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Nidhogg

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Crystal.

Admin Gardienne
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Crystal.
Niveau : 1
HP : 500/500
MP : 10/10

Tableau d'évolution
MessageSujet: Nidhogg Nidhogg EmptyMar 5 Sep - 11:36

Fiche d'identité

• Monde d'origine: Hydaelyn
• Nom: Nidhogg
• Prénom: -
• Âge: Millénaire
• Avatar utilisé: Estinien Wyrmblood-Nidhogg, Final Fantasy XIV

Description

• Alignement: Guerrier des Ténèbres

• Description physique:

NidhoggS'il n'y a pas que son charisme d'écrasant lorsqu'il revêt sa véritable forme, Nidhogg n'en est malheureusement plus capable. Défait par le Guerrier de la Lumière, l'âme du dragon noir s'en était allée prétendre enfin au repos ; et elle aurait sans doute été tout-à-fait charmée d'en profiter, si le destin n'était pas à ce point dévolu à lui gâcher la vie, ou en l'occurrence, la mort. Affaibli par un combat dans lequel il s'était jeté à corps perdu (#lol), le Dragon Ancien se trouva incapable de matérialiser sa véritable enveloppe et dû se rabattre sur celle, humaine, qu'il connaissait le mieux : l'enveloppe d'Estinien Wyrmblood.

À toute peine malheur est bon, Sir Wyrmblood ne lui avait pas laissé la première carcasse de Lalafell qui passait par là. Le cauchemar des cieux se camoufle désormais sous les traits d'un Élezen d'un bon deux mètre, ce qui, bien que loin d'égaler sa bonne vieille hauteur au garrot cinq fois supérieure, lui permet toujours de prendre la plus grande partie de ses interlocuteurs de haut - on continue de se consoler comme on peut, même après quatre ou cinq millénaires. Charismatique Chevalier Dragon des Enfers, sa chevelure blanche met en valeur un visage long à la teinte nacré, seuls vestiges du véritable Estinien ; car ses yeux, eux, ne sont plus les mêmes. Il y a dans ceux de Nidhogg une lueur perfide et malsaine qui murmure la Fin elle-même, une intelligence et une supériorité qui ne laissent guère de place aux doutes : le dragon est sûr de lui, sûr de son droit de vie et de mort sur ceux qui lui font face et sûr que quoi qu'il fasse, il le fait de la bonne manière, et pour la bonne cause.

Lorsqu'il parle, n'ayant plus d'autre choix désormais pour se faire comprendre, Nidhogg se sert de lèvres fines et envoûtantes pour laisser s'échapper le son grave de sa voix. Son intonation est posée, lente et assurée ; si la menace avait une voix, ce serait celle-là. Étant un érudit à sa manière, les mots qui prennent ainsi forme sont toujours ceux d'un être savant et éduqué, même lorsqu'il fait face à la pire des rages ; il est tout de même un dragon, après tout, et pas n'importe lequel.

L'armure qu'il porte une version recolorée de celle des Chevaliers Dragons ; celle d'Estinien ayant gagnée sa belle teinte vermeille en se roulant dans le sang de Nidhogg, le Dragon jugea de bon goût qu'il la garde telle quelle. Souple, légère et étudiée par les cerveaux les moins misérables d'Ishgard, elle lui permet des mouvements rapides et agiles - des avantages qu'il compte bien mettre à profit.

• Description psychologique:

NidhoggComptant parmi les sept Dragons Anciens, enfants du dragon originel Midgardsormr, Nidhogg est ce que l'on attend de lui qu'il soit : une créature fière aux allures empreintes d'une noblesse hautaine, un être longtemps persuadé d'être en mesure d'affronter le monde entier armé de son seul orgueil, et d'en sortir vainqueur. Le ciment de son assurance disproportionnée coule directement de la seule source qui aura gardé la dernière bribe survivante de sa sanité mentale à flot ; ses racines. Il n'est plus rien d'autre que les Dravaniens pour lesquels le dragon ressente encore de l'estime, et quand bien même l'Univers entier devait venir à s'effondrer, il continuerait de se battre pour ce qu'il perçoit comme étant la justice due à son peuple – et qu'importe de savoir ce que ce dernier peut en penser.

Pour autant, il ne ferait montre d'aucune retenue envers ceux qui, comme les enfants de Hraesvelgr, s'élèveraient contre sa propre vision des choses. Nidhogg est de loin le dragon le plus pragmatique de sa portée, le plus lunatique et le plus paradoxal, enclin à prendre la voie la plus violente et destructrice pour asseoir sa domination ; et si son jugement de valeur venait à s'y opposer, alors sa haine vicieuse et viscérale prendrait le relais, le poussant plus loin que toutes les extrémités, sans la moindre considération pour les dommages collatéraux que ses actions engendrent la plupart du temps. Quelle importance que des milliers de ses propres enfants meurent, tant qu'ils continuent de le faire pour venger ceux tombés avant eux ? Sa rancœur est son seul carburant, elle est son amie autant que son amante, la dernière des mécaniques de l'émotion à avoir donné à son existence un semblant d'importance.  

Bien qu'il eut été à la tête de l'armée Dravanienne la plus agressive, et que son seul chant suffisait à en gonfler les rangs, Nidhogg est un dragon particulièrement solitaire. Même s'il fut autrefois entouré de son champion Vishap, ainsi que de sa protégée Tioman, son animosité extrême avait achevée de le murer dans une forteresse de solitude - et celle-là, contrairement à l'Aire, était parfaitement imprenable. Si seul Hraesvelgr avait été réellement présent pour lui lors de la mort de Ratatoskr, son refus de participer à une vengeance que Nidhogg estimait aussi sainte que la foi d'Ishgard et l'éloignement qui s'ensuivit conforta le dragon noir dans le rejet de sa famille, et le condamna définitivement à une folie meurtrière qui avait déjà dévorée la plus grande partie de son âme.

NidhoggCet événement, qu'il vécu comme l'Ultime Trahison, le blessa bien plus profondément que n'importe quel Roi Thordan n'aurait jamais pu le faire. Car Nidhogg est une créature de mauvaise foi ; au point qu'il refusa alors de considérer son frère autrement que comme un lâche qui l'avait laissé tomber au plus profond de la Mer des Brumes, oubliant que ce même frère lui avait pourtant fais don de l'un de ses yeux, dans le seul but de lui sauver la vie ; au point qu'il refusa de voir Shiva autrement que comme une traînée qui avait attisées les faveurs de Hraesvelgr, oubliant que cette même traînée avait pourtant prouvé que la paix entre les dragons et les Ishgardais était possible ; au point qu'il traita Estinien de vermine misérable lorsque le Chevalier Dragon utilisa son propre œil pour se protéger de Nidhogg lors de leur premier affrontement avec le guerrier de la Lumière, oubliant vraisemblablement que lui-même ne rechignait pas à utiliser l'artefact pour tenter de contrôler quiconque le possédait.

De tout ses frères et sœurs, Nidhogg est au final l'élément le plus fragile. Sujet à la colère et incapable de contrôler sa tristesse, méfiant jusque dans les veines de ses griffes et bourré de préjugés, il en résulte un être relativement prévisible, non pas dans ses actions, mais dans ses pensées. Et bien qu'il soit doté d'une intelligence exceptionnelle, comme tout les Dravaniens se doivent de l'être, son tempérament obstiné aura tôt fait de l'aveugler, le privant parfois du recul sage que les dragons de son âge possède pourtant comme un second instinct.

Histoire

L'Histoire n'est pas écrite par les vainqueurs, mais par ceux qui survivent. Et souvent, ceux qui survivent sont des menteurs.

Nidhogg est né de la portée du dragon Midgardsorm, une puissante créature venue des étoiles pour s'établir en Hydaelyn. Il naquit en compagnie de six de ses frères et sœurs : Azdaja, Bahamut, Tiamat, Hraesvelgr, Ratatoskr, et Vrtra. Petit mouton noir de la famille, il s'établit rapidement comme le dragon le plus cynique, le plus rancunier et le plus méfiant, mais portait à chacun des siens un amour incommensurable. Lorsqu'ils atteignirent l'âge adulte, chacun des Dragons Anciens, qui ne l'étaient pas encore tellement que ça, partirent s'établir au quatre coins d'Hydaelyn. Pour sa part, Nidhogg demeura en Dravania, à proximité de son père ainsi que de son frère Hraesvelgr et de leur sœur Ratatoskr.

Les raisons qui ont poussés Nidhogg à chercher la damnation de tout ce qui n'était pas lui sont devenues aussi nombreuses que les années qui ont passées depuis lors, mais il est une série d'événements toute particulière que même la mort n'a pas réussie à effacer de sa mémoire ; le premier d'entre eux, le meurtre de Bahamut, prit place plusieurs milliers d'années avant le conflit sanglant qui l'opposera à Ishgard.

L'empire d'Allag, monstre technologique dirigé par Xande, un tyran possédé d'une avidité qui n'avait d'inconnues que ses limites, lança l'attaque sur les terres de Meracydia. Le petit continent situé au sud d'Éorzéa avait ceci d'intéressant qu'il était la demeure de nombreux dragons, deux d'entre eux se trouvant être des descendants direct de Midgardsorm : Tiamat, et Bahamut. Leur idylle brisée par les ravages d'Allag sur leurs terres, Bahamut se dressa contre la machinerie infernale de l'envahisseur - pour finalement être tué, avec pour conséquence de plonger sa moitié dans un désarroi profond comme l'espace, que ne tarderait pas à rejoindre Nidhogg. Cet instant, les Asciens le choisirent pour approcher Tiamat et la convaincre qu'il lui était tout à fait imaginable d'avoir une chance de revoir Bahamut, sous les traits d'un Primordial ; et Tiamat de céder à la tentation, réalisant le rituel d'invocation dont les Asciens lui avait transmis le secret. Néanmoins, tout comme les serviteurs de Zodiarche l'avait entendu, la créature qui prit forme n'avait plus de comparable avec Bahamut que son corps... Le reste n'était qu'un assemblage de mort et de désolation, mû par une puissance de destruction capable d'anéantir les terres d'Hydaelyn sans distinction. À l'aide du tristement célèbre satellite artificiel Dalamud, Allag parvint finalement à enfermer le Primordial avec quantité d'autre dragons, avant de capturer et d'enchaîner une Tiamat dévastée, décidée à ne plus opposer de résistance.

Ce passage de l'Histoire dont seul une poignée de dragons se souvient encore fut le premier déclencheur de Nidhogg : il était clair, désormais, que tout ce qui n'appartenait pas à leur race n'était pas digne de la moindre once de confiance.

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Environ quatre mille ans après que le premier de ses frères ait perdu la vie, Nidhogg s'insurgea contre l'arrivée des Élézens dans le Cœrthas, voyant dans leur présence le prémisse d'un cycle sombre du passé qui était prêt à se répéter. Une forme de guerre passive sur base d'escarmouches et de villages brûlés prit place entre les deux peuples ; à son grand désarroi, le refus de Hraelsvegr et de Midgardsorm de simplement tous les réduire en cendre aida les bipèdes à s'installer durablement malgré les conflits, jusqu'à ce que l'une de leur femelle, Shiva, ne rencontre l'un des leurs.

Si la présence de la future Ishgard dans leur territoire était insultant, le lien qui unît rapidement Shiva à Hraeslvegr était profondément humiliant. La stupidité aveugle de son frère lui paraissait si grande qu'elle en devenait irréelle, et causa la première rupture de leur fratrie : Nidhogg demeurait campé sur son idéologie de la terre brûlée pour faire déguerpir les intrus, et Hraeslvegr décida de leur accorder sa confiance. Lorsque ce dernier dévora Shiva sur sa propre demande pour unir leur deux âmes dans l'amour, une paix profonde et véritable s'établit entre les Élezens et les Dravaniens dans leur majeure partie ; pour sa part, Nidhogg ne chercha pas à apaiser la peine de son frère - il avait cherché sa souffrance, après tout.

L'alliance de leur peuple se prouva bénéfique pour chacun d'eux. Le rapprochement de leur savoir-faire respectif permit la création de certain des plus beaux monuments d'Hydaelyn, tel que le Zénith, une immense tour blanche de laquelle les Mogs pouvait appeler Hraeslvegr s'il en avait besoin. Nidhogg s'était résolu à la paix à défaut de l'accepter, et s'exila dans son propre repaire pour ne pas être dérangé ; sans doute ne le serait-il toujours pas aujourd'hui, si les Asciens n'était pas réapparu.
Avec une approche similaire à celle qui leur avait permis de convaincre Tiamat à commettre l'irréparable, ils dévoilèrent au Roi Thordan ainsi qu'à ses Chevaliers le secret de la puissance des Dragons Anciens : elle résidait dans leurs yeux, et à condition de parvenir à s'en emparer, les Élezens pouvait espérer de gagner un pouvoir tel qu'ils pourraient prétendre à s'élever au-dessus des simples mortels.  

Charmés par cette possibilité, Thordan et ses hommes s'attaquèrent à Ratatoskr lorsque personne n'aurait pu le prévoir, et ils la tuèrent en arrachant chacun de ses yeux, avant de les dévorer. Alarmé par un pressentiment, Nidhogg vola jusqu'à la demeure de sa sœur, seulement pour la trouver morte et gisant dans son propre sang, les cavités vides de ses yeux ouvertes sur un abîme de souffrance qui en laissait deviner long sur celles qu'elle avait ressenti avant de s'éteindre.  

Il ne jura pas vengeance sur tout les enfants d'Ishgard. Pas tout de suite ; son esprit était encore trop embrumé par une rage inextinguible. Vaincu par la puissance de la réalité qui venait alors de lui arracher le cœur avec les dents, le dragon noir ne pensa même pas à se recueillir auprès d'elle, une erreur qu'il regrettera plus tard, et se lança à la poursuite des assassins - et par la force des choses, ainsi que de ses ailes, il ne tarda pas à retrouver le groupuscule du Roi Thordan. Les agressant avec toute la sauvagerie dont son âme meurtrie dégoulinait, Nidhogg ravagea les rangs de ses ennemis, ôtant la vie de plusieurs des Chevaliers de Thordan avec un plaisir qu'il ne se serait pas encore soupçonné. Il tua jusqu'au Roi en personne, jusqu'à ce son fils Haldrath ne se saisissent de la lance de feue son père, et ne parviennent à ôter au dragon ses deux yeux, le forçant ainsi, mourant dans son corps comme dans son esprit, à fuir.

Nidhogg parvint pourtant à rejoindre l'antre de son frère. Peinant presque à se tenir debout, il supplia Hraelsverg de lui céder l'un de ses yeux, condition sine qua non à sa survie, et à prendre part avec lui à une vendetta meurtrière sur tout les Élezens du Cœrthas. Il consentit à la première de ses demandes, bien qu'ayant des réserves sur ce que Nidhogg risquait de devenir, mais refusa catégoriquement la seconde : en mémoire de sa bien-aimée Shiva, il ne participerait pas à la guerre.

Abandonné dans l'incompréhension, Nidhogg s'en alla se murer au sein de son repère, L'Aire, jurant alors qu'il ne détruirait pas ses ennemis dès maintenant ; ils souffriront d'abord, comme lui a souffert. Le temps, après tout, n'était pas son adversaire.

Quoi qu'il advienne, Ishgard brûlerait, et ses habitants maudits avec elle.  

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Lorsque le Guerrier de la Lumière vainquit Gaius Van Baelsar et l'Ultima Arma Allagoise, la guerre entre Ishgard et les dragons fêtait encore fraîchement son millénaire. Mille ans d'une vengeance sadique et vicieuse, et pourtant, Nidhogg n'était en rien apaisé ; sa détermination, au contraire, allait grandissante. Car aucun des massacres commis par ses descendants, aussi plaisant étaient-ils, ne pourrait ramener aucun de ceux que le dragon noir avait perdu. Aucune des atrocités qu'il pouvait infliger à Ishgard ne le soulageait, et elles ne le soulageraient jamais de sa peine - alors, à l'heure où le Guerrier fuyait le palais enragé de la Sultane, Nidhogg décida qu'il était temps d'en terminer.

Pour son premier assaut, il s'attaqua à l'une des barrières supposée protéger la ville sainte de son affluence. Grâce à une utilisation ingénieuse des hérétiques liés à sa cause, il pu envoyer Vishap, l'un de ses subordonnés les plus massifs et les plus puissants diriger l'attaque contre Ishgard - et s'il eut été persuadé de sa victoire, la présence du Guerrier de la Lumière et la persistance de ce dernier à se mêler de ce qui ne le concernait pas changea la donne. Vishap et ses Dravaniens furent défaits avec une facilité insultante, forçant Nidhogg à envisager une réplique plus agressive encore.

Pendant ce temps-là, les pérégrinations du Guerrier l'amenèrent à voyager jusqu'à Sohm Al en compagnie d'Ysayle Cœur-de-Glace et d'Estinien Wyrmblood, une marionnette future que le dragon noir connaissait déjà, pour avoir rasé son village natal quelques vingts années plus tôt. Cette fois-ci, c'est sa protégée Tioman qui se chargea d'arrêter le Guerrier dans sa progression, tâche à laquelle elle échoua avec une efficacité proche de celle de Vishap. En réaction à sa mort, Nidhogg se barricada dans L'Aire, attendant patiemment que son heure arrive.

Et elle arriva. Estinien Wyrmblood ainsi que le Guerrier de la Lumière avait réussi à pénétrer son territoire, persuadés d'être en mesure de mettre un terme à son règne de terreur ; et en usant de son propre œil contre lui, ils y arrivèrent... Faible et tirant son pouvoir d'un œil qui n'était pas le sien, Nidhogg fut vaincu. Pour l'heure.

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La terreur d'Ishgard hors-d'état de nuire, le Guerrier et ses alliés purent se concentrer sur un ennemi plus fourbe encore : l'archevêque Thordan VII, et son ordre des Chevaliers de l'Azur. Après nombre de pertes tragique, les Héritiers remontèrent la trace de l'archevêque jusqu'au Réacteur de Singularité, à Azys Lla. Devenu un Dieu grâce à l'œil droit de Nidhogg, enterré avec le premier Dragon Céleste Haldrath, il livra une bataille intense avant de tomber, défait comme tant d'autres avant lui par le légendaire Guerrier ; soulagé de croire qu'ils en avaient alors terminé, Estinien commis l'erreur de s'emparer des deux yeux du dragon.

Quand bien même Nidhogg avait été vaincu une première fois, sa haine ancestrale continuait d'exister au travers de ses yeux, lui permettant de défier la mort en gardant une emprise sur le monde ; aussi profita-t-il de l'occasion pour happer Estinien dans ses ténèbres, gagnant le contrôle de son corps ainsi que de la majeure partie de son esprit. En possession d'une nouvelle enveloppe, le dragon quitta Azys Lla en direction de Dravania ; le temps semblait venu pour lui de se préparer pour la bataille finale.

Un ultime obstacle, plus agaçant encore que le Guerrier ne le serait jamais continuait, à sa manière, à se dresser face à sa croisade : le problème prenait la forme de son propre frère, dont le refus de participer au combat semblait de prime abord parfaitement immuable. Comme si ce seul abandon ne suffisait pas, il s'avéra bien vite que Hraeslvegr ne se tiendrait non seulement pas aux côtés de Nidhogg, mais qu'il envisageait le pire des sacrilèges ; une alliance avec Ishgard. Exécré de voir que la patience dont il avait fait preuve ne lui avait rien apporté de plus que d'être traîné dans la boue Ishgardaise par la seule famille qu'il lui restait, le Dragon Ancien décida qu'il était désormais de son devoir de rappeler à Hraeslvegr qui, d'eux, était le plus à craindre. L'occasion se présenta le jour de la venue de Vidofnir, descendante du dragon blanc, au Nid du Faucon pour consolider le retour de la paix entre les peuples. L'ayant discrètement suivie en utilisant le corps d'Estinien, Nidhogg patienta jusqu'à la découverte du cadeau d'Ishgard à l'égard des dragons, une sculpture tout à fait abominable, avant de se lancer sur la dragonne lance en main. Il ne la tua pas - là n'était pas son but -, mais il s'assura de lui offrir à la vue de tous une plaie dont elle se souviendrait toute sa vie. Le message était clair : soit les enfants de Hraelsvegr marchaient à ses côtés, soit ils tombaient face à lui. Et il pouvait le promettre : ils seraient nombreux à tomber.

Peu de temps après, Nidhogg lança son assaut sur Ishgard, accompagné de ses forces Dravaniennes. L'affrontement décisif se déroula sur l'Avancée de la Foi, et opposa le dragon noir à son frère, décidé à mettre un terme à l'existence de l'ombre enragée que Nidhogg était devenu. Le combat titanesque qui s'ensuivit laissa un temps entendre que les deux Bêtes s'affrontaient sur un pied d'égalité ; mais décider à faire payer à Hraeslvegr le prix de sa trahison, Nidhogg libéra l'intégralité de sa puissance, balayant le dragon immaculé sous les yeux des Héritiers et d'Ishgard toute entière avant, finalement, de lui arracher une aile. Il ne lui ôta cependant pas la vie, et préféra à la place engager la bataille contre le Guerrier de la Lumière. Et c'est alors que la victoire lui semblait à portée de griffes que Nidhogg comprit enfin la raison qui expliquait la faiblesse de son frère : Hraelsvegr avait transmis au Guerrier le pouvoir de l'un de ses yeux, donnant à ce dernier la chance de survivre à ses assauts les plus meurtriers.

Mis au pied du mur, le dragon lança ses ultimes forces dans le combat ; seulement pour être vaincu par son ennemi au terme d'un combat éprouvant. Par la suite, l'intervention d'Alphinaud Leveilleur aida à débarrasser Estinien de l'emprise de Nidhogg, libérant par la même l'âme de ce dernier vers, supposa-t-il alors, l'au-delà.

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Mais, comme Nidhogg le savait désormais, le destin a ce défaut qu'il s'acharne sur ses victimes avec un plaisir probablement proche de celui que le dragon ressentait, lorsqu'il était lui aussi en position de le faire. Alors qu'il s'abandonnait à la douceur du repos éternel, porté par un flot d'éther, l'un des engrenages de l'Univers dont il ignorait jusqu'à l'existence se mit en marche, tirant son être des limbes pour le recracher avec tout le dédain imaginable dans l'au-delà d'un autre monde ; un au-delà différent du sien, un au-delà qui servait de point de départ plutôt que de point d'arrivée, un au-delà moqueur qui l'accueillit à bras ouvert dans le même état qu'Hydaelyn l'avait rejeté : faible et battu dans son honneur comme dans son estime.

Mais, et on ne le répétera jamais assez, à toute peine malheur est bon : Si Nidhogg vivait, alors l'héritage de sa haine se perpétuerait ; et si elle se perpétuait, alors ceux qui s'était joué de lui pourrait en payer les conséquences. Un prix fort à payer, dont les intérêts ne feront que grimper jusqu'au jour où, enfin, il retrouverait le chemin vers son monde natal - un monde dans lequel un frère et un guerrier sortit de nulle part serait bien inquiété de l'imaginer revenir à la vie. Et qu'ils en soient navrés : il est revenu.

Test rp

-
Et pour finir...

Quelques questions vous concernant:
• Votre vrai prénom dans la vraie vie? Dylan
• Votre âge? 22 ans
• Comment avez-vous connu FF Rebirth? Partenariat
• Avez-vous lu toutes les règles? Y a t'il des choses que vous n'avez pas comprises? Probablement, mais je trouverais sans aucun doute quelqu'un de gentil pour m'expliquer ♥
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Nidhogg
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