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Trisha Ornstein

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Crystal.

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Crystal.
Niveau : 1
HP : 500/500
MP : 10/10

Tableau d'évolution
MessageSujet: Trisha Ornstein Trisha Ornstein EmptyDim 23 Avr - 14:06

Fiche d'identité

• Monde d'origine: Héra.
• Nom: Ornstein.
• Prénom: Trisha.
• Âge: Mi-vingtaine environ.
• Avatar utilisé: Cirilla Fiona Elen Riannon de The Witcher 3 : Wild Hunt.

Description

• Alignement: Guerrière du Néant.

• Description physique:

TrishaUne jeune femme faisant un mètre soixante-dix à la silhouette élancée, sans musculature saillante ni déformation particulière, Trisha ne se démarque pas exactement comme étant une guerrière chevronnée. Seul son visage est maqué par une détermination notable, et la cicatrice qu’elle arbore laisse s’imaginer ce qui a bien put lui frapper le faciès ainsi. Une bataille contre une créature des ténèbres ? Une blessure de guerre où elle se serait glissée incognito ? Non… La vérité est bien plus sombre encore, mais cette histoire sera pour une autre fois.

Si elle ne se fait pas vraiment remarquer par une stature imposante, on reconnaît Trisha grâce à sa chevelure cendrée. Tignasse qui fut auparavant noire comme la nuit, depuis sa plus tendre enfance, elle est tournée au blanc dû à un traumatisme émotionnel trop grand. Malgré cela, ils n’en restent pas moins magnifiques, d’une longueur convenable – ils tombent jusqu’au bas de son dos environ lorsqu’elle les détache, chose rare – et sont toujours retenus en un chignon négligé à l’arrière de sa tête. Des mèches tombent par ci par là, plus notamment au niveau de sa frange. Elle tente de cacher la cicatrice rouge qui orne sa joue gauche avec une mèche stratégiquement placée, mais ce n’est pas aussi efficace qu’elle le souhaiterait.

En descente, on dessine les traits féminins de son visage, bien qu’une marque vient en effet légèrement bafouée l’illusion de la douce et élégante demoiselle. Des lèvres généreuses, un petit nez mignard, de grands yeux d’un vert éclatant dont la luminosité est d’autant plus accentuée par une poudre noire qui décore ses paupières, si on exclue la marque rougeoyante qui se grave dans sa joue gauche, il est certain qu’elle aurait un visage à faire tourner les têtes – pour d’autres raisons que cette marque bien sûr. Tombant en un croissant de lune, elle part de sous son œil et se courbe vers son oreille. Ce n’est donc pas aussi voyant qu’on le croirait, mais c’est tout de même remarquable lorsqu’on entretient une discussion avec elle, ou quand on est à proximité.
Oh malgré tout, elle reste vraiment une très belle femme. Il faut bien l’admettre.

Sa tenue vestimentaire inspire bien une voyageuse habituée à son rôle. Dans des tons très sobres, tournant autour du marron, du beige et du orange pâle, elle s’habille généralement de façon pratique. Un pantalon serré dans les tons gris-marrons fait d’un tissu respirant bien – donc pas forcément pratique en hiver admettons-le – couvre ses jambes, galbant sa silhouette.
En hauteur, on remarque une large ceinture semblable à un corset qui tombe sur ses reins et grimpe jusqu’à sous sa poitrine. Faite d’un cuir pâle, elle est joliment décorée de plaques en argent ornées de turquoise.

Sous le tout, Trisha porte une chemise blanche légère, un tantinet souillé par les voyages et les combats cela dit. On note une ouverture sur l’avant, où on remarque un soutien-gorge en tissu, une simple bande serrée faisant bien son rôle. Une ceinture en cuir passe en plein centre de ses seins d’ailleurs, entourant son buste pour y attacher, à l’arrière, le fourreau de son épée, un long et élégant étui d’un rouge éclatant qui se démarque bien du reste de sa tenue.
Pour finir, ses mains sont gantées d’un cuir identique à son corset, et ses pieds sont chaussés de bottes aussi bien pratiques qu’élégantes. D’un ton rappelant fortement le orange où se mêlerait du sable, elles semblent être en peau d’un quelconque animal, et sont munit d’une semelle dotée d’un talon légèrement rehaussé. Elles se hissent jusqu’à sous ses genoux, et tombent en ourlets vers le bas.

• Description psychologique: Ce n’est pas parce qu’on a vécu un calvaire dans sa vie qu’il faut en faire vivre autant aux autres. Le dicton veut que l’on ne fasse pas à son prochain ce qu’on ne se souhaite pas, mais Trisha vit par une doctrine différente ; elle préfère se dire qu’il faut faire aux autres ce qu’on aurait voulut qu’on nous fasse. De cette façon, elle repend le sourire, l’espoir et la force à qui en ont le plus besoin, quand bien même c’est au détriment de sa propre bonne humeur. Elle le vit bien pourtant, en toute sincérité, elle ressent beaucoup plus de bonheur à aider son prochain qu’à s’aider elle-même, bien que parfois, elle ne puisse s’empêcher de vivre le poids de son mal et de sa solitude – qu’elle garde enfouie en elle, au silence, dans le noir.

Bien qu’elle soit armée de vengeance et prête à en découdre avec les monstres qui ont osés décimer son village bien-aimé, Trisha ne se drape guère d’une attitude nauséeuse et d’un comportement repoussant. Elle ignore complètement qui a bien put faire une chose pareille après tout, outre le mot « Rokumeikai » dans un champ, et quelques bribes de rumeurs. Aussi, elle ne court pas partout, brandissant son épée et hurlant sa rage. Elle voyage assez sobrement en cherchant des informations, laissant sa haine de côté pour éviter de se laisser ronger par l’appétit vorace qu’est la colère. Car elle sait, de par son adolescence trop solitaire, que s’isoler et faire la moue à cause de la frustration et du chagrin ne lui apportera absolument rien de positif.
Non, au lieu de cela, elle tâche de garder le sourire, de rester douce, de rester celle qu’elle était avec les gens de Dali.

Trisha, c’est une femme qui sait brandir son épée, c’est une femme qui sait combattre le mal et n’hésite pas à abattre les monstres, mais paradoxalement, quand bien même elle cherche vengeance pour le village de Dali et ses proches, elle éprouverait sans doute énormément de difficulté à tuer quelqu’un sauf en dernier recours. L’idée de lever une arme blanche sur le corps d’un être humain lui glace particulièrement le sang. Peut-être dû à son traumatisme, peut-être simplement parce qu’elle n’est guère un monstre comme ces gens qui tuent pour le plaisir ou pour l’argent. Qui sait si un jour elle aura vraiment gain de cause, qui sait si elle aura sa vengeance. Peut-être qu’au fond d’elle-même, elle espère un jour entendre que le Rokumeikai fut décimé, comme Dali l’eut été, plutôt que d’elle-même se salir les mains. Cela dit, ça ne l’empêche pas de chercher des informations à leur sujet, ne serait-ce que pour les traquer, et aider ceux qui cherchent également à les anéantir.

Aussi, elle ne s’abreuve pas uniquement de sa soif de revanche et vit tranquillement, tout en poursuivant sa quête sans se laisser consumer par celle-ci.

Son tempérament naturel reste celui d’une jeune femme aimante, qui apprécie les enfants – sans pour autant en souhaiter pour elle-même – et qui tente de chérir chaque morceau que la vie lui offre, supposant avec amour que sa défunte famille aurait voulut qu’elle vive ainsi, aussi difficile puisse être cette réalité. Il n’est pas rare qu’elle trouve refuge en leur pseudo-présence, qu’ils soient vraiment là ou pas, à veiller sur elle ou non, elle aime supposer que ce soit le cas lorsque les jours sont plus difficiles que d’autres. C’est avec cette pensée en tête qu’elle avance chaque jour, dans l’espoir de rendre fiers et heureux des gens qui ne marchent plus sur cette terre. Une pensée peut-être vaine, mais tout est bon à prendre pour sortir du lit chaque matin.

Bien que généralement seule, Trisha n’aime pas du tout la solitude. C’est une femme amicale, qui apprécie les conversations et les rires. Elle aime échanger, écouter les autres, et tâche de ne jamais parler d’elle sauf si on le lui demande, question de ne pas bêtement s’imposer et donner l’impression de centrer le tout sur sa personne. Elle est ce qu’on peut qualifier d’une excellente amie quand on apprend à la connaître, un cœur d’or avec une lame en acier dans la main, un peu méfiante mais toutefois attachante lorsqu’on passe ses barrières.

Evidemment cela dit, malgré son altruisme apparent et ses nombreuses tentatives de rester positive, elle possède aussi des défauts. Trisha est extrêmement entêtée, elle peine à lâcher le morceau au point d’en embêter ses interlocuteurs. Que ce soit en geste ou en discussion d’ailleurs. Il vaut mieux ne pas engager de débat avec elle parce qu’elle va furieusement s’obstiner. Il vaut mieux aussi éviter de la mettre en colère, puisqu’il n’est pas rare qu’elle s’emballe en joute verbale et pourrait bien dire certaines choses blessantes sur le coup de l’émotion. Son impulsivité est surtout dû à une défensive excessive, puisqu’elle tente de se protéger au maximum de ce qui pourrait lui faire du mal, bien que cette attitude soit souvent dépréciée par ses pairs et la laisse donc parfois esseulée.

Bien que ce ne soit en aucun cas une louange, Trisha est une excellente manipulatrice. C’est une menteuse incroyablement douée – c’est sûrement dû à son imagination débordante qui lui permet d’inventer des histoires crédibles sur le vif – et elle sait utiliser son charisme pour avoir ce qu’elle veut. Ça ne fonctionne pas toujours bien sûr, il y a toujours plus intelligent et malin que soit, mais elle n’en reste pas moins une femme très maligne.

Donc au final, même assoiffée d’une vengeance qui semble aussi loin qu’elle n’est proche, Trisha reste une femme combattive, pleine d’espoir et de bonne volonté. Ses facettes plus sombres restent ses secrets dont elle ne parlerait qu’à de très proches amis, chose qu’elle n’a pas eut la chance de croiser jusqu’à présent, sa peur de perdre des êtres chers étant trop grandiose. Néanmoins, elle a bien une faille, une terrible faille ; elle s’attache vite, que ce soit pour combler sa solitude ou pour éviter à un autre d’être seul. Son cœur est trop grand, son empathie trop importante pour lui permettre d’ignorer les maux d’autrui, ce qui, malheureusement, lui provoque bien souvent des souffrances sur le long terme dont elle est incapable de se passer…

Histoire

L’aînée d’une famille de trois enfants, Trisha était une jeune fille adorable, pleine de sourire et de joie de vivre, qui illuminait la maison de ses rires et de ses bonnes intentions. Elle était très connue au village de Dali pour sa spontanéité, son émotion débordante et son imagination qui semblait hors de ce monde. Ses parents étaient de simples fermiers, tout ce qu’il y avait de plus normal. Elle avait un petit frère ainsi qu’une petite sœur, et les adorait tous les deux. Elle les surveillait et s’en occupait lorsque ses parents étaient occupés, son père voyageant souvent à Tréno pour échanger des ressources de la ferme, et sa mère cultivant la terre et s’occupant de la vache et des poules qu’ils avaient.

Trisha grandissait sous les compliments de ses voisins ; à l’époque, elle avait une tignasse d’un noir de jais profond et de grands yeux émeraudes qui changeaient selon la météo. Eh oui ! Nombreux étaient les gens qui disaient qu’elle avait des yeux magnifiques, un compliment qu’elle finit par entendre si souvent qu’à la blague, elle prenait les gens de cours en disant « Je sais ! J’ai de beaux yeux ! » ce qui avait tendance à provoquer l’hilarité de ses interlocuteurs.

Bien qu’ils étaient trois enfants et deux adultes, ils vivaient assez tranquillement, ce qui n’était pas forcément le cas de toutes les familles pseudo-nombreuses de Dali. Là où le bonheur semblait si parfait, il y avait toujours de l’ombre, et c’est effectivement de l’ombre qu’il y avait à l’horizon. Ces ténèbres prenaient la forme d’un groupe influent de Tréno avec qui le père de Trisha marchandait fréquemment. Il récupérait énormément d’argent en échange de magouilles diverses, mais cette activité menaçait d’éventuellement mettre en danger sa famille, et le père commençait à craindre les conséquences de ses actes. Même s’il avait fait ça pour nourrir les bouches supplémentaires - Trisha était souhaitée, mais son frère et sa sœur étaient des accidents, aussi aimés fussent-ils - il commençait à préférer s’éloigner de tout ceci.
Cela dit bien sûr, ce ne serait pas si facile.

Il coupa brusquement les ponts et cessa toute communication avec les individus. Ceux n’apprécièrent guère toutefois.  Désireux de récupérer leur paiement, ils débarquèrent chez la famille en pleine nuit. Etant donné qu’ils avaient une toute petite maison, ils partageaient tous la même chambre. Le père se fit tuer dans les premières secondes où il tenta de s’opposer à eux, la mère fut assassinée en suppliant pour qu’on épargne la vie de ses enfants. Le garçonnet tenta de fuir, pris de panique et en larmes, et se fit également soustraire de son dernier souffle. Il ne restait plus que Trisha et sa petite sœur de deux ans. Elle tenta de fuir par une fenêtre mais il était déjà trop tard. Sa cadette fut tuée sous ses yeux. Prise d’un élan de rage folle, elle fonça sur les meurtriers, mais fut simplement repoussée d’un coup sec. Elle sentit quelque chose creuser sa joue, une lame, un liquide chaud qui vint souiller sa peau blanche et de suite, elle s’écroula sans connaissance. Son visage ruisselant de sang, les hommes jugèrent qu’elle était morte, et quittèrent le village, leur sale besogne accomplie.

Le massacre fut remarqué le lendemain. Les corps furent enterrés dignement dans le jardin de la famille et Trisha fut récupérée et soignée. Elle garderait une cicatrice sur la joue gauche mais le plus étonnant, c’était que sa chevelure ébène avait virée au blanc dû au traumatisme sans doute.

On tenta de l’héberger chez des amis de la famille, mais ses cauchemars et ses cris nocturnes devinrent un problème. Elle ne mangeait rien, ne bougeait plus, elle souffrait terriblement et ne s’endormait que si elle s’écroulait de fatigue, craignant trop de revoir ces scènes horribles dans ses nuitées. Le problème étant trop difficile à gérer pour quiconque au village, on l’envoya vivre dans un orphelinat d’Alexandrie. Elle avait une dizaine d’années, les gens supposaient qu’elle finirait par oublier avec le temps, et qu’une gentille famille l’adopterait sans doute. Ils ignoraient tous à quel point ils avaient torts cependant.

L’orphelinat ne fut pas exactement un endroit salutaire pour Trisha. Elle y découvrit la méchanceté juvénile des enfants qui jugeaient trop vite. Puisqu’elle criait et pleurait dans son sommeil, les dames qui s’occupaient des enfants avaient tendance à être exaspérées et l’enfermait des heures entières dans une pièce d’isolement pour qu’elle se calme. Elle importunait les autres la nuit, donc on lui installa une petite chambre dans un placard à peine spacieux pour y mettre un matelas. Au final, elle se retrouva cruellement isolée de tous, traitée comme un monstre, moquée pour sa cicatrice ou son attitude. Quitte à souffrir ainsi pensa-t-elle, elle se renferma cruellement sur elle-même, cessant de communiquer avec qui que ce soit. Malheureusement, ce type de comportement la coupa de nombreuses occasions où elle aurait put être adoptée par, sans doute, des parents aimants.

Au travers son adolescence, elle se découvrit une passion pour les épées, surtout celles qui étaient joliment ornementées. Elle devint une visiteuse fréquente chez le forgeron d’Alexandrie, sitôt que l’orphelinat accordait une permission - ainsi qu’un couvre-feu bien sûr. L’homme fut assez gentil d’ailleurs pour lui promettre une belle épée rien que pour elle le jour où elle quitterait l’orphelinat.

Ce jour arriva quelques semaines plus tard. Alors une adolescente qui commençait à retrouver goût en la vie, malgré une certaine difficulté à dormir qui la pesait beaucoup chaque jour, elle vit une annonce exprimant le désir de recruter des Amazones. Désireuse d’aider sa patrie et de se rendre utile plus généralement - et surtout de quitter ce maudit orphelinat - Trisha s’enrôla sans hésiter. Sa détermination fut notée et on lui accorda une période d’essai. Elle fut bien sûr acceptée dans les rangs de la grande et terrible générale Beate et c’est sous son commandement qu’elle commença son aventure en tant qu’Amazone.

Elle grimpa en grade rapidement, passant d’un simple fantassin à un capitaine en une période de temps respectable, mais tout de même remarquable compte-tenu de son âge. Trisha eut une chambre dans les quartiers des Amazones et ses cris nocturnes cessèrent, heureusement… Elle avait encore des cauchemars et exprimait le désir de dormir avec une lumière tamisée à ses côtés pour ne pas être plongée dans le noir, mais contrairement à l’orphelinat, personne ne se moqua d’elle. Les filles des Amazones se contentaient de faire leur travail sans se permettre de jugement personnel sur les unes des autres, sauf quelques rumeurs qui tournaient parfois au sujet de Beate. Aussi terrible soit-elle après tout, elle demeurait humaine et attisait la curiosité même de ses collègues.

La reine avait une fille, la princesse Grenat, qui était de toute beauté par rapport à sa mère. Lorsqu’elle fêta son seizième anniversaire, une grande pièce de théâtre eut lieu rien que pour elle, avec le classique Je veux être ton oisillon. Comme de nombreuses autres Amazones, Trisha veilla à ce que tout se déroule bien. Ce ne fut cela dit pas tout à fait le cas ; la princesse se fit kidnapper et la reine fut dans tous ses états. Elle semblait perdre ses esprits récemment avec de nombreux autres détails, et ce fut d’autant plus surprenant lorsqu’elle décida de lancer une attaque sur la ville de Bloumécia sous prétexte que les rats qui y vivaient représentaient une menace pour Alexandrie et sa prospérité. Trisha ne participa cependant pas à ces assauts, ni à celui qui suivit peu de temps après, contre Lindblum, alors que la princesse avait été retrouvée.

Ce fut dans ces environs que Trisha commença à douter de sa profession. La coïncidence voulait que Beate également soit en train de se remettre en question, et le coup final, pour Trisha du moins, ce fut à la mort de la reine Branet. La bien trop jeune et pourtant sage Grenat di Alexandrios fut couronnée reine juste alors que la guerrière entretenait une conversation avec Beate pour lui partager ses doutes et voir si elle ne pourrait pas se diriger vers autre chose. La générale suggéra donc à son capitaine de faire la paix avec ce qui hantait ses nuits, et sur cette note, Trisha songea à retourner à Dali, lieu où elle n’avait pas remit les pieds depuis le meurtre de sa famille.

Alors qu’elle rassemblait ses affaires cela dit, une attaque soudaine frappa Alexandrie. Bahamut, une puissante et terrifiante chimère, décima de nombreuses vies sur son passage avant qu’une autre entité magique, Alexandre, ne soit invoquée. Celle-ci défendit la ville de toutes ses forces, protégeant ses habitants. Malheureusement, de nombreuses personnes perdirent la vie ce jour-là, et Alexandrie mettrait un certain temps avant de se remettre de cet épisode…

Trisha resta avec ses collègues et amies pour aider à nettoyer les dégâts. Son départ fut donc retardé de plusieurs jours mais après un laps de temps, elle put retourner sur les terres où elle était née. Avec son salaire et ses économies, elle racheta la maison de ses parents, un choix qui lui demanda beaucoup de courage. Ses souvenirs étaient très flous, normal après tout, après tant de temps… Elle se souvenait vaguement de leurs visages empreints de souffrance, de la terreur de la nuit, mais ce n’était plus assez net pour vraiment la terroriser. A l’aide de quelques vieilles connaissances qui surent la reconnaitre, Trisha reconstruisit la maison, en fit une ravissante petite demeure, et racheta des poules pour retrouver un certain confort. Elle souhaitait se rebâtir une vie sur les ruines de l’ancienne, vivre en paix dans un lieu paisible, et plus que tout, protéger ce lieu qui portait une importance notable à ses yeux.

C’était une vie banale, mais une bonne vie, comparée à ce qu’elle avait connue auparavant. Dans le jardin, elle découvrit d’ailleurs les tombes improvisées où sa famille avait été enterrée, et au lieu de s’en défaire pour oublier le passé, elle leur construisit des pierres tombales décentes et y posa cérémonieusement des fleurs à chaque fois que les précédentes flétrissaient. Au début, ce fut un processus difficile, mais à mesure que le temps avançait, elle fit la paix avec ce qui l’avait si cruellement blessée, et se mit à simplement espérer que l’âme de ses proches avait trouvé un chemin vers un monde meilleur. Elle ne les retenait plus ; ils pouvaient s’envoler, si tant était qu’il y avait un au-delà. Après tout, ils vivraient toujours dans ses souvenirs, même si avec le temps, ils étaient devenus un peu flous…

De nombreux événements se déroulèrent ensuite, notamment la disparition de la Brume avant de reparaître finalement, des choses qui laissaient Trisha méfiante. Elle souhaitait sincèrement protéger le lieu de son enfance et lorsqu’elle n’était pas en train d’aider dans les champs, elle repoussait les monstres qui menaçaient d’entrer dans le village. Elle était un peu devenue l’ange gardien de l’endroit, et les villageois lui témoignèrent plus d’une fois leur reconnaissance à ce qu’elle soit ici. Elle se sentait bien, elle avait l’impression de vraiment servir – plus que lorsqu’elle était une Amazone encore.

Sauf que tout ne pouvait pas rester éternellement rose, évidemment.
Quelque chose d’étrange vint bouleverser l’atmosphère. Alors que le gigantesque arbre qu’était l’Ifa semblait avoir été détruit, et que les mois avaient passés jusqu’aux dix-sept ans de la princesse Grenat, le temps s’était écoulé, jusqu’à ce que.. d’autres mondes ne fassent leur apparition. Le lionceau de Dali – elle avait été baptisée ainsi par quelques enfants plein d’imagination, et elle trouva ça si adorable qu’elle décida de s’octroyer ce titre pour leur faire plaisir – tâcha d’ignorer un peu ce qui importunait le monde, s’occupant plutôt du village. Les rumeurs allèrent bon train cependant et elle fut bien obligée de s’interroger sur ce nouveau phénomène. Cela dit, elle se disait que tant que rien ne venait directement s’attaquer à Dali, elle ne se préoccuperait de rien. Elle resta méfiante pourtant, et allait souvent voir le petit mog postier pour demander les dernières nouvelles au cas où qu’une menace soit en approche, au cas où.

Elle entendit de nombreuses fois qu’Alexandrie était attaquée par Kuja, l’homme qui avait, supposément, influencé les agissements de la feu-reine Branet. Sa mort n’avait jamais vraiment été confirmée où que ce soit sur Héra, aussi, ce ne fut pas si surprenant… En tant qu’ancienne Amazone, Trisha aurait sans doute dû y aller, mais une flopée de monstres s’approchait de Dali et elle préféra rester sur place, faisant confiance à ses anciennes collègues et amies pour repousser la menace, en tandem avec les Brutos – même si, à ses yeux, ils étaient un peu plus patauds que les Amazones mais eh, tant qu’ils faisaient leur travail…

Trisha fut quand même forcée de quitter sa chaumière lorsqu’elle apprit que son ami forgeron était souffrant, celui-là même qui, de nombreuses années avant, avait eut la gentillesse de lui forger une épée propre à elle – l’Hirondelle, une longue lame fine et délicate, posée dans un fourreau rouge dans le dos de la demoiselle – et qui, plus précisément, avait été son unique ami pendant une période sombre. Elle quitta donc Dali à contrecœur en promettant de revenir. Elle enlaça les enfants, réconforta les personnes âgées et leur sourit, avant de partir.
Grave erreur.

Alors qu’elle était à Alexandrie, elle reçut une missive urgente d’un mog essoufflé d’un parcours affreux à tires d’ailes. Dali avait été attaqué, tout avait été réduit en cendres, il ne restait plus rien. Trisha bloqua pendant quelques secondes, avant de sentir son cœur tomber en miettes en s’effritant, comme si quelqu’un venait de passer une râpe dessus… Elle récupéra ses affaires et repartit pour Dali, mais évidemment, le temps qu’elle arrive, les champs avaient brûlés, les maisons étaient effondrées, les corps reposaient partout… Elle vit des enfants serrant désespérément leurs peluches même au-delà de leur décès, des personnes âgées recroquevillées sous les décombres, mortes en proie au désespoir, des adultes avec une fourche ou une torche à la main, morts en tentant de se défendre sans doute, en vain. Devant ce massacre, elle tomba à genoux, inapte à réagir proprement, son cerveau n’analysant pas la situation. Ou refusant, plutôt, d’analyser…

Elle n’avait pas sut les protéger. Encore une fois… tous ces gens… étaient morts…
Lorsqu’elle  reprit conscience de ce qui l’entourait, elle hurla, frappa la terre, pleura, dégagea frénétiquement les débris en espérant trouver des survivants, mais rien n’y fit. Elle était si aveuglée qu’elle ne vit pas la toute petite Emi qui avait en effet survécue, laissée vivante en guise de témoin pour que tous sachent qui avait fait une chose pareille ; le Rokumeikai.

Sa maison avait été réduite à un petit rien, elle aussi. Elle trouva les corps inertes de ses poules dans le jardin, les pierres tombales de sa famille abimées, mais pas forcément détruites. D’un geste lent, démoralisé, elle retira les débris et la terre qui souillaient les pierres avant de laisser tomber son front contre celle de sa petite sœur en geignant son mal. Elle resta là comme ça pendant de nombreuses heures, avant de soudainement sentir une poussée d’adrénaline. Non, cette fois… Elle ne sombrerait pas. Elle ne tomberait pas dans les ténèbres. Cette fois, elle vengerait ses proches. Le lionceau de Dali deviendrait lionne, et irait éventrer de ses griffes vengeresses cette organisation, peu importe si elle devait passer sa vie à les pourchasser. Un éclat de haine brilla dans ses beaux yeux alors d’un vert profond. Elle se releva, pria un au revoir à sa famille, puis tenta de récupérer quelques affaires des débris de sa demeure avant de quitter les lieux, chacun de ses pas soulignant sa détermination aussi bien brûlante que glacée à venger ces pauvres gens…

Test rp

X

Et pour finir...

Quelques questions vous concernant:
• Votre vrai prénom dans la vraie vie? : Trisha.
• Votre âge? : 24 ans.
• Comment avez-vous connu FF Rebirth? : C’est mon sixième compte !
• Avez-vous lu toutes les règles? Y a t'il des choses que vous n'avez pas comprises? Depuis le temps ça va, mdr.
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Trisha Ornstein
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