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Invité Invité
| Sujet: Un goût d'Ivalice Ven 17 Fév - 15:51 | |
| Le RP de Rasler et de Valeus commencent ici. "La commission des chasseurs commencera à établir un bestiaire des créatures des environs en fonction de leur facilité à être chassé et leur intérêt nutritif en espérant qu'on puisse envisager de l'élevage avec certaines..." Les réunions s'enchaînaient en ce moment, et les ordres du jour s'allongeaient autant que la population croissait dans le campement. On avait dû mal à répondre à tous les besoins mais on avait quand même de quoi vivre et on semblait enfin avoir trouvé un endroit où on ne dérangerait pas et où on aurait accès à ce qu'il nous fallait de primordial. "Très bien, des nouvelles de nos éclaireurs ?" "Non Votre Majesté, Sir Forz et ses soldats n'ont pas retrouvé trace de nos hommes postés près de l'Au Delà. Son dernier message nous apprend qu'il aurait retrouvé une autre troupe de rescapés et qu'il était en route. Ce n'est qu'une question de jours voire d'heures..." Mon coeur se serrait à chaque fois que j'apprenais que de nouvelles têtes rejoignaient nos rangs. J'étais partagé dans l'espoir de retrouver mes sujets voire d'autres têtes connues et dans la crainte que cela amène son lot de problèmes... Seuls, on avait su survivre avec les moyens de bord mais maintenant, nourrir et satisfaire toute la population est toujours un peu plus compliqué. Par chance, la monnaie d'Héméra est la même que nous, je ne savais par quelle miracle, et on avait su commercer avec les quelques villages sur notre passage. On avait même commencer à ouvrir quelques commerces pour retrouver un semblant d'économie et chaque citoyen s'attelait à la tâche. Si nous validions notre camp, nous commencerions à construire sur le durable. Pour l'instant, il ne s'agissait que de tente de fortune qui nous abritait des vents sableux arrivant du désert qui était notre voisin. "Cela fait beaucoup de sujets que nous avons déjà abordé. Je suis conscient que la fréquence de nos débats prennent énormément sur notre temps mais je vois bien que notre scripte fatigue. Je vous laisse vaquer à vos occupations. Nous nous reverrons à la tombée de la nuit et laissons en suspens les prochains points. Merci. Que Faram vous guide et vous bénit. " Chacun répétait cette dernière phrase, c'était la bénédiction de Faram, le dieu de la lumière, le dieu principal de notre religion polythéiste qu'était le culte Kiltéen. Les hommes sortaient donc de la grande tente, la seule dont le tissu était de couleur blanche au liseraie or. J'avais voulu que cette tente de commandement soit celle que l'on voit de loin pour que l'on puisse se repérer. Bien qu'il soit difficile de s'y perdre pour le moment. La tente qui faisait office d'accueil pour les voyageurs était de couleur pourpre et contrastait avec les tentes de couleur sombre, verte olive, noire, bleue marine... Mais le soucis de cet habitat rudimentaire c'est que ça ne protégeait pas de grand chose et que ce n'était pas le même confort qu'une maison. L'avantage c'était le faible coût et sa vitesse d'installation. Tout le monde était sorti mais le messager qui avait pris la parole peu de temps auparavant revenait assez vite. " Votre Majesté, on approche du village, il me semble reconnaître nos hommes. Vous souhaitez aller à leur rencontre ?J'arrive... " Je remettais ma cape blanche et partai donc à leur rencontre. Qui l'Au Delà nous avait-il ramené d'Ivalice cette fois-ci ? |
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Ven 17 Fév - 23:41 | |
| La chose la plus délicate lorsque l'on devait voyager avec un groupe de personnes en dehors des villes, était l’attaque de monstres. Naturellement, nous avions traversé des routes très fréquentées et relativement sures, mais certaines zones étaient sauvages et accompagnés d'enfants et de simples civils, nous étions des proies faciles. Forz, les deux hommes qui l'accompagnaient et moi étions prêts à y faire face, cela me rappelait les défis que nous nous lancions lorsque nous étions encore chez nous, Forz n'était qu'à peine plus âgé que moi. Mais il avait toujours été un vrai génie en stratégie militaire et une fine lame. Mis à part Sorin, le seul Vangaa qui nous accompagnait, aucun des civils n'était capable de se battre. Nous avions donc pris quelques jours avant d’apercevoir le rivage de cette nouvelle terre. « Voici le Continent Extérieur de ce monde appelé Héra. Apparemment c'est celui qui s'approche le plus d'Ivalice. Héra est sous le commandement et la protection d'un certain nombres de Royaumes, mais ces terres sont éloignées et ils n'ont que peu d'influence, ici. » Je regardais le paysage se dessiner devant mes yeux... depuis la crique où nous avions débarqués, je pouvais déjà apercevoir une immense silhouette : « Et cet arbre... ?- On l'appelle l'Ifa, c'est un arbre sacré pour les autochtones. » Cet arbre devait bien être le plus gros qu'il m'ait été donné de voir. Ce monde était bien étonnant à mes yeux étrangers. Il nous fallut encore de nombreuses heures pour arriver en vue du campement. Certains des voyageurs avaient les pieds ensanglantés après avoir marché si longtemps, le sable n'avait fait que s'insinuer là où la peau avait été lésée par le cuir des chaussures, ne leur arrachant que cris et plaintes chez ces hommes et ces femmes qui avaient pourtant enduré la mort. Je n'étais moi même plus vraiment très frais lorsque l'on aperçut quelques hommes venir à notre rencontre. Je sentais déjà le moral des troupes remonter, ceux qui avaient perdu toute énergie à marcher se remirent à gambader avec des pas lestes et décidés. Peut-être espéraient-ils retrouver ici quelques membres de leur famille ? Si nous étions tous morts pour parvenir à ce monde, alors peut-être qu'il nous était permis d’espérer retrouver ici ceux que nous avions perdus. J'avais déjà l'assurance de retrouver l'un des miens. Forz et moi n'avions pas parlé de ce jour là... A part Gervais, personne n'avait parlé de leur mort ouvertement. Plus nous nous approchions, plus les chuchotements se transformaient en paroles audibles et il me fallut bientôt intervenir pour que toute la troupe ne se disperse pas le temps de faire le point. Malgré la réverbération, je commençais à distinguer un peu mieux les silhouettes. Je voyais la cape de mon frère. Celle que seul un Heios pouvait porter. Rasler était là. Forz me lançait un regard entendu avant de me devancer, son regard n'avait pas changé. Il s'éloigna pour s'adresser à Rasler: « Votre altesse, je vous ferai mon rapport dès que vous le souhaiterez. Je me charge d'accompagner ces personnes au campement. » Forz faisait signe à nos compagnons de voyage de le suivre, alors que certains saluaient mon frère comme son titre l'exigeait. Puis, je me retrouvais face à lui. « Rasler... mon frère! » Je ne savais pas s'il s'agissait d'un bien ou d'un mal de se retrouver là... Mais à voir la multitude qui s'affairait derrière... Je savais que nous n'étions pas là pour rien. Toutefois, pour ce qui était des retrouvailles avec mon petit frère, il semblait changé. Bien que j’eus l'impression de l'avoir vu il y avait quelques mois à peine... alors qu'il allait se marier, il semblait avoir des années de plus. C'est un peu décontenancé de le voir ainsi que je m'approchais de lui, j'avais pensé à ce moment et je l'avais attendu durant tout ce voyage. - Spoiler:
J'ai aussi placé mon décor... je te laisse réagir et après on pourra sans doute avoir plus de repères.
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Mar 21 Fév - 13:27 | |
| De nouveaux arrivants. Cette situation était toujours sujette à de nombreuses questions. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Que pourront-ils apporter comme compétences et informations à notre tribu qui s'agrandit au fur et à mesure ? J'étais donc sorti à leur rencontre. Il fallait se mettre à la place de ces gens exilés. Je savais que ma présence était souvent quelque chose qui les rassurait. Une figure connue, un point de repère. Même si je n'avais pas été véritablement monarque, ils savaient que je pourrais gérer les problèmes politiques et géopolitiques qu'un dirigeant devait savoir faire face. Mais alors que je voyais ces gens arriver au loin, je reconnus rapidement une silhouette. Je le reconnaîtrais parmi mille. C'était mon frère. Mon frère aîné, Valeus. Je ne pensais jamais le revoir... Si je gardais du self-control, la plupart du temps, du moins, en public, là, je ne réfléchissais plus et c'est en courant que j'allais rejoindre celui qui était né avant moi, premier fruit de l'amour de mon père et de ma mère. Nos deux armures tintèrent ensemble alors que nous nous accordâmes une accolade pour fêter ce retour que je n'espérais presque plus. "Valeus, qu'il est bon de te revoir ! Je... Je ne saurais quoi te dire tellement je suis surpris de ta venue. Je suis soulagé de te voir ainsi. Le voyage n'a-t-il pas été éreintant ? Souhaites-tu te reposer ou découvrir ce nouveau paysage qui deviendra peut être notre patrie d'adoption ?" Je ne savais vraiment pas par quoi commencer, tout était si soudain. Froz aurait pu me prévenir dans sa dernière missive qu'il avait un tel invité de marque en sa compagnie. J'en avais presque snobé les nouveaux peuplants d'Ivalice que l'officier avait escorté jusqu'ici. |
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Mar 21 Fév - 15:33 | |
| C'est ainsi que je retrouvais Rasler. Pour tous hommes d'état que nous fûmes... nous étions d'abord frères. Que cet endroit ait été vidé des quelques gens qui avaient fait voyage avec Forz et moi, ou de ceux qui avaient accompagné mon frère importait peu. Bien que j’eus hésité l'espace d'une seconde, ce ne fut point le cas de Rasler qui courut pour m'embrasser. Geste que j'accompagnais, naturellement. Ces retrouvailles étaient de ces moments que l'on croit avoir perdus à jamais. « Je partage ton sentiment. Bien que je pense être moins surpris que toi sur le fond, Forz m'a immédiatement informé de ta présence sur cette terre qu'on appelle Héméra et de ce que tu as entrepris. Je pourrais te dire que je suis impressionné... mais cela ne me surprend en aucune mesure. Somme toute, gardons ce sujet pour un peu plus tard.
Le voyage a été long, mais nous sortons tout juste du navire. Les semaines passées à Spira ont été fraîches. En dépit de la chaleur, je me porte bien. J'accepte volontiers une petite visite des lieux. » J'avais posé ma main sur son épaule avant de me tourner vers le campement, ce lieu que Rasler avait appelé notre "patrie d'adoption". Je n'avais connu que lieux qui me paraissaient étrangers depuis mon arrivée. Et pour la première fois, quelque chose, peut-être mon frère, peut-être de voir toutes ces personnes aux formes familières, me faisaient me sentir ici "chez moi". Bien que ce monde ne soit pas le notre, le principal repère que j'avais eu la chance d'avoir était de m'être retrouvé en compagnie de ces quelques personnes qui venaient d'Ivalice. Ce sentiment semblait être celui que partageaient tous ceux qui avaient participé à la formation de ce campement... « Allons, raconte moi. Comment se passe la vie du campement ? Il n'y a pas trop de tensions ? » J’arrêtais... n'avais-je pas moi même dit que cette question serait reléguée au second plan, pour le moment? « Oh... je suis incorrigible... surtout... Comment te portes-tu ? Je ne suis arrivé que depuis peu. Cependant, Forz m'a informé que ce n'était pas ton cas...
Il y a bien une autre question que j'aurai à te poser: il n'y a "que nous"..? » Quelle étrangeté temporelle avait permis une telle chose ? Dalmasca était sauve lorsque j'étais... parti. Et pourtant, Rasler était arrivé le premier. Si j'en croyais ce que j'avais vu jusqu'ici, cet endroit ne semblait pas être le paradis qu'on aurait dû retrouver. C'était donc cela, nous n'étions pas prêts à trouver la paix même après notre mort? |
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Mer 22 Fév - 15:55 | |
| Valeus avait un calme qui me rassurait quelque peu. Je savais que je n'étais plus seul sans filet ici. Ce n'était pas forcément tant le cas que cela auparavant mais en plus d'un allié indéfectible, j'avais mon frère à mes côtés, et cela n'avait pas de prix. Il savait déjà que je me trouverais ici alors sa surprise était sans doute moins grande que l'était sa joie de me voir. Il décidait de parler de nos retrouvailles plutôt que de cette nouvelle terre qui était nôtre. Mais il se ravisa rapidement afin d'en parler et de se reprendre alors. "Je me porte bien, je te cache pas que de mettre la main à la pâte, nous permet à tous de ne pas penser à ce qu'il s'est passé et à nos vies d'avant... " Mais sa question suivante vint suppléer la première et elle se voulait plus intime... Qu'en était-il des "autres" ? La questions se voulait complexe mais je devais y répondre même si je l'avais relégué loin au fond de mon subconscient. "J'aurais aimé que tu ais des éléments de réponses à ce sujet... Oui, nous sommes les seuls, il me semble. Aucune trace de Père, d'Ashelia, du Roi Raminas ou de quiconque autre. Je ne saurais expliquer ce qui se passe concrètement, peut être est-ce dû à l'utilisation de l'Eclat de la Nuit, c'est une des hypothèses que nous avions formulés... Je suis effectivement là depuis un bout de temps. De ce qu'ils appellent la fusion des mondes, je crois..., un peu après sans doute... J'ai rassemblé le maximum de ressortissants d'Ivalice mais certains ne m'ont pas suivis et peut être que j'en ai loupé d'autres, c'est fort probable. Alors peut être que ceux que nous cherchons sont ailleurs sur cette terre... " Je soupirais, que de suppositions au final... Mais Valeus était là et je pouvais lui parler de tout ce qui me passait par la tête. "Nous avions des hommes postés à l'Au Delà pour accueillir les Ivaliciens... Ne les as-tu donc pas rencontrés ? Ils sont portés disparus mais peut être que cela fait plus longtemps que ce que nous pensions... Enfin bref, j'imagine que tu aimerais pouvoir te détendre quelque peu, non ?"
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Jeu 23 Fév - 13:41 | |
| Nos vies d'avant. Lors de notre voyage jusqu'à ces lieux, je n'avais pas pu m'empercher d'y penser. Surtout lorsque je prenais compte des chamailleries perpétuelles de toutes ces nouvelles gens arrivés d'Ivalice, comme je l'étais moi même... Si la plupart étaient calmes, certains semblaient eux aussi avoir erré des années comme je semblais avoir erré, replongeant dans les conflits qui d'après d'autres n'avaient plus lieu d'être. Je prenais conscience que j'avais, malgré moi ré-ouvert d'anciennes blessures de Rasler. Pourtant, il devrait comprendre combien certaines choses devaient être mises au clair à mes yeux. Sa réponse fit naître une expression de dépit, que je n'essayais même pas de cacher, nous n'étions qu'entre frère, à ce moment précis. Il n'y avait pas de voile à mettre entre nous. L'évocation de père fut la plus violente. Enfin, cela devait inclure les autres membres de notre famille, dont j'étais certain du sort désormais... Le mien n'avait plus laissé de doute dans ma tête depuis quelques temps. Cette lumière... ce déluge de puissance, ça avait sûrement détruit une grande partie de la ville. Mais pour ce qui était des autres... « S'ils sont quelque part sur Héméra, nous les retrouverons, Rasler. Mais, Dame Ashe n'est pas morte, à ce que je sache ? » ... J'avais reçu quelques informations, mais il me semblait que Dame Ashe était vivante, aux dires d'un Dalmascan qui avait voyagé à mes côtés, elle n'avait donc aucune raison de se retrouver ici. Rasler n'en avait pas été informé ? « L’Éclat de la Nuit... Père et moi avons failli à sa protection. » Et j'en gardais la responsabilité. Je serrais le poing à cette pensée. J'étais certains qu'il s'agissait d'un juge, ce soir là. Mais malgré la colère que j'avais en moi, je savais que tout cela était derrière nous. Notre propre peuple avait mis la paix en danger, plus encore que l'Empire Archadien lui même, ce n'était peut-être que le châtiment dû pour notre manque de cohésion. Rasler devait savoir ce que signifiait ce silence. J'avais toujours pris beaucoup de temps pour penser. Penser à ce que nous devions faire... penser pour se tenir prêts... Et pour qu'il soit trop tard. Rasler m'avait toujours semblé plus vif. Rasler me parla de ces hommes, qu'il avait postés aux abords de l'Au-delà. Je lui faisais mine de ne rien savoir avant de lui répondre : « Je n'ai rencontré personne, hormis un Mog. Nous avons passé plusieurs semaines à Guadosalam, mais nous n'avons jamais rencontré d'émissaires... jusqu'à ce que Forz arrive et nous informe de la situation. » C'était un potentiel problème... « Tu as une idée de ce qui aurait pu se passer ? Il faut avouer que l'accueil n'a pas été des plus chaleureux, à Guadosalam. » J'aurai aimé que Rasler ait la réponse à l'une des questions qui me hantent, mais je suppose qu'il n'en savait pas plus que moi à ce sujet. « Des années semblent s’être écoulées depuis ce qui s'est passé à Nabudis. Pourtant je suis certain que tu étais sain et sauf, à cette époque. Je n'ai aucun souvenir de ce qui s'est déroulé jusqu'à ce que je me réveille sur Héméra, il y a à peine quelques mois. Cela me semble étrange.
Enfin, je n'ai pas idée de ce que tu as reçu comme nouvelles d'Ivalice. Mais, même si j'ai appris que nos terres ne sont plus que brumes de myste, j'ai bon espoir qu'Ivalice se porte mieux. Et cette terre est à présent la notre. » Avais-je ajouté, en balayant le campement des yeux. La vie avait repris son cours. Rasler avait proposé d'aller se détendre. J’acquiesçais. « Je ne vais pas refuser cette fois. Manger quelque chose et me débarrasser de cette croûte de sel et de poussière emmagasinée pendant le voyage me feraient le plus grand bien. Si je reste dans cet état, on pourrait bien me mettre à sécher comme un bout de viande salée, personne ne ferait la différence. » |
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Sam 25 Fév - 15:51 | |
| J'avais sciemment décidé de ne pas poser de questions sur ce qu'il advenait d'Ivalice. C'était une manière à moi de ne pas me torturer l'esprit et d'avoir la nostalgie de mon monde d'origine. Mais il est vrai que j'espérais malgré moi qu'Ashelia me revienne. Cela voudrait signifier sa mort, il est vrai, mais une rumeur l'annonçait morte parmi quelques uns des sujets. Alors quand Valeus m'annonçait le contraire, je fus surpris. "Comment ? Je croyais avoir entendu parler de la mort d'Ashelia... Ce serait usurpé ? Je me suis très peu tenu au courant de ce qui se tramait actuellement là bas... " Si elle était encore en vie, l'espoir de la revoir s'éteignait peu à peu comme la lueur de joie dans mon regard à la retrouvaille avec mon frère. Mais sans doute était-ce appréciable qu'elle n'avait pas à faire cette expérience amère qu'était la mort ? Si nous étions effectivement mort après tout. Mais la discussion revint sur l'éclat de la nuit, et Valeus semblait porter le fardeau de son utilisation. "Non, ce n'est pas ta faute si Archadia ait décidé de faire des choses odieuses. A quoi servent vraiment ces pierres, hein ? Tout comme ces cristaux, ils sont à craindre..." Il existait des cristaux sur Héméra, et en les réunissant tous, on pouvait exaucer un souhait. Et il était certain que ce n'allait pas apporter de bonnes choses. Mais, il fallait changer de sujet et je m'interrogeai alors sur sa venue et sur nos frères d'armes disparus. Nous reprîmes alors un rythme de marche un peu plus soutenu pour nous hâter vers une tente où nous pourrons nous reposer. Non loin de la tente de commandement, appelée tente d'Ivalice, se trouvait mes quartiers. Ma tente n'était pas forcément plus confortable que celles des autres, ni forcément plus spacieuse. Mais un coin de chez soi était toujours appréciable. "Cette tente est aussi la tienne désormais. Je vais mander de nous rapporter un repas pour nous deux. Cela nous change du palais, j'en conviens mais on s'y habitue très vite, tu verras." |
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Ven 3 Mar - 8:16 | |
| Je venais donc d'apprendre quelque chose d'important à Rasler. Mais apparemment, il avait réussi à laisser tout cela de côté. Je devrais sans doute en faire de même, pourtant... ce n'était pas encore le cas. « Si tu souhaites en savoir d’avantage, alors je te conseille de discuter avec les gens qui ont fait route à mes côtés. Il est vrai que j'ai aussi évité certaines questions. Mais j'ai eu quelques pistes de réponses de ta part. » Je voyais mon frère soucieux à présent. Et cela ne me plaisait pas du tout. Mais, j'avais là une bonne raison de tourner la page, tout au moins « officiellement ». Mes pensées m'étaient propres. A quoi servent ces pierre, m'avait-il demandé. Voilà une question à laquelle il y avait sûrement plusieurs réponses. Mais celle qui était pour nous... était sans doute celle ci : « J'aurai aimé qu'il ne s'agisse que de l'illusion d'un pouvoir et non d'une arme. La paix qu'on a connu durant nos premières années, des générations avant nous l'ont connue, ils ont même connu une paix plus « parfaite ». » J'avais pris une grande inspiration, je n'avais pas arrêté de refaire l'histoire dans ma tête depuis mon arrivée. Ne nous y trompons pas, ce n'était pas tant par nostalgie que par la véritable nécessité de ne plus jamais laisser une telle chose se produire à nouveau. « Je pense que nous avons laissé cette quiétude nous aveugler sur les vrais dangers que représentaient ces Nihilithes. C'était encore une manière d’asseoir sa puissance sur les autres peuples. Ça n'a jamais été le souhait des Heios, n'est-ce pas ? Nous avions tout ce dont nous avions besoin, à Nabradia. Il y a là dedans un goût d'injustice qui ne me quitte pas. » A cet instant, je regardais mon frère. D'une manière ou d'une autre, bien que frères de sang royal, nos destins étaient bien différents en Ivalice. Sans doute les affaires du Royaume de Nabradia avaient été rétrogradées au second plan, lorsqu'il fut décidé qu'il se marierait avec Dame Ashe. « Tu me vois heureux de constater que tu as réussi à te débarrasser de tous ces fantômes... » Lorsque j'y repensais... toutes ces années. Ce n'était pas plutôt moi, le fantôme ? Nous avancions vers la tente où nous allions pouvoir manger. Je suivais mon jeune frère, sous le regard des habitants, mes nouveaux compatriotes. Je les saluais et comprenais les murmures que cette vision engendraient. Ceux qui venaient de Nabradia, combien étaient-ils d’ailleurs, me reconnaissaient assurément... et les autres devaient bien voir la ressemblance entre mon frère et moi, tant au niveau des traits du visage, que de ce que nous portions. Il m’accueillait dans sa tente, que j'observais avec intérêt. Il n'y avait en effet rien de luxueux. « Il est vrai que cela nous change. Mais crois moi, depuis mon arrivée, je n'ai jamais rien rêvé de mieux. C'est ce qui se rapproche le plus d'un vrai chez soi... Et puis, tu es là, toi aussi. » j'avais ponctué ma phrase d'un sourire, un vrai sourire, semblable à celui que j'avais eu, lorsque j'avais enfin vu le moment de la rencontre avec Rasler arriver. Quelques minutes plus tôt. « En attendant le repas, voudrais tu m'indiquer un lieu où je puisse aller me rafraîchir ? » Je ne connaissais pas encore assez les lieux et les habitudes que nous devions y prendre. Après avoir enlevé la croûte de sel qui m’asséchait la peau et les cheveux, en plus de me brûler les yeux, avec la chaleur qu'il faisait ici, nous allions pouvoir manger et discuter plus aisément. Cela me permit aussi de repenser et de me remettre de mes émotions. Rasler m'avait parlé de Cristaux, sur Héméra. Nous n'avions pas encore parlé de son véritable rôle, bien que Forz m'en ait parlé. Mes questions se faisaient plus précises; alors je retrouvais Rasler autour du repas. « Je n'ai aucune idée de ce que sont ces choses, que tu me donnes à manger. Mais je les suppose comestibles. Tu n'as pas envie de tuer ton frère tout juste arrivé d'un long voyage, n'est-ce pas?
Plus sérieusement, voudrais tu m'en dire plus sur cet endroit ? Qu'envisages-tu de faire ? Et bien évidemment, en quoi puis-je t'aider ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Mer 8 Mar - 13:54 | |
| La rancoeur se sentait face à ces nihilites dans la voix de mon frère aussi. La seule remarque que je sus faire à voix haute et intelligible fut la suivante. "Je me demande si ce n'est pas un cadeau empoisonné qu'a reçu le Roi Dynaste en son temps... Mais ne parlons plus de cela, je te prie... Fêtons plutôt la joie de nos retrouvailles, mon frère." Raithwall avait réussi à unifier tout un pays, et je sais que ces nihilites avaient quelque chose à voir là dedans, n'était-il pas une sorte d'Elu... Alors pourquoi s'est-il passé l'impensable ? Non, je secouais la tête en essayant d'éviter de repenser à tout cela... Mon frère m'y aida en se satisfaisant de la tournure que prenait les événements pour nous. Je souriais en réponse à son sourire en lui indiquant une céramique remplie d'eau claire. "Je te mènerais à l'oasis plus tard si tu souhaites davantage te faire une toilette convenable. "
Il fit ce qu'il put pour se rafraîchir avec l'eau que j'avais à disposition avant de passer à table. Le repas nous fut mené assez rapidement. Les repas n'étaient pas abondants mais nous pouvions apprécier de bon plat de poissons assez régulièrement. "Oui, j'imagine que tu seras dépaysés. Nos chasseurs et pêcheurs s'évertuent de sonder les ressources des environs. Certaines espèces semblent être similaires à chez nous. Les chocobos, par exemple, tout cela est déroutant. S'il y'avait quelqu'un à être empoisonnés, ce sont les goûteurs de nouveaux mets. Mais ceux là n'ont rien eu que de mauvaises indigestions pour le moment... "
Mais mon frère me taquinait, je le savais bien, pour autant, cela venait préciser ce qu'il se passait ici et répondait un peu par avance à sa question prochaine. "Personnellement, nous avons beaucoup de réunions pour décider de la méthode pour créer notre nouvelle ville. Les avis sont très divergents, et il est compliqué d'avoir un oeil avisé sur tout cela. Nous avons enfin trouvé un endroit qui semble remplir les conditions d'une survie agréable. Urbanisme, construction, élevage, sécurité, commerce, économie, toutes ces questions sont soulevés. Il y'a une commission d'urbanisme, cet après midi, tu verras rapidement ce qu'est mon quotidien. Mais d'avoir ton éclairage ne sera que profitable, j'en suis sûr.
Souhaites tu que je t'emmène sur les hauteurs pour que tu ait ton propre avis avant cette réunion ? Je pourrais aussi te montrer où est l'oasis et te trouver du rechange, certainement..."
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Sam 11 Mar - 11:46 | |
| Ne plus parler de tout cela. Bien sur, mon frère avait raison. Mais il semblait avoir eu le temps de faire son deuil, depuis tout ce temps. Suite à sa dernière phrase, je me contentais d'un soupir, dernière démonstration de mon amertume que j'allais montrer pour le moment. Avant de sourire en réponse à ce qu'il avait finit par conclure. Une fois sortis de mes sombres pensées, je regardais avec espoir perdu la vasque que m'indiquait Rasler. Je n'allais pas pouvoir prendre le bain dont je rêvais après ces jours et ces jours de voyage, mais ça serait mieux que rien. « En bien, je m'en contenterais. Je te saurai gré de me conduire en effet à cette fameuse oasis après notre repas, cependant. » Le repas fut amené et je le regardais avec beaucoup de curiosité, suivi d'une grimace lorsqu'il me, parlait des goûteurs... « N'aurait-il pas été plus judicieux de s'entretenir avec les locaux, pour savoir ce qui est comestible et ce qui ne l'est pas ? N'avez vous pas encore pris contact avec la population locale ? » Au moins envoyer un espion, si le contact officiel n'était pas prévu... C'était un peu pour Rasler et moi, l'occasion renouvelée de parler des affaires du campement. J'ignorais encore mon rôle dans cette histoire, mais j'étais prêt à m'investir dans la vie communautaire. Il s'agissait là pratiquement de mes uniques compétences et attributions, après tout. J'écoutais donc avec attention le discours de mon frère. J’acquiesçais à sa phrase qui m'impliquait. J'avais déjà une vague idée de ce qui m'attendait, pour le moins. Mais la question que j'avais posée il y avait à peine quelques minutes était près d'arriver à nouveau sur la table. « Je pense que me présenter sous de meilleurs auspices à la communauté serait en effet une idée séduisante. Mais nous irons d'abord voir ces hauteurs dont tu parles, rien de tel pour avoir une idée globale et me faire une première opinion. Je te remercie, Rasler. » Je terminais mon repas. Il n'était pas mauvais, il avait été préparé par des Ivaliciens... aucun doute la dessus. Quelque chose me rappelait la cuisine que j'aimais. « Eh bien, ce plat fut délicieux. Je n'avais rien mangé d'aussi semblable à la cuisine du royaume depuis mon arrivée. La cuisine des Al-Bhedes, chez qui nous avons séjourné des semaines durant, me semblait assez fade comparée à celle-ci. Je retrouve mon palais. » et cette fois, il s'agissait bel et bien de mon « bon goût ». Nous allions donc faire une petite balade digestive sur les falaises qui bordaient le ampement. De là, nous aurions non seulement une vue sur le « village » que sur les environs immédiats, ainsi même que sur le reste de cette île sur laquelle j'avais débarquée le jour même. Encore une fois, cet arbre géant m’interrogeait : « Quel est donc cet arbre, Rasler ? » Quelque chose m'inquiétait lorsque je l'observais d'aussi loin que nous étions... Nous ne tardions pas à arriver à une barrière en bois, qui sécurisait un petit escarpement, mais qui un peu plus loin, tombait en une falaise abrupte. De là, nous pouvions voir le camp dans son ensemble. « Oh, nous y sommes donc? Je vois qu'il n'y a pas vraiment eu de plan pour les aménagements de la ville... » |
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Sam 11 Mar - 13:55 | |
| Nous avions pris notre repas et celui-ci semblait satisfaire les papilles gustatives de mon cher frère car il s'en réjouissait ouvertement même s'il aurait certainement apprécié le déguster après une toilette plus complète. Mais ce repas était l'occasion pour lui de me demander où nous en étions avec nos très cher voisins. "Le village le plus proche ne l'est pas tellement. Cette partie du globe semble assez déserte, certainement dû à notre proximité avec un désert assez vaste et dangereux. Il semblerait pourtant qu'il existe une base dans ce désert d'un organisme qui nous avait proposé notre aide. Nous n'étions pas dupe, ils s'interrogeaient surement sur ce que nous étions mais dans le cas d'un désastre, j'imagine que nous pourrions nous tourner vers eux. Nous ne sommes pas reconnus publiquement et nous n'avons pas encore eu à enclencher une diplomatie bien particulière. Dans le cas où nous deviendrons une vraie ville, j'imagine que les choses changeront dans le même temps. " Voilà pour ce qui était du contexte géopolitique qui nous concernait, forcément, un campement ne faisait pas tant parler de lui, qu'une ville devrait, en tout logique, davantage attirer les regards et intérêts extérieurs... Nous avions donc conclu le repas sur ces bonnes paroles avant de nous rediriger vers les collines environnantes. L'avantage c'est que ce relief extérieur à la ville nous assurait une protection, dans un premier temps, naturel. C'était surtout intéressant pour nous du point de vue des vents sableux qui pouvaient provenir du désert. Et cela nous camouflait peut être un peu aussi. "Voici donc l'oasis et notre village. Tu peux voir notre tente au bout de cette allée principale. Ici et là, le marché, la tente de commandement..." Mais mon frère était intrigué par quelque chose qui se trouvait bien plus loin. Un arbre. Mais pas n'importe lequel puisqu'il était visible d'ici alors que son emplacement réel était bien plus loin. "Je ne serais pas celui qui pourrait t'apprendre le plus sur cette merveille naturelle d'Héra. Il semble avoir toujours été là et être un endroit très important pour le monde qui nous entoure. Je crois que son nom est l'Ifa et qu'il abrite de terrifiantes créatures néanmoins..." Rapidement des hommes en armure venait à nous. D'autres ne disposaient que de vêtements faits de tissus de plus ou moins bonne facture. "Messieurs, je pense que la plupart auront reconnu mon frère Valeus, il vient d'arriver avec les nouveaux habitants d'aujourd'hui." Je faisais un tour rapide des présentations. On m'avait d'ailleurs averti que dans les arrivants, un vieil homme était tanneur et qu'il allait donc pouvoir apporter sa contribution pour former de nouveaux artisans de la peau des monstres. Mais cela serait à l'ordre du jour de la réunion du soir. "Très bien, nous avons donc valider l'emplacement de notre prochaine ville en ces lieux propices. Et il est temps pour nous de construire de manière durable pour le confort de tous. Scribe, qu'avons-nous décidé la dernière fois ?- Il était prévu que vous discutiez des aménagements prioritaires ainsi que du nom de cet endroit, Votre Majesté. Dans ce cas, je crois que nous étions divisés à ce propos. Je vous écoute. - Je pense que la première bâtisse doit être un élément fédérateur de notre ville. Construisons un Hôtel de Ville luxuriant afin de donner le ton et de ravir nos yeux et notre confort pour tenir cette ville. - Je suis d'accord avec cette position mais il me semble que notre bonne religion kiltéenne est le centre de nos espoirs de survie ici. C'est une église que nous devons bâtir en premier lieu. - Non, nous avons la chance de partir de zéro, et si nous nous tenions à urbaniser de manière logique, créons des canaux à partir de l'oasis pour permettre de l'eau courante dans chaque chaumière. Prévenons nos futures dépenses en énergie avant d'entreprendre quoi que ce soit, ne pensez-vous pas ? "Tous avait un avis différent, d'autres voulaient créer un marché pour attirer les marchands étrangers, d'autres des résidences communes plutôt que des résidences individuelles. Bref, difficile de trouver un consensus. Je me tournais alors vers mon frère. "Toi qui a un regard nouveau sur notre situation, qu'en penses-tu ? Peut être même as-tu un nom à nous proposer ?" |
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Sam 18 Mar - 13:25 | |
| J'avais eu l'occasion durant le repas d'en apprendre un peu plus sur les environs du campement. Je m'étais arrêté pour regarder mon frère lorsqu'il me parla de désert vaste et « dangereux »... je me demandais quels pouvaient être ces dangers... mais apparemment si nous étions en marge de ce désert, il y aurait des « voisins » qui eux l'habitaient. « Je vois. Vous avez donc refusé leur aide. D'après ce que je vois, vous n'aviez nullement besoin de leur aide, de toute évidence, j'imagine qu'il y a beaucoup de problèmes à régler et qu'on pourrait améliorer la situation. Néanmoins, je pense qu'il nous faut rester indépendant, quoi que nous fassions. Nous ne devrions accepter l'aide unilatérale d'aucune sorte... J'imagine que tu penses la même chose, Rasler ? » Et la diplomatie pure, bien évidemment, n'entrait pas en compte. Je parlais là d'une aide matérielle ou institutionnelle... que nous étions sûrement en mesure de gérer tous seuls. Je pensais comme mon frère que ce lieu, qui m'avait à priori semblé dur et peu accueillant (en contraste avec les habitants) était finalement un atout, nous étions plutôt protégés par ces falaises. Mais je n'avais pas encore assez étudié le terrain pour me faire une opinion globale. Ça ne se ferait pas en quelques heures, je le craignais. Une fois arrivé à un endroit où nous avions une vue plongeante sur le « village », Rasler me faisait une liste des lieux importants. Et après avoir eu l'avis de mon frère, je m'en détournais pour le moment. Quelque chose me disait que la proximité de cet arbre allait jouer un rôle dans notre histoire, mais lequel... c'était là toute la question. Mais aussi... « D'après ce que tu m'as dit, Rasler... une chose m'inquiète. Avez-vous pu savoir à qui appartiennent ces terres ? N'y a-t-il pas de royaume à qui elles appartiendraient et qui nous considéreraient comme ennemis ? » Je voudrais tout faire pour éviter une guerre, je gardais en moi cette pensée ; que chacun de nous, ici, avions eu notre lot de guerres et de conflits. Par ailleurs, quelques hommes arrivèrent à leur tour. Une fois les présentations faites, nous allions apparemment ouvrir une réunion en ces lieux et à cet instant. Ce qui me paru un peu étonnant au début. Je n'avais jamais eu droit à ce genre de réunions en extérieur, mais plutôt autours de grandes tables dans le palais. Au départ, je m'étais installé un peu en observateur, écoutant le résumé de la dernière réunion. Il semblait évident que la question à l'ordre du jour allait être difficile, les avis divergeaient. Lorsque Rasler m'interrogea sur ma position de nouvel arrivant. Je pris donc la parole en m'avançant et en m'adressant un peu à chacun, me rappelant qui avait dit quoi, malgré ma lacune concernant les noms : « Messieurs, je crois que vous avez tous de bonnes idées.
Cependant, nous devons effectivement penser à toutes et à tous. Pourquoi devrions-nous choisir entre la construction de canaux, d'un marché ou d'une église ? Ne devrions nous pas tous les faire ? Combien d'habitants compte ce campement à l'heure actuelle ? Ne sommes nous pas assez nombreux pour aller sur plusieurs projets en même temps ? » Je les regardais tous durant une courte pause. « Il me semble qu'un abris sûr en cas de tempête ou de danger, un lieu où nous pourrions sécuriser les enfants et les personnes fragiles, est une priorité. Je pense donc qu'une grande Église serait le lieu parfait pour cela.
J'ai voyagé avec des habitants de l'empire, des dalcascans, des Humes, des Mogs, des Vangaas... et j'imagine ô combien d'autres sont ici, venus des quatre coins d'Ivalice... des tentions sont apparues, parfois... mais nous avons fini par tous faire route ensemble. Les habitants ont besoin d'un lieu fort, symbolique et créateur de lien, qui pourrait leur donner le courage dont nous avons tous besoin pour vivre dans ces terres qui nous sont étrangères, avec des anciens ennemis, ou des anciens amis... nous avons tous une chose en commun: nous venons d'Ivalice. Et cette Église pourrait servir de lieu de rencontre et de vie commune pour ce lien que nous avons à solidifier.
Après, la question de l'eau semble importante. » J'en avais personnellement fait l'expérience. « Avez vous étudié les sous sols, pour savoir s'ils contiennent de l'eau? Je n'ai remarqué la présence d'aucun puits... Pourquoi n'avez vous pas construit le village plus près de l'oasis ? » Quelque part, je me demandais aussi ce qui les avait fait patienter tout ce temps avant d'entreprendre de plus lourds travaux... |
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Mar 21 Mar - 13:41 | |
| S'engager. Lorsque nous étions une nation souveraine, ce mot était lourd de sens car il en découle énormément de diplomatie et d'enjeux géopolitiques. Et je rejoignais alors Valeus, dans ce sens. "Oui, je vois que nous avons la même vision sur ce point. Et puis, nous ne savons que très peu de choses sur cette Néo Shinra. Il y'a beaucoup d'informations qui circulent à son sujet, et je ne saurais trancher entre les avis positifs et les autres. La neutralité sera peut être la clef dans tout cela... Pour ce qui est de ces terres, aucun royaume ne semble s'être installé durablement à cet endroit et les voisins directs sont assez loin. Ce continent semble le moins peuplé et le moins viable de ce monde d'Héra. Mais j'imagine qu'il faudrait que nous nous présentâmes à ces factions. Par courtoisie, du moins..." Qui sait sur qui nous pourrions tomber. J'aurais vraiment préféré que nous puissions n'avoir à rendre de comptes à personne, et ce, pour longtemps... Mais nous ne pouvions établir ce genre de programme pour le moment. Nous étions deux. Nous étions même plus à pouvoir décider en la souveraineté de petit coin d'Ivalice, et donc à envoyer des émissaires en notre nom... L'heure était à l'urbanisme avant tout et les avis, tantôt divergeaient, tantôt convergeaient. Et il était dur de départager tout ce beau monde. J'en appelais donc à la sagacité de mon frère et son avis extérieur pour donner un avis clair et tranché que chacun écouterait. Mon frère savait parler dans ce genre de conditions. Mais alors qu'il commençait à nous dire qu'il faudrait s'atteler à tous ces projets, certains grimaçaient. J'avais justement dit que je ne voulais pas qu'on s'éparpille trop vite... Cependant, à moins d'avoir lu dans mes pensées, Valeus affinait sa pensée pour clamer qu'une Eglise aurait plusieurs atouts non négligeable. " Le sommet de cette Eglise serait aussi un bon point de repère pour les voyageurs et pour la défense. L'Eglise a cette polyvalence que nos autres projets n'ont pas." me tentai-je d'ajouter pour appuyer cette prise de position. Mais Valeus nous demandait alors pourquoi nous n'avions pas pris cette solution de l'eau plus tôt. "Nous ne sommes arrivés, il n'y a pas si longtemps, à nous assurer que l'endroit serait le bon. Nous avions essayé d'autres emplacements par le passé sans succès. Pour ce qui est de l'oasis, nous nous sommes aperçus géologiquement, que le sol était moins stable et pourrait alors, nous donner du fil à retordre pour construire durablement sur ce sol. Nous avons, cependant, une autre solution."
Je laissais alors un homme nous montrer les plans de ce qu'on avait pensé être le projet le plus viable. "Ce que nous souhaiterions faire, Votre Majesté, ce serait créer des sortes de canaux au sein même des fondations des différentes structures. Cela permettrait, à l'instar de minis nappes phréatiques, que chaque bâtiment puise elle même l'eau dont elle a besoin. Mais cela nécessiterait dès à présent, et je suis désolé de l'exprimer une nouvelle fois, que nous doublions ces canaux pour les eaux usées. Il faut créer un second bassin qui nous permettrait de purifier ces eaux. En cas de maladie, remettre l'eau souillée à l'oasis pourrait..."
Mais le brouhaha des protestations recommençait, nos hommes pensaient qu'il s'agirait d'une perte de place, de temps et d'énergie sans nom, sur un principe hypothétique. Pour en avoir discuter avec l'homme, il me paraissait vital de prendre cette précaution. Peut être que mon frère n'allait pas saisir son importance ou, à l'inverse, réussir à défendre cette cause ? |
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Ven 24 Mar - 14:38 | |
| Ce fameux « organisme » dont avait parlé mon frère était donc nommée Néo-Shinra... Quel nom étrange. Quand à une quelconque appartenance de ces lieux à un peuple, il semblait qu'aucune loi ou qu'aucun peuple n'allait venir nous le réclamer, j'espérais que ce qu'ils avaient comme informations étaient vraies. J’acquiesçais à la dernière proposition de Rasler, il me semblait important de nouer contact avec nos voisins, quels qu'ils soient. « Oh, les présentations n'ont donc pas encore eues lieu... Je pense donc bien évidemment que nous devrions au moins leur montrer que nous n'avons aucune intentions malignes, et bien évidemment, par courtoisie. » Ce lieu me semblait de plus en plus agréable. Et en ayant vécu ces derniers mois en errance, l'idée de retrouver une patrie, et peut-être un rang, me rassurait quelques peu. La réunion concernant les projets d'urbanisme qu'avaient entamé Rasler et déjà quelques autres prenait lieu ici même, sur les falaises, avec une vue des environs. Je prenais conscience que c'était ici l'endroit idéal. Et après avoir donné mon avis, mon frère ajoutait d'autres atouts qu'aurait une Église. Apparemment ce projets semblait se dessiner un peu plus et prendre forme dans la tête de toute l'assemblée, bien que certains eurent encore des doutes. Pendant tout ce temps, j'avais observé l'attitude de ces personnes face à mon frère. Personne ne s'était encore adressé à moi. Mais ils l’appelaient « Votre Majesté »... Étrangement, bien que je fus dans notre famille le prince régnant, ici, et sans doute aux yeux de tous, Rasler devait avoir plus de légitimité, vis à vis du rang qu'il occupait à Nabradia, mais également à Dalmasca. Sans doutes avait-il surement prouvé sa valeur ici aux yeux de tous également... Mais il ne semblait plus y avoir de droit d’aînesse entre mon frère et moi, désormais. Ce qui nous mettait sur un pied d'égalité, du moins, entre nous. Toutefois, il semblait qu'après ma petite intervention, j'allais à présent participer activement au débat. Je m'approchais alors de l'homme qui montrait les plans d'aménagement de la distribution de l'eau. Je voyais les mines fulminantes de certains du coin de l’œil, apparemment c'était un sujet assez controversé. Mais n'étions nous pas présent ici pour régler ce genre de problèmes? Quelque part, au fond de moi, une lueur s'allumait... je faisais ce que ma naissance m'avait destiné à faire à nouveau. Mais à peine avait-il entamé ses explications que certaines protestations se firent entendre. Il ne pu terminer ses propos qu'ils furent noyés sous un flot de paroles inintelligibles. Je relevais la tête vers eux. Ils se regardaient les uns les autres tout en mangeant des critiques. « Messieurs ! Cela suffit ! Laissez le donc finir, chacun aura la parole lorsqu'il aura terminé. Croyez vous que nous allons pouvoir construire quoi que se soit si vous piaillez comme une horde de Chocobos devant un sac de légumes gysahl ?! Non, je vous prie de l'écouter, et que ceux qui ont quelque chose à objecter le fasse de manière intelligible et en son temps! Chacun de vous pourra s'exprimer s'il le souhaite, mais pas tous en même temps.
Je vous prie de continuer... » « Merci, Votre Majesté... ainsi, si les eaux usées peuvent retourner à l'oasis, nous n'aurons plus du tout d'eau... Il faudrait donc créer un circuit qui nous permettrait de puiser l'eau, puis de la reverser ailleurs, dans un bassin, d'abord, puis une fois l'eau purifiée, nous pourrions nous en servir pour les cultures. » Une nouvelle clameur menaçait de commencer, mais je levais le bras pour la faire cesser. Et je n'avais pas peur de me faire entendre s'il le fallait à nouveau. Mais j'indiquais à l'un des hommes de prendre la parole, son regard rageur semblait vif et promettre une certaine pertinence : « Permettez, Votre Majesté... Nous proposons de chercher, comme vous l'avez suggéré d'autres points d'eau, même sans reverser les eaux usées dans l'oasis, l'eau de cette dernière pourrait manquer ou être impropre... il serait plus sur de chercher d'autres points d'eau dans les cas malheureux où cela se produirait. » Je jetais un œil vers Rasler... il semblait être de l'avis de l'homme aux plans. Quelque part, j'étais persuadé que cette question ne trouverait aucune solution aujourd'hui. Mais quelques avis de plus, à mes yeux de nouvel arrivant, me semblaient assez intéressants. Et puis, d'autres sujets allaient venir sur le tapis, quelque chose me disait que si nous trouvions des accords sur d'autres sujets, la discussion des voies d'eau serait plus facile. « Messieurs, quoi qu'il en soit, sommes nous donc tous d'accord sur la construction prioritaire d'une Église ? De nombreux travaux devront être entrepris, il va nous falloir des tailleurs de pierres, des architectes, étudier le terrain... Pour ce qui est de la matière première, à priori, ce n'est pas ça qui manque dans la région. Le temps d'avoir la matière pour commencer les travaux, nous aurons tout à loisir de discuter de nos canaux. » Je m'adressais à Rasler également, bien entendue. Me demander de rester en retrait aurait été très difficile. Ce n'était point dans mes habitudes. Il semblait que le nom et d'autres sujets allaient alimenter le débat... |
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Mar 4 Avr - 14:20 | |
| Mon frère n'avait pas tardé à trouver ses marques ici. Il avait houspillé de manière autoritaire les gens qui ne laissaient pas s'exprimer l'homme qui alertait de l'usage d'un second bassin pour traiter les eaux usées. La question était difficile à trancher mais il me semblait vital que nous devions voir sur un usage efficace sur le long terme. Si on devait, même dans plusieurs années, venir à manquer d'une eau pure dans ces terres assez reculées, il en serait une catastrophe sanitaire que nous regretterions de ne pas avoir anticipé. Pour autant, nous ne savions pas tellement comment un second bassin arrangerait durablement la situation, n'était-ce pas qu'un retardateur de cette catastrophe... "Oui, les guildes auront l'information au plus vite pour qu'ils puissent mettre en oeuvre leurs compétences. Dans ce cas, nous vous laissons élaborer les plans que vous nous proposerez dans quelques jours pour la prochaine réunion. Il va de soi que les canaux sont aussi à l'ordre du jour. On peut toujours les préparer avant de trancher sur la question des eaux usées. Peut être que nous pourrions collaborer avec un royaume voisin pour connaître leur méthode pour maîtriser une eau potable durable ? Merci à vous tous. " Nous prîmes donc congé du groupe qui savait maintenant l'axe de travail que nous voulions débuter, je me tournais vers mon frère alors que nous n'étions plus audibles du groupe de travail. "Voilà ce qui est dur à concilier, les avis de chacun. A les écouter, il y'aurait autant de villes que d'individus, je crois. Mais il faut qu'on voit, malheureusement, sur le durable, dans le cas où n'ayons aucun moyen de retour sur la vraie Ivalice. Merci de ton aide, je manque peut être un peu de poigne dans ces cacophonies stériles. " Mais nous n'étions pas tranquille bien longtemps qu'un de nos hommes accouraient vers nous. "Vos Majestés, nous avons reçu un message du village de pêche, apparemment, ils ne peuvent plus pêcher. Ils demandent du renfort militaire." Allons que diable, nous n'avions pas plus d'informations que cela mais que pouvait-il se passer pour avoir besoin d'un tel renfort ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Sam 8 Avr - 16:16 | |
| La réunion ne tarda pas à s'achever, qu'ils furent d'accord ou non avec mon intervention, l'ordre était a peu près revenu. De ce que j'avais constaté, ils furent tous assez curieux de savoir ce que j'allais dire, pour faire silence lorsque je pris la parole. Sans doute me jaugeaient-ils ? Alors, je devrais faire de mon mieux pour leur montrer ce que je voulais qu'ils voient et surtout pour acquérir leur respect. Comment faire, je n'en avais pas la moindre idée, cela changeait selon l'auditoire. Pourtant, être clair, juste et précis, être ouvert à toutes suggestion, quelles que soient les personnes qui les faisaient tant que c'était dans l'ordre et intelligible, voilà ce que j'aurai voulu montrer et comment j'espérais avoir leur confiance. Les prochains jours allaient sûrement être décisifs pour cela. Je me tournais vers mon frère, qui lui, semblait l'avoir déjà acquise. Je soupirais une fois que tous furent retournés à leurs occupations et que Rasler et moi étions seuls à nouveau. Il soulevait là une des autres raisons de mon soupir, mais également une des raisons qui me donnaient le courage de me battre. Je ne lui parlais pas de ce challenge que j'avais et que j'avais toujours eu... mais me contentais d'acquiescer. « Cela me semble être une bonne analyse. Mais il est vrai en ce cas que si nous ne parvenons pas à un accord, il est possible que se soit parce que nous n'avons pas encore la bonne solution... qu'en penses-tu ? Nous aurons sûrement le temps d'y repenser avant la prochaine réunion... pour quand est-elle programmée ? » Mais je n’eus pas forcément l'occasion d'entendre la réponse avant qu'un homme vint à notre rencontre, il semblait pressé et le sujet de sa visite l'était tout autant. Je n'avais pas eu à attendre plus de quelque heures pour avoir droit à des conflits de points de vue internes autant que ce qui semblait s’apparenter à des conflits demandant un soutien militaire. Je jetais un regard entendu à Rasler. Avant de mettre instinctivement la main sur mon épée, ne serait-ce que pour vérifier sa présence. Puis, j’emboîtais le pas à quiconque s’élancerait vers le-dit village de pêche. J'étais bien et bien arrivé par un petit port, à peine aménagé, je n'avais pas vraiment pu juger la grandeur et l'importance du village alors... j'étais donc tributaire de leurs mouvements, mais parfaitement bien engagé dans ma démarche. « Je ne suis pas sur d'avoir retenu la route vers le port, alors vous suis. » Je n'avais pas la moindre idée de ce qui nous attendait la bas, étant donné la demande de renfort militaire, cela pouvait autant être une attaque de monstres des alentours qu'une attaque des peuples voisins. Cette dernière option serait bien évidemment quelque chose de très grave pour nos projets. Mais c'était à envisager tout de même. J'étais heureux de n'avoir pas encore pris trop mes aises et retiré toute mon armure. « Que savez-vous de la situation sur place?
- Il y a plusieurs monstres marins, il est possible qu'il y ait des blessés. Sir Forz a quitté le village immédiatement, mais il a ordonné que les gardes restent au camps pour le garder. » C'était surement le mieux à faire. « Bien, je vous remercie. Rasler, en avant. Il n'est plus question qu'on me reprenne à rester les bras croisés. Je ne possède aucun objet de soin, mais j'ai pu apprendre à me servir de la magie de ces fameuses gemmes en cours de route, j'ai également pu renforcer ma lame.
Une telle situation se présente souvent, ou est-ce une manière de me souhaiter la bienvenue ? » avais-je ajouté, alors que nous étions déjà bien engagés sur le sentier. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Mer 12 Avr - 18:28 | |
| Je regardais mon frère avec un regard assez secret. "Y'a-t-il vraiment une "bonne" solution à chaque problème ? Je me suis toujours demandé cela... Je ne sais pas exactement, je pense qu'on a plusieurs jours devant nous, en tout cas ! Allez retournons vers le campement..." Mais un messager vint nous trouver pour nous prévenir d'un problème, un énième, du côté du notre camp de pêcheurs. Etant donné que nous n'avions pas trouvé un emplacement à proximité de l'océan, nous avions décidé d'installer un campement de ce type où les pêcheurs vivent. Cela faisait office de port d'embarcation comme de lieu où pêcher du poisson pour faire vivre notre peuple. Mais, les heures de marches qui nous y séparaient ne jouaient rarement en notre faveur... Mon frère m'avait confirmer se joindre à moi alors qu'on savait que Forz était parti déjà. Cela ne m'étonnait guère de lui, si prompt à se rendre utile surtout si la faute était dû à des monstres. Aucun soucis de jugement à les occire pour se défendre. "Ne tardons pas alors. Tiens, je te confie ces potions, pour ne prévenir d'aucun risque. Merci de me prêter main forte. Pour répondre à ta question, les monstres ne semblaient pas être tellement agressif dans les alentours du port. C'est pour cela qu'on l'a bâti ici. Mais dernièrement quelques monstres se sont risqués près de notre campement de pêcheurs. J'aimerais qu'on puisse enquêter là dessus également... "Je donnais donc deux potions de mon inventaire à mon frère, je ne voudrais pas qu'il se retrouve blessé dans les rixes qui nous attendaient. - Pour notre MJ:
Achat de trois potions (dont deux offert à Valeus) |
| | | Crystal. Admin Gardienne
Niveau : 1 HP : 500/500 MP : 10/10
| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice Mar 18 Avr - 18:44 | |
| Bonjour à vous, petits princes ! Je serai dorénavant, et jusqu'à nouvel ordre, votre MJ ! Je suivrai vos aventures et votre évolution de près, n'hésitez pas à me MP si vous avez des questions quelconques ou si vous souhaitez participer à des quêtes ! Amusez-vous bien ! Valeus passe au niveau 2 !Valeus gagne 400 gils ! Rasler gagne 450 gils ! Rasler achète trois potions et en donne deux à Valeus : - 150 gils |
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| Sujet: Re: Un goût d'Ivalice | |
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