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Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]

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MessageSujet: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptyMer 19 Déc - 9:15

En revenant à Wutai après quelques années, je la retrouve exactement comme je l'ai laissé. Ça fait plaisir ; voir le village intact me conforte dans l'idée que ma mère va bien. Beaucoup s'en moqueraient, mais ouaip, je suis un fils à maman, j'adore ma mamounette et ce, au-delà de toute autre conquête que j'ai déjà pu avoir. C'est quand même la femme la plus important de ma vie en théorie non ? Sans elle, je n'existerais pas, et quel gâchis ce serait quand même !
Lorsque j'arrive, il fait déjà presque nuit. Le voyage a été long. Je ne l'ai pas fais entièrement à pieds évidemment, je me la suis joué clandestin sur un ou deux navires, mais j'ai dû faire un bon morceau en utilisant seulement mes jambes comme moyen de locomotion. Heureusement qu'elles sont entraînées, mes bonnes gambettes, sinon j'aurais de quoi me plaindre... Merci Geyser de m'avoir gardé en forme dans son labo.

« Me revoilà, je t'ai manqué ? » Cash en ouvrant la porte. Je me ramène comme si j'étais juste partit aller faire des courses, et à voir la tête de ma mère en train de faire la vaisselle dans une demi-pénombre inquiétante, je suis bien le seul à avoir cette impression. Elle lâcha ses plats et ses verres et se précipite vers moi pour m'enlacer, bien que difficilement, l'exosquelette que je porte n'étant pas le plus agréable pour une étreinte. C'est qu'elle n'est ni bien grande, ni bien forte ma maman, mais je l'étreins quand même en faisant gaffe à ne pas trop serrer. Ce serait bête de la blesser avec trop d'affection hein ?

En la lâchant, je regarde ses traits. Elle est fatiguée et a dû se faire du sang d'encre, ça se voit. Je soupire, décidément, elle ne peut juste pas me faire confiance cette petite dame... Je suppose que c'est normal, outre moi, elle n'a pas vraiment grand-monde dans sa vie.
« Tu vas bien ? Ton voyage s'est bien déroulé ? D'où tu sors une tenue pareille... Oh ! Et qu'est-ce que c'est que cette... »
« Une chose à la fois, tu veux ? »
Je ris un peu de son inquiétude mais ça me touche en vrai. Au moins, je sais qu'elle est sincère quand elle se fait du souci pour moi, elle. Ce n'est pas du cinéma.

On s'attable et discute, je lui raconte d'où sort ce lézard bizarre - tiens ça rime - sur mon épaule et relate toutes mes aventures en embellissant un peu certains récits, parce que sinon ce serait pas rigolo. Elle n'a pas grand-chose à me raconter malheureusement. Mais un détail qu'elle me dévoile me met la puce à l'oreille ; visiblement, le dernier gamin de mon père serait en ville. Yusuke, c'est ça ? Oui, c'est bien ce qu'elle me dit. Il est accompagné d'une étrange jeune femme absolument impossible à rater parce qu'elle a neuf queues... Mes paupières battent rapidement en entendant un truc pareil. Neuf queues ? Eh ben dit donc, déjà qu'avec une...

Oui bon elle était facile celle-là.

Après un moment de réflexion, je fini cul-sec le thé que m'avait préparé maman avant de taper sur la table d'un geste déterminé et de me lever spontanément dans le même mouvement. Ma mère sursaute un petit coup, interrogée par mon action.
« Tu sais quoi ? Je vais lui payer une visite. »
« Eh ? Non, Yashiki, s'il te plait... Il ne sait même pas que tu existes... »

Je vois très bien dans son regard qu'elle a du chagrin en disant ça. Je suppose qu'elle s'imagine que ça me fait du mal ou, tout simplement, que je n'étais pas au courant. Mais mon haussement d'épaules désinvolte semble la rassurer. M'man bordel, je t'aime, mais j'ai presque trente ans, à mon âge, ce genre de truc, c'est trivial.
« Vaut mieux tard que jamais ! » Je lui lève mon pouce avant de sortir de la maison, sentant son regard soucieux dans mon dos. A l'heure qu'il est, c'est un peu indécent, mais qui sait, peut-être que je le trouverai dehors. Sinon, tant pis. De toute façon, j'ai envie de visiter un peu le village, voir si quoi que ce soit a changé...

J'ai beaucoup de mal à passer inaperçu une fois dehors. Il faut dire que mon katana brille dans le noir. Sa lame laser n'est pas subtile. Et mon lézard non plus. Il est un peu inquiet je pense, il ne connait pas cette région, alors ses nageoires brillent doucement d'un bleu-vert fluorescent. Il se cale contre mon cou en tremblotant un peu.
« T'inquiètes bonhomme. » Je me retourne pour voir si ma mère me guette, mais non. Peut-être me fait-elle confiance cette fois... quoi que je l'imagine déjà se faire des cheveux blancs en se créant des scénarios pas possible dans la tête.
Hahaha, des cheveux blancs... des fois, je me fais rire tout seul !

J'arrive dans la petite rue où, si ma mémoire est bonne, la maison où logent Sendo et Hinata se trouve. En tout cas, c'était là qu'elle était avant ! Pas dit qu'ils n'aient pas déménagés depuis. Je m'approche et m'immobilise juste devant le bâtiment. J'ai beau balancer le discours de "j'ai trente piges et je m'en fou", parfois je me demande ce qu'aurait été ma vie si mon père avait marié ma mère. Hum. Quelle question. Je serais probablement devenu... le même homme qu'aujourd'hui, super classe et tout. Juste ma mère en aurait moins bavé en tant que mère célibataire.
Mais ça l'avait rendu forte, et je préfère voir ça de ce côté-là.

Mes oreilles cillent après un moment. Je fronce les sourcils et détourne mon regard de la maison pour observer les alentours, une main prête à attraper Uta, mon katana. C'est la nuit, je connais la réputation des nombreux voleurs de Wutai. Se balader la nuit dans ce village, surtout en ayant l'air d'un étranger - sans voir mes traits dans le noir, ma tenue donne forcément cette impression - c'est une quasi-garantie d'être pris pour cible.
Le lézard se met à briller un peu, à nouveau. C'est un bon système d'alarme ce truc. Certes ça dévoile ma position dans le noir mais grâce à lui, je peux savoir si quelque chose approche... C'est un peu la honte de s'imaginer qu'un reptile ait plus de sens de détection que moi cela dit...
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptyMer 19 Déc - 21:26

La journée avait été longue, mais profitable au final. J'avais enfin battu mon père en duel, maintenant il me considérait comme un homme, je pouvais m'endormir tranquillement. Sauf que j'avais beau fermer les yeux, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Peut-être trop d'adrénaline, l'excitation, j'en sais rien. Au milieu de la nuit, je finissais par m'extirper du lit - avec toutes les peines du monde car Emi avait tenu absolument à dormir avec moi et se tenait accrochée à moi comme si j'étais son doudou, puis je sortais dans le jardin pour prendre l'air. Vêtu d'un simple jogging noir, avec un haut à manches longues - il fait froid en cette période de l'année - j'étais tout de même pieds nus avec une paire de pantoufles.

Je fixais le ciel en me demandant ce que j'allais faire maintenant. Je devais traquer ce T-Ckilla, entraîner Ahri, faire en sorte qu'Emi ne manque de rien en envoyant peut-être un peu d'argent de temps en temps... je prenais une profonde inspiration quand je sentis du mouvement de l'autre côté de la maison... fronçant les sourcils, je me demandais qui pouvait bien venir à cette heure-ci? Normalement, mon père a une règle d'or: on ne vient pas chez les gens avant 9h du matin, ni après 21h. Et tout le village était au courant, donc...

Je n'aimais pas ça.

Je passais par la fenêtre de ma chambre pour choper mes chaussures que j'enfilais sans chaussettes, j'attrapais aussi mes dagues pour les caler dans l'élastique de mon jogging dans mon dos, puis je contournais la maison souplement pour voir d'abord à qui j'avais à faire. Dans l'ombre d'une maison voisine, je voyais un drôle de gaillards, cheveux longs et blancs, il m'était familier. De mémoire, c'était un gars du village, mais je ne me souvenais pas de son nom, même pas dit que je l'ai connu. Il avait un truc sur l'épaule, avec l'obscurité, je ne voyais pas ce que c'était, mais une chose était sure, il portait une énorme armure qui brillait par endroit.

Pas un truc du coin.

Il s'avançait vers la maison et je me décidais à m'interposer. Me faufilant souplement jusqu'à lui, passant d'ombre en ombre, je me retrouvais derrière l'arbre non loin de l'entrée quand il se retourna. M'avait-il détecté? Peut-être, si c'est un ninja de Wutaï, il a forcément un bon instinct, mais j'écarquille les yeux en voyant que le truc sur son épaule est une sorte de..  euh.. c'est quoi ça? Un iguane? Oh putain il brille!! Je finis par sortir de l'ombre, les mains dans les poches, ce type n'est pas normal. Mais nous sommes à Wutaï, si c'est vraiment un ennemi, il y a forcément d'autres ninjas qui l'ont déjà repéré.  


«Ce n'est plus vraiment l'heure des visites.» je ne voyais pas son arme d'ici, alors je gardais une distance des plus raisonnables pour le cas où ce soit une arme à feux - je pouvais encore me planquer derrière l'arbre - ou un katana «ça doit faire un moment que t'es pas venu à Wutaï, n'est-ce pas?» il oublie les manières, les traditions du coin - bon les traditions de mon père ne sont pas celles du village entier, mais voilà - et il se pointe avec un animal qui n'est clairement pas du coin. Je me demande où il l'a trouvé? D'ailleurs, je le désigne du menton... il doit me voir avec les rayons de la lune, même si avec l'ombre, c'était pas dit qu'il voie bien mes traits «c'est une drôle de bestiole que tu as là...»

J'avançais juste d'un pas, il pouvait peut-être me voir mieux maintenant, même si je restais encore un peu loin, au cas où
«Yusuke Makunochi, c'est ma maison, là...» en gros... qu'est-ce que tu fous là?  
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptyVen 21 Déc - 19:04

Un fin crissement attire mon attention. Plus distinct que le reste. Je ramène mon attention vers une silhouette qui se tient dans l'ombre, à une distance assez sécuritaire de moi. A-t-il vu mon katana ? Possible, ça expliquerait pourquoi il restait si loin. Je m'empresse de guetter les environs, mais il ne semble pas y avoir d'autres silhouettes. Je l'observe lui, je ne vois aucune arme immédiate, mais je suis convaincu qu'il en a, quelque part. C'est un mec de Wutai, ils sont tous très prudents dans le genre, je le sais bien.

Je l'entends me dire que les visites sont terminées. J'hausse un sourcil en le regardant se rapprocher un peu, sortir de l'ombre. Je devine ses cheveux, plus courts que les miens, marrons, châtains plutôt, des yeux verts scintillants. Rien à voir avec moi, tout le contraire. Mais une partie de moi se doute bien de qui c'est. Pourquoi un vulgaire inconnu bondirait hors de l'ombre pour me bloquer la route alors que j'observe CETTE maison justement ? Et il n'était pas mon père, et sauf s'il avait engagé un majordome bizarroïde, je suis à peu près convaincu que ce type est...
Yusuke.

Curieux comment les choses se font bien. C'est justement la personne que je cherchais. Mais je doute qu'il suppose mon identité... Sendo lui aurait-il parlé de moi un de ces jours ? Je ne pense pas.

J'étire un léger sourire confiant alors qu'il me dit que ça fait longtemps, en toute évidence, que je suis venu ici. C'est vrai ; la dernière fois date d'au moins deux ans. Les choses ont beaucoup changées, non seulement de façon naturelle mais aussi parce que la fusion a dû rendre la population encore plus méfiante vis à vis des étrangers. Au final, je suis un peu un étranger maintenant. Cette pensée ne me déracine pourtant pas.
« On peut dire que ça fait longtemps. » Aucune raison de le cacher. J'ai voyagé, j'ai le droit après tout hein ? C'est dit froidement mais je me la joue un peu "mec potentiellement dangereux mais p'tête pas". Si c'est pas Yusuke, je préfère garder mes distances et faire attention. C'est peut-être un ninja qui tente de me duper, autant faire gaffe.

Vient ensuite l'interrogation concernant le lézard. Je ne réponds pas sur le coup, j'entends un sifflement venir de mon épaule gauche, où le lézard se tient toujours. Contre mes cheveux et mon oreille, je sens ses nageoires qui se mettent à vibrer doucement. Elles brillent, je le devine sans les voir. Il est méfiant. Ses yeux se font dévisageant alors qu'il fixe le garçon.

Et c'est là que le couperet tombe : oui, c'est bien Yusuke Makunochi que j'ai devant moi.

Je souris un peu plus, cette fois, bien confiant et satisfait de la situation. Mais après un léger soupir, j'efface volontairement ce sourire pour dégainer mon katana. La lame laser s'illumine, tranchant la nuit d'une lueur turquoise fluorescente. Je me mets en position, fléchissant les genoux et tendant mon arme devant moi, le regard dur.
« Sais-tu à qui tu t'adresses, gaki ? » Je prends une voix forte, pour m'imposer. Je serre ma poigne sur la garde de mon katana, mon lézard fait un sifflement plus fort, il y a de la provocation dans l'air. Provocation que je laisse planer pendant quelques secondes, jusqu'à ce que je comprennes qu'il est devenu sérieux et comprend la promesse d'un combat à venir.

Puis, j'éclate de rire en abaissant mon katana.
« Je déconne, je déconne ! Relaaaaxe. » Je garde un instant mon arme en main quand même cela dit, demi-frère ou pas, je le connais pas ce môme ! Manquerait plus qu'il me saute dessus, même si j'ai baissé les hostilités. Fausses hostilités mais quand même. Y'a des gens qui ont le sang chaud. Au même moment où je me marre, y'a le lézard qui bondit sur mon épaule avant de retomber sur son emplacement habituel, comme naturellement aimanté par là. Il me dévisage avec interrogation avant de fixer Yusuke avec les mêmes questions dans le regard. Avait-il raté un épisode ? Un jeu ? Quoi ?

D'un geste brusque de la tête, je repousse ma frange avant de lever le regard vers la maison juste derrière Yusuke. Dans cette bonne vieille demeure alors, il y avait sans doute Hinata et Sendo. Une maison où j'aurais peut-être pu vivre ma vie, mais je sais pas... J'aime bien ma vie et je n'envie pas spécialement Yusuke, surtout connaissant mon père et son affection pour les traditions. Cela dit, ça fait plaisir quand même de le trouver, ce gamin. Si tant est qu'il consente à me croire. Ce qui n'est pas forcément gagné.

Mes yeux se plongent dans les siens, toujours avec ce même sourire confiant.
« Yashiki Makunochi. Ma maison est plus loin, si tu tiens à le savoir. » Il a parlé de maison donc je suis le même chemin, question d'humour, même si je viens probablement de faire tomber un sacré boulet de canon sur le dessus de son crâne. J'aime pas tourner autour du pot... Je suis là pour le rencontrer et lui dévoiler une vérité que mon père n'a peut-être jamais estimé nécessaire de dévoiler - pas par méchanceté, juste parce que pourquoi ? Il n'était pas marié à ma mère après tout. « Je te cherchais justement, Yusuke. »

J'avoue que j'ai hâte de voir la tête qu'il va faire tiens.
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptyVen 21 Déc - 20:50

Restant dans l'ombre, j'avais une main dans ma poche, l'autre dans mon dos. Je m'étais un peu avancé pour qu'il puisse me voir, m'interposant peu à peu entre cet homme et ma maison, ne sachant pas ce qu'il était venu faire et pourquoi. Son lézard sur son épaule avait de quoi m'intriguer, je n'avais jamais vu une telle bestiole, jusqu'à ce qu'il dégaine son arme et que je me retrouve instinctivement en position défensive, jambes fléchies et prêt à bondir alors qu'il me prenait de haut...

«Si tu t'étais présenté, je le saurais...» j'essayais de garder mon calme, mais son arme était étrange, je n'en avais jamais vues de telles et je ne savais donc pas à quoi m'attendre. Les lumières qu'elle projetait pouvaient très bien être source de flammes, d'éclairs ou autres. Un projectile pouvait jaillir à tout moment et je me décidais finalement à rengainer mes dagues et ramener mes mains devant moi pour commencer à préparer mon chakra, une aura électrique m'entourait, ce type ne pouvait pas se rendre compte que même avec mon souffle le plus faible, je pouvais le mettre KO en une seconde... mais il dut voir le coup venir car il finit par se calmer et mimer que c'était une blague? Je baissais doucement les mains, gardant une certaine méfiance

«Tu devrais te trouver des sujets de plaisanterie moins dangereux...» je m'approchais d'un pas, il avait rangé son arme, et je pouvais le voir un peu mieux. Je ne savais pas pourquoi, mais il me faisait penser à quelqu'un? Un je-ne-sais-quoi, une impression de déjà-vu peut-être. J'ai du le rencontrer par le passé...

«T'es qui à la fin?» je restais encore sur mes gardes jusqu'à ce qu'il me balance son nom... Makunochi? Je ne pouvais m'empêcher de hausser un sourcil, s'il me voyait correctement, il me trouverait surement un peu con du coup!

«Euh... mon père n'avait qu'une sœur... qui est morte pendant la guerre d'ailleurs. Techniquement, y'a plus que lui et moi comme Makunochi au village... ou alors...» oh? Je me souvenais de tous ces gens sortis de l'Au-Delà, serait-il possible que ce soit l'un de nos ancêtres? «Longtemps que t'es pas venu... t'es sorti de l'Au-Delà?»

Ben oui hein? L'idée d'avoir un frère caché n'est pas vraiment la première idée qui me serait venue à l'esprit! Je m'avance un peu pour mieux le voir «c'est vrai que t'as un air de famille... surtout du côté de mon père...» c'était ça, il me rappelait mon père en plus jeune. Bon il a les cheveux blancs, mais de visage, il lui ressemble, plus que je ne lui ressemble moi-même - j'ai surtout pris de ma mère...

Et visiblement, il me cherchait?

«Pourquoi tu me cherchais moi? Oh merde... sérieux, tu vas pas me faire le coup de votre tradition à la con que je vais devoir toi aussi te mettre au tapis pour te prouver que je suis un homme hein? J'ai déjà vaincu mon père à la loyale, ça suffit pas?» oh non mais sérieux quoi! Je vais pas non plus devoir taper tous mes ancêtres avec ces conneries?  
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptySam 22 Déc - 12:23

Bordel, va falloir que je lui paie un verre de saké à celui-là. Sa réaction est trop tranquille quand je fais chiche de me préparer à l'attaquer. Et même en lui disant que c'est une plaisanterie, il me suggère plutôt de ne pas faire de blague si dangereuse, parce que ça comporte des risques... Hmpf. Il n'est même pas confus, ou pas tant que ça, en fait il a plus l'air de me trouver emmerdant. Good. C'est pas plus mal comme ça, non pas que ça me dérange ! Mais ça aurait au moins été drôle de le voir paumé en me voyant agir comme ça.
Meh, on ne peut pas tout avoir.

Donc je lui balance au calme mon identité question de faire monter le facteur de choc, mais ça ne semble pas fonctionner non plus. C'est un bonhomme sérieusement pragmatique. Il réfléchit de suite, les rouages se mettent en route, si au départ il essai en gros de me traiter de menteur, il finit par supposer que je serais peut-être le fils de la sœur de Sendo— donc son cousin. Celle-ci est décédée il y a longtemps, trop pour que ce soit logique que je sois ici, devant lui. J'arque un sourcil en le voyant me demander si je suis revenu depuis longtemps de l'Au-Delà.

Hey !

« J'ai l'air d'un revenant ? » Demandé-je en ouvrant mes bras pour qu'il m'observe bien. Je sais pas s'il ne capte pas de suite mais il me demande cash pourquoi je le cherchais, espérant que je suis pas là pour lui demander un duel comme la tradition le veut en mode "t'es un homme maintenant donc faut buter tous les membres de la famille pour prouver que tu sais te servir de ta lame" ou blablabla.
OK ça me fait rire.

« Nah. Si tu veux un conseil, laisse béton les traditions et mène ta vie comme tu veux. Franchement c'est de la perte de temps ces... trucs. » J'ai failli dire que c'étaient des idioties ou des conneries mais pour une raison quelconque, j'ai préféré rester vague. Je pense préférer éviter de me moquer des traditions du coin au cas où des oreilles furtives écouteraient. Les murs ont des oreilles ici. Toujours, à toutes les heures, en tous lieux.

Je peux mieux le voir au moins maintenant, je suppose que ma blagounette un peu plus tôt lui a fait comprendre que je n'avais pas forcément l'intention de lui taper dessus. Non, je range même mon katana, éteignant sa lueur fluorescente en le rengainant dans son fourreau de métal. Je reste quand même à l'affût cela dit, on sait jamais.
Il ne me ressemble pas du tout, mais il a lui-même noté un air de famille chez moi. "Surtout du côté de son père". Mais ça ne semble pas lui mettre la puce à l'oreille. Il pense vraiment que je serais un cousin mort y'a des années et qui refait subitement surface ? C'est un peu dégradant. Je trouve, en tout cas.

Donc je remets les pièces en face rapidement.
« A presque trente piges, je peux te confirmer que je suis pas mort entre temps. » Autant raconter un morceau de l'histoire question de paraître crédible, parce que j'ai pas du tout le sentiment qu'il soit assez crédule pour croire n'importe quel bozo qui se pointe en lui disant qu'il fait partie de sa famille la plus proche. C'est bien cela dit, je peux confirmer qu'il est pas idiot ce gamin. « Bon, excuse-moi, mais je vais pas tourner autour du pot. »

Je fais quelques pas en posant mes mains sur mes hanches. Le lézard me jette un coup d’œil soucieux, mais je n'ai aucune anticipation ni crainte à lui dire ça. Au final, s'il refuse de me croire et qu'il me jette simplement, au moins il aura un brin de vérité et je suis absolument convaincu qu'il finira par en glisser un mot à Sendo, qu'il veuille me croire ou pas. Donc cette manœuvre est tout bénéf'.
« Je te cherchais pour te dévoiler une vérité. » Je lève le doigt vers le ciel, comme un professeur se préparant à annoncer son moment eurêka. « Il s'avère que nous partageons quelque chose de très important toi et moi. » Le lézard siffle un peu, il considère que je tourne autour du pot. Je lui jette un regard amusé avant de croiser les bras, me donnant involontairement une stature plus imposante.

« Mon père est Sendo Makunochi. » Je le laisse bouffer ça comme il veut avant de poursuivre. « Avant de rencontrer ta mère, il partageait une vie avec une autre femme. Ma mère. Je suppose que je ne dois pas t'expliquer d'où viennent les bébés pendant qu'on y est, hm ? » Avec un sourire moqueur, j'arque un sourcil en le regardant, comme si ce que je venais de dire était une nouvelle qu'on recevait tous les jours ! Bon, on m'a toujours dit que je prenais tout à la légère, mais il vaut mieux ça plutôt que de trop se casser la figure dans les fleurs du tapis... c'est de la perte de temps... « Mais si tu connais nos traditions, tu sais qu'une fois un homme marié, ses progénitures passées ne sont pas reconnues. Et c'est là d'où je viens. » Si mon visage s'est légèrement assombrit, ça ne me dérange pas d'être un... comment dit-on ? Bâtard ? Grossièrement parlant peut-être. Cette vie ne m'importune pas. Mais ça reste un sujet sensible pour certains, et j'exprime du respect pour ceux qui ont du mal à vivre avec ce genre de situation.

« Tu suis jusque là ? » Je souris avec une certaine légèreté mais aussi un brin de compassion, les bras toujours croisés. J'espère juste ne pas lui en foutre plein la gueule. Je préfère faire une pause, après tout, s'il ne me croit pas, autant lui donner l'opportunité de m'interroger... ou de me chasser, s'il préfère. Je suis prêt à tout, bonhomme.
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptySam 22 Déc - 12:57

Ce type est bizarre, mais je reste méfiant. S'il n'avait pas cet air de famille avec mon père, je n'aurais pas gobé l'idée qu'il fasse partie de notre famille. Je haussais même un sourcil alors qu'il parlait de son apparence en temps que revenant

«Seymour Guado n'a pas non plus la tête d'un revenant, pourtant il est bien mort y'a quelques années et revenu par l'Au-Delà.» c'était le nom le plus connu qui me soit revenu en tête. Les journaux en avaient fait leur chou gras avec sa chimère qui avait protégé Bevelle, donc tout le monde devait le connaître ce type maintenant.

M'enfin du coup, je me méfiais. Si c'était un ancêtre mort y'a quelques dizaines d'années - mon arrière grand-père? - il pouvait avoir envie de m'affronter pour que je lui prouve ma valeur ou autre. Mais vu sa réaction, j'avais confirmation qu'il ne pouvait pas être un ancêtre de ma famille, impossible.

«Ok effectivement, tu peux pas être un ancêtre de la famille Makunochi. Bordel, t'es qui?» je croisais les bras, il avait beau dire qu'il ne tournerait pas autour du pot, c'était exactement ce qu'il faisait!!

Je levais les yeux au ciel et j'agitais la main en la faisant tourner en mode "accélère", jusqu'à ce qu'il me balance la bombe... le fils de mon père?

Je devais ressembler à une statue, mes neurones essayaient de se connecter entre eux, ça me rappelait un truc... le début de la guerre, quand on avait du tous se rassembler dans les montagnes pendant que les hommes étaient au front... ma mère me tenait toujours à l'écart d'une femme et de son fils, il était plus grand que moi et avait fini par partir à la guerre aussi plus tard...

«Tu es le fils de... ah comment elle s'appelait... Nashiko non?» je m'avançais d'un pas, oui, il ressemblait à cet adolescent. J'étais petit à l'époque, mais je crois que déjà je trouvais qu'il ressemblait à mon père et ça m'avait intrigué. Mais ma mère avait refusé que je l'approche...

«Ils font partie du passé... c'est pour ça qu'elle me disait ça!!» pas mal de rouages s'assemblaient dans ma tête, et je finissais par m'approcher pour le regarder un peu mieux, mais je restais sur mes gardes. Avait-il une rancœur envers ma famille à l'idée que mon père ait abandonné la sienne?

«Je comprends mieux que tu ne supportes pas ces traditions familiales à la con du coup...»

J'avais à peu près estimé la taille de son katana, et par rapport à sa corpulence, le bond en avant qu'il pourrait faire avec le bras tendu, je gardais la distance nécessaire
«Et tu me cherchais pour quoi?» est-ce que c'était juste pour me dire la vérité? Pour me dire que j'avais un frère - sérieux cette idée était plutôt cool, fallait le reconnaître, ça m'avait toujours fait tellement chier d'être fils unique! - ou pour se venger? Je ne pouvais pas écarter cette possibilité.

Je savais que me tuer ne le ferait pas davantage intégrer la famille de mon père. Né hors mariage, il n'existe pas. Mais ça pourrait le soulager ou autre! Je ne savais pas si sa mère avait souffert, ce genre de choses... je ne savais même pas si mon père l'avait vraiment aimée - ni même s'il aimait ma mère, faut reconnaître qu'il est aussi démonstratif qu'un cactus... tout ça pour dire que je ne pouvais pas écarter la possibilité qu'il était venu ici pour tous nous tuer. Mais Emi dormait dans cette maison, et ça, je ne pense pas qu'il le sache.
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptySam 22 Déc - 13:20

Figé droit comme une statue. Pauvre Yusuke, je viens de vraiment lui balancer une tarte dans la figure, et pas une tarte à la crème. Celle-là ne le fait probablement pas rire (quoi que qui rigolerait à se bouffer une tarte à la crème dans la tronche, soyons honnête?) mais c'est une vérité que je tenais exposée. C'est peut-être pas grand-chose, mais à mes yeux, c'était quelque chose d'important. Je mets un point d'honneur sur les liens familiaux, et j'estime que si Sendo ne m'a pas reconnu, ça ne m'empêche pas d'essayer de connaître ce gamin qui est mon frère. Une moitié, mais une moitié quand même.
C'est sûr qu'après toutes ces années, ça fait un peu sortit de nulle part. Mais vaut mieux tard que jamais ? C'est une excuse bidon mais elle fonctionne assez bien en général.

Soudainement, je vois son regard briller, il semble connecter des morceaux. Je me souviens aussi de ces journées isolées dans les montagnes de Wutai, à l'abri de la guerre avec les mères et les enfants. Moi aussi je l'ai vu. Ma mère ne me disait rien, je savais déjà que je ne devais pas approcher. Elle essayait juste de me distraire mais c'était plutôt moi qui tentait de la réconforter. Entre treize et seize ans, j'étais le soutien de ma chère maman, avant de moi-même partir à la guerre sous son regard plein de supplications. Je m'en suis voulu je dois dire.
J'ai pensé même que j'aurais dû aller voir ce môme en dépit d'Hinata qui tentait de le tenir éloigné. Que j'aurais dû parce que, qui sait, j'aurais pu mourir pendant la guerre. Mais je ne suis pas mort et c'est bien pourquoi j'utilise cette chance pour donner à Yusuke quelques pièces d'un puzzle qu'il ne savait même pas qui existait.

« Nadeshiko. » Je le reprends juste sur la prononciation du prénom de ma mère avant de le voir tout à fait comprendre toute la situation. Bien, il ne me chasse pas au moins, mais je le devine méfiant. Je souris quand il dit mieux comprendre pourquoi j'ai horreur des traditions - après tout, c'est ces mêmes traditions qui m'ont coupés d'une famille, je t'aime maman t'inquiètes mais voilà quoi - et j'acquiesce de la tête en le laissant continuer de réfléchir un peu. Je suis bien bavard mais je sais quand laisser les autres réfléchir un peu avant de poursuivre.

Viens finalement la question du pourquoi je suis là, surtout après autant de temps. C'est vrai que j'ai pas vraiment réfléchis à une excuse à lui donner. Au final, j'avais juste envie qu'il connaisse la vérité. C'est malheureux d'exister en se disant qu'une "moitié" de nous déambule quelque part et mène sa vie sans même se douter une seconde de notre existence. C'est un peu comme ça que je voyais la chose en venant ici.
« Je suis revenu à Wutai après de nombreuses années de voyage. Ma mère m'a dit qu'elle t'avait vu au village et j'ai décidé de débarquer à l'improviste pour faire coucou. » Je souris, un sourire un peu con franchement, mais encore une fois ; je prends les choses à la légère. « J'ai toujours voulu te rencontrer, mais ma mère craignait que les traditions ne se mettent au travers de notre relation. Je n'aurais pas été ton frère, j'aurais été un simple ami. Encore tout à l'heure, elle a essayé de m'en dissuader en me rappelant que je n'existais pas pour toi. » Je lève le pouce pour montrer une direction au hasard derrière moi, comme pour indiquer que "ma mère qui est là bas" a dit ça. Mais non, elle est toujours à la maison, à m'attendre, sans doute très anxieuse.

« Mais j'aime qu'on sait que j'existe. » OK ça sonne sérieusement arrogant ça. « Surtout s'il s'agit d'un membre de ma famille. Et outre ma mère, il n'y a vraiment que toi. Sendo sait que j'existe, même s'il n'en parle pas, mais toi tu ne savais pas encore. » Je hausse les épaules avec cet éternel sourire.
« Au moins, je suis content de voir que ces traditions te touchent autant que moi. » Néanmoins, ça ne veut pas dire qu'il accepte toute cette réalité. La distance qu'il garde prouve une méfiance qui laisse une marge entre nous. « Mais on va pas rester dans la rue à papoter eh ? Je te paie un saké si tu veux. » Je lui fais signe de suivre, avant de m'arrêter pour lui jeter un regard amusé. « Sauf si t'as une jolie dame qui t'attends au pieu ? »
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptySam 22 Déc - 14:16

Nadeshiko, c'est ça. Je n'avais jamais compris pourquoi ma mère n'aimait pas "cette" femme en particulier. Elle n'était pas mariée, donc j'avais toujours cru que c'était une femme "non fréquentable", avec ses idées stupides... avoir un enfant hors mariage était très mal vu dans sa famille, donc j'avais toujours cru qu'elle ne voulait pas que je les fréquente elle et son fils à cause de ça.

Et en fait non. C'était plus que ça. Elle ne voulait juste pas que je connaisse ce frère qui n'était pas de son sang à elle, un bâtard qui à ses yeux ne devait pas exister. Ce genre de pensée qui me fait sortir de mes gonds chaque fois qu'elle les évoque!

Malgré tout, je m'interrogeais. Est-ce qu'il était là pour se venger? Je ne pouvais pas écarter cette possibilité, si j'avais été à sa place, si mon père avait refusé de me connaître... oui non en fait je crois que je m'en foutrais mais je suppose que pour certaines personnes, ça mettrait en colère. Je gardais donc mes distances, mais rapidement, il en vint au fait - enfin! - et semblait plutôt vouloir me connaître en tant que frère. Il comprenait bien que mon père ne le reconnaissait pas, il n'avait jamais parlé de lui, ni de sa mère... pas en ma présence du moins.


«Peu importe ce que la tradition veut, nous sommes frères. On a le même père, même s'il est con sur les bords.» mais je comprenais que sa mère ne soit pas à l'aise à cette idée «et ma mère n'est pas beaucoup mieux dans le genre. J'ai l'impression qu'elle s'est un peu calmée ces derniers temps avec l'arrivée de ma fille, comme je ne suis pas marié, je suppose que ça lui a mis une claque.» je ne comptais pas en dire trop sur Emi, mais normalement, le village entier savait qu'elle était ma fille, c'était le bruit que ma mère avait fait courir, et si sa mère ne lui en avait pas parlé, elle devait le savoir quand même.

Je passais ma main dans mes cheveux en soupirant, je comprenais mieux pourquoi ma mère tenait absolument à me caser maintenant. C'était mauvais pour sa réputation! Quoi que, la connaissant...

«Sa mère est morte. Mais je présume que ma mère doit raconter à tout le monde qu'on s'était mariés avant qu'elle ne meurt.» ça ne m'étonnerait pas d'elle tiens! Je soupirais en le regardant avec un peu moins de nervosité maintenant

«Enfin peu importe... tout ça pour dire que je trouve ça dommage qu'on ne soit pas rencontrés plus tôt.» au final, on se ressemblait plus qu'il n'y paraissait. Lui ressemblait à mon père, moi à ma mère, si bien que même si on avait un air de famille, on ne se ressemblait pas tant que ça. Je souris alors qu'il m'invitait à boire un saké! Ma foi pourquoi pas!

«Allons-y! La seule jolie dame qui m'attend dans mon lit a 5 ans et dort à poings fermés!» cette fois, je m'avançais, et me rapprochais de lui pour marcher à ses côtés, je gardais un œil sur son lézard, il était plutôt drôle ce truc! Les mains dans les poches, j'avançais tranquillement tout en levant les yeux au ciel

«Décidément, cette journée aura été riche en rebondissements! Tu savais que dans notre famille, si on veut être considéré comme un autre, faut être en mesure de battre son père en combat à la loyale?» j'avais envie d'en rire en fait mais bon... c'était ridicule «qui sait, peut-être qu'un jour, tu pourras provoquer Sendo en duel, et si tu le bats, à défaut qu'il te considère comme son fils, tu auras son respect! C'est déjà pas mal avec un gars comme lui.»

Enfin après, je disais ça comme ça. On poussait la porte de la pagode, et certains affichèrent une certaine surprise. Je ne savais pas si c'était juste à cause de l'apparence de Yashiki - faut dire que son armure est vraiment bling bling! - ou si c'était parce qu'on était ensembles... je ne doutais pas que certains dans le village connaissaient la vérité en fait!

On allait s'asseoir au bar et je le laissais m'inviter pour la première tournée, on verrait si je lui en payais une après!

«T'as dit que tu avais beaucoup voyagé, mais t'es allé où pour te dégoter une armure et une arme pareille? Et ton lézard?» le serveur nous apportait le saké chaud, je remplissais deux petits verres et je lui en tendais un

«À la famille la plus bizarre de Wutaï?» fallait le reconnaître non? Quoi que y'avait peut-être pire?  
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptySam 22 Déc - 19:59

C'est qu'il le prend drôlement bien, le bonhomme. Ça me fait sourire quand il mentionne qu'au diable les traditions, nous sommes frères quoi qu'il en soit. Ma façon de voir les choses exactement ! Au moins, je suis soulagé de voir que notre père ne l'a pas embobiné avec toutes ces idées idiotes. Je suis même assez surpris de l'entendre dire que sa mère n'était pas mieux non plus au niveau de ces idées... Si la mienne m'a empêché de l'approcher juste pour m'éviter des douleurs inutiles, la sienne jugeait sans doute que nous ne méritions pas une attention quelconque. Les enfants bâtards n'étaient pas très bien vu par ceux qui respectaient haut et fort les traditions ancestrales en même temps.
Bah tant pis pour eux, ils ne savent pas ce qu'ils manquent !

Par contre, mes sourcils se haussent en l'entendant parler de gamine. D'une fille. Il a une fille ? Quel âge il doit avoir déjà celui-là ? Vingt-deux ans, vingt-trois ? Ma mère ne m'en a pas parlé, peut-être que ça lui a échappé. Ou alors elle n'a pas jugé important de le mentionner. Il explique que c'est une gamine née hors mariage et que sa mère est décédée avant qu'il ne puisse y avoir union officielle. Tiens, ça fou une drôle de sensation de réaliser que t'es tonton. Parce qu'en gros c'est ça hein ? On est d'accord ?

Bref, je l'invite à boire un saké. Je pense qu'on a beaucoup à se dire !
« Cinq ans ? Eh ben. » Je préfère ne pas juger les autres. C'est facile de dire "t'es pas un peu jeune pour avoir eu un gosse à quoi, dix-sept ans ?" mais franchement, c'est pas de mes affaires. Chaque personne vit sa vie, parfois les choses arrivent subitement, c'est comme ça. Evidemment, je ne connais pas la véritable histoire de cette fillette, si je le savais, je penserais autrement. Mais là, je me dis juste que ce brave Yusuke a dû avoir une sacrée malchance de récupérer un bébé alors que sa copine est malheureusement décédée. C'est vraiment la seule image que j'ai en tête avec ça.

En marche, il m'explique qu'il a eu une sacrée journée ; visiblement, Sendo a crut bon de l'initier aux traditions classiques pour "devenir un homme" officiellement. Ça me fait sérieusement rire. Oui j'étais au courant, il m'en avait parlé quand j'étais gosse.
« Sendo est resté avec ma mère pendant environ les cinq premières années de ma vie. Il m'a un peu entraîné au rudiment du katana et je crois me souvenir qu'il m'avait parlé de ça, oui. Ça semblait tellement génial à l'époque. Pour un gamin, c'est extra de devenir un homme, un vrai ! Mais quand tu deviens adulte, tu te rends vite compte que t'as pas besoin de ça. » Mais c'est vrai que pour le simple plaisir de réceptionner le respect de mon père, je dirais pas non à l'affronter en duel un de ces jours. Néanmoins, la fusion d'Héméra m'a rouillée... donc je préfère ne pas envisager ça maintenant.

On arrive au bar, où quelques personnes se trouvent. Elles paraissent surprises de nous voir mais je ne m'en préoccupe aucunement et m'installe au comptoir. Faut dire que le lézard attire toujours l'attention, où que j'aille, donc perso, je suis habitué aux regards étonnés ou intrigués. Je commande le saké comme promis alors que Yusuke balance enfin des questions qui doivent l'enquiquiner depuis un moment ; notamment d'où vient ce lézard ! Et mon armure, et tout le tintouin.

Je souris en réceptionnant les verres, et en levant le mien pour heurter le sien.
« Et à notre rencontre, bien que tardive. » Cul-sec, et je dépose le verre sur le comptoir avec pour intention de répondre à ses questions.

« Quand j'ai appris pour la fusion, j'ai de suite voulu voyager. Je suis allé sur Spira, où j'ai trouvé un lézard abandonné près du Sélénos. Unique en son genre, je te jure ! On voulait me donner cinquante milles gils pour lui. Mais regarde. » Je tourne mon attention vers le lézard sur mon épaule et celui-ci se met à loucher, croisant les yeux en mettant sa gueule en forme de o avant de souffler une bulle bleue-verte qui éclate peu après. « Il fait des bulles. C'est génial hein ? »
Je ris un peu, je me doute que c'est absurde, mais je l'adore le machin.

« Quand à mon équipement, je le dois au docteur Geyser, sur Dol. Dans une ville appelée... Esthar, voilà. Mon objectif est d'améliorer ma rapidité de toutes les manières possibles, et il cherchait justement quelqu'un pour faire le cobaye pour une expérience dans le genre. Accélérer une personne grâce à un exosquelette. J'ai bossé pendant deux ans avec lui, avant de décider de revenir ici pour voir ma mère. » Je fais signe au barman avant de lui demander un soda. Non, c'est pas pour moi, j'exige une paille aussi. Non, pas pour moi. Mon lézard par contre est très content de descendre le long de mon bras et, suspendu la tête en bas, il se met à boire sa boisson gazeuse comme si c'était le met le plus exquis qu'il n'ait jamais eu ! « Et mon arme, je l'ai juste acheté sur place. Elle est cool hein ? » Voyante, mais classe ! J'aime ça.

« Et parle-moi un peu de toi. Ça doit pas être chose aisée que de vivre avec une gamine. Tu peux te permettre de voyager quand même ? Je suppose que ta mère la surveille pendant ce temps. » Un bruit de succion bizarre se faire entendre à côté. Je regarde le lézard qui termine sa boisson gazeuse et a un petit hoquet qui laisse filer une bulle. Je souris, franchement, j'adore cette bestiole.
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptySam 22 Déc - 21:11

Ce n'était pas difficile d'imaginer qu'il devait se poser des questions. Mais pour la sécurité d'Emi, elle devait être ma fille de sang. Je savais que le calcul devait l'interloquer un peu, et heureusement que je suis bon menteur, ce ne sera pas difficile d'inventer une histoire d'un soir qui se serait mal terminé. De toute manière, j'avais déjà aventures à cet âge là...

Une fois dans le bar, je l'interrogeais sur sa drôle d'armure, et sur le lézard. Portant le premier verre à mes lèvres, je manquais de m'étrangler lorsqu'il mentionna le prix qu'on en demandait!!

«Arglglgl... cinquante mille?? Non mais t'es fou?» je me tapais le torse du poing, la vache, avaler du saké de travers, ça fait pas du bien! J'en avais les larmes aux yeux du coup et j'eus besoin de quelques secondes pour m'en remettre encore! je secouais la tête quand il m'expliqua pourquoi il ne l'avait pas vendu.

Il fait des bulles.

Il fait des bulles.

Non mais il est sérieux??


«T'as refusé de récupérer cinquante mille gils parce qu'il fait des bulles? T'as vraiment un grain! Et tu pouvais pas le vendre et aller le voler plus tard?» ben quoi? Moi c'est ce que j'aurais fait! Si j'avais un truc qu'un gars voulait absolument, au point de payer le prix fort, je le vends et après je vais le récupérer et je file!

Enfin bref, pour le reste, il avait récupéré cette armure d'Esthar. J'y étais passé rapidement avant d'aller sur Héra

«T'as eu l'occasion d'aller sur la lune? Le parc d'attraction est sensationnel!» bon par contre, y aller coûte la peau des fesses, mais voilà, ça vaut le coup! Surtout qu'on y trouve parfois des objets qu'on ne trouve nulle part ailleurs!

J'avais encore un peu mal à la gorge à cause de mon étranglement, je jetais un coup d'œil au lézard qui buvait son soda, je reconnais qu'il est vraiment bizarre, il me fait penser au caméléon dans le dessin animé que ma mère a montré à Emi une fois, celui avec la jeune fille aux cheveux super longs... bref.


«Je suis étonné que tu aies eu le droit de garder un équipement pareil, même en étant le cobaye, ils doivent avoir envie de garder un œil dessus... enfin bon, moi je préfère voyager léger!»

Je buvais une nouvelle gorgée, appréciant maintenant le saké tiède dans ma gorge irritée, ça piquait un peu, mais ça faisait du bien! C'était à mon tour de me confier, et mon regard s'assombrit un peu
«Emi ne peut pas voyager avec moi... je traque celui qui a tué sa mère.» je demandais des petits trucs à grignoter avec notre saké, c'était des sortes de biscuits en forme de boules de toutes les couleurs et aromatisées aux épices. Le truc qui donne soif quoi! «elle vivait à Dali quand le village a été incendié. Tu en as peut-être entendu parler? Le Rokumeikai?» certains se tournaient vers nous, ce nom en disait long, mais ça m'était égal qu'on nous entende, je comptais de toute façon en parler à Godo et bientôt, tout le village saurait ce que je sais «je ne sais pas pourquoi leur chef lui a laissé la vie sauve. Elle était trop petite pour expliquer... mais il est passé à la télévision, et elle l'a reconnu. Donc maintenant, j'ai une cible, mais je ne peux pas me permettre qu'il sache qu'elle a vraiment survécu, et qu'elle l'a reconnu, alors elle reste ici avec ma mère, et je viens la voir autant que je peux.»

Les ninjas se retournèrent, j'étais sur qu'ils devaient être excités à l'idée que je sache qui était le chef du Rokumeikai, et je suspectais qu'ils veuillent me tomber dessus à la sortie pour que je parle!
«J'ai un entretien demain avec Godo Kisaragi pour lui dire tout ce que je sais là dessus...» je finissais mon deuxième verre cul sec, les ninjas se calmaient, ils savaient qu'ils n'avaient plus besoin de me tomber dessus.

«Pas très gai comme histoire, hein?» moins fun que la sienne, c'est sûr...  
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptyDim 23 Déc - 12:42

Visiblement, Yusuke aime l'argent ! A le voir réagir quand je mentionne le prix qu'on m'aurait donné pour ce lézard, il manque de s'étouffer et me demande si j'ai un grain pour avoir refusé une telle somme. Je ris un coup en faisant un geste de la main pour indiquer de ne pas s'en faire. Franchement, j'aime la thune aussi hein, faut pas déconner, mais c'est vrai qu'il y a une vraie question à se poser : préfère-t-on avoir quelque chose de très unique, ou de gagner une énorme somme d'argent en le vendant à plus offrant ? Perso, je trouve que c'est une question difficile à appréhender.
Mais j'ai décidé de le garder. Il est trop cool ce lézard.

En parlant d'Esthar, il me demande si j'ai visité la lune. Malheureusement non.
« Pas eu le temps. Geyser m'a bien fait sué. Non-stop pendant deux ans, du matin jusqu'au soir dans ce truc. Tu m'étonnes qu'il me l'ait légué. Il m'a juste fait promettre de lui ramener des constatations lorsque je repasserai en ville. » En gros, je dois juste lui faire remarquer si oui ou non, son exosquelette marchait bien ! Yusuke préférait voyager léger, lui. Il ne s'embêtait pas d'armure. C'était aussi une excellente tactique pour se la jouer rapide et discret, ça va de soit.

Mais assez parlé de moi ! Même si j'aime ça.

J'interroge Yusuke, naturellement bien vite à propos de cette petite. C'est quand même un sacré morceau de son histoire, un gosse, c'est pas rien. Personnellement, ça ne m'intéresse pas vraiment d'avoir des enfants un jour, je trouve que c'est encombrant. Et dangereux. Déjà que je préfère ne pas m'attacher à une dame au risque qu'elle se retrouve dans la merde à cause de mes ennuis répétés, je préfère éviter l'idée d'un môme. C'est pour ça que je préfère les aventures d'un soir, bonsoir ! Au grand dam de toutes ces conquêtes lassées.

J'apprends donc que Yusuke est en quête de vengeance pour trouver celui qui a tué la mère de cette petite Emi. Elle est la seule survivante de l'accident de Dali... Ah, oui j'en ai entendu parlé, bien sûr. Entre une douche et un repas léger, à la télévision de ma petite chambre d'Esthar, j'ai vu ça aux informations.
« Les Six Enfers. Tranquille comme nom. » C'est sarcastique, je trouve ça péteux au possible. Curieux qu'ils aient utilisés notre langue maternelle. Forcément, ça fait pensé que ce serait peut-être des Wutaiens. A tous les coups, ça a foutu la merde dans le coin. Faudrait que j'en discute avec ma mère... J'espère qu'elle n'a pas eu de souci pendant ce temps... Ce ne serait pas elle qui m'en parlerait forcément, vu qu'elle ne veut pas m'inquiéter.

Bref, oui comme je le pensais, la petite reste ici avec Hinata pendant qu'il traque ce type. Visiblement, la gamine l'a vu à la télévision, donc il a vraiment une cible. Hm, ça me donne une idée, mais avant que je n'en parle, il me dit qu'il doit aller voir Godo Kisaragi demain pour lui parler de tout ça et commente la joie que cette histoire transporte (probablement comparée à la mienne). Je hausse les épaules.
« C'est pas toujours la joie dans la vie. » Je glisse la main dans une poche au niveau de ma cuisse et en sort un téléphone clairement issu de la technologie tactile d'Esthar. Un écran plat pas trop large mais quand même, entièrement noir. Un touché de mon pouce et il s'illumine. « T'as un numéro où je pourrais te joindre ? Si j'en apprend davantage sur le Rokumeikai, je te filerai les tuyaux comme ça. » Je lui aurais bien demandé qui est le type qu'il traque exactement, mais je verrai ça plus tard. Pas dit qu'il veuille bien me le dire.

En tout cas, je termine un nouveau verre de saké en réfléchissant.
« T'as du courage quand même. Moi je me contente de me faire un sang d'encre pour ma mère, mais toi en plus, t'as une gamine. Je t'avoue que c'est pas vraiment dans mes plans. Je voyage trop et je préfère m'éviter davantage de cheveux blancs. » J'aime bien faire cette blague de merde. Elle est toujours la bienvenue ! « Si jamais t'as besoin d'aide pour quoi que ce soit surtout, hésite pas. Pas forcément pour du babysitting par contre, je saurais pas quoi faire avec un enfant de cinq ans sur les bras... » Si je ris, je dois dire que je suis honnête ! C'est vraiment pas dans mes cordes, les enfants...

« Perso, j'ai aucune idée d'où je vais ensuite. Là où le vent veut bien me mener. » Mais maintenant, grâce à Yusuke, j'ai plus ou moins un objectif secondaire à suivre. « Je pense que je vais continuer de voyager... et chercher des infos sur ce groupe. J'avoue, je m'en préoccupais pas plus que ça au départ, mais c'est devenu personnel. » Je m'accoude au comptoir en terminant doucement mon verre. Le lézard est descendu de mon bras pour se poser sur le bois, entre moi et Yusuke, et s'est roulé en boule pour piquer un roupillon, une bulle bleue-verte se gonflant et se dégonflant de sa bouche mi-ouverte.
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptyDim 23 Déc - 14:11

Le Rokumeikai, l'ennemi n°1 de Wutaï juste à cause du nom qu'ils ont choisi...
«C'est surtout pas très malin de s'être appelé comme ça alors qu'ils sont pas de Wutaï. Le monde entier a cru justement qu'ils étaient d'ici, ça a failli créer un conflit entre Héra et Gaïa, et maintenant, ils ont tout le village sur le dos!»

Je soupirais doucement en lui racontant la suite de l'histoire, et le fait que désormais, j'avais une cible à abattre. Ce type, T-Ckilla, ne perdait rien pour attendre. Je devais démanteler son organisation morceau par morceau, bien que j'ignorais qu'il avait un lien avec la Néo ShinRa pour le moment...

Yashiki sortit son téléphone, alors je sortais le mien, un plus petit à clapet - pas le dernier modèle c'est sur, mais au moins il est solide! - et je lui donnais mon numéro

«Je vais prendre le tiens aussi, au passage!» je souriais, c'était plutôt sympa comme retrouvailles entre frères... je suppose que si j'avais été plus à cheval avec les traditions, ça ne se serait pas passé comme ça. Je l'aurais détesté parce qu'il était un bâtard, ce genre de choses. Pas dit qu'on devienne vraiment potes, mais on avait apparemment plus ou moins la même philosophie de vie, donc je ne voyais pas pourquoi on ne s'entendrait pas. Tant qu'il ne cherche pas vengeance près de ma famille, y'a pas de raison. Il me proposait même son aide, tiens!

«Toute information que tu trouveras sera bonne à prendre.» je profitais du téléphone pour lui envoyer la photo de T-Ckilla sur le sien, mais avec un petit mot

*on nous écoute un peu trop. Voilà celui qui a tué la mère d'Emi, mais fais attention, s'ils s'appellent les Six Enfers, c'est qu'il n'est pas seul.*

Je refermais mon téléphone avant de me resservir un peu de saké, ça commençait à chauffer dans ma poitrine

«Je n'ai pas voulu Emi à l'origine. C'était... un imprévu on va dire. Je ne savais même pas que c'était ma fille avant de revenir à Dali et la trouver enchaînée à sa maison. Il restait quelques affaires qui n'avaient pas brûlé, et c'est là que j'ai trouvé une lettre que sa mère voulait m'envoyer mais sans avoir mon adresse, et une photo que j'avais prise de nous deux et que je lui avais laissée...» oui car sur Héra, les photos hein... j'avais inventé la fin, mais le reste était vrai. J'étais juste de passage, je n'allais même pas vers Dali à l'origine, j'allais vers Tréno, mais j'avais vu la fumée et je m'y étais précipité pour la trouver dans un sale état. Traumatisée, brûlée, effondrée. Pauvre gosse.

Pour la suite, il semblait être du genre à se laisser porter par le vent. Il me faisait penser à moi au début, comme quoi, on se ressemblait vraiment beaucoup! Et maintenant qu'il en savait plus sur eux, il comptait enquêter car c'était désormais personnel. Je m'en voulais un peu du coup, ça devenait personnel pour lui car il estimait qu'Emi était sa nièce...


«Fais quand même attention à toi. J'ai eu un aperçu de ce dont il était capable...»je fouillais dans mon téléphone et je lui montrai une photo d'Emi «tiens, c'est ta nièce! Je suis sur qu'elle t'aimera! Elle a un sacré caractère déjà, et elle mène mon père par le bout du nez!»

C'était tellement drôle à voir! J'avoue que celle la, je ne m'en serais jamais douté! En tout cas, elle était avancée pour son âge, c'était une évidence. Elle ne savait pas encore lire mais elle comprenait bien le monde qui l'entourait... je levais une nouvelle fois mon verre tout en baissant les yeux sur le petit lézard qui dormait en faisant des bulles

«C'est vrai qu'il est drôle... personnellement, je préférerais un chocobo comme animal de compagnie! Plus pratique on va dire! Je compte me rendre à la Ferme Chocobos quand j'en aurai fini ici pour essayer d'en avoir un qui me permettrait de voyager partout... c'est pas confortable, mais moins cher que la majorité des transports!» je faisais légèrement craquer mon cou, je commençais à ressentir la fatigue de la journée, il faudrait peut-être que je songe à aller me recoucher... la journée de demain allait être éprouvante aussi! Mais bon, j'avais encore un peu de temps devant moi.
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptyDim 23 Déc - 18:42

Je récupère le numéro de Yusuke, et vice versa, le tout avec pour objectif qu'on se tienne au courant de ce qu'on pourrait découvrir concernant ces six enfers. D'ailleurs, il m'envoi de suite une photo du type qu'il recherche. Si je n'ai pas de nom, je peux de suite deviner pourquoi je pourrais très facilement le reconnaître dans la rue ! La vache, il a une de ces têtes... J'enregistre quand même le truc, question de pouvoir l'utiliser en cas de besoin. Comme me le signale Yusuke par contre, s'ils s'appellent comme ça, c'est sans doute qu'il n'est pas seul, alors je ne pourrai pas imprudemment interroger n'importe qui.

Je range l'appareil avant de prendre un nouveau verre de saké et d'écouter Yusuke me parler un peu d'Emi, cette petite qu'il a. Visiblement, ce n'était pas vraiment volontaire. En gros, il l'a trouvé enchaînée à un bâtiment en flammes peu après l'accident de Dali. Quelle horreur quand même, je suis du genre à pouvoir encaisser pas mal de choses, mais je sais pas trop comment je réagirais à trouver un môme enchaîné comme ça... Pour sûr que ça me mettrais en colère. Je veux pas d'enfants, mais ça ne veut pas forcément dire que je les ai en horreur non plus. Ce sont de pauvres gamins sans défense. A quoi bon leur faire subir un truc pareil ? Et dans quel but ? Pour véhiculer un message ? Faire preuve de miséricorde ? Tseuh.
« T'inquiètes. Le karma est quelque chose de puissant. Ils se sont certainement fait de nombreux ennemis. Un de ces jours, si c'est pas ma lame, quelque chose leur tombera dessus. » Je me la joue un peu arrogant mais eh, si je les croise, pourquoi j'hésiterais ? Je ne me sentais pas vraiment concerné avant, mais si un membre de ma famille est touché, je trouve normal de m'investir. Certes je connais pas vraiment la vérité au sujet de Emi, mais et ? Yusuke dit que c'est sa fille, je n'ai pas vraiment de raison de penser qu'il ment.

Bon, sur une note plus gaie quand même, il me montre justement une photo de la mioche. Elle a du caractère visiblement mais ça, ça m'étonne même pas !
« On a tous du caractère à ce que je vois dans la famille. Elle pouvait pas y échapper ! » Mais je sais pas vraiment quand je pourrai rencontrer cette petite. Je doute qu'Hinata me laisse l'approcher, surtout si elle me reconnait, sauf si Yusuke s'organisait demain pour la sortir et aller faire un tour, alors là oui, tout à fait. Mais ça, ça restait à voir.

Au moins, je suis content de la tournure des choses. Je souris en y pensant, terminant un nouveau verre de saké. A combien j'en suis ? Je sais absolument pas. Je tiens trop bien l'alcool pour m'embêter à compter les verres. Néanmoins, je sais pas trop comment Yusuke se sent. Je le vois s'étirer un peu avant d'admirer le lézard qui pionce un coup et de dire que lui, il préfère les chocobos comme animaux de compagnie. Il s'en cherche un d'ailleurs.
« C'est pratique, mais ça rentre pas dans une poche. » Et puis, ça sent mauvais, soyons honnête. L'odeur des plumes mouillées, non merci ! « Perso, je préfère marcher plutôt que de prendre un chocobo. Rien de mieux que de traverser des kilomètres pour se muscler les cuisses ! Faut de bonnes gambettes si on veut être rapide. » Un clin d’œil et je fini cul-sec mon verre.

Je prends une profonde inspiration, avant de l'expirer avec soulagement.
« Je suis content que tu le prennes comme ça. » Ça change complètement le sujet de conversation mais faut bien le dire avant qu'on doive inévitablement se séparer. Je sais pas si on se reverra demain, mais je ne pars pas tout de suite de Wutai, donc bon. « Je sais pas trop comment je réagirais si un type se pointerait chez moi un jour en mode 'coucou, je suis ton frangin', mais je suis soulagé que tu le prennes bien. J'aurais eu l'air vachement con si tu m'avais envoyer boulé. » J'affiche une moue exagérément triste, du genre clown triste, en glissant mon index de mon œil jusqu'à ma mâchoire pour mimer une fausse larme. « Je serais là à boire tout seul en me demandant pourquoi la vie est si injuste. » Bon évidemment, j'exagère hein ?

Je retrouve vite le sourire, évidemment. Parce que ce n'est pas arrivé.
« Je vais rester encore un peu à Wutai. Donc franchement si tu as besoin d'un truc ou si tu as des questions, t'hésites pas surtout. J'ai passé l'âge d'être embarrassé par quoi que ce soit. » La bouteille de saké est pour ainsi dire vide. Je la laisse donc là où elle est. « Je vais squatter un peu ma pauvre maman. Elle s'est fait un sang d'encre pendant deux ans. Si tu veux passer, c'est la maison avec un cerisier dans le jardin, près du pont. Je suis sûre qu'elle sera contente de voir que tu n'as pas brisé mon pauvre petit cœur. » Je ris un peu mais en vrai... Je suis sûr qu'elle ne dort pas encore tellement elle angoisse. Ah la la, les mamans...
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptyLun 24 Déc - 20:10

Le karma hein? J'avoue que je n'y crois pas trop. Qu'est-ce qu'Emi avait pu faire pour mériter ça? Ce n'était qu'une enfant, et elle semblait profondément aimer ses parents. Si encore ils avaient été mauvais avec elle, qu'elle en ait eu peur, j'aurais pu me dire qu'effectivement, le karma avait foutu ce monstre sur sa route pour la débarrasser d'autres monstres, mais ça ne semblait pas être le cas. Pour preuve, elle n'arrivait pas à m'appeler papa, c'était trop douloureux pour elle, car elle se souvenait bien de son papa.

Enfin, j'espérais qu'à force, j'arriverais effectivement à mettre le plus d'ennemis possibles sur sa route. J'avais déjà commencé au cours du tournoi en balançant la vérité au plus de monde possible, mais ça n'empêchait pas que pour réussir ses projets, il devait être bien entouré. Et pas d'imbéciles selon moi. Enfin, on verrait bien.

Le reste de la conversation fut plus agréable, je lui montrais la photo d'Emi, je me disais que je pourrais trouver une occasion pour la lui présenter rapidement. Je pouvais toujours prétexter de vouloir sortir un peu avec elle, pendant que ma mère apprendrait un truc ou deux à Ahri, elle semblait avoir envie d'apprendre des trucs de cuisine, sur le thé tout ça, donc je supposais qu'il ne me serait pas difficile de prétexter d'aller faire un tour dehors en attendant! - cuisine interdite aux hommes chez ma mère! autant en profiter! Je lui enverrai un message si j'y arrive, pas la peine de lui donner de faux espoirs si j'arrive pas à m'éclipser.

Enfin, après un petit débat sur le meilleur animal de compagnie qui soit
«c'est vrai que les chocobos, ça sent pas toujours la rose j'avoue! Mais si ça tient pas dans la poche, ça peut vivre sa vie tout seul et ça se ramène quand t'en as besoin si c'est bien dressé!» je pouffais de rire, chacun son truc! Mais je jetais un coup d'œil au lézard quand même «mais si Emi voit ton lézard, je garantie pas de son état physique après son passage! Elle va surement vouloir le choper pour en faire un doudou! Garde-le hors de portée!» je riais à nouveau, le saké y était peut-être pour quelque chose, j'étais vraiment de bonne humeur! Je tiens assez l'alcool - l'avantage d'avoir bossé dans un bar hein? - mais quand même, le saké, c'est fort!

Mais il se faisait tard, et il fallait bien que je rentre si je voulais être en forme pour l'entretien avec Godo, on commençait donc à se dire au revoir à notre manière, je souriais encore à l'idée que j'aurais pu mal le prendre

«Je crois que t'as eu de la chance que j'ai gagné mon duel contre mon père. J'étais de bonne humeur, et peut-être... peut-être plus enclin à réfléchir on va dire. Si j'avais perdu, je crois que ma rancune à son égard m'aurait empêché d'accepter l'idée qu'il ait un autre fils...» je me massais un peu le menton en réfléchissant «et puis, je crois qu'au fond... j'avais envie d'y croire. Et faut le reconnaître, tu lui ressembles beaucoup! Ça aide!» plus que moi, c'est pour dire!

Je me levais doucement de mon tabouret, m'étirant un peu avant de lui tendre la main avec un large sourire

«Je te passe un coup de fil ou je t'envoie un message demain, si je peux passer. Peut-être avec Emi! Faut bien que je lui présente son tonton!» je hochais de la tête d'un air entendu, j'espérais pouvoir lui présenter, il fallait qu'elle s'intègre parfaitement dans ce village, avoir une autre famille que ma mère ne pouvait que lui être bénéfique - quoi que ma mère en dise! - et vu que Nadeshiko n'était pas trop à cheval sur les traditions, ça pourrait lui faire une figure maternelle un peu moins chiante que ma mère!

«Allez j'y vais... c'est chouette d'avoir un frère qui paraît aussi déjanté que moi!» je lui faisais un clin d'œil puis je laissais quand même quelques gils sur le comptoir, même s'il avait dit qu'il m'invitait, je voulais participer un peu! Puis je sortais du bar. Les mains dans les poches, je fixais le ciel avant de regarder toutes les lanternes colorées qui éclairaient les maisons. Malgré moi, j'avais fait un petit détour pour aller vers la maison au cerisier, repensant à cette femme qui avait aimé mon père, mais qu'il n'avait pas épousé "parce qu'elle n'était pas assez bien". C'était un truc qui m'énervait dans cette fichue famille, mais si ça n'avait pas été comme ça, je ne serais pas né. Difficile d'en vouloir du coup...

Bon allez, c'est pas tout ça, dodo!  


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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptyMer 26 Déc - 12:04

Je suppose que si Emi voit mon lézard, elle risque de vouloir jouer avec... Bon ça va, il aime bien les enfants, et il est pas sauvage. Il ne mord pas. Je me demande même s'il a des dents. Est-ce que ça a des dents ce machin ? Je me rend compte que je sais même pas en vérité. Meh, c'est pas vraiment important. Il sera gentil et je le sais bien.
« Pas de souci, tant qu'elle lui mets pas un collier et me le pique ! C'est que je l'aime bien mon petit bonhomme quand même. » Je lui tapote le dessus de la tête avec mon index, mais il ne réagit pas, toujours pseudo-endormi. Je pense qu'il fait du cinéma pour avoir l'air mignon, sauf s'il y avait quelque chose de bizarre dans cette boisson gazeuse et que j'ai pas tout suivi...

Que je le veuille ou non, ces sympathiques retrouvailles - ou trouvailles ? rencontres ? peu importe - doivent se terminer maintenant. J'ai encore la promesse de rencontrer ma nièce quoi qu'il en soit, donc je sais qu'on se reverra rapidement. Il est tard et je comprends bien qu'il doive rentrer chez lui. Idem cela dit, si je traîne trop, ma mère va se faire un sang d'encre et refusera de dormir tant que je reviendrai pas au bercail ! Autant ne pas trop traîner.
Je suis satisfait au moins de cette rencontre. Visiblement, selon Yusuke, j'ai eu de la chance qu'il soit de bonne humeur et qu'il ait gagné son duel contre notre père, sinon peut-être qu'il aurait eu un peu la rage et n'aurait rien voulu savoir. Comme quoi, les choses tombent bien parfois. Je souris en l'entendant dire ça. J'ai dû le sentir ; c'est pour ça que je n'ai eu aucune hésitation à venir là. Un feeling, je sais pas. Un bon feeling.

Il me promet un coup de fil pour qu'on se revoit avec Emi et j'acquiesce de la tête.
« Je suis pas loin de toute façon ! » Au pire des cas, si j'entends pas mon téléphone ou quoi. C'est assez rare qu'il sonne, sauf pour quelques demoiselles à qui je manque parfois, mais elles sont pour la majorité à Esthar, donc je suis tranquille ici. En deux ans, on s'en fait des rencontres, pour le peu de temps où Geyser m'a laissé souffler.

Je paie le reste du saké, ne disant rien au fait que Yusuke ait payé sa part. Je récupère le lézard qui pionce toujours sur le comptoir et le pose sur mon épaule. Il continue de dormir malgré le mouvement, ce qui me fait sourire, avant de suivre Yusuke dehors. Il s'est déjà volatilisé. Je garde une expression sereine en repensant à ce qu'il m'a dit. Franchement ouais, ça fait plaisir de voir qu'on se ressemble malgré tout. J'avais un peu les boules honnêtement, je savais pas du tout comment ça allait tourner cette histoire. Ça aurait put être une catastrophe. Mais non, finalement. Les choses se terminaient très bien.
Un bâillement et je prends la route de la maison de ma mère. Je la retrouve anxieuse, assise sur son futon. Mais bien vite, elle se détend quand je lui raconte l'histoire et elle semble rayonner, réellement heureuse. Visiblement, ça lui fait plaisir que les choses tournent bien au moins pour moi concernant "ce côté de la famille".

Bon, je verrai bien demain si je peux rencontrer Emi. Ce serait pas mal !


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cd Fin du RP heart
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MessageSujet: Re: Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3] Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]  EmptyDim 30 Déc - 12:13

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Gains: + 400 gils [Yashiki], +350 gils [Yusuke]

Rp clôturé!


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Quand le vent rencontre son ombre [Hiver de l'An 3]
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