Psaume à la Lumière de la Vérité

Bonjour bonjour! Je suis désormais votre nouveau MJ! Un petit bilan pour marquer la séparation entre Agnès et Alphinaud

Bilan

Gains: +450 gils [Alphinaud], +400 gils [Agnès]

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Il semblait évident que Siegfried avait été témoin de quelque chose de profondément douloureux. Alphinaud pouvait déjà s’imaginer qu’il avait dû être témoin, à nouveau, du décès d’Haurchefant. Ce brave homme qui les avait tant aidés était mort en donnant sa vie pour défendre le Guerrier de la Lumière contre une attaque en traître, preuve étant de sa dévotion envers son ami… Alphinaud pouvait encore revoir Edmont de Fortemps, le père d’Haurchefant, s’effondrer de douleur en apprenant la nouvelle, alors que le bouclier de son défunt fils illégitime lui était livré avec un trou béant en son cœur. Le pauvre homme, il avait eut du mal à s’en remettre… C’était un souvenir profondément douloureux pour tous les Héritiers qui avaient connus cet élézen au cœur si courageux. Mais plus encore qu’un allié, c’était un ami. Un ami précieux qui avait donné sa vie pour leur cause.

Suite à ces douloureux souvenirs, Alphinaud ignorait à quoi s’attendre. Agnès le lui avait mentionné, mais, encore secoué par ce qu’il venait de revivre, il avait perdu le fil. La voix d’Alexandre eut le mérite de le ramener à la réalité cependant : si les souvenirs douloureux faisaient d’eux ce qu’ils étaient aujourd’hui, les bons souvenirs aussi, et c’était justement ce qu’ils allaient avoir le plaisir de revoir maintenant dans ces miroirs. Enfin, un peu d’optimisme… Alphinaud était encore un peu souffrant de cette précédente vision, mais il fit l’effort de regarder ce miroir, curieux de voir ce qu’il y verrait. Après tout, sa mémoire était encore floue au sujet de sa mort, peut-être y verrait-il quelque chose qu’il avait oublié ?

Debout dans une dimension qu’il ne reconnaissait pas, Alphinaud attendait, angoissé. Sa sœur se tenait à ses côtés et quelques amis également. Ils étaient tous là, impatients, nerveux. Sur son visage se dessinait une forme très nette d’inquiétude. Et soudain, un éclat de lumière brisa les ténèbres, laissant apparaître non pas seulement Siegfried lui-même, mais également Minfillia, qui avait disparu pour maintenir en place le monde des Guerriers des Ténèbres il y avait de cela longtemps. Le regard d’Alphinaud s’illumina de bonheur alors que tous s’approchaient du Guerrier de la Lumière.

« Vous avez réussi. » Fit calmement Urianger à leurs côtés. « Les différentes dimensions d’Hydaelyn ne font à présents plus qu’une. Avec la chute de Garlemald et la disparition de Zodiark, nous ne devrions plus avoir à nous inquiéter des impériaux, ni des Asciens. » Il fit une grande et élégante révérence devant Siegfried. « Vous nous avez tous sauvés, Guerrier de la Lumière. »
Il y eut un moment de silence, un long moment. Un moment où tous se regardèrent avec chaleur et amitié. Ils voyageaient ensemble depuis tellement longtemps maintenant, ils avaient traversés tant d’aventures. Certes ils avaient perdus de nombreux amis, et Alphinaud ne fut pas sans songer à Ysayle et Haurchefant sur le moment. Mais nulle tristesse ne vint briser son regard.

« Louisoix serait fier de vous. » Dit Minfillia avec douceur. La fusion des différentes dimensions avait permit à Minfillia de revenir sur leur Éorzéa, parmi ses amis. Ceux qui vivaient dans les autres mondes avaient vu leurs âmes voyager jusqu’à celui-ci, et y trouveraient sans aucun doute leur place, un de ces jours.
« Il serait fier de nous tous. » Renchérit Alphinaud, ce qui arracha un sourire à Minfillia qui acquiesça. Il regarda sa sœur qui sembla tout à fait heureuse de l’entendre dire ça. Elle eut un grand sourire et hocha de la tête également.

« Maintenant que les tribus barbares ne peuvent plus invoquer de primordiaux, nous devrions être tranquilles. » Alisaie croisa les bras, heureuse de cette perspective. Alphinaud acquiesça, mine de rien toutes ces invocations étaient un véritable problème ! Mais maintenant que les cristaux n’étaient plus alimentés par l’éther, ils ne pourraient plus le faire.

« Buhahaha, allez, je vous paie le saké ! Allons fêter ça ! Je t’achèterai des friandises si tu veux, Tsuyu. » Gosetsu afficha un gigantesque sourire en regardant la jeune femme aux longs cheveux noirs à ses côtés, juste alors qu’ils disparaissaient, un à un, dans une lumière éclatante pour retourner chez eux et fêter cette victoire. A la fin, il ne resta bientôt plus que les jumeaux et Siegfried. Alisaie échangea un sourire chaleureux avec son frère avant de disparaitre dans un éclat lumineux à son tour, laissant le Guerrier de la Lumière avec lui, en tête à tête.

Alphinaud sentit une telle chaleur qu’une larme perla à son regard.
« Nous avons réussi, mon ami. » Siegfried acquiesça, et non pas sans un sourire, il disparut, laissant Alphinaud seul temporairement dans cette dimension étoilée. L’élézen leva la tête vers des cieux inexistants, et souriant, il soupira une dernière phrase avant de retourner au bercail. « Nous avons réussi… Grand-père. »

…Éorzéa avait donc véritablement été sauvée ? Et pas que… non, pas que. Il y avait également eut Hydaelyn toute entière. Ils étaient parvenus à ramener la lumière sur cette planète mais également à sauver les autres dimensions restantes d’Hydaelyn. Plus d’Asciens, plus de Garlemald… Profondément soulagé, l’élézen sourit paisiblement en soupirant. Quel bonheur. En dépit des obstacles et des difficultés, ils y étaient parvenus. Ils avaient sauvés leur monde… et il était parvenu à accomplir le rêve de son feu grand-père. Il n’y avait rien au monde qui puisse surpasser un tel bonheur. Non, rien.

Observant avec attention les deux jeunes gens qui admiraient un passé proche, Alexandre se rendait compte que leurs souvenirs communs les menaient dans la même direction. Ils avaient été heureux ensembles, malheureusement, le destin faisait que leurs pas ne pourraient pas toujours aller au même endroit.

«Sachez apprécier à leur juste valeur les bons moments. Car chaque choix que vous faites aujourd'hui, aura des répercutions demain.»

Les miroirs se remettent à afficher des images floues, des images d'un futur proche ou lointain, mais pour lequel nul ne sait encore comment il arrivera.... et s'il doit vraiment arriver.

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Epreuve d’Alexandre :

Épreuve n°3: cette fois-ci, vous devez imaginer votre mort en suivant la voie que votre personnage a choisi dans son état d'esprit actuel! Elle peut être heureuse ou malheureuse, cela n'a pas d'importance, mais elle doit avoir une conséquence directe avec votre objectif actuel

Le beau souvenir de leur victoire pour sauvegarder la magnifique terre qu’était Éorzéa et ses environs s’évapora comme une simple bouffée de vapeur, disparaissant sous le regard un tantinet déçu de l’élézen. Alphinaud tourna le regard vers Siegfried, qui paraissait avoir vu la même chose que lui, il en était convaincu. Quel souvenir plus heureux que celui-là après tout ? N’était-ce pas là leur objectif commun ? Sauver Éorzéa… Oui, c’était bien cela.

Mais la suite n’était pas aussi lumineuse qu’il n’y paraissait. A présent, ils allaient être confrontés à une image potentiellement plus sombre, peut-être ? Difficile à dire. Alphinaud comprit qu’il allait voir le futur, et à cette perspective, son cœur se serra dans sa poitrine. Etait-ce vraiment une bonne chose ? Pouvait-il se contenter d’observer l’avenir sans risquer de l’altérer ? Ou était-ce l’objectif de la manœuvre justement ?
Toutefois, hors de question de reculer dès à présent.

Un grand homme svelte, avec de très longs cheveux blancs tombant telle une cascade hivernale dans son dos, de fines et longues oreilles pointues, se tenait là, dans une grande pièce qui semblait appartenir à un quelconque palace ou château fait de pierres. Alphinaud ne pouvait pas reconnaître les lieux, mais il se reconnaissait, lui, des années plus tard. Il était beaucoup plus grand, les traits de son visage paraissaient paisibles et reposés. Les élézens vivaient vraiment, vraiment très vieux quand on y pensait, alors il était très difficile de deviner quel âge il pouvait avoir sur cette vision.

« Bien, Carbuncle. Je suppose qu’il est temps de nous dire adieu. » La petite chimère se tenait là, indemne et impeccable, toujours la même, siégeant sur un lit moelleux. L’endroit semblait fort chaleureux. Comme une chaumière dans un château… l’endroit lui rappelait un peu ces bâtiments froids nichés dans le Coerthas – bien qu’il doutait que ce soit un endroit comme celui-ci ici. Il l’ignorait, mais ce lieu, peut-être était-ce Gaza Est par exemple. Le décor y ressemblait beaucoup mais ça, personne ne pourrait le dire. Agnès aurait peut-être pu, mais elle ne pourrait certainement pas voir ce qu’il voyait !

La chimère couina. Elle semblait triste. Il lui accorda une caresse réconfortante derrière une oreille.
« Cela fait bien trop longtemps que je suis ici. Je suis satisfait de ma vie. J’ai tout de même eu une seconde chance, et j’estime l’avoir convenablement utilisé. » Sourit-il alors que son Carbuncle se frottait le museau sur sa paume dans un geste affectueux. Sourire qu’il perdit un peu doucement. « …et puis depuis la mort d’Agnès, cet endroit me parait un peu vide. Tu ne trouves pas ? » Alphinaud – celui derrière le miroir – eut un goût amer en entendant ça. Après tout… oui… techniquement, il vivrait forcément plus longtemps que ses camarades non-élézens. Comme Agnès. Voilà qui… était démoralisant.

Il se vit aller observer un magnifique orbe enfermé dans une sorte de vitrine. A en juger par la couleur, c’était celui de la lumière ? Probablement. Et c’était le seul de sa collection. Il était vrai qu’Alphinaud n’avait pas pour objectif de récolter les cristaux – sinon peut-être de les protéger contre de sombres desseins – aussi n’était-ce pas si surprenant.
« Il est temps. » Carbuncle disparut à ce moment-là, mais plus lentement que d’habitude. Comme s’il était déçu de partir. L’érudit se rendit sur un confortable fauteuil avec un livre soigneusement choisi, et baissa le regard vers celui-ci en sentant sa vue devenir de plus en plus floue. Il se sentait s’endormir… peut-être contre sa volonté, peut-être parce qu’il était temps comme il le disait si bien, mais…

Bientôt, tout devint noir. Le livre chuta de ses mains. La flamme de la bougie s’éteignit.

Voilà qui était… étrange. Alphinaud ne pouvait pas dire être déçu, après tout… c’était assez banal comme décès. Il semblait heureux, mais… seul ? Oui, surtout. Il n’avait plus Alisaie à ses côtés pour se garantir – c’était grossier mais voilà – une compagnie pendant sa longue vie. Il avait dû se faire d’autres amis bien sûr, mais il paraissait évident qu’Agnès avait une place privilégiée, et que depuis son décès inévitable, il se sentait esseulé. Le regard légèrement attristé, il baissa la tête, confus. Il ne savait pas trop quoi en penser, à vrai dire…
Bien, l’épreuve était normalement terminée, n’est-ce pas ? Il lui tardait d’en finir, maintenant.

Cette épreuve était souvent l'une des plus éprouvantes pour les personnes qui venaient ici. Affronter sa mort était souvent difficile, qu'elle soit brutale ou douce, on avait toujours du mal à se voir partir.

Le guerrier de lumière semblait bien plus choqué que le jeune garçon, visiblement, le miroir lui avait montré une vision des plus déplaisantes, s'était-il vu mourir de la main d'un ennemi? Probablement oui, avec Zephirin sur Héméra, nul doute que l'une des voies qui le mènerait à la mort le projetterait vers un combat contre le chevalier d'Azur.

Les miroirs reprenaient leur apparence normale et la voix d'Alexandre se fit entendre


Autrement dit, il n'était pas dit que les choses se déroulent ainsi... cela ne tiendrait qu'à eux.

Deux piédestaux apparurent devant les deux jeunes gens, un orbe d'un blanc éclatant, et à l'intérieur, une phrase que le duo pouvait parfaitement lire

Autant qu'ils en profitent, tant que la chimère était d'humeur bavarde...

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Epreuve d’Alexandre :

Alphinaud et Siegfried récupèrent l'orbe de la lumière

L’épreuve à présent terminée, la tonitruante et profonde voix d’Alexandre se fit entendre. Alphinaud leva automatiquement la tête, bien qu’il n’y avait en aucun cas un quelconque visage à observer au dessus de lui. Cet avenir n’était donc pas déterminé, tout pouvait changer encore. Soulagé, l’élézen vit apparaître devant lui un orbe lumineux – qui ne fut pas sans lui rappeler celui de sa vision – qu’il cueillit, pour recevoir une énigme qui ne pouvait bien entendu rien signifier pour un étranger tel que lui.

A présent, il pouvait poser des questions s’il le souhaitait. Il releva la tête.
« Je n’ai qu’une question pour vous ; pourquoi suis-je ici ? J’ai conscience… d’être décédé dans ma vie passée. Je ne comprends toutefois pas ce qui a bien put se passer pour que je me retrouve sur ces terres qui me sont étrangères. » Et auxquelles Éorzéa n’était en aucun cas connectée. Il y avait donc fort à parier pour que ce soit en effet une terre totalement inconnue, lointaine, sinon même déconnectée des dimensions d’Hydealyn, et pour Alphinaud, il n’y avait aucune explication rationnelle ou logique à cette résurrection.

En tout cas, ce serait sa seule question, peu importe la réponse, positive ou négative, ou quoi. Il avait beaucoup à faire, notamment rejoindre Agnès et poursuivre leur route. Il lui semblait se souvenir que son amie souhaitait se rendre jusqu’à un endroit nommé Gaza Est, pour y apporter une nouvelle importante. D’ailleurs, que faisait-elle en ce moment ? Il jeta un coup d’œil vers la porte derrière lui, se notant mentalement qu’il devrait passer par là pour quitter les lieux.

Mais une chose à la fois. D’abord, il entendrait la réponse d’Alexandre et ensuite, après des adieux convenables avec son ami de toujours évidemment, il rejoindrait la Vestale, et leur aventure pourrait enfin reprendre.

L'épreuve terminée, Alexandre pouvait éventuellement essayer de répondre à quelques questions. Pas trop, il n'était pas très bavard, et puis sa connaissance n'était pas illimitée, contrairement à un autre.

Il ne s'attendait pas trop à la question du jeune élézen cependant, même si elle n'était pas si insolite que ça


Il parlait un peu par énigme, mais au fond, il ne pouvait faire que des suppositions


La voix d'Alexandre s'éteignit, de l'autre côté, Grenat, Edna et Agnès semblaient en avoir fini avec leur conversation, bien que la Vestale de la Terre n'accordait toujours pas la moindre confiance à Siegfried. Elle accepta cependant qu'il soit présent si Sire Zephirin venait à s'entretenir avec la Reine, mais seulement dans ce cas de figure, elle ne voulait pas prendre le risque qu'il ne soit qu'un loup déguisé en mouton.

Il n'y eut guère d'échanges larmoyants lorsque les deux vestales se séparèrent, ce n'était pas le genre d'Edna même si Agnès devait surement espérer la revoir bientôt. La question de l'endroit où se trouvait la Vestale de l'eau demeurait encore, et personne ne semblait savoir si elle était seulement en vie. Mais la Vestale de la Terre avait trop à faire dans les environs pour s'en soucier, peut-être qu'Agnès s'en occuperait.

En tout cas, cette journée fut longue en émotion pour les deux jeunes gens qui allaient devoir s'en remettre, il leur faudrait surement un peu de temps.

Bilan

Gains: +600 gils [Alphinaud], +400 gils [Agnès]

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