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Trisha Nobuhiro

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Tableau d'évolution
MessageSujet: Trisha Nobuhiro Trisha Nobuhiro EmptyVen 22 Fév - 18:29

Fiche d'Identité

• Monde d'Origine: Gaïa.
• Nom : Nobuhiro.
• Prénom : Trisha.
• Âge : 20 ans.
• Avatar Utilisé : Kirihara Souko, du Visual Novel « Caucasus » par le studio Innocent Grey.

Descriptions

• Alignement : Guerrier des Ténèbres.

• Description Physique :

TrishaTrisha est une jeune femme à l’apparence, pour ainsi dire, simple. Elle ne se démarque guère des autres dans la foule et sa tenue vestimentaire lui permet même de se camoufler dans les ombres lorsque nécessité il y a. Du haut de son mètre soixante-quinze, notre demoiselle est donc une femme assez grande mine de rien. Quant à son poids, il ne dépasse pas le cinquante-cinq kilos, même s’il y a pas mal de musculature dans le lot. Trisha est effectivement une femme qui s’entraine lorsqu’elle le peut, entre deux photographies.

Sa peau pâle laisse présager qu’elle ne doit pourtant pas sortir très souvent au soleil ou, du moins, qu’elle doit se couvrir en excès lorsqu’elle sort. Pourtant, son style vestimentaire ne laisse guère présager qu’elle soit du genre à se couvrir jusqu’aux yeux lorsqu’elle se retrouve dehors… Mais nous y viendrons ensuite. Aucune imperfection sur la belle outre des lacérations anciennes sur ses avant-bras, marques de guerre psychologique avec elle-même.

Le visage de la jeune adulte est fin, aux traits sévères mais pouvant se détendre avec aisance et douceur. Un faciès fort expressif et un regard hypnotisant d’un bleu océanique, Trisha possède un visage d’ange, parfois espiègle et parfois attristé, parfois joyeux et parfois colérique. Celui-ci est joliment couronné et entouré d’une tignasse d’un noir corbeau magnifique aux mèches indécises, souvent en bataille, tombant jusqu’à ses épaules sans pour autant les toucher. Une frange timide tombe entre ses deux yeux.

Le style vestimentaire de la jeune femme marque bien le tempérament sombre qu’elle possède en général. Une tenue sobre aux couleurs sombres, il s’agit ni plus ni moins d’une robe noir au design moderne. Avec ses longues manches tombent jusqu’à ses poignets décorées à leur extrémité de deux boutons de manchettes, cette robe tombe élégamment jusqu’au centre des cuisses de la guerrière, laissant donc paraitre une bonne partie de ses jambes.

Fendue sur l’avant, cette robe est gravée sur le sens vertical de lignes presque invisibles sauf si l’on est près d’elle. Le col, légèrement remonté sur son cou, est noué d’un foulard noir qui se fond dans la couleur ombragée de la tenue, formant un nœud papillon élégant. Pour une question de pudeur et de prudence, Trisha porte un petit short noir sous cette robe, ne risquant donc pas de plaire aux éventuels regards masculins indiscrets.

Chaussée de bottes ébènes avec un talon juste assez présent pour lui assuré un confort impeccable en marche, la demoiselle laisse celles-ci remonter jusqu’à sous ses genoux et les lacent en entrecroisant les lacets sur tout le long, au niveau de l’avant. Leur tissu imperméable est tout juste adéquat pour marcher les jours de pluie et l’intérieur est suffisamment bien isolé pour ne pas risquer qu’elle subisse des engelures en périodes hivernales. L’idéal pour les longs voyages, et l’idéal pour Trisha de ce fait.

• Description Psychologique :

La mentalité de Trisha est ma foi fort difficile à cerner. Une personne semblant sombre et reculée du reste du monde aux premiers abords, Trisha se révèle en fait être une amie de choix et une conseillère hors pair, particulièrement douée pour les histoires d’amour et les chagrins. C’est une personne agréable avec qui il fait bon vivre malgré ses sautes d’humeur occasionnelles. Il est vrai que si l’ont juge uniquement sur l’apparence, chose que Trisha déteste au plus haut point, on peut s’imaginer là une personne froide et isolée, distante, voire peut-être méchante et possédant d’horribles intentions. Mais s’il y a bien une chose que Trisha aime faire, c’est venir en aide aux autres et apporter le sourire à ceux qui l’ont perdu… Pourquoi ? Parce qu’on ne l’a pas fait pour elle lorsqu’elle en avait besoin.

Etant jeune, Trisha avait deux solutions : faire ce qu’on avait pas pu faire pour elle, ou s’isoler et faire subir aux autres ce qu’on lui avait fait. Choisissant la première option de bon cœur, Trisha grandit en devenant altruiste, enclin à aider les autres dans le besoin et toujours blessée à la minute où elle s’aperçoit ne pas pouvoir venir en aide à une personne en particuliers. Son cœur saigne tous les jours, mais il bat pour les autres et il va sans dire que sa générosité est particulièrement exemplaire. Même s’il est vrai qu’elle est du genre à s’isoler du reste du monde afin de ne pas souffrir d’amitiés meurtries et d’amours indécis, elle n’hésite pas à tendre la main aux plus souffrants.

Pourtant, il ne faut pas penser que la jeune femme est un enfant de cœur ; impulsive et trop souvent impatiente, elle est du genre à vouloir imposer ses idées et à ne pas accepter lorsqu’on la contredit, même si elle sait être dans le tort. Elle s’obstinera en tenant son opinion jusqu’à finalement devoir abdiquer. Avoir toujours raison est une sorte d’obsession pour elle et si elle se trompe radicalement, Trisha est du genre à plonger dans une période sombre en s’estimant rapidement idiote, inutile et, par-dessus tout, pathétique. Une personne enclin à l’autodérision, ça va sans dire. Il s’agit là d’un gros défaut chez elle, et bien qu’elle en soit consciente, Trisha n’arrive pas à s’en défaire.

Bien qu’elle ait le cœur sur la main, Trisha souffre beaucoup de cette qualité. Beaucoup trop empathique, il lui arrive parfois d’être torturée pendant des jours psychologiquement parce qu’elle n’arrive pas à s’ôter de la tête tous ces gens qui souffrent. Voir une personne dans la rue lui crève le cœur, voir un enfant malmené par ses parents la couvre de tragédie et, par-dessus tout, entendre qu’un individu souffre de solitude lui brûle l’âme. Car s’il y a une chose que Trisha craint au-delà de toutes choses existantes mentalement, c’est bien la solitude. Paradoxalement, c’est pourquoi elle a tendance à vivre seule… Parce qu’elle est effrayée à l’idée d’être abandonnée.

Néanmoins, il arrive très souvent qu’elle se sente seule et veuille la présence d’une personne, et cette personne est Miyu. Cette jeune fille, qu’elle considère comme sa petite sœur, est son plus précieux trésor et sa plus grande réussite. Elle ressent un devoir envers elle, le devoir de la reconstruire et de lui redonner le sourire… C’est son but, mais également de trouver ces étranges cristaux afin de justement pouvoir défendre Miyu contre toutes menaces. Pourtant, les rêves de Trisha ne concordent pas avec la présence de Miyu ; elle rêve d’une famille, d’avoir un mari et des enfants un jour. Le genre d’objectifs à long terme de tout le monde mais qui, pour Trisha, semble inaccessible.

Fondamentalement, la nature de Trisha fait d’elle une personne passionnée. Ce qu’elle aime le plus, c’est la photographie. Entre quelques séances d’entrainement avec l’épée qu‘elle a fait forgée, elle apprécie de prendre des photos et vend d’ailleurs ses clichés aux divers magasines et journaux de Gaïa. C’est une sorte de passe-temps mais aussi son travail, et elle y est douée ! Mais elle apprécie aussi relaxer en jouant de la guitare acoustique, en regardant la télévision avec une bouteille de coca à la main, ou en lisant un bon bouquin C’est une personne comme une autre finalement. Une personne dans la foule, qui ressemble aux autres et qui, comme tout le monde, possède ses démons.

Histoire

Trisha est née à Wutai d’un jeune couple tout justement amoureux. Dans la folie de l’amour, ils s’unirent et sans le vouloir, donnèrent la vie en créant cette petite puce. Et dans la folie de la jeunesse, ils lui donnèrent un nom original plutôt que de la baptiser comme tout le monde dans cette région. Ils s’aimaient éperdument, se vouèrent une affection infinie et firent la promesse de ne jamais se séparer. Malheureusement, l’union était fébrile, trop jeunes, trop fous, trop insouciants. La mère de Trisha, une adolescente de dix-sept ans, n’était pas faite pour être mère et laissait toujours la petite à sa grand-mère. Son père, un peu plus âgé, était le genre d’homme à faire ce qu’il souhaitait. Il se fichait bien du fait qu’il avait une fille même s’il assurait l’aimer et vouloir s’en occuper. Sa grand-mère n’aimait toutefois pas énormément le géniteur de sa petite prunelle si bien que lorsqu’il venait la voir, elle avait tendance à ne pas vouloir le laisser passer, assurant qu’il n’était pas le digne père que cette enfant méritait d’avoir. Faisant en général fi de ce que sa belle-mère disait, l’homme passait et cueillait sa fille qui, de son berceau, ne voyait rien de plus qu’un homme fantôme qui allait et venait.

Bien qu’une femme lui ait donné la vie au cours de longues heures de labeurs, Trisha ne voyait pas sa mère comme une figure maternelle mais bien sa grand-mère. En grandissant, ce fut elle son point de repère, et son grand-père obtint d’office la facette de père - ce qui était bien plus facile compte-tenu que le père était plus absent que la mère. Avec eux, elle apprit les traditions de Wutai, la figure divine que représentait le Léviathan pour le village ninja, elle fit ses premiers pas avec l’aide de son grand-père et son premier mot, qui fut ironiquement « non », fut entendu par sa grand-mère. En grandissant, bien que Trisha aimait sa mère également, elle commença petit à petit à comprendre que sa jeunesse la poussait à être insouciante, laissant sa fille à ses parents plutôt que de s’en occuper elle-même. Elle sortait souvent voir des amies, et allait parfois faire des voyages jusqu’à Junon pour rester avec de vieux copains en abandonnant Trisha aux mains expertes de ses grands-parents.

Son père n’était rien de plus qu’une figure fantôme pour elle. Elle savait qui il était, et même à l’âge de cinq ans, elle comprenait aussi qu’il lui mentait. Il disait l’aimer, vouloir venir la chercher pour l’emmener chez lui et jouer, mais chaque fois qu’il disait qu’il viendrait, il ne venait jamais. Il disait travailler trop tard et ne pas pouvoir trouver le temps de passer du temps avec elle et ce, toujours à la dernière minute ! Avec le temps qui passait, Trisha ne lui faisait plus confiance et avait une image relativement sombre de sa mère. Wutai était un endroit respectable avec ses traditions ancestrales, mais dans ses ombres, il y avait des gens qui utilisaient des drogues pour oublier leurs tracas, la boisson pour oublier leurs erreurs. Son père était de ceux-là. Bien que c’était un fier guerrier, il avait aussi une grosse tendance à la buvette et rentrait chez lui trop tard pour s’occuper de sa fille. C’est pourquoi, vers dix ans, Trisha demanda à sa mère de ne plus aller chez lui. Elle ne voulait pas le revoir, le jugeant inapte, déjà à son âge, de s’occuper d’elle d’une tierce façon. Il était toujours ivre, toujours absent, et il avait toujours une excuse qui ne valait pas la peine d’être entendue.

Alors que Trisha atteignait l’âge de douze ans, elle commença à s’intéresser à ce que son grand-père faisait comme passe-temps. Le vieil homme, un samouraï retraité, vouait une passion absolument incroyable à la photographie. Il avait une salle entière dédiée aux clichés qu’il prenait lors de ses nombreux voyages partout dans le monde, que ce soit à Junon, au Cosmo Canyon, au Gold Saucer ou même de vieux clichés de Banora, désormais détruite. Mais Trisha n’aurait guère le temps de tenir sa propre caméra que la guerre de Wutai fit ravage et qu’elle dû, à la demande de ses grands-parents, quitter le village. Toute ça parce que la Shinra souhaitait pondre un de ses odieux réacteurs à mako dans leur beau village ! A son âge, Trisha ne comprenait peut-être pas toute cette histoire avec la Shinra, mais elle savait qu’il était particulièrement désagréable de s’imaginer un de ces horribles réacteurs dans leur paysage… C’est pourquoi ses grands-parents, chez qui elle vivait depuis peu, l’envoyèrent vivre chez sa mère qui habitait désormais à Junon, dans un appartement.

Trisha détesta rapidement cette vie. Avec la politique, les guerres, ses parents absents, l’impossibilité de retourner voir ses grands-parents et la solitude dont elle souffrait tous les jours, elle commençait à déprimer. C’était pourtant un âge quasi-risible pour parler de dépression… Mais autant dire qu’elle n’était pas très heureuse. La jugeant indépendante, sa mère travaillait tard le soir en la laissant seule à la maison alors qu’elle avait treize ans, et puisqu’elle bossait trop tard pour rentrer, elle allait dormir chez un pote, laissant Trisha s’organiser toute seule. Elle se faisait à manger, nettoyait la maison, se lavait et s’occupait avant d’aller se coucher et de recommencer la même routine le lendemain. Elle se sentait seule, abandonnée. Elle n’avait plus aucunes nouvelles de son paternel et bien qu’en un sens, elle estimait n’en avoir rien à faire, elle ne pouvait s’empêcher d’être vexée à cette pensée. Parfois, ses grands-parents venaient lui rendre visite et c’était là ses seuls instants de réel bonheur. Autrement, elle se lamentait sur ses jeux vidéos, ses films, passait son temps sur l’ordinateur à jouer à des jeux débiles, tout ça pour passer le temps et espérer que demain serait un jour plus lumineux. Mais chaque fois, c’était la même chose, sa mère rentrait, mangeait, repartait, l’abandonnant toute seule.

C’est lors d’un de ses voyages à Wutai, pour passer quelques temps chez ses grands-parents, que Trisha put enfin apprendre à faire de la photographie avec son grand-père. Ce dernier lui offrit même une excellente caméra avant qu’elle ne retourne à Junon. Rapidement, la photo devint une nouvelle passion pour Trisha, une façon d’oublier ces vilaines marques sur ses bras, lacérations qu’elle s’était provoquée lors de nombreuses soirées solitaires et noyées de larmes. Son grand-père avait d’ailleurs remarqué ces cicatrices, et demanda à sa petite fille de ne plus faire de telles choses. C’était futile, et à long terme, ça ne lui apporterait rien… C’est donc avec les paroles sages de son grand-père en tête et une caméra que Trisha prit la décision de fuguer de chez elle. Elle détestait Junon, elle ne voulait pas aller à Wutai car sa mère la retrouverait là-bas, si bien qu’avec son sac, sa caméra, ses espoirs et ses peurs, elle quitta Junon, et marcha aveuglément jusqu’à rejoindre une petite ville tranquille. C’était un coin campagnard. La ville de Kalm était l’endroit rêvé pour se faire une nouvelle vie, oublier le reste, et tenter de se reconstruire. Elle n’avait que quatorze ans, mais à ses yeux, avec tout ce que sa mère lui mettait sur les épaules et la solitude dont elle souffrait, sa maturité n’était plus à prouver.

Au début, Trisha dû vivre à l’auberge. Elle avait dérobée de l’argent dans les effets de sa mère, dans l’un de ses placards où elle conservait des pseudo-économies, si bien qu’elle put subvenir à ses besoins pendant plusieurs mois jusqu’à ce que l’aubergiste ne s’aperçoive de sa caméra. Il disait qu’un type voulait faire son propre journal dans le coin, mais il n’avait pas de photographe. C’est pourquoi il suggéra à Trisha d’aller se renseigner pour voir s’il n’aurait pas besoin de cliché quelconque et, ainsi, se faire de l’argent et peut-être même se faire un nom dans le métier ! C’est ainsi que Trisha commença, lentement mais sûrement, à entamer sa carrière de photographe. Elle se fit connaitre ici et là, des gens l’appelait parfois pour qu’elle prenne des photos et bientôt, elle dû même tenir un agenda pour organiser ses rendez-vous avec certaines personnes qui souhaitaient parfois des photos de portrait. Emotionnellement parlant, elle eu du mal à faire des portraits de famille. Voir ces enfants si heureux avec papa et maman lui faisait mal au cœur, elle les enviait, mais souriait avec mélancolie en prenant la photo, estimant que ça leur faisait plaisir. Le souvenir de ses parents absents était finalement bien ancré en elle, et même si elle vieillissait loin de ces mémoires, ils brûlaient en elle et revenaient parfois à la charge, lui rappelant à quel point elle pouvait être seule dans ce vaste monde.

Cependant, Trisha n’était pas la seule personne à souffrir de la solitude et ça, elle le savait. Incapable de trouver certaines choses à Kalm, elle voyageait parfois jusqu’à Midgar pour aller au Wall Market, où elle pouvait acheter certains produits et notamment un style précis de papier pour ses photos qu’elle appréciait beaucoup… un peu dans le vieux style, donnant un aspect sépia aux images qui plaisait parfois aux clients. C’est en visitant de nombreuses fois le Wall Market que la demoiselle s’aperçut du nombre étonnant de sans-abris qui vivaient dans les Taudis de Midgar. Un jour, elle en croisa un en particulier, une demoiselle très frêle et avec une apparence qui faisait presque fantoche dans un tel décor. L’endroit était si sombre et pourtant, elle, elle était blanche comme la neige. Albinos à n’en pas douter ! Très jolie, mais son visage représentait une froideur assez crue. Elle semblait distante du reste du monde, comme si l’univers tout entier pesait sur ses frêles épaules… Ses joues creuses et sa petite carrure laissa Trisha deviner qu’elle mourrait de faim… comme d’autres, certes, mais elle ressentit le besoin de l’aider, elle. Une enfant abandonnée du reste du monde, qui mourrait de faim, c’était horrible. Et pourtant, ça arrivait si souvent dans les Taudis où cette gamine se situait.

Elle tenta de lui donner son sandwich, mais cette jeune albinos refusait de lui faire confiance et s’éclipsa comme un animal effrayé. Un peu déçue mais comprenant sa méfiance, Trisha retourna chez elle. Elle prit la décision de revenir souvent pour essayer de croiser cette fillette et essayer de lui faire comprendre qu’elle n’était pas méchante… Quelque chose chez elle lui faisait penser à elle, peut-être cette solitude si profonde qui hantait ses grand yeux rouge. Mais chaque fois qu’elle revenait, cette demoiselle en blanc refusait son aide et se cachait dans les installations de jeu du secteur, attendant qu’elle ne parte. C’est finalement au bout de quelques rencontres que cette jeune fille prit le sandwich qu’elle lui avait fait. Rien de très gros, juste un sandwich au poulet avec de la mayonnaise, mais Trisha fut comblée qu’elle le prenne. Comme un petit animal prudent, elle attrapa le repas et fuit avec son butin. Mais Trisha ne se formalisa pas de cette attitude pouvant paraitre impolie ; elle avait la satisfaction de savoir qu’elle pourrait manger. Prenant cela comme une victoire, la jeune femme décida de revenir à plusieurs reprises. Elle ne parlait pas, et refusait de lui donner son nom, mais elle acceptait de prendre les plats qu’elle lui avait préparée. Depuis le temps, Trisha avait sa propre maison et avait apprit à cuisiner, ce qui lui permettait de concocter de bons petits plats.

Cette enfant se régala donc de sandwichs, salades froides, légumes et fruits. Elle lui apportait au possible des choses différentes, mais ce qui l’embêtait, c’était la distance entre Midgar et Kalm… Elle ne pouvait pas marcher ça tous les jours et venait donc deux fois par semaine, lorsqu’elle faisait des courses et achetait également son papier pour ses photos. Trisha ne lâchait pas le morceau et après six long mois, l’adolescente se présenta enfin sous le nom de Miyu. La jeune femme, comblée de cette petite confiance, se présenta une énième fois - elle lui avait donné son nom en espérant avoir le sien en échange de nombreuses fois - en estimant être enchantée. Miyu était toujours aussi froide, mais elle s’ouvrit un peu quand même à Trisha. Elle commença vaguement à la remercier pour les repas de temps en temps et appréciait plus sa compagnie. Trisha revint donc souvent, pendant trois mois encore, jusqu’à ce qu’elle sente que quelque chose n’allait pas dans la ville… Inquiète, elle demanda à Miyu si elle souhaitait venir vivre chez elle. La demoiselle refusa catégoriquement, à la déception de Trisha qui ne souhaitait que l’aider. Mais en sentant que la faim la rattraperait inévitablement et qu’il valait mieux pour elle d’avoir un toit, Miyu décida d’accepter son offre.

Elles vécurent ensuite à Kalm tranquillement, loin des évènements tumultueux de Midgar. Il y avait des propos au sujet d’un groupe de terroriste nommé Avalanche qui aurait détruit le pilier du secteur sept, détail qui laissa Trisha soupirer de soulagement ; heureusement qu’elle avait sortit Miyu de là. Cette dernière passait d’ailleurs tout son temps devant la télévision, si bien que Trisha lui donna une autre occupation en l’aidant à apprendre à lire et écrire - ce qu’elle n’avait pas dû apprendre dans son enfance, curieusement… peut-être que ses parents étaient trop pauvres pour lui payer une éducation. Miyu put donc se plaire à lire des livres pendant que Trisha allait travailler. Un évènement assez marquant arriva cependant avec l’éveil des armes ancestrales et l’arrivée d’un Météore qui menaçait de détruire la planète… La panique ne garda guère Trisha qui comprit de toute façon qu’il n’y avait rien à faire. Elle prit même le temps de prendre un superbe cliché du Météore, qu’elle pourrait éventuellement revendre… s’ils survivaient. Enfermée chez elle, l’oiselle se contenta de prendre soin de Miyu. Elle n’alla plus travailler puisque de toute façon, plus personne ne l’appelait, croyant qu’ils allaient tous succomber à cause du Météore… mais celui-ci fut contré par la puissance de la Rivière de la Vie, la planète se protégeant elle-même, et Midgar fut détruite sur son sillage.

Trisha eu rapidement des nouvelles de ses grands-parents ; ils se portaient bien. Après autant d’émotions, il valait mieux rester en alerte et c’est pourquoi la population commença lentement mais sûrement à reconstruire ce qui avait été détruit. Trisha resta volontairement chez elle, mais dans l’année qui suivit, en absence d’appels pour des photos, elle commençait à trouver le temps long. Son épée, qu’elle avait fait forgée avant de fuguer de chez sa mère il y avait des années de cela, devint sa plus grande amie pendant ces moments d‘ennui ; elle s’entraina dans la salle aux tatamis de sa maison, pièce semblable aux chambres de Wutai exprès pour garder une trace de ses origines. Il y avait même un magnifique autel où une statue de Léviathan trônait une petite fontaine où l’eau coulait en permanence. Ce qui la troubla également, et qui importuna finalement le monde entier, ce fut la disparition quasi-totale de la puissance de la Rivière de la Vie ! Les matérias devinrent totalement inutilisables. Ce n’était plus que de vulgaires pierres vides. Alarmée, Trisha se renseigna auprès de ses nombreux contacts. Le monde avait silencieusement fusionné avec d’autres continents qui n’existaient pas avant, et Trisha commença à avoir des clients qui venaient d’autres contrées…

Dol, Spira, Héra. Des noms qui ne lui disait rien du tout. Elle eu droit de rencontrer des Al-Bhed qui souhaitaient connaitre la technologie des caméras numériques… Pendant une longue année, ils durent tous apprendre à vivre en communion. Heureusement, la technologie avancée de Dol permit à Gaïa de survivre, car sans la rivière de la vie, les réacteurs Mako devinrent inutiles. Des gens dessinèrent des cartes de ce nouveau monde baptisé fraichement Héméra. Elle entendit parler de cristaux et bien que ça ne l’intéressa pas sur l’instant, elle comprit promptement que Miyu était intéressée… Elle détestait le monde entier, elle voulait le réduire en cendres et bien qu’elle avait racontée toute sa vie à Trisha et que cette dernière comprenait sa douleur, elle ne souhaitait pas ça… Miyu souhaitait trouver ces cristaux pour les utiliser, comprenant que leur puissance lui permettrait d’accomplir ce méfait. Trisha décida donc de partir en quête des cristaux pour une autre raison ; pour empêcher Miyu d’y toucher, mais aussi pour la protéger… Elle détestait le monde et avait l’impression que l’univers pesait sur les épaules. Elle souffrait. Et pour que personne ne puisse lui faire de mal à l’avenir, Trisha voulait retrouver ces pierres au pouvoir étrange… Elle ignorait où les trouver, mais elle comptait les chercher. C’est pourquoi elle comptait déjà se préparer pour aller à Wutai… Son grand-père saurait la conseiller.

Et pour finir...

Quelques questions vous concernant :
• Votre vrai prénom dans la vraie vie ? Ishtar.
• Votre âge ? 20 ans.
• Comment avez-vous connu FF Rebirth ? Je suis Runeon ainsi que Lily.
• Avez-vous lu toutes les règles ? Y a t'il des choses que vous n'avez pas comprises ? Pas de souci. J'ai cependant remarqué la présence d'une faute dans la fiche présentation, au niveau des descriptions. Il y a deux descriptions mais il n'y a pas de "s" dans le titre Smile.
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Trisha Nobuhiro
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