Forum rpg basé sur les univers des FF IV, VII, VIII, IX et X.
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez

La Loi de l'Attraction

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptySam 13 Aoû - 15:49

"Tu me rends fou aussi, surtout là... " 

Okay, je résume... Soit disant, elle ne boudait pas, et j'avais le don de l'énerver. Je ne sais pas trop ce qui m'avait pris à être aussi direct en fait, je crois que je n'avais pas du tout réfléchi. J'aurais pu me faire rembarrer mais en fait, ça a été tout l'inverse. Ce coup-ci, c'est elle qui vient chercher mon front, je faisais jamais ça, mais je sais pas avec Ruka, c'était presque devenu un geste habituel, nos deux cerveaux en communication. 

Même si je crois que là, c'était nos corps qui faisaient de la télépathie et qui communiquaient entre eux sans paroles. Elle se dégagea ainsi du mur en me tenant derrière ma tête et en poussant avec son cou, comme un taureau qui voulait juste me faire reculer. 

Et puis, ce qui devait arriver arriva. Non, je ne l'avais pas forcément anticipé. En fait, je crois que je ne pouvais plus rien anticiper. On se laissait juste aller à ce que nous avions envie. Notre premier baiser respectait ce principe mais, au moins, ce n'était pas un baiser "pour voir", ce n'était pas un baiser volé dans les rues de Dollet, c'était un baiser qui naissait d'une envie commune, d'une situation qui ne pouvait finir bien qu'avec nos deux lèvres collés l'une à l'autre. On se détachait, une fois que nos poumons étaient vides d'air, on se regardait. Je ne savais pas ce que je devais y lire mais je mordais la lèvre inférieure à voir l'intensité de son regard. 

Que c'était ce que je cherchais ? Que je voulais lui faire perdre les pédales ? 

"Non, tu veux savoir de quoi j'avais envie ? Juste d'avoir un prétexte pour te coller. Et puis te plaquer contre le mur est encore assez tentant." 

Elle ne voulait pas s'arrêter là. J'avoue que je ne savais comment je devais l'interpréter. Que ça ne devait être que le premier baiser ou qu'elle voulait autre chose. Sur le coup, j'ai eu un peu le trac mais aussi, une grande bouffée de chaleur qui traversait mon corps. Absolument tout mon corps. Je ne sais pas si elle avait repérée mais j'étais concentrée sur les lèvres qui étaient venus se poser sur les miennes, et je ne pus m'empêcher de venir l'embrasser de nouveau, un baiser encore plus naturelle et passionné que le premier. 

Et inlassablement, sous mon poids, elle n'avait pas le choix de ressentir une nouvelle fois, doucement, son corps heurter le mur derrière elle. Alors que ma main continuait à sentir la chaleur de son côté, l'autre effleurait tout son bras pour regagner sa main que je tenais. Nos deux bras collés l'un à l'autre, intérieur contre intérieur, sa paume de sa main contre la mienne et le tout adossé au mur. 

"Que j'assume quoi ? Que je te plaise ou que tu me plaises ?" 

Je crois que non, elle ne boudait pas du tout. Et je ne boudais pas mon plaisir d'être ainsi collé à elle même si je crois qu'une partie de ma conscience était "out". Il ne restait qu'elle et moi. Et nos désirs respectifs.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptySam 13 Aoû - 18:41

Ca y est. Nous y voilà, dans cette fameuse bulle intemporelle. Celle où il n’y avait que lui et moi, et que tout ce qui se trouvait autour, à l’extérieur, même le temps, ne comptait plus. Les problèmes et les appréhensions du lendemain semblaient nous être bien loin … ou peut-être qu’inconsciemment, on passait ce moment-là justement dans la crainte de ne plus pouvoir le faire par la suite. Alors nous vivions l’instant présent, même si je crois que j'avais perdu toute notion de lucidité et de contrôle, et je préférais laisser mes pulsions parler et agir à ma place. Et puisqu’on se rendait fous mutuellement, j’avais dans l’idée que c’était également le cas de Lyte.

Et puis il disait qu’il voulait juste être contre moi et … me recoller contre le mur ? Sérieusement ? Et bah oui, monsieur s’exécutait une nouvelle fois et c’est bête mais j’avais le sourire large sur les lèvres, preuve qu’en réalité, c’était loin d’être si déplaisant … Ce fut avec la même fougue qu’il était revenu me chercher, et je le lui rendais bien. J’avais envie de m’accrocher à son cou et de me laisser aller, mais il m’attrapait les deux mains et inutile de le dire, je n’avais pas la force de lutter. Ce n’est que lorsqu’il relâcha sa pression qu’il répondait à ce que j’avais dit plus tôt et je soupirais. Je me mordais la lèvre inférieure, regardant ses propres lèvres, celles où j'étais accrochée juste avant, avant de relever les yeux vers les siens.

- Non. Je parlais de la suite.

Mais c’était quoi la suite, qu’il pouvait bien me demander. Je lâchais ses mains, ce n’était pas non plus une brute qui me retenait quoiqu’il arrive pour m’empêcher de bouger, et si je me retirais, c’est qu’il se doutait bien que j’avais une toute autre idée en tête. J’attrapais les pans de son t-shirt d’un geste qui suggérait que je désirais bel et bien le lui retirer. A croire que retirer tout ce qui était superflus allait faire baisser la température, alors qu’à l’inverse, ca allait surtout la faire grimper en flèche.

Chose faite, je me fis un peu plus baladeuse, mes mains remontant le long de son torse lentement mais sûrement, dans le seul et unique but que ce contact, qui se voulait aussi doux que suggestif, l’attise davantage. Et une fois tout en haut, je m'accrochais enfin à son cou. Mon regard se replongea dans le sien, les yeux brillants comme si une flamme y brûlait à l’intérieur.

- J’espère que tu ne comptes pas me laisser contre le mur ?

Ou comment faire passer le message en douce d’aller dans un endroit beaucoup plus agréable …
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptySam 13 Aoû - 19:27

La suite... Bon, j'étais pas davantage fixé mais est-ce que j'allais pouvoir l'être avec la reine du sous-entendu ? Et si elle en faisait exprès pour voir jusqu'où, je serais capable d'aller... Mais quand je l'embrassais, j'avais surtout pas envie de penser à tout ça, et, au pire, je voulais bien prendre le risque. 

Elle se dégageait de l'emprise de mes mains et les bascula sur ma taille passant ainsi sur le fin textile noir que constituait mon haut. Ses gestes voulaient me faire comprendre qu'elle voulait m'enlever le haut même si je devais forcément l'aider un peu. Je me laissai faire. Et le t shirt noir allait finir sa course, je ne sais où...  

Et je crois que je n'ai jamais retrouvé ce t-shirt noir depuis... 

J'étais torse nu devant elle, ça ne l'avait été que peu de fois mais là, elle comptait ne pas que regarder, et je sentais ses mains de bas en haut jusqu'à s'accrocher à mon cou. Ses mains sur mon corps me faisaient frissonner. Ruka a toujours été quelqu'un de très sensuelle, dans ses gestes, mais je ne savais alors pas que ça pourrait me rendre dans cet état. 

Je crois que j'aurais dû me rappeler à ce moment là, notre maladresse qui nous caractérisait tant et qui nous avait déjà fait atterrir dans quelques situations embarrassantes. Peut être, en partie, ce qui nous en avait amené là d'ailleurs...


"Tu t'accroches ?" 


Je la prenais donc par la taille, il y'avait que quelques mètres jusqu'au lit le plus proche, me disais-je. Mais, je n'avais que Ruka, Ruka, elle seule, dans toute sa splendeur comme repère visuel dans cette pièce. Il fallait donc bien qu'un obstacle se prenne dans mes pieds et me fasse perdre le déséquilibre.

Non... Je n'étais pas de mauvaise foi, je suis persuadé que c'est l'obstacle qui s'est mis dans mes pieds... 


Et, une chute en emmenant une autre, c'est au pied du second lit le plus proche que mes fesses atterrirent. Au pire, un hématome me rappellera cette malchance. J'avais tout fait pour que Ruka n'ait rien et ça avait l'air d'aller pour rien, je lui avait servi d'amortisseur. 

Me voilà donc en position semi assise, le pied de lit en guise de dossier, avec Ruka, à califourchon sur moi, et toujours ce regard qu'on ne lâchait pas. Un peu comme si, si l'un de nous le lâchait, notre respiration s'arrêterait. Y'avait peu de chances en vrai, vu le boucan que faisait mon coeur à se débattre dans sa cage thoracique. 

"Ca va ? " 

Nos deux têtes proches l'une de l'autre, je crois que c'était un miracle pour que nos deux caboches ne se soient pas percutés mais là, pour le coup, c'était mes lèvres qui se rapprochèrent les siennes... 

Je sais, pour quelqu'un qui avait esquivé un baiser plus tôt, c'était un peu l'inverse, maintenant... 
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptySam 13 Aoû - 21:53

Spoiler:

Pas de rejet, pas de recul, pas de peur. Enfin peur … peut-être qu’il y en avait un peu, allez savoir. Dans ce genre de situation, où on sait très bien ce qu’il va se passer, et que c’est la première fois avec une personne, on a bêtement peur. Pourtant nous étions adultes, nous savions très bien dans quoi nous nous lancions en « jouant » ainsi. L’espace d’un instant, j’aurai pu craindre la réaction de Lyte en commençant à le déshabiller, mais lorsqu’il me demanda de m’accrocher, on peut dire qu’à l’intérieur, j’étais satisfaite. Nous étions en symbiose, ce soir.

Alors je me laissais guider, le sourire aux lèvres, plus loin. Le point d’atterrissage désiré ? Le lit. Le point d’atterrissage réel ? Le pied du lit. Il avait forcément fallu que quelque chose vienne se mettre entre nous. Bon, j’avais évité le pire de mon côté, mais je plaignais Lyte – et son postérieur vu sa position, ca n’avait pas dû faire du bien ! Il me demandait si ca allait et même s’il essayait de m’embrasser, sur le coup je l’esquivais. Non pas parce que je n’en avais pas envie. Parce que je me mis à éclater de rire. Et j’avais un peu de mal à me reprendre.

- Fiou, désolée mais … Et je riais encore. Je reprenais mon souffle pour pouvoir parler correctement. - Désolée. J’étais en train de me dire que ca ne pouvait arriver qu’à nous ces petites maladresses. Et qu’il fallait que ca arrive MAINTENANT, dans un moment pareil !

Je me ressaisissais un peu, je m’étais un peu trop accrochée à lui pour rire au creux de son cou, mais il valait mieux en rire qu’en pleurer, hein ? Je me reculais pour pouvoir l’admirer. En fait, rire faisait du bien, ca faisait redescendre un peu cette « pression ». Si on pouvait dire cela ainsi … Ce n’était pourtant pas la première fois que je m’amusais à séduire un homme dans un but précis, mais il faut croire que quand les sentiments sont réellement là, ca changeait toute la donne … C’était différent. Tout à fait différent. C’était mieux.

Mon regard se fit plus doux.

- Où en étions-nous ? Ah oui …

Je prenais son visage dans mes mains, avec délicatesse, pour me saisir des lèvres suaves, afin d’échanger un baiser encore plus doux que les précédents, mais qui se voulait tout aussi parlant que les autres. A croire que cette petite « coupure » avait calmé les ardeurs l’espace d’une seconde, mais ce n’était qu’une question de temps pour que le niveau grimpe une nouvelle fois. Je commençais déjà à avoir de nouveau chaud, brûlant de désir de l’intérieur, et la position actuelle n’aidait pas non plus ... C’était comme à Besaid. En pire. Non. En mieux. Je posais mon front sur le sien, soufflant un coup comme si j’avais besoin de faire une pause. Pourtant, rien n’avait vraiment commencé … J’avais fermé les yeux, ainsi, je sentais mieux à quel point mon cœur battait fort et toute la force de mes émotions. Lorsque je les rouvrais, je souriais à nouveau.

- Bon, j’espère que ce petit accident ne t’a pas perturbé, on ne va pas rester par terre non plus, pense à tes pauvres fesses. Debout, monsieur Swarley !

Non porte moi, c’est mieux !

Oui, ce soir, nous étions plus vivants que jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptyDim 14 Aoû - 0:23

Avec Ruka, j'avoue que je n'avais pas beaucoup d'attentes, je m'étais presque résigné à errer dans la Friend Zone, en fait. Je savais qu'elle, elle pouvait avoir tous les hommes qu'elle voulait, elle était juste sublime, et je savais que dans tous les cas, là, je n'étais pas le premier. Et à ce moment là, je n'imaginais pas vouloir être absolument le dernier. Alors, ça avait un avantage, oui, elle savait ce qu'elle faisait. 

Mais elle devait savoir aussi ce qu'elle voulait, et je me mettais la pression à cause de cela, je voulais pas passer à côté de quoi que ce soit. Je voulais assurer et ça avait mal commencé avec ma mauvaise réception au pied du lit. 

Ruka semblait ne rien avoir eu. Je m'étais excusé, je crois qu'après ça, ça allait peut être calmer nos ardeurs. En tout cas, les siennes car elle semblait avoir un fou rire de ce qui venait de se passer. 

Mais j'aimais ça, j'aimais qu'elle vienne se nicher dans le creux de mon épaule pour rire (pour pleurer aussi même si c'était moins jouasse), j'aimais rien que sa présence, en fait... Et il y'avait autre chose à présent, et bien qu'elle rigole de l'absurdité de la situation, j'étais... nous étions toujours dans un moment précieux. 

Et même un doux baiser suffisait à nous remettre dans le bain. Il fallait savoir que nous ne pouvions tout maîtriser, et cela était valable même pour notre corps humain. Des battements de notre coeur à ceux de nos cils, notre respiration, le fait qu'on puisse ronfler, les afflux sanguins dans nos joues qui nous font rougir, et un autre type d'afflux. 

Alors oui, Ruka, moi aussi, j'aimerais me relever de là, mais tu étais sur moi et c'était assez compliqué. 

"La seule chose qui me perturbe c'est toi. Enfin, chose... T'as compris, hein ? Et, t'inquiètes pas pour mes fesses. Viens là..." 

L'avantage c'est qu'elle était légère, très légère. La soulever était simple. La soulever et la maintenir contre moi demandait un peu plus de force et d'effort. Mais, ça avait un double effet, celle de pouvoir la maintenir contre moi et de ne pas être gêné. Et l'autre, de pouvoir rapidement la renverser sur le lit. 

Ruka était donc déposé sur le dos sur le lit, heureusement que les ressorts n'étaient pas trop performants sinon elle aurait pu rebondir et avoir une belle frayeur. Mais, de toute façon, je ne tardais pas à la rejoindre. A genoux, sur le rebord du lit, je me penchais pour l'embrasser à nouveau. Ruka avait les jambes pliés et je plaçai mes genoux derrière chacune de ses cuisses pour pouvoir me pencher vers elle et continuer à l'embrasser. 

Je ne savais pas plus ce qui pouvait se passer dans ma tête. Mais, je ne pouvais pas lâcher son regard, et ses mots sortirent tout seul : 

"Je tiens vraiment à toi." 


Ca avait tout l'air d'une déclaration dans la posture dans laquelle je le disais. J'aimais être avec Ruka, et je pouvais pas expliquer ce que je ressentais là, j'avais juste envie d'elle, de sentir mon corps en contact avec le sien, de l'embrasser, de l'enlacer... C'est grave docteur ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptyDim 14 Aoû - 11:59

Je n’allais pas me vexer pour si peu, évidemment que je savais bien que Lyte ne me qualifiait pas de « chose ». Encore heureuse tiens ! Mais il était prêt à se relever, alors je m’accrochais et quelques secondes plus tard, j’étais – enfin ? – sur le lit. Bon, d’un atterrissage assez brutal et même si j’avais rebondi là, j’aurai fini dans les bras de Lyte et je ne suis pas sûre que ca aurait été si gênant, hein ? De toute façon, il me rejoignait assez vite, et par réflexe pour ne pas le gêner, je repliais mes jambes et l’enlaçais dès qu’il fut à ma hauteur. Tant de proximités depuis de longues minutes maintenant, et je me demandais combien de temps allais-je rester ainsi avant que mon cœur ne se décide à exploser dans ma poitrine. C’était tellement l’impression que ca me donnait … Et les mots de Lyte ne l’aidaient pas à ralentir son rythme, bien au contraire. Je soupirais de bien-être : honnêtement ? Je rêvais qu’il n’y ait pas de lendemain et qu’on reste ainsi. Une main vint caresser sa joue, j’avais toujours ce sourire bête sur les lèvres.

- Je prends ca pour une déclaration, tu sais ? Ca tombe bien. J’étais en train de me dire la même chose.

A croire qu’on cherchait à se faire comprendre ce qu’on ressentait sans le dire « clairement ». Comme si prononcer ces mots – vous savez très bien desquels je parle ! – était la plus grande étape à suivre, les plus grands pas à sauter, encore plus grande que celle que nous étions en train de franchir, et qu’une fois qu’elle sera passée, ca changerait absolument tout. Et que nous ne voulions rien changer pour s’assurer qu’on vivrait encore des moments comme celui-ci, dans le même état d’esprit, avec la même fougue, avec la même envie, et avec la même passion.
Bref, je me pinçais la lèvre, le sentir ainsi contre moi, je me sentais déconnectée et si l’espace d’un instant, plus tôt, j’avais retrouvé une part de lucidité, je sentais que je la perdais.

- Et je me disais autre chose aussi …

Je commençais à me redresser un peu, suffisamment pour lui faire comprendre que je souhaitais me remettre « assise », même si ca le forçait à reculer pour ne pas se retrouver dans une position inconfortable et qui lui ferait mal aux jambes. De là, je le fixais droit dans les yeux, avec une nouvelle étincelle de chaleur qui m’animait. Et je finissais enfin ma phrase :

- Et si on passait aux choses sérieuses ?

J’aurai dû le laisser faire lui-même, mais je crois que j’avais perdu patience l’espace d’une seconde et j’avais attrapé mon débardeur pour le retirer et l’envoyer plus loin. Au bout du lit sûrement, ou ailleurs. En fait, je n’en sais absolument rien et je n’en avais rien à cirer pour le coup, c’était loin d’être ma priorité.
Là, nous étions tous les deux logés à la même enseigne, le haut du corps dans le plus simple appareil. A part une culotte, je ne dormais jamais avec aucun autre sous-vêtement – c’est horriblement gênant pour dormir, si vous saviez. Donc bon. Je ne cherchais même pas à m’en cacher, je n’ai jamais été bien pudique, pas même dans ces moments, aussi intenses soient-ils. Si le regard devait fuir tout ce qu’il pouvait regarder, alors, inutile même d’imaginer la suite. Cela dit, ca, c’était moi. Je ne savais pas trop dans quel état d’esprit était Lyte.

- Ca va ?

Au pire, la lumière pouvait toujours être éteinte … On y verrait quand même assez bien, la nuit était certes tombée, mais les volets n’étaient pas fermés, et on voyait la lune d’ici. Elle risquait de baigner la pièce de sa douce lumière … Ce serait peut-être même mieux comme ambiance, à bien y réfléchir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptyLun 15 Aoû - 0:18

Je crois que c'était la deuxième fois que Ruka soupirait. Pas le genre de soupir d'exaspération ou de déception. Moi, je ne sais pas. Peut être que j'avais le même genre de démonstration de plaisir et de joie d'être ici ainsi. J'avais encore un peu d'hésitation depuis ma chute sur ce que je devais faire ou non. Mais j'avais ce poids sur mon coeur et je voulais lui faire comprendre que je tenais à elle. Ce qu'elle prit comme une déclaration. Dans un sens, oui, ça l'était car je ne lui avais jamais dit rien de tel, de l'autre, ce n'était pas encore les mots magiques mais ça, il était trop tôt, non ? Même si le bond que nous avions fait ce soir était assez hallucinant. 

"Une déclaration ? Tu sembles bien confiante, tu crois que tout est gagné déjà ?" 

Bon, ce n'était pas un vrai sursaut d'orgueil, juste une provocation de plus, pour le "jeu", parce qu'on avait toujours fonctionné comme cela, et que j'avais pas envie que ça s'arrête, non plus. Je ne voulais pas que cela chance du tout au tout. Et puis, ça me permettait de me détacher un peu d'elle, l'espace d'un instant comme si je voulais ressentir le manque de pas la serrer dans mes bras. 

Mais Ruka voulait passer aux choses sérieuses comme elle l'appelait elle même et s'asseyait alors. Je crois que j'aurais aimé lui enlever le haut moi même, mais je crois que j'aurais dû le faire bien avant. J'avais toujours cette balance entre vouloir en faire plus et ne pas trop en faire. Si je me montrais trop entreprenant, peut être que ça la "bloquerait" ou quoi... 

Dans mon esprit, j'avais pas tilté, je m'attendais à en découvrir qu'un peu au fur et à mesure, j'avais pas du tout imaginé qu'elle dormait sans sous vêtement. Pourtant, avec du recul, c'est absolument logique. J'avais envie de deviner tout cela et je pense qu'elle avait vu mon regard surpris. Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder ce que je n'avais alors jusque là, jamais vu, bien que je m'étais surpris déjà à épier le décolleté ou les formes de ma "consultante". 

"Ca va, ça va très bien. Je me demandais juste si on avait pas mangé de gingembre ce soir... " Sous entendu que j'étais en "feu". Mais je ne voulais pas qu'elle me refroidisse, loin de là. 

Je lançai une première chaussure vers l'interrupteur de la lumière, je pense qu'on avait eu la même idée. Mais je ratai ma cible. Sur le deuxième essai, je ratai encore. Alors, j'utilisais d'utiliser la magie. Oui, il faudrait que l'hôtel change d'ampoule car j'avais cassé celle qui était resté allumée jusque là. 

Je vins me plaquer contre Ruka, la forçant à se rallonger un peu et écarter les jambes pour que je puisse me glisser jusqu'à elle. Je la serrai contre moi, et ça me rendait hors de moi de sentir sa peau nue contre la mienne, la peau douce de sa poitrine qui venait épouser la forme de mes pectoraux. De pouvoir parcourir son dos de mes mains sans aucune entrave. Je pétrissais la chair de son dos, la relaxant et en même temps, me permettant de lui faire sentir la fougue que je ressentais. 

Je venais la réembrasser, cette fois-ci, j'osais rajouter un peu en mêlant la langue à la sienne que je sentais s'enrouler autour de la mienne. Puis, je vins l'embrasser sur le menton, le cou, les épaules. Mes mains suivaient aussi la course, à leur rythme, alternant entre caresses et papouilles. Je continuai d'embrasser descendant sur le haut de sa poitrine, descendant un petit peu. Je sentais que j'arrivais vers son ventre, je l'embrassais préférant la partie de son ventre où je me rappelais qu'elle n'avait pas sa cicatrice. 

Je ne la voyais pas dans la pénombre bien que lumineuse par l'astre de la nuit, non pas que cela me gênait moi, mais je n'étais pas sûr que Ruka voulait y repenser là maintenant. Puis, je remontais suivant une trajectoire presqu'identique, pour refinir au même point de départ, ses lèvres. 

Je lui montrais par mes mains sur ses hanches que je voulais qu'elle bouge. Je m'asseyai alors, mes cuisses sur mes mollets*, et mon buste droit afin de la ramener à s'asseoir sur moi. Et, je commençai à avoir du mal à résister, et parfois, alors que nous étions à nous câliner et nous embrasser, je faisais bouger de petits coups de reins et faisait onduler ses hanches afin de ressentir son corps contre le mien, notamment contre une certaine partie qui semblait être plus réveillé que jamais. Je ne savais pas si c'était vraiment perceptible pour elle ou pas. Mais moi, je le ressentais, et ça n'aidait pas à mon envie encore plus grandissante. 

*:
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptyLun 15 Aoû - 15:14

Pour vous dire à quel point Lyte me captivait, j’avais retiré mon haut, et pas une seule fois, je n’avais pensé à ma cicatrice, au fait que je ne l’aimais pas, et donc, que je n’aimais pas qu’on la voit. Lyte avait paru un peu surpris sur le coup, peut-être y étais-je allée trop vite, ou je ne sais pas, alors je m’assurais de son état, et sa réponse me fit sourire avec amusement. Nous avions eu la même idée il faut croire, puisqu’il chercha à éteindre la lumière tout en assurant de ne pas me quitter, utilisant tous les projectiles à sa portée pour le faire, et comme il ratait à chaque fois, il dut se résoudre à utiliser la magie – j’ai bien aimé le « CLAC » de l’ampoule, par contre. Je me mis à rire, il y allait fort quand même !

- T’es grave quand même.

Mais avec une expression si joviale sur le visage, il se doutait bien que c’était loin de me déplaire ! Avoir ce petit côté amusant donnait un sentiment de légèreté à l’ambiance, sans pour autant faire baisser son intensité.
Quoique, c’était sûrement que pour moi que ca faisait ca. Lyte se faisait, tout à coup, bien plus entreprenant. Il revenait me chercher en me plaquant sur le lit et là … je crois que c’est moi qui commençais à perdre la tête. Ses gestes comme son baiser – bien plus fougueux que les précédents – le contact de sa peau contre la mienne, m’attisaient au plus haut point, si bien qu’en fait … j’avais presque envie de mettre fin aux préliminaires. De toute façon, j’étais de ce genre à aimer les préliminaires une ou deux fois, et après, je trouvais ca lassant !

De toute manière, vu l’entrain avec lequel Lyte s’activait, j’avais dans l’idée que lui-même souhaitait passer la vitesse supérieure. Je lui laissais la liberté de faire sa petite exploration, ca me rassurait d’une part qu’il n’était pas « si » gêné que ca, et d’autre part, ca me réchauffait davantage. Plus il descendait, plus j’en avais la chair de poule … pourtant, rien à voir avec le froid, c’était des frissons de plaisir. C’était … tellement agréable. Non, ce n’était pas la première fois que ca m’arrivait, mais comme je le disais, je crois que lorsque les sentiments sont réels, tous les touchers, les caresses, les baisers, et même les saveurs, sont différents.

Troisième soupir de ma part alors qu’il parcourait le chemin inverse, et avant que mes lèvres ne soient, une fois de plus, accrochées aux siennes. Mais il mit ses mains sur mes hanches et je le lâchais pour le regarder un instant. Il commençait à se redresser, alors un simple regard, couplé à ses gestes, me permettaient de comprendre ce qu’il voulait. Je le suivais, me relevant pour être assise sur ses cuisses, je m’étais raccrochée à son cou pour avoir un appui et me permettre de ne pas retomber en arrière.

C’est fou. Quelques heures auparavant, on était là, à rester optimistes pour le lendemain, en sachant tous les deux qu’on ne voulait pas reprendre notre petite vie chacun de son côté, qu’on souhaitait rester ensemble. Et maintenant, nous étions l’un contre l’autre en refusant de se lâcher. Et au-delà de nos sentiments et de nos envies, c’était même nos corps qui souhaitaient ne faire qu’un. Je le sentais, ca se voyait. Je brûlais de plus en plus de désir à l’intérieur et ses coups de rein ne m’aidaient franchement pas. Au contraire, c’était presque un encouragement ! Je ne contrôlais plus rien, en guise de réponse, mon corps se mouvait tout seul. L’une de mes mains était descendue dans son dos, l’autre à l’inverse, dans ses cheveux, et dès que je ressentais une sensation un peu trop forte, je ne pouvais m’empêcher de resserrer mon emprise sur lui, d’exercer une pression en refermant légèrement le poing. Si je commençais déjà comme ca, prions pour qu’il ne finisse pas griffé à la fin de la soirée !

A un moment, où nous étions encore scotchés l’un à l’autre – oui, scotchés – l’une de ses mains glissa le long de mon flanc et je relâchais ses lèvres d’un mouvement assez brusque en sursautant, et surtout, en me retenant de rire. Mais finalement c’en était tellement ridicule que je pouffais quand même.

- Désolée, je suis très chatouilleuse ! Je baissais les yeux, sans la moindre gêne, avant de revenir me coller contre lui, lui attrapant encore une fois la lèvre juste l’espace d’une seconde, et susurrer ensuite : - Je ne veux plus attendre.

Si j’avais baissé les yeux, ce n’était pas pour rien. Petit repérage rapide – bien que compliqué dans la semi-obscurité – pour voir comment je pouvais m’occuper de son pantalon ! Je le relâchais un peu pour m’y atteler, d’ailleurs, même si je relevais les yeux vers lui au bout de quelques secondes à peine, comme si j’attendais son feu vert et qu’il veuille bien se laisser faire. Evidemment, cette fois, je lui laisserai tout le loisir de s’occuper de moi, mais là pour l’heure, j’arrivais à me contenir un minimum car là si je m’écoutais, son pantalon, je lui arrachais.

Pressée ? Moi ? Jamais de la vie …
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptyMar 16 Aoû - 13:34

Je ne sais pas si c'était mes sentiments qui parlait pour moi mais je pensais vraiment que Ruka était la plus belle fille du monde à l'instant où je la voyais ainsi en face de moi. Et, j'y pensais même depuis que je l'avais vu en vrai, pensant alors que c'était le rêve et le souvenir que j'avais d'elle qui l'avait embellie. Il n'en était rien, et toute entière, rien qu'à sa vue, j'en étais fou. De sa tignasse châtain, à ses yeux que je dévorais du regard, sa bouche, son corps, son décolleté, et maintenant, son corps. C'était une contemplation mais pas que maintenant... 

Je l'avais senti frémir alors que je l'embrassai sur toute la partie haute de son corps, je sentais la chaleur de son corps contre le mien. Rien que sa présence me réchauffait et me donnait envie de mettre ma vie sur ma pause pour profiter rien que de chaque instant. Sa peau qui frissonnait sur chaque application de mes lèvres sur sa peau douce. Je sentais la chair de poule de sa peau sous mes doigts. J'étais pas peu fier de la rendre dans cet état. J'avais un peu envie de lui montrer à quel point je tenais à elle en lui donnant toutes ces caresses. 

Mais, ça commençait à être compliqué pour moi de me mouvoir comme je le voulais, je n'aurais jamais cru que je détestais autant le principe des tailles serrées. Et je perdais en souplesse au fur et à mesure de l'avancée de nos baisers. Je l'avais donc repris contre moi, je sentais chaque centimètre de sa peau contre la mienne, et je continuai de l'enlacer comme pour en avoir le plus possible à son contact, mes mains parcourant son dos, ses hanches, ses côtes. Et un faux mouvement, nous fit perdre un instant le fil. Elle me fit bien comprendre qu'elle voulait encore avancer davantage, en se reculant et dégraffant le haut de mon pantalon. J'avais envie de la remercier et je l'aidais car, même si on faisait attention, la délivrance du pantalon me soulageait assez. Je commençais à être de plus en plus comprimé là dedans, il ne restait que mon boxer pour lui masquer le peu de mon intimité restante. 

Mais cette fois-ci, je n'allais pas la laisser faire. Je ne voulais pas que ce soit elle qui enlève son short d'elle même. Et puis, j'avais retrouvé un peu liberté de mouvement même si mon boxer et l'excitation qu'elle contenait m'entravait encore un peu. Alors à genoux, sans mon pantalon, je la poussai doucement qu'à la force de mes lèvres. Ses jambes me laissaient une nouvelle fois la place de me plaquer contre elle. 

Et je recommençai mon petit manège, une nouvelle fois. Je cherchais un peu à l'attiser encore un peu, qu'elle me désire autant que moi, je la désirais. Mes lèvres allaient chercher de son oreille à son cou, à l'embrasser. Je me voulais moins timide tout en étant pas forcément plus dur dans mes gestes. Mes baisers par exemple n'épargneraient pas ses zones les plus érogènes de sa poitrine et mes mains n'hésiteraient pas à s'attarder sur sa poitrine. Je descendais alors jusqu'à son nombril, puis, plus bas. Ses hanches... Puis, je descendais davantage, partant du haut de son genou, puis remontant sur la cuisse, un peu hésitant. Je crois que je sentais ses mains chercher ma chevelure pour s'y accrocher et voire me guider. Je remontais le long de sa cuisse, embrassant un peu plus l'intérieur. 

Mes mains sur ses hanches n'eurent pas de mal à enlever son short dont elle se servait pour dormir, me laissant alors un peu plus de champ. J'embrassai davantage, remontant un peu sur le côté. Je levai les yeux pour regarder sa réaction avant de la mordiller près du seul endroit encore masqué de son anatomie. 

Je m'arrêtais là, et je me replaquai contre elle, totalement. Nos seuls sous vêtements comme obstacle entre nos deux parties les plus secrètes. 

"Je confirme que tu as l'air très sensible et que tu sembles avoir chaud. Tu es peut être malade ?" 

Je la regardais yeux dans les yeux avec un air de défi. Je la voulais. Oui, je la désirais et un coup de rein donné par l'un ou par l'autre, ne faisait que m'attiser davantage. J'avais envie qu'elle m'enlève le reste, on allait pas s'arrêter là quand même ? On pouvait pas en rester là de toute manière, sinon, il me faudrait je ne sais combien dexz douches froides. 

J'avais qu'une seule envie, c'était ne faire qu'un avec elle et qu'on partage ce plaisir et désir qui nous animait tous les deux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptyMar 16 Aoû - 15:54

Et bien, à croire que Lyte était plus que d’accord pour retirer tout ce qui pouvait être encombrant ! Je n’avais pas vraiment remarqué à quel point ca le dérangeait mais c’était comme si je venais de retirer un poids de ses épaules, puisqu’il me rallongea pour s’occuper une nouvelle fois de moi. Et chaque fois, c’était comme s’il franchissait une nouvelle étape, allant de plus en plus loin dans son exploration, visant les zones qui me feraient le plus réagir. J’en avais même lâché ma première plainte, certes, très discrète, mais je n’avais pas pu la contenir et le silence des environs avait permis de l’entendre. L’une de mes mains venait s’accrocher à celle de Lyte sur ma poitrine, tel un encouragement pour le pousser à rester là. L’autre était venue s’accrocher à ses cheveux. Alors certes, je ne suis pas du genre à aimer les préliminaires à chaque fois, mais je devais reconnaître que j’aimais ces moments où un homme pouvait se montrer aussi doux qu’entreprenant. Certes, une part était pour son propre plaisir, mais l’autre voulait m’attiser de plus en plus.

Moi qui disais ne plus vouloir attendre, il procédait pourtant encore par étape pour le moment, si bien que j’en venais à me demander s’il ne cherchait pas réellement à me faire perdre la tête. Je brûlais de désir et un peu – beaucoup – d’impatience. C’est avec bien moins de difficulté que lui, que mon short vola à son tour, mais Lyte restait là. Et lorsque je le sentis jouer avec ma peau de ses dents pour me titiller, je basculais la tête en arrière. Mais qu’est-ce que tu me fais Lyte ? Pourquoi tu me fais autant d’effets ? Les choses sérieuses n’avaient même pas encore commencé que j’avais déjà cette sensation d’être loin.

Et puis il revenait se plaquer contre moi, je sentais l’intégralité de son corps sur le mien. Toute trace de fatigue avait disparu ce soir – pour le moment – et désormais, je pouvais confirmer que « lui » ne semblait pas du tout avoir envie de se reposer ! Et puis il me provoquait, sa voix, ses mots, son regard. Il voulait jouer avec moi.

Ses paroles eurent l’effet d’une épine qui venait de me piquer. Je me redressais pour l’attraper et l’embrasser avec une passion dévorante, je me retrouvais assise contre lui et le moindre mouvement alimentait davantage la flamme en nous. Mes mains glissèrent sur son corps pour venir chercher l’ultime vêtement qui nous séparait encore – enfin quoique j’avais toujours ma culotte ! – et là pour être franche, oui, je lui avais retiré avec beaucoup d’entrain ! Je revenais vers lui, non sans l’épargner de quelques regards mais mes mains, en plus d’être curieuses, se voulaient baladeuses. Je ne le privais pas de quelques caresses sur sa peau douce et fine, espérant le réchauffer encore plus même si je ne cherchais pas à faire autre chose. Je sais qu’il y a des filles qui vont bien plus loin pour exciter la personne qu’elles convoitent mais je trouvais cela d’une vulgarité sans nom.

Je revenais me placer contre lui, attrapant ses lèvres avec un peu moins de douceur qu’auparavant. Mon bassin pressé ainsi contre le sien après autant de stimulation, je ne tenais vraiment plus. Seul le tissu de mon sous-vêtement servait actuellement de barrière pour nous séparer. Une barrière qui allait bientôt partir plus loin, elle aussi. Mes lèvres se retrouvèrent au creux de l’oreille de Lyte, dont je lui mordillais le lobe pour le motiver davantage, mes mains attrapèrent ses poignets pour le guider jusqu’au fin tissu de ma culotte. Une pure invitation pour la retirer. Je l’aidais un peu et l’instant d’après, elle avait disparu dans l’obscurité.

Je m’étais figée l’espace d’un instant en le regardant dans la pénombre. J’avais tellement envie de lui dire combien il me rendait folle, combien je le désirais, combien il me faisait de l’effet, maintenant, plus que jamais. Mais non. Je ne voulais pas ouvrir la bouche, je ne voulais rien dire. Je voulais laisser mes yeux, mes gestes, mon corps, parler à ma place. Comme on dit, parfois, un geste vaut plus que mille mots, n’est-ce pas ?

Assise sur lui, son corps contre le mien, et plus aucun obstacle entre nous, j’avais le cœur sur le point d’exploser et un pic de chaleur qui m’envahissait alors que pourtant, rien n’avait encore commencé ! Mes hanches ondulaient doucement contre lui, il pouvait sentir à quel point j’avais chaud, et je pouvais sentir à quel point je lui faisais de l’effet. Je n’avais pas envie d’en profiter. J’avais vraiment envie de lui, là, maintenant. Pas dans une minute, pas dans une heure, juste maintenant. J’avais cette chaleur au niveau de mon bas ventre, donc c’était maintenant ou jamais. Alors je relevais les yeux vers lui, mes lèvres se trouvaient à quelques millimètres même des siennes.

- Lyte … Je suis toute à toi …

Pour ce soir, pour encore longtemps, j’espère … De tout mon cœur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptyMer 17 Aoû - 13:59

Ruka... 

Il n'y avait plus qu'elle dans le monde pour moi. Et je ne savais pas si j'étais bien objectif, car plutôt influencé par mes sentiments pour elle, mais je pensais vraiment être avec la plus belle personne que j'avais rencontré, aussi bien physiquement que dans sa personnalité, même si elle m'en faisait voir toutes les couleurs. 

Mais je crois que là, c'était plus moi qui la faisait tourner en bourrique, oui, je retardais le moment, peut être parce que j'avais envie d'encore profiter du moment actuel, peut être aussi parce qu'il fallait que je me prépare à ce que nous allions faire. 

Je me fiais à sa respiration, à la mienne, elle se faisait de plus en plus forte alors que pourtant, nous ne courions pas le 100 mètres ou aucune autre épreuve d'athlétisme. Pourtant chaque mouvement de l'autre faisait battre notre coeur comme n'importe quel effort surhumain. Je l'entendais, notamment quand j'avais exploré son corps de mes baisers. 

Et pour toute réponse, elle se rassit et m'enleva mon boxer sans ménagement. Lui, je l'avais bel et bien retrouvé le lendemain. Je voyais examiner furtivement la partie la plus secrète de moi, ses mains s'y risquant un peu. Le seul contact de ses doigts ou de la paume de sa main raidirent davantage l'instant, et je crois que je pouvais pas être plus tendu qu'à cet instant. Une tension qui mêlait tout autant du désir que de l'envie. 

Puis, elle se voulait plus fougueuse, elle ne réfléchissait plus non plus, il ne fallait pas de temps pour qu'elle m'incite à lui enlever ce qui restait, s'asseyant alors totalement sur moi qui m'était allongé. Ce regard que je croisai, je crois que c'était le pire, je perdais mes moyens. Et ces quelques paroles, s'offrant à moi. 

Elles faisaient tellement d'effet, alors oui, je la voulais à moi, là maintenant. C'était plus compliqué que ça, car en vrai, je ne voudrais pas la posséder, juste partager avec elle. Mais oui, là je voulais la posséder. Et qu'elle me possède aussi. Je sentais nos deux corps bouillants, nos extrémités plus que prêtes. 

Je l'embrassais puis de mes deux mains, l'une sur ses hanches, l'autre plus près du haut de sa cuisse, je commençais notre fusion. Je n'eus pas de mal à commencer même si pour nous deux, ce n'était pas le plus agréable. Puis, je sentais son corps comme m'aspirer un peu plus. Je bougeais, Ruka aussi pour continuer plus profondément l'union de nos deux corps. 

Je ne saurais dire s'il me semblait que c'était mon coeur ou le sien que je sentais battre à cet endroit là. Toujours est-il que le moindre de nos premiers mouvements étaient déjà si bons. J'étais avec Ruka. 

Je l'embrassais, plus ou moins passionnément mais je ne voulais surtout pas me séparer de ses lèvres. Mes mains aidaient nos premiers va et vient, j'avais envie d'aller plus vite mais aussi à l'inverse de profiter à fond de chaque frisson parcourant mon corps. 

Et ça ne faisait que commencer pourtant, j'étais tellement perdu dans le regard de Ruka que le temps n'avait plus d'unité. Nos vies étaient à l'unisson tout comme nos corps, le sien sur le mien... 

"Ruka... Je veux rester avec toi..." 

Dans cette position ou simplement avec elle... On pouvait parler sans réfléchir quand notre cerveau s'étais éteint comme maintenant. Et comme si, mes paroles ne suffisaient pas, je bougeais, la soulevant un peu pour qu'elle ressente encore plus.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptyMer 17 Aoû - 18:37

Une simple phrase. Et le cap fut franchi. Je crois que je n’étais pas la seule à ne plus pouvoir attendre, je me laissais totalement faire, l’aidant même au besoin et dès que nous commencions à fusionner, je me sentais comme envahie par une vague de chaleur, fermant même les yeux l’espace d’un instant comme si je voulais me concentrer pour mieux ressentir cette sensation unique. Cependant, ce n’était pas parce que je fermais les yeux que je restais droite et immobile comme un pique pour autant, mon corps répondait presque tout seul à l’appel, bougeant pour réclamer le plus de sensations possibles.

Je m’étais collée à Lyte, qui s’était allongé plus tôt, de sorte à pouvoir continuer de l’embrasser. Je suis bien incapable de dire le nombre de fois où nos lèvres ont échangé un baiser depuis que nous étions rentrés dans cette chambre. Je ne voulais plus le lâcher, et les seules fois où cela m’arrivait maintenant, c’était seulement pour reprendre mon souffle. Et à cet instant, j’en avais besoin plus fréquemment qu’auparavant, mais ses mains ainsi placées pour accompagner le mouvement de mes hanches, c’était un délice qui ne laissait personne indifférent, n’est-ce pas ? Oh j’étais loin de partir, mais c’était déjà si plaisant.

En fait, tout était plaisant. Notre union, nos baisers, nos sensations et émotions … le regard aussi. Nous nous regardions toujours, c’était à mon goût quelque chose de très important dans ce genre de moments. De se garder mutuellement dans notre champ de vision. Ca stimulait, ca rassurait … et quelque part, je pense que ca nous permettait de communiquer sans avoir à parler. Bien que Lyte se mit à parler et je me mis à sourire, ne répondant que par un seul geste. J’avais mis mon doigt sur sa bouche comme pour lui dire de se taire, et accessoirement, de continuer.

Non, en fait, je ne voulais pas lui laisser faire tout le travail, et je voulais lui donner autant qu’il me donnait. C’était le principe du partage, après tout … Je savais qu’il se redressait pour me faire ressentir davantage de plaisir, mais je plaquais mes mains doucement sur son torse pour le pousser à se rallonger, là où à l’inverse, je me remettais droite et bien assise sur lui. Là, on peut le dire, il pouvait m’observer dans toute ma splendeur, toujours au clair de lune puisque la nuit était tombée et que nous n’avions pas fermé les volets – et je crois de toute manière qu’on va « oublier » de le faire, hein ?

De là, je recommençais à me mouvoir, toujours sans lâcher Lyte des yeux. Je savais que dans ma position actuelle, je finirai tôt ou tard par avoir mal aux genoux, mais tant pis. De toute façon dans ce genre de moments, les muscles sont toujours mis à rudes épreuves, n’est-ce pas ? De plus, cette posture me procurait des sensations inédites. Chaque ascension réchauffait mon être chaque fois un peu plus, j’en poussais quelques gémissements parfois. Ma main était venue chercher celle de Lyte pour la placer sur ma poitrine, comme si je lui offrais une bouée de sauvetage.

Honnêtement, je ne saurai même pas dire combien de temps je suis restée ainsi, toute notion de temps avait disparu, mais je commençais à avoir mal aux genoux … et surtout, je commençais à me crisper. Dans un mouvement assez violent, j’étais revenue me plaquer contre lui pour attraper ses lèvres, même si je n’y étais pas restée accrochée, je les avais lâchées presqu’instantanément. L’une de mes mains était placée à côté de lui et serrait de plus en plus fort le drap. Lyte devait se douter que je commençais à partir et qu’il allait prendre totalement la relève cette fois.

Ne t’arrête surtout pas, s’il te plaît.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptyJeu 18 Aoû - 13:55

Je ne sais pas depuis combien de temps, je n'avais pas ressenti un tel bien être. Je ne savais pas si j'en avais éprouvé un à ce point d'ailleurs. Ruka me dominait, enfin, dans le sens qu'elle me surplombait. La lumière et les ombres que créait la nuit et la chambre lui donnait un air mystérieux presqu'irréelle et j'étais vraiment sous son charme. 

Ses yeux voulaient tout dire et je voulais retranscrire par mes mouvements tout le bien que je vivais à ses côtés. Et quand j'avais voulu le traduire par des paroles, je vis au fond de son regard ce que sa réponse voulait dire et de son index me fit taire en le posant sur ma bouche. Elle préférait que je me taise, hein ? 

Elle s'était redressée et me forçait à me remettre bien à plat sur le dos pour prendre un peu la main, ses hanches aidées en partie de la force des ses jambes et de ses mains qui prenaient appui tantôt sur moi, tantôt sur le lit. Je glissai l'une de mes mains en dessous de la sienne pour qu'elle prenne appui et que je l'aide en lui donnant une partie de ma force. Puis, elle me prit cette main pour la placer sur sa poitrine que je caressai et pressai un peu. Je sentais autant sa respiration que la mienne se faire plus sonore et lourde. Je sentai son corps se resserrer autour de moi, je voyais son corps se cambrer parfois sous les spasmes que nous procurait le plaisir. Je ne pensais qu'à elle et son plaisir pour me permettre de durer un peu plus longtemps car tout ce qui se passait déjà pourrait bien me suffire. 

Mais pour autant, même quand Ruka semblait relâcher son travail et revenir se plaquer contre moi, je sentai que les mouvements qui avaient ralenti la faisait se tendre encore davantage, elle fatiguait mais ne voulait surtout pas s'arrêter là. Et moi non plus. Je continuai à la seule force de mon bassin alors de m'écarter d'elle et de revenir, peut être moins rapidement mais de manière plus appuyée, plus profonde. Mais, cette position n'allait pas forcément être la plus pratique si je voulais lui donner le meilleur de moi même. 

Alors mes bras autour de son corps la soulevait un peu sur le côté en faisant attention de pas bouger de notre point d'attache. Un faux mouvement m'avait fait lâcher un petit gémissement de plaisir car j'avais été surpris. Puis, la voilà sur le dos et à mon tour de passer au dessus d'elle, à reprendre le cours de nos ébats. 

Je ne peux pas dire que je réfléchissais spécialement à ce que je faisais. Je faisais au gré de ce que je ressentais et des réactions que j'observai chez Ruka. Tantôt rapide et saccadé, tantôt plus précis et fort, je ne voulais pas laisser installer la routine et je voulais continuer celle qui faisait battre mon coeur à vive allure. Ses jambes écartées, elle avait passer ses bras autour de moi comme si j'allais m'éloigner d'elle. 

Mon corps se faisait plus transparent, je ne sentais que son contact avec moi et mon membre qui bouillonnait encore davantage. 
Ruka... Ruka...
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptyJeu 18 Aoû - 18:43

S’il y avait bien une chose que je souhaitais à cet instant, c’est qu’on ne sorte plus jamais de cette bulle dans laquelle on s’était enfermés. Plus rien ne comptait à part nous. On pouvait même bien avoir des voisins de chambre pour nous entendre, c’était le cadet de mes soucis ! Là, j’étais juste … bien. En fait, je ne m’étais jamais sentie aussi bien, aussi vivante, qu’aujourd’hui. Ou du moins, je crois que ca faisait tellement longtemps que j’avais oublié ce que c’était de partager de véritables sentiments, être mutuellement sur la même longueur d’onde …

Mon cœur semblait vouloir quitter petit à petit ma poitrine pour rejoindre celui de Lyte, je voulais lui offrir tout ce que j’avais, mais je commençais à perdre pied. Oui, je le lui avais dit plus tôt. Il me rendait folle. Lyte comprenait ce qu’il m’arrivait et prit la relève. Et bientôt, les rôles furent inversés. Je me retrouvais allongée, dans une position un poil plus confortable et surtout optimale pour que Lyte donne le meilleur de lui-même.

Ce petit changement m’avait un poil calmée – juste un poil – mais ce ne fut qu’une question de secondes pour que le niveau soit rattrapé. Plus mes muscles se contractaient, plus je cherchais quelque chose pour me raccrocher. Tantôt les draps à côté de moi, puis finalement j’avais passé les bras autour de Lyte. Bientôt, même mes jambes s’étaient accrochées au niveau de son bassin pour ressentir plus de fougue, plus de sensations, et plus de plaisir. Mais aussi comme si je voulais le garder le plus proche de moi possible, comme si je voulais qu’on fusionne tous les deux. Mes plaintes se faisaient plus fortes, plus fréquentes aussi …

Et puis ce fut ma libération. J’avais essayé d’accompagner au mieux ses mouvements mais j’en étais si crispée que l’espace d’un instant, j’avais été incapable de bouger, la tête basculée en arrière. Et pourtant ce n’était pas encore fini, mais j’avais des étoiles plein les yeux. J’avais relâché un peu mon étreinte, et si je ne m’en étais pas – pas encore du moins – rendue compte, en fait, j’avais serré si fort Lyte que je lui avais fait une marque dans le dos. Au moins il aura un petit souvenir de moi et de cette nuit-là hein ? Ou aura un souvenir de mes ongles …

Mes mains glissèrent le long de son dos, pour l’inciter à poursuivre, mais une part de moi cherchait aussi à sentir s’il se crispait à son tour. C’est bête … J’étais partagée entre deux états d’esprit tout à fait contradictoires. Une part de moi voulait qu’il aille jusqu’au bout et se libère à son tour. L’autre espérait que ce moment dure le plus longtemps possible et qu’il n’aille pas trop vite. Mais à moins de tout arrêter brutalement, ce serait quelque chose que je ne pourrais pas contrôler … et inutile de dire que l’idée de mettre fin spontanément à tout ca, ne me traversait pas du tout l’esprit à cet instant.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptySam 20 Aoû - 13:53


L'inconvénient d'être un garçon.

L'inconvénient d'être un garçon c'est que notre plaisir ressemblerait à une courbe d'une fonction ponymoniale du second degré alors que là, je voyais bien que celui de Ruka augmentait de façon exponentielle, voire quasi infini.

Mais surtout, le point le plus haut, le zénith, l'apogée de mon plaisir était synonyme d'un phénomène qui pouvait se considérer comme ambivalent. D'un côté, c'était la jouissance par excellence pour moi, peut être une sensation agréable pour ma partenaire. De l'autre, ça pouvait peut être créée une gène chez Ruka ou qu'elle le prenne mal ou je ne sais pas. Ce n'était pas rien, puisque je relâcherais un fluide en elle et c'était peut être exclu dans le contexte...

Et en même temps, j'avais pas envie de m'arrêter là. Pire, alors que je la voyais, sentais partir et atteindre un plaisir fort, sa main se crispa et je sentis ses ongles se planter dans mon dos. Et curieusement, ce qui aurait dû me faire mal, me fit comme du bien, j'appréciais cette griffure (même si demain ça allait peut être piquer un peu), mais je la prenais comme une marque de plaisir de la part de Ruka, comme une marque qui portait mon attention très temporairement sur une autre partie de mon corps avant de me refocaliser sur nous et notre union.

Un peu comme ses jambes qui ceinturaient mes hanches, et qui l'attiraient davantage vers elle, à me mouvoir un peu plus en profondeur et à ne surtout pas bouger de son emprise, et elle, de la mienne.

Je sentais ses mains me serrer davantage et descendre dangereusement, en arrivant même à accompagner mes mouvements. Sentir ses mains sur mon fessier m'attirant ainsi vers elle et accentuer ce que je faisais, m'encourageait encore à continuer. Je crois qu'elle, prenait totalement le moment tel qu'il était et la voir dans un tel état n'allait pas me permettre de tenir encore très longtemps.

Je n'aurais pas pu faire autrement, je crois. Il me semble même l'avoir entendu prononcer mon prénom dans ses gémissements et plaintes qui s'étaient fait un peu plus bruyantes au fur et à mesure. Il n'en fallait pas plus pour que mon membre frémisse, et que je sente autant son corps que le mien comme trembler, je sentais aussi mon corps se laisser aller comme si tout se relâchait d'un coup, comme si je récupérais une perception qui me quittait avec toujours cette sensation au plus profond de moi et d'elle qui laissait bien présager du plaisir qui m'accompagnait. Et je sentais que ça ne la laissait pas indifférente même si je ne saurais dire si c'était en bien ou en mal, sur ce qui était arrivé.

Je m'étais arrêté mais ne m'étais pas détaché d'elle pour autant, profitant de notre position. Je la regardais avant de détourner le regard pour bien lui faire comprendre que s'il fallait que je sois désolé de m'être laisser aller, je le ferais.

Mais, je recommençai à réaliser ce qui venait de se passer, de voir la Ruka en face de moi, de l'état dans laquelle nous nous étions mis en faisant ainsi qu'un. Et, ce n'était pas ce premier jet qui allait m'arrêter en fait, je sentais, même si la vigueur manquait un peu, que je voulais encore continuer, bougeant encore un peu, doucement, lentement en son sein.

Les baisers, les caresses se faisaient plus douces. Je l'embrassais dans le cou, malgré tout, de ne pas m'arrêter, permettait de prolonger un peu notre étreinte et nos sensations. Puis bientôt, j'allais retrouver une sorte de second souffle qui allait relancer la machine.

Ce ne sera pas la nuit où nous dormirions le plus ? Non, car je ne voulais pas lâcher Ruka, vraiment pas.

Ma Ruka...
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
Anonymous

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptySam 20 Aoû - 15:20

C’est fou. Vous savez ce qui est fou ? C’est de s’être laissé aller ainsi tous les deux, et que ce n’était que lorsque tout s’était arrêté, qu’on s’était calmés et qu’on se regardait, épuisés, le souffle saccadé, et trempés de sueur, qu’on réalisait ce qu’il s’était passé. Ce que nous venions de faire, ce que nous venions de vivre et ce que nous venions de ressentir.

Il n’avait pas fallu attendre bien longtemps pour que Lyte se relâche après un ultime effort et qu’il me transmette la récompense de son propre plaisir. Ca surprenait toujours, mais j’avais soupiré, un sourire fatiguée sur les lèvres mais je m’étais « forcée » à me redresser juste le temps d’attraper ses lèvres. Je n’y restais pas accrochée par contre, j’avais besoin de reprendre mon souffle. Mais il semblait s’inquiéter de ce qu’il venait de faire, à suivre son regard, et ce petit geste voulait juste lui dire qu’il n’avait pas à s’en faire.

Allez savoir si ca l’avait rassuré, il recommençait à se mouvoir, mais tous les gestes et les baisers qui suivirent se trouvaient être sous le signe de la douceur. Je crois que ni lui, ni moi, ne voulions en rester là. Je m’accrochais à lui, soupirant de bien-être, et dès qu’on retrouvait un peu notre souffle et notre vigueur, on était repartis …

En effet, la nuit nous appartenait, et je n’étais pas sûre qu’on dorme beaucoup. Qu’on soit très fatigués, ca, c’était certain, mais qu’on fasse une nuit complète, ca, non. Certains diront que c’est bête puisqu’un véhicule doit venir nous chercher demain pour nous amener à la BGU, on n’avait pas intérêt à le louper, je doute que l’excuse du « désolés on s’est envoyés en l’air cette nuit et on a loupé le réveil » passe très bien. Mais bon, je crois que ca nous passait par-dessus la tête tout ca à ce moment. Il n’y avait que nous deux, c’était ca le plus important. Et très honnêtement … je n’allais pas me plaindre d’avoir passé une bonne partie de la nuit à avoir partagé passion et plaisir avec un homme.

Au final, on était tellement crevés que la case « douche » avait été sautée pour qu’on dorme directement sur place. Le lit avait beau être petit pour n’accueillir en temps normal qu’une seule personne, j’avais quand même ramené le drap sur nous et j’étais restée collée contre Lyte. Je reposais sur son torse, toujours dans le plus simple appareil – vous pensez bien ! - sa présence et sa proximité m’étaient importantes pour dormir ce soir. Je voulais être contre lui.

Mais avant de dormir, mes pensées voguèrent encore à ce que nous venions de vivre, et je voyais plus loin encore. Loin derrière moi. C’était quand la dernière fois que j’avais passé une nuit pareille ? En fait, je crois ne même pas en avoir le souvenir … Et quand je le voyais là, je me rappelais de quelle manière on s’était rencontrés, les brefs contacts qu’on avait eu depuis nos rêves, jusqu’à ce qu’il vienne à Costa Del Sol. C’est vrai que ca ne faisait pas longtemps qu’on était « réellement » ensemble, mais … J’en venais à me demander si ca ne faisait pas depuis le début qu’il ne me laissait pas si indifférente. Et que je me voilais moi-même la face avec cette histoire d’avoir été jusqu’à chercher de moi-même le moyen de le contacter.

Je n’en étais pas indifférente, mais j’avais cru pendant longtemps que nos rencontres se limiteraient à cet étrange monde où l’on pouvait se rendre dans notre sommeil. Je ne dis pas que le reste de mes histoires étaient fausses, tout comme les sentiments que j’avais pu avoir pour d’autres personnes … mais c’est clair qu’on ne pouvait pas dire que ma dernière relation ait été une pure idylle. Alors que là … C’était comme vivre un rêve éveillé.

De sentir son cœur battre à tout rompre en le voyant entrer dans mon champ de vision. D’avoir envie de partager des tas de choses, plus ou moins sérieuses. De vouloir toujours rester avec. De s’inquiéter un peu trop vite quand il n’est pas là. Peut-être était-ce même pour ca que je m’étais vraiment intéressée à sa vie sentimentale plusieurs jours auparavant … Comme pour voir jusqu’où j’avais le champ libre, ou non.

Alors, je finissais par fermer les yeux en souriant bêtement. Les papillons dans le ventre.

Oui c’est donc bien ca …
Je t’aime.

Lyte et Ruka retournent dans leur sujet à Balamb

Note au MJ:
Revenir en haut Aller en bas
Cronos

Chaton à la retraite
Chaton à la retraite

Cronos
Fiches du joueur : Personnages :
Julian Quinn - Lily Hunter - Aaron - Jonah

Niveau : 12
HP : 2200/2200
MP : 65/65

Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction EmptyMer 24 Aoû - 19:23

La Loi de l'Attraction Cronos10

Ruka gagne 400 Gils
Lyte gagne 400 Gils

Fiches Modifiées

Tous les deux retournent à leur sujet principal : Balamb

La Loi de l'Attraction Cronos10
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Tableau d'évolution
MessageSujet: Re: La Loi de l'Attraction La Loi de l'Attraction Empty

Revenir en haut Aller en bas
La Loi de l'Attraction
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Final Fantasy Rebirth :: Archives :: RP pré-reboot :: Ailleurs :: Auberges-
Administration
Pour commencer
Gaïa
Dol
Héra
Spira
Le reste de la Carte
Hors RP
Archives