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Julian Quinn

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Crystal

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Crystal
Niveau : 99
Statistiques :
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Tableau d'évolution
MessageSujet: Julian Quinn Julian Quinn EmptyMar 30 Déc - 10:17

Fiche d'identité

• Monde d'origine: Héra
• Nom: Quinn
• Prénom: Julian
• Âge: 23 ans
• Avatar utilisé: Richard (Tales of Graces)

Description

• Alignement: Guerrier des Ténèbres

• Description physique: Du haut de son mètre quatre-vingt trois, Julian est un beau jeune homme au minois attrayant, à peine âgé de vingt-trois ans. Sa chevelure blonde se trouve être d'une longueur atteignant le bas de ses omoplates, et une frange vient lui barrer le visage en se positionnant devant son œil droit. La finesse de son nez s'harmonise parfaitement avec le reste des éléments qui composent son visage, comme sa petite bouche par exemple. Néanmoins, il est rare d’apercevoir un quelconque sourire se former sur ses lèvres, Julian préférant rester neutre la plupart du temps. L’élément qui se remarque probablement le plus est la couleur de ses yeux. Arborant une teinte rouge des plus rares, ceux-ci sont vifs et perçants. Ils semblent par ailleurs animés d’une lueur étincelante tout en gardant précieusement les secrets du jeune homme, si tant est que l’on daigne s’attarder dessus bien évidemment. L’apparence de son visage lui procure donc une image à la fois mystérieuse et envoûtante aux yeux des autres, mais peut également démontrer une certaine méchanceté à travers son regard froid et dur qu’il arbore en quasi-permanence.

Sa tenue quotidienne est le fruit d'un travail de grand couturier. Le haut consiste en une chemise aux teintes bleu-gris, bien serrée pour affiner la taille de son porteur, et recouvert d’une veste courte noire, descendant jusqu’au niveau du torse et arborant de nombreux motifs brodés d’une couleur saumon. Les épaulettes sont légèrement remontées pour donner un effet de style et de classe à l’ensemble. Une cape descendant jusqu’au niveau des mollets arbore une teinte noire, bien que l’intérieur soit de couleur violette. Un foulard noir s’avère disposé autour du cou et des volants de même couleur se trouvent au niveau des poignets du jeune homme, ce qui favorise la reconnaissance de son titre de noblesse. Le bas de la tenue est simplement composé d’un pantalon vert d’eau, serré à la taille par une ceinture en cuir noire et à la boucle en or, ainsi que de bottes hautes de même composant, montant jusqu’au milieu des cuisses. C’est donc au niveau de sa taille que le jeune homme place le fourreau de sa rapière, fermement retenue par la ceinture. On peut également noté qu’il porte des gants noirs très légers.

Julian n’est pas une personne que l’on pourrait qualifier de « maniérée » dans sa façon d’être ou d’agir, bien au contraire. Son attitude est globalement toujours la même, à savoir calme, posée et réfléchie, et démontre clairement une impression d’indifférence quant aux choses futiles de la vie. Il préfère jouer sur son attitude sérieuse afin de percer dans ce qu’il entreprend. Au combat, ses mouvements sont fluides, rapides et précis, attestant un certain niveau dans la maîtrise de l’escrime. Par ailleurs, la rapière qu’il utilise quotidiennement est sobrement surnommée « Eclipse Lunaire ». Arborant une couleur bleue nuit, la lame est sertie d’une armature en argent qui la relie à la garde. Celle-ci, du même métal, prend une forme courbée et vient de ce fait protéger la main de son manieur. La lame, si l’on s’intéresse à elle de nouveau, est tellement fine qu’elle fend l’air à une vitesse rarement égalée. Aussi tranchante que légère, elle s’avère par-dessus tout unique, forgée dans le Lapis le plus pur. Le fourreau est d’une couleur identique à la lame et brodé de motifs couleur argent.

• Description psychologique: La personnalité de Julian est à la fois difficile à cerner au premier abord mais pourtant claire et concise : le jeune homme est un individu déterminé, froid voire insensible. Asocial et solitaire, c’est une personne qui va rarement à l’encontre des autres, préférant la solitude à la compagnie d’êtres qu’il juge généralement comme insignifiants. Ne servant que ses idéaux, il se bat avant tout pour le plaisir du combat. Véritable têtu, il poursuit son objectif jusqu'au bout, et il demeure très difficile de le dissuader de quelque chose déjà présent dans son esprit. Eprouvant un certain attrait pour le danger, Julian se laisse la plupart du temps dominer par ses émotions lors d’un affrontement, non pas qu'il ne sache pas les maîtriser mais plutôt que cela lui plaît, se trouvant être un grand amateur de sensations fortes au fond de lui.

Malgré tout, Julian est quelqu’un d’assez réfléchi. Son sérieux et l’indifférence qu’il semble afficher sur lui en permanence cache en réalité une réflexion appropriée du monde qui l’entoure. Un brin arrogant, orgueilleux et dédaigneux, Julian méprise les plus faibles. La puissance reflète la grandeur d’un homme, et c’est sans doute dans cette optique qu’il cherche constamment de nouveaux challenges à relever. Il apprécie la provocation, qu’elle provienne de lui ou qu’elle soit à son attention. En effet, quelque peu joueur dans l’âme, Julian aime se sentir défié et cherche constamment à prouver sa supériorité lors d’un duel. N'ayant pas froid aux yeux, il n'hésite pas à prendre les gens de haut, considérant qu’il ne se soumettrait que lorsque quelqu’un lui aurait démontré qu’il n’est pas son égal. Cela démontre sans doute une certaine fierté, ou peut-être n’est-ce tout simplement la preuve d’une obstination à vouloir dominer, fortement ancrée dans son caractère et son éducation de noble.

En dehors des duels et autres conflits en tous genres, Julian apprécie grandement la tranquillité, s’avérant un jeune homme relativement taciturne. Faisant preuve d’une désinvolture agaçante, il n’hésite pas à afficher une certaine nonchalance quant aux éléments qui l’entourent. L'image qu’il renvoie est donc celle d'un homme indifférent à tout, y compris à ce que les gens peuvent penser de lui. Par ailleurs, Julian ne pense généralement qu'à son profit personnel, ne se souciant que de lui-même et ignorant les gens sur son passage. Il ne montre même aucun intérêt pour les autres, qu'il juge le plus souvent d’inintéressants. Sans pour autant afficher en permanence un comportement cruel, le jeune homme peut faire preuve de sadisme envers ses ennemis, ainsi que les autres individus qu’il méprise tant. Derrière son visage angélique se dissimule probablement le plus sombre des démons.

Sur une toute autre note, Julian est un grand amateur de littérature classique, et il n’est pas rare de le voir un livre à la main de temps à autre. Il transporte en effet son œuvre favorite de Sir Conrad « Tribulations » constamment sur lui, contant les aventures d’un roi déchu épris par un désir sanguinaire de revanche contre sa cour. La lecture n’est pas son unique plaisir : le clavecin l’est tout autant. Ces deux loisirs sont un moyen pour lui de se calmer et de retrouver une certaine sérénité. Toutefois, il est évident que Julian lit davantage qu’il ne joue d’un instrument, un clavecin ne se trouvant pas toujours à sa disposition.

Histoire


Tréno, la Ville Nocturne. Telle est le surnom qu’on attribue à cette ville qui jamais n’a connu la chaleureuse clarté du soleil. Ce n’est pas pour en déplaire à ses habitants qui, au contraire, ont su tirer profit de cette notoriété pour attirer la convoitise des autres cités du Continent de la Brume. Un certain exotisme se dégage de cette ville que l’on peut comparer à un rêve éveillé, où tous les excès sont tolérés. C’est dans cet état d’esprit que Tréno attire bon nombre de voyageurs grâce à des lieux d’activités uniques en leur genre sur Héra, comme une salle de vente aux enchères, un colisée ou encore un tournoi de cartes. Cela a permis certaines familles de prospérer tandis que d’autres furent abandonnées aux portes de la pauvreté. Cette disparité, propre à Tréno, ne semble pas pour autant affecter le quotidien des nobles de la ville. C’est le cas de la famille Quinn, riche héritière d’un commerce florissant centré sur la fabrication de textiles de qualité. Robert, le patriarche, gère d’une main de maître cette entreprise familiale qui se transmet de générations en générations. Il a épousé Mary, une femme également issue de la haute bourgeoisie, et ensemble, ils eurent un seul et unique fils.

Ce fut un cinq Mars de l’an mille sept cent soixante-dix-neuf du calendrier de Héra que Julian naquit au sein de la famille Quinn. Ses deux parents l’aimaient mais son père se cachait de trop lui montrer, ne souhaitant pas risquer de perdre la quelconque fierté qu’il possédait. Ce choix, Julian ne l’avait jamais compris, même aujourd’hui encore. De toute évidence, le jeune homme regrettait la décision de son père, jugeant qu’il aurait davantage aimé avoir un père qu’un mentor. En effet, Robert Quinn souhaitait faire de son fils son digne successeur dans l’entreprise familiale et, pour cela, il fallait que le jeune homme concède à quelques sacrifices de noblesse. Ainsi, ce fut vers l’âge de cinq ans que Julian eut son premier cours d’escrime, activité réputée comme gracieuse, raffinée et digne d’une famille de son rang. Conjointement, sa mère le consigna à l’apprentissage du clavecin, magnifique instrument dont la pratique était réputée à Tréno. Le jeune garçon trouva rapidement de l’intérêt dans ces deux pratiques et développa leur maîtrise. Il lui fallut une dizaine d’années pour exceller dans l’une comme dans l’autre.

Au moment de célébrer le quinzième anniversaire de Julian, la construction de la Porte Sud s’acheva. L’événement s’avérait extrêmement important pour le Continent de la Brume puisqu’il était désormais possible de traverser à pied la chaîne de montagnes qui séparait le royaume d’Alexandrie de celui de Lindblum, mais également à bord d’aéronefs. Ceux-ci, fonctionnant grâce à la Brume, venait à peine d’être mis à disposition des habitants pour effectuer des transports commerciaux. Très en vogues à l’époque, la famille Quinn décida de s’offrir un voyage à bord de l’un de ces engins jusqu’à Lindblum, afin d’y découvrir la ville. Si ses deux parents se gardèrent de montrer leur frustration, Julian ne put contenir son étonnement face à une qualité de vie aussi modeste, comparée à celle que sa famille possédait à Tréno. A Lindblum, la disparité des classes semblait moins importante et laissait sans doute transparaître une moindre richesse de sa population. Ce qui pouvait être susceptible de sauver la ville était son avancée technologique par rapport au royaume d’Alexandrie, et ce fut dans les indispensables Tax’airs – moyens de locomotion pour rejoindre les différents quartiers de la ville – que Julian trouva son compte. Il ne retint essentiellement que cela de son voyage.

De retour à Tréno, Julian poursuivit son éducation scolaire, lui assurant ainsi un avenir des plus radieux. Fortement instruit, il éprouva un grand intérêt pour la littérature classique et trouva en l’auteur Sir Conrad un modèle de perfection. L’adolescent, presque adulte désormais, idolâtrait chacune de ses œuvres et s’affectionnait sur une en particulier : « Tribulations ». L’histoire de ce roi déchu cherchant à crier vengeance auprès de sa cour qui l’avait trahi le passionnait réellement, et la qualité de l’écriture parvenait à le satisfaire pleinement. En soi, l’histoire s’inspirait des nombreuses guerres qui avaient sévies jadis entre les trois royaumes du Continent de la Brume et reprenait certains thèmes qui étaient chers au cœur de Sir Conrad, notamment ceux de la trahison et de la vengeance. A cette époque, Julian n’avait aucune idée qu’il allait être également en proie à ces deux sentiments quelques années plus tard.

Si jusqu’à ses dix-neuf ans, la vie de Julian ne s’est pas montrée trépidante, c’est essentiellement parce qu’il avait passé son enfance et son adolescence en solitaire. Se contentant simplement de suivre l’éducation que sa famille souhaitait lui prodiguer, le jeune homme n’avait jamais cherché à construire une amitié sincère avec quelqu’un de son âge. Il n’en avait eu aucune envie, préférant largement la compagnie de ses livres. Ceux-ci s’avéraient en effet bien plus intéressants et enrichissants qu’une relation amicale avec un individu à l’intellect limité. Pourtant, il allait bien falloir qu’il songe un jour à intégrer l’entreprise de son père en vue de le remplacer dignement. Ce n’était toutefois pas ce qui l’enchantait le plus. Honnêtement, il ne parvenait pas à se faire à l’idée qu’il dirigerait un jour une entreprise de textile, car disons que ce n’était pas ce à quoi il aspirait. Non, ce qui lui plaisait réellement était l’escrime, aussi pensait-il plutôt à s’orienter dans un métier qui pourrait tirer profit de ses aptitudes à l’épée. La Garde Civile de Tréno disposait d’une section réservée à la bourgeoisie de la ville et qui était destinée à former une élite de soldats. Contre l’avis de son père, il choisit de l’intégrer et devint rapidement un membre hors-pair.

Sa première réelle mission fut celle de la capture d’un hors-la-loi de l’époque, un dénommé Tarask Coral. Cet homme s’avérait effectivement jugé coupable d’avoir volé un butin dans la salle des ventes aux enchères et, de ce fait, se trouvait activement recherché par les autorités de la ville. Si le fugitif tenta dans un premier temps de se calfeutrer dans un recoin de Tréno, la troupe de soldats dont faisait parti Julian fut à deux doigts de l’attraper, forçant ainsi l’homme à quitter définitivement la ville. Il était cependant inutile pour les autorités de le poursuivre en dehors, jugeant qu’il allait être extrêmement difficile de le retrouver dans le Continent de la Brume et que cela demanderait de mettre en place des moyens bien trop importants. Il était ainsi plus raisonnable de maintenir son avis de recherche au sein même de la ville, dans le cas où il chercherait à revenir un jour à Tréno. Cette première mission n’avait rien de transcendant et s’avérait même soldée par un échec. Toutefois, rien de tout cela n’entacha la détermination de Julian à poursuivre dans cette voie.

Une année s’écoula et ses talents d’épéiste s’affinaient de jour en jour, si bien qu’il choisit la rapière comme arme de prédilection. Cela lui rappelait ainsi la pratique de l’escrime et lui permettait d’être encore plus efficace sur le terrain. Son père voyait en cela un usage déformé de l’enseignement qu’il avait prodigué à son fils dans sa jeunesse. Jamais il n’aurait pensé que Julian joindrait un jour l’escrime au combat, et cela semblait visiblement le peiner et l’effrayer. En effet, Julian prenait de plus en plus de plaisir à effectuer son métier et les missions de chasse de monstres aux alentours de la ville étaient ses préférées. Il avait développé un goût prononcé pour les combats et l’usage des Magikolithes, et cela semblait s’accentuer de jours en jours, comme s’il ressentait un besoin de combler un certain vide dans sa vie grâce à quelque chose qui le passionnait réellement. Mais parfois, la passion cède à l’obsession, et il est souvent trop tard pour s’en rendre compte… Animé par cette soif de combattre, Julian s’éloigna peu à peu de son métier en se rendant constamment dans les plaines avoisinantes de Tréno pour y affronter des monstres, quitte à désobéir aux ordres de ses supérieurs. Il fut finalement renvoyé pour insubordination et apporta le déshonneur sur sa famille.

Julian n’en avait que faire, le métier de soldat n’étant rien d’autre qu’un passe-temps pour un noble tel que lui. Jamais cependant il ne se serait attendu à ce que son propre père, empli de honte et de colère, lui coupe les vivres et lui ordonne de quitter la demeure des Quinn. Le jeune homme n’avait visiblement pas évalué les conséquences de son obsession et plutôt que de chercher à se racheter auprès de sa famille, qui dorénavant voyait en lui un garçon indigne de porter leur nom, il s’isola dans son propre orgueil et tourna le dos à ses proches, à ses origines, à son passé… L’aube de ses vingt-et-uns ans allait être pour lui l’occasion de vivre une nouvelle vie.

Où pouvait-il bien aller ? Il n’avait désormais plus de pied-à-terre, et jamais il ne reviendrait à Tréno pour y chercher la pitié de ses parents. Non, il allait devoir se trouver un nouveau foyer, un nouvel endroit où s’installer quelques temps. Ses options s’avéraient plutôt limitées, à vrai dire : Alexandrie, Dali, Lindblum ou Bloumécia. Il allait sans dire que sa place n’était pas dans un petit village vivant essentiellement de la culture des champs, ni même dans la cité de l’éternelle pluie où vivaient uniquement une population de rats. Julian avait effectivement pensé à rejoindre Alexandrie à pied mais une fois arrivé à la Porte Sud, il entendit les échos d’une rumeur importante : la princesse Grenat venait de se faire enlevée. Autant dire que la ville entière était sur le qui-vive et il était peut-être préférable pour le jeune homme d’éviter tout environnement conflictuel. Son choix se porta donc sur Lindblum. Cela allait être pour lui l’occasion de revoir cette ville qu’il avait visité par le passé. Sans aucune ressource, il proposa ses services pour chasser quelques monstres et ainsi continuer d’exercer ce qui lui plaisait. Cette activité de mercenaire, il la poursuivit une fois installé à Lindblum. Quelle déception ressentit-il lorsqu’il apprit qu’il avait manqué la Fête de la Chasse à une journée près !

Il n’eut cependant pas le temps de s’ennuyer, entre les multiples contrats de chasse qu’il effectuait à l’auberge du quartier commercial. Aussi fut-il le témoin de la démonstration de force de l’armée d’Alexandrie lorsque, moins d’une semaine après son arrivée à Lindblum, la Reine Branet fit l’usage d’une chimère dévastatrice sur l’ensemble de la Cité. Durant l’attaque, Julian fut blessé sévèrement au bras par des débris de fenêtres et de murs qui s’étaient retrouvés aspirés par l’énorme bouche d’Atomos. Sa blessure l’obligea à rester cloué au lit pendant plusieurs jours durant, ne pouvant participer aux réparations de la ville. Ce n’était pas plus mal d’ailleurs car l’idée de venir en aide à des gens qu’il ne connaissait pas ne l’intéressait pas vraiment… N’était-ce pas ironique puisque sa seule survie dépendait des soins qu’on lui prodiguait ? La morale s’avérait bien la dernière chose à laquelle il pensait actuellement, trop occupé à se ressasser les images qu’il avait de la chimère Atomos dans sa tête. Cette puissance inouïe le fascinait et… l’obsédait. Jamais il n’avait entendu parler des Chimères jusqu’à cette attaque et il lui fallait en apprendre plus à leur sujet. La bibliothèque d’Alexandrie aurait pu être le lieu rêvé pour de telles recherches, néanmoins la ville fut attaquée et partiellement détruite à son tour, environ deux semaines après Lindblum…

Qui était derrière tout ça ? Telle était la question que pouvait se poser les personnes qui s’intéressaient de près au sujet. En effet, la Reine Branet avait péri quelques jours auparavant et c’était sa fille, la princesse Grenat di Alexandros, qui avait dorénavant repris les rênes du royaume. Julian était loin de se douter de ce qu’il se tramait dans les aventures de la nouvelle Reine d’Alexandrie. Il n’avait que très peu entendu parler d’un dénommé Kuja, celui-ci n’ayant quasiment jamais fait parler de lui avant ce jour. Et pourtant, c’était lui qui était derrière tout ceci, et c’était lui qui allait être la source de détermination de Julian dans sa quête de pouvoir, même s’il l’ignorait encore. Le noble déchu s’était en effet mis en tête d’acquérir une puissance similaire que celle des chimères mais cela n’était pas aussi simple qu’il le pensait. Non, cela aurait été trop beau… Il lui fallut prendre son mal en patience et attendre que la Brume ne réapparaisse pour prendre un aéronef en direction de Daguéréo, la ville-bibliothèque nichée au sommet d’une montagne. Une fois là-bas, il se mit en quête de recherché toutes les informations qu’il pourrait trouver sur les Chimères – entre autres. La lecture ne le dérangeant pas, Julian se perdit dans les méandres du savoir, conté dans de nombreux ouvrages tous plus anciens les uns que les autres.

Bon nombres de jours s’écoulèrent en ce lieu, sans que Julian ne daigne en sortir. Plongé dans les multiples ouvrages qu’il trouvait, il avait acquis une connaissance certaine sur les Chimères : celles-ci ne pouvaient être invoquées que par une tribu aujourd’hui terrassée : celle des Invokeurs. Devant une telle situation, Julian n’avait pu accepter de renoncer à une source de pouvoir aussi grande. C’est ainsi qu’il recherchait à présent d’autres informations qui pourraient lui être utile. Il tomba sur un ouvrage traitant d’un étrange phénomène : celui de la Transe. Il était dit que cet état semblait accessible grâce à un flux d’émotions important chez une personne, tellement important qu’elle en serait submergée et décuplerait ses capacités. Voilà qui intéressait tout particulièrement le jeune homme, le faisant presque regretter de n’avoir jamais vraiment laissé s’exprimer ses émotions plus tôt. Qu’importait ! Il n’était pas encore trop tard pour y remédier. Julian choisit donc de quitter Daguéréo et fut surpris en foulant le sol extérieur : la Brume n’était plus, le monde semblait plus calme que jamais. Il l’ignorait mais Kuja avait été achevé et l’Ifa – source de la Brume – s’était effondré sur lui. Dans quelques mois seulement la Reine Grenat fêterait son dix-septième anniversaire et retrouverait son compagnon, sauveur de l’humanité. Rien qui n’intéressait Julian en soi…

Il n’était pas chose si aisée que de laisser ses émotions prendre le dessus de soi. Le noble ne parvenait pas à enclencher un sentiment chez lui assez fort pour prétendre accéder à un état de Transe. Non, il lui fallait entrer dans une véritable rage mais cela était plus simple à dire qu’à faire… Durant des mois, il parcourut le continent de la Brume – dont certaines racines de l’arbre millénaire rejetaient encore quelques gaz brumeux à divers endroits – dans l’espoir de trouver l’inspiration mais aucun lieu ne semblait lui convenir. A moins que… Oui, Tréno semblait l’endroit idéal ! Revoir son père suffirait certainement à le faire entrer dans une colère telle qu’il accéderait enfin à ce qu’il espérait tant ! Son plan semblait sans faille, et pourtant… Seul le moment avait été mal choisi : au-delà des cieux, deux divinités bouleversèrent le quotidien de quatre mondes distincts en les fusionnant entre eux. Le flash lumineux qui aveugla Julian fut suivi d’un bruit sourd et de nombreux tremblements de terre. Lorsqu’il put ouvrir ses yeux sans risquer de se brûler la rétine, il n’observa aucun changement particulier autour de lui. Pourtant, quelque chose semblait lui manquer… Il se sentait « faible », sans savoir l’expliquer toutefois. Par précaution, il décida de retourner à Lindblum, étant donné qu’il se trouvait non loin de la ville.

A son arrivée là-bas, Julian remarqua une certaine agitation dans la foule. Visiblement, tous avaient été témoins de ces séries de secousses et de flashs, ce qui avait provoqué la confusion chez les habitants. Certains criaient même que leurs Magikolithes n’avaient plus aucun effet, en cédant presque à la panique. Julian pensait dans un premier temps qu’ils proféraient des inepties, mais pourtant, le doute s’empara de lui. Ces bougres semblaient avoir raison : l’équipement du noble guerrier ne faisait plus aucun effet ! Diantre, qu’allait-il faire à présent, lui qui déjà ne parvenait pas à accéder à la Transe pour se renforcer ? Allait-il devoir renoncer à son désir de puissance ? Non, cela n’était aucunement envisageable. Il refusait d’y penser. Plusieurs jours durant, Julian se terra dans une chambre de l’auberge et n’en sortit que lorsqu’il eut entendu dans les couloirs une nouvelle surprenante. Certains marins prétendaient qu’il y avait des terres inconnues au large de Lindblum, sans vraiment savoir pourquoi. Ces terres s’avéraient désertes et inhabitées mais une chose était sûre : elles ne se trouvaient pas là avant ce flash mystérieux… Une expédition plus approfondie fut organisée et Julian tint à en faire partie pour voir cela de ses propres yeux, aux côtés d’autres volontaires aguerris. Le constat ne tarda pas à tomber : ces terres n’appartenaient pas à Héra.

La nouvelle se propagea sur le continent de la Brume à une telle vitesse que les trois royaumes déployèrent des moyens préventifs sur les côtes, dans le cas où une attaque ennemie surgirait de ces terres inconnues. En réalité, celles-ci s’avéraient réellement désertes mais appartenaient à un ensemble bien plus grand cependant : un monde entier. Julian ne tarda pas à l’apprendre de la bouche de certains soldats de Lindblum revenus de leur mission de reconnaissance. Ils proféraient des rumeurs selon lesquelles ce « monde » s’appelait Dol et qu’ils avaient rencontré quelques habitants. Julian avait du mal à le croire mais les semaines qui suivirent dissipèrent ces mondes : Héra était entrée en contact avec non pas un seul monde mais bien trois. Comment ? Pourquoi ? Et par qui ? Nul ne le savait… Néanmoins, il semblait important d’établir un contact avec ces autres civilisations. La Reine d’Alexandrie fut la plus disposée à représenter Héra et Julian suivit cet événement de très près en se renseignant souvent auprès de sources sûres dans le quartier commercial de Lindblum. Après tout, ces nouveaux mondes disposaient peut-être de sources de pouvoirs plus intéressantes encore que la Transe …?

Si aucune information ne filtra du côté d’Héra concernant cette fameuse réunion des dirigeants, un nom apparut néanmoins sur les lèvres de chacun : Héméra. Ainsi était-ce par ce mot qu’il fallait appeler ce nouveau et vaste monde. Cela ne parvenait pas à satisfaire Julian qui éprouvait quelques doutes concernant le contenu de cette réunion, car aucune information n’avait été rapportée. Enfin, « aucune » n’est pas tout à fait correcte. Une rumeur commençait doucement à se propager concernant l’existence de cristaux élémentaires cachés un peu partout sur Héméra. Le noble ne se laissa pas embobiné ces ragots de bas-étages et décida de quitter Lindblum pour visiter ces nouvelles contrées. Ce voyage allait se montrer difficile puisque rares étaient ceux qui effectuaient les transports entre les différents continents, toutefois Julian persévéra pour parvenir à ses fins.

Junon fut le premier port qu’il rencontra et le moins que l’on puisse dire est qu’il fut subjugué par la technologie qui se dégageait des lieux, et ce n’était pourtant pas la région d’Héméra la plus avancée sur ce point. Un autre détail qui l’intrigua était les tenues vestimentaires quelques peu désuètes des habitants de cette ville, sans aucune fantaisie ou élément qui aurait pu donner de l’attrait à ces simples bouts de tissus. Quoi qu’il en soit, il resta quelque temps à Junon afin de s’acclimater à la technologie et aux coutumes de ce « monde » qu’était anciennement Gaïa. Ce fut donc là-bas qu’il apprit – via un moyen de communication appelé Télévision – que certaines Calamités autrefois décimées étaient revenues mystérieusement à la vie. Si Julian ignorait qui était Sephiroth ou encore Ultimécia, il reconnut néanmoins le nom de Kuja et ce fut à cet instant qu’il comprit l’intérêt de cette information : il était fort probable qu’Héméra connaisse à nouveau le courroux de ces entités. A vrai dire, leurs démonstrations de forces ne tardèrent pas à être rendues publiques, notamment par ce fameux Sephiroth qui tenta de s’emparer d’un… cristal ? Ainsi donc, les rumeurs sur Héra s’avéraient fondées…

Voilà qui intriguait tout particulièrement Julian, désireux d’en apprendre plus sur ces fameux cristaux. La région de Gaïa semblait plus au courant sur le sujet que celle d’Héra, et il put ainsi apprendre l’existence de chimères, gardiennes de l’emplacement des cristaux. Ainsi donc, il fallait trouver ces créatures avant de pouvoir chercher ces pierres. L’objectif de Julian semblait se dessiner devant lui : il allait tout faire pour mettre la main sur l’un d’entre eux. Toutefois, il avait conscience que ce n’était pas dans sa condition actuelle qu’il allait réussir sa tâche. A cause de la fusion des mondes, il avait perdu toutes les capacités qu’avaient pu lui offrir les Magikolithes. Héméra regorgeait dorénavant de Gemmes capables d’attribuer de nouvelles propriétés à leur porteur. Julian fit l’acquisition de l’une d’entre elle et reconnut par ailleurs qu’elle avait l’aspect de ces pierres précieuses que l’on pouvait trouver sur Héra. Il s’avérait ainsi prêt à sillonner les plaines de ce nouveau monde à la recherche de la force nécessaire, dans l’unique but d’acquérir davantage de puissance encore…

RP

Julian a débuté le rp à Junon - par ici

Et pour finir...

Quelques questions vous concernant:
• Votre vrai prénom dans la vraie vie? Guillaume
• Votre âge ? 22 ans
• Comment avez-vous connu FF Rebirth ? Grâce à Moogly, coubooo Crystal ! Ça fait un bail que tu m'as invité à venir sur ce fofow donc me voici aujourd'hui ! (Surprise ♥)
• Avez-vous lu toutes les règles ? Y a t'il des choses que vous n'avez pas comprises ? Après les avoir relues deux fois, je pense que c'est bon ! Mais s'il y a des trucs que je ne pige pas, je viendrais vous embêter ;D


Julian Quinn 19112008040722262016520002
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