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Le calme après la tempête

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MessageSujet: Le calme après la tempête Le calme après la tempête EmptyMar 6 Oct - 22:24

Axel et Ruka viennent du Mont Gagazet

Spoiler:

RukaSi j’ai bien horreur d’une chose, c’est lorsque je cherche des réponses à mes questions, et que ma seule réponse est, en gros, « ta gueule ». Si je le pouvais, je me serai enflammée au sens propre du terme pour lui sauter à la gorge. Mais mon état actuel ne me le permettait pas. Je ne pouvais assister qu’impuissante à la scène. Et cette impuissance me déplaisait, vous n’imaginez pas à quel point. Tout ceci me dépasse, je suis en train de me demander ce que je fais là et comment j’ai pu me retrouver dans une telle situation en une fraction de secondes alors que tout se passait bien juste avant. Mon cœur rate un battement lorsqu’il parle de m’ôter la vie, surtout la façon dont il le dit … Il souligne le fait que je suis « celle dont Axel est tombé amoureux ». Ce mot résonne longtemps dans ma tête sans pour autant que je ne détourne le regard. S’il veut m’attaquer, je veux le voir venir. Mais … Pourquoi ? De toute évidence je suis un obstacle entre son frère et lui, mais qu’est-ce que j’en sais moi ? Je ne sais pas ce qu’Axel représente à ses yeux, ni ce qu’il compte faire de lui … Et je n’ai jamais voulu m’interposer non plus, je n’ai jamais forcé Axel à me suivre, il l’avait fait de son plein gré.

Je fronce les sourcils lorsqu’il me désigne de sa lame. Et c’était déjà trop tard. Mon abdomen venait de se faire transpercer. Comment … ? Comment il a fait ca !??? Je ne l’ai pas vu venir ! Malgré la douleur intense, malgré le froid qui m’envahit, bien que je sois entourée de chaleur, malgré que ma vue devient trouble, je ne suis pas morte. Il ne veut pas que je meurs comme ca … Il a prévu autre chose pour moi, et je suis trop faible pour avoir la force de trembler et d’avoir peur. J’ai envie de fermer les yeux, et de me laisser mourir pour ne pas lui laisser le loisir de s’amuser à me torturer de mon vivant. Comment puis-je arriver à avoir des pensées pareilles … Je ne veux pas mourir !

Mais les choses vont trop vite et je n’ai pas le temps de comprendre. De toute façon mon esprit est trop lent et embrumé pour que je puisse comprendre quoi que ce soit. Je m’étais écroulée et puis … plus rien. Je ne me souviens de rien, je ne savais même pas que les Ronsos étaient finalement intervenus.

Lorsque j’ouvrais les yeux, j’eus du mal à émerger et à comprendre où j’étais. J’étais sur un lit de camp, à l’intérieur d’une tente et un petit feu à l’intérieur même pour réchauffer mon corps blessé. J’étais couverte d’une épaisse couverture de fourrure. Les Ronsos savent montrer de l’hospitalité il faut croire, lorsqu’ils rencontrent quelqu’un en mauvaise posture. En la retirant, je constate que je ne suis pas vraiment bien habillée, mais des bandages et des soins ont été apportés partout où j’ai été tailladée. Le moindre mouvement m’est encore douloureux, mais je m’en fiche, je dois me lever.

- Ruka ne devrait pas se lever, ses blessures sont encore trop fraîches.

Je sursaute en reconnaissant la voix grave de ce Ronso rencontré à l’entrée de la montagne. Je tournais la tête vers lui, il était en retrait dans la tente. Par réflexe, je me couvre de la couverture, ce qui est puéril, vu qu’ils m’ont soignée, ils ont dû me voir hein.

- Tu es … Yikan, c’est ca ? Tu as réussi à chasser ce … psychopathe … tout seul ?

Je réfléchissais … Oui, psychopathe était le bon mot. Je n’écoute pas son conseil toutefois et attrape mon sac, non sans grimacer de douleur de devoir me tordre dans tous les sens pour y parvenir. Je l’ouvrais et sortais de quoi m’habiller rapidement, mais ce simple exercice pourtant quotidien m’est pénible. Pourtant je me refuse de rester ainsi plus longtemps, il fait froid là, dehors. Yikan m’avait répondu pendant la manœuvre.

- Les Ronsos ne laissent personne profaner leur terre. L’homme aux trois yeux est parti. Il me regarde me dépatouiller avec mes affaires, sans pour autant me faire la moindre réflexion. Il doit se dire que si je me fais mal, ce sera de ma faute.
- Je vois … Vous êtes sûrs qu’il ne vous a pas suivis au moins ?
- Les Ronsos veillent sur le village.
Je prends ca pour un non.
- Et Axel ? Où est Axel !??

Le Ronso me désigne du menton l’autre bout de cette immense tente. Ah. Il était là depuis le début mais j’étais trop dispersée dans la confusion pour m’en rendre compte. Je suis vraiment débile des fois … Avec difficulté, je parviens à aller me mettre à genoux à côté de lui pour regarder par-dessus son épaule, il n’était pas encore réveillé. Je prenais le risque de soulever sa propre couverture pour voir l’étendue des dégâts, il a morflé aussi, mais certainement beaucoup moins que moi pour le coup. Quelque part, ca me fait soupirer de soulagement, même si tout ca n’a rien de glorieux.

Tant pis. Je restais assise à côté de lui pour le moment, je tenais à rester là jusqu’à ce qu’il se réveille. En attendant, je ne peux m’empêcher de me ressasser ce qu’il s’est passé là-haut, dans les sources chaudes. Je ne comprends toujours pas ce qu’il s’est passé, ce que ce type voulait à Axel, ni même ce qu’il me voulait, à moi. Il a dit que c’était son frère … Il a tué leur père …

« Je n'ai pas vraiment été éduqué pour les morts expéditives. »

Cette phrase résonne un long moment dans ma tête. Pourquoi dit-il qu’il a été éduqué pour ca ? Il a été entraîné pour tuer ? Un flash passe dans ma tête, je revois Axel et sa tête de psychopathe à la BGU lorsqu’il a agressé l’étudiante et j’écarquille les yeux un instant. Non, je dois me faire paranoïaque … Quoiqu’il en soit, je décidais de me taire sur la question, lorsqu’Axel se réveillera. Je ne veux pas faire des conclusions hâtives et le bouleverser plus qu’il ne le sera peut-être. Comment va-t-il réagir en réalisant que oui, son père a été assassiné par un cinglé qui dit être son frère ? Qu’il a été blessé ? Que j’aurai pu me faire tuer sans qu’on puisse faire quoique ce soit tous les deux ?
J’étais sous le choc. N’importe qui dans ma position qui aurait pu voir sa vie défiler sous ses yeux aurait eu envie de craquer et de pleurer pour évacuer la pression. Ce n’était pas mon cas, quand bien même je sentais au fur-et-à-mesure de mes songes que mes yeux se noyaient. Mais je n’allais pas pleurer. Et je me refusais à le faire de toute manière lorsqu’Axel se réveillerait.

Ce qui ne tarda plus. Je relevais les yeux dès que je vis du mouvement, j’attendais qu’il émerge. Qu’il réalise qu’il était en sécurité, et où il était surtout. Puis je n’attendais plus, je me jetais dans ses bras. J’étais soulagée … et très inquiète à la fois. Soulagée pour sa condition physique. Inquiète pour sa condition psychologique. Et tant que j’étais là, peu importe que mes blessures me fassent souffrir, je lui murmurais :

- Je suis désolée. J’ai été tellement impuissante …

De là, le Ronso quitta la tente sans dire un mot. Sûrement comprenait-il de lui-même qu’il nous fallait un petit moment d’intimité pour nous remettre de tout ca.
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête Le calme après la tempête EmptyMer 7 Oct - 12:50

AxelMême si la voix de Ruka parvient jusqu'à mes oreilles, je ne me sens toujours pas capable d'ouvrir les yeux ou même de bouger. Non pas à cause de la fatigue ou de la douleur, mais plutôt à cause de tout ce qu'il s'est passé.

La mort de mon père... ce n'est pas un cauchemar, c'est bien réel. Sa... tête flottait à côté de moi. Il ne reviendra pas. Il a été tué par ce monstre. Je ne pourrais plus jamais lui parler, lui demander conseil, m'entrainer avec lui, rire avec lui, partager ne serait-ce que quelques secondes de ma vie avec lui. Tout est si vide à présent.

Ou du moins, presque vide. J'ai peur d'ouvrir les yeux et de m'apercevoir que la voix de Ruka n'est rien de plus qu'une hallucination. Constater que elle aussi, elle n'est plus là. Désormais, elle est mon seul repère, mon seul point d'attache dans ce monde ignoble. Si elle aussi n'était pas là, je n'aurais plus aucun intérêt à vivre ici. Je deviendrai sans doute cinglé, je ferai tout ce qui est possible pour me faire tuer, parce que je suis sans doute trop lâche pour en finir moi-même.

Mais s'il y'a le moindre espoir, la moindre chance qu'elle soit en vie, je n'ai pas le droit de rester là, allongé à me tourner les pouces pendant que l'autre nous recherche pour nous achever.
Lentement, mes deux paupières laissent apparaître mes yeux qui ne tardent pas à trouver la chevelure et le visage de Ruka.
Je me redresse lentement tout en observant les alentours. Après quoi, je reporte mon attention vers Ruka.

- Salut toi...

Elle se jette sans hésiter sur moi pour m'enlacer, ce qui me fait chaud au coeur. Je n'ai donc pas rêvé, elle est bien en vie elle aussi.

- Tu... j'ai été tout autant impuissant que toi. On ne pouvait rien faire face à lui.

Sa tête est collée sur mon torse et je caresse avec délicatesse ses cheveux légèrement en bataille après notre sieste forcée. Je n'aurais sans doute jamais osé faire cela en temps normal, déjà trop gêné de la sentir contre moi... Mais à cet instant, je ne souhaite que sa présence et son réconfort. Je n'ai plus personne à part elle. J'ai peur de la perdre.
Nous restons un long moment dans la même position, sans dire un mot. Finalement c'est Yikan, l'immense ronso qui dirigeait l'escouade qui nous a secouru qui vient nous tirer de notre mutisme.

- Axel et Ruka doivent partir. Les Ronsos veillent, mais ils ne sont pas infaillibles. L'homme aux trois yeux pourrait profiter de la nuit venir vous chercher. Nous avons deux chocobos pour vous rendre à Bevelle. Là-bas, il sera facile de se camoufler dans la masse pour fuir.

Le ronso nous fixe de son regard aiguisé et aucune émotion ne transparaît sur son visage. A contrecœur, j'écarte lentement Ruka de moi pour me préparer.

- Yikan a raison, nous devons nous dépêcher. Je ne veux pas d'autres morts autour de moi. Surtout pas toi.
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête Le calme après la tempête EmptyMer 7 Oct - 13:43

RukaAprès l’effort, le réconfort ? Allez savoir, mais étrangement, ca me réchauffe le cœur qu’Axel me rende l’étreinte que je venais de lui offrir. J’étais vraiment contente qu’il aille bien, du moins, d’apparence. Mais je n’arrivais pas à en sourire pour autant. J’avais un goût amer en bouche et à ma grande surprise, une certaine empathie qui m’envahissait. Les blessures, c’est une chose, mais j’ose bien imaginer que l’organe le plus touché d’Axel à ce moment-là, c’était son cœur. Je l’entendais justement battre, de là où j’étais. Cette petite mélodie, si unique … affolante lorsqu’elle est rapide … apaisante lorsqu’elle est plus lente.

Faibles. Nous avions été si faibles. Moi qui comptais toujours sur mes réflexes pour m’échapper, je n’y étais pas parvenue. Ce type avait une frappe rapide, presque surhumaine. Personne de normal n’aurait pu apercevoir ni même prévoir ses mouvements à l’avance avec une telle dextérité. Ce n’était pas n’importe qui. Que se serait-il passé si les Ronsos n’étaient pas intervenus ? On serait probablement morts. Ou du moins, moi je le serai. Malgré sa façon de parler et d’agir, cet allumé ne semblait pas avoir l’intention de tuer Axel. Moi oui. A croire qu’il était possessif.
Quoiqu’il en soit, Yikan finissait par revenir après plusieurs longues minutes, avec des nouvelles qui ne me plaisaient pas vraiment, mais soit.

- Je croyais qu’on ne devait pas trop se lever et gigoter à cause de nos blessures ? Yikan croise les bras et me regarde longuement.
- Ruka a un mental fort, Yikan l’a remarqué. Elle se remettra bien vite de ses blessures.

A l’entendre, c’est donc moi qui ai pris le plus cher alors … Soit. Axel approuve les dires du Ronso, nous devons vraiment partir. C’est vrai que dans le fond, il serait égoïste de rester pour tenter de se remettre un peu plus de tout ca, si c’est pour potentiellement mettre tout le peuple Ronso en danger. Nous avons vu de quoi ce type est capable. Je soupire donc et prends appui pour me relever, non sans grimacer de douleur encore une fois, mais bon. Je refusais de m’en plaindre.

- Couvre-toi, Axel. Et pendant qu’il s’habillait correctement, je me tournais vers notre hôte. - Bevelle donc ? Par où faut-il partir pour s’y rendre ?

J’écoute avec attention les explications du Ronso. Ca n’a rien de bien compliqué en réalité, il m’expliquait qu’il faudrait descendre au pied de la montagne, et de là, nous aurons juste une immense plaine à traverser pour remonter jusqu’à la Forêt de Macalania. Nous ne pourrons manquer l’entrée de la capitale de Spira, puisqu’elle était gardée par les soldats. Nous ignorions à ce moment-là aussi qu’on se ferait fouiller là-bas – tiens donc ca m’est arrivée à Horizon déjà ca – à cause d’un cambriolage au temple de Bevelle. Mais bon. Autant Axel avait des yeux similaires à celui de l’homme dont le croquis a été établi, autant ils n’avaient pas les mêmes traits pour autant. Quant à moi, impossible que je sois cette femme supposée avoir agressé Asran. Je faisais facilement entre dix et quinze centimètres de plus qu’elle sans talons.

Mais ca, on s’en rendrait bien vite compte une fois sur place. Dès qu’Axel fut prêt, on quittait la tente en s’assurant d’avoir bien toutes nos affaires. En levant le nez en l’air, je constate que la journée a bien défilé. Le temps qu’on arrive à Bevelle, il sera sûrement l’heure d’aller dormir, déjà. Même si je ne risque pas de m’endormir tout de suite pour ma part avec tout ca. Et puis. Je crois qu’une fois qu’on sera au calme, bien posés et en sécurité, nous devrons discuter, sûrement avec le cœur lourd, de tout ca. Et de la suite.

Les chocobos étaient là et nous attendaient à côté de deux Ronsos. Le silence présent était pesant, mais je ne voyais pas quoi dire pour le moment. J’avais en prime l’impression qu’ils étaient vraiment pressés de nous voir partir. Seule, je n’arrivais pas à monter sur le chocobo, ceux-là avaient des rênes d’ailleurs, ce sera moins difficile de les diriger cette fois. Mes blessures me font souffrir pour ce genre d’efforts, si bien qu’un des Ronsos arrive à m’aider, en me portant presque comme si j’étais une plume pour lui et j’arrive finalement à me mettre bien en selle. Dès qu’Axel est prêt à partir aussi, on nous indique par où descendre jusqu’à la Plaine Félicité. Je remerciais les Ronsos tout de même pour leur aide, et m'excusais pour les problèmes que nous avions attirés. Malgré tout, je me tourne vers mon camarade en essayant de sourire un peu.

- On fait la course ?

Ce n’est pas le moment pour ce genre de choses, je sais … Mais j’essayais un peu de dédramatiser, à ma façon.

Spoiler:
Direction : Bevelle
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HP : 500/500
MP : 10/10

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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête Le calme après la tempête EmptyMer 7 Oct - 16:23

sushi rider sushi rider sushi rider

Axel récupère 50 gils !
Ruka tombe sur 100 gils de son côté !

sushi rider sushi rider sushi rider

Direcsssiiiiiiiiiion (oô) : Bevelle !
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