Forum rpg basé sur les univers des FF IV, VII, VIII, IX et X.
Le Deal du moment :
Nike : Jusqu’à 50% sur les articles de ...
Voir le deal

Partagez

Angelo nol Daemari

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Crystal

Admin Gardienne
Admin Gardienne

Crystal
Niveau : 99
Statistiques :
Angelo nol Daemari 13071707290916241211390246Angelo nol Daemari 13071707284516241211390238
Angelo nol Daemari 13071707290916241211390247Angelo nol Daemari 13071707284516241211390238
Angelo nol Daemari 13071707290916241211390248Angelo nol Daemari 13071707284516241211390238
Angelo nol Daemari 13071707290916241211390249Angelo nol Daemari 13071707284516241211390238
Angelo nol Daemari 13071707290916241211390250Angelo nol Daemari 13071707284516241211390238
Angelo nol Daemari 13071707290916241211390251Angelo nol Daemari 13071707284516241211390238


Tableau d'évolution
MessageSujet: Angelo nol Daemari Angelo nol Daemari EmptyMer 19 Sep - 15:37

Fiche d'identité

• Monde d'origine: Ivalice.
• Nom: nol Daemari.
• Prénom: Angelo.
• Âge: Aux alentours de la trentaine.
• Avatar utilisé: Varus de League of Legends.

Description

• Alignement: Guerrier du Néant (pour le moment)

Note : A l'occasion du reboot, les descriptions vont être fusionnées en une seule, aussi je me permets comme si c'était déjà le cas.

• Description:
AngeloDifficile de s'imaginer, en le regardant, qu'Angelo fut jadis un homme comme n'importe quel autre. Quelqu'un pouvant aimer et haïr, pouvant chérir et détruire. Du haut de son mètre quatre-vingt douze, il va de soit qu'il intimide et c'est l'intention désirée. Car il n'est plus l'homme qu'il était autrefois, il y a de trop nombreuses années. L'ombre de lui-même serait un euphémisme. Si ce n'est physiquement, où il a conservé sa chevelure albâtre qu'il laissa pousser au fil de son isolation ainsi que la forme triangulaire de son faciès, la fusion avec son nihilithe le transforma, ni plus ni moins, en quelque chose d'inhumain, sortant du lot aussi bien sur l'aspect visuel que psychologiquement parlant.

Sa stature imposante va de paire avec une musculature qu'on jugerait étonnante pour un archer. Pourtant, Angelo serait capable d'en découdre avec aisance au corps à corps— même s'il excelle surtout dans sa classe de prédilection.  Cette métamorphose musculaire est surtout dû à l’absorption de myste lié au nihilithe qu'il a d'encastré dans le corps, visible au niveau de sa poitrine, dans un socle où scintille un éclat rosâtre. A croire qu'il s'agit littéralement de son cœur et donc sa source de vie. Toutefois intouchable, ce nihilithe ne peut être retiré.

Cette pierre représente la malédiction qui afflige notre homme. Un bijou d'une ancestrale et dangereuse magie, ses pouvoirs sont encore aujourd'hui méconnus du grand public, en dépit des recherches exécutées par le docteur Cid. Angelo est un homme passionné, déterminé et surtout très intelligent, aussi lorsqu'il s'intéressa à ces petites choses, il y plongea aussi profondément que Cidolfus, même s'il ne perdit pas la tête pour les mêmes raisons...
L'apparence et le mental du jeune homme sont les résultats de ce nihilithe. Le myste a éclairé ses yeux d'une telle intensité qu'il n'a plus d'iris ; il n'a que le blanc, qui brille d'une lueur inquiétante, même dans la nuit noire. Des marques sombres se dessinent sous ses yeux, décorant ses paupières avec malice, gravant son expression faciale en une éternelle moue de satisfaction et de dureté. Question d'amplifier le côté inhumain, même ses oreilles changèrent, adoptant une forme en un plus pointue.

Aux yeux des autres, il n'inspire sans doute que méchanceté et mauvaise augure, et ils n'ont pas tort. Ce à quoi il ressemble projette bien sa façon d'être. Toutefois, même s'il tue sans trop s'enquiquiner de remords inutiles, ce n'est pas une machine de guerre, ni un tueur stupide. Il réfléchit énormément, est un excellent stratège, et possède une capacité à anticiper autrui assez extraordinaire, faisant de lui un atout précieux sur le champ de bataille. Il a conscience de ses connaissances et de ce dont il est capable, ce qui peut parfois lui poser préjudice, puisqu'il fait souvent preuve d'une arrogance excessive et d'une confiance en soi qui le pousse à faire ce qu'il veut, et non pas à écouter les ordres s'il y en a.
De toute façon, il n'a jamais été d'une obéissance exemplaire, même du temps de son « vivant ».

Ce qu'il a gardé psychologiquement de son vécu, c'est surtout un certain cynisme, un humour noir quelconque et un goût pour les bons alcools. On notera aussi un dédain pour l'autorité et un je-m'en-foutiste total vis à vis du jugement des autres. Il suffit de voir qu'il se balade torse nu pour le comprendre, avec des cuissardes et un pantalon violet-noir pour lui couvrir le bas du corps et des gantelets de couleur agencée pour les bras. Une écharpe rouge vient lui donner un quelconque aspect style peut-être, très longue, elle tombe jusqu'à ses chevilles ou presque.
Étonnamment, on lui devinera un certain esthétisme, puisqu'il porte un collier orné d'un rubis, ainsi qu'une sorte de couronne, plutôt similaire à un bandeau porté sur le front, piquant vers le haut et décoré d'une pierre identique. Sans aucun doute uniquement portée pour empêcher ses fins cheveux de lui tomber devant le visage et de le gêner au combat – et quitte à être pratique, autant que ce soit joli à regarder.

Venant correspondre encore plus avec l'étrangeté de son apparence, Angelo ne dort presque jamais, mais pour des raisons personnelles. La nuit, il lui arrive d'avoir des rêves qui ne lui appartiennent pas, et qui le tourmentent. A l'intérieur de sa tête, de son corps, de son âme même, vit une autre personne, un autre lui— son frère jumeau, dont il a fusionné l'âme avec la sienne en pensant pouvoir sauver son existence alors qu'il se mourrait d'un mal inconnu. C'est là sa plus grande faiblesse ; parfois, l'âme de son cadet arrive à prendre le dessus pour l'empêcher de faire du mal, le gênant considérablement dans ses manœuvres. Lorsque cela arrive, il n'est pas rare de le voir s'obstiner seul, comme s'il parlait à un fantôme. Avec le temps, il a apprit à gérer la présence de son frère dans son esprit, mais il arrive parfois qu'il reprenne le dessus, bien que cela ne se produit que lorsqu'il s'apprête à commettre l'irréparable par exemple, et non pas lorsque Angelo est au calme avec un bon whisky et la nuitée comme seule compagnie.
Penser pouvoir jouer à dieu fut sa plus grande erreur, et il n'en parle jamais. Quiconque tente de lui faire cracher le morceau à ce sujet se retrouve avec une flèche entre les deux yeux. Car Angelo a une sainte horreur qu'on lui rappelle ses pêchers de jadis.

En tout et pour tout, Angelo est un homme fier, intelligent, vif et furtif, dont l'apparence laisse tout à fait présager le comportement. C'est un frère d'arme en qui il ne faut absolument pas avoir confiance, puisqu'il n'en fera qu'à sa tête et sera bienheureux de récupérer la gloire en bout de ligne. Égoïste, égocentrique, il sait ce qu'il fait, il sait ce qu'il veut.
Et rien ni personne ne se mettra en travers de sa route. Suivez-le, chassez-le, il aura toujours son arc pour tirer une flèche, peu importe la distance qu'il faudra pour vous transpercer le cœur.

Histoire

Angelo vint au monde il y a de cela une trentaine d'années, à quelques minutes d'intervalle avec son frère jumeau, Matteo. L'aîné des deux, il était d'ores et déjà promis à de grandes choses aux yeux de leurs parents, jugé héritier pour être né le premier. Son cadet était chétif, et grandit en étant souvent malade. On aurait put croire qu'Angelo le traiterait avec dédain mais au contraire, il passa toute son enfance à chérir et soutenir son jumeau. Les deux garçons devinrent très proches, partageant tout jusqu'à ce qu'ils n'arrivent à l'adolescence, et que Matteo ne commence à prendre ses distances.
Puisqu'il n'était pas l'héritier de cette riche famille d'Archadès, il pouvait aller comme bon lui semblait. Angelo était obligé de suivre les dogmes et règles de son père. Leur mère n'avait pas son mot à dire, inculquant au jeune homme que les femmes étaient soumises et faites pour soutenir l'homme de la maison. Une notion qui le dégoûta d'abord, mais qui l'amusa plus tard, il faut dire.

Au fil des années, alors qu'il devait se contenter d'entendre parler de politique et de règlements à suivre, Angelo se lassa. Rapidement jaloux de son frère qui s'était trouvé une belle amie, une fille aux cheveux flamboyants, il commença à se faufiler hors de leur demeure pour se balader dehors et peut-être, lui aussi, avoir un goût à la liberté. Il ne suffit que d'une fois pour qu'il comprenne, lors d'une balade dans un bar isolé d'Archadès où de nombreuses demoiselles se déhanchaient pour un faible prix, qu'il n'avait absolument aucun intérêt à être là. Il mit longtemps à admettre qu'il n'était pas du tout attiré par ces femmes qui, pourtant, étaient très belles ! Ça, il pouvait le dire, mais c'était davantage sur un plan esthétique qu'autre chose. Comme on regarde une fleur et pense qu'elle ferait une jolie décoration.

Sa jalousie ne changea pourtant pas lorsqu'il comprit ne pas vraiment avoir d'intérêt en ces dames. Il pensait surtout qu'il n'était pas prêt à avoir une relation, contrairement à Matteo qui semblait vraiment s'épanouir avec cette fille. Ils avoisinaient dix-sept ans, il était assez grand pour qu'une autre personne s'occupe de lui... Il avait passé toute son enfance à le chouchouter, à le protéger, à le consoler lorsqu'il faisait des cauchemars. De longues, longues années qui s'évanouissaient subitement. Angelo ne l'admit pas, mais le voir si souriant avec cette fille le laissa amer. Très amer. Et en plus, il ne pouvait pas jouir du même plaisir.
Peu à peu, il se renferma, et décida que son destin était peut-être d'accomplir ce que son père voulait : reprendre l'entreprise familiale, qui gérait surtout les transports de marchandises d'Archadès aux autres royaumes. Ils n'étaient pas les plus fortunés, mais ils avaient bonne réputation, et l'héritier devait reprendre les rennes.

Plus tard, leur mère succomba à une maladie. Un mal inconnu, qui laissa les jumeaux et leur père dans un état de deuil pendant de nombreuses semaines. Matteo eut beaucoup plus de mal à s'en remettre qu'Angelo. Ce dernier savait sembler froid et plutôt que de continuer à pleurer, il s'occupait l'esprit. C'est pendant cette période qu'il décida de laisser tomber cette histoire d'héritier pour se diriger vers la science et, plus précisément, les études du docteur Cidolfus Demen Bunansa. Il ne travailla jamais sous la gouverne de ce grand penseur – légèrement fou selon les murmures dans les couloirs – mais il parvint à trouver une place, où il s'intéressa bien vite à l'étude des nihilithes.

Ce fut maintenant le tour de son frère de l'accuser de s'éloigner. Il l'accusa de voiler la mort de leur mère avec des études inutiles. Leur père était furieux, il tenta de le ramener à la maison pour qu'il poursuive ses enseignements et prenne la tête de leur compagnie, mais Angelo n'était absolument pas intéressé. Il renia son paternel et ignora son frère, même si cette manœuvre lui brisa le cœur. Matteo s'éloigna aussi, et toujours avec cette même fille, il s'offrit une jolie maison dans un coin d'Archadès, loin du laboratoire où Angelo travaillait. Un symbole qui ne passa pas dans l'oreille d'un sourd.

Jamais il ne fut plus malheureux que pendant les années où il travailla au laboratoire. C'est pendant cette période qu'il trouva un goût prononcé pour les bons alcools, lors de ses vagabondages nocturnes aux rues malfamées des quartiers avoisinants. D'abord un simple passe-temps pour poser un baume sur le mal qui le rongeait ; la solitude et les regrets ; puis, bien vite, une mauvaise habitude. Il ne revit pas son frère pendant deux ou trois ans, lui-même ne saurait le dire aujourd'hui. Mais ce fut long. Trop long.
Lorsqu'il le recroisa, ce fut pour l'inviter à son mariage. Sa compagne était effectivement enceinte et quitte à faire, ils voulaient nouer la boucle convenablement. Et lui, toujours si seul dans son coin, dans son laboratoire. Quel contraste ignoble. Le plus faible, le plus chétif qui trouvait l'amour, la satisfaction d'une vie bien accomplie, bientôt un enfant, et une si jolie femme. Il faillit refuser. Mais il accepta, en bout de ligne. En pensant que peut-être, cela rétablirait leur relation légèrement abîmée...

Il tenta d'être heureux, de parler avec les autres, mais à la fin de la soirée, lorsque les mariés s'éloignèrent pour fêter leur union et que quelques invités restèrent sur place, il se contenta de finir ivre et d'errer dans les rues d'Archadès, jusqu'à involontairement se retrouver dans les vieux quartiers où les pauvres rôdaient. Là-bas, au milieu des crasseux qui quémandaient des pièces, il vit un très joli minois. Un jeune homme, très élégant, un peu sale mais pas trop.
Non, pas une histoire d'amour. Un coup d'un soir. Extrêmement arrosé. Mais qui lui fit comprendre pourquoi, en fait, il n'avait aucune attirance pour ces femmes qui se déhanchaient pour quelques pièces d'or. En dépit de l'alcool, le lendemain, une fois rentré dans son petit appartement, il se souvint de tout. Si sur le coup, il fut dédaigneux envers lui-même, il assuma ce qu'il était après un certain temps. Malheureusement, ce garçon, dont il ne voyait le visage que dans son verre de whisky, ne revint jamais à Archadès. Sans doute un voyageur de passage...

A nouveau seul, parfois décroché de la réalité et manquant de jugement vis à vis de sa vie qu'il considérait pathétique dorénavant, il se noya dans son travail jusqu'à ce qu'un jour, il reçoive une missive de sa « belle-sœur ». Matteo était gravement malade, et rien ni personne ne savait ce que c'était. Angelo se souvint rapidement de ce qui avait emporté leur mère et jugea que c'était peut-être héréditaire... Soudainement, il redevint ce garçon qui voulait absolument protéger son frère, ce gamin qui vivait encore, quelque part en lui. A moitié ivre, il quitta le laboratoire pour se rendre au chevet de son cadet qui, en effet, était blanc comme un linge et répondait à peine lorsqu'on lui parlait.

C'est, ironiquement, ce jour-là qu'il rencontra sa nièce. Elle n'avait que quatre ans et ne saisissait absolument pas la gravité de la situation. Sa mère la protégeait de la vérité, détail qui laissa Angelo froid envers elle. Il n'était pas très doué avec les enfants, à vrai dire il avait une sainte horreur de cette marmaille et préférait en rester loin si possible. Le fait que ce soit sa nièce ne le laissait pas forcément indifférent, mais... pour le moment, il était bien trop préoccupé par le sort de son jumeau pour faire des présentations en bonne et due forme.

Déterminé à pouvoir y faire quelque chose, il étudia l'état de son frère avant de retourner au laboratoire pour faire des recherches, ne dormant que trop peu pour accorder chaque seconde à ses recherches. Malheureusement, l'état de Matteo empirait, et lui n'avançait à rien. C'est un jour de détresse, alors que sa vie ne tenait sans doute qu'à un fil, qu'il se souvint des études du docteur Cid sur les nihilithes. Il y avait une mention, comme quoi elles renforçaient l'hôte... Peut-être que cela le sauverait ?
Il fallut faire de sacrées manœuvres pour dérober un nihilithe au laboratoire. Toutefois, triste destin que voilà, le corps de son jumeau n'était plus en état d'être sauvé. La maladie l'avait tellement affaiblit que le laisser vivant dans un tel état, c'était presque de la torture. Il refusa pourtant d'abandonner, et utilisa le nihilithe pour récupérer l'âme de Matteo à l'intérieur. Ce serait mieux que de le laisser disparaître, n'est-ce pas ? Il ne pouvait pas s'en aller de cette façon, pas sans qu'ils ne se soient convenablement réconciliés, pas tant qu'ils ne redeviendraient pas aussi proches qu'avant... Il n'avait pas le droit de le quitter...

Forcément, sa femme n'en sut rien, trop occupée à pleurer dans son coin en tentant de consoler sa fille qui ne comprenait pas trop. Légèrement secoué, muet, Angelo retourna chez lui sans rien dire, laissant la compagne de son frère s'occuper de disposer du corps dans une cérémonie qui n'intéressa pas le scientifique.

C'est une fois seul qu'il se rendit compte à quel point le décès de son jumeau l'avait dévasté. Effondré, complètement ivre à nouveau dans son petit appartement, il pleura pour la première fois à s'en fendre l'âme, chose qui ne lui était littéralement jamais arrivé avant. Après quoi, maudissant la vie, il fit une cohue pas possible chez lui, abîmant et détruisant meubles et décorations quelconque avec une colère noire. Ce n'est qu'aux premières lueurs du matin qu'il pensa à quelque chose...
Son frère pourrait sûrement vivre, oui. Au travers lui. Il pourrait... avoir recours à une opération pour encastrer le nihilithe dans son corps et comme ça, le faire vivre au travers lui, d'une certaine façon... comme ça, il ne le quitterait jamais. Plus jamais. Pas comme avant. Ni pour une gonzesse, ni pour une vie meilleure, ni pour rien !

Personne ne voudrait lui faire un truc pareil, c'est pourquoi il le fit lui-même. Ce qu'il n'avait pas prévu néanmoins, ce fut les effets secondaires. La nihilithe prit possession de son corps, et non pas l'inverse. En l'espace de très peu de temps, il subit une métamorphose terriblement douloureuse, qui lui arracha cris, spasmes, et gémissements. C'était de la folie, il aurait put mourir, il aurait dut mourir, mais il était si hargneux, si déterminé, que le nihilithe fusionna avec lui plutôt que de le dominer, mixant les résidus de l'âme de son cadet avec la sienne. Il ne put toutefois s'apercevoir du résultat de suite, puisqu'il perdit connaissance des suites de cette opération dangereuse.

Il ne fut pas gentiment récupéré et tendrement soigné. Il était méconnaissable, son apparence modifiée, le corps couvert de sang, avec une gueule de bois en prime. Lorsqu'il se réveilla, c'était dans une cellule, où on l'interrogea. Que faisait-il ici, qui était-il ? Personne ne voulut le croire, et il comprit pourquoi en passant devant une glace. Il ne fut pourtant pas tant choqué par son apparence... il fut surtout surpris de voir le nihilithe encore incrusté dans sa poitrine. Matteo... il était là, il était toujours là...
Bien. Parfait. C'était... tout ce qui comptait.

Il s'échappa du laboratoire et alla se réfugier dans un petit bâtiment abandonné de la vieille-ville. Là-bas, on ne fit pas tant attention à lui. Et il ne fit pas non plus attention à ce qu'il se passait dehors. Il y avait cette histoire de guerre avec Archadès et le royaume de Dalmasca, mais Angelo n'en avait cure et ne se préoccupait absolument pas de la politique. Il ignorait ce que son père devenait aussi, sans doute pleurait-il la chute de son entreprise. Ça lui faisait presque plaisir tiens.

Bien vite, il comprit néanmoins que cette fusion avec l'âme de son frère n'avait pas été une si bonne idée. Jouer à dieu comportait ses prix... Matteo pouvait parfois lui parler, ou même prendre sa place dans son esprit et le contrôler. Momentanément, mais c'était dangereux. Le pire, c'étaient les rêves... Ces fichus rêves. Il voyait sa femme, si heureuse, leur fille, une véritable vie de bonheur. Et il suffisait d'un rêve déplacé pour qu'il commence à en avoir marre. Il ne dormait plus, il perdait peu à peu les pédales, jusqu'à ce qu'il ne décide spontanément que s'il se débarrassait de cette fille, alors il cesserait de rêver à elle ! Ou au mieux, il en ferait des cauchemars...

Armé d'un arc qu'il avait fabriqué lui-même dans l'unique optique de s'occuper, Angelo se rendit dans l'ancienne demeure de son frère. Là-bas, il vit cette fille, si plantureuse et si belle, avec ses longs cheveux, toujours en deuil à en juger par sa tenue en noir. La voir l'agaça et ni une ni deux, il tendit une flèche. Il s'était beaucoup entraîné pendant son isolement, il avait changé aussi, tellement que sa belle-sœur n'arriva pas à le reconnaître.
« Non ! » Raisonna dans sa tête. Il manqua sa cible. Putain. Matteo qui faisait encore des siennes. Il la toucha dans le bras, et elle prit la fuite, mais la seconde flèche atteignit sa cible. Elle s'effondra sous les yeux terrifiés de sa gamine qui serrait une peluche. Il savait que c'était sa nièce, il savait qu'elle hanterait ses rêves aussi, si bien qu'il tendit une seconde flèche. Cette fois, l'impact fut violent. « Non !!! » La flèche fila au plafond. Matteo prit un tel contrôle qu'il se retrouva agenouillé au sol, désarçonné. Terrorisée, la petite prit la fuite.

Il s'esquiva lui aussi, laissant la vie sauve à cette petite, et se faufila hors d'Archadès via le Palais Enfoui de Sohen. L'ombre qu'il était devenu se jura de ne plus jamais remettre les pieds dans cette ville, et c'est avec cette détermination qu'il se fraya une route jusqu'aux terres désolées de Nabreus, où il cessa subitement de marcher, après un long, trop long voyage qui l'éreinta au plus haut point.

Son frère continua de le hanter pendant tout le temps où il erra ici. Sans nourriture, ni eau, comme si seule le nihilithe le nourrissait, il prit un certain plaisir à subtilement tuer tous les voyageurs idiots qui rôdaient par ici, le myste lui servant savamment de bouclier et de voile pour le rendre invisible. Il jugeait que chaque personne qu'il tuait repousserait son jumeau dans son esprit. Il finirait bien par se taire n'est-ce pas ? Mais c'était sans compter sur l'intense détermination de Matteo à ramener son frère à la raison, peu importe le temps que cela prendrait.
Il sauva un ou deux voyageurs en interrompant son aîné. Alors parfois, il allait jusqu'aux bois de Salika pour s'en prendre à d'autres personnes, comme si changer de zone changerait quoi que ce soit à la façon dont Matteo s'y prendrait pour sauver ces pauvres âmes.

Sa tuerie commença à propager des rumeurs parmi les pèlerins. La rumeur d'un fantôme qui tuait dans la brume des terres mortes de Nabreus. Quelques courageux tentèrent de le trouver, par pure curiosité. Il en tua certains, mais une magicienne le déstabilisa... et avec raison. Le temps avait passé et cette personne aux cheveux roses et aux grands yeux ambres, il la reconnaissait quand même. Douze, peut-être treize ans. Soudainement, il se sentit immobilisé. Matteo avait reprit le dessus, mais il ne disait rien. Il l'obligeait à rester immobile.
La seconde qui suivit, il sentit quelque chose de froid lui pénétrer le corps. Au niveau de sa poitrine, juste à côté du nihilithe, une lame gelée. Sa nièce l'avait retrouvée, marquée par le souvenir de sa mère tuée par son oncle et de son père décédé, elle avait eut sa vengeance, et n'eut que peu de scrupule à pousser le corps désormais inerte de l'homme dans les eaux brumeuses de Nabreus.

Quelle ironie, vraiment... ce qu'on appelait la destinée, c'était tellement idiot...

Matteo avait voulu le libérer en le tuant. Malheureusement pour ses plans si vaillants, un autre destin attendait Angelo. Pour une quelconque raison, il fut autorisé à revenir à la vie sur une autre planète, un lieu appelé Héméra. Lorsqu'il se réveilla sur la plaque des souvenirs de l'Au-Delà, ses yeux considérèrent longtemps un plafond inexistant. Dormait-il ? Etait-il mort ? Difficile à dire. Mais une chose raisonna en lui, une seule qui lui suffit à comprendre que son combat n'était pas terminé.

« Je suis toujours là. »

Test rp

x (seulement pour les personnages prédéfinis)

Et pour finir...

Quelques questions vous concernant:
• Votre vrai prénom dans la vraie vie? Trisha.
• Votre âge? 26 ans.
• Comment avez-vous connu FF Rebirth? Je suis un petit renard tout doux heart
• Avez-vous lu toutes les règles? Y a t'il des choses que vous n'avez pas comprises? RAS.


Angelo nol Daemari 19112008040722262016520002
Revenir en haut Aller en bas
https://finalfantasy-rebirth.forumactif.org
Angelo nol Daemari
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Angelo nol Daemari» Angelo nol Daemari
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Final Fantasy Rebirth :: Archives :: Fiche de présentation-
Administration
Pour commencer
Gaïa
Dol
Héra
Spira
Le reste de la Carte
Hors RP
Archives