, mais combien d'entre eux pourraient véritablement le faire ? Combien d'entre eux s'étaient changé en monstres et n'avaient jamais été envoyés ? Combien de familles seraient détruites parce que ses membres ressusciteraient avec ce qui pouvait sans doute être des décennies d'écart ? C'était hors de question. Les habitants de sa ville méritaient mieux que ce que la folie de ses dirigeants leur avait imposé.

  Il avait évidemment entendu parler des cristaux qui lui permettraient potentiellement de réaliser son souhait, mais ne pouvant quitter la ville, il ne pouvait véritablement compter sur cette opportunité. Ses recherches étaient, pour l'instant, sa seule solution.

  Les deux hommes intégrèrent donc le laboratoire secret situé sous la cathédrale de Bevelle. Aidant comme ils pouvaient à la création des chimères tout en travaillant secrètement sur leur projet. Ne pouvant prendre le risque que Bevelle s'approprie un tel pouvoir, ils étaient constamment en danger, ce qui poussa Langar à développer une toute autre personnalité. Son sourire, autrefois synonyme d'une véritable bonté, devint une méthode de manipulation particulièrement efficace, et fut accompagné par un le goût prononcé du sarcasme. Et il prit également le temps d'étudier quelques théories d'hypnose en dernier recours s'ils étaient découverts. Et il lui était d'autant plus difficile de sourire de bon coeur lorsqu'il se rendit compte que ses recherches n'avançaient pas. La modification des règles de la magie avaient rendu caduques la plupart de ses connaissances, et il devait repartir de zéro. Autant dire que Noé et lui avançaient particulièrement lentement. Il aurait aimé pouvoir s'inspirer des chimères qui furent recréées entre temps, comme Ifrit et Shiva, mais celles-ci avaient étaient le fruit du travail d'autres équipes. Et même en ayant accès à leurs compte-rendus, il sentait qu'il avait besoin d'éprouver ces chimères en tant que telles pour véritablement les comprendre. Malheureusement, Monseigneur Asran ne leur faisait pas assez confiance pour leur accorder ce droit.

  Le salut vint, de façon assez ironique, par la guerre encore une fois. Profitant de l'état d'urgence dans laquelle l'attaque d'Ultimelcia avait plongé la ville, Langar retourna voir Monseigneur Asran, prétextant qu'il était bloqué dans ses travaux et qu'il avait besoin d'entrer en contact avec les chimères de Spira, mais potentiellement également celles étant réapparus naturellement, comme l'Alexander d'Héra. Assez peu dupe, mais ayant besoin de toutes les forces nécessaires, le chef d'Eglise finit par lui accorder le titre de Maître, ayant pour but d'acquérir les secrets des chimères afin de renforcer l'Eglise. Mais afin de pouvoir s'assurer de sa loyauté, il refusa que Noé l'accompagne. Il resterait au sein du laboratoire afin de continuer ses travaux, et ils ne pourraient pas entrer en contact avant que le voyage du chronomancien ne soit achevé.

  Comprenant qu'il ne servirait à rien de s'opposer à une telle décision, Langar consentit à de telles conditions, et après avoir fait ses adieux, partit à la découverte de ce monde dont il ignorait tout.

   
   x (seulement pour les personnages prédéfinis)

   
   Quelques questions vous concernant:
   • Votre vrai prénom dans la vraie vie? Loïc
   • Votre âge? 24 ans
   • Comment avez-vous connu FF Rebirth? J'en étais membre il y a quelques années, mais j'avais dû arrêter pour différentes raisons. Mais l'envie de RP est revenue et je me suis dit que ça valait le coup de revenir sur ce forum que j'aimais beaucoup à l'époque.
   • Avez-vous lu toutes les règles? Y a t'il des choses que vous n'avez pas comprises? Tout lu, et a priori tout compris