Miyu Lagora

• Monde d'origine: FF7 - Midgar
• Nom: Lagora
• Prénom: Miyu
• Âge: 14 ans
• Avatar utilisé: Rino de White Clarity


• Alignement: Guerrier des Ténèbres

• Description physique:

D’un point de vue général, Miyu n’atteint que difficilement le mètre cinquante et son corps est si fragile qu’on ne lui donnerait pas non plus un poids bien important. Bien que son corps ne soit pas marqué, on pourrait être surpris de voir une blancheur telle la neige en hiver teindre sa peau intégralement par la maladie l’habitant ; l’albinisme. Tout sur elle est marqué de cette couleur, autant ses cheveux que ses vêtements, c’est comme si Miyu était un ange dont le visage ne reflète rien de ce qu’elle devrait être.

D’un regard flamboyant, on ne remarquera rien d’autre que de la mélancolie, une certaine tristesse, une joie inexistante de vivre. La taille de son nez est négligeable si bien que même si on le voit, on ne s’attardera pas dessus avant de passer à la bouche dont les sourires sont tout aussi difficiles que la vie qu’elle puisse mener dans les taudis. Quelque chose dont elle peut être fière est néanmoins sa chevelure d’un blanc pur apte de recouvrir son visage sans problème, camouflant ses oreilles non percées et lui arrivant sans forcer jusqu’aux fesses. Aucun accessoire ne vient pour les attacher ou les embellir, ils restent donc au vent ou dans la puanteur de la ville finalement.

Aucune breloque ne recouvre ses oreilles, son cou est lui aussi tout aussi nu que la tête ne puisse l’être, tout autant que les bras ou même les pieds. A la voir, on sait qu’elle n’a pas d’argent et son corps dont les formes ne sont presque pas présentes démontrent bien qu’elle ne doit ni être très vieille ni beaucoup manger. Ses bras sont maigres et ses jambes ne sont assez fortes que pour la porter sur de courtes distances, le reste se fait par la volonté. Le seul et unique vêtement, si on omet de parler d’une culotte certainement en mauvais état serait donc une robe d’un blanc étrange dans une ville comme Midgar avec la poussière qu’elle aurait normalement pu amasser.

De fines bretelles entourent les épaules et tendent même à glisser sur ses bras dénudant ainsi le dessus de la poitrine sans donner de côté aguichant, elle ne possède effectivement pas des seins imposants, bien au contraire. Ses bras restent donc découverts et cette robe, uniforme et unicolore lui arrive approximativement au niveau des genoux, laissant donc le bas de ses jambes et ses pieds sans protection visuelle. Si la robe couvre correctement la poitrine, elle laisse le dos nu jusqu’au niveau du nombril où elle retrouve de la matière. Le dessus n’est couvert que d’un voile léger ne permettant que de couvrir du vent sans plus.

• Description psychologique:

Le mot pour décrire cette jeune femme serait mystérieux. Marquée par le silence, elle ne parle jamais ou presque et ne dira donc jamais rien d’elle malgré ce qui puisse lui tomber dessus. Seul son visage peut parler pour elle mais là encore, le mystère domine puisque les émotions ne figurent pas réellement, toutes troublées par un masque de neutralité… Miyu ne démontre par d’émotions et ne semble pas même apte de laisser des larmes couler, à moins que trop ne soit déjà tombées ?

Elle exprime une patience difficilement soutenable, tout comme son regard si jamais on le croise. Mais lorsqu’on parvient à la faire réagir, c’est alors une tornade qui s’éveille, sadique et destructrice. Sa seule volonté peut lui donner des ailes à l’instar de devoir marcher. Elle préfère confronter le danger plutôt que de le fuir cependant et l’a déjà bien souvent prouvé ; courir dans le sens opposé ne fera que de la faire souffrir davantage et pourquoi souffrir lorsqu’on peut faire cesser cette souffrance en la rendant aux autres ?

Par ce qu’elle a vécu, Miyu témoigne d’une intelligence importante, d’une naïveté presque inexistante et d’une méfiance si grande qu’elle n’accordera sa confiance à personne ou presque. Elle déteste l’humanité et ne trouve refuge que dans les quelques animaux qui acceptent encore sa présence dans cette ville enracinée dans le lisier de la Shinra. Bien qu’elle sache ne rien pouvoir y faire, si elle en aurait les moyens, Miyu serait en mesure de détruire tout être humain qui serait devant elle.

Elle a passé de très nombreuses années avec cette seule pensée la motivant à continuer de vivre mais grâce à une personne, elle est parvenue à obtenir une accroche à la vie ainsi qu’une vision différente de cette dernière. Trisha représente pour elle la seule et unique personne en qui elle témoignerait un semblant d’espoir pour cette humanité qui dépérit avec le temps. Elle n’abandonne néanmoins pas sa haine et bien qu’elle l’ait communiquée à cette demoiselle, Miyu reste accrochée à ses idées initiales. Pour Trisha, elle est apte de sourire, donner son avis et même témoigner d’une certaine joie de vivre mais pour elle, ça ne reste que l’exception qui confirme la règle dans ce lot de mouton à griller.

Miyu n’a plus de parents, n’a jamais eu de famille et ne peut parler que d’une amie pour qui elle n’hésiterait pas à aller jusqu’à signer un pacte avec le diable pour détruire des villes entières si elle devait la sauver. Son amitié avec elle va même jusqu’à de l’amour, un amour bien plus fort qu’entre un homme et une femme au point où elle a réussi à développer un don de télépathie rien que pour discuter avec elle, même à distance.

C’est pourquoi, même si on remarque combien Miyu peut être fragile d’apparence, sa volonté peut être bien plus impressionnante qu’elle n’y parait.



Avertissement: Certaines scènes sont susceptibles de choquer les personnes sensibles

Condamnée à ne jamais pouvoir voir la lumière du soleil, déjà avant de naître, les parents de Miyu vivaient dans le secteur 7 de Midgar, sous la plaque supérieure… A sa naissance, ce fut surtout considéré comme une chance pour Miyu puisque sa peau était si blanche qu’il était évident que le rayonnement solaire lui serait des plus douloureux, elle était albinos. Ca ne l’empêcha pas de grandir comme n’importe quelle personne avec ses parents et ce même si ces derniers n’avaient presque rien pour se nourrir. Son père ne travaillait pas mais tentait de vendre de la drogue pour se faire un minimum d’argent alors que sa mère faisait des ménages où elle le pouvait, comme elle le pouvait sans réellement pouvoir ramener beaucoup d’argent pour vivre. Mais Miyu parvenait à grandir correctement tout de même malgré ce rythme de vie difficile.

Dès son plus jeune âge, sa différence physique la repoussa du monde. La peau tout comme les cheveux blancs la faisait passer comme une personne contagieuse qui pourrait transmettre sa maladie rien que par l’air qu’elle expirait et personne de son âge ne voulait jouer avec elle. Ses yeux rouges aurait pu faire fuir n’importe quel gamin et même certains adultes se demandaient comment ses parents pouvaient faire pour ne pas avoir peur d’elle. Elle n’était pas encore apte de s’exprimer correctement qu’elle se faisait déjà isoler derrière un masque de solitude que son visage marquait parfaitement. Mais ça n’allait pas aller en s’arrangeant.

Le « métier » de son père était tel qu’il prenait de gros risques à chaque fois qu’il l’exerçait. Non seulement, il pouvait se faire emmener par la police locale et enfermé mais, pire encore, il n’était pas rare qu’il se fasse agresser. Et l’une de ces vente se passa très mal au point où ce ne fut pas la police qui vint le chercher mais la morgue. Comment expliquer à une fillette de cinq ans que son papa ne reviendra pas parce qu’il a rencontré des mauvaises personnes ? Comment expliquer à sa propre fille que maman allait très mal parce qu’elle ne pourrait plus s’occuper de la maison ni de nourrir ses proches ? Pourtant, Miyu appréciait sa mère et tenta de l’aider comme elle le pouvait en allant faire du vol à l’étalage. Plusieurs fois, elle fut remarquée mais personne ne disait rien, plusieurs fois la police vint à la maison pour demander des comptes et même de l’argent.

Et plus ça allaient, plus ils venaient alors que Miyu ne le faisait plus. Elle n’était pas dupe et, pour son âge, elle était même très intelligente. Sa maman ne se cognait pas la tête contre le mur pour avoir de tels bleus sur le visage. Sa maman ne se déchirerait pas ses vêtements toutes seules non plus… Fragile peut être mais ne manquant pas de volonté, Miyu leur interdit le passage un jour où sa mère se reposait. Ces trois même personne en uniforme étaient venus et avaient demandés sa mère mais Miyu leur avait fait un signe négatif de la tête avant de leur dire de partir, que plus personne ici ne voulaient les voir. Mais bien qu’elle leur disait que Maman était malade, ils continuèrent quand même sans la ménager elle non plus.

Pourtant, elle insista, elle alla jusqu’à la chambre de sa mère et put se rendre compte elle-même de ce qu’ils leur faisaient. Inapte à faire quoi que ce soit, cette jeune femme maintenant veuve raconta alors à sa fille que ces personnes n’étaient pas de la police mais de ceux qui avaient retiré la vie de son père. Maintenant, ils s’en prenaient à elle et Miyu comprenait bien qu’ils jouaient avec la vie de sa mère. Et cette dernière le sachant aussi, elle lui demanda de partir maintenant puisqu’il arrivera un moment où elle ne sera plus là et où ils se rabattraient sur elle. Même si elle était encore assez forte, elle ne pourrait pas partir puisqu’ils la retrouveront dans Midgar, qu’importe ce qu’elle puisse faire, ils la retrouveront mais Miyu refusait de partir sans sa mère, elle ne partirait que si cette dernière venait avec elle. Mais sans succès…

Et ça continua encore pendant deux années, deux années où la famine se fit sentir, où la faiblesse était de pire en pire pour Miyu comme pour sa mère et ce qui devait arriver ne tarda plus. Alors âgée de neuf ans, la petite assista à la mort de sa mère. En plein milieu de la nuit, cette lumière s’éteignit laissant alors la gamine seule à se lamenter pendant quelques jours. Elle ne mangeait que le minimum, elle ne sortait pas et donc les réserves se vidaient mais le pire fut quand ce groupe qu’elle ne connaissait que trop bien se pointa. Ils purent se rendre compte de ce qu’ils se passaient et bien que Miyu était partie dans son coin comme elle le faisait lorsqu’ils arrivaient, ce fut effectivement vers elle qu’ils se dirigèrent cette fois.

La peur gravée sur son visage, l’impuissance laissée visible par son corps trop fragile ainsi que l’assurance de ces types ne purent que la bloquer pendant tout le temps qu’ils eurent besoin avant de partir. Non seulement, elle devait faire son deuil mais en plus, elle devait désormais vivre avec ça… Rester ici ne lui apporterait plus rien puisque le visage de sa mère changerait même si elle continuerait à dormir. Miyu ne connaissait pas la ville, elle ne connaissait pas les taudis, et elle ignorait donc combien ça serait dangereux mais ce qu’elle savait, c’était qu’elle ne laisserait plus personne l’approcher après avoir vécu une telle chose.

Dans les taudis du secteur 7, au vu de la tenue déchirée et donc inutile qu’elle portait, une personne de bon cœur voulut la conduire chez un couturier pour lui refaire des vêtements au moins. La peur de l’homme fit qu’elle le repoussa et elle fila en courant. Il y avait néanmoins des hommes gentils dans ce monde et celui là alla seul chez ce couturier pour lui faire une grande robe, bien trop grande pour elle peut être mais il la fit quand même et la chercha ensuite pendant quelques temps avant de la retrouver dans les rues séparant le secteur 6 et le secteur 7. Miyu se dirigeait vers le secteur 6 puisqu’elle avait entendu qu’il y avait toujours de la nourriture qui traînait un peu partout, bien qu’elle savait aussi qu’il n’y aurait pas que ça puisque des hommes comme elle seraient aussi à l’affut de ce genre d’opportunités.

Elle retrouva donc cet homme qui put lui donner cette belle robe blanche en lui disant que même si elle avait peur de lui, elle devrait mettre quelque chose sur elle. Faute de mieux, il dut lui poser la robe sur le sol puisqu’il ne pouvait pas l’approcher sans la faire partir de l’autre côté. Ce ne fut donc que lorsqu’il fut hors de son champ de vision que Miyu accepta de la prendre et de la mettre. Elle était certes trop grande mais ce bon samaritain put se rendre compte que ça serait toujours mieux que ce qu’elle avait avant bien qu’il aurait aimé pouvoir aussi lui acheter des chaussures ou de quoi la couvrir en période plus froide mais il aurait besoin de sa pointure pour ça afin de ne pas lui faire plus de mal que de bien…

Dans le secteur 6, ce ne fut pas la même vie qu’elle mena… Aussi appelé le Wall Market, elle ne risquait plus de vivre ce qu’elle avait vécu mais risquait de se faire agresser pour un morceau de pain qu’elle aurait elle-même eu du mal à récupérer. Au vu de son apparence et de son âge, des personnes arrivaient encore à faire un geste mais le peu de confiance qu’elle leur portait était similaire à envoi sur les roses. Épiant les conversations pour avoir le maximum de choses, elle restait au courant de ce qu’il se passait dans la ville sans pour autant dire le moindre mot. Une personne prénommée Don Corneo était par exemple la terreur de toutes les filles et même si elle ne l’avait jamais vu, Miyu ne s’approcha jamais de sa maison de peur de finir dedans.

De même que pour la tour Shinra, elle n’avait jamais eu l’occasion de voir des personnes y travaillant dans les taudis mais elle savait que ces personnes les avaient mis ici parce qu’ils faisaient une distinction entre ceux qui avaient de l’argent et ceux qui n’en avait pas. Automatiquement, cette différence entre les deux mondes était une source de haine supplémentaire pour l’adolescente mais elle ne mentionnait pas même si des gamins - des voyous même - cherchaient à monter voir la tour Shinra par un mur qu’ils escaladaient avec un câble électrique. La seule motivation de Miyu dans ce genre d’observation était la potentielle chute de l’un d’entre eux mais ce n’était qu’une perte de temps pour elle puisqu’elle n’en vit jamais un tomber, bien que ça arriva certainement lorsqu’elle ne les observait pas…

Autrement, à vivre comme ça, elle apprit à se méfier de tout le monde, elle apprit même à se battre pour protéger ce qu’elle obtenait difficilement. Jamais elle ne partageait sauf avec des animaux, les seules créatures dans ce monde qui mériteraient un peu de compassion puisque personne ne pourrait les comprendre et, au vu de la ville, ne chercherait à le faire… Cette manière de vie était difficile et bien qu’elle s’y adapta, Miyu fut confrontée à une crise en rapport avec la Shinra : tous les puits de mako s’épuisaient et donc la Shinra avait moins d’argent, elle avait besoin de plus du coup et ça se répercutait en premier lieu dans les taudis. Beaucoup des personnes qui faisaient la manche comme elle périrent pendant cette période mais Miyu continua de tenir par une volonté qui grandissait en elle, celle de détruire toutes ces personnes qui ne se souciaient pas des gens comme elle.

Peu à peu, elle devenait pourtant comme eux, elle ne leur faisait plus confiance, Miyu devenait bornée et ne se fiait même plus à son jugement, mettant toute cette espèce dans le même sac, espèce dans laquelle elle se trouvait malheureusement. Tout n’était pas une fatalité pourtant et elle s’en rendit compte. Non loin du Wall Market, il y avait un parc qui marquait la séparation entre le secteur 5 et le secteur 6 et elle s’y rendait régulièrement pour se reposer puisque personne n’allait jusque là par la peur des monstres, personne mais elle put y rencontrer une jeune femme qui, en la voyant, lui proposa spontanément un sandwich qu’elle avait acheté à la base pour elle. Moyu fit la dédaigneuse et n’accepta pas le casse croûte si gentiment proposé. Qui sait ce que cette personne aurait pu mettre dedans !

Ce n’est que plus tard dans la soirée qu’elle regretta d’avoir réagi comme ça mais elle ne pouvait plus revenir sur une telle décision maintenant. Elle avait manqué une opportunité mais elle en aurait certainement d’autres, peut être moins généreuses cependant… Il se passa deux semaines avant qu’elle ne recroise cette adolescente. C’était au même endroit, au même moment et elle eut strictement la même réaction… Miyu, bien qu’elle fut encore une fois très hésitante, alla chercher ce qu’elle lui tendait cette fois et elle se recula sans rien dire par la suite pour le garder avec elle. Bien que cette adolescente tenta de lui parler en se présentant comme étant Trisha, Miyu ne lui dit absolument rien, ni son nom ni son âge, ni pourquoi elle était ici, elle ne la remercia même pas pour ce qu’elle lui donnait et ne lui fit pas le plaisir de le manger devant elle de peur peut être qu’elle ne lui reprenne une fois qu’elle lui aurait donné.

Ce ne fut que le soir lorsque la famine se faisait sentir qu’elle mangea ce sandwich en remerciant mentalement cette jeune femme au grand cœur. Peut être que des personnes seraient assez gentils dans ce monde pour sacrifier leur repas… Par la suite, bien qu’elle revint régulièrement à l’aire de jeu, elle ne la croisa plus pendant quelques temps. Elle ne venait pas les bons jours puisque Trisha ne faisait pas ses courses tous les jours non plus. Il se passa environ trois mois avant qu’elle ne la revoit et une fois encore, elle put avoir de quoi manger grâce à cette personne. Elle put apprendre quand elle passait par là puisque cette dernière, de peur de ne plus la voir aussi peut être, lui avisa qu’elle faisait ses courses deux fois par semaine et ne passait ici que deux jours sur les sept de la semaine. Kalm était loin et elle ne pouvait pas se permettre de faire ce chemin tous les jours non plus.

A la base, elle venait à Midgar pour aller acheter des trucs au marché ou simplement pour voir ce qu’il se vendait autant que pour prendre une marche. Et effectivement, trois jours plus tard, Miyu retrouva Trisha comme elle lui avait dit, pourtant, elle n’y croyait que vaguement. Plus ça allait et plus elle se familiarisait avec cette adolescente. Tous les jours où elle la voyait, elle avait le droit à son petit sandwich. Des fois, elle avait même le droit à quelque chose de plus gros à manger. Pus le temps passait, plus Miyu faisait confiance à Trisha et peut être après six mois depuis la première rencontre, elle lui dit comment elle s’appelait. Les rudiments d’une discussion purent commencer à se faire puisqu’elle osait lui parler. Depuis qu’elle était partie de chez elle, c’était la première fois que ça arrivait…

Pendant encore trois mois, ça continua comme ça jusqu’à ce que Trisha ne sente que des problèmes allait avoir lieu à Midgar : un groupe terroriste s’était manifesté et comptait s’en prendre aux réacteurs mako. La Shinra allait certainement débarquer dans les villes et donc Trisha proposa à Miyu de l’accompagner pour vivre chez elle. Bien entendu, les soupçons étaient très forts et l’idée de retourner vivre avec une personne fit naître en elle un sentiment de traitrise et vivement, même violemment, elle fit comprendre à Trisha que ce n’était pas la peine d’y penser ! Miyu s’éclipsa alors sans revenir pendant deux semaines. Elle prit néanmoins le temps d’y réfléchir puisque cette adolescente était gentille et ne serait pas du genre à mal agir envers elle… Mais elle n’arrivait pas à mettre tout au clair : elle savait des choses qui ne se disaient pas dans les rues, comment elle, elle pourrait le savoir ?

La curiosité l’attira de nouveau dans ce terrain de jeu et Trisha revint la voir en ignorant la manière dont elle s’était faite jetée. Miyu lui demanda sans détour comment elle savait ce genre de choses mais la réponse ne vint pas : c’était une chose qu’on sentait venir et pour ça, Trisha semblait avoir du flair qu’elle mentionnait. L’envie était présente, ce n’était pas le problème mais Miyu hésitait toujours. Trisha lui donna encore du temps pour réfléchir et elle partit pour lui laisser ce temps. Mais le temps fut compté aussi pour Miyu puisque la famine était ce qui devenait le plus fréquent ici et il faudrait donc comprendre qu’elle n’aurait bientôt plus rien à manger, elle allait donc accepter… Comme si elle le savait, Trisha avait ramené quelque chose pour que Miyu puisse l’accompagner jusqu’à chez elle : un manteau noir pour la protéger du soleil : elle n’avait pas manqué qu’elle était albinos et que le soleil en dehors de Midgar serait dangereux pour elle.

Si sur le début, se fut très difficile pour Miyu de s’adapter, elle parvint à se sentir mieux rapidement. Trisha était souvent absente pour son travail : elle faisait de la photographie et devait donc souvent sortir de Kalm, où elle habitait pour pouvoir le faire. Miyu avait découvert la télévision et passait donc généralement ses jours devant lorsqu’elle ne dormait pas. Elle restait toujours très silencieuse sur le début, le temps de s’adapter certainement. Lorsque Trisha lui proposait de retourner à Midgar avec elle pour aller faire des courses, Miyu refusait catégoriquement ; elle ne voulait pas retourner là bas pour rien au monde et elle restait donc ici presque pendant toute l’après midi.

La présence régulière de Trisha permit à Miyu de parler de plus en plus, de mieux en mieux aussi puisqu’elle n’avait pas souvent eu l’occasion d’entendre de belles tournures de phrases. Elle put apprendre à lire et à écrire grâce à Trisha. Mais comme cette dernière partait toujours aussi souvent, Miyu développa même une façon de lui parler lorsqu’elle était loin : via un pouvoir télépathique. Miyu pouvait parler mais Trisha ne pouvait qu’écouter. L’adolescente lui dévoilait de temps à autre une part de sa vie lorsqu’elle s’en souvenait, lorsqu’elle voulait en parler à Trisha. Cette dernière lui racontait aussi la sienne et ce qu’elle faisait bien que Miyu ne désirait pas l’accompagner pour voir à quoi consistait son travail.

Assistant toujours aux dernières nouvelles par la télévision, Miyu put se rendre compte que les taudis où elle était née avaient été écrasés par la plaque supérieure. Les informations accusaient le groupe terroriste Avalanche mais Miyu se disait chanceuse de ne plus être dans cette ville… Alors qu’une série d’évènements faisaient que le monde changeait peu à peu, Miyu commençait à se montrer plus exigeante envers Trisha : elle lui demandait de ne pas rentrer trop tard, de ne pas aller travailler par moment parce qu’elle craignait qu’il ne lui arrive quelque chose. Mais elle ne pouvait pas toujours tout contrôler non plus et ce même si Midgar n’était plus un terrain de jeu depuis que le légendaire Soldat, Sephiroth, était revenu pour tuer le président de la Shinra.

Ce groupe terroriste semblait d’ailleurs poursuivre les traces de Sephiroth mais les informations n’en parlaient pas tout le temps… C’était une chance que Trisha aimait beaucoup la lecture puisque Miyu passait la majeure partie de ses journées à lire lorsque la télévision commençait à la lasser. C’était une manière de passer le temps comme une autre. Elle ne s’occupait pas de ce que le monde pourrait devenir puisqu’elle était dans un monde rien qu’à elle dans cette maison avec Trisha. Du changement était néanmoins à prévoir puisque la menace que représentait Sephiroth était devenue bien réelle lorsqu’il invoqua un météore et que les armes ancestrale de la planète s’étaient réveillées.

La panique prit place sur la ville même de Kalm et Trisha resta avec Miyu pendant tout le temps où elle le pouvait, n’allant donc pas travailler à ce moment là. Le jour où le météore tomba, il fut contré par la puissance de la planète elle-même mais Midgar en paya le prix fort sans laisser de regret sur le visage de Miyu. Sephiroth était mort et le groupe d’Avalanche était désormais clamé en tant que héros. Mais cette période de paix ne dura que peu de temps jusqu’à ce que le monde ne commence à changer. Trisha s’en rendit compte lorsque les matérias devinrent de simples pierres. Les informations mentionnaient l’apparition de nouvelles terres mais aussi de nouvelles puissances : des gemmes.

Cette source de pouvoir en cachait une autre plus grande et Trisha se renseigna auprès de ses clients pour en apprendre davantage, elle croisa même des personnes qui venaient soit disant d’autres mondes et elle put entendre parler de la présence de cristaux qui donneraient un pouvoir à toute personne qui parvenait à l’approcher. Rien que pour cette information, Miyu serait bien partie à la recherche de ces cristaux mais Trisha ne le souhaitait pas, elle le lui avait refusé catégoriquement parce que ça serait trop dangereux pour elle : elle n’était même pas apte de se battre qu’elle lui avait dit. Pourtant, l’adolescente avait bien souvent témoigné être plus apte que quiconque pour se battre. Mais sur certains points, elle savait qu’elle ne pourrait pas se défendre… Elle ne connaissait pas même Gaïa qu’elle aimerait voyager dans tous les mondes, elle ne connaissait pas le pouvoir des matérias qu’elle aimerait en apprendre davantage sur ces gemmes mystérieuses ou encore elle n’avait pas confiance en quiconque et elle devrait trouver son chemin vers les cristaux…

Trisha avait bien démonté son ambition de partir mais de son côté, elle avait vraisemblablement une autre idée qui pourrait tout aussi bien plaire à sa protégée…


Quelques questions vous concernant:
• Votre vrai prénom dans la vraie vie? Josué
• Votre âge? 25 ans
• Comment avez-vous connu FF Rebirth? Je suis Ayane
• Avez-vous lu toutes les règles? Y a t'il des choses que vous n'avez pas comprises? Tout lu, tout compris