Iris Schwarzwind

• Monde d'origine: Elle est originaire de Dol, plus précisément du désert de Galbadia.
• Nom : Dans la mesure où ses parents n'étaient pas mariés, elle a héritée du nom de sa mère, à savoir : Schwarzwind.
• Prénom : Là encore, c'est grâce à celle qui la mit au monde que lui vient son prénom, celui d'une fleur, Iris.
• Âge : Sans doute paraît-elle plus jeune qu'elle ne l'est réellement, son comportement et ses attributs physiques jouant probablement un rôle important dans cette impression qu'elle donne. Et pourtant, cela fait bel et bien vingt-sept ans qu'elle est sur ce monde.
• Avatar utilisé : Franco Il Nero from Zoku Satsuriku no Django ~Jigoku no Shoukinkubi~ ( Studio Nitro+) by Niθ ( Artiste ).


• Alignement :
Iris est de celle qui pense que le genre humain se doit d'être dirigé, guidé sous une bannière unique pour l'empêcher de faire des erreurs. Elle juge que faire le Bien avec le Mal est ce qui pourrait arriver de mieux à l'Homme, que c'est l'unique moyen de lui faire entendre raison, bien que c'est là une méthode radicale. Elle est donc une Guerrière des Ténèbres…

• Description physique :
Imaginez… Imaginez une femme magnifique, au forme voluptueuse et généreuse, pleine d'une grace qualifiable d'unique. Quiconque la croise se voit hanté, presque perscuté. On ne peut s'empêcher d'en rêver, et ce même éveillé. Elle pourrait être un Ange, à la voix d'une mésange. Ou peut-être une Déesse, dont la vue est promesse. Même si sa peau est sombre, jamais sa beauté ne tarie ; car sa chevelure irradie, occultant toute pénombre.

Maintenant, cessez d'imaginez, car la réalité est loin d'être aussi poétique.

Si elle est en effet une belle femme, Iris ne fait rien pour se mettre en valeur volontairement. C'est d'ailleurs bien dommage, car elle posséde tout de même des atouts avantageux qui en ferait rougir plus d'un. Ne serait-ce que ses courbes naturelles qui font que l'on peut dire qu'elle est « bien faite », ou bien sa peau naturellement bronzée qui a été accentuée due au fait qu'elle est grandit dans le désert. Peut-être était elle même encore plus belle quand la couleur de ses cheveux était encore naturelle, vue qu'elle était blonde, cela devait créer un contraste plaisant avec la pigmentation de sa peau. Mais d'une certaine façon, le bleu ciel de ses cheveux reste plaisant à voir, si seulement elle décidait de se coiffer plutôt que de les laisser être constamment en bataille et libre comme l'air. Même quand elle doit prendre les armes, elle refuse de les attacher pour la simple et bonne raison qu'elle n'aime pas ça.

On pourrait presque comparer son physique au désert lui même : sa peau représenterait le sable, tandis que ses cheveux seraient le ciel. Et enfin, ses yeux vert seraient comparables au peu de verdure que l'on trouve dans ces terres arides. Mais son accoutrement général montre bien qu'elle a vécue dans un milieu chaud, puisqu'on pourrait dire qu'elle ne porte généralement pas grand chose, juste de quoi cacher ce qui doit l'être. Peut-être est-ce sa façon de se mettre en valeur, mais au final on dira très probablement que cela est vulgaire… À cause de ça et de la région dans laquelle elle a vécue, elle se plaint donc souvent d'avoir froid.

Elle porte également des holsters au niveau des hanches, là où se trouvent ses pistolets.

• Description psychologique :
Un garçon manqué ? Pas vraiment ; Iris est bien plus virile dans son attitude que ne le sont certains hommes. Enfin, cela reste sujet à polémique, mais elle fait preuve de bien moins de finesse que la plupart des gens, n'hésitant pas à parler de manière directe et bien souvent vulgaire, pensant qu'il ne sert à rien de tourner autour du pot et de prendre des gants, en particulier avec certaines personnes. Elle est également d'avis que ce genre d'attitude familière est ce qui permet de rapprocher plus rapidement les gens et que se cacher derrière des politesses ne révèle en rien la vraie personnalité de quelqu'un. Il n'est donc pas rare de la voir discuter librement avec quelqu'un comme si elle le connaissait depuis des années, alors que pourtant elle viendrait tout juste de le rencontrer.

Mais si cela semble être une qualité sociale, c'est loin d'être toujours le cas. Ne serait-ce que parce que certaines personnes n'apprécient pas son attitude familière ou bien parce qu'elle n'est pas d'accord avec quelqu'un, elle réagit généralement au quart de tour et on peut donc dire qu'elle a le sang chaud. À partir de cet instant, c'est à celui qui criera le plus fort et qui aura la meilleure répartie. Cela peut se solder par une joute verbale ou par des menaces, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle fera tout pour gagner. Alors si elle perd sur le terrain de la parole, le seul moyen qu'elle connait de régler le problème est la violence, qu'il faille en venir aux mains ou aux armes. Il n'est donc pas injuste de dire qu'au final, elle est orgueilleuse, mais gardez vous bien de le lui faire remarquer car elle chercherait probablement à vous donner tord et Dieu sait qu'elle aime avoir raison.

C'est peut-être quelque chose qu'il lui manque néanmoins, la raison. De manière générale, Iris agit encore comme si elle était une adolescente insouciante que la vie ne pouvait pas arrêter, car elle est capable de faire absolument tout tant qu'elle est encore jeune. À ce sujet, elle est persuadée de pouvoir faire les choses au moins aussi bien que les hommes, qu'il suffit simplement de disposer de la volonté suffisante et de se donner un bon coup de pied dans l'arrière-train pour y parvenir. Par ailleurs, elle ne supporte pas de voir quelqu'un s'appitoyer sur son sort ou se cacher derrière de fausses excuses, à tel point qu'elle viendra probablement fourrer son nez là où elle ne devrait pas si elle est face à un cas comme celui-ci. Selon elle, la vie est bien trop courte pour que l'on est le temps de ruminer dans son coin et de broyer du noir, il faut simplement agir, assumer et supporter les épreuves de la vie, aussi rudes soit-elles. Mais si l'on pourrait penser qu'elle a un grand cœur, elle cherchera toujours à tirer profit des services qu'elle rend. Après tout, tout travail mérite salaire, non ? Et puis les bons comptes font les bons amis, et elle est justement de celle qu'il vaut mieux avoir de son côté tant elle pourrait finir par taper sur le système des gens.

Ce qui la pousse à vouloir autant gagner quelque chose ? Ses propres intérêts. Elle part du principe qu'il n'y a pas de petits profits et que si elle veux vraiment atteindre ses objectifs, rien ni personne ne doit se mettre en travers de sa route. Il est même requit d'utiliser les autres pour ça, qu'il y a tellement de gens qu'elle peut manipuler et ce sans forcément leur causer du tort, simplement que s'ils apprenaient ses réelles motivations, ils pourraient vouloir l'arrêter. Elle ment donc souvent, pour son propre bien et celui des autres car au final, elle est persuadée que ses idéaux pourraient révolutionner le monde. Tout comme est prête à faire absolument tout pour y parvenir, même si cela est dégradant, comme se retrouver dans le lit de la première personne venue ou bien se salir les mains avec des activités loins d'être recommandables…

Concerant les quelques anecdotes que l'on pourrait dire à son sujet, elle aime la boisson, parfois un peu trop. L'un de ses autres vices est la cigarette, même si elle ne consomme pas à l'excès, elle aime en profiter après un effort.



C'est une histoire qui a lieu vingt-sept ans avant ce jour. C'est un récit qui n'a eu jusqu'à lors aucune influence sur les évènements de ce monde. Est-ce parce que personne n'a cherché à s'impliquer dans la trame de l'histoire de Dol ? Ou bien est-ce que c'est parce qu'il n'était pas encore venue l'heure de gloire de notre héroïne ? C'est quelque chose que seul le temps permettra de déterminer…

Tout commence dans un simple bourg peu connu de tous. Il ne serait même pas juste de qualifier cet endroit de village tant il n'y a rien en ce lieu qu'est le désert de Galbadia, mise à part du sable à perte de vue. Mais comme partout au travers du monde, il y a toujours des personnes qui vivent comme des ermites, refusant de se mêler au reste de la population en raison d'un mode de vie bien souvent différent. Pourtant, s'il y a bien une chose qui semble réussir à transcender quoi que ce soit en ce monde, et ce peu importe le lieu ou l'époque, c'est l'amour. Aussi, même dans un lieu aussi aride que celui-ci, cela n'empêche pas les Hommes de s'aimer les uns les autres et un beau jour, fini par naître le fruit de leurs sentiments respectifs.

Franck Nero était ce que l'on pourrait appeller l'homme de justice de cette petite communauté de personnes, mais avouons-le, outre quelques différents entre individus, il n'y avait vraiment pas besoin d'un juge en de pareilles lieux. Depuis le temps qu'il se trouvait ici, il connaissait plus ou moins bien tout le monde, aussi il avait vu grandir la belle Rosa Schwarzwind dès l'instant où sa famille était arrivée en ville. Au fil du temps, elle était devenue serveuse dans le bar miteux du coin, et si les clients venaient c'était bien plus pour apprécier la compagnie de la jeune femme que pour boire la bière sans goût qui était servit ici, lui même ayant fini par devenir un habitué de l'établissement avant même de s'en rendre compte, juste pour contempler les beaux yeux de cette charmante demoiselle.

Des regards intéressés, elle en avait vu au cours de ses services, mais elle avait toujours déclinée gentillement les propositions que lui faisait les soulards qui se réunissaient chaque soir. Néanmoins, cela n'empêchait jamais certains d'entre eux de se faire un peu trop insistant et c'était là qu'intervenait Franck, remettant toujours à leurs places ceux qui ne voulaient pas entendre raison quand Rosa leur demandait d'un sourire charmant de la laisser faire son travail. Sans qu'il n'en est vraiment conscience, l'homme de loi avait alors à chaque fois la possibilité de pouvoir discuter simplement avec elle et ainsi d'échanger des regards que la jeune femme n'offrait à personne d'autre. Et finalement, ce genre d'instant devenait monnaie courante entre eux, sans qu'ils ne prennent conscience qu'ils c'étaient finalement rapprochés.

Un beau jour, tandis qu'il aidait la demoiselle à porter des tonneaux de bière dans la réserve tout en discutant, il fini par lui demander pourquoi elle restait ici, alors qu'elle pouvait viser tellement mieux que cet endroit désert. Tout en continuant de travailler, elle lui répondait le plus naturellement du monde : « J'aime cet endroit. Il n'est certes pas le plus acceuillant qui soit, ni même le plus animé, mais tout le monde se connait et s'entend généralement bien » et si cela était déjà nécessaire pour surprendre Franck, la suite était encore plus ahurissante : « Et puis, je n'aurais pas d'intérêt à me trouver à un endroit où vous n'êtes pas ». En se rendant compte de ce qu'elle venait d'avouer, elle c'était mise à rougir, pendant que l'homme prenait enfin conscience de ce qu'il éprouvait à l'égard de Rosa. C'est ce jour là que l'histoire commence vraiment pour notre héroïne, dans cette réserve pleine de tonneaux en tout genre, car un mois plus tard, tous les deux apprenaient que la demoiselle était enceinte.

Le jour de la naissance de leur fille, Rosa était victime d'une forte fièvre et le médecin n'était pas sûr qu'elle parviendrait à s'en sortir, l'accouchement pouvant être trop éprouvant pour elle. Ils avaient beau essayer de le retarder le plus possible, la petite était là et désirée sortir et malheureusement, ils ne pouvaient pas aller à l'encontre des décisions de Mère Nature. Ils devaient donc tenter le tout pour le tout, bien que c'était un pari risqué et finalement, le nourrisson voyait enfin le jour. Mais le prix de cette vie coûtait finalement celle de sa mère, qui en tenant son enfant dans ses bras, le regard faible, déclara dans un souffle : « Iris… », le prénom qu'elle voulait donner à sa progéniture, pour finalement s'éteindre définitivement…

Par la suite, il n'y avait pas grand chose à dire… Franck essayait d'oublier la perte de la personne qu'il aimait en s'occupant de sa fille et tout en continuant son train de vie quotidien. La vie paraissait même être plus calme que jamais en ce lieu désolé, les gens étant suffisamment compatissants quand à ce qu'il traversait. Il avait pensé à quitter cet endroit avec son enfant pour lui offrir un meilleur avenir que celui qui l'attendait, mais il ne pouvait pas s'y résoudre, les paroles de Rosa comme quoi elle aimait ce lieu lui revenait toujours en tête. Et puis, il n'en avait pas la force : s'il était venu ici il y a des années de cela, c'était parce qu'il était trop lâche pour affronter la réalité du monde extérieur. C'était ce qui poussait la plupart des gens qui se trouvaient là à y rester d'ailleurs, c'était un endroit qui semblait hors du temps et presque tous y resteraient jusqu'à leur mort, jusqu'à ce qu'il n'y est plus personne pour faire vivre ce village de pacotille. Il suffisait d'observer le regard des habitants pour s'en rendre compte, il semblait leur manquer une étincelle de vie, on pouvait lire en eux et deviner qu'ils attendaient tous le jugement dernier en menant une existence paisible d'ici qu'il approche…

Mais pour la dernière venue de cette communauté, c'était différent. En effet, il serait juste de dire qu'Iris était une personne pleine de vie, hyperactive et montée sur piles. Dès qu'elle fût en âge de marcher, elle courait déjà un peu partout et même si elle tombait bien souvent, c'était pour mieux se relever et chercher à aller plus loin. Régulièrement, on pouvait entendre ses rires entre les vieux bâtiments du village et généralement, il fallait s'attendre à ce qu'elle est fait un mauvais coup. Comme il n'y avait pas beaucoup d'autres enfants, elle cherchait à s'amuser comme elle pouvait au détriment des adultes, aussi pouvait-on souvent la voir être poursuivie par quelqu'un en train de râler, jusqu'à ce qu'elle soit ramenée à son père pour être sermonnée. Cela ne l'empêchait toutefois pas de recommencer, bien au contraire : c'était comme si elle se nourrissait des brimades qu'elle recevait car elle ne se calmait vraiment pas en continuant de grandir.

Et à ce sujet, plus elle vieillissait et plus elle ressemblait à sa mère. C'était quelque chose qui n'échappait pas à Franck, à tel point que cela en devenait troublant car quand elle atteignit enfin l'adolescence, elle était le parfait sosie de Rosa, à l'exception de son comportement. Car bien qu'elle mettait de l'animation dans cet endroit morbide, les gens finissaient par en avoir assez d'elle et des mauvais tours qu'elle passait son temps à faire aux autres. Son côté rebelle la poussait donc à s'aventurer dans le désert, généralement seule, les autres enfants n'ayant pas le courage – ou l'inconscience – qu'elle possédait. Et bien que c'était un endroit où il n'y avait rien, elle aimait à s'y rendre car elle pouvait justement faire absolument tout ce qu'elle voulait sans qu'il n'y est personne pour l'arrêter. Il arrivait donc assez régulièrement qu'elle se prenne pour une apprentie alchimiste, combinant divers produits pour voir la réaction que cela pouvait produire, même si la plupart du temps l'effet escompté était bien loin de celui qu'elle attendait… mais elle trouvait que c'était justement ça qui rendant la chose intéressante. Elle en tirait même une bonne leçon de vie : il fallait faire des expériences et voir le résultat, car peu importe les théories, seuls les faits comptent.

C'est d'ailleurs à cause de ce genre d'expériences qu'elle tire la couleur bien particulière de sa chevelure. Ayant voulue combiner des colorants avec de l'explosif et quelques autres produits dont elle ne connaissait même pas vraiment l'origine, le tout avait – une fois de plus – échappé à son contrôle pour lui sauter au visage. Et même si ce n'était pas permanent, cela semblait durer bien plus longtemps que n'importe quelle teinture, aussi, depuis, elle se trimbale toujours avec cette lotion faite maison quand elle voyage, car elle a prit goût à cette couleur. Mais le jour où elle est rentrée ainsi était loin d'être anodin, car Franck n'acceptait pas cette exhubérance de la part de sa fille : « Comment peux-tu lui ressembler autant et pourtant être si différente…? » sauf que ce qu'il n'avait certainement pas prévu, c'était la réaction de son enfant. En effet, son caractère était différent de celui de Rosa aussi elle s'emportait donc bien plus vite, surtout qu'elle n'appréciait pas d'être comparée à sa mère qu'elle n'avait même pas eu l'occasion de connaitre… Intérieurement, elle souffrait de ne pas avoir pût grandir dans une famille normale, avec ses deux parents, aussi ne pouvait-elle pas supporter que l'on lui reproche son attitude, elle ne pouvait pas en être responsable. S'en suivit donc une nouvelle dispute avec son père, plus violente que celles qu'ils avaient toujours eût et elle fini par lui dire : « J'en ai assez… Assez que tu me vois comme une personne que je ne suis pas ! Je n'ai pas choisie de ressembler à ma mère, mais j'ai choisie d'être différente et maintenant tu me le reproche ?! » et en tournant les talons, sans même adresser un dernier regard à Franck : « Et je vais continuer, en commençant par me barrer de ce trou paumé où il n'y a rien… et car contrairement à elle, je supporte pas les vieux cons… ».

Par la suite, elle avait courrue autant qu'elle le pouvait pour échapper à son père, profitant de la vieillesse de celui-ci et de son manque d'activité physique. Elle c'était même permit un détour par la ville afin de voler des armes à feu, de quoi manger et quelques produits dont elle trouverait bien un usage quand elle serait loin d'ici… La suite ? Elle se débrouillait comme elle pouvait, effectuant des petits boulots ça et là. Elle se fichait bien de ce qu'elle pouvait entendre concernant les nouvelles de ce monde, tout ce qui l'importait était son propre objectif, un but qui était né dès lors où elle avait entendue parler de la compression temporelle. Pour elle, si c'était quelque chose que l'Homme parvenait à maitriser, cela pourrait révolutionner l'existence du genre humain, lui permettre d'asseoir sa suprématie où qu'il soit. Mais pour ça, elle allait devoir se rapprocher du Docteur Geyser, la personne qui était sans doute la plus à même de la renseigner à ce sujet…

Mais elle mit toutefois du temps avant de parvenir à se faire aux nouveautés qu'elle découvrait. Le village dans lequel elle vivait était dépourvue d'éléctricité et cela lui valu plusieurs bagarres de bars en raison de la moquerie de certaines personnes. Une fois encore, elle en voulait à son père de l'avoir privée de ça, car c'était tout de même rudement pratique, aussi n'aimait-elle pas que l'on puisse se moquer d'elle alors qu'elle n'y pouvait rien… Mais l'amertume qu'elle ressentait à l'égard de son géniteur ne faisait que croître au fil du temps, quand elle découvrit les Universités et leur but, arrêter les Sorcières. Dès lors, elle comprenait un peu mieux la raison pour laquelle les habitants de son village fuyaient le reste du monde. Il s'agissait là de quelque chose d'inquiétant et tout le monde ne pouvait pas s'opposer à ces femmes d'une autre puissance. Toutefois, bien qu'elle comprenait ces raisons, elle n'y adhérait pas, bien au contraire. Elle refusait de participer à ce génocide à l'égard des Sorcières, tout comme elle refusait de les emprisonner dans ce désert. Peut-être est-ce que c'était parce qu'elle avait elle même était captive dans son village, ou bien parce qu'elle était trop égoïste pour accepter qu'il puisse y avoir d'autres résidants dans son désert adoré.

L'adaptation lui fût difficile, mais au fil du temps elle avait fini par s'y faire. Le monde semblait d'ailleurs subir des complications dans lesquelles elle décidait de ne pas s'impliquer : si le monde courait à sa perte, il n'était pas de son ressort de pouvoir faire changer les choses. Son objectif était différent de toute façon…

Puis quelques temps plus tard, elle eût vent de l'explosion d'une base de missiles dans le désert de Galbadia. Sans doute s'agissait-il de son intuition féminine, mais quand elle revînt près de chez elle… il n'y avait plus rien. L'espace d'un instant, elle se demandait si elle n'avait pas oubliée le chemin, après tout, il n'y avait que du sable tout autour d'elle, mais non, ce n'était pas possible, elle connaissait cet endroit comme sa poche. Mais elle ne se décida pas à en savoir plus, supposant que les gens qui vivaient là étaient tous partis suite à cette explosion ou bien, dans le pire des cas, le village avait été touché par des débris… Non, ça aussi ce n'était plus de son ressort. Elle aurait pût interroger les soldats qui passaient de temps en temps dans le village et dont on avait toujours cherché à l'éloigner quand elle était enfant, mais cela ne la concernait plus. Désormais, elle était libre et pour rien au monde elle ne voudrait de nouveau avoir à faire à ses chaînes du passé.


Quelques questions vous concernant:
• Votre vrai prénom dans la vraie vie ? Laurent.
• Votre âge ? Vingt-et-un ans.
• Comment avez-vous connu FF Rebirth ? Je connais la fondatrice.
• Avez-vous lu toutes les règles ? Y a t'il des choses que vous n'avez pas comprises ?
J'ai bien lu toutes les règles et aucunes questions ne me vient à l'esprit pour le moment. Au pire, je demanderais. ~